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let set the world on fire. ▼ marley&maxwell.

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MessageSujet: let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. EmptyMer 25 Juil - 17:02

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❝I sat and dreamed at the foot of your bed, you split my skull and reached inside my head, and pulled out the pictures I'd been wishing I'd forget. And you stitched me up then, and wiped the blood from off my chin.❞


Je regarde Zadig, endormi. Il est beau. Beau comme un amour sans faille. Beau comme un amour sans fin. C'est ce qu'il représente, indirectement. Ce que je n'ai plus. Ce qui est loin derrière moi, derrière nous. Il dort, et je me demande à quoi il pense. De quoi rêvons-nous à seulement deux ans ? Est-ce que nous avons pleinement conscience des choses qui nous entourent ? Ou bien est-ce que nous les interprétons à notre manière, sans forcément les comprendre ? Je pense que malgré tout, même si Zadig ne comprend pas toutes les choses qu'il voit ou qu'il traverse, il ressent lui aussi ce que nous pouvons ressentir. Par exemple, à chaque dispute avec Lyzabeth, il était également sur les nerfs, à nous réclamer plus souvent. Et au contraire, quand tout allait bien, il était beaucoup plus détendu. Je ne sais pas comment il se sent en ce moment, mais j'essaie de le tenir à l'écart de ce qui pourrait le perturber. Comme par exemple de voir que plusieurs femmes viennent à la maison. Et que ces femmes en question ne sont pas Lyzabeth. Est-ce qu'il pourrait me juger s'il comprenait ? En tout cas, je doute qu'il soit fier de ce que je deviens. Et je n'en suis pas fier non plus. Pour lui, je devrais mieux me tenir. Et cesser de fricoter avec chaque belle fille que je croise. Ce n'est pas un avenir pour lui. Ni pour moi. Pourtant, je suis perdu, déboussolé. Je n'ai plus envie de rien. Je pensais que tout irait bien, que la vie continuerait, que ça serait facile. Mais c'est loin d'être le cas. Et à chaque fois que j'essaie de sortir la tête de l'eau, à chaque fois que j'essaie de voir plus loin, de voir plus grand, j'ai l'impression qu'il y a un poids qui me repousse sous l'eau, encore plus profondément que je ne l'étais déjà. Alors je reste là où le divorce m'a laissé, dans le recoin le plus sombre d'une vie que j'avais presque oubliée. À jouer à des jeux qui me sont familiers. Des jeux de séduction qui manquent cruellement de sens. Mais qui sont tout ce qu'il me reste.

Je marche de la fenêtre jusqu'à la porte. J'y colle mon oreille, guettant le moindre bruit, puis je retourne m'asseoir sur le canapé. Et je recommence ma ronde deux minutes plus tard. Je ne tiens pas à ce que Marley réveille Zadig en sonnant à la porte. D'autant plus qu'elle ignore encore son existence. Donc autant qu'il reste endormi. Au bout de ma énième ronde et malgré la nuit noire, j'aperçois sa silhouette s'infiltrer dans le hall d'entrée, trois étages plus bas. Alors je colle à nouveau mon oreille contre ma porte. Et lorsque des bruits de pas retentissent dans le couloir, je l'ouvre, sourire malicieux aux lèvres. J'attrape la demoiselle Boyd, la tire contre moi en refermant derrière elle, et murmure au creux de son oreille. "J'avais hâte que tu arrives." Je laisse alors mes lèvres descendre dans le creux de son cou, et savourer le parfum sucré de sa peau, qu'elles connaissent par coeur maintenant. Car j'ai appris à la connaître, aussi bien physiquement qu'intérieurement. Et si je sais quelles sont les parties de son corps qui la font frémir, je sais aussi quelles boissons elle préfère boire avant de quitter l'appartement les matins où nous nous voyons. Alors ce soir, c'est avec aisance que nous donnons le meilleur de nous même à l'autre, et que nous comblons ses désirs. Il n'y a pas d'hésitation, chaque geste, chaque caresse, chaque baiser, tout vient naturellement, en réponse à la réaction de l'autre. Puis, lorsque finalement tout cela prend fin, nous restons l'un contre l'autre. Il n'y a aucun sentiment entre Marley et moi. Mais nous partageons tout de même une relation particulière. Quelque chose de privilégié, peut-être. Mes lèvres se posent contre les siennes, et je profite de la chaleur qui se dégage de son corps. Et tandis que mes doigts glissent le long de sa colonne vertébrale, je finis par me laisser envahir par le sommeil, paisiblement. Mais comme pour me ramener à la réalité, voilà que Zadig se met à pleurer, probablement réveillé par un cauchemar...
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MessageSujet: Re: let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. EmptyLun 30 Juil - 16:18

let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. Tumblr_m0bqmohZS31qd5lwso1_500

    Se préparer, vite et bien. Après tout, ce que je porte ne va pas tellement changer quoi que ce soit puisque je sais pertinemment que mon rendez-vous de ce soir va se faire une joie de me déshabiller. Et alors que je me prépare à pénétrer dans ma douche, j'entends mon téléphone sonner de l'autre côté de la porte. Cette sonnerie, je peux la reconnaître à un kilomètre, ça signifie que ma mère m'appelle. Et si elle m'appelle, c'est que mon fils m'attend à l'autre bout du fil. Je saisis une serviette d'une main habile dont je m'enroule avant de filer en courant vers mon cellulaire. Avec un sourire plus qu'immense, je parle pendant quelques instants avec ma génitrice qui me résume la journée d'Enzo, puis enfin j'entends le son de sa voix retentir dans le haut-parleur. A son âge, il ne sait pas dire grand chose mais il suffit qu'il balbutie quelques mots sans sens et je suis une femme comblée. J'ai déjà prévu de retourner en France pendant les vacances d'été histoire de passer le plus de temps possible avec celui que j'ai porté neuf mois, et depuis quelques temps je réfléchis à l'idée de l'emmener avec moi pour l'année scolaire à venir. Le problème ne réside pas dans le fait que j'aille en cours, mais plutôt sur Roméo, le père d'Enzo, qui ne se doute pas une seconde de son existence, et également sur son frère Keyllan à qui je fais croire depuis quelques semaines qu'il est le responsable de ma grossesse. Tout cela était plutôt tordu, mais en cet instant je me fiche bien de mes mensonges, ou de mes erreurs, et je pense une seule et unique chose, Enzo est une des plus belles choses qui me soit arrivée depuis le début de mon existence. L'important est de ne pas avoir de regrets, et je n'en avais aucun. L'appel téléphonique dure trente bonnes minutes durant lesquelles je ne fais que rire à ses absurdités, puis nous finissons par raccrocher et je peux retourner à mon occupation première, celle de me préparer à la soirée qui m'attend en compagnie de ce cher monsieur Atwoodth.

    Je ne suis pas encore arrivée à sa porte que déjà je le vois sur le pas de cette dernière, à m'attendre avec son sourire à tomber par terre. Son bras entoure ma taille sans aucune once d'hésitation et je ne peux m'empêcher de laisser échapper un rire malicieux. « Désolée pour le retard, un léger imprévu. Mais maintenant je suis là. » On ne prend même pas le temps de discuter, on a trop attendu cet instant pour le retarder avec des mots inutiles, on aura tout le temps de dialoguer au réveil. Avec des gestes habiles et assurés, je lui donne tout ce qu'il aime et réciproquement. Tout simplement parce qu'on se connaît bien désormais. A force de passer des soirées ensemble, on a appris à se découvrir, les détails sur ce qu'aime l'autre sont restés ancrés dans notre mémoire avec une facilité déconcertante et désormais il ne reste plus qu'à les appliquer. Nous ne nous compliquons pas la vie avec des choses inutiles qui font perdre plus de temps qu'autre chose. Entre autre, des sentiments. Ce genre de détails qui gâcherait la relation que nous entretenions dans son ensemble. Savoir faire la part des choses était un art que nous maîtrisions tous les deux, apparemment. Et c'est sur cette pensée que je m'étais endormie à son côté, tranquillement. Ce sont tout simplement les pleurs d'un enfant qui me réveille doucement. Au début, je crois que c'est simplement un rêve, avec mon fils, et que lorsque je vais ouvrir les yeux, tout va s'arrêter. Mais je me trompe royalement. Alors, je relève la tête que j'ai posé en m'endormant sur le torse du jeune homme, et je plante mon regard bleu dans ses yeux avec un air perplexe. What the fuck ? Qui peut répondre à une question simple : depuis quand Maxwell a un enfant ? Et surtout comment n'ai-je pas pu m'en rendre compte avant ? « Dis-moi que ce n'est pas ce que je pense. »
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MessageSujet: Re: let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. EmptyVen 14 Sep - 21:01

:out:
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MessageSujet: Re: let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. let set the world on fire. ▼ marley&maxwell. Empty

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