the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez

True friendships never end [PV Lamar]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyMar 7 Avr - 18:24

True friendships never end [PV Lamar] Tumblr_myyj1uY3dL1toeupwo2_250C'est comme si c'était hier. Revenir dans cette ville qui me rappelait dans de souvenirs n'était peut-être pas la meilleure décision que j'avais prise. Du haut de mon hublot, je voyais s’étendre les lumières de la ville, lumières qui me semblaient tellement familières. J’avais vécu à la Nouvelle-Orléans pendant environs 3 mois, une simple escale sur la carte de ma vie qui commençait à être bien remplie. Et pourtant… ma plus grande peur s’était réalisée lorsque j’avais posé mes valises sur le parvis de cet hôtel, l’amour avait frappé à ma porte. Cette fille m’avait complètement transformé, elle était si parfaite, à la fois belle et intelligente, casse-cou et audacieuse. Elle avait fait battre mon cœur à la seconde où je lui avais parlé et pourtant je n’étais certainement pas le genre de mec à se laisser berner par la première paire de seins se présentant à mes yeux. Mais Teddy était… différente. Je ne saurais l’expliquer, c’était comme ça. Nous étions comme deux aimants attirés inexorablement l’un vers l’autre. Est-ce que j’étais revenu ici pour elle ? Pourquoi avoir choisi d’implanter la nouvelle filiale de l’entreprise à la Nouvelle-Orléans ? Je ne pouvais m’avouer à moi-même que mon retour avait quelque chose à avoir avec la jeune femme, même si elle avait hanté chacune de mes nuits depuis que je l’avais quitté précipitamment. Pourquoi l’avoir quitté ? Tout simplement car j’avais peur. Peur de tomber éperdument amoureux d’elle, peur de la transformer, de faire d’elle une fille qu’elle n’était pas. Je savais bien que pour moi elle serait allée au bout du monde, c’était peut-être ça aussi qui l’avait rendu moins attirante à mes yeux, le fait qu’elle soit à la merci du moindre de mes désirs, de la moindre de mes excentricité. En vérité, la quitter avait été la décision la plus difficile de ma vie. Parfois il m’arrivait avant de m’endormir de repenser à cette fameuse soirée où je lui avais annoncé tout simplement que je partais, sans détour, sans préliminaires elle m’avait vu m’éloigner, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour me retenir.

Bien assis au fond du siège du jet de l’entreprise, je pris une profonde inspiration, fermant les yeux et essayant de me vider la tête. Pourtant, chaque fois que j’essayais de mettre mon cerveau en mode off, seul son visage apparaissait, me souriant. Ce qui bien évidemment provoquait immédiatement la réaction similaire sur mon visage qui s’illuminait presque. Je secouais la tête une bonne fois pour toute, m’éclaircissant la gorge, bien décidé à arrêter ces enfantillages. J’étais un adulte, un mec important, je ne pouvais pas me permettre de jouer les collégiens avec une fille comme à l’époque. Après tous des filles, il y en avait des tas, elle n’était pas la seule qui puisse me convenir. Si mon père avait su que je la fréquentais il aurait surement fait une crise cardiaque, lui qui me voyait déjà épouser la fille d’un de ses plus proches collaborateurs afin d’allier mon union avec une espèce de mariage de sociétés. Excusez-moi, auriez-vous quelque chose d’un peu plus fort avant que nous atterrissions ? Je ne peux pas décemment faire mes premiers pas dans la ville sans avoir bu un ou deux verres de whisky de 25 ans d’âge. Je lançais un regard presque arrogant à l’hôtesse tandis qu’elle s’affairait à la tâche. Il ne fallait pas oublier que j’avais droit à certains privilèges et je ne comptais pas m’en passer bien au contraire. J’avais réussi à me sortir de tellement de mauvais pas grâce à mon argent que je ne les comptais même plus. Seulement je savais qu’aucune somme d’argent ne pourrait m’empêcher de vouloir à nouveau au moins une fois toucher sa peau, embrasser ses lèvres… j’étais comme hypnotisé par cette fille et cela me faisait chier à un point incroyable car je n’aimais pas perdre le contrôle. Comment lâcher prise lorsqu’on a un empire à gérer en héritage ? Si mon père venait à partir je serais le seul maître à bord, alors que deviendrait Teddy ? Jamais elle ne pourrait survivre dans ce monde de requin, d’ailleurs elle méritait bien mieux, bien mieux qu’une vie de cocktails et de cotillons dont seules les personnes se considérant de la haute société arrivaient à tolérer. Je n’étais pas du tout altruiste, d’ailleurs tant que moi je suis beau et riche, tout vas bien dans ma bulle, cela dit, lorsqu’une personne à laquelle je tenais se perdait à mon contact, je ne supportais pas de jouer cette mascarade, d’être son excuse pour s’éclater. Pourquoi ne pouvait-elle pas réaliser que tout cela c’était elle, une version qu’elle n’avait sans doute jamais soupçonnée mais qui existait bel et bien en dessous de cette image qu’elle renvoyait aux autres. J’avais eu l’impression d’être le premier à la voir tel qu’elle aurait voulu être, et c’est certainement ça qui m’avait fait fuir. L’amour… qu’est-ce que j’y connais après tout ? Je fus sorti de ma torpeur par la jeune femme qui m’avait servi mon verre un peu plus tôt. Breuvage que j’avais immédiatement avalé d’un trait bien évidemment. Elle m’indiqua que nous venions d’atterrir et que ma voiture m’attendait dès que je serais prêt à descendre sur le tarmac. Je lui fis un sourire poli lui indiquant que je prendrais la bouteille pour la route avant de descendre une à une les marches du petit escalier qui menait à la terre ferme. Je grimpais à l’arrière de la voiture, faisant signe au chauffeur qu’il pouvait y aller, je savais que mes valises seraient livrées à l’hôtel où j’étais descendu le temps de trouver un pied-à-terre décent. Je me pris une bonne gorgée du breuvage qui m’accompagnait, voyant les panneaux indiquant la Nouvelle-Orléans défiler devant mes yeux au travers de la vitre. Je me sentais mal, presque aussi mal que quand j’étais parti comme un voleur. Etait-elle toujours la bas quelque part ? Avait-elle refait sa vie depuis ? J’espérais secrètement que non. Enfin, ça c’est encore une autre histoire.

Bercé par mes fantasmes de retrouvailles, j’en oubliais presque que j’allais avoir l’agréable surprise de revoir mon cher ami Lamar, lui que j’avais rencontré lors de ma première visite à New York il y a déjà un moment. A l’époque mon père voulait me mêler à la vie des affaires et moi j’étais en quête d’une université. Columbia avait été finalement mon choix et m’avait permis de vivre 3 superbes années dans la ville qui ne dort jamais. Cela avait été également l’occasion de me faire des amis, et même de très bons amis. Ce qui était drôle, c’était tout de même que mon ami le plus proche était réceptionniste de l’hôtel où nous avions logé lors de cette première escale. J’avais sympathisé avec lui alors que je cherchais de quoi m’occuper, il était jeune et avait une bonne tête, je m’étais immédiatement dit qu’il saurait où m’emmener pour me faire découvrir la ville comme il faut. Je pouvais passer pour le gosse de riche à qui on ne refuse jamais rien, mais en réalité, l’argent pour moi n’était qu’accessoire, j’en avais très bien, mais je savais qu’à côté de ça je valais bien plus qu’un tas de billets sur un compte en banque, ce qui ne m’empêchait jamais de me faire des relations chez les gens qui avaient eu moins de chance. Sourire aux lèvres j’entrais donc dans le hall d’entrée du luxueux hôtel Roosevelt. Bonsoir monsieur Finnley, nous vous attendions. Votre père vous a reservé la meilleure chambre et un plateau repas vous sera monté immédiatement afin que vous puissiez grignoter un peu avant que nous servions le souper. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas à m’appeler sur mon numéro personnel, je serai votre référente pendant toute la durée de votre séjour. Mais mes yeux ne se portèrent pas sur les décorations raffinées ou les jolies hôtesses qui m’attendaient. Je tournais immédiatement la tête vers la réception. Malheureusement Lamar ne semblait pas être à son poste pour le moment, il ne tenait pas en place toujours à prendre plus de responsabilité, d’ailleurs était-il vraiment encore simple réceptionniste ? Son ambition avait dû le mener vers les sommets. Je ne voudrais pas paraître impoli mais avant de régler les formalités de paiement et de bagages est ce que vous pourriez me dire où je peux trouver monsieur Forthfield ? C’est un très bon ami. A vrai dire dîtes lui de me rejoindre dans ma chambre quand il aura fini son service, je ne voudrais pas le déranger. Je fis un grand sourire à la jeune femme dont le teint vira immédiatement au rouge. Je la laissais donc avec mes bagages tandis qu’elle me donnait la clé de ma chambre.

Une fois l’épreuve de l’ascenseur terminée, j’entrais dans la suite, retirais mon manteau et m’affalait directement sur le lit, prenant une grande bouffée d’air. J’étais exténué, excité, impatient. Tant de sentiments se mélangeaient en moi. Je savais que Lamar allait être un vaccin à la mélancolie que j’avais ressenti en débarquant plus tôt dans la journée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyMer 8 Avr - 19:45

TRUE FRIENDSHIPS NEVER END
ft. Aaron C. Finnley

J'ai connu Aaron lors de mon premier job en hôtellerie. Je bossais de nuit en tant que réceptionniste et un soir, sans même que j'ai eu le temps de réaliser ce qui m'arrivait, mon chef me donnait ma nuit. Cependant il était hors de question que je rentre chez moi, je devais plus ou moins baby-sitter un certain Aaron Finnley. Je ne vous cache pas que j'ai été des plus ravi en apprenant la nouvelle. Je me suis changé et j'ai rapidement enfilé mes fringues de la journée. En retournant dans le lobby je trouvais un type affalé dans un grand fauteuil. Quand il se leva pour me salué, je l'ai défiguré, il faisait tout jeune, mesurait au moins 10 cm de moins que moi et n'avait pas l'air folichon. Alors que je m'attendais à ce qu'il me propose d'aller faire un Scrabble dans sa chambre ou qu'on aille voir le dernier Harry Potter au ciné, nous montâmes dans sa chambre et je crois que de ma vie, je n'avais jamais autant bu avant ce soir là.

On a commencé par soulagé le mini-bar de toutes les fioles qui y résidaient certainement depuis un demi-siècle, Aaron a ensuite fait servir dans sa chambre deux bouteilles de vin rouge et du champagne. Deux heures plus tard, il vomissait dans la baignoire et moi dans ses toilettes, la musique était tellement forte que tout New-York était sans-doute incapable de dormir. Quelques heures plus tard, il m'a réveillé, nous nous étions endormi sur le sol de la salle de bain et une odeur épouvantable sortait de la pièce. Il a allumé la console et entre deux parties nous avons partagez des éléments de notre vie.

Cette soirée restera certainement gravée à jamais dans ma mémoire et pourtant, avec la quantité d'alcool ingurgité, on pourrait douté des souvenirs que je possède. Ni lui ni moi n'étions vraiment familiers de tout ceci et nous aurions pu faire bien pire : inviter des prostituées à se joindre à nous, écrouler un mur, balancer la télévision sur le balcon d'en face etc ... Mais nous nous sommes cantonné à des activités d'enfants ou en tous cas de "presque adultes" car lui comme moi n'avions pas nos 21 ans. Personne ne su ce qui s'était passé dans cette chambre à part le type du room service qui se vit offrir un beau billet par Aaron pour son silence. Depuis ce jour, alors que rien ne nous destinait à nous rencontré ou bien même à nous apprécier, Aaron & moi sommes amis. L'avantage pour lui : il peut toujours résider dans mes hôtels avec des tarifs préférentiels. L'avantage pour moi : sa venue me permets toujours d'échapper à quelques heures de travail.

Ce soir Aaron débarquait à NOLA et bien que je lui ai proposé de séjourner dans mon appart, je crois que l'idée de dormir sur un matelas au sol l'avait plus ou moins chagriné. Préférant une suite au Roosevelt Hotel j'entendais sa voix dans le lobby. La seconde d'après, Ashley passait sa tête discrètement dans la porte qui menait aux bureaux et m'annonça qu'un certain monsieur Finnley m'attendais dans sa chambre. Elle avait les joues rouges et semblait particulièrement mal à l'aise. Pensant détendre l'atmosphère je lançais un "Joints toi à nous, plus on est de fous plus on rit". Mais il me sembla qu'elle devint encore plus gênée. J'ai donc fini ce que j'étais en train de faire et 10 minutes plus tard j'étais devant la porte d'Aaron dans laquelle je suis rentré sans y avoir été invité après avoir toqué un ptit coup.

- "Finnley faut que t'arrêtes, tu m'as encore traumatisé une réceptionniste ..."

J'explosais de rire alors qu'il se tournait vers moi avec un large sourire sur le visage.

- "Comment tu vas vieux frère?"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyMer 8 Avr - 22:40

True friendships never end [PV Lamar] Tumblr_myyj1uY3dL1toeupwo2_250Je n’attendais même pas l’arrivée de Lamar pour commander une bouteille de champagne directement. Il fallait fêter nos retrouvailles comme il faut. Je me levais du lit sur lequel je m’étais affalé un peu plus tôt afin d’aller goûter ce fameux repas qu’on m’avait apporté au moment de mon arrivée. Un bon steak, comme je les aime, une crème brulée à tomber. Je mangeais le tout en quelques minutes tant je mourrais de faim depuis ma descente de l’avion. La moitié de bouteille de whisky que j’avais ingurgité avant d’avoir posé les pieds ici devait aussi y être pour quelque chose. Je me servis un petit verre de vin me dirigeant vers la fenêtre, contemplant la vue imprenable que j’avais sur la ville. Tour cela m’avait manqué. Ce n’était certes rien en comparaison de ma vie New Yorkaise, mais je trouvais cela reposant. Avant même que je ne puisse répondre à la personne qui frappait à la porte, j’entendis celle-ci s’ouvrir et vit enfin Lamar pointer le bout de son nez. Je ne pus m’empêcher de sourire à sa remarque me souvenant de la jeune femme rencontrée un peu plus tôt. Laisse-moi m’amuser un peu tu veux, je n’ai pas dit que j’allais la ramener dans mon lit celle-ci. Je faisais bien sur référence à une malencontreuse aventure que j’avais eu un soir avec une collègue de celui-ci alors qu’il travaillait encore dans la grosse pomme.

Je m’avançais bien vite vers lui pour le prendre dans mes bras, lui montrant directement le verre de vin que je lui avais servi sur la table. Je t’ai pas attendu pour commencer. Prends-toi donc un verre on a beaucoup de choses à rattraper. Je lui indiquais la table tandis que j’attendais avec impatience qu’on me rapporte la suite du programme. Non pas que je tenais à réitérer la première soirée que nous avions passé ensemble, lui, moi et mon minibar, mais je voulais que nous fêtions nos retrouvailles dignement. Lamar n’avait jamais été incommodé par ma démesure, pourtant il savait quand il fallait me stopper ou me raisonner, et il était d’ailleurs le seul qui arrivait à avoir de l’ascendant sur moi. Il savait comment me prendre et je ne pouvais pas le nier, je le considérais même plus que comme un ami, comme il avait dit lui-même, il était comme mon frère. Je pense que des félicitations sont de rigueur tu ne m’avais pas dit que tu avais eu de l’avancement, petit cachotier ! Moi qui m’attendais à te trouver en train de draguer une cliente quadra milliardaire, je suis déçu. Je fis une tête faussement triste avant de lui donner une tape dans le dos. C’est fou ce qu’il m’avait manqué. C’est sûr que discuter par texto ou par skype était sympa pour garder le contact, mais il n’y avait rien de mieux que ce genre de soirée improvisée. Le seul avantage que j’avais, c’était de pouvoir le libérer d’une soirée de boulot d’un simple coup de téléphone, alors évidemment après ça monsieur n’avait plus aucune excuse pour me lâcher dans les plans les plus dingues que je pourrais imaginer. A vrai dire je suis ici pour affaire, je dois ouvrir une nouvelle antenne de l’entreprise de mon père à la Nouvelle-Orléans alors pour l’instant je suis ici et ensuite… je pensais peut-être me poser un peu, chercher un pied-à-terre pour un moment. Si jamais tu entends parler de quelque chose tiens moi au courant. Il m’avait déjà proposé de venir dormir chez lui, mais c’était uniquement à la condition que je dorme sur un vulgaire matelas sur le sol. Il avait refusé de me laisser son lit ce chien, comme si c’était trop demandé en tant qu’invité. Enfin bon, passons. Par contre lui était libre de rester dormir ici, il y avait assez de place pour accueillir une équipe de foot alors pourquoi ne pas en profiter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyJeu 9 Avr - 15:06

TRUE FRIENDSHIPS NEVER EBD
ft. Aaron C. Finnley

Quand on m'a annoncé que j'allais devoir baby-sitter le fils d'un riche client, je dois bien avoué que ma première impression se résuma au sentiment d'être une pauvre merde qu'on prenait pour une baby-sitter de luxe ou un gigolo ... Je ne cacherai pas que j'ai donc eu du mal pendant quelques heures mais rapidement je suis rendue compte que son père était celui qui était à l'initiative de notre rencontre et que pour lui je n'étais qu'un pion dont il pouvait disposer. Avec Aaron c'était très différent. Je n'ai jamais eu l'impression d'être différent de lui. Certes dans la plupart des amitiés en soirée quand on doit régler la note on fait fifty/fifty mais avec Aaron on s'était rapidement rendu compte que ce n'était juste pas possible. Il a été habitué au luxe et moi au "juste ce qu'il faut" ; quand nous avons commencé à faire de soirées ensemble j'ai insisté pour que l'on procède à cette fameuse règle du "nous sommes tous égaux" mais voilà, c'est mon banquier qui m'a appelé le lendemain en me disant qu'il devait y avoir une erreur de facturation car j'avais été débité sur la carte de près de 2000$ pour une soirée. Pour la première fois de ma vie j'ai failli m'évanouir.
Nous avons donc convenu avec Finnley que nous ferions 50/50 quand il s'agissait de notes raisonnables, des soirées à boire des bières sur mon canapé etc ... Mais que lorsqu'il s'agissait d'un "caprice" de Monsieur pour avoir la meilleure bouteille du restau' ou du bar, nous tablions plutôt sur du 75/25..

Je n'ai pas été étonné un instant en voyant la première bouteille nous attendre sagement dans un sceau, entourée d'un linge blanc. Des félicitations s'imposait pour l'employé du room service contre lequel mon boss se "bâtait" depuis des mois pour qu'il soigne ses présentations.
J'ai pris le verre qui m'attendais et le son de nos verres s'entrechoquant signa le début de cette bonne soirée.

- "Attends de quoi tu parles ? De l'avancement ? Une quadra milliardaire ? Finn' j'ai loupé un épisode je crois ..."

Je ne sais pas si c'était le fait que nous ne nous soyons pas vu depuis des lustres ou juste ma journée de travail qui m'avait épuisé mais ce furent les secondes les plus floues de la journée. Je n'avais pas compris un mot de ce qu'il racontait.

- "Ici tu devrais pas avoir de mal à trouvé, en arrivant il m'a à peine fallut deux jours pour dégoter mon appart. Certes tu ne recherches pas le même standing mais je sais que tout se fait assez vite, la ville a beau être beaucoup moins grande que NYC, pour la frénésie de l'immobilier c'est pareil que là-bas ! "

J'ai ouvert la baie vitrée et je lui ai fait signe de venir, on a bougé un peu les meubles pour avoir la bouteille à portée de main,et nous nous sommes assis dans deux gros fauteils en regardant le couché de soleil au loin. Je dois avouer que c'était magnifique. Moi qui avait répété machinalement aux clients "pensez à regarder le couché de soleil, du balcon, la vue est splendide ..." sans pour autant l'avoir jamais testé, j'ai réalisé à quel point c'était vrai. Ces couleurs rougeâtres avaient quelque chose de féérique.

- "Moi je cherche désespérément une colocation, je commence à devenir dingue tout seul. Je pensais pas que ça me rendrait fou en fait. Mais être seul le matin et le soir, bouffer avec le seul bruit de la télé ... Jsais pas je trouve ça tellement triste. T'imagine, je fais même des heures sup' juste histoire de pas me retrouver seul dans mon appart. C'est pathétique non ?! "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyJeu 9 Avr - 17:35

True friendships never end [PV Lamar] Tumblr_myyj1uY3dL1toeupwo2_250 ]"Attends de quoi tu parles ? De l'avancement ? Une quadra milliardaire ? Finn' j'ai loupé un épisode je crois ..." Je levais les yeux au ciel face à l’incompréhension de mon ami. Une fois de plus il jouait les bouffons de service, il fallait que je me réhabitue à ce qu’il soit lent à la détente. Enfin c’est vrai que parfois j’avais tendance à passer du coq à l’âne sans vraiment de lien logique entre mes phrases, surtout lorsque j’étais excité comme ce soir. Je parle de ta place de réceptionniste en chef ou je ne sais quoi. Je pensais que ce serait toi qui serais venu me lécher les bottes à l’entrée, beaucoup plus distrayant. Racontes moi un peu, qu’est ce qui s’est passé alors ? Je te jure que je n’ai payé personne pour ça. Je lui fis un petit clin d’œil car j’adorais le chambrer sur notre première rencontre où il avait avoué se sentir comme payé pour s’occuper de moi. Comme si j’avais le privilège de pouvoir avoir quelqu’un comme jouet grâce à l’argent de papa. En soit c’était comme ça que mon père le voyait. Une distraction. Il n’avait jamais compris que Lamar et moi étions vraiment potes, d’ailleurs je n’essayais même pas de lui expliquer car il vivait dans une espèce de bulle dans laquelle les personnes ayant moins de 7 zéros sur leur compte en banque n’étaient pas les bienvenues. Par contre cela ne résolvais pas la crise du logement face à laquelle je me trouvais. C’était bien beau de boire un bon vin devant un coucher de soleil comme des pachas enfoncés dans leurs fauteuils, mais j’allais bientôt devoir me remettre au boulot et cela me fit soupirer immédiatement. Je passais tellement un bon moment que j’aimerais que celui-ci ne s’arrête jamais. Que je puisse vivre simplement de potes, d’alcool et de fille une fois de temps en temps. Malheureusement j’avais des responsabilités… fuck. Moi je cherche désespérément une colocation, je commence à devenir dingue tout seul. Je pensais pas que ça me rendrait fou en fait. Mais être seul le matin et le soir, bouffer avec le seul bruit de la télé ... Jsais pas je trouve ça tellement triste. T'imagine, je fais même des heures sup' juste histoire de pas me retrouver seul dans mon appart. C'est pathétique non ?! J’acquiesçais lorsqu’il me parla du standing que je cherchais, je revoyais encore sa fameuse proposition de dormir sur un matelas à même le sol. Je n’étais pas le genre de mec à faire la fine bouche, mais il y avait un minimum quand même. Je me levais d’un bond de mon fauteuil me mettant un genou par terre et levant mon verre. Tu as raison c’est vraiment pathétique d’en arriver là, soit je te trouves une copine ce soir, sinon ne cherche plus tu as trouvé le colocataire idéal. Je te fais ma demande solennellement, désolé j’ai pas pensé à ramener une bague mais une bonne coupe de champagne devrait faire l’affaire. Dis-je en riant tout en pensant à celle qui devrait bientôt être montée dans la chambre. Je n’avais jamais imaginé pouvoir me mettre en colocation, il faut avouer que je suis quelqu’un d’assez indépendant, je n’aime pas vraiment être dérangé toute la journée par tel ou tel bruit. Mais en réalité, il suffisait d’avoir assez d’espace pour que chacun ait droit à son intimité. Je me relevais enfin pour aller ouvrir la porte au service de chambre qui venait de frapper. Je rentrais la petite table à roulette garnie de petits toasts avec en son centre la fameuse bouteille. Je congédiais la jeune femme que j’avais vu un peu plus tôt avec un billet de 50 dollars et un clin d’œil ce qui la fit immédiatement rougir et me fit beaucoup rire une fois la porte refermée. Petite question, tu penses que si je l’invite à dîner un de ces soirs, je pourrais garder ma tête ou tu comptes me la faire couper ? Je ne perdais jamais une occasion de faire le pitre, d’ailleurs cette fille était tout de même mignonne, ce n’était pas une question en l’air. Mais bon je ne voulais pas le mettre dans l’embarras, quoi de plus normal pour celui que je considère comme mon meilleur pote. Je revins avec deux coupes de champagne, prêt à trinquer. Bon alors tu ne m’as toujours pas dis si mon offre t’intéresses ? Je pense qu’on ferait un duo d’enfer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptySam 11 Avr - 14:52

TRUE FRIENDSHIPS NEVER END
ft. aaron c. finnley

C'était donc de ça dont il était question ? De ma "promotion" ?

- "Aaaaah ok. Et bien tout simplement un vieil ami à moi avec qui j'ai travaillé y a trois ou quatre ans m'a dit qu'il connaissait du monde ici et que le poste de premier de réception se libérait. C'est pas encore le Saint Graal mais c'est mieux payé alors que le job n'est pas vraiment différent et puis je crois tout simplement que j'avais besoin de me barrer de NY. J'ai jamais quitté cette ville de ma vie et passer du Bronx à Brooklyn c'était pas non plus l'étape du siècle ... petit rire NY c'était très bien le temps que ça a duré mais tu sais, jcrois que si j'ai jamais vraiment réussi à me poser dans cette ville de malade c'est parce que la ville me convenait pas. J'aime sortir la tête de ma fenêtre et pouvoir respirer tu vois et c'est d'ailleurs le seul truc que j'apprécie dans mon appart actuel je pense. " nouveau petit rire.

Je savais qu'on ne voyait pas les choses de la même manière, que nous étions si différents que nos attentes étaient totalement opposées et de surcroit, les choses qui me dérangeaient moi ne le dérangeaient pas lui (et vise versa). C'était d'ailleurs une des plus grande force de notre amitié je pense, car on était toujours en train de montrer à l'autre que chaque situation, chaque personne pouvait être vue de façon différente. Cette grande richesse, je crois qu'aujourd'hui je ne pouvais m'en passer pour rien au monde, c'était bien trop précieux.

A l'annonce de Aaron je crois que j'ai failli tombé de ma chaise mais en tous cas en rigolant j'ai recraché les trois quart de la gorgée de champagne que j'étais en train d'avaler.  

- "Ne crois pas que tu vas t'en tirer sans m'acheter une bague mon trésor. nous avons pouffé de rire comme deux fillettes en train de joueur aux barbies. T'es vraiment sérieux Finnley ? après la mauvaise route de ma gorgée précédente, le visage bien sérieux entraina la même action sur le mien et je le regardais avec des yeux ronds comme deux petites billes. Toi & moi dans le même appart, ici à NOLA ? Tu sais que ça a beaucoup d'implications ce que tu dis ..."

Aaron avait toujours eu le chic d'adorer (et c'est un euphémisme) mes collègues de travail, aussi je ne pris même pas la peine de lui répondre, faisant juste mine de trinquer à son idée. Ce n'était ni ma mère (dieu merci), ni ma soeur (d'ailleurs jamais je ne lui avais présenté les jumelles) et encore moins ma copine, il pouvait donc tripoter qui il voulait sans que ça me dérange.

- "A vrai dire j'en sais trop rien Finn ... Tu sais que tu vas pas pouvoir avoir du marbre dans la salle de bain et dans la cuisine si on est en coloc' rassure moi ...." petit rire, mais nerveux cette fois-ci, je n'étais en effet pas convaincu qu'il mesure l'importance de ses propos.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyLun 13 Avr - 19:11

True friendships never end [PV Lamar] Tumblr_myyj1uY3dL1toeupwo2_250 Aaaaah ok. Et bien tout simplement un vieil ami à moi avec qui j'ai travaillé y a trois ou quatre ans m'a dit qu'il connaissait du monde ici et que le poste de premier de réception se libérait. C'est pas encore le Saint Graal mais c'est mieux payé alors que le job n'est pas vraiment différent et puis je crois tout simplement que j'avais besoin de me barrer de NY. J'ai jamais quitté cette ville de ma vie et passer du Bronx à Brooklyn c'était pas non plus l'étape du siècle ... NY c'était très bien le temps que ça a duré mais tu sais, jcrois que si j'ai jamais vraiment réussi à me poser dans cette ville de malade c'est parce que la ville me convenait pas. J'aime sortir la tête de ma fenêtre et pouvoir respirer tu vois et c'est d'ailleurs le seul truc que j'apprécie dans mon appart actuel je pense. Un monologue digne des plus grands dramaturge qu’il me faisait là. Je l’écoutais attentivement et retrouvait également la raison de mon retour ici. Je ne voulais pas ouvrir une branche de l’entreprise dans une grande ville comme Phénix ou Austin, comme mon père me l’avait suggéré. Non. Il était temps de voir plus grand, d’aller avec son temps et de se tourner vers une atmosphère à la fois prospère et aussi bonne pour les employés. Je suis tellement content pour toi, mec. Moi aussi j’en avais marre de New York, cette ville est extraordinaire je ne dis pas le contraire, mais il y a un moment lorsque la routine s’installe, il faut aller voir ailleurs. Je savais bien que tu ferais de grandes choses je te l’ai toujours dit ; Qui ne voudrait pas vivre ici et à la fois travailler dans une ambiance New Yorkaise. Mon but était de rendre l’entreprise très moderne et très trendy, tout en permettant aux gens de profiter de l’architecture et du mode de vie pittoresque de NOLA. Il était l’exemple même de ce que je voulais, cela me rassurait de savoir que j’étais sur la bonne route. « T'es vraiment sérieux Finnley. Toi & moi dans le même appart, ici à NOLA ? Tu sais que ça a beaucoup d'implications ce que tu dis » Il avait failli s’étouffer à l’annonce de notre possible colocation. Je ne savais pas si c’était parce qu’il me prenait pour un malade ou s’il était trop excité par la nouvelle que j’envisage de vivre avec quelqu’un, moi celui qu’il devait prendre pour une petite nature incapable de faire sa propre lessive tout seul. Il n’avait pas tort sur ce point mais bref. Je pris une gorgée de mon verre tout en m’accoudant dos au balcon pour lui faire face. Tu sais que je ne lances jamais des idées comme ça en l’air. Ce serait génial si on vivait ensemble, je pourrais passer mon temps à te chambrer, même plus besoin de sortir de chez moi pour ça, le rêve. Je lui fis un clin d’œil avant de reprendre. Et oui Forthfield, je sais que je n’aurait pas un cuisinier et une femme de ménage pour me faire mes 4 volontés, je pensais avoir un peu plus de crédibilité à tes yeux. Je pris une profonde inspiration avant de venir me rasseoir pour reprendre une petite coupe de champagne. Je savais que si j’appelais mon père pour lui dire que je quittais ma suite 5 étoiles pour aller m’installer dans ce qu’il appellerait surement un « taudis », il ferait une crise cardiaque dans la seconde. C’est pourquoi je ne comptais pas non plus lésiner sur la qualité. A vrai dire j'en sais trop rien Finn ... Tu sais que tu vas pas pouvoir avoir du marbre dans la salle de bain et dans la cuisine si on est en coloc' rassure moi... Le voilà qu’il hésitait maintenant. Moi qui m’attendais à le voir être aussi enthousiaste que moi. Mon sourire s’évanouit presque instantanément, j’étais blessé dans mon amour propre pour le coup. J’étais vraiment aussi invivable et matérialiste que ça ? Ce n’était pas la première fois qu’on me le disait mais j’avais toujours considéré ces personnes comme des cons. Je n’avais jamais pensé que Lamar pouvait être l’un d’entre eux. Ecoute, si tu n’es pas chaud je comprendrai, je disais juste ça comme ça, vivre à l’hôtel ça me va très bien, je pourrai être frivole et superficiel à volonté ici, tu sais que c’est tout ce que je sais faire après tout. Je me mis à rire jaune tout en torchant ma coupe de champagne d’une traite. Finalement cette soirée n’était peut-être pas celle à laquelle je m’attendais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyMar 14 Avr - 9:34

TRUE FRIENDSHIPS NEVER END
ft. aaron c. finnley

Alors que je venais de lui déblatérer ce qui s'avéra être un long monologue (et ce, sans même que j'en prenne conscience), j'ai réalisé que ce que je disais faisait mouche. Le visage de Aaron changea, il avait l'air plus pensif (une tête que je lui avais rarement vu) et mes mots semblaient raisonner dans son esprit. Il y eut quelques petites secondes de pause. Il me regardait mais il avait le regard vide à la fois et moi ... j'en ai profité pour avaler une gorgée, puis une autre ... En l'espace de 3 secondes il n'y avait plus rien, je déposais le verre et regardais en face de moi.

- "Moi qui pensais que NY c'était bien mais que quand on avait des sous ... Avec ce que tu dis, je crois juste que c'est cette ville .. Jpense que soit il faut venir d'ici et être amoureux de la ville parce que tu y as toute ta vie, toutes tes attaches, soit il faut venir du fin fond du Texas, avoir une famille de Redneck qui n'a même pas l’électricité pour trouver en NY une sophistication plaisante ... Je vois pas vraiment comment les autres cas de figure peuvent s'appliquer." je le regardais, ça devenait vraiment philosophique notre affaire. On a trinqué à ça et on s'est resservit, son verre s'était vidé aussi vite que le mien, tout comme la bouteille d'ailleurs qui souffrait sévèrement d'un trop peu de liquide.

On avait toujours été différent et ça n'avait jamais été un problème mais bon, on n'avait pas vécu ensemble plus d'une semaine, à part cette fois où on était parti faire un spring break à Miami, une sale histoire. On aurait dû faire un film je crois mais si lui ni moi ne nous souvenions de la moitié de la semaine (nos deux cerveaux combinés) et je ne pense pas que cette semaine soit une bonne référence sur laquelle se basée pour savoir si oui ou non nous devions nous mettre en coloc'.
J'ai toujours été plus ou moins réfléchi (je dis plus ou moins car je reste un être humain et donc il m'arrive de faire des mauvais choix) et je devais penser à deux fois à cette histoire de colocation avant de me prononcer mais bien-sûr, la première chose qui était sortie de ma bouche c'était mon doute vis à vis de cette idée, le reste n'était que débat intérieur et il faudrait que je me pose pour y réfléchir un peu plus longuement.

- "Prends le pas mal Finn', tu me connais et je dis ça parce que je rigole ... Mais jcrois que jpeux pas décider d'un truc comme ça maintenant, enfin avant de finir cette coupe peut-être, après, c'est moins sur ... je rigolais mais lui n'en fit rien, il avait toujours une tête de cadavre, sans expression, ni heureux, triste ou énervé, il restait là, stoïc et je dois avouer qu'il me faisait presque un peu peur. De tous les colocs que j'ai eu tu serais certainement le plus fun et le moins casse couille ça c'est sur et je peux pas te l'enlever. Mais la seule chose qui me fait douter c'est que moi peu importe où je vais vivre (ou presque), je saurai toujours m'y faire, jveux dire, tu verrais mon appart actuellement, je suis pas certain que tu y resterais plus longtemps que pour une bière. Je veux pas que ce soit un sujet de discorde en fait, qu'on se prenne la tête pour un oui ou un non, que tu doives faire des concessions trop importante et vise versa. J'ai envie de me dire que ça va marcher comme sur des roulettes mais c'est le "avant" qui me fait tiquer, pas le pendant."

Aaron faisait définitivement la gueule et je dois avouer que j'étais en train de m'enfoncer petit à petit, il ne me restait plus que la carte de l'humour sur laquelle jouer, j’abattais ma dernière carte ...

- "Bon ok, ce que je te propose c'est que la semaine prochaine, pendant mon jour de conger toi et moi on va jouer au couple d'homo qui recherche un ptit appartement avec deux chambres "pour de futurs bébés" et on se fait toutes les agences immobilières de NOLA. Fou rire assuré ... On verra bien ce que donne le reste au moment venu. " j'ai rigolé nerveusement en espérant que lui aussi rigole et soit partant. Parce qu'en y pensant, c'était une drôle mais une bonne idée.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] EmptyMer 15 Avr - 19:56

True friendships never end [PV Lamar] Tumblr_myyj1uY3dL1toeupwo2_250 "Prends le pas mal Finn', tu me connais et je dis ça parce que je rigole ... Mais jcrois que jpeux pas décider d'un truc comme ça maintenant, enfin avant de finir cette coupe peut-être, après, c'est moins sur… De tous les colocs que j'ai eu tu serais certainement le plus fun et le moins casse couille ça c'est sur et je peux pas te l'enlever. Mais la seule chose qui me fait douter c'est que moi peu importe où je vais vivre (ou presque), je saurai toujours m'y faire, jveux dire, tu verrais mon appart actuellement, je suis pas certain que tu y resterais plus longtemps que pour une bière. Je veux pas que ce soit un sujet de discorde en fait, qu'on se prenne la tête pour un oui ou un non, que tu doives faire des concessions trop importante et vise versa. J'ai envie de me dire que ça va marcher comme sur des roulettes mais c'est le "avant" qui me fait tiquer, pas le pendant." Ce qu’il disait venait confirmer ce que je pensais, il expliquait simplement qu’un gosse de riche comme moi ne pourrait pas avoir de capacités d’adaptation aussi bonne que les siennes. J’en avais marre que les gens aient des a priori complètement débiles à mon propos simplement parce que je jouais à fond la carte du petit arriviste qui claquait son blé dans tout et n’importe quoi. J’imaginais que Lamar avait tout de même un peu plus de jugeote que ça, mais apparemment je m’étais trompé. L’air interdit je l’écoutais faire son speech sans sourciller. De toute façon qu’est ce que je pouvais bien répondre, il cherchait probablement des excuses pour ne pas emménager avec moi, cela dit, il aurait pu être sincère avec moi et simplement me lancer avec humour une réplique qui m’aurait évité de faire des plans sur la comète. Tu sais c’est pas parce qu’on va vivre ensemble qu’on est obligé de vivre dans un trou à rat, ça me dérange pas de payer un peu plus cher que toi, on devrait garder notre fameux arrangement d’apéros, on devrait faire du 35-65 pour le loyer voila tout, ce n’est pas comme si ça allait me ruiner. Les seules concessions que je vais devoir faire c’est apprendre à me faire à manger, faire le ménage et supporter de voir ta tronche tous les jours, c’est pas insurmontable. Je lui fis un léger sourire tout en retournant dans la chambre après lui avoir donné une tape sur l’épaule. Je passais une main dans mes cheveux avant de me diriger vers le mini bar. A vrai dire il s’agissait pratiquement d’un vrai bar car vu le prix de la suite, on trouvait de vrais bouteilles dans celui-ci et non pas ces minidoses de prolétaire. J’attrapais une bouteille de whisky dont le bouchon disparut bien vite au profit de ma bouche. Simplement au goulot, j’en pris une bonne gorgée histoire de me requinquer. Je secouais la tête faisant bruit avec la bouche qui laissait indiquer que la soirée pouvait sérieusement commencer. Regarde ce que je nous ai trouvé, on dirait que ton hôtel est pas si pourri après tout, tant qu’il y a de l’alcool je ne peux pas me plaindre à ton patron que j’ai été mal reçu ! Quoique si tu es pas très performant ce soir mon beau je pourrais écrire une lettre bien salée. Dis-je en lui caressant les cheveux avant de pouffer de rire et de lui laisser la bouteille entre les jambes. « Bon ok, ce que je te propose c'est que la semaine prochaine, pendant mon jour de conger toi et moi on va jouer au couple d'homo qui recherche un ptit appartement avec deux chambres "pour de futurs bébés" et on se fait toutes les agences immobilières de NOLA. Fou rire assuré ... On verra bien ce que donne le reste au moment venu. » J’acquiesçais d’un geste de la tête tout en me rasseyant dans mon fauteuil près de lui. Je sortis une cigarette du paquet que j’avais pris pour les urgences stress et en grilla une histoire célébrer cet instant. Bon très bien faisons comme ça alors, par contre à une seule condition, c’est que tu me prennes quelques gorgées de ce doux nectar… je parle du whisky ne va pas t’exciter Forthfield. Dis-je en déposant un baiser bien baveux sur sa joue. Notre premier chez nous mon chéri, j’en ai la larme à l’œil. Je tirais une latte sur ma cigarette avant de me caler dans mon fauteuil, le soleil avait presque disparu du ciel, j’allumais donc le chauffage extérieur qui se trouvait en haut du parasol qui nous surplombait. Décidément le luxe avait du bon parfois.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

True friendships never end [PV Lamar] Empty
MessageSujet: Re: True friendships never end [PV Lamar] True friendships never end [PV Lamar] Empty

Revenir en haut Aller en bas

True friendships never end [PV Lamar]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» beautiful nightmare (lamar)
» « Some friendships never end. »
» lamar&woody - language confuses
» « Some friendships never ends. »
» please let me see the true ..

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-