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Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre)

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MessageSujet: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyVen 10 Juil - 0:42

Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) 2ppx5s4 Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Sexandthecity02


    Je tiens dans ma main droite ma paire de Jimmy Choo, ou plutôt devrais-je dire la paire de Jimmy Choo d'Heavynne... Saletés de chaussures, elles m'ont bousillé les pieds ! Ce soir encore, je suis sortit dans la plus grande discrétion, sans parler à personne à la maison, de toute façon à quoi bon? Ils me détestent et moi aussi. Cette nouvelle situation qui s'offre à moi m'agacent vraiment, mais d'un autre côté les clubs de S.F. font très bonne concurrence à ceux de L.A. , la moitié, voir même plus, des habitants de la ville sont des étudiants en soif d'amusement et ça ce n'est pas pour me déplaire. Et toute occasion qui me permettra d'échapper à l'enfer Hildebrand sera bonne à prendre.

    Ne me demandez pas pourquoi je les déteste tant, je ne connais pas la réponse moi-même. Le fait est qu’on m’a obligé à venir vivre avec eux alors que je n’en avais pas envie et qu’eux non plus ne voulaient pas m’avoir sous leur responsabilité. Car c’est le cas. Du moins d'après ma mère « Heavynne et Edward sont tenus de s’occuper de toi pour les mois à venir. Tu devras obéir à leur règles et les respecter comme ta propre famille ». Le truc c’est que premièrement ils ne feront jamais partis de ma famille, même si maman épouse leur père. Et deuxièmement je ne respecte pas ma propre famille qui se constitue en réalité de deux personnes, ma mère et moi-même. Alors pourquoi devrais me soumettre à des règles de petits snobinards que je ne connais pas ? Pourquoi devrais-je obéir à des gens à peine plus âgés que moi ? Dans tous les cas j’ai déjà annoncé la couleur en arrivant. J’ai d’ailleurs quelques idées machiavéliques pour les faire tourner en bourrique, mais ne vous inquiétez pas, je garde ça au chaud pour le moment venu.

    Pour en revenir à nos moutons, c'est à dire moi, marchant sur Lombard Street, des Jimmy Choo à 289$ à la main. Je tiens dans mon autre main une camelle déjà bien entamée. Mes pieds sont gelés malgré la température qui est encore de 21° C à presque 3h30 du matin.
    A ma façon de marcher, je suis sûre que les gens peuvent facilement deviner la soirée mouvementée que j’ai passée. Enfin les gens … pour le peux qui est encore dehors à cette heure. Mais tout de même. Un clochard couchait entre l’entrée d’une épicerie et le cabinet d’un médecin spécialisé dans les pieds, un couple de trentenaire riant aux éclats, qui rentrent apparemment d’une soirée tout aussi agitée que la mienne bien qu’il semble plus saoul d’amour que de réelle ivresse. Un petit groupe de jeune est réuni dans le square et je suis presque sûre qu’ils sont en train de fumer et boire, bien qu’ils n’aient pas tout à fait l’air de dépasser les 14 ans. Mais après tout j’ai 17 (et toutes mes dents), et je vis comme une fille de 25 ans. Je sais que cette vie de débauche mènera sûrement à ma perte, mais quand vous ne connaissez que cette vie, que voulez-vous faire. Je n’ai pas dit que je voulais changer, mais quand bien même je le voudrais, comment pourrais-je m’arracher cette étiquette de « Petite délinquante » que la plupart des gens que je rencontre me collent dans la minute même où ils me serrent la main (évidemment puisque moi je ne serre pas la main, mais que je «check»)

    Lorsque je passe devant une vitrine je remarque qu’avec la chaleur mon maquillage est tout ni***, mais on s’en fiche après tout ça donne un petit style très rock’n’roll. J’adore ça !
    Mes pieds se traînent et mes jambes se font lourdes, mes yeux se ferment presque tout seuls, à vrai dire je marche un peu au hasard. Je sais que je ne suis plus très loin de la place St Yard, et donc plus très loin de la maison. Mais je dois encore monter un peu plus la côte de cette rue qui a un certain charme, certes, mais qui fait vraiment ch*** à traverser à pieds. Je sais que j’ai trop bu ce soir. Et c’est pour ça que tout mon corps se traine, c’est aussi pour ça que je commence à avoir la tête qui tourne et l’envie de vomir qui se fait, mais je ne suis pas du genre à fléchir. Je ne connais cette situation que trop bien. C’est moi Shanice Von Duncan la petite p*** à la mini jupe à volants, qui tourne, tourne, tourne encore et toujours debout sur les tables des bars et en pleins milieu d’une piste de dance d’un club pour camé, mais très branché. La fille qui enchaine les cocktails comme elle change de fringues et qui se fait un nouveau mec toutes les semaines. Pourtant je sais que je ne suis pas la fille de vos rêves, ou du moins pas entièrement. J’ai la folie et la légèreté de vos fantasmes, mais pour le physique, on y repassera. Sachez pourtant que contrairement à ce qu’on pourrait penser vous m’adorer. Parfois vous n’êtes pas trop c** et vous prenez ce que je vous offre. Bien sûr nous savons tous les deux que ça ne durera pas, mais dans cette entente parfaite nous pouvons bai*** comme des bêtes sans craindre les représailles. La plupart du temps je vous trompe en vous racontant ce que vous voulez entendre. Je crois que la plupart des mecs savent que je suis mineure mais ils veulent tellement tenter de nouvelles choses, des choses qu’ils ne feront jamais avec la parfaite petite sainte nitouche qu’ils ont déjà pour petite copine, depuis leur première année à l’Université et qu’ils ont prévus d’épouser à la fin de leurs études, qu’ils sont prêts à me croire quand je leur dis que j’ai 19 ans.

    Ce soir j’ai joué. Je n’ai pas ramené de récompense pour ma performance mais c’est plus parce que je ne voudrais pas que les deux démons de la maison me dénoncent à ma mère qui m’inscrirait sur le champ à un programme pour jeunes accros à la drogue, l’alcool et le sexe, ce que je ne suis évidemment pas. Non moi je contrôle. Si je prends de la coke ce soir ce n’est pas parce que j’y suis accro, c’est parce que je l’ai choisit. Si je suis complètement lessivée après avoir trop bu, ce n’est pas parce que je suis dépendante de la bouteille, non c’est juste que ce soir encore j’ai voulue prendre mon pied en oubliant mes problèmes, et tout ce qu’il a autour de moi. J’ai donc était successivement Suzanne l’intello de 21 ans, Lana la petite effarouchée de 18 ans, direct sortie de sa campagne natale pour découvrir le monde la nuit en ville. Puis j’ai enchainé avec Victoria (ma préférée), une vraie lionne de 20 ans, garantie 100% bourgeoise, et Madison, la plus âgée (24 ans), celle qui aime les hommes mûrs et rêve de devenir quelqu’un.

    Vous comprenez pourquoi je ne rêve que d'une chose désormais, m'envelopper dans les draps de mon lit (de substitution), parfaitement repassés et tout juste lavés.
    Et alors que j’arrive au niveau de la place St Yard, je me sens valser. Il y a un peu plus de monde dans la rue que plus bas, mais j’ai l’impression d’être seule. Personne ne ma bousculé et je n’ai pas pu tomber à cause des talons sur lesquels j’ai été perchée toute la soirée. Lorsque j’ouvre les yeux après le choc, je tente de me relever. Il semble que la fatigue m’ait tout simplement rattrapé. A peine suis-je de nouveau sur mes pattes que le tournis me prend. Je vois trouble et ça m’intrigue, même si mon esprit se brouille et que j’ai du mal à réfléchir. Je vois juste une personne, sans pour autant distinguer son visage, qui se penche sur moi et me soulève et puis là, c’est le trou noir. Je me sens partir dans un sommeil profond. Je vais dormir, juste dormir…

    Je me réveille, je n’ai aucuns repères et je me sens toute bizarre, mais je remarque que je suis à la maison. Enfin celle des Hildebrand. Je regarde autour de moi, c’est ma chambre … Je ne vois personne, comme si j’avais atterrie là par pur hasard. J’essaye de me lever mais ma tête me fait mal, trop mal pour que je bouge… Et puis enfin, je vois une ombre se faufiler jusqu’à ma porte et constater mon réveil.

    Salut ...
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MessageSujet: Re: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyLun 13 Juil - 11:43

    J'étais chez une amie ce soir. Il est 3h30 et je viens de sortir. N'habitant pas très loin de chez moi, j'y suis allé à pied et je rentre par ce même moyen. C'était une belle soirée que j'ai passé avec elle et deux autres potes, une fille et un gars, qu'elle avait aussi invité. On a dîné, discuté, bu, rigolé. Arrivé à un certain âge, le délire d'être tous les soirs en boite de nuit à draguer, danser et se bourrer la gueule passe. On s'en lasse. Enfin c'est mon cas à moi. Au début, lorsque je suis arrivé seul en Californie, et même un peu avant à New York, à l'époque du lycée, je trouvais ça fun de pouvoir sortir sans être surveillé par personne et tout. Je me sentais libre. Libre de faire ce que je voulais. C'était amusant de coucher avec une belle inconnue, rentrer chez moi complétement défoncé et me réveillé avec la gueule de bois le lendemain à 15h00. Mais voilà. A un moment, ce n'est plus si amusant. Je ne dis pas que je ne suis plus ce garçon fêtard qui collectionne les nanas, non au contraire. J'aime toujours sortir avec mes amis et tout, mais disons ce n'est pas la même chose qu'avant. Je ne suis plus accro au boite de nuit comme au début où je les découvrais encore. Je me trouve un peu plus posé. C'est pour ça que les soirées comme celle de ce soir me plaise beaucoup maintenant. Pouvoir discuter normalement avec des personnes plus ou moins adulte et mature, je trouve ça bien aussi. Il ne faut pas penser que pour s'amuser, il faut obligtoirement se saouler. On peut passer une bonne soirée sans ça. La preuve. On a pu rigoler et tout mais en étant tranquil chez quelqu'un.

    Enfin bref, je suis donc dans une rue presque déserte entrain de rentrer chez moi. J'ai les mains dans mes poches et je ne fas pas bien attention à ce qu'il se passe autour de moi, sauf au chemin que je dois prendre et à une demoiselle juste devant qui a attiré mon attention. Elle marche assez bisarement, plutôt comme une fille bourré. Ca doit sans doute être l'une de ces petites jeunettes qui vient de faire sans show dans un bar pour montrer aux autres qu'elle n'est pas une gamine ! Je l'observe donc de loin, m'inquiétant un peu car elle n'a vraiment pas l'air bien, et effectivement, c'est le cas. Arrivée à la place Saint Yard, la petite brune s'écroule au sol. Je cours vers elle, voyant que les autres passants n'en ont rien à foutre. Je ne peux pas la laisser aussi, comme un lache. Après tout si moi j'étais dans sa situation, je n'aimerais pas qu'on me laisse comme un chien sur le trotoire. Je m'approche donc d'elle, sans oser la toucher. Ces yeux se ferment petit à petit, malgré son envie de les garder ouvert le plus possible. En quelque seconde, celle-ci se retrouve complétement inconsciente. Appelé une ambulance, je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je connais bien cet état. Il lui feut juste un peu de sommeil et de repos vu la soirée qu'elle a apparament passé. Je ne sais pas où l'ammené alors je regarde finalement dans son sac si je peux trouver un indice quant à l'endroit où elle vit. Je trouve finalement son adresse qui ne m'est pas inconnu. Ce n'est pas très loin de la place. Juste une rue a monter. Je la prend donc sur mon dos avec ses chaussures et son sac, et je me dirige vers l'adresse. Arrivé devant la maison, je me souviens que c'est chez Heavynne. Je sonne à la porte, même si il est tard, pourne pas rentrer comme un voleur, mais personne ne répond. Ils sont apparament sortis les deux frères et soeurs. Je prend donc les clés de la petite inconnue et j'ouvre la porte. C'est donc bien là qu'elle habite. Je rentre donc et je monte directement à l'étage des chambres et j'en trouve une à la porte ouverte et au lit vide. Etant un peu fatigué après la pente que j'ai monté, je la pose doucement dans le lit, sans regarder si c'est vraiment le sien. Elle est mignone cette fille, mais elle a l'air très jeune, même si elle est habillé et maquillé comme une fille plus âgé. Les traits de son visage sont encore ceux d'une toute jeune adulte.

    Je la place donc dans son lit, mais je ne pars pas tout de suite. Je préfère qu'elle se réveille avant pour être sûr qu'elle va vraiment bien. Je m'asseois sur une chaise pas très loin et j'attend. Je ne suis pas très fatigué après tout donc ça ne me dérange pas. Environ une heure plus tard, alors que je n'y fais plus trop attention, elle se réveille. La voyant bouger, je me lève et part vers elle, pour voir si tout va bien. Elle a ouvert les yeux, mais ne semble pas comprendre. Elle m'adresse juste un salut et elle a l'air de reconnaitre la maison.

    Salut, tu dois te demander pourquoi je suis là, alors que tu me connais pas. En fait t'es tombé dans les pommes sur la place Saint Yard, j'ai trouvé cette adresse dans tes affaires donc je t'ai ramené ici et puis j'ai attendu que tu te réveilles pour être sûr que t'aille bien. Ah en fait, moi c'est Ethan. Tu vas mieux? Tu te sent comment?
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MessageSujet: Re: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyMar 14 Juil - 22:29

Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) 2ppx5s4 Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Sexandthecity02


    Le fait qu’un inconnu se préoccupe de comment je vais me fait une sensation étrange. Je ne connais pas ce type mais il m’a ramené chez moi, enfin chez moi c’est un bien grand mot, mais je ne vais pas m’étendre une nouvelle fois sur ce sujet. C’est bien trop fatiguant de devoir toujours réexpliquer ma situation. Dans tous les cas ce garçon s’est montré plus intéressé par moi qu’il ne connait pas, que ma mère au cours des 17 dernières années. Je grimace à cette pensée. J’enfuis maintenant mon visage dans mon oreiller blanc hyper moelleux. Puis j’arrive à m’asseoir sur mon lit, avec un peu de mal certes, mais j’y arrive tout de même.

    Merci. Je … C’est gentil de ne pas m’avoir laissé sur le trottoir. Je crois que je me sens bien, enfin disons que je vais mieux. Je ne crois pas que je vais m’écrouler.


    Je m’étonne qu’il soit toujours là. La plupart des gens « normaux » auraient considéré avoir effectué leur part du marché en me déposant devant la porte de l’immeuble, laissant les soins au portier de prévenir mes colocataires de mon état. D’ailleurs où sont-ils ceux là ? OK, on ne peut pas se sentir, mais pourquoi laisseraient-ils un inconnu pénétrer dans leur appart’ pour s’occuper de leur pseudo future demie sœur sur laquelle ils sont censés veiller afin qu’elle ne fasse pas de bêtises. Entendez par là, « qu’elle ne se drogue pas, qu’elle ne couche pas avec des garçons et qu’elle ne consomme pas d’alcool ».

    Hum, on est rentrés comment ? Je veux dire tu as pris mes clefs ? Personne n’est ici ? Tu n’aurais pas vue une fille grande – je montre à l’aide de mon bras la hauteur d’Heavy’ – à peu près comme ça, les cheveux bruns et super bien sapée ? Ou un type tout aussi grand, châtain. Enfin quelqu’un quoi ?

    J’imagine très bien ces deux là me laisser sur le sol à vomir mes tripes. Ils n’en n’ont rien à fichtre de moi, pas vrai ? Jusqu’à maintenant je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui me souhaité réellement du bien. Enfin ne nous pressons pas non plus. Rien ne dit que ce garçon n’a pas profité de la situation. Une jeune fille de 17 ans, écroulée sur le sol, complètement exténuée et bourrée, les clefs de chez elle et son adresse dans son sac à mains et un appartement vide. Une seconde ! Je commence à me faire flipper moi-même. Des fois je me dis que je bouquine trop de polard, puis je me ravise en me rappelant que je n’ai pas lu de livre depuis au moins 7 ans. Dans tous les cas je suis en train de nous faire de la psychose, mais un truc de malade là !
    En y regardant je remarque que le garçon semble être du même âge que mes deux compagnons de maison. Peut-être est-il lui aussi à l’université de Berkeley. J’ai toujours rêvé de me taper un étudiant… Malheureusement ce soir ma tête tourne encore trop. Mais on pourrait rester en contact qui sait…
    Je me glisse hors du lit et je tente de tenir sur mes pieds. Je fais quelques pas vers ce fameux Ethan (très beau prénom au passage), le tâtonne un peu les meubles car je sens que mes jambes tremblent comme des feuilles. Impossible de tenir sur mes pieds sans craindre de ma casser la gue*** soit par terre, soit dans les bras du pauvre garçon qui a déjà du me transporter de la place St-Yard (puisque même si ma mémoire flanche, c’est mon dernier souvenir de la soirée) jusqu’ici. J’entre dans le couloir, situé juste à la sortie de ma chambre. C’est un long couloir aux murs blanc cassé. Je me cramponne de chaque côté, et Ethan me suit de près comme si il me protégeait. C’est une sensation agréable je trouve. J’arrive à descendre les marches et me glisser jusque dans le salon. Je m’étale de tout mon long sur un fauteuil en cuir avant de me relever pour chercher un verre d’eau. Fort heureusement la cuisine est juste à côté, je me déplace lentement mais sûrement. Ethan reste derrière moi. J’ouvre un premier placard, puis un deuxième, un troisième, et ainsi de suite. Impossible de trouver où sont rangés les verres. D’habitude, si j’ai besoin de quelque chose, la « bonne à tout faire » se précipite pour me servir, ce qui fait que je n’ai pas encore eu à repérer où était quoi. Je referme les placards d’un coup de hanche et me tourne vers Ethan un peu gênée. Il doit me prendre pour une tebê à ne pas trouver des choses chez elle, ou bien il va croire que je suis vraiment bien amochée par la soirée. Ce qui est faux, je suis tout ce qu’il y a de plus lucide. D’ailleurs si je me suis écroulée ce soir ce n’est pas à cause de l’alcool, c’est surtout que les 5 dernières nuits ont toutes été blanches pour moi. Je n’avais pas fermé l’œil un minute depuis 5 jours, d’où mon accumulation de fatigue.

    Ecoute, je dois avouer qu’en fait je ne suis pas chez moi. Je viens d’arriver ici et je … je meurs littéralement de soif et je ne trouve pas les verres. – Je lui souris malgré tout – Je suis désolée, je dois paraitre stupide. Déjà que je m’écroule devant toi et maintenant je vais te demander de m’aider à trouver de quoi me servir à boire.

    Je me mords l’intérieur de la bouche dans l’espoir que ce garçon ne parte pas les jambes à son coup. Je jure devant le roi de la beuh et de l’exta’ et tout les apollons du shit que je ne suis pas du genre à être une fille paumé comme j’en donne l’impression à cette instant précis. Ca m’ennuis de passer pour ça. Surtout devant lui, je n’ai pas envie que tout le monde sache pourquoi je suis ici, ni que j’ai le mal du pays. Ok San Francisco c’est toujours la Californie, mais on change quand même de ville et ça, ça compte un peu quand même. Tout mes repères sont bousculés, je n’ai plus de réels amis, je suis bloquée avec Heavynne et Edward et en plus de sa je n’ai toujours pas trouvé de dealer. C‘est limite si je n’ai pas envie de fondre en larme. Mais j’ai dit limite, parce que ce n’est pas mon genre de faire ça. Je n’ai pas pleuré pour une telle raison depuis que j’ai 5 ans. S’il m’arrive de pleurer c’est rien que du cinéma pour attendrir les gens. Ma mère, mon beau père, un mec dans un bar, et même parfois les flics quand ils me supplient de souffler dans le truc pour voir si je suis bourrée ou shootée, ou les deux. Dans tous les cas pleurer ça ne fait pas parti de moi et ce n’est pas ce soir que ça va changer.
    Ethan ouvre un placard placé devant lui et me tend un verre, ça me fait bizarre de voir cet inconnu trouver un truc plus vite que moi alors que je vis dans la maison depuis pas mal de jours déjà et que lui mets les pieds ici pour la première fois. Du moins je le suppose. Pour plaisanter je lui fais remarquer mais il ne semble pas surpris.

    On pourrait presque croire que tu es déjà venu ici si je ne savais pas que c’était plutôt un coup de chance que d’ouvrir ce placard du premier coup.

    Je m’empare du verre et je le remplis d’eau du robinet. Sachez que l’eau du robinet des Etats-Unis et l’une des plus propre du monde, les Américains sont tellement à cheval sur l’hygiène qu’ils surveillent tout de très près, s’en est presque maladif chez certains. Mais ce n’est pas plus mal, je bois de l’eau du robinet à peu près 9 fois sur 10. Imaginez le nombre de maladies que j’aurais déjà attrapé si je faisais ça dans un pays d’Afrique. L’horreur absolue, j’ai même cru comprendre que là bas, l’eau vous donnait la chia***, même pour une petite gorgée, et qu’il valait mieux se munir d’une bouteille d’eau minéral importée d’Amérique ou d’Europe.
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MessageSujet: Re: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyMer 15 Juil - 0:00

    Heureusement que la jeune brune se reveille enfin. Je commençais à m'inquiéter pour elle. Une heure et toujours les yeux fermés. Encore quelques minutes et j'aurai appelé Heavynne, Edward ou directement les pompiers. Celle-ci fait son possible pour se redreser, puis me regarde et n'a pas trop l'air de comprendre ce qu'il se passe. J'essaie donc tant bien que mal de lui expliquer la situation pour qu'elle se sente mieux, puis je lui demande comment elle va, car c'est je pense le plus important. Elle me remercie tout d'abord, puis me répond à sa manière qu'elle va mieux. On peut dire que c'est un soulagement pour moi, même si je ne la connais pas. Pourquoi ? Et bien je ne le sais moi même pas. Je n'ai jamais vu cette demoiselle (car je suppoe qu'elle en est toujours une) et pourtant j'ai l'impression qu'elle a besoin d'être protégé et que si elle se met dans de telles états (oui, encore une supposition, je sais, mais je pense que ce qui s'est produit ce soir n'est pas une avant première dans sa vie) c'est justement pour qu'on la remarque. Non pas négativement, plutôt pour qu'on s'occupe d'elle. Mais je peux me tromper, car après tout, je ne la connais pas.

    J'attend encore quelques minutes et je n'ose pas partir tout de suite, comme quelqu'un qui prend la fuite. Je devrai pourtant le faire, maintenant que j'ai la preuve qu'elle va mieux, mais je n'y arrive pas. Je veux encore réster un peu. On ne sait jamais. Elle pourrait me prendre pour un fou mais bon, vu que je n'en suis pas un, elle ne craint rien. J'espere quand même qu'elle ne flippe pas trop. Après tout, je suis autant un inconnu pour elle qu'elle ne l'est pour moi. Mais je ne vais pas tarder à lui donner quelques explications. Je ne veux juste pas lui bourrer le crane alors qu'elle vient de se réveiller. J'attend donc et à ce moment-là, c'est elle qui se décide à me questionner. Elle me décrit deux personnes, sans doute Heavynne et Edward, pensant que je ne les connais pas.

    Je sais que ça doit te paraitre bisard que je sois là, tu me connais pas, mais je te rassure, je suis pas un dangereux psychopathe. Puis je lui sourit, sans pouvoir m'en empêcher. Ca aurait très bien pu lui passer par la tête, je préfère la rassurer. Oui j'ai eu ton adresse et tes clefs dans ton sac et non, il n'y a personne, et heureusement pour toi hein. ^^ Je pense que si Heavynne ou Edward t'avaient retrouvé dans l'état où t'étais, t'aurais passé un sal quart d'heure !

    Elle paraissait surprise que j'ai parlé des Hildebrand d'un coup comme ça. Elle ne savait sûrement pas que j'étais un ami, enfin surtout le confident de Heavynne. Ah d'ailleurs je me souviens d'une chose ! La demi-soeur dont elle m'a parlé l'autre jour, c'est sûrement elle, Shana ou... Shanice, oui Shanice je crois. Elle correspond bien à celle qu'elle m'avait décrite. Brune, assez jeune genre seize - dix-sept ans, qui fait un peu nimporte quoi et tout. Oui, oui, je pense bien que c'est elle, ou du moins, c'est un drôle de coïncidence. Je ne peux pas la laisser seule en tout cas. Elle n'a pas l'air complétement rétablit. Ca se voit à sa façon de marcher. Elle essaie de descendre en bas mais impossible pour elle de tenir debout sans se tenir à un mur. Je reste donc derrière elle, on ne sait jamais, je préfère réster prudent. Elle va vers le salon, elle s'asseois, puis elle se relève du canapé quelques minutes plus tard direction la cuisine cette fois, et je la suis encore comme son ombre. Elle cherche un truc, je ne sais pas trop quoi, mais elle n'a pas l'air de très bien connaitre l'endroit. Vraiment un fille paumée hein. Ellefinit par parler. n fait elle a soif et c'est un verre qu'elle cherche dans les placards de chez Heavy. Sa situation me fait rire. Elle est consciente qu'elle passe pour une fille stupide comme elle dit et c'est assez marrent. Je ne la laisse tout de même pas dans sa merde et connaissant l'emplacement d'à peu près tout ici, je lui sort un verre du placard et je le lui tend.

    Shanice c'est bien ça ? T'es la demi-soeur de Heavynne si je ne me trompe pas, elle m'a parlé de toi. Le verre, ce n'était pas un coup de chance miss, c'est juste que je connais, enfin que je pense connaitre plus ou moins la maison, c'est tout. J'ai juste une question. Tu peux ne pas y répondre, on se connait pas tous les deux, mais pourquoi t'étais dans cet état ce soir ? Enfin je veux dire ça t'arrive souvent ? Sérieux je trouve ça dommage que tu te mettes dans des états pareil à cet âge-là...

    Je ne voulais surtout pas avoir l'air de celui qui se mêle de la vie des autres car ce n'est vraiment pas mon genre mais je voulais savoir quoi, histoire de mettre fin aussi à toutes mes suppositions.
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MessageSujet: Re: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyMer 15 Juil - 16:39

Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) 5032252ppx5s4 Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) 301537sexandthecity02



    Alors comme ça il connaissait Heavynne et Edward. M’enfin il donnait plus l’air de connaitre H que E. Cette nana a des amis pour de vrai ?! C’est un choc là qu’Ethan me fait. Comme si j’avais besoins de ça ce soir. Je me retiens de le lui faire remarquer. Il dit qu’Heavynne à parlé de moi, hum je me demande ce qu’elle a bien pu dire. Des trucs dégueula****, c’est obligé. D’ailleurs je ne comprends même pas qu’elle parle de moi à ses amis, même si c’est pour dire du mal. Je pensais qu’elle ne me calculait même pas. Bizarre, peut-être que finalement elle s’intéresse plus à moi que ce qu’elle veut bien avouer. En fait, je m’en fiche.Quoique ça m’intéresse quand même un peu de savoir ce qu’elle raconte sur moi. Après tout je peux toujours m’informer puisque je tiens l’un de ses amis. Et puis j’aurais qu’à juger du niveau de saloperies pour lui rendre l’appareil par la suite.
    Je repose le verre dans l’évier et me tourne de nouveau vers Ethan. Il me fixe, et j’aime bien sa façon de me regarder, je crois bien qu’il se soucis réellement de moi, du moins il semble sincère, mais je ne sais pas pourquoi il fait ça. En plus si Heavynne lui a parlé de moi il doit sans aucun doute me prendre pour une grosse c****. J’ai un peu honte, étonnant pour une fille comme moi, mais je m’en veux de voir qu’il se démène pour me ramener chez moi et que je sois si égoïste en voulant l’utiliser pour glaner des infos sur Heavy’. Ok ça ne se fait pas. Surtout qu’il est très gentil. Mais d’un autre côté on ne se refait pas en un jour…

    Hum … Heavlynne t’as parlé de moi ? Et est-ce que c’est bon ou plutôt mauvais ça ?

    J’adore le fait que tout le monde pense que je n’ai toujours pas compris que c’est Heavynne et non Heavlynne. Surtout qu’elle, ça la fait enrager quelque peu. C’est minime mais assez jouissif au fond. Je fixe Ethan avec mon regard de petit chiot. « Dis-moi tout, s’il te plait, s’il te plait ! » .Je sens qu’il va sûrement me glisser quelques petites choses… « Allez mon coco, parle ! ». Ok parfois je déraille un peu, faut que j’arrête.

    Lorsqu’il me parle de ma perte de connaissance de ce soir, et du fait qu’il a l’impression que ce n’est pas la première fois, je me raidis d’un coup. Pourquoi est-ce que ça l’intéresse temps ? J’ai du mal à comprendre qu’un garçon comme lui puisse s’occuper des affaires d’une fille comme moi, alors que même ma mère n’en avait rien à fout** jusqu’à maintenant. C’est dingue quand même… Je n’ai tellement pas l’habitude qu’on me demande comment je vais, et pourquoi je bois, et pourquoi je vais au-delà des limites, sans cesse. Pourquoi je me déchaine à vouloir faire tout les excès du monde. Je me demande si H lui a parlé du pourquoi du comment je suis ici, à San Francisco. Je me demande si je dois lui avouer que c’était soit ça soit le centre de désintoxication. Ce n’est pas que ça me gène réellement, mais c’est simplement que je n’ai pas le sentiment que ça puisse intéresser quelqu’un. Je veux dire par là que ma vie n’est pas si exceptionnelle que ça. Mon histoire c’est l’histoire de tellement de jeune de nos jours. On fume, on boit, on couche, on enchaine les excès , et on fait notre visite mensuel chez les flics tous les premiers week-end du mois. Rien de si étrange, c’est comme ça que vivent de millions de jeune maintenant, à travers le monde. De plus n’oublions pas que je suis Anglaise, vous nous connaissez nous. Avec notre tendance destroy nous sommes l’opposé de la jeunesse américaine qui se pavane en robe fleurie et bague de pureté à l’annulaire. RIDICUL ! Les gens veulent toujours passer pour des Saints. Ils n’assument pas ce qu’ils sont et c’est ça qui est ennuyeux dans la vie. Un jour ils regretteront. Nous, les jeunes, nous savons profiter de ce que nous donne la nature (et l’industrie aussi). De toute façon que nous passions notre temps à bosser ou bien à faire la fête quelle est la différence ? Y’en a qui font des études immenses et qui ne voient pas défiler leur jeunesse et pourtant leur vie future et merdique. Ils finissent ruinés par un divorce à 40 ans, et se suicident à 50. Moi je ne travaille pas tellement maintenant, mais je me repose pour les années où je devrais travailler sans repos. Vous capter le truc ?
    Je sors de la cuisine et retourne m’asseoir dans le sofa. Je ne sais toujours pas quoi lui dire. Mais je sens que je peux lui faire confiance.

    T’en fais pas pour moi, si Ed’ ou Heavlynne m’avais vus dans cet état ils n’auraient rien fait, ils s’en foutent. Elle t’a dis quoi au juste sur ma venue Heavlynne ? Je veux dire elle t’a raconté pourquoi je suis là ? – Je laisse passer un instant – Tu vois j’ai … j’ai toujours était seule, je n’ai pas de frère, ni de sœur, et mon père est un aristo’ Anglais qui paye une pension à ma mère. Je ne le vois jamais, je sais que quand ma mère m’a eu, il était déjà marié et il a même des gosses je crois. Ma mère se tape tout ce qui bouge. Entre eux il n’y a jamais eu d’amour. Et autour de moi il n’y en a jamais eu non plus. Je ne me plains pas. Mais les seules personnes qui ont vraiment été présentes pour moi c’était mes amis. Alors c’est vrai que c’était peut-être pas la bonne solution, mais j’ai toujours eu l’impression de faire partie d’une famille avec eux, et je savais que le moyen le plus sûr de les garder près de moi c’était d’être cool. Je suis cool. Parfois trop faire la fête ça me fatigue, je suis lessivée à longueur de journée quand je bouge trop et que je ne dors pas, mais c’est le prix à payer et sincèrement je le paye sans me plaindre parce que ça me plait.

    Je me surprends à vouloir me convaincre moi aussi. Je pense qu’il est sceptique quant à mon petit résumé sur ce qu’est ma vie et pourquoi j’agis comme ça. Mais jamais je n’ai douté de mes actes, jusque là en tous cas. Je sais que je ne changerais jamais, je ne veux pas changer. Mais c’est vrai que le fait qu’il m’en parle me laisse perplexe. Peut-être que parfois je vais trop loin, et peut-être que mon corps ne suit plus. Mais c’est ma vie, et si je veux vivre de cette manière, j’en ai le droit non ? Je décide de tout pour moi, personne n’a jamais tenté de me dire que ça n’allait pas. Ethan est gentil, mais il me fait réfléchir, et je n’aime pas ça. Du coup je me renfrogne un peu.


    C’est Heavlynne qui t’as payé pour me parler ou quoi ?




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MessageSujet: Re: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyVen 17 Juil - 12:14

    Je n'aurai peut-être pas du lui en dire autant à propos de ma relation avec Heavynne et le fait qu'elle m'a déjà parlé d'elle mais en même temps j'ai pensé la rassurer en le faisant. Ca prouve que je ne suis pas totalement un inconnu et donc qu'elle peut être tranquille et ne pas flipper en ma présance. Bah oui, je me suis dit qu'elle a très bien pu s'immaginer tout et nimporte quoi en me voyant dans sa chambre à son reveil. Moi personnelement si j'étais une fille de dix-sept ans, je pense que si je voyais un étranger chez moi comme ça, je flipperais un peu, beaucoup même, et je me ferais tout un scénario. Genre peut-être un psychopathe qui est là pour m'égorger ou un fou qui veut me couper une jambe ou un truc du genre. Quoi que si ça avait été un beau gosse comme moi... Enfin bref. Maintenant, je pense lui en avoir trop dit à Shanice. Et pour preuve, elle me demande ce qu'a dit Heavynne à son sujet. D'ailleurs ce n'est pas Heavynne qu'elle dit mais plutôt Heavlynne. Je ne sais pas trop si elle se rend compte de son erreur ou si elle le fait exprès (sûrement pour l'embêter) mais en tout cas, le fait qu'elle l'appelle comme ça a attiré mon attention. Après sa question, Shanie prend un air de petit chiot, sans doute pour me faire craquer et pour que je crache le morceau mais ça, ce n'est pas mon genre. Bien sûr elle ne doit pas le savoir elle vu qu'elle ne me connait pas. J'attend un moment et je la regarde. J'essaie de m'empêcher de rigoler devant la tête qu'elle fait puis je laisse échaper un petit sourire avant de lui répondre.

    Ah bah je sais pas... Mais pourquoi tu penses que ça serait mauvais ? T'as fait un truc de mal, un truc à te repprocher peut-être ?

    Je suis satisfait de ma réponse. Je détourne à la fois sa question, puis je la retourne contre elle en même temps et enfin je pense la faire un peu réfléchir par rapport à ça. Si elle pense que Heavynne aurait pu me dire du mal d'elle, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Elle a sûrement mal du se comporter, ou bien elle a un truc à se repprocher quant à sa façon d'être avec les Hldebrand. Enfin ça, je suppose quoi, c'est logique je pense. De toute façon, tout ce qu'à pu me dire Heavy restera entre elle et moi. Je suis pas un mouchard et ce n'est pas maintenant que je vais le devenir.

    Je ne sais pas pourquoi je m'interesse tellement à la vie de Shanice. Après tout, le pourquoi du comment ne me regarde en rien. Et pourtant je veux savoir certaine chose. C'est plus fort que moi. Je n'arrivais pas à comprendre ce qui l'encourage à se mettre dans de tels états, à se bourrer la gueule au point de n'en plus tenir debout, et ça m'intrigue. Je lui pose donc ma question, puis je regrette un peu car elle pourrait mal le prendre. Moi par exemple j'ai horreur qu'on vienne se mêler de ma vie, même si c'est l'intention est bonne, puis en plus comme je suis un ami de Heavynne, elle peut penser que je l'interroge et qu'après, je vais lui dire ce que j'ai appris à propos d'elle. Quoi qu'elle peut être rassuré sur ce point, elle a bien remarqué deux minutes plus tôt que je n'étais pas une balance et ça, que ce soit pour des choses confiés par Heavynne, par elle ou par nimporte qui d'autre. Contre toute attente et à ma grande surprise, la fille paumée de la place Saint Yard me répond, et plutôt calmement en plus. Elle se confie à moi, et je commence à la comprendre, même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec elle sur un certain nombre de point. Pour finir, celle-ci me demande si c'est Heavlynne qui m'a payé pour lui parler. Ca me fait sourire. Je lui répond alors.

    Non non, Heavynne ne m'a pas payé. Lorsque je lui dis ça, je fais attention à bien accentuer le prénom, pour qu'elle remarque que j'ai remarqué sa façon de le dire. Ouais je comprend mais tu vois, il y a un truc où je suis pas d'accord avec toi.. Je pense pas que tu aies besoin de te saouler comme ce soir pour prouver aux autres que t'es cool, vraiment t'en as pas besoin, c'est sincère Shanice ! Je te connais pas, c'est vraie, mais je suis sûre que tu peux te faire remarquer et surtout aimer autrement que par ce moyen. C'est pas du fait que tu sois fêtarde que je te dis ça hein, regarde moi, j'adore aller en boite, faire la fête et m'amuser et tout. Sérieux pour être heureux et être aimé, il n'y a aucun prix a payer. Tu dois être comme tu es, et c'est pas parce que jusqu'à maintenant, les gens n'ont pas su t'apprécier à ta juste valeure que ça sera comme ça toute ta vie !

    Parfois je me demande si c'est mes études qui me rende comme ça. Mais en tout cas, je suis sincère quand je lui parle. Après elle ne va sûrement pas m'écouter, mais je préfère tenter quand même...
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MessageSujet: Re: Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) EmptyVen 17 Juil - 15:27

Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) 5032252ppx5s4 Quand la douceur d'une nuit d'été rencontre Shanice Von Duncan (libre) 301537sexandthecity02


    Je grimace, il ne veut rien me dire et en plus de ça il joue aux devinettes, je hais les devinettes ! Il demande si j'ai fait quelque chose de mal, ou si j'ai quelque chose à me reprocher. Je n'aime pas cette question piège. Croit-il vraiment que je vais lui dire ce qui ne va pas chez moi pour qu'il s'en serve ensuite contre moi en répétant tout à H ou E ? Alors là, ce n'est même pas la peine. Je souris à mon tour. Il se croit malin, et il l'est peut-être, mais je le suis encore plus !


    Et bien j'en sais rien, d'après Heavlynne, quoique je fasse, il y toujours un truc qui ne va pas. Sérieusement elle devrait être un peu plus cool parfois, je la sens ... comment dire, je la sens pas très relax tu vois. Mais elle est tellement différente de moi qu'elle ne peut pas comprendre.



    Je regarde Ethan droit dans les yeux, il me trouble terriblement. Je le trouve beau, mais il ne m'attire pas, au delà de son physique, je lui trouve une belle manière de penser et d'être en tous cas il se comporte bien avec moi et ça change des autres garçons qui me parlent comme à leur chiens et qui veulent qu'une seule chose: Ce que leur chien ne peut pas leur faire, me sauter ! Parfois ça me dégoute des hommes, mais je m'en remets toujours à eux, inlassablement je reviens vers ces bêtes. Mais lui, lui il me semble différent de ce que j'ai connue avant. Il parait calme et posé, il me donne l'impression d'un garçon gentil et sans problème. Mais tout le monde à des problèmes alors je ne tiens pas tellement compte de ce sentiment à son égard. Il me parle calmement, et il ne fait pas de grands gestes. Ma tête ne me tourne plus, mais je sens comme une boule dans mon estomac. Je ne suis pas stressée, et je vais plutôt bien. Mais cette boule est là, et j'ai l'impression qu'elle est omniprésente depuis longtemps, parfois je la sens plus qu'à d'autres moments. C'est étrange comme parfois la réalité est effrayante. Je me souviens de la fois où je n'ai pas mangé pendant 3 jours, de la fois où j'ai consommé 4 rails de coke d'affilé et que ma copine Sally m'a déposé devant les portes de l'hôpital, je me souviens du jour où un ex à ma mère et venu à la maison pour la voir et que je ne l'ai pas laissé entré et qu'il m'a frappé jusqu'à me faire gerber. Je me rappelle de tous ces instant où je me retrouve le majeur enfoncé dans la gorge, penché au dessus des chiottes, dans l'espoir de recracher la pomme que j'ai mangé à 4h00, ou lorsque je n'écoute pas en cours parce que je suis trop occupé à me taillader les veines avec mon compas. Tous ces moments où je veux mourir, tous ces instants où je prends le contrôle, où personne ne peut me dire ce que je dois faire, et où personne ne peut m'empêcher d'être moi même. Je suis autodestructrice et je ne s'assume pas. Mais je suis cette fille et je n'y peux rien. C'est une part de moi, ça fait partie de ma personnalité. Je ne peux pas m'échapper, ça me revient toujours. Je n'ai pas d'autres moyens que de faire avec et ça me semble si simple quand les autres me disent d'arrêter, ils ne savent pas ce que c'est, ils ne savent pas ce que je ressens.


    Je .. Tu ne sais pas de quoi tu parles Ethan.



    Il ne sait rien ! Il n'a aucune idée ! Je suis cette fille que les gens envient pour sa franchise, sa folie, sa liberté. Ils voudraient bien être aussi libres que je le suis, ils voudraient pouvoir agir comme je le fait en toute insouciance. Ils voudraient faire des choses folles, ils voudraient tout envoyer valser, ils voudraient pouvoir ne rien ressenti rien qu'un instant. Ne pas avoir de remord, et ne plus souffrir. Je suis cette fille débraillée qui marche pieds nus dans la rue à 4h00 du matin, cette fille qui semble fragile mais qui cache quelque chose de plus profond en elle, une rage féroce. Une envie de tout faire, de tout voir, de tout ressentir, de tout goûter, de tout envoyer valser ! Une envie de montrer au monde entier le pouvoir qu'elle peut exercer. De montrer qu'elle est capable de tout et qu'elle n'a pas peur de vivre, ni de se brûler les ailes. Une fille comme vous n'en avait jamais vue, une fille que vous désirez terrible, une fille que vous voulez garder pour vous, une fille pas comme les autres. Une fille comme moi.

    Tu ne sais pas ! Tu ne sais pas qui je suis, ni d'où je viens, tu ne sais rien de moi. Ma vie va très bien, je vais vivre encore longtemps comme ça et si je crève il faudra juste l'accepter parce que c'est comme ça. Des gens vivent et d'autres meurt. Ma vie n'est pas toute rose mais elle me convient, si j'ai envie de boire comme un trou et de péter un câble, je le fais. Si je veux m'écrouler dans la rue et rester dans le froid ou la chaleur, je le fais. Si je veux mourir, alors je meurs. C'est tout ! Mais tu ne sais pas. Tu n'as aucune idée.


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