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we're just a box of souvenirs. ~ rhian

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MessageSujet: we're just a box of souvenirs. ~ rhian we're just a box of souvenirs. ~ rhian EmptyLun 29 Juin - 20:08


~ ~ ~
maybe we feel empty because
we leave pieces of ourselves
in everything we used to love.

(lia ginsberg et rhian murray)


new york city (april 2012) - Il n'y avait rien de plus vivant au monde - ou du moins, de la partie du monde que Lia Ginsberg a connu, que les nuits new-yorkaises. Les étoiles n'étaient jamais au rendez-vous, elle s’éclipsaient derrière la brume de nuages denses par la pollution. La lune était aussi très rarement visible, elle apparaissait parfois ici et là, au détour d'un gratte-ciel. Mais à New York, les gens regardaient très rarement le ciel et aux yeux de Lia, il n'y avait rien de plus beau, rien de plus émouvant que d'assister à la ville qui ne dort jamais en pleine action. Pourtant, ça n'a pas toujours été le cas, Lia a vécu à Los Angeles et sait très bien ce que c'est que de vivre dans une ville-monstre. New York City n'est pas aussi belle aux yeux de ses habitants et après y avoir vécu pendant deux ans, Lia a commencé à discerner les côtés beaucoup moins glorieux. Elle y a détesté les embouteillages, les nuages de pollution, le fait de ne pas pouvoir regarder la lune le soir, l'arrogance de certains de ses habitants. Elle avait même hâte de finir ses études pour la quitter, mais l'arrivée d'une certaine personne dans son petit appartement de 110 m² (et dans sa vie plus généralement), lui a fait entièrement changé d'avis. Voir New York de nuit a recommencé à la faire rêver, quand elle avait perdu toute illusion concernant la jungle urbaine. Il s'appelait Rhian Murray et cette fois, elle en était certaine, elle était amoureuse, pour de bon. C'était peut-être la dixième fois en vingt ans qu'elle se le répétait, mais elle était sûre que c'était le bon (comme elle en était sûre toutes les fois d'avant). Elle a essayé de s'en empêcher pourtant, elle a essayé d'y résister, de se dire que ce n'était pas très intelligent de tomber amoureuse d'un garçon pareil, d'un garçon qui lui avait fait la confidence qu'il ne savait pas ce que c'était l'amour. Lia avait l'impression d'avoir entendu cette phrase trop souvent, mais Rhian n'était pas comme son frère qui lui ne savait pas ce qu'était les sentiments. Rhian n'était pas sociopathe et puis Rhian était tellement gentil avec elle. Il l'aidait à faire la vaisselle, il lui racontait ses secrets et l'emmenait manger des glaces à quatre heure du matin. Alors Lia s'est dite que peut-être il pourrait savoir ce qu'était l'amour, que peut-être il comprendrait quand elle lui expliquerai et que peut-être, rien que peut-être il voudrai qu'elle lui montre. Après tout, elle en savait tellement sur l'amour, tout un registre, un recueil de chapitres, l'impression de voler, le soleil en plein poitrine, mordre la poussière, se relever et aimer un peu plus fort. Oui, pour avoir eut le cœur brisé au moins un milliard de fois et continuer d'y croire dur comme fer, Lia serait la parfaite candidate pour l'aimer inconditionnellement. Et c'était peut-être une très mauvaise idée de décider de lui en faire part, mais le printemps lui montait à la tête. La saison des amours comme lui disait sa mère. C'était l'occasion ou jamais de tout lui révéler, tout lui dire, s'apaiser la conscience et surtout éclaircir la situation entre eux qui devenait des plus ambiguës. Rien qu'en y pensant le coeur de Lia s'est remis à tambouriner contre sa cage thoracique, sa seul peur (au-delà de se faire rejeter) était de tomber dans les pommes en plein discours. Parce que ça serait sans nul doute l'ultime humiliation, s'évanouir pendant qu'on avoue sa flamme. Sur cette même pensée et comme pour l'avertir de rien faire, elle entendit la porte claquer. Il était enfin là, rentré de je ne sais où. Lia n'était pas du genre à se dégonfler, Lia était une jeune femme déterminée et ce soir, oui ce soir elle allait tout lui dire, cartes sur table, plus question de se voiler la face. « Bonsoir, je t’attendais. » Le sourire de Lia était nerveux, collé sur son visage comme sur celui d'une poupée en porcelaine. Elle se demandait si elle n'était pas trop directe, si elle devait lui en parler de manière plus subtile. Elle y pensa un instant avant de faire trois petits pas hésitants vers lui. Lui en parler directement était une meilleure idée parce que Lia n'était pas très douée quand il était question de subtilité. « Tu as dîné ? Si non, on peut commander quelque chose, j'ai toujours le numéro du traîteur chinois. » Ou peut-être qu'il n'avait pas aimé le traiteur chinois, commander des pizzas fait sûrement plus décontracté. Ou alors peut-être qu'il a déjà dîné, Lia ne sait pas et son anxiété face à la situation commence à devenir de plus en plus apparente. Elle se dit : dis lui et finissons-en, mais la situation est bien plus complexe en réalité qu'elle ne l'est dans le monde de ses pensées. « Je voulais te parler d'un truc, si t'as un moment. » lui dit-elle en souriant, avant de se rendre compte que c'est peut-être trop sec, trop brutal. Elle se reprend et s'en va s’asseoir sur le canapé, devant la télévision allumée en fond sonore. « Enfin ce n'est rien d'important, donc ça ne presse pas. » Elle se retourne vers la télévision, feignant d'être intéressée par les images qui y défilent. En réalité, elle n'arrive même pas à se concentrer suffisamment pour voir quoique ce soit. Maintenant qu'elle est sur le point de se lancer en eaux dangereuses, elle réalise que la situation est vraiment terrifiante et que la donne pourrait tout changer. Elle a passé des semaines et des semaines à se convaincre de lui faire part de ses sentiments et au début, elle ne voulait pas le faire car elle avait peur que Rhian ne partage pas son affection et que cela gâche leur amitié. Mais avec tout ce qui s'est passé, tout les signaux qu'il lui a envoyé, elle s'est décidé qu'elle n'en pouvait plus de le voir souffler le chaud puis le froid, qu'il était peut-être temps de faire face à cette chose aussi incertaine qu'excitante qui se dénommait Amour.  

Spoiler:
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MessageSujet: Re: we're just a box of souvenirs. ~ rhian we're just a box of souvenirs. ~ rhian EmptyLun 29 Juin - 23:42


It's a little bit funny this feeling inside


La lune trop rousse de gloire eclabousse ton jupon plein d'trous , La lune trop pale caresse l'opale de tes yeux blasés, Princesse de la rue soit la bienvenue dans mon coeur brisé  

J’ai appris quelque chose depuis que je suis à New York c’est que le monde n’est jamais ni tout blanc ni tout noir, il y a beaucoup de nuances de gris (pas de mauvais jeux de mots mesdames). Disons que dans mon cas ce sont les évènements récents qui m’ont fait arriver à ce genres de conclusions : du jour au lendemain je me suis retrouvé de super star à traîné dans la boue et sans domicile. Super star j’exagère sans doute en disant cela, disons que j’étais bien parti : l’entraîneur me promettait une brillante carrière quand il me voyait joué, et mes coéquipiers malgré le fait que je sois le plus jeune ont toujours été derrière moi. Sauf que tout le monde a disparut au moment où les problèmes se sont pointés, et il n’y avait plus personne. Je ne me suis jamais senti très proche des gens à New York, bien sûr des connaissances, et des gens avec qui passer une soirées n’a jamais été ce qui manquait mais je n’avais personne comme à Miami, sauf Lia qui c’est avérée être une source plus que fiable quand je n’avais plus rien. J’aurais put aller dans une agence et trouver un appartement rapidement, mais je n’ai jamais pensé à mettre énormément de côté non plus et je n’aurais pas put vivre longtemps à New York comme ça sans Lia qui a gentiment proposé de m’héberger. J’ai essayé de lui donner une contrepartie financière, à vrai dire j’ai même proposé de payer son loyer, mais elle a refusé. Tout ce que j’ai put négocier à été de payer la moitié du loyer, et de l’aider dans les tâches domestiques. Je ne trouve pas que ça soit un bon compromis pour elle étant donné la valeur de ce qu’elle me donne. Accueillir un étranger chez sois sans savoir pour combien de temps n’est pas forcément donné à tout le monde, je l’aurais peut être fait, sans doute, mais je suis un homme capable de se défendre. Qu’aurait elle fait si j’avais été un psychopathe ? Bien sûr on traînait déjà ensemble avant qu’elle ne me propose de venir chez elle, mais ça n’est pas la même chose de connaître quelqu’un en extérieur et de vivre avec. A vrai dire je n’avais jamais fait de collocation avant d'atterrir chez Lia… Le fait est que je n’ai vraiment pas à me plaindre elle est très facile à vivre, et je dois avouer que ça fait même plaisir de rentrer à la maison et de ne pas être seul. Je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant, pour moi qui déteste être seul je dois avouer que c’est agréable.

Je fais glisser la clef dans la serrure, et la porte se claque derrière moi. Je pose mon sac de base-ball dans l’entrée et enlève mes chaussures. Je suis allé m’entraîner au stade qui était désert à cette heure ci et je suis rentré avant de croiser quelqu’un que je connais.
La voix claire de Lia résonne pas loin et je souris dans la découvrant dans le salon.
« -Bonsoir… »
Elle m’attend sans doute pour manger je ne vois que ça, et je dois avouer que j’ai faim. Comme si elle lisait dans mes pensées elle évoque le chinois, j’hoche la tête. Je mangerais n’importe quoi de toute façon tant j’ai faim.
« -Bonne idée je vais appeler tu prends la même chose que la dernière fois ? »
Je me dirige vers le frigo où le numéro est sur un bout de papier qui tient grâce à un aimant. Le ton de Lia fait s’arrêter le geste de prendre mon téléphone pour appeler. Le fait qu’elle me dise que ce n’est pas important me fait froncer les sourcils. Au ton de sa voix je sais que c’est important.
« -J’appelle et on en parle, je suis affamé...  »
Je compose le numéros, et passe notre commande. Je finis par raccrocher au bout de quelques minutes, et retrouve ensuite Lia assise sur le canapé qui regarde la télé. Je m’appuie sur le dossier derrière elle avec les coudes et me baisse pour me rapprocher d’elle par la même occasion.
« -Qu’est qu’il y a ? »
Mon regard se pose sur la télé et je ne peux m’empêcher d’hocher la tête de gauche à droite d’un air amusé face à ce qu’elle regarde. Je doute qu’elle regarde vraiment ça, elle agît d’une façon étrange depuis que je suis rentrée, elle n’a pas l’air dans son assiette, je dirais même anxieuse.
Je fais le tour et vais m’affaler à côté d’elle sur le canapé.
« -Tu me jette c’est ça, tu ne veux plus de moi dans ton appartement ? T’as le droit de le dire que je suis insupportable je ne t’en voudrais pas… Du moins pas longtemps.»
C’est le genre de vanne que je lui sors souvent, je suis sûre qu’un jour j’arriverais à la rendre folle et qu’elle ne voudra plus qu’une chose c’est me mettre dehors.


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MessageSujet: Re: we're just a box of souvenirs. ~ rhian we're just a box of souvenirs. ~ rhian EmptyLun 6 Juil - 13:26


~ ~ ~
The most important things are the hardest to say. They are the things you get ashamed of, because words diminish them — words shrink things that seemed limitless when they were in your head to no more than living size when they’re brought out. And you may make revelations that cost you dearly only to have people look at you in a funny way, not understanding what you’ve said at all, or why you thought it was so important that you almost cried while you were saying it.
(lia ginsberg and rhian murray)


Le silence l'enveloppait entièrement et Lia gardait son regard sur la télévision. Rhian s'approcha d'elle, doucement, pour lui demander ce qu'elle avait. Sa proximité lui envoya des frissons tout au long du dos. Lia ne savait pas quand est-ce qu'elle était devenue aussi sensible à lui, quand est-ce que son cœur commença à se serrer à l'unique pensée du jeune homme, quand est-ce qu'entendre sa voix commença à l'ébranler, elle, poupée en porcelaine tombée trop de fois dans le gouffre et qui se voulait inébranlable. Quand Lia avait dix-neuf ans, elle s'est faîte la promesse de ne plus jamais faire l'erreur de tomber amoureuse. Elle s'est transformée en véritable guerrière, brûlant derrière elle tout les souvenirs d'une époque où elle servait de paillasson. Elle est partie à New York avec l'ambition de devenir grande pharmacienne, mais les dictons ne sont jamais bien loin de la réalité. Et en chassant son naturel, celui-là n'a fait que revenir au galop. Un peu trop rapidement au goût de la jeune femme. Lia ne sait pas quand, ni comment, elle est tombée amoureuse de Rhian. Si elle avait eut le choix, elle aurait remonté le temps pour faire en sorte que cela n'arrive pas. De toute manière, Rhian n'était pas fait pour elle, elle le savait bien. Il avait tout un avenir devant lui, il était brillant et sortait avec des filles totalement différentes d'elle. Lia n'aurait jamais pensé, en le rencontrant pour la première fois, que cela finirait ainsi. Elle se souvient de leur première rencontre, dans les casiers du terrain de base ball, elle avait pris un job en tant qu'assistante pour gagner plus d'argent et pouvoir financer ses études. Le terme chic d'assistante ne désignait en fait que son boulot de ranger et polir le matériel après utilisation. Un travail fatiguant mais relativement bien payé. Elle avait jugé Rhian dès le moment où il lui avait adressé la parole. Trop joueur, trop taquin sûrement trop arrogant. Le genre de mec qui étaient conscients de l'effet qu'ils faisaient à la gente féminine. Lia avait décidé qu'elle ne tomberait pas dans le panneau à son tour. Ça serait trop cliché, trop pathétique, même pour elle. Pourtant, elle finit par se lier d'amitié avec lui. Il était beaucoup plus que ce qu'il n’apparaissait être et Lia compris qu'il ne fallait vraiment pas avoir de préjugés sans connaître la personne. Elle s'attacha énormément à lui car d'une certaine manière, il était le premier vrai ami qu'elle ait jamais eut. Et quand Rhian eut des problèmes avec la justice, elle l'hébergea chez lui par bonté et par amitié, sans lui poser de questions et sans lui demander de comptes à rendre. Il avait fait une erreur, comme tout le monde en faisait, et ça avait mal tourner, ce qui arrivait. Lia pouvait très bien s'imaginer à sa place et n'hésita pas une seule seconde à lui venir en aide. Au début, il n'y avait aucune ambiguïté entre eux, une simple relation amicale entre colocataires improvisés. Et ça aurait normalement dû s'arrêter là, si Lia n'était pas aussi naïvement romantique, aussi naïvement fleur bleue, à trouver l'amour là où il n'y en avait pas. Pourtant, elle ne s'est jamais imaginé qu'une relation pourrait être possible entre eux deux. Elle n'envisageait même pas de lui faire part de ses sentiments. Lia n'avait, à ce moment là, qu'une seule chose en tête : oublier Rhian Murray. Dans ce mouvement de pensée là, elle accepta trois rencards avec Nate Powell, un étudiant en pharmaceutique comme elle, qui la bombardait de sms pour un rendez vous. L'attitude de Rhian envers lui la poussa à arrêter de le voir, car c'est à ce moment là que le doute naquit en elle. Le doute qui la faisait espérer, mais elle ne savait pas à quel point l'espoir pouvait être cruel. En la voyant avec d'autres garçons, Rhian devenait jaloux, possessif, presque colérique. Il leur trouvait tout le temps des défauts, ne voulait pas qu'elle continue à les voir, disait qu'ils n'étaient pas assez bien pour elle et ce fut suffisant pour semer le trouble dans l'esprit de Lia. Elle essaya, malgré tout, de se convaincre qu'elle se faisait des histoires, que son imagination lui jouait des tours et que Rhian était un ami parfaitement normal. Mais, il devenait de plus en plus étrange avec elle. Tantôt il était extrêmement sympathique et tactile, tantôt il était extrêmement froid et distant. Il la collait parfois pendant des jours avant de l'ignorer pendant des semaines. Rester à discuter avec elle pendant des heure et des heures avant de disparaître soudainement pendant deux ou trois nuits. Lia ne savait pas quoi en penser, mais le comportement de Rhian la rendait folle. Il la poussait à bout. Elle ne supportait plus les vagues de chaud et de froid qu'il soufflait, elle voulait être fixée une bonne fois pour toute. Où il ressentait la même chose qu'elle, où pas du tout. Il n'y avait pas de troisième réponse possible. Et elle avait décidé que ce soir était le soir où jamais pour lui poser la question. L'idée lui était venue en fin de journée, mais elle se rendait compte maintenant qu'il était assis devant elle à manger ses nouilles en regardant la télévision que c'était beaucoup plus facile à penser qu'à faire. Elle ne savait pas trop par où commencer, plutôt dans la soirée, Rhian lui avait demander ce qui n'allait pas et elle avait simplement haussé des épaules en guise de réponse, car elle ne savait pas quoi dire. Elle se rend compte maintenant que la nourriture occupe le silence qui les entoure qu'elle aurait dû lui en parler avant de manger. Parce que maintenant, elle risquait de vomir. « Tu me jette c’est ça, tu ne veux plus de moi dans ton appartement ? T’as le droit de le dire que je suis insupportable je ne t’en voudrais pas… Du moins pas longtemps.» lui avait-il dit et elle rigola calmement en sachant qu'il plaisantait sûrement, encore une fois. C'est pour ça qu'elle ne lui a rien dit, parce qu'elle avait peur qu'il prenne ça sur la rigolade également, alors qu'il n'y avait rien de plus sérieux (et douloureux) que ce qu'elle ressentait pour lui. Elle attendit qu'ils aient finit de manger dans un lourd silence avant de se rendre au balcon. Elle devait se préparer mentalement à l'affronter, à affronter ses sentiments. Elle pris une grande inspiration au même moment où Rhian la rejoigna sur la petite terrasse, donnant sur tout Brooklyn. La vue y était à couper le souffle, les lumières des grands bâtiments illuminaient la ville tout entière. Lia savait qu'il attendait qu'elle se prononçe, mais elle ne savait pas par où commencer. Lia était douée pour les mots, mais plus quand cela nécessitait qu'elle les couche sur papiers. « Je .. je voulais .. je ... je ne sais pas comment ...» balbutia-t-elle dans un souffle. Lia se sentait horriblement gênée, ses sentiments étaient clairs dans sa tête, elle savait exactement ce qu'elle ressentait pour lui, elle savait exactement ce qu'elle voulait savoir, mais elle n'arrivait à former aucune phrase. La frustration commençait à monter en elle, elle avait peur de l'humiliation, peur qu'il ne la comprenne pas, peur de ce qu'il penserait.  « Est-ce que tu .. est-ce que .. le truc c'est que je ..» Il la regarde avec impatience. Elle n'avait qu'à lui poser la question : est-ce que tu ressens quelque chose pour moi ? Ou alors lui faire sa déclaration : je suis amoureuse de toi. Rien de bien compliqué, des mots simples, qui tireraient toute cette histoire au claire. Mais elle n'y arrivait pas, les larmes montaient doucement en elle, elle sentit une boule se forme dans sa gorge. Une boule qu'elle ravala avec beaucoup de mal avant de reprendre la parole.  « Je pense .. je pense que je suis tombée amoureuse de toi.» En réalité, Lia en était certaine, mais elle préférait minimiser les dégâts. Elle n'osa pas le regarder dans les yeux et baissa la tête avant de quitter le balcon pour éviter le silence gênant qui promettait de s'installer entre eux. Elle retourna (tremblotante) s'assoeir dans le salon et ferma les yeux pour prier que tout se passe bien.
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MessageSujet: Re: we're just a box of souvenirs. ~ rhian we're just a box of souvenirs. ~ rhian EmptyLun 6 Juil - 20:51


It's a little bit funny this feeling inside


La lune trop rousse de gloire eclabousse ton jupon plein d'trous , La lune trop pale caresse l'opale de tes yeux blasés, Princesse de la rue soit la bienvenue dans mon coeur brisé  

Je fronce les sourcils face à son haussement d’épaule, si je ne la connaissais pas je n’aurais sans doute pas relevé son attitude, mais le fait est que je la connais et que je vois que quelque chose la travaille. J’hésite à lui poser d’avantage de question, et puis finalement je décide qu’elle finira par craquer d’elle et par se livrer. Il n’y a jamais eut de problèmes de communication entre nous sauf peut être au début quand elle était persuadée que j’étais un crétin pas fini. C’est peut être le cas, mais je pense qu’elle a finit par changer d’avis sur moi, et c’est pas faute d’avoir tout fait pour que ça aille dans ce sens là. Depuis ce temps là on a toujours été proche, même dans l’adversité de la peine que j’encourais à cause de cette histoire de drogue. Lors du procès je n’ai eut personne derrière moi à part elle et mes parents. Elle n’a d’ailleurs pas hésite quand il a fallut me trouver un logement, et pour ça je lui en serais toujours infiniment redevable.  J’essaye de tout faire pour lui faciliter ma vie, mais je ne sais pas vraiment quoi faire de moi : je n’ai plus de boulot, plus de relation, j’ai l’impression d’avoir été aspiré dans une spirale infernale. En sois je pourrais aller à Miami, mais pour quoi faire de plus qu’ici ? J’arpente les rues tout les jours à la recherche d’un petit job dans le coin histoire de me rendre utile, mais n’ayant d’autre expérience que celle des terrains de base-ball il n’y a pas de nombreuses opportunités avantageuses pour moi. Du coup j’essaye de profiter aussi un peu de ses vacances forcées. Je sors, le soir en général, aussi pour laisser son intimité à Lia qui est du fait obligée de partager son appartement avec moi alors qu’à la base il n’est pas fait pour une collocation. Je ne vais pas dire que j’ai du mal à trouver un endroit où dormir, mais les choses ne sont plus tout à fait comme quand je faisais partit de l’équipe.
Je finis donc par la taquiner sur le sujet, mais elle a  l’air absorbé par tout autre chose. A nouveau je fronce les sourcils. J’aimerais bien savoir ce qui se trame dans sa tête, hélas elle n’a pas l’air très loquace ce soir.

Nous mangeons en silence, un silence légèrement inconfortable entrecoupé du son de la télé. La tension est palpable et j’appréhende un peu la suite des évènements. Mais encore une fois je décide de resté silencieux. On finit donc dans le même silence que nous avons conservé tout au long du repas.
Elle finit par aller se poser sur le balcon, et je la suis après avoir ranger notre repas.
Je m’appuie sur la rambarde près d’elle et dévore New York des yeux. La vue d’ici est bien différente de celle que j’avais dans le midtown, mais ça a son charme. J’ai beau venir du vin fond du pays de Gales j’aime la ville comme si j’avais toujours évolué dedans.
Je finis par détourner mes yeux de l’horizon pour poser mon regard sur la brunette. Elle semble sincèrement mal à l’aise, et ça me met moi même dans une position inconfortable, mais j’essaye de ne pas laisser paraître mon trouble. Elle ne me regarde pas, et j’en profite pour la détailler, ses cheveux bruns légèrement ondulé, ses pommettes hautes et bien marquées, et ses lèvres roses. On dirait une poupée fragile, qu’on aurait tout le temps envie de protéger.
Elle finit tout de même par lever les yeux vers moi. Elle balbutie quelques mots, mais je ne comprends pas où elle veut en venir. Je garde donc le silence un nouvelle fois en espérant qu’elle parle de son plein gré. Je ne sais pas ce qu’elle tient à me dire, mais ça à l’air important. Un tas d’émotion passe sur son visage, mais j’y lit surtout de la peur et de l’appréhension, et je ne comprends vraiment pas. C’est la première fois qu’elle me regarde avec ses yeux là, et je ne vois décidément pas ce qui aurait put la mettre dans cet état là. Qu’ai je fait ? Je sais que je ne suis pas toujours délicat et que j’ai tendance à mettre les pieds dans le plat mais pourtant…
Elle essaye à nouveau d’exprimer ses idées, mais ça rate une nouvelle fois. Je me redresse donc, et lève un sourcil interrogateur. Je tente un sourire pour la rassurer.
Des larmes brillent dans ses yeux, et un élan me pousserais à la prendre dans mes bras… Jusqu’à ce que la bombe me tombe dessus et ne me coupe dans mon élan. Elle fuit dans le salon et je me retrouve seule avec New York.

Amoureuse ? Il me faut quelques secondes pour que l’idée me monte au cerveau. Lia amoureuse de moi ? On vit sous le même toit et je n’aurais rien vu ? Les yeux écarquillés à regarder l’endroit où elle se tenait encore quelques secondes auparavant je dois avoir l’air d’un sombre idiot. Je passe ma main dans mes cheveux, embarrassé par la nouvelle que je viens d’apprendre. Enfin plus qu’embarassé je suis surtout sonné, et le fait qu’elle m’ait abandonné là sans rien dire de plus n’arrange rien.
A nouveau je vais m’appuyer sur le bord, et pose ma tête sur le métal froid. Je ferme les yeux, et l’image de Lia au bord des larmes m’apparaît. J’ai l’impression d’être pris au piège, que puis je faire ?
Un coup d’oeil derrière moi m’apprend qu’elle est assise sur le canapé, je ne la vois que de dos et donc son visage reste caché, mais ses épaules son basses.
Je décide de rentrer moi aussi. J’hésite encore une fois. Que dois je faire ? Je ne m’attendais pas à une nouvelle pareille en la voyant si embarrassée quelques minutes plutôt, maintenant je comprends un peu mieux, mais ce que je ne comprends pas c’est ce que je dois faire avec cette nouvelle information. Aussi je fais la choses qui me parait le plus normal même si ce n’est pas le plus approprié : je m’assois sur le canapé à côté d’elle et la prend dans mes bras, la serrant contre moi.
« -Ca va ? »
Parfois il faudrait tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, mais je ne sais pas quoi faire. Je dois avouer une chose : je panique complètement. C’est la première fois qu’une fille me fait une quelconque déclaration, et j’ai l’impression d’avoir 14 ans et d’être au collège. Je n’ai jamais été très doué pour parler, moi j’agis, je suis un homme de terrain, réconforter les gens n’a jamais été mon fort surtout dans ce genre de situation. Que puis je répondre en retour à ses sentiments ? Je me souviens de la conversation que j’avais eut avec Lia a propos de mes sentiments, je ne suis jamais tombé amoureux de qui que se soit, je ne sais même pas à quoi ça ressemble d’aimer quelqu’un, ou même d’avoir une copine officielle. Ca a beaucoup perturbé Lia qui avait posé des questions sur le sujet, à vrai dire je n’ai envie de faire de mal à personne et ça m’empêche parfois de passer un certain pas. Et pourtant je vais faire du mal à Lia en ne répondant pas à ses sentiments, et je ne veux pas lui faire du mal au contraire. Je tiens à elle plus que je ne me l’avoue et parfois ça me fait peur, et du coup je la repousse, jusqu’à ce que je revienne penaud.


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MessageSujet: Re: we're just a box of souvenirs. ~ rhian we're just a box of souvenirs. ~ rhian EmptyLun 17 Aoû - 18:32

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