the great escape
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infinity friend (louise)

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MessageSujet: infinity friend (louise) infinity friend (louise) EmptySam 23 Mai - 23:16


louise & thea ≈ Parfois, on rencontre quelqu'un d'exceptionnel et d'extraordinaire. On laisse entrer cette personne dans nos vies, doucement, timidement. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, très vite, cette personne se révèle nous être indispensable.

Un besoin vital de prendre l'air, de prendre du bon temps. Se tenant devant la porte sur ses escarpins et dans sa robe préférée, Thea patiente. Elle attend sa Louise, sa plus belle. Les deux jeunes femmes ont déjà commencé leur soirée. Depuis deux heures, elles ont mangé et dégusté avec soin ce vin offert par un admirateur. Elles ont tellement bu qu'elles ne tiennent plus en place. Besoin d'espace. Besoin de s'aventurer dans la pénombre de cette douce nuit. Le vent vient ainsi balayer sa chevelure. Ses boucles couleur chocolat s'emballent sur l'étendue de son visage. Radieuse. Merveilleuse. Elle commence même à fredonner. Elle reprend cette chanson qui a donné du rythme à leurs aventures. Louise fait partie de sa vie, aussi loin qu'elle s'en souvient. Elle réalise également la chance qu'elle a de l'avoir toujours à ses côtés. Même ville. Même appartement. Nouvelle page à écrire. Louise arrive donc aussi motivée. Le duo se lance à la poursuite de cette soirée. Un nuit qui ne fait que débuter. Arrêtant le premier taxi, elles montent à l'intérieur. Une nouvelle mélodie donne la note. Elles sont déjà dans l'ambiance et en direction de ce bar où elles ont l'habitude de se rendre. Là où elles se prennent un instant de répit. Ce bar classe et également assez grand pour leur offrir une piste de danse. Thea fouille alors dans son sac à main. A la recherche de son portefeuille, elle réalise l'absence de son livre de croquis. Un moment d'hésitation, de lucidité. Elle réfléchit et elle réalise son erreur. Thea a laissé son carnet secret sur son bureau. Non de dieu. Comment a-t-elle pu l'oublier ? Elle qui ne le lâche jamais. Si précieux à ses yeux. « Arrêtez vous ! » hurle-t-elle au chauffeur. Posant son attention sur sa meilleure amie et première associée, elle lui explique très clairement. « J'ai fait une connerie. J'ai oublié mon carnet de croquis au bureau. Tu vois, le bureau juste à côté de celui de monsieur Eynsford-Baxter ! » En gros, elle est dans le pétrin. Totalement et clairement. Car depuis son arrivée à New-York, elle avait décroché ce poste et additionné les mensonges. Thea est lesbienne. Elle n'a rien d'autre dans la vie que sa place au côté de l'attaché de presse, reconnu mondialement. Elle ne se confie pas à Adriel. Adriel, qu'elle décide d’appeler de cette manière avec Louise. Simplement parce qu'elle sait tout. Elle sait tout d'elle et cela sans la moindre exception. D'ailleurs, elle la regarde à cet instant précis. Elle attend une réaction, une solution. Et plus vite que cette dernière, Thea reprend de plus belle. Guidée par cette chaleur qui s'emparait de son sang, cette folie nocturne. « On peut y aller. Dis oui, dis oui ? J'ai les clés. Il n'y a pas d'alarme. Je connais ce bâtiment par cœur. S'il te plait. » s'exprime-t-elle, en lui offrant cette mine déjà décomposée. Puis après tout, elle décide de ne pas lui laisser le choix. « Chauffeur, on change notre itinéraire. Merci de nous y conduire. » Sans hésiter cette fois, Thea prend place tranquillement sur cette banquette. Elle regarde Louise et sourit. Elle est comme ça. Elle est imprévisible et surtout amenée à prendre tous les risques quand la température de son sang est plus importante, plus élevée que la moyenne. Elle en oublie presque tous les risques. Et si Adriel était dans les bureaux ? Impossible. Il est trop occupé à se faire draguer, à charmer. Rien que d'y penser, Thea ressent un brin de jalousie. Elle le déteste pour ça, pour ce qu'il fait renaitre chez elle. Elle est indéniablement attirée par lui. Il est beau, intelligent et un passionné réservé. Seulement, la jeune femme a déjà fermer toutes les portes inconsciemment. Elle lui a parlé d'une autre sexualité. Elle évite autant qu'elle le peut ses regards ou ses moments de proximités. Thea est une vilaine menteuse et ce soir, elle ne souhaite pas s'attirer davantage ses inquiétudes. En tombant sur ses croquis, il pourrait très clairement la qualifier de rêveuse et il n'a pas besoin de cela. Adriel a besoin d'une assistante ordonnée et terre à terre. Alors, elle se retourne vers Louise et essaye de l'engager sur ce chemin de confiance. « On rentre et on sort. On ne casse rien. On ne fouille pas. Tu m'écoutes ou pas ? » l’interroge-t-elle à moitié inquiète et à moitié excitée. « Pas d'égarement. Tu n'es pas le détective Scofield à la recherche d'informations croustillantes sur mon très cher patron ! » Thea souhaite juste le confirmer et lui rappeler. Car elle la connait mieux que personne et elle sait également combien, il est intéressant. Il est important ce Adriel, peu importe que Thea s'acharne à le détester. Louise est la seule à le remarquer. Elle cherche donc juste à préciser les choses. Pas de bêtise et pas la moindre trace de leur passage éclair. Arrivant devant les bureaux de la maison de disques, Thea paye la course au chauffeur et presse sa partenaire de crime pour sortir. Ce soir, les rues sont calmes. La nuit est tombée et l'ambiance de New-York est désormais sur un autre partie quartier. Faisant le tour du bâtiment, les deux jeunes femmes s'échappent dans la pénombre. Habillée pour leur soirée, elles n'ont pas réellement des allures de grandes criminelles. « Vite fait. Bien fait. Parce qu'on est simplement géniale. » confirme-t-elle, en tendant la main à Louise, pour que celle-ci la touche. Comme un promis juré, dont elles seules ont le secret et qu'elles ont mis en place pour tous leurs grands projets. Aussi fantastiques qu'ils peuvent l'être. Aussi fous et dangereux que certains demeurent. Elles sont comme ça. Liées quoi qu'il arrive et dans les bons comme dans les mauvais moments. Thea n'a aucun doute sur sa relation avec la ténébreuse. Sa Louise est la plus belle personne qu'elle connaisse, sa grande révélation, son âme sœur. Pénétrant rapidement dans le hall d'entrée, elle réalise encore combien elle peut compter sur elle. Pas seulement aujourd'hui ou demain. Non, elle était éternellement là. Toujours et à jamais. A cette amitié éternelle et intacte. Thea savoure chaque fragment de souvenir, chaque seconde que lui accorde sa vie à ses côtés. A cette sensation magique d'être comprise sans devoir se confier, d'être appréciée sans devoir se justifier. C'est ainsi et sur la pointe des pieds que les deux jeunes femmes s'avancent dans les bureaux de cette société avec un objectif bien déterminé, un carnet à retrouver. Sans un brin de malice. Sans la moindre curiosité. Pas de détournement à ce premier plan déjà fixée et établi.
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MessageSujet: Re: infinity friend (louise) infinity friend (louise) EmptyJeu 23 Juil - 19:44

Du plus loin qu'elle se souvienne, Louise a partagé sa vie avec Thea. Comme si elles étaient nées ensemble, comme si elles avaient les mêmes parents, la même famille. Dans chacun de ses souvenirs, Thea a sa place, que ce soit en chair et en os, ou alors par ses conseils. Elle a parfois l'impression qu'elles sont un même esprit dans deux corps différents, Louise, elles se complètent tellement parfaitement. Leurs rires débutent et finissent en même temps, leurs mains se retrouvent avec une facilité déconcertante dès que l'une a besoin de l'autre, leurs regards se croisent et la compréhension est instantanée. Ce soir encore, ça fonctionne toujours. Elles ont bu, déjà un peu trop, et sont prêtes à embrasser la noirceur de la nuit, et à l'illuminer de mille feux de leurs danses enivrées. Rien ne va gâcher ce moment de simple et pur plaisir. Elles n'ont besoin de rien de plus, de personne, pour se satisfaire, elles se suffisent à elles-mêmes. L'alcool n'est qu'une pièce ajoutée, pour faciliter encore plus leur liberté, mais elles savent qu'elles n'ont même pas forcément besoin de ça. A l'appartement, l'écho de leurs rires en est la preuve tous les jours. Pourtant, la fièvre qui les habite semble retomber chez l'une et se transformer en quelque chose de différent, plus grisant. Thea somme le chauffeur de taxi de s'arrêter comme ça en pleine rue, en hurlant comme si elle venait d'apprendre une terrible nouvelle. Et elle lui explique rapidement la situation, que Louise met peu de temps à comprendre. Thea vient de se mettre des bâtons dans les roues, elle qui fait croire que sa vie ne tourne qu'autour de son travail pour ce fameux Adriel dont elle entend parler à longueur de temps. Elle tient beaucoup à son travail, Louise en est bien consciente et même si, parfois, elle n'est pas vraiment d'accord avec sa façon de s'y prendre, ses mensonges accumulés, elle ne la laissera pas tomber. Jamais. Alors, elle se met à réfléchir à une solution qui réglerait le problème rapidement et efficacement. Mais Thea la précède, sans doute pleine d'adrénaline suite à sa découverte. Et voilà qu'elle lui propose une mission suicide : s'introduire dans le bâtiment pour le récupérer, cette nuit. Louise voit sa soirée tomber dans les oubliettes, tous ses plans partent en fumée en un claquement de doigts, parce qu'elle sait, Louise, que même si elle refusait, Thea trouverait un moyen de la pousser à la suivre. Parce qu'elle ne la laisserait sûrement pas faire tout cela toute seule. Et puis, la brune voit dans cette nouvelle organisation l'occasion de pouvoir en découvrir un peu plus sur Adriel, mais également de mettre un peu de piquant dans ce qui devait être une folle soirée. Louise s'imagine déjà se faufilant entre les pièces, dans le noir le plus complet, tentant de ne pas se faire capter par qui que ce soit. Puis elle se rappelle rapidement que Thea lui a bien souligné qu'elle avait les clefs. Pas d'entrée par effraction donc. Mais elle compte tout de même s'amuser à jouer les criminelles, ou en tout cas, à le feindre. Et, elle n'a pas encore hoché la tête, Louise, que sa meilleure amie a déjà indiqué le nouvel itinéraire au chauffeur de taxi. Louise se met à rire, et enfin, quelques mots sortent de sa bouche jusque-là scellée. « C'est bien parce que c'est toi que je te suis, j'espère que t'en es bien consciente. Tu vois, à force d'enchaîner les mensonges, on se retrouve dans de beaux draps ! » Mais c'est un sourire qui accompagne ses mots, et son ton n'est clairement pas celui du reproche. Louise, elle lui a déjà fait quelques remarques sur ses techniques pour obtenir ce travail, mais maintenant que le mal est fait, elle n'a plus qu'à tout faire pour éviter le désastre. Elle s'imagine déjà, en compagnie de Thea, faisant les quatre cent coups dans ce bâtiment, cherchant mille indices sur la vie d'Adriel, fouillant chaque tiroir, décortiquant chaque dossier. L'occasion ou jamais d'en apprendre plus sur lui, de découvrir ses facettes cachées. A ses yeux, Thea ne peut pas cracher sur cette opportunité. Mais elle tombe de haut quand sa meilleure amie lui signale bien qu'elles ne feront qu'un aller-retour rapide, le temps de seulement récupérer ce pour quoi elles sont venues. Louise, est déçue, ça se voit sur son visage dont les traits tombent rapidement, alors qu'elle soupire lourdement, signe de son mécontentement. Elle ne compte pas suivre un seul de ces ordres. Quitte à ce qu'elle fasse quelque chose d'aussi excitant, autant qu'elle en tire toute l'adrénaline possible, car Louise n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Et puis, il faut bien qu'il y ait quelque chose de motivant pour la demoiselle, et l'idée de pouvoir fourrer son nez partout est une carotte assez conséquente. « Oh allez Thea, gâche pas le plaisir ! » Thea insiste lourdement, et Louise finit par faire semblant d'accepter, pour ne pas épiloguer sur ce sujet pendant trois heures. « C'est bon, c'est bon. on fera comme tu veux, on récupère juste ton carnet et on repart à nos petites vies sans intérêt. » Elle rit pour donner de la légèreté à ses paroles, et que Thea ne la suspecte pas de manigancer bien autre chose. Le taxi se gare finalement devant le building où Thea passe ses journées, et le coeur de Louise se met à battre prestement dans sa poitrine. L'excitation est à son comble alors qu'elles sortent toutes deux du véhicule, les yeux brillants. Thea se tourne vers elle, la fixe intensément et murmure quelques mots avant de lui tendre une main, que Louise s'empresse de caresser. Un signe qu'elles partagent depuis des années maintenant, qui a suivi toutes leurs aventures, dès leur plus tendre enfance. Et puis, elles finissent par s'engouffrer dans les locaux, sur la pointe des pieds, telles deux voleuses. Voilà encore une chose à ajouter à la longue liste des choses qu'elles avaient faites ensemble, toutes les deux. A croire que leur vie ne pouvait vraiment pas se dérouler si elles n'étaient pas là l'une pour l'autre. Elle a l'impression d'avoir tout fait avec elle, Louise. Absolument tout. Et finalement, elles trouvent toujours une expérience inédite pour changer leur quotidien, et à ajouter à la longue liste des choses qu'elles ont déjà faites. Il fait nuit noire dans le bâtiment, et Louise s'inquiète presque de tomber sur quelqu'un qui serait là pour surveiller, ou alors qui serait encore plus mal intentionnée qu'elles. Elle se décide donc à chercher, les yeux plissés, un interrupteur qui leur permettrait de voir plus clair. Elles n'allaient pas s'éclairer au flash de leur téléphone respectif. Et au pire, si elles tombaient sur quelqu'un, Thea dira qu'elle a oublié un papier très important au travail, ce qui n'est pas vraiment un mensonge en soit. « Bon, alors, on le cherche ce fameux carnet ? Il est où ton superbe bureau ? » Elle finit par suivre Thea dans le couloir, et elle se dirige avec elle vers une porte close, qui est sans aucun doute son bureau. Une autre porte, juste à côté, attire bien plus l'attention de Louise, car elle suppose qu'il s'agit du bureau du boss, et elle est directement poussée par l'envie de pousser cette porte pour découvrir cet environnement qui lui semble presque familier tant Thea lui en a parlée. Elle voit d'ailleurs le visage de sa meilleure amie se décomposer alors qu'elle pose tranquillement sa main sur la poignée du bureau défendu. Mais ça ne l'arrête pas, il est temps de s'amuser un peu, même si Thea ne le voit pas forcément comme ça pour le moment, Louise ne doute pas qu'elle va vite la rejoindre dans son délire, l'alcool aidant. « Récupère le et rejoins-moi, il est temps d'en découvrir un peu plus sur ce cher Adriel. » Elle pénètre en rigolant dans la pièce, alors que sa meilleure amie la supplie de ne pas le faire. Mais il est trop tard, Louise est décidée. Elle allume donc la lumière de cette pièce, et découvre seule le lieu mythique. Elle fait face à un immense bureau en bois, derrière lequel se trouve un gros fauteuil dans lequel Louise se dépêche de s'installer. Et puis les fouilles débutent, sans vergogne.
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MessageSujet: #cc6699 infinity friend (louise) EmptyLun 17 Aoû - 16:04

A cet instant où elle prononce cette vérité absolue, Thea se sent poussée des ailes. Elle se sent indestructible et elle s’est toujours sentie ainsi aux côtés de sa meilleure amie. Dès leurs premiers éclats de rire à l’évidence même qu’elles se comprennent sans devoir utiliser leurs voix, les deux jeunes femmes sont devenues inséparables. Je dirai même indissociables. Et leur expérience à l’université Californienne de Berkeley a marqué leur relation de grandes décisions. De grandes évolutions. Depuis, elles ont décidé de partager le même toit. Se sentant en sécurité l’une avec l’autre, elles se protègent. Elles se surveillent. Elles se soutiennent surtout. Puis elles décident de continuer sur cette même lignée. Elles ont fait un choix professionnel de monter leur propre société. Une affaire qui devrait leur ouvrir de nombreuses opportunités et les faire connaitre sans aucune frontière. De nombreux détails dans une profonde amitié. De nombreux moments de complicité dans cette vie qu’elles ont décidé de mener, guider par leurs propres sentiments. C’est donc décidé à pénétrer dans le bâtiment dans lequel elle travaille depuis quelques mois que Thea ne lui laisse aucun répit, aucune possibilité de retour ou de négocier. Elle sourit et elle lui prouve de toutes les manières qu’elles y vont ensemble ou pas du tout. Ensemble et c’est tout. Ensemble et contre le reste du monde. Une vieille expression. Une excellente habitude. Se retrouvant rapidement à proximité du lieu tant redouté, la jeune femme tient à éclaircir quelques points avec sa complice. Thea souhaite être clair. Même si elle l’entraine volontairement dans cette folie passagère, il faut se limiter. Elles ne doivent pas déconner. Elles ne doivent pas se faire remarquer. Seulement, Louise ne semble pas partager cet avis. Ses traits s’éclaircissent quand elle évoque sa curiosité. Lorsqu’elle tient à lui préciser, qu’il faut autant en profiter. Sauf que l’assistante qui demeure en Thea est contraire. Elle craint les conséquences de ses actes, déjà égarée et assommée par ses nombreux mensonges. Louise sait qu’elle n’a pas eu le choix. Le choix d’être une autre pour obtenir ce poste et démontrer à son père qu’elle peut aussi y arriver. Alors, elle lui précise et prie le ciel pour être écoutée, pour être entendue. Une chose qui s’annonce bien compliquée quand on connait le tempérament de sa moitié, la furie bien cachée de meilleure amie. Pénétrant ainsi dans le bâtiment et sur la pointe des pieds, les deux jeunes femmes s’engouffrent dans les couloirs. Thea a le cœur qui palpite. Elle est angoissée à l’idée de croiser quelqu’un ou plus directement son supérieur. Elle imagine tous les scénarios possibles, sans oser les partager avec sa Louise. Sinon cette dernière se ferait le plus grand plaisir de les raviver, d’en rire et de lui donner d’autre possibilité. N’ayant aucune limite, elle connait sa meilleure amie, comme si elles avaient toujours été là l’une pour l’autre. A peu de chose près, cette situation colle à leur réalité. Même si elles n’en ont pas toujours eu la possibilité, elles ont entretenu leur relation ici et ailleurs. De San Francisco à New-York. De ces étés où elles se sont retrouvées à ceux où elles se sont manquées. D’une manière, elles ont toujours été accrochées à cette évidence. A cette amitié, comme si c’était tout ce qui leur importait, tout ce qui leur suffisait. Et Thea ne l’a jamais nié. Louise est la sœur, la jumelle qu’elle n’a jamais eue. Elle est son reflet. Son écho. Sa force. Son repère. Celle qui la ramène à chaque fois, à qui elle est. Celle qui sèche ses larmes. Celle qui complète ses fous rires inconditionnels. Arrivant donc à son bureau, elle s’arrête et fini par donner à Louise ce qu’elle attend. « C’est ici. C’est mon bureau. Je vais regarder après le carnet. » explique-t-elle et tournant la tête une fraction de seconde. Une fraction de seconde de trop. Louise est déjà la main sur la poignée du bureau d’Adriel. Son sourire malicieux dessiné avec soin sur le bord de ses lèvres. Les étincelles dans les yeux. « Louuuuise. » crie-t-elle dans un murmure, levant les yeux au ciel. Bien sûr qu’elle ne peut pas s’en empêcher. Bien sûr que la curiosité est un vilain défaut, elle lui a déjà répété et rappelé à de nombreuses reprises. Cependant, rien ne semble arrêter Louise. Décidée à mettre la main sur son carnet, Thea reste donc penchée sur cette priorité. Elle fouille les dossiers sur son bureau et fini par le retrouver. Un soulagement. Elle le sert contre la poitrine et l’embrasserait presque. Car la jeune femme craint que ses secrets voient le jour. Elle s’imagine ce que penserait Adriel d’elle. Elle s’imagine toute sorte de chose parce qu’il ne la laisse pas indifférente et qu’elle craint la déception. La belle brune redoute chaque action, chaque respiration. Se retrouvant sans cesse au bord du gouffre, elle redoute le jour où tout va voler en millier d'éclats. Ce jour où elle sera licenciée pour avoir joué et mené cette double vie. D’ailleurs, il n’est plus lieu de tarder, de prendre possession des lieux. Thea arrive encore à y revenir même si les infusions de l’alcool consommé, il y a encore quelques minutes, n’arrange rien. Elle pénètre à son tour dans le bureau de son supérieur. Elle ferme la porte derrière elle et constate la place de sa complice. C’est indéniable, elle est irrécupérable. « Allez, lève ton popotin, j’ai mon carnet. » l’informe-t-elle devant ce bureau. Un bureau où la jeune assistante se retrouve souvent. A la merci de son supérieur, elle se démène pour ce dernier. Elle se donne à fond et nombreuses sont les fois où elle s’est imaginée déraper. S’accrocher à son cou et l’embrasser fougueusement. Thea reste une rêveuse en tout point. Elle en dit peu mais, elle n’en pense pas moins. Plongeant donc ses prunelles dans celles de Louise, elle essaye de paraitre sérieuse. Ce n’est pas un jeu. « J’espère que tu n’as rien touché. Maniaque comme il est, il va le remarquer et je serai virée. C’est donc ce que tu veux, madame je suis trop curieuse. pique-t-elle cette dernière, de façon amicale et habituelle. Juste avant de reprendre de plus, jouant le jeu de la fille agacée mais tout aussi partante pour en apprendre davantage sur celui qui fait de ses rêves, des fantasmes. De plus, il n’y a rien qui puisse t’aider dans ce bureau. Rien qui ne pourrait faire de toi, une grande détective. C’est un coffre fort ce mec. Un coffre fermé à triple tour. » Et c’est là qu’elle réalise toute l’importance qu’elle lui porte. Même un peu saoule, Thea tient le même discours. Depuis Edison, elle avait pensé qu’aucun homme ne pourrait lui faire cet effet. Aucun homme ne pourrait être à la hauteur de ses attentes. Et avec Adriel, c’est la révélation du siècle. Quand il est là, son cœur bat. Il bat plus fort et plus vite. Il bat jusqu’à lui décrocher instinctivement des sourires. Une réaction qu’elle n’arrive plus à contrôler. Un charme et un homme qui occupent toutes ses pensées. Sa perfection. Son fruit défendu. Adriel est toutes ces choses qu’elle n’avait jamais osé imaginer. Comme le prince charmant qui vient vous sauver d’une mort imminente. Thea rêve en secret qu’Adriel vienne la couvrir de baiser et la sortir de cette vie, de cette optique dans laquelle elle s’est enfoncée. De cet amour qu’on croit mort à jamais. De cette chance qu’on pense avoir manqué après une déception amoureuse, après avoir eu le coeur brisé..

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Cameron Eynsford
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