the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET EmptyMer 6 Mai - 14:18


Tu sais ce que je préfère au sujet des chiens? Ils ne prétendent jamais être quelqu'un d'autre que la personne qu'ils sont.  ~ (juliet/esteban)

Aujourd’hui était seulement une journée de plus dans la monotonie de sa vie. Tous les jours se ressemble dans la petite vie du jeune Keynes. Il dort toute la matinée, puis il profite de l’après-midi de libre pour exercer une quelconque activité ou pour ne rien faire la plupart du temps et enfin arrivé le début de soirée il se rend au bar où il travaille pour servir tout un tas de boisson dont il ne pourra bien évidemment pas consommer la moitié puisque boire au travail est interdit sauf si c’est pour amener le client à consommer lui-même ou bien si on lui paye le verre qu’il ne peut alors refuser et qu’il avale alors même s’il déteste le liquide se trouvant dedans. Il faut être gentil, souriant, disponible pour tout le monde c’est-à-dire tout le contraire d’Esteban. Bien sûr il fait des efforts car ce boulot lui permet de vivre et sans ça il sera obligé d’organiser encore plus de combat et peut-être même de se remettre à dealer et si sa sœur vient à l’apprendre elle débarquera surement dans les jours qui viennent même si elle doit frauder pour monter dans un avion. Mais sourire et être gentil ce n’est pas son fort même si cela vaut le coup alors la plupart du temps il préfère adopter une autre méthode. Celle de la séduction. Charmer une jeune femme par un sourire mystérieux l’incitera à boire c’est ce qu’il a appris au fil du temps, alors tous les soirs c’est le même spectacle, un regard discret, un sourire sexy au coin de la bouche et finalement il trouve qu’il ne s’en sort pas si mal comme ça. Il lui suffisait de tenir assez longtemps pour pouvoir ensuite redevenir lui et servir alors les clients comme un bon robot le ferait, avec vitesse, dextérité et surtout avec le moins de conversation possible. Il était au bar depuis environ 2 heures déjà , ce soir le patron savait qu’il y aurait du monde il avait donc pris l’initiative de faire travailler 5 de ses serveurs ce soir ce qui permis donc a Esteban de laisser tomber son masque de séducteur plus rapidement qu’à la normale. Ce soir il n’était pas question de discuter même pour le patron, il fallait servir un maximum de gens. Etre rapide et rentable, Steb connaissait la devise et sa lui allait très bien. Il faisait des centaines de pas derrière le comptoir, maniant les verres et les bouteilles comme personne. Si seulement il ne détestait pas autant ce travail on aurait presque pu croire qu’il c’était entraîné à faire sa toute sa vie. A vrai dire ce n’est pas vraiment de remplir des verres ou de mélanger des boissons qui le dérange. Non le principal problème du 2ème enfant Keynes c’est le social, cela n’a jamais été son fort, ou plutôt il n’a jamais voulu que sa le soit. Il fait tout pour se tenir à l’écart de tout le monde, à l’écart de ce monde qu’il ne comprendra certainement jamais. Depuis environ 20 minutes déjà une jeune femme à la chevelure blonde était assise au comptoir mais aucun verre n’était posé devant elle ou ne prenait place dans sa main. A voir sa tenue elle n’avait certainement jamais été dans un bar de Nouvelle-Orléans tellement elle paraissait classe à côté de la plupart des personnes présente ici habillé beaucoup plus simplement. Ou bien peut-être aimait-elle simplement attirer l’intention sur elle, quoi qu’il en soit le jeune homme n’aimait pas sa et il préféra laisser un autre de ses collègues s’occuper d’elle. Mais après encore 10 minutes toujours rien, elle était au courant que c’était un bar ou bien ? Il s’approcha d’elle naturellement mais elle ne l’interpella pas pour commander un verre alors il s’éloigna à nouveau pour servir d’autres clients. La voir assise ici à le suivre du regard sans rien dire commençait à l’agacer fortement. Il marcha alors vers elle une nouvelle fois, cette fois-ci déterminée et demanda sans vraiment laisser de place à une réponse négative. « Je peux vous servir quelque chose » Il la regarda alors avec insistance, elle allait bien finir par répondre non ? « Vous savez il y a des gens qui sont la pour être servit si ce n’est pas votre cas vous feriez mieux de laisser cette place libre » Elle l’observait comme si elle découvrait un nouvel objet et essayait d’en comprendre le fonctionnement ce qui le mettait assez mal à l’aise. « Alors ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Re: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET EmptyVen 8 Mai - 20:14

“Listening, you play the mysterious guy and I adore that but which says mystery said secret.”



▶ TU SEMBLES POUVOIR TOUT ACHETER, SAUF MA COMPAGNIE. Une légère brise s’engouffra sous les pans de sa veste entrouverte, faisant virevolter sa robe aux motifs fleuris et frissonner son être. Sa peau tiède essuya ce frileux zéphir tandis que ses longueurs blondes s’entre lassaient et se démêlaient au gré du souffle nocturne. De passage à la Nouvelle Orléans, Juliet s’adonnait à son activité préférée : la séduction. Inconditionnellement animée par le vice et la corruption, la manipulation et la création d’illusions, elle savait parfaitement attirer une proie dans ses filets. Redoutable prédatrice, la jeune femme savait identifier les faiblesses des hommes qu’elle courtisait, observant leur langage corporel de ses prunelles dorées. Férue de challenges et de compétitions, de difficultés à surmonter, la belle se révélait indéniablement attirée par l’inaccessible. Un soupçon d’impossible qu’elle balayait du revers de la main à chacune des ses frêles apparitions impromptues. Vagabondant seule le long de Bourbon street, perchée sur ses hauts talons, la demoiselle scrutait du regard toute la diversité de lieux susceptibles de l’accueillir jusqu’à l’aube. Elle n’avait en effet pas d’endroit où passer la nuit, mais peu importait. Spontanée comme elle était, la belle s’avérait accoutumée à ce type de contretemps. Elle avait, cette fois-ci, suivi un homme d’affaire jusque dans une ville qui lui était inconnue pour avoir le privilège de faire un tour en hélicoptère. Juliet était maligne, très maligne. Imprévisible, indomptable, la jolie blonde n’appartenait qu’à elle et excellait dans l’art de l’envoûtement. Une fois encore, la jeune femme avait su faire tourner la tête à ce grand blond promis à une autre. Nébuleuse, elle avait captivé cette misérable petite âme dont la testostérone en ébullition avait brouillé le sage esprit. Semant en lui des bribes de désir, la créature qu’elle était l’avait peu à peu détourné du droit chemin sans la moindre difficulté. Et pourtant, Nicolas n’avait ostensiblement pas pour habitude de céder à une telle tentation. Mais Juliet était Juliet. Elle adorait sombrer dans cette folle décadence, goûtant à des plaisirs interdits, caressant du bout des doigts son propre fruit défendu. Elle avait, comme souvent, volé l’homme d’une autre le temps d’une nuit, s’envolant à ses côtés depuis San Francisco. La véritable garce qu’elle était se fichait bien de pulvériser le cœur d’une amoureuse éperdue. Car Juliet ne connaissait pas ce sentiment si fort, si transcendant qui vous métamorphosait en un être humain insignifiant, nourrissant de puissantes émotions dictées par d’obéissants battements harmonieux. Un faible rictus vint habiller le coin de ses lèvres lorsqu’elle s’arrêta devant une enseigne. L’intérieur de l’endroit lui semblait accueillant, dégageant un esprit chaleureux et l’incitant à pousser la porte d’entrée. Ce fût tête haute que la jeune femme fit retentir le claquement de ses talons aiguilles sur le sol, évoluant en direction du bar. Prenant place sur l’un des sièges hauts qu’offrait l’endroit, elle détailla du regard chacun des visages existants, évaluant hâtivement la condition sociale de tout homme présent dans la salle. Un soupir las s’échappa d’entre ses lèvres lorsqu’elle conclut qu’aucun d’eux n’avait assez de classe, assez de prestance ou assez de billets verts pour convenir à ses noirs desseins. Se tournant vers le bar, la jolie blonde dévisagea la silhouette mouvante des trois serveurs du soir. L’un deux attira éminemment son attention. L’air grave, il semblait concentré sur sa tâche. Indifférent, il ne témoignait d’aucune sympathie authentique envers ses clients, se contentant en vain d’être le plus aimable possible. Une aura emplie de mystères émanait de sa personne, intriguant ardemment la jeune femme. Fronçant quelque peu les sourcils, elle épiait chacun de ses gestes à la recherche d’indices lui permettant de percer l’irrécusable coquille le préservant. Terrée dans un mutisme ne la caractérisant pas, elle laissa ses prunelles dorées parcourir l’intégrité de l’anatomie du garçon, s’attardant sur ses charmantes fesses rebondies lorsqu’il s’approcha d’elle une première fois. Son sourcil droit s’arqua tandis qu’un air amusé animait ses traits fins. Mordillant sa lèvre inférieure, la demoiselle s’entichait de ce spectacle plaisant. Une attraction tangible la menait à lui, crédule petit homme qu’il paraissait. Refusant les services des deux autres serveurs Juliet tissait silencieusement sa toile, prête à le voir s’enfoncer dans son piège pernicieux. Elle le voulait lui, ce grand brun aux milles secrets pour qui elle sèmerait de petites miettes de convoitise. « Je peux vous servir quelque chose ? » finit-il par prononcer. Le ton qu’il avait employé ne laissait de place à aucun refus de sa part. Et cela tombait bien car elle n’envisageait pas cette possibilité, bien au contraire. Pour autant, la jolie blonde ne désirait pas lui faire découvrir son timbre de voix mélodieux sans dresser d’obstacles. Plissant légèrement les yeux, elle tentait de percer son être de part en part, étudiant la moindre de ses réactions, devinant l’agacement le frappant. Elle adorait ses traits à la fois carrés et innocents. « Vous savez il y a des gens qui sont la pour être servis si ce n’est pas votre cas vous feriez mieux de laisser cette place libre. » L’énervement qu’elle décela dans ses paroles la fit tressaillir de plaisir. La discordance notoire entre l’attitude et les traits angéliques du serveur fascinait Juliet. Elle pouvait discerner chez lui quelque chose de profond, de bien plus palpitant que ce qu’il ne laissait d’apparent. Et cela aussi, la belle voulait le découvrir. « Alors ? » Le ton du garçon se fit pressant, poussant la jeune femme à faire son choix. Une décision dont elle n’avait d’ailleurs pas déterminé la réponse. « Alors je dirais que ce ton ne te va pas au teint belle gueule. Et puis, j’ai toute la nuit pour me saouler. » La jeune femme le toisait, une lueur de malice dansant dans son regard. Pleine d’audace, Juliet n’avait pas pour habitude d’être freinée par les usages imposés de la société. Véritablement mordue de danger, elle osait s’aventurer sur un chemin miné, là ou aucune autre n’aurait risqué de s’engager. Mais la jolie blonde était unique et, égale à elle-même, dissimulait d’innombrables aspects singuliers de sa personnalité. Entêtée, elle testerait le jeune homme jusqu’à atteindre l’immense gouffre qui la ferait reculer. Elle irait au bout du bout, cernant celui qui se dressait devant elle. Inquisiteuse, elle avait pour idée de chercher à décrypter cet inconnu, brisant cette retenue qu’il s’obligeait à avoir, démolissant cette sempiternelle attitude fermée qu’il traînait derrière lui. S’appuyant sur le bar, elle pencha son buste, lui indiquant de s’approcher par le mouvement de son index. « Soyons fous, qu’as-tu de plus fort ? » demanda-t-elle d’une voix suave. Ses prunelles dorées défiaient le regard bleu acier du serveur et ses lèvres rosées affichaient un sourire narquois. Juliet n’était pas de celles qui supportaient d’avaler des litres de boissons alcoolisées et comptait s’arrêter à quelques verres qu’elle boirait d’une lenteur sans égale. Étrangère perdue dans une ville immense, elle n’avait pas pour intention de s’écrouler complètement ivre sur le plancher de ce bar, ni de tomber nez à nez avec le plus aliéné des malfrats de la Nouvelle Orléans. La jeune femme ignorait tout de cette agglomération, qu’il s’agisse des quartiers comme des rues, des boutiques comme du niveau de criminalité. C’était sans conteste la première fois qu’elle y mettait les pieds et de la mauvaise façon. Mais lorsque Nicolas lui avait proposé de s’installer dans son petit bijou pour s’envoler vers une destination qui lui était inconnue, les yeux de la belle s’était illuminés. Parsemés de paillettes, ils avaient été la cause principale de cette décision saugrenue et totalement irréfléchie. Puis elle avait disparue, le libérant de son emprise, lui permettant de retrouver celle qu’il aimait. Car Juliet n’était qu’une simple âme de passage. Elle haïssait les au revoir et n’avait jamais pris la peine d’en formuler, quel qu’ils soient. La jolie blonde avait la fâcheuse habitude de laisser derrière elle ceux pour qui elle comptait et ce à chacune des grandes étapes de sa misérable petite existence. Ne remettant pour autant jamais en cause ses origines, elle ne témoignait d’aucune attache envers personne. Pour certains cette situation était des plus tristes, pour d’autres elle était des plus justes. Son plus grand abandon demeurait indubitablement celui de Dustin. Il avait beau lui avoir offert la plus merveilleuse et la plus inattendue des histoires d’amour, la demoiselle n’était pas restée à ses côtés pour autant. Elle avait vécu l’obtention de son poste chez Armani Exchange comme un exutoire, l’opportunité de changer de vie, le laissant avec un simple silence comme réponse à sa demande en mariage. Puis elle avait croisé la route de Valentina avec qui elle s’était installée. Ce nouveau départ lui convenait entièrement. La jeune femme se sentait à présent épanouie, négligeant un détail dont elle devrait bien vite se rendre à l’évidence. Car malgré ce qu’elle acceptait de montrer, Juliet nécessiterait à un moment ou à un autre de la présence quotidienne d’un homme, des bras d’un mâle qui sache la cadrer et la remettre sur le droit chemin. Elle aurait fichtrement besoin d’un double masculin qui soit en mesure d’aimer une femme comme elle, ne jugeant point son passé et ses actes incommensurablement regrettables. Peut-être était-ce Dustin. Peut-être avait-elle tout bousillé. Mais peut-être était-ce quelqu’un qu’elle ne connaissait pas encore. « Dis-moi beau brun, tous les serveurs du coin ont un fessier comme le tien ? » demanda-t-elle enfin, passant ses doigts sur ses longueurs blondes. La belle savait pertinemment que sa remarque ne serait pas appréciée, pour autant, elle ne voyait aucune raison valable de s’arrêter là. Comme toujours, Juliet jouait avec le feu et, comme toujours, la sulfureuse créature qu’elle était en avait parfaitement conscience.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Re: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET EmptyLun 11 Mai - 12:18


Tu sais ce que je préfère au sujet des chiens? Ils ne prétendent jamais être quelqu'un d'autre que la personne qu'ils sont.  ~ (juliet/esteban)

Esteban n’a jamais réellement compris cette fascination qu’on certaine filles pour les serveurs, surement sont-elles trop naïve pour comprendre qu’ils sont là pour les saouler et surtout leurs faire dépenser un maximum. Bien sûr elles sont attirées par eux et c’est sans doute normal puisque c’est presque un critère de sélection dans ce secteur. Plus tu as une attraction importante sur la gente opposé plus tu les feras boire et donc plus tu gagneras d’argent. C’est un peu le triangle de la réussite, en tout cas c’est comme ça que le patron du jeune homme voit la chose. Mais il oublie quelque chose, pour faire un bon barman il faut aussi être agréable et la dessus il s’est bien trompé en engageant Esteban mais ce n’est pas lui qui s’en plaindra c’est certain, tant qu’il peut gagner assez d’argent. Voilà pourquoi le jeune homme préfère servir les hommes, ils attendent beaucoup moins d’un barman, tout ce qu’ils veulent c’est qu’il leur apporte leurs boissons peu importe qu’il est un sourire craquant ou qu’il incarne la gentillesse. C’est bel et bien la différence entre les hommes et les femmes. Seulement il ne peut pas servir seulement les hommes, il doit faire son boulot alors voyant cette fille assise la depuis 10 minutes en train de l’examiner dans les moindres détails il hésite un instant puis décide d’aller la voir. Sa réponse ne lui plait pas, il comprend très vite quel genre de fille elle est. Elle est ici pour ramener quelqu’un dans son lit et quoi de mieux qu’un barman n’est-ce pas ? « Peut-être bien mais ici tu dérange alors ou tu bois ou tu bouges » Il sait que ce n’est pas vraiment de cette façon qu’il devrait parler à une cliente seulement il connait ce genre de personnage, il en a déjà vu des dizaines alors avec le temps il apprit comment faire pour détruire leurs illusions le plus rapidement possible. Elle semblait si manipulatrice, entêté à le décrypter, sous son regard il avait l’impression d’être complètement, il lui semblait qu’elle pouvait lire en lui comme si elle était doté de dons surnaturels. Il avait l’impression qu’elle le scannait à chacun de ces regards essayant d’en savoir plus, analysant, réfléchissant. Talons aiguilles, tenues sexy, cette audace, ce caractère. A vrai dire elle lui rappelait énormément sa ville natale. Pendant ses 20 années à Vegas il a observé les gens chaque jours, chacune de ces personnes qui se complait dans le luxe, le péché, chacune de ses âmes qui pense pouvoir défier le monde, le conquérir, enjambant les obstacles comme s’il s’agissait d’une simple marche qu’elle devait gravir. Marchant sur tout le monde, sans pitié, sans cœur. Oui il les as observés pendant tout ce temps et pour l’instant elle correspond tout à faire à ce type de personne. Ce type de personne qui l’horripilait autrefois, elle serait parfaite à Las Vegas, mais ici elle assombrissait le décor. Audacieuse, téméraire elle continuait son petit jeu mais Esteban n’avait pas l’intention d’être l’un de ses pions. Malgré tout elle avait enfin passé sa commande alors il se recula de quelques pas pour lui préparer ce qu’elle avait demandé. Il commença à verser différent liquides dans son shaker, connaissant les doses par cœur, il aurait presque pu faire sa les yeux fermés. Même de dos il sentait son regard accroché à lui, c’était une sensation étrange. Il avait l’habitude d’être regardé mais pas de cette façon, pas avec autant d’insistance. Il versa le contenue dans un verre, et alors qu’il allait le poser sur le comptoir une nouvelle réplique claqua. Elle ne comptait pas s’arrêter, son obsession semblait même grandir. Il posa alors le verre en se penchant sur elle et répondit finalement à sa remarque «Et bien que dirais-tu d’aller dans un autre bar pour le découvrir ? » Il l’avait servi, il n’avait plus rien à lui dire désormais alors il s’éloigna pour aller servir d’autres personnes, profitant du peu de dialogue qu’elles avaient. Mais elle était toujours là, à le fixer, buvant son verre d’une lenteur extrême. Il tenta de l’oublier, continuant de faire son travail, mais son regard était inévitablement attiré par elle dès qu’il allait dans une direction, ou dans une autre. Il avait l’impression de ne plus être libre de ces mouvements alors que tout ce qu’elle faisait c’était le regarder, mais il ne supportait pas cette situation. Il marcha donc vers elle d’un pas décidé, posant ses mains devant lui, sur le comptoir, il planta son regard dans le sien et finit par dire «Dis-moi on ne t’as jamais appris dans ton royaume de princesse que regarder les gens ainsi c’est très malpoli » Il pouvait voir rien qu’en la regardant qu’elle vivait certainement dans le luxe et devait donc avoir eu une éducation qui en découle. Ou bien peut-être faisait-elle partit de ces enfants de riches dont les parents étaient trop occupés par l’appât du gain pour enseigner une quelconque éducation à leur progéniture. Esteban n’avait pas l’intention de devoir soutenir son regard encore une heure de plus alors il rajouta « Si tu me disais ce que tu veux clairement pour que je te dise non et que je puisse retourner bosser tranquillement ? » Elle le regardait toujours de la même façon comme si ses paroles était une simple mélodie de fond ce qui avait le don de le rendre fou « Vois-tu moi je n’ai pas un compte en banque  avec 6 zéros dessus. Pour gagner de l’argent je dois servir toutes ces personnes alors te faire la discussion et entendre tes répliques digne d’un bon film américain ce n’est vraiment pas dans mes priorités » Il l’observa toucher ses cheveux un instant avant de reposer son regard glacial sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Re: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET EmptyMar 19 Mai - 13:22

“Listening, you play the mysterious guy and I adore that but which says mystery said secret.”



▶ TU SEMBLES POUVOIR TOUT ACHETER, SAUF MA COMPAGNIE. « Peut-être bien mais ici tu déranges alors ou tu bois ou tu bouges » Le contraste notoire entre les traits séraphiques du jeune homme et son ton presque mauvais fascinait Juliet. Une personnalité complexe se dégageait d’un tel personnage, intriguant la belle. Rares étaient les hommes se dressant contre elle, les misérables petites âmes tentant d’affronter le charme sulfureux dont elle adorait user. Et ce soir la résistance éclatante du serveur la divertissait autant qu’elle la contrariait. Plissant subtilement les yeux, elle releva quelque peu la tête, une lueur de défi dansant dans ses prunelles dorées. Dotée d’une curiosité folle, sa volonté de percer son être de part en part n’en était que plus grande. Attentive à chacun de ses faits et gestes, la jolie blonde contemplait son habileté à mélanger différents alcools, dosant les quantités à la perfection. C’était un savoir qu’elle n’avait pas et une technique qu’elle ne maîtrisait pas. S’interrogeant secrètement quant à la composition de la boisson alcoolisée qu’il lui concoctait, la jeune femme observait chaque bouteille qu’il prenait en main, chaque décoration dont il habillait minutieusement son verre et chacune des expressions éphémères abîmant son air continuellement impartial. « Que de grossièretés dans une si jolie bouche. » lâcha-t-elle enfin, à demi pensive. Juliet l’avait remarqué, celui dont elle ignorait encore le nom se braquait à chacune des syllabes qu’elle prononçait, chacun des mots s’échappant d’entre ses lèvres rosées. Elle n’en connaissait peut-être pas la raison mais elle était certaine d’une chose : son entêtement incommensurable serait bien plus puissant que de simples paroles inconvenantes. Une vague déferlante de questionnements s’infiltra dans son esprit nébuleux, assiégeant ses pensées et attisant l’attraction la poussant inexorablement vers ce serveur aux milles secrets. L’aura emplie de mystères qu’il dégageait lui donnait l’impression que chaque partie de son corps, chacune des parcelles de sa peau était un écrin doré dont elle n’avait pas la clé. Si aucun des cadenas le préservant ne pouvait être crocheté, Juliet ne doutait pas que le jeune homme les lui ouvrirait à un moment donné. Car son assurance à toute épreuve lui apportait bien plus de cartes qu’une autre, beaucoup plus de persuasion et davantage d’impétuosité. Elle l’observa secouer le shaker aux couleurs métalliques, sa silhouette oscillant prestement devant elle jusqu’à ce qu’il verse le contenu dans son verre. Elle souffla un timide « merci », le regard absorbé par le tumbler qu’il venait de déposer sur le comptoir du bar. Une ombrelle en papier dont les tons lui rappelaient un magnifique coucher de soleil trônait sur le pourtour du contenant, parsemé de grains de sucre roses sur lesquels venait s’ajouter une rondelle d’agrume. « Et bien que dirais-tu d’aller dans un autre bar pour le découvrir ?» Un soupir amusé s’échappa d’entres ses lèvres. Elle aimait l’effronterie dont il faisait preuve. Ses prunelles dorées bravèrent le bleu des yeux du garçon, un faible sourire pendu aux lèvres. Quelques minutes défilèrent durant lesquelles chacun d’eux exprima sa position dominante à sa manière. Puis Juliet se pencha vers lui, croisant ses avant-bras sur le comptoir en bois laqué. « Je pourrais en effet. Mais ce soir, c’est sur cet endroit que j’ai jeté mon dévolu. Alors que tu le veuilles ou non belle gueule, tant que mes fesses seront posées sur ce siège, tu devras te satisfaire de ma compagnie. » susurra-t-elle. L’attention que la demoiselle lui portait fut troublée lorsqu’un homme d’une trentaine d’années pris place à sa gauche, presque à l’extrémité du comptoir. La mine fatiguée, il semblait déterminé à errer dans les rues de la Nouvelle-Orléans durant une bonne partie de la nuit. Son regard empli de désespoir en disait long sur la gigantesque platitude rythmant son quotidien et l’anneau emprisonnant son annulaire trahissait la triste vie sentimentale qu’il traînait derrière lui. Car un homme comblé se serait empressé de rejoindre l’élue de son cœur dès la levée de ses obligations professionnelles. Saisissant son verre de sa main manucurée, Juliet emprisonna de ses lèvres la paille orangée à l’intérieur de laquelle glissa le liquide alcoolisé qu’elle avala en quelques gorgées. La saveur un brin acidulée excita ses papilles délicates. Même en ayant examiné les gestes du jeune homme, la jeune femme ne savait donner la composition exacte de la boisson qu’elle savourait. Laissant errer ses prunelles perçantes, la jolie blonde constatait le traitement différent auquel cet énième client avait droit. Plus calme, plus aimable, la cible de la belle dévoilait une toute autre facette. Plus plaisante, plus intéressante, mais plus ordinaire. « Dis-moi on ne t’a jamais appris dans ton royaume de princesse que regarder les gens ainsi c’est très malpoli ? » Stupéfaite, Juliet se redressa sur son siège. Ses traits habituellement fins et alignés en une parfaite symétrie s’étaient étirés, laissant place à un air consterné. « Mon royaume de princesse ? » répéta-t-elle. Un rire cristallin s’échappa de ses entrailles. Les paroles du jeune homme résonnaient dans son esprit telle une merveilleuse mélodie tandis que son air médusé se métamorphosait, prenant une allure emplie d’espièglerie. Depuis un peu plus de trois années déjà, la jeune femme s’appliquait à quotidiennement respecter les codes vestimentaires de l’aristocratie. Ou tout du moins, les règles qu’on lui avait apprises. S’efforçant de sempiternellement bien se présenter, la jolie blonde veillait à mettre en valeur ses formes et son teint doré sans jamais franchir les limites allouées au vulgarisme. Ses tenues étaient toutes accessoirisées à la perfection, uniquement dans le but d’amplifier le charme qu’elle dégageait. Et aujourd’hui, Juliet constatait une fois de plus ô combien son apparence était trompeuse, attirant chaque personne la côtoyant dans ses filets pernicieux. Pour autant, l’esprit fermé du serveur à son encontre la dérangeait presque. « Juges-tu toutes les femmes de la sorte ? » demanda-t-elle, inquisiteuse. Une révulsion tangible émanait de ce personnage aux multiples facettes, intensifiant la curiosité sans frontières de la belle. Ce dégoût manifeste provenait-il d’elle ou de la gente féminine dans son intégralité ? Lui rappelait-elle une odieuse créature ? Chaque minute qu’elle passait en sa compagnie ajoutait une question de plus dans son esprit déjà assailli de milles interrogations. « Si tu me disais ce que tu veux clairement pour que je te dise non et que je puisse retourner bosser tranquillement ? » Les sourcils de la demoiselle se froncèrent légèrement. Le ton qu’il avait employé révélait le prosaïsme le plus plat. Juliet déduisit sans mal que le physique du jeune homme était un glorieux appât dans ce bar de la Nouvelle-Orléans. Était-ce la politique de ces innombrables établissements ouvrant la nuit ? Si la jeune femme n’ignorait pas les ruses de ce monde festif et nocturne, elle n’avait cependant jamais croisé la route d’un homme les blâmant autant. Elle laissa jouer ses doigts dans sa chevelure blonde avant de reprendre une gorgée du mélange qu’il lui avait habillement concocté. « C’est donc ça. Et que crois-tu que je veuille ? » demanda-t-elle d’une voix suave. Son sourcil droit s’était arqué, trahissant son amusement, tandis qu’un début de sourire habillait le coin de ses lèvres. Ses propres paroles assiégèrent ses pensées un instant. Que voulait-elle réellement ? Lui ? Le tester ? Le rendre fou ? Simplement s’amuser ? Sans doute tout à la fois. Mais elle ne lui indiquerait pas ses intentions. Non, Juliet était bien plus maligne que cela. « Vois-tu moi je n’ai pas un compte en banque avec 6 zéros dessus. Pour gagner de l’argent je dois servir toutes ces personnes alors te faire la discussion et entendre tes répliques digne d’un bon film américain ce n’est vraiment pas dans mes priorités » Le ton montait de plus belle. La remarque du jeune homme concernant l’ampleur de la somme qu’il l’imaginait posséder la laissa perplexe. Était-ce donc cela ? Haïssait-il les détenteurs d’importantes fortunes ? Un air grave habitait le visage de la belle. C’était bien la première fois qu’on semblait lui reprocher l’une des caractéristiques évidentes de sa nouvelle identité. Saisissant la paille orangée de ses doigts manucurés, elle la fit tourner dans son verre, entraînant la naissance d’un léger tourbillon. Son regard doré se perdit dans le mouvement circulaire de sa boisson tandis qu’elle réfléchissait à la meilleure façon de déchiffrer ce serveur lui donnant vraisemblablement du fil à retordre. « Et quelles sont-elles tes priorités beau brun ? » l’interrogea-t-elle. Cette fois, le ton de Juliet avait changé. Chacune de ses syllabes, chacun de ses mots étaient imprégnés d’un intérêt naissant. Malgré l’entêtement la caractérisant, la sulfureuse créature se révélait être une fine observatrice. Si ses remarques taquines n’avaient pas eu le résultat qu’elle avait espéré, la jolie blonde n’avait cependant pas pour idée d’abandonner. Cet inconnu dégageait quelque chose de nouveau, d’intriguant, d’attirant et elle désirait en apprendre davantage sur l’homme qu’il était. Elle fit donc le choix de le comprendre, quitte à basculer dans la confidence. « Pourquoi être devenu serveur ? » demanda-t-elle simplement. Pour quelle raison avait-il choisi ce travail ? Il semblait détester chaque élément du monde de la nuit, ou tout du moins, chacun des vices qu’il renfermait. Et contrairement aux hommes attablés dans ce bar, il ne paraissait pas tremper dans la corruption et la séduction, la luxure et la débauche. Penchant son buste vers lui, Juliet le pria de s’avancer vers elle d’un mouvement d’index. « Tu sais, sans vouloir t’offenser et avec tout le respect que je te dois, tu fournis un bien piètre travail. Alors, pourquoi ce choix ? » osa-t-elle préciser.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Re: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET EmptyMar 26 Mai - 16:44


Tu sais ce que je préfère au sujet des chiens? Ils ne prétendent jamais être quelqu'un d'autre que la personne qu'ils sont.  ~ (juliet/esteban)

Malgré la violence de ses mots et le regard noir qu’il tentait d’arborer fièrement la jeune blonde continuait son petit jeu, n’en ayant que faire de son caractère. Le moins que l’on puisse dire c’est que son entêtement était presque aussi embêtant qu’intriguant. Esteban ne pensait pas rencontrer un jour quelqu’un d’aussi entêté que lui mais apparemment il avait bel et bien de le concurrence en face de lui ce soir. Il lui tourna le dos pendant plusieurs minutes, le temps de préparer son cocktail, mélangeant les liquides avec précision il pensa pendant un bref instants que s’il se trompait de mélange il pourrait lui servir une boisson des plus imbuvable et alors peut-être qu’elle s’en irait. Pourtant malgré que pour le moment elle l’irrite sérieusement il n’était pourtant pas prêt à la rendre malade pour autant. Pourtant l’idée qu’elle s’en aille lui effleura l’esprit et il ne se gêna pas pour lui proposer l’idée mais bien évidemment cela aurait bien trop simple. Elle était bien trop décidée à rester ici et il suffisait de la regarder agir pour le comprendre, elle semblait avoir trouvé un jeu intéressant et qui pourrait lui en vouloir d’avoir envie de jouer encore un peu à part lui ? Pourtant lui il n’avait pas le temps de jouer, et malgré qu’elle attire son attention par son obstination il doit servir les autres clients. Il s’empresse alors d’aller servir un homme à la mine triste, il se fond presque parmi les autres clients comme si cet endroit avait été fait pour lui. Sa présence ici vient surement d’un mariage raté ou d’un boulot qui ne lui convient pas. C’est du moins ce que Esteban conclut en regardant son apparence. Après quelques années à faire ce boulot c’est devenu presque une habitude pour lui que de se demander ce qui a poussé chaque personne à venir dans ce bar à ce moment-là. Peine de cœur, culpabilité, temps libre, amusement toutes les raisons sont bonnes. Le jeune homme aime regarder chacune de ses personnes en s’imaginant ce qui les as conduit dans cet endroit, bien sûr la plupart du temps il ne découvre jamais la vérité car les questionner serait bien inconvenant mais cela lui occupe l’esprit pendant ces longues heures de travail. Bien sur il s’est amusé à ce petit jeu à peine la jeune blonde avait-elle posé ses fesses devant le comptoir. Une jeune femme riche qui cherche à mettre quelqu’un dans son lit. C’était décidé. Ce serait son histoire. Peut-être avait-il légèrement laissé ses pensées s’exprimer à voix haute en parlant de « princesse ». Juger sur l’apparence n’est pas une chose à faire il le sait bien mais il a toujours fonctionné comme ça. Pourtant il sait changer d’avis quand la personne le mérite, il sait admettre qu’il a jugé trop vite quand c’est le cas mais le reste du temps il préfère tout de même se fier à son instinct. « Je juge tout le monde de la sorte pas seulement les femmes et une fois de plus si mon comportement ne te satisfait pas tu sais ce qu’il te reste à faire » Il arbora alors un large sourire en lui montrant la porte d’un signe de la main. Elle semblait presque surprise qu’il la prenne pour une femme pleine d’argent mais il était certain que cela faisait partie de tout son petit jeu. Il essayait de comprendre à quoi elle jouait depuis le début, ce qu’elle lui voulait mais elle semblait réussir à le manipuler de la sorte qu’il n’arrive pas vraiment à se décider. Tourner en rond ainsi n’était pas pour lui. Franc de nature il décida donc de lui demander clairement histoire de laisser ses incertitudes au placard mais bien sur une fois de plus cela aurait été trop simple. Elle semblait vouloir lui compliquer la tâche, elle s’appliquait à répondre à chacune de ses questions par une autre question. N’était-il pas celui qui était censé être mystérieux dans l’histoire ? N’était-il pas celui qu’elle voulait découvrir ? Il semblerait au final qu’elle veuille tout savoir de lui sans pour autant lui dévoiler quoi que ce soit quant à ses propres intentions. « Je ne sais pas, moi, mon corps, m’emmerder, peut-être même les trois en même temps en fait mais peu importe ce que tu veux ne serait-il pas plus simple de me le dire clairement. » Il ne s’attendait même pas à une réponse il était persuadé qu’elle allait simplement rire d’un rire étincelant puis elle finirait par une de ses remarques dont elle a le secret pour semer une fois de plus le trouble dans son esprit. A sa remarque suivante il comprit qu’il avait trop parlé. Il en avait trop dit et n’avait fait qu’attiser encore plus sa curiosité. Il ignora sa première question allant servir un groupe de personnes, seulement lorsqu’il passa à nouveau devant elle elle s’empressa de le questionner à nouveau puis lui fit signe d’approcher, ce qu’il fit sans vraiment savoir pourquoi en fin de compte. « Pourquoi m’appeler Esteban, pourquoi vivre à la Nouvelle-Orléans, pourquoi, pourquoi, t’en as encore beaucoup des questions ? » Il la fixa plusieurs secondes, au-delà du sentiment de véhémence qu’il avait pour elle son regard était irrémédiablement attiré par son regard, son teint de poupée et sa chevelure blonde se déversant sur ses épaules avec douceur. « Pourquoi serveur ? Parce qu’il faut bien quelqu’un pour payer mon loyer et parce que c’est la seule chose que je puisse faire sans que l’on me demande un quelconque diplôme » Mais aussi parce que se battre et dealer ça ne rapporte pas assez d’argent et c’est surtout plus dangereux. « Bien sûr pour toi il suffit de claquer des doigts pour obtenir ce que tu veux mais dans la vie réelle ce n’est pas le cas » Agacé et pourtant inévitablement attiré par la jeune femme il décida de prendre un verre pour se détendre, de toute manière il avait bientôt fini sa journée alors il pouvait se le permettre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Re: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET EmptyVen 18 Sep - 23:33

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty
MessageSujet: Re: Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET Empty

Revenir en haut Aller en bas

Tu sembles pouvoir tout acheter, sauf ma compagnie + JULIET

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» L'argent peut tout acheter sauf ce dont on a le plus envie, ce dont on a le plus besoin.
» PV ♦ salut? je suis même pas capable d'acheter des stylos tout seul.
» " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES
» juliet meets juliet, pv
» La plaisir d'acheter un jouet avec son fils... Ou pas... | Maxwell

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-