just says goodbye (andrew)

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Andrew est surtout le genre de mec qui ne croit pas à l'amitié homme-femme, enfin il est temps de conjuguer ce verbe au passé puisqu'avec Thea c'est de l'amitié de la vraie. Oui dire qu'il ne la trouve pas attirante et qu'elle ne ferait pas un bon quatre heures serait mentir. Elle est belle, bien foutue bien qu'un peu maigre à son gout, mais bon s'il la croise dans la rue sans la connaitre il se retourne et pas qu'une fois. Mais voilà, ce petit bout de femme qui jusque là n'était qu'une amie venait ce soir de franchir un cap, elle venait de lui prouver qu'elle était de confiance comme il l'avait toujours pensé, ne pas s'être trompé lui faisait un bien fou. Nombreux sont ceux qui la voyait comme un parasite profitant de sa gentillesse et de son argent, lui qui voyait le bon partout la voyait comme une fille paumée qu'il voulait prendre sous son aile. Elle en avait fait du chemin, plus nombreux étaient les sourires, elle était bien moins défoncée qu'avant et même si ce soir elle replongeait un peu dans l'alcool c'était pour une bonne raison, si bonne raison il y a. La seule chose qui pourrait manquer à cette belle amitié plus que naissante se serait des confidences, il ne sait pas grand chose du côté sombre de la vie de la jeune femme, il ne sait rien sur ses craintes, ses peurs, son passé. A l'inverse à part le fait qu'il vienne de perdre son père, elle ne sait pas grand chose sur lui non plus, il n'est pas du style à se confier. Même Aiden qui sait tout sur lui, le sait uniquement parce qu'il était avec lui quand il l'a vécu, Andrew ne se confie jamais. Bizarrement avec la belle Thea, il se voit bien dans un futur proche, tranquillement posé en train de discuter de choses importantes, un bon moyen de donner une notion importante à cette amitié à laquelle il tien tant. " Ce n'est pas que j'ai pas confiance en toi, mais je vais faire comme tous les riches de la ville. Je vais prendre une décoratrice d'intérieur, qui me fera un truc qu'on verra dans les magasines" tous les moyens sont bons. Andrew jouie pour le moment d'une réputation assez sulfureuse, il est toujours le fils de et surtout quand il était jeune on parlait plus de lui pour l'alcool, la drogue et les filles que pour son talent à suppléer son père. Alors oui faire parler de lui pour d'autres choses, même si elles sont futiles sera un bon moyen qu'on le voit autrement. Quand on devient maitre de maison on devient plus mature, du moins aux yeux des autres et sur cette vague qu'Andrew souhaite surfer. " Thea un aveugle n'aurait pas vu tes hanches, tu es donc déçue que je vois bien. Puis bon moi personnellement je préfère les femmes avec un peu de hanche. Après il vaut mieux que tu t'arrêtes là sinon ça va devenir un peu trop!" c'est une Thea totalement défoncée qui s'affiche devant lui, rares sont les fois où il l'a vu comme ça. Pourtant en soirée ils abusaient allègrement de l'alcool et des drogues, mais jamais jusqu'à en devenir ivre mort comme ce soir. Le bon alcool ne fait pas mal à la tête, mais il monte bien plus vite que les autres et ils étaient en train de le payer. Dans une chambre tous les deux, nombreuses sont les fois où les situations dérapaient dans une chambre. Mais pour le moment cela ne venait pas à l'esprit sexuel du Drew défoncé. Même quand elle lui dépose un baiser sur la joue et le pousse dans le lit pour qu'ils se retrouvent tout deux à côté. C'est main dans la main qu'elle lui tend sa bouteille, un échange de bon procéder, il lui passe la sienne, elle lui passe la sienne. Les deux bouteilles commençaient à se vider dangereusement et il lui serait totalement impossible de se lever pour aller chercher la prochaine bouteille dans la cuisine... " Et toi pourquoi tu n'as pas un magnifique homme à tes côtés pour t'aimer?" sur ce coup là répondre par une question lui avait l'air d'être une bonne idée, mais quand elle lui lança qu'il n'était pas parfait il éclata de rire en se penchant vers elle " Je crois que le problème vient de là, je suis parfait aux yeux des femmes, elles ont donc peur de moi. C'est un véritable fardeau!" la chaleur de l'alcool et la proximité de la jeune femme lui donnait chaud, puis le fait de rire de bon cœur n'aidait pas le jeune homme à retomber en température. Est-ce-que la soirée allait déraper? Il n'en avait pas la moindre idée, ne se posant même pas cette question. Pour lui c'était deux amis dans un lit, totalement ivre mort, aucunes arrières pensées. Mais l'alcool aidant, l'attirance pas forcement cachée aidant, ils pourraient rapidement déraper, l'avantage dans cet état c'est que le lendemain ils auraient tout oublié. " Non les hommes je suis pas forcement fan, je préfère tellement une belle poitrine de femme, puis la douceur de vos mains! Je meurs si les femmes disparaissent." dit-il en caressant la main de la jeune femme qui lui à l'air particulièrement douce. Une énième gorgée d'alcool vient achever sa phrase. Se tournant pour regarder la vue que lui offrait la fenêtre de sa chambre il lança à la belle blonde "Fini San Francisco, place à New York, c'est notre nouveau terrain de jeu Thea!" et il était très important qu'elle fasse entièrement et à temps plein partie de cette nouvelle vie que venait de lui offrir son père en décédant trop tôt.

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Il va engager une décoratrice, une professionnelle.. Que bien lui fasse. Thea est déjà passée à autre chose. Dans cette chambre, elle se sent étrangement chez elle. Près de lui, elle n'éprouve jamais ce sentiment d'insécurité. Elle peut boire encore et encore, qu'elle ne s'en tracasserait pas. Jamais, tant que Andrew est là. Tant qu'il la taquine et qu'il la cherche. C'est leur jeu, le leur. Ils s'attaquent. Ils se testent. Et dans le fond, ils s'adorent. Ils ne sont ni meilleurs amis, ni des amants maudits. Andrew et Thea sont la simplicité à l'état brut. Ils vivent au jour le jour. Ils ne cherchent pas à expliquer l'inexplicable ou à tout définir sans la moindre exception. Elle le regarde donc avec ce radieux sourire, écoutant également ses éloges ou plutôt ses critiques les plus infondées. Elle sait que ça l'amuse. Elle tombe dans ses prunelles et réalise que la distance n'a rien changée. Aujourd'hui, même s'ils ne se fréquentent plus au quotidien, ils savent l'essentiel. Quoi qu'il arrive, ils seront toujours là l'un pour l'autre, dans la joie comme dans la tristesse. « Arrête tes conneries ! Je sais ce que tu ne le penses pas vraiment. Tu penses que je suis parfaite et que ça en crève les yeux. posant son index sur les lèvres du jeune homme, Thea l'invite à subir ou plutôt à se taire. Du coup, tu es pardonné. L'ardoise est effacée et c'est une histoire classée. » termine-t-elle de prononcer avec toujours cette émotion au bord des lèvres. Thea ne sait d'ailleurs pas pourquoi mais elle est aussi d'humeur taquine, joyeuse. En fait, si elle le sait. C'est certainement une des conséquences de cet alcool qui coule désormais dans ses veines. Prenant totalement possession de son corps, Thea subit. Elle ne réagit pas énormément et comme à son habitude, elle se laisse guider par ce vent. Léger et violent. Un vent qui l'emmène vers tous ses repères et vers cette nouvelle affaire. Voilà qu'un autre sujet de discussion fit d'ailleurs son apparition. Un homme aux côtés de mademoiselle Eyerman. Il est sérieux. Tous les hommes rêveraient d'être à cette place. C'est juste qu'elle ne se sent jamais prête, qu'elle ne trouve jamais la personne parfaite. En vérité, Thea a arrêté de mener cette recherche. Une quête légendaire, de l'amour avec un grand a. Elle ne souhaite plus s'y perdre et elle souhaite surtout laisser la vie, cette vie, la guider. Peut-être qu'elle finira par trouver ou peut-être que c'est cet homme finira par la trouver directement. Thea ne s'en tracasse pas. Elle s'y fait et marche sur ce sentier des sentiments comme bon lui semble. En restant elle-même et en regardant vers l'avant. « Parce qu'il n'ose pas.. Je suis une personne intimidante. Voyooons. » se la raconte-t-elle aussi maladroitement qu'il venait de l'interroger sur ce sujet. En effet, la jeune femme n'a pas pour priorité de se valoriser, de se mettre en avant. Mais en la cherchant de cette manière, à quoi pouvait-il s'attendre ? Elle est comme ça avec lui. Thea est imprévisible et surtout très simple. Elle ne se la joue jamais grande dame et cela même si elle apprécie parfois de se la raconter.. C'est pour le plaisir. Le fun. Comme cette histoire d'homme dans la vie du Walton, c'est complétement impossible. Il n'y a pas plus homme que lui, pas plus charmeur, pas plus provocateur. « Il y en aura toujours, je te rassure. La femme est une créature éternelle ! » réplique-t-elle, en découvrant la douceur de ce geste. Une attention particulière que Andrew vient de porter sur la paume de sa main. Elle continue ainsi de sourire, de savourer chaque instant. S'égarant dans ses prunelles, Thea peut s'oublier. Elle peut tourner la page de son passé, de toutes ses difficultés qu'elle a traversées et de ces instants qu'elle a manqués. Puis cette phrase, cette réplique qu'il annonce, est tout ce qu'elle attendait. Une nouvelle opportunité. Une nouvelle chance de se lancer et de s'affirmer. Observant brièvement à son tour la vue, elle revient rapidement sur le jeune homme, son acolyte. Entrelaçant ses doigts aux siens, elle le pousse à s'allonger. Côte à côte, ils se retrouvent sur ce lit. Elle n'a qu'à lui face à elle. Il n'a qu'elle face à lui. Un silence se fait entendre. Un calme paisible et toujours cet alcool qui voyage librement dans son être. « Tu es quelqu'un de bien Monsieur Walton. Et je n'ai jamais pris le temps de te remercier, de m'avoir aidée, de m'avoir protégée.. L'année passée. » Dans cet élan d'émotions, Thea ne sait pas pourquoi, ni comment. Néanmoins, elle s'avance vers lui et dépose furtivement ses lèvres sur celles du jeune homme. Comme une réponse à toutes ces soirées où il l'a aidée, où il l'a raccompagnée et couchée. Remontant sur son visage, Thea s’arrête aussi à hauteur de son nez.. Et avec la plus grande délicatesse qu'on lui connait, elle dépose à nouveau ses lèvres sur cette partie de son visage. Tendrement et sincèrement, elle s'explique. « J'en avais envie. » Pas parce qu'il est triste ou seul au monde dans cette tragédie. Pas parce qu'il est incroyablement beau et fort à ses yeux. Pas parce qu'il pourrait être un jour cet homme qui aurait la force de se tenir à son chevet. Juste parce qu'il est lui, Andrew Walton. Un homme qu'elle n'attendait pas et qui a réussi à l'emporter loin de ses problèmes, de ses rancœurs, de ses cicatrices qu'elle n'avait jamais su soigner. A nouveau à quelques centimètres de lui, Thea décide de fermer ses paupières. Elle décide d'être aveuglée par cette beauté et ces histoires qui ont fait leur amitié. Elle se souvient de tout. Et cela même si l'année passée a été un échec incontournable, elle décide d'en garder le meilleur. Ce bonheur pur et intense. Cette sensation d'être quelque chose, quelqu'un dans la vie d'autrui. De cette manière dont il peut la garder, dont il peut la faire se sentir si authentique, si unique. Comme quoi la vie peut encore nous réserver des surprises. Des ententes si parfaites aux méandres de nos cœurs, de ces histoires qu'on n'a pas vécues par crainte, par manque de courage. Parce que la simplicité leur convenait. Parce qu'ils aimaient déjà ce qu'ils avaient.

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Andrew bien qu'extrêmement riche et surtout nouvellement patron d'une des plus grosses boites que les Etats-Unis puisse connaitre ne se prend pas la tête. il est jeune et compte bien le rester longtemps, évitant le plus souvent la difficulté il ne veut qu'une chose, ne jamais se prendre la tête et profiter de son argent avec ses amis. Etrange tout de même quand on voit son côté homme d'affaire prêt à tout pour gagner un centime, puis que l'on voit son autre côté, celui très généreux, prêt à tout pour faire plaisir à ses amis, prêt à tout pour faire plaisir. Thea fait partie de ses amis, de ses proches amies, même, que cela ne plaise ou pas. Elle ne rentre certainement pas dans le moules de ses meilleurs amis, qui sont tous plus riches les uns que les autres, elle rentre même totalement dans la case coup d'un soir et pourtant ils ne sont ni l'un ni l'autre. Elle pourrait très bien être sa petite amie vu que les contraires s'attirent et qu'ils n'ont pas grand-chose en commun, mais cette idée n'a jamais traversé leur deux esprits fous. Ils sont tout et rien à la fois, amant et ami, amour et haine, tant qu'ils sont bien, c'est bien là l'essentiel. Elle est là et son sourire apparait, il est là et ses craintes s'envolent, n'est ce pas ça l'amitié? La vraie la pure loin de toute pollution extérieure. Mordant assez fort le doigt qu'elle venait de poser sur ses lèvres il enchaina " Tes miroirs doivent avoir un gros problèmes ma grande, t'es pas parfaite, t'es plus que parfaite, tu sais ce temps impossible à conjuguer et que personne ne se sert! C'est un peu ta description" ivre Andrew partait souvent loin, très loin, se perdant dans des explications qui pourraient parfois faire rire quelques professeurs de philosophie. Il était bien ça se voyait, on ne pensait même plus qu'il venait de perdre son père. L'alcool était là pour lui faire tout oublié, il devenait une ardoise vide, noir ou toutes les craies pouvaient maintenant venir écrire. Thea elle était cette craie, celle qui venait faire de jolies formes dans sa nouvelle vie. Après Berkeley ils s'étaient un perdu de vu sans jamais pour autant se perdre d'esprit. Maintenant qu'ils vivaient dans la même ville ils pourraient tranquillement rattraper le temps perdu, celui que l'on ne rattrape jamais, mais celui que l'on peut embellir. Quand la discussion sur les amours arriva il ne pu s'empêcher de sourire encore plus, lui savait qui était la femme de sa vie, Kennedy, simplement et amoureusement il pensait souvent à elle. Mais Thea si belle qu'elle soit n'avait jamais été vu en compagnie d'un homme, cela laissait donc place à plusieurs fantasmes, le premier forcement, le fait qu'elle soit lesbienne ou bi faisait encore plus plaisir." Très intimidante c'est vrai! Mais tu sais Thea, si tu aimes les femmes c'est pas grave au contraire. On peut jouer avec tes copines!" phrase forcement accompagné d'un clin d'œil. La tête tournait beaucoup pour Andrew heureusement pour lui il était sur un lit et ne pourrait pas tomber. Mais même ivre, l'idée de voir Thea avec une autre femme lui donnait quelque papillon dans le bas ventre. Une amie certes, mais bon une amie sexy et bien foutue on ne pouvait pas lui enlever, ils étaient très proches ce soir, bien plus proche qu'ils ne l'avaient jamais été. Peut être que sans alcool ils auraient été gênés de se toucher les mains comme ils ont pu le faire tout le long de la soirée. Mais l'alcool les avaient rapprochés plus physiquement que mentalement certes. "Tant qu'il y aura des femmes il y aura des emmerdes, voilà ce que mon père me disait! " son père il ne l'oublierait jamais, il lui avait appris tellement de choses, de bonnes et de mauvaises qu'il avait laissé une emprunte sur lui. Mais penser à lui ne lui faisait pas mal ce soir, demain il le savait la douleur reviendrait de plus forte, mais ce soir, il n'y avait que douceur et sourire, encore une fois il ne pouvait que remercier la belle d'être à ses côtés. Et quand elle fit un éloge qui toucha directement son cœur il ne pu s'empêcher de lui retourner un compliment aussi droit que franc, aussi direct que pensé " On a tous nos moments de faiblesses, j'ai trouvé en toi la personne qui me fait du bien quand ça va pas. Saches que je serai toujours là pour toi!" puis quand la jeune femme vint l'embrasser délicatement il ne pu s'empêcher de fermer les yeux et de se laisser faire. La douceur de ses lèvres, l'odeur de l'alcool, un mélange qui ce soir lui faisait beaucoup d'effet, mais hors de question qu'elle le déstabilise et que cela se voit, il posa donc son doigt sur sa propre lèvre avant de lancer " C'est pas mal un baiser de lesbienne, c'est même pas mal du tout" une invitation à demi mot pour qu'elle recommence? Tout simplement un moyen de la déstabiliser encore plus? Un moyen de la taquiner? Surement tout à la fois, Andrew ne savait jamais ce qu'il voulait et l'humour était donc un bon moyen de ne rien montrer tout en montrant tout. Puis quand elle embrassa son nez il ne pu s'empêcher de le frotter, ce nez qui n'était pas forcement la partie de son corps qu'il préférait, ce nez dont les sensations n'était certainement pas les plus glamours qui pouvaient exister. " Ben le prochain coup évite d'avoir envie se chatouille" dit-il en essayant de se venger, passant ses mains pour la chatouiller dans le dos, des enfants de vrais enfants, mais l'amitié et l'amour la plus sincère est celle que les enfants ont entre eux. Pas de fioritures, pas de mensonges, juste des vérités bonnes ou mauvais, mais des vérités. Voilà ce qui pouvait décrire leur amitié, franchise et pas d'arrière pensée. Elle était de plus en plus importante à ses yeux et ça se voyait. Ses amis eux commençaient petit à petit à changer de manière de la voir, normal quand on sait qu'elle le rend heureux.

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Et dans un éclat de rire, elle se laisse vivre. A travers leurs histoires, leurs rencontres et leurs sentiments, Thea s'abandonne. Peu importe les nouvelles qui tombent et les épreuves qu'il faut surmonter, à ses côtés, elle se sent invincible. Un certain équilibre. Une vérité absolue. Une confirmation que l'imperfection règne et qu'il est parfois bon de s'avouer vaincu. Personne ne sera blâmé pour ses vérités. Personne ne pourra la juger sans connaître son passé. Et c'est ce qu'elle apprécie chez le jeune homme, cette simplicité qu'ils partagent quand il s'agit de se retrouver. Cette affection évidente et déroutante. Ce besoin inconditionnel de trébucher et de se relever. « Merci pour le compliment, je le prends ! » précise-t-elle comme si elle l'avait compris. Comme si ça lui suffit et peu importe quelle autre folie peut davantage le contaminer. Leurs milieux sont différents mais leurs convictions communes. Il faut profiter de chaque instant comme si c'était le dernier. Il faut avancer même quand on perd la direction conseillée. Il n'y a pas d'autre choix, pas d'autre combat. La vie est faite de ça. De ces échecs que l'on surmonte. De ces moments magiques que l'on partage. Comme là toute suite, même si Thea sait qu'elle n'est pas sobre, elle s'en souviendra. Elle ne pourra jamais oublier cette complicité dévorante et cette évidence surprenante. Se confirmant près du jeune homme comme si rien ne pouvait leur arriver, comme s'ils n'avaient pas changé. Thea y pense vaguement, à cette nostalgie et déjà tous leurs souvenirs.. Puis, elle revient sur le sujet de conversation. Sur cet amour qui fait couler de l'encre et dessèche nos prunelles. Elle a connu ses malheurs et son bonheur. Edison a lui seul résume ses sentiments et tout ce qu'elle a déjà ressenti pour un homme, le seul. Cependant, quand Andrew parle de sexualité, elle ne peut qu’acquiescer. S'il savait. S'il se doutait, une seule seconde, que Thea avait raconté cette sexualité pour obtenir en poste dans cette grande maison de disque. Si elle lui racontait qu'aux yeux de son supérieur, elle se la joue lesbienne pour préserver son poste. Pour finalement conserver sa vie, parce que Adriel est l'homme le plus séduisant qu'elle n'ait jamais rencontré.. Il pouvait évoquer une certaine perfection et à la fois, un désir défendu. Une direction interdite. Une complication qu'elle décide de dissimuler pour éviter également d'y songer. Ce n'était pas le soir de Adriel, ni celui des confidences de la jeune femme. Se rappelant rapidement et instinctivement sa priorité, elle tombait à nouveau dans les prunelles de Andrew. Brûlant toutes les frontières et limites de leur amitié, Thea s'accrochait une poignée de secondes à ses lèvres. Ni plus ni moins. Un tendre et doux baiser. Sans équivoque. Sans possibilité masquée. Non, simplement et purement sa marque d'affection, ce soutien dont il manque. Réalisant que cet appartement était vide de toutes amitiés. A part Thea, ce soir, personne n'était venu le soutenir, l'aider à passer cette étape et cette perte inattendue. Par conséquent, elle se laissait guider. Par cet alcool qu'ils ont consommés et qui est en train de la consumer de l'intérieur. Elle l'écoute et elle ne peut s'empêcher de lui sourire. Heureuse de savoir que rien ne pourrait leur arriver, pas même un baiser. Celui-ci n'avait pas la force de remettre tout en doute. Bien au contraire, il confirmait leurs intentions les plus sincères. « Je serai toujours là. » lui murmure-t-elle en guise de promesse. Le corps toujours allongé sur ce lit et les yeux toujours rivés dans ceux de Andrew, Thea décide de fermer quelques secondes ses paupières. Comme pour recharger les batteries et tenir le coup face à cette soirée. Celle qui signe les nombreuses à venir. Car aucune distance n'allait les séparer. Tous les deux à New-York, ils allaient devoir se supporter. Une réalité qui réchauffait son être, tout aussi fort que cet alcool présent dans ses veines. « Et je t'interdis dorénavant de dire que je suis lesbienne.. Parce que je ne le suis pas, figure toi ! » essaye-t-elle de répliquer, cette fois ci, d'un ton plus sérieux et plus approprié. Un fragment de temps qui vire à la folie. Quand elle sent ses mains se déposer de part et d'autre de ses côtés, Thea éclate de rire. Cette émotion résonne entre ces murs et elle ne peut guère se contrôler. Il la chatouille. C'est lui qui la cherche et provoque cet effet sonore. Un rire des plus sincères. Une émotion des plus vraies. Andrew et Thea sont ensemble pour cette nuit. Ils sont sur la même longueur d'onde, se confirmant dans le plus grand des silences que quelque chose de fort les unit. Comme s'ils s'étaient déjà trouvés dans une autre vie et que celle-ci était la suite de leur histoire, de leurs aventures. Une amitié comme il est rare d'en partager. De la simplicité la plus pure à l'affection la plus étonnante. Comme quoi tout peut encore leur arriver. Personne n'est à l’abri de ses sentiments, ses émotions qui prennent le dessus et qui ont conduit la jeune femme jusqu'à lui. Comme si dans le plus grand des mystères, il l'avait réclamée et qu'elle s'était satisfaite de répondre à ses attentes, à ce besoin imminent de tuer cette éternelle solitude.

If i lay here. If i just lay here.
Would you lie with me and just forget the world ?

» Goodbye my lover, goodbye my friends..
» never say goodbye because goodbye means going away and going away means forgetting.
» Don't you say goodbye, love.
» Just a Goodbye {Lucky}
» I won't go until I say goodbye - One shot

just says goodbye (andrew)

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