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And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia)

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MessageSujet: And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) EmptyDim 28 Juin - 22:18

And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) Tumblr_nnf3m4VZO71qf5rvvo2_250 And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) Tumblr_nnf3m4VZO71qf5rvvo1_250

2h03. L’avion en partance de la Nouvelle Orléans se pose sur la piste d’atterrissage de l’aéroport de San Francisco, il aperçoit sa voisine de siège qui soupire d’aise, rassurée d’être enfin de retour sur la terre ferme alors que Oliver l’a vu se tenir agripper à l’accoudoir pendant les six heures de vol, totalement crispée. Il reste assis dans son siège alors que tout le monde dans l’avion s’agite pour récupérer ses bagages, apparemment pressés d’en sortir. Ce n’est pas son cas, il observe les lumières de la piste d’atterrissage. Ce vol de six heures est passé rapidement, trop rapidement sans doute. Il appréhende son retour à San Francisco. Il vient de passer quelques jours à des milliers de kilomètres de la ville où il assistait de nouveau à une conférence sur les progrès de la kinésithérapeute, il se doit de toutes y assister étant l’un des médecins choisis pour mener l’étude. La tête accolé au hublot de l’avion, il songe aux quelques jours qu’il a passé. Il ne se souvient presque plus de la conférence, vaguement du professeur chauve qui l’a présenté, c’est à peine s’il souvient de son nom. Tout ce qu’il a en tête c’est Calista. Il repense à cette dernière nuit partagée, il se rappelle qu’il l’a considéré comme des adieux, qu’il s’est promis de ne plus jamais la revoir et désormais il ressent ce pincement au cœur. Il s’écœure lui-même, dans une demi-heure il sera de nouveau dans le lit de sa fiancée et il ne peut s’empêcher de penser à son amante qu’il vient de quitter. Il relève la tête alors que l’une des hôtesses de l’air le regarde d’un air dubitatif. Tous les passagers ont quitté l’avion, il se retrouve seul dans le Boyd. Il se lève non sans s’excuser de lui avoir fait perdre du temps et sort de l’avion. L’avantage lorsque l’on prend son temps dans l’avion c’est que l’on n’a pas à attendre l’arrivée de sa valise, c’est ce qu’il se dit alors qu’il commande un taxi pour le mener jusqu’à chez lui. Il se rappelle de Ophélia qui lui avait proposé de venir le chercher. A cette heure-ci il espérait  qu’elle dormait parce qu’il craignait plus que tout les retrouvailles. Il n’avait que très peu répondu à ses textos, et lorsqu’il l’avait fait c’était par monosyllabes. Il avait l’impression d’être un gamin qui s’était amusé comme un fou en colonie de vacances et qui devait désormais revenir à la maison. Il consulta les éventuels messages reçus sur son portable pour se sortir de la tête cette idée des plus affreuses, Lia était un ange comme pouvait-il avoir de telles pensées. Il avait reçu deux messages de sa fiancée qui lui demandait à quelle heure serait-il rentré et s’il aurait diné. Il y en avait également un de Calista qui lui disait qu’elle avait passé quelques jours mémorables en sa compagnie. Il s’empressa de supprimer le message de cette dernière. Il allait retrouver sa fiancée et ne plus jamais pensé à la jolie blonde, c’est ce qu’il se répétait dans le taxi en direction de la maison. Il arriva trop rapidement à son goût à son domicile, descendit du taxi avant de tendre un généreux pourboire au taxi qui avait eu la bonté d’esprit de ne pas lui parler pendant le trajet alors qu’il n’était franchement pas d’humeur à parler de la pluie et du beau temps avec un inconnu. Il grimpa les marches qui le séparait de la porte d’entrée avant d’y pénétrer en essayant de faire le moins de bruit possible au vue de l’heure qu’il était, sa fiancée dormait probablement. Il se dirigea vers la salle de bain avec l’objectif de prendre une douche rapide avant de se mettre au lit et de dormir pendant au moins douze heures, il avait pas mal d’heures de sommeil à rattraper. Mais il butta sur quelque chose en plein milieu de son chemin et manqua s’exploser le coccyx sur le sol, il se rattrapa de justesse à la poignée de la porte du salon et alluma la lumière pour voir ce qui avait manqué provoquer sa chute. Le coupable n’était rien d’autre que le chat de Lia. « Chut, tais-toi sac à puces »  Grommela-t-il alors que l’animal miaulait et se câlinait à ses jambes visiblement ravi de le voir de retour au bercail. Il sursauta alors qu’en relevant la tête il aperçut sa fiancée qui gigotait allongée sur le divan du salon. Elle émergeait peu à peu de son sommeil. Il se rendit compte qu’elle portait une petite tenue et qu’elle avait des traces de mascara étalé sur ses joues. Elle avait dû s’endormir en l’attendant. Il se mordit la lèvre inférieure alors qu’elle lui adressait un léger sourire après s’être rendu compte de sa présence. Maudit chat ! « Je ne voulais pas te réveiller, c’est ton chat qui s’est mis dans mes jambes et bref, va te mettre au lit ! Je prends une douche et je t’y rejoins. » Et il espérait qu’elle s’endormirait de nouveau avant qu’il n’arrive pour ne pas avoir à faire la conversation ce soir. Il la regarda se lever et s’approcher de lui et c’est alors qu’il remarqua qu’il se trouvait à l’autre bout de la pièce, le dos accolé contre le mur. Il aurait dû se lever et venir embrasser le front de sa fiancée, il manquait à tous ses devoirs. Il s’approcha d’elle. Il remarqua les efforts qu’elle avait faits sur le maquillage et sur la lingerie et cela lui noua l’estomac. Ses cheveux courts et bruns étaient l’inverse de ceux de Calista et ses courbes beaucoup moins marqués, elle devait faire une à deux tailles de soutien-gorge de moins que son amante. Il secoua la tête d’un geste rapide, tentant tant bien que mal de chasser ses pensées qui comparaient les deux femmes. Ophelia était magnifique, il le savait, tous les hommes le remarquaient et pourtant soudainement il la trouvait fade. Il déglutit péniblement alors qu’elle arriva à sa hauteur. Il caressa du bout des doigts les cernes marqués qu’elle portait sous ses yeux, puis il effleura sa joue. Elle avait l’air tellement fatiguée, tellement lassée. Il avait l’impression que quelque chose en elle était brisée. Peut-être que c’était simplement leur couple qui l’était. Il se demandait si elle se doutait qu’il ne lui était plus fidèle. Il aurait dû mettre fin à cette relation pourtant alors qu’il la prenait dans ses bras, ce fut comme un déclic, malgré son infidélité, il aimait véritablement ce bout de femme. Il lui embrassa le sommet du crâne et prolongea l’enlaçade. Il la sentait tellement fragile dans ses bras. Il se sentait tellement salaud, pourquoi devait-il se comporter comme tel, alors qu’il avait la plus merveilleuse des fiancées. « Est-ce que ça va ? » Il se risqua de lui demander, craignant sa réponse.

« Growing apart doesn’t change the fact that for a long time we grew side by side; our roots will always be tangled. I’m glad for that. »
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MessageSujet: Re: And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) EmptyMar 30 Juin - 2:31


~ ~ ~
it hurts when you look at him.
and it hurts when you don’t.
and it feels like someone’s cut you open
with a jagged piece of glass.

(lia ginsberg and oliver carmichael)


san francisco, 2015 - C'est étrange, la manière dont la douleur la traverse de cinq manières différentes avant de l'assommer d'un coup ultime, comme si son subconscient savait déjà toute ces choses qu'elle ignorait encore. Étape numéro un, la douleur lui fait trembler ses doigts qui tapotent sur le clavier tactile de son téléphone, pour envoyer un message à son amoureux. Un simple : à quelle heure tu rentres ?, suivi d'un : est-ce que tu dînes dehors ou à la maison ? - pour que Lia soit prête à l’accueillir, pour que tout soit parfait pour son retour. Étape numéro deux, la douleur lui fait froncer des sourcils, quand elle croise l'ombre de son reflet dans le miroir. Ses cheveux sont trop courts, peut-être qu'elle aurait dû lui demander son avis avant de les couper ? Peut-être que sa nouvelle coupe ne va pas lui plaire ? Depuis qu'ils se sont rencontrés, elle n'a jamais vraiment eut les cheveux très longs. Et Lia a pensé que ça lui ferait du bien de changer un peu de tête pendant qu'il n'était pas là. Mais maintenant qu'elle se regarde, quelques heures avant son arrivé, elle remet tout en question. Et le doute l'envahit violemment jusqu'à ce qu'elle sente les larmes monter. En étape numéro trois, elle va dans sa chambre mettre sa plus belle lingerie. Un ensemble bleu marine lacé, deux tailles plus petites, qui lui serre le torse et lui coupe la respiration. Mais elle se dit que ça en vaut la peine, ça fait tellement longtemps qu'il ne l'a pas touché. En petit quatre, la douleur se faufile jusqu'à ses jambes et lui fait faire les cent pas, entre la cuisine et le repas cuisiné (au cas où) qui attend dans le four et la salon où la télévision est allumée en fond sonore. Et elle marche, marche, marche dans ses escarpins aiguilles pendant des heures avant de s'affaler sur le canapé. Le dernier coup est presque fatal et l'envahit entièrement, il lui donne envie de sangloter sans raisons. Stupide, stupide, stupide, qu'elle se répète. Il va arriver d'un moment à l'autre, ne t'inquiètes pas. La douleur lui fait finalement grâce et la plonge dans un sommeil de plomb, qui lui fait oublier le goût amer et métallique de sa propre tristesse sclérosée (avec le temps et les déceptions) contre son palais. Il lui suffirait de bouger sa langue, un poil vers le haut, pour goûter la saveur à la fois douce et amer de cet amour qui se fane au fil des nuits. Des nuits qui filent sans que la chaleur de son corps ne viennent réchauffer la place restée vide sous les draps, à côté d'elle. Place qui parfois, se voit occupée par Sterling, son petit chat british shorhair, gris et noir. Comme souvent, Oliver n'est pas là. Deux mots l'éloignent de plus en plus souvent de Lia, deux mots qu'elle se doit de comprendre, deux mots qu'elle s'efforce de ne pas déteste : voyage d'affaires. Le boulot d'Oliver est important pour lui,  alors Lia ne dit jamais rien. Elle essaye de s'habituer à ses absences répétitives, tente de remplir le vide qu'il laisse avec la compagnie de son chat, puis avec la compagnie de sa mère malade à l’hôpital de la ville, puis parfois par la compagnie de son frère qui préfère ne pas la voir et qui l'éloigne du mieux qu'il peut. Lia commence à se résoudre au silence de l'appartement. Un trop grand appartement à son goût, surtout qu'elle y vit plus toute seule depuis quelques mois. Les yeux fermés, elle rêve d'un autre monde. Un monde où elle ne ferait pas fuir toutes les personnes qu'elle aime. Un monde où les hommes ne se lasseraient pas vite de sa présence, un monde où elle serait attachante et digne d'amour. Digne des autres, digne d'Oliver. Oliver. Elle rêve souvent de lui, même quand il est là. Oliver. La nuit ce soir est de la même couleur que la pupille de ses yeux et il lui manque énormément. Personne ne l'a jamais mise en garde du fardeau qui venait avec l'amour. Personne ne lui a jamais parlé les longues nuits pleine d'incertitudes. De son prénom qui se répète incessamment en boucle dans ses pensées. Oliver, Oliver, Oliver. Personne ne lui a dit qu'après une semaine d'absence, elle commencerait à oublier ce que ça faisait de l'avoir à côté d'elle. Personne ne parle de la manière dont les petite disputes résonnent comme des ondes menaçant de tout détruire. Mais ça en vaut la peine, avoir mal en vaut la peine, l'aimer en vaut la peine. Un bruit dans le couloir l'a fait tressaillir légèrement et la lumière allumée l'aveugle suffisamment pour qu'elle émerge de son profond sommeil. En ouvrant doucement les yeux, elle aperçoit sa silhouette dans le noir. « Oliver ? » Sa voix n'est qu'un chuchotement, Lia sent sa présence, mais elle veut s'assurer que c'est bien lui. Oliver, elle est si heureuse qu'il soit de retour. Elle se lève doucement pour le rejoindre à l'autre bout de la pièce. Il lui a tellement manqué, tellement tellement manqué. Il se plaint de Sterling le chat, et ça l'a fait pouffer de rire. « Ce n'est pas grâve, tu as dû lui manquer. Tu nous as manqué à tout les deux, comment s'est passé ton voyage ? » Lia veut tout entendre, elle aimerait l'écouter parler pour toujours, être bercée par le son de sa voix jusqu'à la toute fin. Oliver l'enlace soudainement, il la prend dans ses bras et l'embrasse sur le front. Lia tremble dans ses bras, cette fois de bonheur. Dieu, quand ses mains touchent sa peau, elle commence à voir des constellations. Ca lui donne l'impression que c'est irréel, que ce sentiment de bonheur qui explose en elle n'est qu'une illusion qui ne va durer qu'un instant avant de disparaître encore une fois. La proximité d'Oliver envoie des frissons dans tout son corps, un électrochoc de bonheur. Elle souhaite doucement rester comme ça pour toujours, elle donnerait tout pour un petit bout d'éternité avec lui. Mais Lia a cet amer impression que tout ça n'est que temporaire. « Est-ce que ça va ? » lui dit-il. Lia fait deux pas en arrière, surprise par sa question. Oliver ne lui demande jamais si elle va bien, alors elle trouve ça étrange, elle se demande si elle a fait quelque chose qui l'a contrarié, si elle lui a donné l'impression qu'elle n'était pas heureuse de le voir. Lia se pose ensuite la question. Est-ce que ça va ? Pour l'instant oui, elle ne lui a pas menti, elle est très heureuse de le voir. Ça lui donne l'impression d'avoir un soleil emprisonné dans son cœur. Et puis Oliver est là et c'est tout ce qui compte. Avant qu'il n'arrive ça n'allait pas vraiment. Elle avait peur qu'il rate l'avion ou que quelque chose ne lui arrive. Mais maintenant qu'il était à la maison, tout allait bien. Tout ira bien. Ou du moins, c'est ce qu'elle espère, c'est ce qu'elle se répète, mais elle n'en est pas sûre. Parce qu'un jour elle s'est réveillé et plus personne ne disait la vérité. En allant au boulot, elle passe prendre un café et dit à la serveuse : c'est le meilleur café que j'ai eut de toute ma vie et la serveuse lui sourit et lui dit : je te souhaite une bonne journée. Puis elle va au boulot et dit à son patron qu'elle est en retard à cause de l'embouteillage de folie qu'il y avait et son patron lui répond : j'espère que votre mère se porte mieux. Puis, elle penseà Oliver et au au lit vide qu'elle a quitté ce matin. Au moment de déjeuner, un stagiaire lui demande ce qu'elle veut manger et elle lui dit : une salade s'il-te-plaît, au lieu de : un sandwich double fromage et des frites. plus tard il lui demande : comment est ta salade ? Et elle lui répond : délicieuse, merci. Et lui dit : tu as vraiment  minci ces derniers temps. Puise, elle pense à Oliver et à la couleur de ses cheveux qui change sous le soleil et à son corps contre le sien quand elle s'en dort et à leur éloignement ces derniers temps et à tout ce qu'elle ferait pour lui, même si cela revenait à se détruire elle-même. En quittant le boulot son patron lui dit: tu fais du bon boulot, attends-toi à une promotion. Et le stagiaire lui dit : tu as vraiment l'air plus mince. Puis, elle pense à Oliver pour ne pas devenir folle. Plus tard, elle montre à une de ses amies un cadeau qu'elle lui avait acheté sur Ebay, son amie lui dit : c'est très joli. Alors elle annule la commande, elle lui achètera un autre cadeau, meilleur que celui-là. Puis, elle pense à Oliver, et à la manière dont elle pourrait lui dire qu'elle l'aime sans lui mentir. Alors elle rentre et le le trouve affalé sur le canapé. Et lui dit je te déteste parce que c'est la chose la plus éloignée de la vérité qu'elle connaisse. Après un long silence, il lui répond : oh chérie, (long soupir), je t'aime. Lia rouvre les yeux et elle le regarde, il est deux heure du matin et Oliver doit être fatigué après son voyage, les gens ne peuvent pas s'empêcher de mentir et d'une certaine manière, elle va très bien, alors elle lui dit. « Oui .. oui, je vais très bien et je suis très heureuse de te voir. Vas te doucher, tu me raconteras tout demain.» Puis, elle se faufile en dehors de ses bras et en dessous des draps dans leur lit. Ils ont une tonne de choses à se dire, elle en est consciente mais elle préfère retarder encore un peu la sentence, le temps de passer une autre nuit dans ses bras avant de faire face à la dure réalité.
 


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MessageSujet: Re: And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) And I saw scars upon a brokenhearted lover. (pv ophelia) EmptyLun 17 Aoû - 18:42

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