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let's set the world on fire - ronaldo.

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MessageSujet: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyVen 5 Juin - 2:10

it's been a long day without you my friend. Elle est surexcitée. Plus qu’en temps normal. Elle a passé toute la journée à compter les heures, pressée à l’idée de le revoir. Elle n’en peut plus, incapable de tenir en place sur une chaise pour écouter ce qu’on lui raconte. Heureusement, le jour s’en va, la soirée s’installe. On lui a demandé ce qu’elle avait mangé ce matin, si c’était l’effet Darren qui la rendait si nerveuse, mais de trop bonne humeur, elle a laissé couler – après qu’on lui ait répété la question quinze fois parce qu’elle n’écoutait même pas. C’était trop facile, alors elle a préféré sourire, en roulant des yeux. Non, évidemment que non. Tout le monde avait assisté à la soirée, et surtout à la dispute qu’ils avaient échangée. Et même s’il est vrai qu’elle avait pris plaisir à hurler sur lui comme elle le faisait autrefois – faut dire que ça faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient pas confrontés de la sorte - sa vie ne tournait pas autour de lui. Heureusement, sinon, elle serait bien triste. Non. Elle pensait à quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui avait fait le chemin jusqu’à la Nouvelle Orléans rien que pour passer un peu de temps avec elle. Elle avait apprécié le geste, même si elle lui avait rétorqué que ce n’était pas étonnant, elle avait de si beaux yeux que personne n’y résistait. Forcément, elle se devait de l’accueillir comme un roi, et elle comptait bien le faire. Leur dernière rencontre remontait à quelques mois, et rattraper le temps perdu était clairement dans ses plans. Ce ne sera pas très difficile les connaissant. La complicité qui les liait rendait les choses plus faciles… même si elle avait plusieurs fois espéré que cette amitié évolue autrement. Avec le temps, elle s’était fait à l’idée qu’une histoire d’amour soit impossible entre eux. Y’a des jours où les sentiments revenaient, ça la rendait nostalgique, alors elle lui envoyait un message, mais comme avec tout, ça s’estompait avec le temps et la distance.

Elle passe un doigt sur l’écran de son portable. C’est l’heure. Il lui a déjà envoyé un texto pour lui dire qu’il arrivait dans quelques minutes, et qu’elle n’avait donc pas intérêt à être en retard. Il la connaissait trop bien. Elle n’était pas très ponctuelle, même si elle essayait de l’être. Pourtant, cette fois, elle a fait un effort. Elle est partie vingt minutes avant, sachant pertinemment qu’elle arriverait juste à l’heure… ou presque. Elle a eu de la chance, elle est même en avance. Mais ça, il ne le saura pas. Elle se gardera bien de le lui dire. Elle préfère qu’il pense qu’évidemment, elle allait arriver après lui, et elle allait même faire mieux. Elle décide de ne pas répondre à ses messages, et encore moins à ses appels – (en supposant qu’il finirait par l’appeler, excédé de n’avoir aucune nouvelle). Elle joue l’autruche, et elle abandonne tout. Elle fait mine qu’elle est occupée, ou qu’elle n’a pas vu les SMS, et elle range le portable dans sa poche. Postée dans un café, en face du lieu du rendez-vous, elle attend sagement que son taxi arrive à destination en sirotant son cocktail sans alcool. Elle ne boit pas avant qu’ils soient tous les deux, parce que ce serait triste d’être saoule avant lui. Le but, c’était quand même de lui faire passer un bon moment, et de profiter de sa présence au maximum. Ils ne se reverraient peut-être pas de si tôt. Faut dire qu’ils n’habitent pas à côté. Elle jette un coup d’œil vers la vitre. Il est là… et déjà grognon. Il n'a pas l'air d'apprécier de l'attendre en pleine rue. Qu’il est impatient. C’est bon signe, il est pressé de la retrouver – en tout cas, c’est ce qu’elle aimerait croire. Son portable à la main, elle est certaine qu’il lui envoie un énième sermon sur son retard, et ça la fait rire.

Après avoir payé son verre, elle quitte silencieusement le bar, se met dans la peau d'un ninja et se faufile pour qu’il ne l’aperçoive pas. Elle ne veut pas gâcher l’effet de surprise. Ce serait dommage après tout cet effort. Elle se fige un instant quand il semble se retourner, mais par chance, il se ravise. Elle avance, doucement, surement, et quand il lui semble qu’il ne lui soit plus très loin, ni une, ni deux, elle se précipite sur lui pour se jeter sur son dos, hurlant un « yataaaaa » strident, qui a surement fait peur certains passants. Tant pis, ça la fait rire et c’est le plus important. Ses bras enroulés autour de son cou, toujours sur son dos – qu’elle ne compte pas quitter durant quelques temps - elle s’agrippe à lui comme une sangsue. « Devine qui c’eeeest ? » Qu’elle demande, mutine. Elle est en position de force, alors elle se permet de le taquiner un peu. Elle commence la soirée avec une question facile, histoire de le mettre dans l’ambiance, avant qu’ils ne commencent les choses vraiment sérieuses. « Et non, ce n'est pas la femme la plus belle du monde, même si... » on pourrait en penser le contraire, mais elle laisse volontairement la phrase en suspens en accentuant sur le " si " . Elle l'aide un peu, comme si ce n'était pas assez clair. On ne sait jamais, il aurait vraiment pu le penser.  
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyVen 5 Juin - 17:18

- il y'a un proverbe arabe qui dit, petit seins passe ton chemin, gros seins vient dans mon lit s'il te plaît -

Le vent semblait très en colère aujourd'hui. Il virevoltait, cherchant à me repousser sans cesse comme une vulgaire pierre brisée sur son chemin. Un sac à dos sur l'épaule, ne portant qu'une bretelle, je fixais l'horizon, arrivant à l'aéroport. Mes yeux cachés par mes lunettes de soleil, je laissais mon regard camouflé s'exprimer sur toutes les femmes qui s'offraient à moi. La main gauche dans la poche, l'autre sur la lanière du sac, j'avançais en direction de l'oiseau d'acier le plus rapidement possible, parce que j'étais vraiment très en retard. La veille, j'avais encore abusé sur l'alcool et sur la fête. Posé à côté de l'enceinte en boîte, je n'entendais presque plus rien, j'allais donc profiter du voyage pour me reposer. En vérité, les lunettes étaient sur mon nez pour masquer ma sale gueule. J'avais de grosses cernes et une haleine plus que dégueulasse. L'avion tombait bien dans un sens, j'avais quelques heures en plus pour me préparer, même si ce n'était pas vraiment l'idéal pour se mettre en valeur ici. J'arrivais non loin d'une file, faisant comme les autres avant moi. Je m'alignais derrière eux, la queue étant modeste pour un début de weekend. Je regardais soudain une petite fille qui me fixait. D'un air amusé, je lui souriais, avant de me confronter à un véritable mur. Aucune expression la petite. J'avais envie d'aller poser mes mains sur ses épaules et de hurler pour la réveiller, mais je n'étais pas autant con que ça. Elle bugait sur moi. Je trouvais ça de plus en plus flippant. J'ai cru pendant un bon moment qu'elle allait me sauter dessus et me croquer un mollet ou une cuisse. De plus en plus irrité par son comportement, je lève doucement mon bras, la regardant avec large sourire, avant de lui faire un gros doigt. Choquée, elle regarda ailleurs, tirant le bras de sa maman pour montrer mon geste, cette dernière me fixa méchamment. Je lui répondais avec un petit sourire en coin, signe d'un profond mépris de ma part. Après tout sa gosse était vraiment bizarre, je voulais arriver entier à la Nouvelle-Orléans. D'ailleurs, j'y allais pour voir également une femme aussi sulfureuse que flippante. Elle était une de mes meilleures amis et je dois dire qu'à part Marie, j'ai une relation ambiguë avec toutes les autres. Charlotte, Henley .. Henley, Charlotte. Parfois je m'en voulais un peu. Mais imaginez-vous sur une île déserte. Vous êtes avec une chèvre, vous devez manger, aucune question se pose, vous butez l'animal. Moi c'est pareil, je ne peux m'empêcher d'entretenir une relation avec ses deux-là. Mon cœur est une vraie jungle, je n'ai toujours pas trouvé de lionne pour accompagner le lion.
Après plusieurs minutes d'attentes, je montais enfin dans l'engin. Prenant mon temps pour ne pas chuter, j'aimais encore bien me taper l'air con devant tout le monde, mais pas aujourd'hui. Je parlais déjà trop vite. Traversant la porte d'entrée, ma tête heurta je ne sais quoi non loin de l'encadrement de cette dernière. Je me frottais la tête, amusant la galerie sans vraiment le vouloir comme toujours. Je m'empressais d'aller à ma place, manque de bol, j'étais à côté de la gamine et de sa mère. Dans un dernier soupire d'épuisement, je lance finalement un paquet d'm&m's à la gosse, regardant sa mère avec une pointe d'ironie « Dites moi, vous lui donnez à manger ? Non parce que là c'est vraiment grave quand même. J'ai cru qu'elle allait me bouffer un mollet. » Je ricanais, laissant la mère s'enflammer. Rien à foutre à vrai dire, j'étais sûr et certain d'avoir la paix ainsi. Je me posais tranquillement, m'endormant comme un vrai porc. Laissant mon téléphone tourner sur de la musique pour apaiser mon sommeil. Le réveil sonnait peu de temps avant atterrissage, je finissais de me pomponner avant de tourner mon regard vers la gosse. Elle me fixait encore, mais putain qu'est-ce qu'elle avait bordel. Je bouillais intérieurement, ne disant rien. Je me sentais observé, j'avais une horreur de ça. Je voyais finalement l'aéroport de NOLA ce dessiner devant mes yeux, signifiant qu'il ne restait guère de temps avant d’atterrir. Tant mieux, j'allais finir par baffer la gamine, j'en avais vraiment marre. La bête de fer touchait à peine le sol que j'étais déjà devant la porte pour sortir. Elle avait eu raison de moi finalement. Je descendais les escaliers avec précipitation, manquant de peu de piquer un plongeon sur le béton. Je regardais en arrière, personne n'était là, ouf. Je me dirigeais vers le lieu du rendez-vous. Comme d'habitude, elle n'était jamais à l'heure. Je me demandais ce que j'allais devoir faire pour la punir. Non, c'était une mauvaise idée, elle aimait bien trop ça. Mieux vaux ne pas relever. Je posais mon sac contre un poteau où j'avais dressé mon campement de fortune, avant de sentir une charge sur mon dos, avec un cri très aiguë. Pas doute, c'était elle. Henley, comme moi, elle avait le don de ne pas passer inaperçu. Elle m'étoufferait presque cette petite conne, mais bon, c'était mon petit bout de femme préférée, bien sûr, aucune utilité de lui dire, elle prendrait trop là grosse tête. Elle hurlait, me posant une devinette. Je me demandais bien qui était sur mon dos tient. « J'sais pas trop ... Mowgli ! » Je me fendais la gueule, avant de la laisser descendre et de briser l'ambiance. « Comment tu vas gros tas ? » Ouais bon, il y avait mieux comme manière de montrer son bonheur d'être là mais j'aimais bien faire ce genre de chose. « Je voulais presque le dire, mais je ne peux pas vraiment te faire croire n'importe quoi, restons dans le vrai. » Bien qu'elle était une créature magnifique. J'avais besoin de la taquiner. Je ne pouvais pas lui dire que je la trouvais sublime. Son rire était si envoûtant, son regard l'un de mes plus beaux voyages. Je ne voulais pas rentrer dans la niaiserie, parce que j'avais une peur immense de voir mes sentiments grandir. Ce n'était pas le but d'une amitié et je n'avais aucunement les épaules du parfait petit copain, bien au contraire. Je n'avais rien de l'homme idéale. J'étais enfantin et bien trop volage pour être fixe. Un jour peut être, la vie est encore très longue, pour le moment j'allais profiter d'Henley et de son être ravageur.
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 18 Juin - 1:21

it's been a long day without you my friend. Il fait le malin, pourtant elle est en position de force. Elle pourrait le mordre, ou le frapper et il ne pourrait rien faire contre elle (ou si peu) tant qu'elle est encore sur son dos, à jouer les Tarzans. Mowgli, qu’il s’esclaffe, ce saligaud. Et en plus, ça le fait rire. Quelle arnaque. Ca la fait un peu sourire, mais elle, elle se retient bien de le lui montrer. Elle ne veut pas lui faire ce plaisir. Ce serait bien trop facile. Elle n’a pas envie qu’il s’imagine des choses, même s’il est vrai qu’elle est contente de l’entendre à nouveau se moquer un peu d’elle. C’est comme ça qu’ils s’aiment. Alors, pour toute réponse, Henley, après être redescendue de son perchoir, le frappe à l’épaule dans une moue exagérément boudeuse. « Enfoiré ! » Evidemment, elle n’est en rien vexée, parce qu’elle a l’habitude de l’entendre utiliser de nouveaux surnoms à tout bout de champ, de faire mine qu’ils ne sont que deux potos alors que ce n’est pas toujours le cas. Elle joue le jeu, parce qu’elle l’a toujours fait, elle se laisse guider et elle s’adapte à son attitude qui peut parfois porter à confusion. « Ca allait, avant que t’arrives et que tu foires tout. » Qu’elle rétorque en roulant des yeux, même si elle en pense tout le contraire. Il vient d’arriver, mais elle se sent déjà beaucoup mieux. Aux dernières secondes qui séparaient leurs retrouvailles, elle avait peur qu’il ne soit finalement pas venu. Il en aurait été capable. A présent qu’elle est là, elle se sentirait presque pousser des ailes. Elle n’attendait que ça, qu’il arrive à la Nouvelle Orléans pour que les rôles s’inversent enfin. Elle avait eu la chance de découvrir sa propre ville, New York, quelques années plus tôt. Elle se souvient encore des endroits dans lesquels il l’avait emmené en toute discrétion. Il lui avait montré l’envers du décor, et elle espérait depuis trop longtemps pouvoir en faire de même avec lui. Elle avait déjà commencé lorsqu’il lui avait rendu visite la première fois, et elle comptait bien continuer sur cette voie-là. « Je te retourne pas la question, je sais déjà que t’es bien trop content de me revoir, » qu’elle ajoute en lui lançant un clin d’œil suggestif et avec ça, elle ne cherche même pas à se la jouer subtile. Pas la peine avec Ronaldo, il a très bien compris où elle voulait en venir. Elle n’attend pas qu’il le lui confirme, elle sait déjà que c’est bien le cas. Elle n’a pas besoin de grands discours pour le comprendre. Un simple regard lui suffit pour le faire. Alors qu’elle l’entend railler sur sa supposée beauté inexistante, elle enroule son bras autour du sien, lui attrape la main et l’attire déjà un peu plus loin, là où l’ambiance commence à s’éveiller. « Menteur, » qu’elle lui souffle simplement, sa tête contre son épaule, tandis qu’ils traversent une allée sur laquelle bon nombre de bars commencent à se remplir. Ronaldo a surement envie d’une bonne bière après ce long trajet, alors Henley a prévu le coup. Elle l’emmène dans un établissement qu’elle connait par cœur, dans lequel elle a l’habitude d’y traîner avec ses amis, et où le gérant est même devenu l’un de ses proches. « J’espère que t’as eu le temps de te reposer, parce que tu vas pas dormir de la nuit. » Elle annonce la soirée. Le programme est chargé, et les prochaines heures risquent d’être mouvementées. De toute façon, il est hors de question qu’il l’abandonne tant que le soleil ne s’est pas levé. Et encore, elle se refusera de le quitter même après ça. Elle a décidé qu’ils resteraient debout toute la nuit, à boire et à s’amuser et ce n’est pas négociable. Elle ne doute pourtant pas qu’il est prévu le coup. Quand on connait Henley, vaut mieux l’avoir fait.
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 18 Juin - 10:44

- il y'a un proverbe arabe qui dit, petit seins passe ton chemin, gros seins vient dans mon lit s'il te plaît -

La jeune femme avait une curieuse façon de fonctionner. Elle faisait mine d'être piquée à vif par mes réflexions débiles et pourtant je savais très bien que ce n'était point le cas. Elle réalisait cette mimique qui faisait d'elle une piètre comédienne. Je n'avais aucun mal à discerné le vrai du faux chez cette petite brune au regard de braise. C'était un jeu entre nous, à nous de voir jusqu'à quand il serait de mise. Il était possible que je craque, comme il était possible que ce soit elle, mais peu importe tant que nous y prenions du plaisir. Le soucis c'est qu'avec le demoiselle il m'était impossible de prévoir le bon timing pour lui rentrer dedans. Elle n'était jamais en phase au moment que moi, pourtant j'avais une profonde attirance pour Henley que je n'avais jamais nié. J'espérais secrètement qu'un jour elle me laisse la porte ouverte. J'étais un homme patient et j'ai toujours appris qu'il fallait vraiment se méfier de la patience. Son petit poing venait percuter mon épaule avec la force d'un petit moucheron, amusé par le geste, je laisse mon sourire s'exprimer pour moi avant de contempler cette petite moue boudeuse plus qu'adorable. Justement, j'avais très bien compris le manège de la jeune femme et je n'allais pas tomber dans le panneau une énième fois, même si sur l'instant j'avais décidé d'en faire la femme de ma vie. Inutile de lui faire le plaisir de revenir, elle n'attendait que ça. « Tu m'aimes comme ça. » laissais-je sortir librement de ma bouche, avant de sourire à la manière d'un enfant de cinq ans. Henley était une la tentation ultime, bercée sans arrêt par de multiple désillusion. Pour une fois, j'espérais que durant ce séjour elle aurait la même envie que moi, avant que cette dernière ne se dissipe. Je me laissais bercer par le son de sa voix, fixant l'horizon. La Nouvelle-Orléans était une ville magnifique, à vrai dire c'était un coin que je n'avais jamais vraiment réalisé. Je comptais donc sur la brunette pour me faire visiter quelques endroits bien sympathiques, même un truc romantique si elle le veut, après tout c'était elle qui rythmait la danse. Une danse endiablée par nos sentiments pas franchement réciproques au bon moment. Malgré ce fait, elle restait une amie, pas autant que Marie, mais une de mes meilleures rencontres. Je ne voudrais la perde pour rien au monde, parce qu'elle compte énormément à mes yeux, même si j'avais cette fâcheuse habitude de ne pas dire aux gens que je les aime. « C'est vrai. Ton visage de gueuse m'avait manqué. » lâchais-je dans un profond fou rire, courbant mon dos afin d'éviter le plus possible la contraction de mes abdominaux. Rire c'était bien, mais les courbatures c'étaient très moche. Elle m'enroulait finalement le bras droit, avant de m'emmener au loin en me signifiant que j'étais un véritable menteur. En effet c'était un don que j'avais depuis bien longtemps, mais je n'arrivais jamais à être sérieux quand il s'agissait d'en user. Elle n'attendait que ça, que je lui dise qu'elle est sublime, qu'elle savait très bien se mettre en valeur et que cette manière de s'habiller était un délice pour les yeux. Mais il était impossible pour moi d'exprimer une telle chose dans le cadre de notre petit jeu. Je ne voulais pas être celui qui allait craquer, c'était elle qui devait le faire, même si cela durait toute l'après midi, jamais je ne lâcherai le morceau comme ça. Sa tête venait se poser sur mon épaule et bizarrement un léger frisson venait parcourir mon échine, lui adressant simplement un grand sourire. Henley avait décidé de m'emmener dans un petit bar qu'elle connaissait très bien, impossible pour moi de refuser, j'adorais l'inconnu. Mon corps suivait naïvement la demoiselle pendant que mon regard analysait les diverses choses que je n'avais pas eus le temps de voir autour de moi, pénétrant par la suite dans un bar à l'allure française, comme la rue d'ailleurs. « Je n'ai pas pour habitude finir sur le dos comme Franklin la tortue, tu le sais très bien Henley » ajoutais-je instantanément, affichant toujours un sourire qui lui ne partait jamais en vacance. Je suivais la jeune femme pour finalement se poser dans un petit recoin du bar, limite à l'abri des regards. Pas plus mal d'un côté. Je laissais la jeune femme s'installer avant moi, avant de me glisser à côté d'elle sur la banquette, la poussant légèrement avec mon fessier dans l'action. Je me préparais déjà à rester toute la soirée dans le bar, afin de rattraper le temps perdu avec la jeune femme. Je la regardais sérieusement cette fois-ci, prenant sa main pour entrelacer la mienne machinalement, comme pour lui montrer qu'il n'y avait plus de plaisanterie entre nous à cet instant. « Tout ce passe bien ici pour toi ? » dis-je d'une voix monotone, arborant simplement un léger sourire pour signifier à mon interlocutrice que je ne rigolais pas sur ce sujet. Son bonheur m'intéressait, plus que le mien d'ailleurs. Je voulais surtout savoir si elle se portait bien, si tout allait bien pour elle dans la vie. Il était rare que je sois d'un soutien muet, surtout moi, la plus grande pipelette de New-York. J'étais un fanfaron, mais je savais rester sérieux quand il le fallait. Là tout de suite, je voulais être un peu plus tactile, le sérieux était donc de mise. J'avais de l'amour pour ce jeu auquel nous nous prêtions. Je n'avais aucune envie d'arrêter en si bon chemin. Bien sûr je m'intéressais très sérieusement à elle, mais j'avais de la séduction en tête, sinon je n'aurai jamais saisis ses mains. Je profitais un instant de la douceur de ses paumes et de chaque parcelle de peau qu'elle possédait. Je ne voulais pas perdre cette manche et malheureusement pour toi Henley j'ai décidé que ce weekend, tu serais rien qu'à moi.
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 25 Juin - 2:11

it's been a long day without you my friend. « Va savoir. » Qu’elle rétorque en lui lançant un petit sourire. C’est vrai, elle l’aime comme ça. Elle l’aime pour ses bêtises, pour ses mauvaises plaisanteries et pour ses surnoms stupides. Mais ça, il n’a pas vraiment besoin de le savoir. Elle ne lui avouerait pour rien au monde. Elle avait bien essayé de le faire, y’a bien longtemps, mais elle avait fini par s’y raviser en comprenant qu’elle n’aurait jamais rien d’autres que des baisers amicaux sur le coin de la lèvre. Et finalement, ce n’était pas plus mal. Même si elle s’était parfois déjà demandé si une relation amoureuse pouvait marcher entre eux, elle avait conscience que plusieurs éléments étaient en leur défaveur. La distance n’était qu’un facteur parmi tant d’autres. De toute façon, Ronaldo ne l’avait jamais vu autrement que comme la bonne copine avec qui on partageait une pinte de bière dans un pub branché de New York. Elle s’était parfois surprise à imaginer un regard moins fraternel de sa part, mais fallait croire qu’elle avait simplement beaucoup trop d’imagination. Il lui arrivait de lancer une perche, histoire de lui montrer que la voie était libre, mais il l’avait toujours soigneusement évité avec un beau sourire. Alors, elle abandonnait, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il tendait la sienne pour la rattraper. Autant dire que c’était beaucoup trop compliqué pour sa tête. Le problème, c’est que Ronaldo est un vrai mystère pour elle. Sans jamais savoir sur quel pied danser, elle est tout simplement incapable de faire avancer la situation (en supposant qu’il y ait une véritable possibilité pour elle de faire évoluer leur relation). Alors, rien n’avance. Ce soir, peut-être que les choses changeront. Elle roule des yeux en l’entendant confirmer à demi-mot qu’elle lui avait bien manqué. « Avec ta face de rat, on est fait pour s’entendre alors ! » Elle ne le prend pas au sérieux, le connaissant assez bien pour connaitre ses méthodes. Le contraire aurait été étonnant. Elle ne garde que le meilleur, la partie dans laquelle il lui avoue qu’elle a raison et ça suffit à la détendre. Le reste est futile. Elle commence à le connaitre, elle sait qu’il est loin de lui lancer des déclarations d’amour à chaque coin de rue. Tant mieux, ça aurait été moins drôle. Elle lui sourit en retour quand il lui assure qu’il tiendra le coup. Elle n’en doute pas un seul instant, mais elle avait préféré tâter le terrain un peu avant, au cas où. Ensemble, ils pénètrent dans le bar dont elle lui avait plusieurs fois parlé. Elle y passe du temps avec ses amis, parce qu’elle aime bien se mêler aux nombreux touristes qui passent régulièrement dans cet endroit. Ça lui permet de voyager par procuration. Là-bas, l’ambiance n’est pas encore très survoltée, mais ça ne saurait tarder. A la nuit tombée, Ronaldo verra les choses autrement. Elle le suit tandis qu’il choisit une table dans un coin de l’établissement. Ca lui permettra d’observer toute la salle à l’abri des regards, la bonne idée. « Eh, doucement, tu vas pas me sauter dessus tout de suite alors qu’on vient à peine de se retrouver, » plaisante-t-elle après qu’il l’ait poussé pour s’installer à son tour sur la banquette, près d’elle. Comme si la situation pouvait bien la déranger. Henley ne dirait pas non à une telle occasion avec quelqu’un comme Ronaldo. Encore fallait-il que le timing lui soit favorable. Difficile de comprendre ce que voulait vraiment le Macieiro. Elle lève les yeux vers lui, surprise mais ravie lorsqu’il lui attrape soudainement la main, mais remarque le changement d’expression sur son visage. Il ne rit plus. Fini de jouer. Pourtant, elle esquisse un sourire quand ses doigts s'entrelacent avec les siens. C’est ça aussi qu’elle apprécie chez lui. Il est moqueur, un peu tyran sur les bords, mais il est attentif aux autres. Doucement, ses doigts entrelacés caressent instinctivement le dos de sa main. « Ca va. Y’a des hauts, et des bas, mais c’est chez moi. » Alors forcément, même si elle aimerait parfois partir, ses envies d’évasion ne durent jamais assez longtemps pour qu’elle s’y décide réellement. Elle a souvent pris l’air, comme beaucoup de ses proches, tout quitté pour quelques semaines avec deux-trois amis, mais contrairement à certains, elle est toujours revenue, ne se sentant réellement bien que lorsqu’elle était à la Nouvelle Orléans. « Et New York de ton côté ? » Toujours aussi grand, sans aucun doute. Toujours aussi bondée. La première fois qu'elle y a mis les pieds seule, elle était tombée en panne, puis elle s'était perdue dans les rues. Autant dire qu'elle ne s'était pas ennuyée une seule seconde. Elle baisse un instant des yeux pour regarder la carte des cocktails. « Qu'est ce que tu veux boire? C’est moi qui paye la tournée. » Sans attendre de réponse, elle lève son bras libre dans un sourire poli vers l'une des serveuses pour lui demander de les rejoindre. Fais-toi donc plaisir, c’est l’occasion de fêter les retrouvailles comme il se doit. « Seulement le premier verre, te fais pas trop d’idée non plus. » Ajoute-t-elle en lui lançant un clin d’œil. Qu’il ne pense pas qu’elle ait perdu la raison, non plus. Faudra la faire rêver pour qu’elle décide (peut-être) qu’il mérite un deuxième verre gratuit. Et la partie est loin d'être encore gagné.  
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 25 Juin - 8:49

- il y'a un proverbe arabe qui dit, petit seins passe ton chemin, gros seins vient dans mon lit s'il te plaît -

Le complexe mystère féminin, une énigme toujours aussi grande pour le jeune homme que je suis. Ils étaient impossible pour nous de rester dans une phase normal d'amitié. Je dois bien l'admettre, cette jeune femme m'attirait, mais pas toujours. Henley m'avait parfois lancé des perches que je n'ai jamais eus l'envie de saisir sur l'instant. L'être humain est une créature complexe et je n'en connais encore pas tous les recoins. Je ne suis qu'un simple voyageur dans le train de la vie, je suis très loin d'être l'Indiana Jones de l'existence. Plonger mon regard dans ses petits yeux noisettes ne représentait aucun soucis pour moi, d'ailleurs je m'étais pris de plaisir pour ce micro paysage que j'apercevais aussi souvent qu'elle m'en donnait la possibilité. Sentir ses doigts dans les miens me rapprochais un peu plus d'elle. Je me rapprochais légèrement, d'un ton plus timide qu'à l'accoutumé, profitant de cette légère sensibilité pour lui sourire à pleine dent. Allez savoir pourquoi. « N.Y c'est pas chez moi justement tu le sais. J'ai le mal du pays, mais vraiment .. » dis-je d'une voix tremblotante comme pour ne pas pleurer devant elle. Les larmes étaient une forme de faiblesse et je ne voulais pas lui montrer une seule faille. J'avais honte d'être déjà aussi déprimant quand il s'agissait de parler du Brésil. J'avais le cœur serré comme un garçon capricieux à qui on refuse tout et n'importe quoi. Je n'ai jamais voulu partir de cette nation de football. J'ai été forcé de rejoindre la grosse pomme sans même avoir un seul choix à faire, un seul avis à donner. Heureusement que j'avais un entourage correct, que ma sœur et mes ami(e)s sont présents pour moi. Henley faisait partit de ce cercle au combien très fermé. Elle était une infime partie de moi, même si des fois j'ai l'impression d'être plutôt absent à cause du fait que nous ne sommes pas dans la même cité d'or. Instinctivement, comme pour casser la monotonie, je venais déposer un baisé, léger pour le goût, sur sa joue, proche de ses lèvres. Inutile d'aller plus loin, on parle juste de tentation, pas de sentiment. Je ne voulais pas lui faire penser que je baissais ma garde, parce que je sais comment sont la plupart des femmes. Je sais qu'un simple signe d'affection peut remuer pas mal de montagnes. Je ne voulais pas lui briser le cœur, encore moins manquer à mon rôle d'ami. Je ne voulais pas qu'elle ressente le moindre truc pour moi, même si j'avais envie d'elle. Je n'étais pas un garçon pour elle, je suis bien trop enfantin, je ne suis pas l'homme qu'elle recherche. J'avais bien trop besoin d'elle dans la vie, bien trop besoin de son regard plein d'affection. C'est une femme importante et je sais qu'une fois la barre de la baise passée, les conflits allaient arriver à la pelle. Inutile d'embraser une amitié aussi sincère. Malgré quelques ambiguïtés, nous étions là l'un pour l'autre. Ce n'était qu'un jeu. Autant pour elle que pour moi. Surtout pour moi, puisque je suis un vrai gamin. Finalement, elle leva sa petite main, gardant l'autre entrelacée dans la mienne, appelant quelqu'un pour prendre commande. « Je vais prendre un Coca je pense. » dis-je avant d'ajouter « C'est une vanne meuf, j'vais prendre un 'sky. » grognais-je avec un léger sourire comme pour dire que c'était une blague et qu'elle devait absolument rigoler. En faite j'aimais être garçon drôle même si parfois j'étais aussi lourd que de la roche. A vrai dire, il m'arrivait souvent de dire beaucoup de merde. Ce qui sortait de ma bouche parfois était plus semblable à du plomb qu'à la blague du siècle, mais j'avais cette faculté d'amuser les gens quand même. J'étais une personne optimiste, voyant toujours le bon côté des choses avant le mauvais. Je n'ai pas réponse à mon comportement, je croque simplement la vie à pleine dent comme n'importe quel citoyen brésilien. C'est le style de vie dans l'hémisphère sur du continent américain. Beaucoup de gens n'ont rien et apprennent à vivre avec la seule richesse qu'ils ont : le soleil. Ce dernier, semble à une orbe flamboyante avait cette étrange faculté de rendre les gens heureux et mon village s'en inspirait beaucoup. Je regardais finalement la jeune femme, souriant à en craquer la mâchoire, comme un mec stupide, mais aussi très étrange. Elle avait l'habitude, être en ma compagnie habituait les gens à mon état d'esprit, pour les inconnus, je faisais vraiment flipper comme garçon. « J'pensais que c'était toi qui rinçais. » dis-je d'un ton légèrement déçu, lâchant un sourire pour l'attitude et la forme. « Un baisé contre un verre ? » ajoutais-je d'un regard amusé, mais pourtant très sérieux, relançant ainsi le jeu au meilleur moment puisque la soirée prenait peu à peu ses droits. Je laissais mon sourire ondulé sur mes lèvres fines, avant d'enlever ma main de la sienne, étendant mes bras derrières son dos, affalé contre la banquette, comme un thug. Laissant le tatouage présent sur mon bras droit frotté le cuir de cette dernière. « Sans la langue, j'veux pas être père tout de suite. » dis-je amusé par la situation. Je ne pouvais jamais rester sérieux quelques instants, il fallait tout le temps que j'en rajoute, que je fasse passé mes agissements pour de l'humour stupide. Je n'assumais rien. Le jeu était bien trop puissant pour moi mais je devais faire mine de le contrôler, de dicter un minimum la danse. C'était complexe comme relation, mais je m'y retrouvais. J'adore m'amuser et cette relation me permettait de jouer. Mais une question revenait sans arrêt dans ma tête, sur l'échiquier, suis-je le roi ou suis-je le pion ?
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 9 Juil - 0:08

it's been a long day without you my friend. Il se rapproche. Son expression change. Doucement, ses lèvres s’étirent en un énorme sourire, presque niais, ce qui ne manque pas de surprendre Henley. Si elle apprécie la proximité qu’ils partagent, il n’y a que de rares occasions dans lesquelles elle a pu le voir passer de la tête à claque au jeune homme timide et réservé.  Elle sait y faire avec l’homme brute de coffrage qu’il montre aux yeux des autres, moins lorsqu’elle s’imagine qu’il lui fait peut-être du rentre-dedans. Elle n’a pas peur d’entrer dans son petit jeu, mais il lui semble soudainement qu’il est plus sérieux qu’à l’accoutumé. Dans un sourire bienveillant, elle acquiesce, reconnaissant très bien les origines brésiliennes qui se devinent grâce à son nom, malgré la surprise d’entendre ce qu’elle ne s’était jamais dit. Ronaldo ne lui semblait pas souffrir du manque de son pays. Mais surtout, elle ne pensait pas qu’il puisse être aussi sensible à ce sujet. Elle note qu’elle fera plus attention la prochaine fois si ce sujet revient sur le tapis. Malgré tout, Henley n’a aucun mal à comprendre ce qu’il peut bien vouloir dire. Il lui serait difficile de quitter sa Nouvelle-Orléans pour vivre ailleurs sans qu’elle n’ait son mot à dire. Et Dieu sait comme elle ne se refuse jamais de dire le fond de ses pensées. « Un jour, on devrait y aller ensemble, j’y suis jamais allée, » qu’elle rétorque naturellement, histoire de détendre un peu l’atmosphère, et de dévier un peu le sujet. C’est l’un des pays qu’elle aimerait pouvoir découvrir un jour, et même si l’idée de partir avec Ronaldo n’est que mentionnée, elle n’est pas contre une petite virée ensemble. Ce serait l’occasion de se découvrir un peu plus, eux qui vivent à des kilomètres l’un de l’autre. Avec une telle énergie à revendre, elle n’aura pas le temps de s’ennuyer à ses côtés et c’est bien ce qu’elle attend des vacances. « Mais en attendant, si la solitude est trop difficile à supporter, y’a toujours mon canapé, ça marche aussi. » Moins exotique que le voyage au Brésil, mais tout aussi amusant. Des vacances lui permettraient de souffler d’un New York sans doute trop oppressant, et rien de mieux que la Nouvelle-Orléans, sans compter qu’elle lui offre la meilleure compagnie qui puisse exister. Si en plus, il n’y a rien d’autres à penser que de s’amuser un peu, ça ne peut qu’être bénéfique pour lui. Un peu gênée par le soudain baiser qu’il vient déposer près de ses lèvres, elle ne voit rien d’autres qu’un sourire à lui offrir. Un peu plus et elle en rougirait. Est-ce qu’ils sont encore en train de jouer ? Elle ne saurait le dire. Elle fait moins la maligne, c’est certain, mais elle apprécie l’attention. Rares sont les occasions dans lesquelles il s’autorise un geste d’affection, tout est bon à prendre. Elle roule des yeux quand il annonce vouloir prendre un Coca, prête à le réprimander – mais bien sûr, et pourquoi pas un verre d’eau aussi ? – mais se rétracte bien vite pour une boisson plus adéquate. Ouais, il fait bien. « T’es toujours aussi nul pour les blagues, c’est rassurant, » rétorque-t-elle cependant avec un sourire. Il n’a pas changé, tant mieux, ça aurait été dommage. De son côté, elle hésite un peu, puis finit par commander un mojito. Après avoir observé la serveuse les abandonner dans un sourire, elle revient vers Ronaldo, qui parait désappointé par le changement de règles. « Tu pensais quand même pas que ce serait aussi simple ? » Même si, évidemment, elle ne rechigne pas à payer des verres pour des amis qu’elle n’avait pas vus depuis une éternité, elle préfère plaisanter en leur faisant croire le contraire. Ca amène souvent de belles surprises. Avec Ronaldo, elle est loin d’être déçu. Elle n’est même pas étonnée par sa proposition. Elle lui jette un regard en biais, tandis qu’il s’affale, comme si ça y est, tout lui était de droit. C’est pas si facile, mon grand. « C’est pas très équitable, tout ça. » Ca ne l'est pas du tout. Après tout, c’est lui qui gagne en change. En plus du verre gratuit, il obtient ses lèvres. Malin, le gamin. Non pas qu'elle se refuserait à cette activité, mais c'est quand même plus drôle quand on joue les difficiles. Elle croise les bras, fait mine que l'activité qu'il propose risque d'être compliqué à réaliser. Elle s’adosse au dossier du fauteuil, jette un coup d’œil vers son tatouage, avant d’effleurer ostensiblement du bout des doigts son bras à la manière d'une légère caresse. Le temps de quelques instants, elle laisse le temps filer, tente d'apercevoir un semblant de réaction sur son épiderme, avant de se tourner vers lui. « Si tu veux vraiment ton baiser, t’as qu’à venir le chercher. Qui sait, tu seras peut-être assez convaincant pour un verre. Peut-être deux. » Qu'elle finit par lui lancer avec un clin d’œil. Peut-être plus. Ça, c’est à discuter. Essaie donc de m’impressionner, juste pour voir.
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 9 Juil - 17:41

- il y'a un proverbe arabe qui dit, petit seins passe ton chemin, gros seins vient dans mon lit s'il te plaît -

Il est vrai que pour une personne non-préparée, le Brésil est une destination idéale, un endroit de rêve. Le soleil est présent à profusion, les femmes sont pulpeuses, les plages sont magnifiques, mais ce n'est qu'un détail qui cache l'ampleur de la pourriture intérieure du pays. Il y a beaucoup de gens qui meurent de faim, qui n'ont rien à part une maison en taule. Le Brésil c'est aussi les favelas et la misère, vraiment très loin de carte postale paradisiaque des magasins de souvenir. J'ai habité pendant très longtemps là-bas et il faut prendre des précautions en tant que citoyen. Ne rien montrer de sa richesse en fait partit et surtout éviter le plus possible d'avoir l'air du parfait touriste, c'est ce qui attire le plus les criminels. Malgré cela, ce pays restait ma terre natale. Mon chez moi et à vrai dire, je ne ressens aucunement cette sensation depuis que je suis à New-York. Je ne suis pas spécialement heureux d'être ici. Je voudrais finir ma vie sur cette terre brûlante. Une fois par an, je me rendais à la maison de mon grand-père aujourd'hui décédé, il m'avait offert sa demeure, elle surplombait toute la plage de Copacabana. Une sorte de Corcovado sauce Macieira. Cette maison est une fierté pour moi, un détail impossible à oublier. Je prenais vraiment soin de cette baraque, autant que mon propre corps. C'est rare pour moi de prendre soin des belles choses, pourtant avec cette dernière, je suis autant câlin qu'avec une femme. Je regardais la jeune femme qui tentait de me consoler comme elle le pouvait. Pourtant cette une plaie à jamais ouverte et qui le restera malgré tous les efforts que la belle brune pouvait faire. Je lui souriais, l'invité à la demeure de mon grand père serait un honneur pour moi, c'était évidemment une chose à prévoir. Il fallait absolument qu'elle découvre mon univers. Je ne voulais pas qu'elle se sente à l'écart d'une telle importance dans ma vie. Après tout elle est mon amie. « On se fera ça, prépare ton maillot de bain et les capotes aussi, on sait jamais. » dis-je amusé, pénétrant une nouvelle fois dans la spirale du jeu que nous avions débuté depuis mon arrivée à NOLA. « J'aime bien aussi, je peux prolonger mon séjour si tu veux, si je te manque tant que ça » poursuivais-je amusé par la situation. Tourner autour d'une femme avec une telle méfiance était une chose inhumaine. Je la désirais plus que tout au monde et il fallait absolument que je l'embrasse ou que je concrétise cette dure journée de labeur en baisé. Que nous passions à l'étape supérieure. Elle n'était qu'une amie, mais je suis un homme qui dicte sa vie en fonction de ses envies. Aucun sentiment là-dedans, Henley m'attirait, tout simplement. Elle avait ce visage en forme d'amande qui me faisait sans arrêt craquer et je n'ai jamais eu l'envie ni le moment d'y succomber. Suite à ma petite blague sur la boisson sans alcool, je ne ressentis aucun besoin de répondre, juste d'arborer un petit sourire moqueur, parce que j'étais fier de cette vanne. Je laissais la jeune femme commander, poursuivant ce petit jeu de séduction, avec plus d'envie chaque seconde. Je savais que nous allions craquer, je le sentais. J'avais envie de l'avoir rien que pour moi et aujourd'hui durant une journée c'était chose faite.  Je me rapprochais d'elle, regardant avec insistance la couleur de ses yeux que je n'arrivais même pas à décrire tellement je n'avais aucuns mots pour cette beauté. Son parfum venait hanter mes narines, provoquant dans mon esprit une intense envie de glisser mon visage dans son cou. « Non j'avoue, je pensais que pour un biscuit l'affaire était jouée. » laissais-je échapper, ricanant à plein poumon, lui lançant par la suite un regard très perçant. Elle me provoquait, faisait de moi l'esclave de son jeu et il était hors de question pour moi de me laisser faire avec autant de simplicité. Elle ne s'attendait surement pas à ce que je l'embrasse, c'était une perche. Une chose que j'allais m'empresser de saisir, parce que j'étais sûr de gagner avec ce geste qui était la consécration de tout. Je me laissais aller, me rapprochant dangereusement de ma proie, approchant tout d'abord mon nez jusqu'au sien, fermant les yeux. Je faisais marche avant, puis marche arrière. Appréciant beaucoup ce petit spectacle. Je revenais en arrière, souriant comme un gamin, la laissant légèrement sur sa fin. Ce n'était plus un jeu sinon. « J'avoue, je ne suis pas très sport sur ce coup-là » donnant raison à mon adversaire du jour. Je la regardais fixement pendant quelques secondes, me rapprochant cette fois avec plus de tact, jouant toujours avec son nez, avant de poser une première fois mes lèvres timidement contre les siennes. Je retirais ses dernières délicatement, avant de recommencer, accentuant le baiser, réalisant par la suite une scène digne des plus grands chefs d’œuvres hollywoodiens. Je prenais sa main en même temps, poursuivant de plus belle, elle semblait conquise, le contraire m'aurait presque étonné, mais je ne suis à l'abri de rien. Je me recule, souriant avec pleine dent, d'une niaiserie sans égal.  « Il vaut au moins trois verres celui là, non ? » dis-je en souriant, restant dans le sérieux car je ressentais un changement entre nous, sans pouvoir mettre une phrase ou même un mot sur l'effet que nous venions de produire. Elle voulait jouer, nous avons joué. Maintenant, c'est chose faite, nous nous sommes embrassés, j'espérais secrètement qu'elle revienne à moi. J'avais peut être craqué dans un sens, mais dans l'autre je l'avais devancé en l'embrassant, elle ne s'y attendait pas. Erreur ou pas, le jeu est encore là, c'est moi le roi, à toi de voir maintenant, si tu veux être ma reine.
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MessageSujet: Re: let's set the world on fire - ronaldo. let's set the world on fire - ronaldo. EmptyJeu 23 Juil - 1:15

it's been a long day without you my friend. Au moins, Ronaldo garde le sens de l’humour. Il la fait rire même alors que le sujet ne s’y prête pas. Peu importe la situation, il parvient à rebondir et à rendre la situation moins compliquée. Il ne s’apitoie pas sur son sort. Pas à sa connaissance en tout cas. Elle l’a toujours vu avec un sourire taquin sur les lèvres, avec les yeux qui pétillant de malice. Il ne cherche pas à changer son passé, il s’en accommode et l’utilise comme une force. Qu’il se rassure, son maillot de bain, comme sa valise, est toujours prêt pour une escapade. Il l’attend sagement dans son armoire. Adepte des voyages, Henley ne refuse jamais une occasion pour prendre quelques vacances. Encore moins quand le pays en question est le Brésil. Si elle en avait les moyens, et si elle le pouvait, elle passerait sa vie sur la route. Elle ferait le tour du monde et encore, pas sûre que cette longue expédition parvienne à rassasier son envie d’aventures et sa soif de connaissances. Elle s’arrêterait à chaque petit village, s’émerveillerait de la moindre petite chose et se mélangerait à la population et à la culture pour repartir avec des souvenirs pleins la tête. Si en plus, elle n’est pas seule dans son périple, c’est encore mieux. Le voyage ne peut qu’être meilleur avec Ronaldo à ses côtés. Il lui propose d’entrer dans son monde, de lui montrer son pays, sa vie. C’est la chance pour elle de découvrir un autre Ronaldo, et le peu qu’elle en voit lui fait déjà très envie. « Parce que t’en as pas sur toi ? » Qu’elle demande en lui jetant un regard inquisiteur. Elle lui a lancé la perche, elle était obligée de la prendre. Après tout, c’est lui qui les utilise, c’est lui qui devrait d’abord en avoir. Ca la surprendrait que cela ne soit pas le cas tant il semble porter sur la chose mais qui sait, Ronaldo est parfois imprévisible. Il flanche, se demande si prolonger son séjour est une bonne idée et Henley ne peut s’empêcher d’en sourire. Il peut bien nier l’évidence, faire mine que c’est elle qui demande sa présence, elle sait bien qu’il n’attendait que ça, que de passer du temps avec elle, sinon, la question ne se serait jamais posée. Elle lui offre en plus la chance de dormir chez elle, autant dire qu’il leur suffira d’un petit coup de folie pour qu’il vienne la rejoindre dans son lit. Si ça, c’est pas la chance de sa vie, alors Ronaldo doit clairement revoir ses priorités dans la vie. « Ca me plairait beaucoup, » commence-t-elle, un peu timide, comme si elle lui avouait ce qu’il sous-entendait (ce qui n’est pas totalement faux), avant de reprendre, cette fois sur le ton de l’humour, « j’ai besoin que quelqu’un fasse le ménage chez moi. » Il verrait son appartement, il comprendrait très vite que la réponse est très peu crédible. Henley ne laisse jamais rien trainer autour d’elle. Elle est tellement maniaque qu’elle pourrait arriver en retard à un rendez-vous important simplement parce que la vaisselle n’est pas terminée. Sa chambre est parfaitement organisée, chaque objet a une place précise, une place qu’il retrouve dès que l’objet n’a plus d’utilité. Ronaldo se rapproche d’elle. Elle esquisse un sourire à sa réplique, joue les amourachés pour le laisser prendre les devants. Ce n’est pas aussi facile qu’il le pense. Henley, elle préfère prendre son temps et jouer un peu avant de passer au plat principal. Elle lui fait les yeux doux, en profite pour le détailler et apprécier ce qu’il lui montre. Sans parvenir à le cerner comme elle le souhaiterait, elle se demande s’il ne va pas la faire mijoter, comme à chaque fois qu’il a eu l’occasion de le faire. L’embrasser, ce serait trop facile, Ronaldo est plus enclin aux défis. Et elle a raison. Quelques millimètres séparent leurs lèvres, mais aucun d’entre eux ne s’autorise à faire le premier pas. Et pourtant, après tout le cinéma qu’il lui a fait, elle aimerait pouvoir y goûter et savourer le moment qu’elle attend depuis le début de la soirée. Sauf que s’avancer, ce serait perdre la perdre la partie, et elle n’a aucunement envie de perdre. Pas avec lui. S’il lui faut se faire violence, alors elle le fera. Elle acquiesce sans se départir de son sourire à ses paroles, tandis qu’il se rapproche à nouveau. « C’est peut-être toi qui devrais me payer un verre sur ce coup-là. » Qu’elle répond en croisant les bras. Histoire de se la jouer franc-jeu et de repartir tous les deux sur de bonnes bases. Pas le temps pourtant de bouder, Ronaldo revient à la charge, et si cette fois, elle est persuadée qu’il préférera lui faire tourner la tête plutôt que de l’embrasser, elle est bien vite surprise par sa soudaine initiative. Instinctivement, ses lèvres répondent aux siennes, sa main vient se poser contre sa nuque, mais son esprit est loin d’avoir vraiment assimilé ce qu’il se passait entre eux. Quand il rompt le contact, Henley en redemanderait presque. Elle a l’impression que tout s’est passé tellement vite que rien ne s’est véritablement passé, qu’elle n’a fait qu’en rêver. L’esprit encore ailleurs, ce n’est que lorsqu’il reprend la parole que son attention revient vers lui. Trois verres, qu’il dit. Ça fait beaucoup pour une si petite chose. « Tu te crois si irrésistible que ça ? » Qu’elle lui demande en ne quittant pas ses lèvres des yeux. Bon, pour cette fois, elle veut bien admettre que l’audace vaut bien un petit verre, et que le baiser était plutôt réussi. Assez réussi pour qu’elle revienne à la charge, pas assez pour qu’elle ne l’admette. Sans dire un mot de plus, elle lui dérobe un nouveau baiser quand ses lèvres se pressent contre les siennes pour jouer avec. Si Ronaldo lui a montré son côté romantique dans son premier baiser, celui de Henley est clairement plus prononcé et plus passionné. Ses mains glissent dans ses cheveux, tombent jusqu’à sa nuque, ses bras s’enroulant autour de son cou sans lui laisser une seule seconde de répit. Elle ne se recule que lorsqu’ils manquent d’air. Quand ses yeux croisent enfin les siens, un moment de flottement s’installe entre eux. A présent, c'est certain, quelque chose a changé. C'est le jeu, après tout. « C’est comme ça qu’on embrasse quelqu’un pour trois verres. » Qu’elle finit par lui lancer, histoire de briser la glace. Le silence commençait à devenir gênant. Ce n’est qu’un prétexte. Elle ne lui admettra évidemment pas qu’elle l’avait embrassé simplement parce qu’elle en avait eu envie. « Donc… j’imagine que c’est à moi que les trois verres reviennent, » ajoute-t-elle dans un sourire malicieux. A moins qu'il ait une réclamation à faire? Un nouveau baiser pour les départager pour de bon? Elle ne serait pas contre.
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