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MessageSujet: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyMer 21 Aoû - 20:53

Cause there will be no sunlight, if I lose you baby.


If you ever leave me baby, leave some morphine at my door, cuz it would take a whole lot of medication, to realise what we used to have it but we don't have it anymore.
Nick avait longtemps hésité avant de contacter Lucy par téléphone, lui seul étant en mesure de le faire puisque la brunette n’avait pas son numéro de portable – il avait été forcé d’en changer lors de son arrivée aux Etats-Unis. Mais il avait fini par se décider, après trois paquets de cigarettes et plus d’une semaine de silence total entre eux. Voilà tout le temps qu’il avait fallu à Nick pour prendre une décision sur la suite des événements concernant Lucy et lui. Une bonne semaine dont trois nuits blanches à déambuler dans les rues de San Francisco, ignorant avec brio les appels à répétition de Noah, préférant rester seul et décider. Ayant beaucoup de mal à faire abstraction de ces trois années passées sans Lucy, Nick avait cherché à se remémorer tous les bons moments passés en sa compagnie. Au début, tout avait été extrêmement flou dans l’esprit du criminologue. Et puis, petit à petit, le sourire au petit matin de la brunette le réveillant lui était revenu à l’esprit, sa bonne humeur, sa gaieté, sa folie aussi. Sans parler de sa manière qu’elle avait de gesticuler dans tous les sens lorsqu’elle cuisinait pour eux certains week-ends. Tout cela lui rappela pourquoi c’eut été elle et non pas une autre femme. Pourquoi ce serait toujours elle et personne d’autre. Son choix, à partir de là, était établi.

Il lui avait donné rendez-vous à la Marina de la ville, pensant que le décor plairait à la brunette, l’endroit se trouvait suffisamment éloigné du brouhaha souvent insupportable du centre-ville. La verdure était largement visible de là où ils seraient et la mer serait seule témoin de leurs retrouvailles. Du moins, si Lucy acceptait qu’ils se donnent une nouvelle chance, une vraie. Nick n’était pas de ces fous croyant dur comme fer au destin ou à l’amour indestructible. Cependant, il croyait en Lucy et ça, ça n’avait pas de prix.

Le temps était moins clément que d’ordinaire à San Francisco. Le temps était gris et maussade. Si bien que Nick se cru à Londres le temps d’une minute alors qu’il apercevait un taxi se garer non loin de là où il se trouvait. Quel bonheur fut le sien lorsqu’il vit sortir Lucy du véhicule, payant rapidement le chauffeur et s’avançant vers lui avec toujours cette même élégance qui la caractérisait si bien. Une fois qu’elle fut arrivée jusqu’à lui, Nick – soudainement timide – lui adressa un sourire avant de déposer avec tendresse un baiser sur sa joue, ne voulant surtout pas la brusquer. « Bonjour. » Il n’y avait pas que la décision du criminologue qui importait mais également celle de la professeure des écoles. Et Nick avait bien conscience que la sienne aurait beaucoup plus d’impact dans le sens où c’était toute l’existence de la brunette qui en subirait les conséquences. Qu’importe la décision qu’elle avait prise, tout allait changer à partir d’aujourd’hui. Le temps de l’échappatoire était dorénavant terminé, et Nick en prenait véritablement conscience maintenant qu’elle se trouvait face à lui. « Comment vas-tu ? » Commencer par le commencement, c’est-à-dire s’assurer qu’elle allait bien. Qu’est-ce qui lui disait qu’elle n’avait pas de souci du à son opération ? Certes, celle-ci ne datait pas du mois dernier, mais Nick ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter à ce sujet. Et puis, mieux valait prévenir que guérir.



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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyLun 2 Sep - 0:16


give me shelter, or show me heart
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La bouche de Nick s’étira en un sourire. Léger et timide. Ses lèvres froides vinrent déposer un contact doux sur la joue de Lucy. Et puis son visage se recula et il lui dit bonjour. Lucy se sentait comme une gamine qui a son premier rendez-vous amoureux. Nick vivait pareillement la chose, cela se voyait, cela se sentait. Une bonne paire d’andouilles qu’ils faisaient ces deux-là. Deux adolescents gauches alors qu’ils avaient passé le cap de la trentaine. Cela devait faire peine à voir. S’ils avaient assisté à la scène de l’extérieur ils en auraient certainement vomis, mais justement, ils étaient dans la scène. Ils auraient pu également réaliser le lyrisme de la situation et éclater de rire, détendant de cette manière un peu plus l’atmosphère, mais ils étaient pris dedans. Cette atmosphère avait eu raison d’eux. Cela avait quelque-chose à voir avec la rosée du matin. La juste définition du délicat, quelque-chose de beau mais de fragile, de très fragile aussi. Rien que le mot « rosée », c’est un mot doux et fin. Il est bref, mais comme disait Poe « short is beautiful ». Sa deuxième et non moins dernière syllabe l’élève. Ce qu’il y a de si beau dans cette rosée c’est que les gouttes d’eau y sont parfaitement formées. Parfaites mais éphémères, voilà pourquoi le moment et si beau. Et puis il y a le silence aussi qui joue beaucoup, à cette heure là il n’y a quasiment personne. Et la lumière aussi, c’est très important la lumière, elle a inspiré tellement de tableaux et de variations. Elle rend les couleurs magiques, et par extension, le moment. Enfin il y a le mot « rose » qui apparaît dedans. Ainsi la première image qui nous vient, quand on pense à la rosée du matin, c’est celle de roses. De magnifiques roses sur lesquelles sont déposées de parfaites et circulaires petites gouttes d’eau. Pourtant la rosée se délecte aussi d’autres fleurs, toute la flore y a droit, jusqu’aux simples et modestes herbes. Finalement la rosée c’est l’image romantique par excellence, le chromo, comme le coucher de soleil ou un paysage au ciel rosé. Autant d’images qui connotent l’amour et les sentiments. Alors la rose, vous pensez, elle est déjà si parfaite, si en plus on lui rajoute la perfection des petites gouttes d’eau des premières heures de l’aube… Mais ce moment, leur moment, était un peu comme cela. Risible de l’extérieur, mais complètement aliénant de l’intérieur. Après tout Nick et Lucy ne sont ni plus ni moins que des êtres humains, même s’ils considèrent la normalité et le conformisme comme autant de défauts, ils n’en restent pas moins faibles et de succomber à la tentation. Ainsi les joues de Lucy étaient s’empourprèrent devant les yeux pénétrants de Nick. Elle détestait rougir, elle se sentait faible et bête, mais elle avait oublié ce détail aujourd’hui. Elle avait l’habitude de refouler ses émotions, surtout celles se référant à un lyrisme dégoulinant, mais pas aujourd’hui. Non, aujourd’hui ses émotions se déversaient comme l’eau d’un robinet. Il faisait anormalement venté ce jour-ci. Ou plutôt il faisait anormalement gris et c’était le fait d’être sur la Marina qui donnait l’impression d’un si grand souffle. L’océan était agité, il devait y avoir de sérieuses rafales les hautes mers mais à l’intérieur des terres non. Il soufflait juste un peu de vent marin le long de la côte, enfin suffisamment pour rafraîchir l’air. Un avantage alors, ceci accouplé à l’humeur maussade du ciel, ne faisait que transporter un peu plus Lucy dans son Londres natal. Bien sûr il y avait toujours les palmiers qui faisaient tâche sur les côtés. C’est qu’il aurait fallut les couper. Il lui demanda comment elle allait. Elle lui répondit qu’elle allait bien, qu’il ne fallait pas qu’il s’inquiète. C’était ridicule, il s’inquièterait quand même. Et elle le savait, elle parlait pour ne rien dire, pour une fois… « J’ai pensé que tu ne voulais plus me voir. » Le ton ne se voulait pas rancunier. Elle ne lui reprochait pas d’avoir mis tant de temps à l’appeler, c’est elle qui lui avait dit de prendre tout le temps dont il aurait besoin, mais elle avait commencé à s’inquiéter au bout d’une semaine. L’impatience s’était aussi accélérée du fait que la jeune femme s’ennuie. Elle avait bien pensé à visiter la ville mais elle y craignait de croiser de nouveau Nick par hasard, après tout c’était bien arrivé une fois. Et elle ne voulait pas que cela recommence. Elle voulait que la rencontre soit choisie cette fois, décidée d’eux-mêmes, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, non pas provoquée par le hasard, la providence ou quelque autre destin. Car autant dire que si le destin les amenait une nouvelle fois à se croiser, Nick ne saurait tourner les talons, il avait beaucoup trop de manières pour cela, et pourtant il n’avait peut-être pas envie, pas encore peut-être, de la revoir. Ainsi Lucy préféra une rencontre construite, une dont l’esprit de Nick se serait d’ores et déjà préparé. Et aujourd’hui elle l’avait. Mais en même temps elle s'avançait. Nick ne serait-il pas autant capable, si ce n'est plus, de lui donner un rendez-vous pour lui annoncer qu'il préférait qu'elle re-disparaisse, plutôt que de jouer au silence radio.

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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyLun 2 Sep - 9:52

An ache so deep that I can hardly breathe


I waited so long for you to come, then you were here and now you are gone. I was not prepared for you to leave me, oh this is misery. Are you still there?
Le ridicule ne tue pas, mais il me met mal à l’aise, a dit Louis Gautier. C’était exactement ce que ressentait le criminologue à cet instant. Le fait de ne pas réellement savoir s’y prendre avec Lucy lui donnait la nette impression d’un gamin devant une poupée dont il connaissait la valeur inestimable et dont il aurait peur de casser un bras. Lucy était cette poupée et Nick cet enfant. « J’ai pensé que tu ne voulais plus me voir. » La phrase claqua dans l’air comme un énorme coup de tonnerre entre eux. Vous savez, celui auquel on ne s’attend pas, celui auquel personne n’a encore associé d’éclair, celui qui fait sursauter, celui qui effraie aussi… Que pouvait-il répondre à cela ? Il avait lui-même songé à couper les ponts avec elle, dans le but de se protéger d’une certaine douleur quant à leur passé. Et puis il avait compris qu’elle était la seule, l’unique. Qu’un seul sourire pouvait réussir à le faire flancher, à le faire pâlir aussi. Et c’était le sien. « J’ai essayé de ne plus vouloir te voir. » Avoua-t-il, un silence intense autour d’eux. L’instant était si précieux aux yeux du Britannique qu’il lui semblait ne plus rien entendre autour de lui hormis la voix de la jeune trentenaire se tenant face à lui. Le bruit des vagues s’était estompé et le vent dans les feuilles de palmiers n’était plus qu’un lointain souvenir. « Visiblement, je n’ai pas réussi. » Esquissant un petit sourire en coin, souhaitant par cela rassurer Lucy, le criminologue remarqua la façon dont ses yeux brillaient soudainement. Allait-elle pleurer ? Non, ce n’était pas son genre. Et pourtant, Nick se posa la question plusieurs fois. Elle semblait plus fragile qu’avant, émotionnellement parlant. Sans doute cela était-il dû à toutes ces années passées dans un lit d’hôpital à attendre de savoir si on allait la laisser vivre encore un peu plus longtemps ou non. Cette idée froissa fortement le trentenaire qui préféra éviter d’inscrire cette image dans son esprit.

Soudain, quelque peu nerveux – encore un coup de ce côté gamin dépassé par les événements – Nick passa sa main droite dans ses cheveux en bataille. Il ne les avait pas coiffé aujourd’hui, allez savoir pourquoi. Lui qui tenait pourtant à tenir un look parfait depuis qu’il était aux Etats-Unis dans un souci de crédibilité plus important qu’en Grande-Bretagne, il avait décidé de se laisser aller aujourd’hui. Peut-être était-ce parce qu’il savait que Lucy avait toujours aimé qu’il ait ses cheveux dans cet état-là. Il voulait lui plaire, c’était frappant. Il voulait qu’elle le considère toujours comme l’homme qu’il avait été et qu’il était d’ailleurs toujours. Le pays de l’oncle Sam ne faisait pas de lui un autre homme, bien au contraire, il avait su garder ses valeurs de Britannique étant fier de l’être.    



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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyLun 2 Sep - 22:10


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Peut-être que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, sûrement même, mais le couple avait fait depuis longtemps, bien avant de se connaître à vrai dire, le choix de la franchise. La recherche de la vérité. D’autres luttent pour un parti ou une idéologie. D’autres croient en l’amour ou en une religion.  Eux il n’y avait qu’en la vérité qu’ils croyaient. Qu’elle soit moche ou fasse mal leur importait peu. C’était leur mode de vie et un mode de vie, ça fait partie de votre identité, ça ne se discute pas. Et dans la vérité il y a toujours un peu de justice, en recherchant la vérité, on combat le mensonge et donc on rétablit un certain équilibre, une justice. Pas étonnant que Nick se soit tourné vers la criminologie et Lucy vers l’éducation spécialisée. « J’ai essayé de ne plus vouloir te voir. ». Son cerveau s’arrêta au « j’ai essayé ». Il resta comme bloqué, alors que le reste de la phrase laissait déjà entendre la suite, son résultat, ou plutôt son échec. Mais son esprit avait été frappé, heurté de plein fouet par cet aveu. Lucy ne lui reprocherait jamais sa sincérité, mais elle était humaine après tout, et amoureuse qui plus est, alors elle ne pouvait qu’être touché. C’était un peu comme si elle marchait et se prenait une vitre qu’elle n’avait pas vu. Et le temps que sa tête se déboussole, que sa vision redevienne nette et que le bourdonnement sourd cesse dans ses oreilles, elle ne comprenait plus ce qu’il se passait autour. Elle avait donc échappé à l’aveu d’ores et déjà annoncé de l’échec de Nick. Et pourtant, pas un heureux hasard, Nick surenchérit. « Visiblement, je n’ai pas réussi. » Sans ça, elle aurait manqué cette révélation cruciale. D’ordinaire elle faisait figure d’intelligence, l’expression « j’ai essayé » portait déjà en elle son effet infructueux, mais aujourd’hui elle était complètement bête. Ce n’était pas seulement l’effet enivrant qu’avait le regard perçant de Nick sur elle, comme si ses yeux étaient autant de lasers en train de la scanner de fond en comble. Il y avait également l’effet de ces trois ans, trois années durant lesquelles elle n’avait pas du tout exercé. Elle avait l’impression que pendant ce temps, tout comme le fruit s’abîme, son talent s’était gâté. Meurtrie, elle avait gardé un silence de marbre depuis que Nick lui avait avoué qu’il avait essayé. Ce n’était pas tant que l’idée lui était apparue qui inquiétait Lucy que sa mise en application. Nick avait mis cette idée en acte, et ça c’était certainement la chose la plus dure qu’elle avait eu à entendre depuis l’annonce de son infection. Ce ne fut que lorsque les lèvres de Nick bougèrent que Lucy se réveilla de son effroyable chaos sentimental. Autant dire que c’était Bagdad ou Verdun dans son cœur. Une scène de crime aurait plu à Nick, mais c’était un champ de bataille après l’apocalypse. Plutôt Hiroshima en fait. Elle allait devoir le reconquérir. Même s’il n’avait pas réussi à l’effacer, il avait essayé. Elle devrait tout faire pour qu’une telle chose ne soit plus jamais, ne serait-ce qu’envisageable dans l’esprit et le cœur de l’universitaire. « Faut pas se laisser démonter. » Les mots de son père après chaque déception résonnèrent dans sa tête. Elle essayait de s’en convaincre mais soudainement le souvenir d’un rêve qu’elle avait fait quelques jours plus tôt lui revint en pleine face. « On n'y arrivera pas. » Même avec toute la volonté du monde... Un rêve, parlez plutôt d’un cauchemar oui. Lucy n’était pas superstitieuse, elle ne croyait pas aux rêves divinatoires, non c’était une femme rationnelle, si rationnelle qu’elle avait mis du temps à croire aux sentiments, mais le sujet n’est pas là. Son corps s’était tourné vers le rivage. Le vent faisait voler ses cheveux ses bourrasques, le genre de scène qu’on trouverait volontiers dans une série z. « J’ai fait un rêve de Nick, j’étais à Londres et je te faisais revenir parce que j’étais enceinte, mais c’était un mensonge.» Lucy se souvenait qu'il arborait constamment cet air triste, ce regard éteint, parce que Lucy le tenait comme prisonnier, malgré tout l'amour qu'il lui portait elle le bridait. « Tu étais tellement malheureux... » Ses yeux étaient beaucoup plus humides qu'à la normale. Il fallait se faire une raison, les bons sentiments ne font pas tout. Ils n’avaient plus les mêmes aspirations, plus les mêmes envies, leurs sentiments étaient intacts mais en trois ans leurs vies avaient pris des tournures trop différentes, le pont qu’il y avait autrefois entre leurs deux sentiers avait été mal entretenu pendant ces trois ans et dorénavant leurs chemins étaient trop éloignés pour en construire un nouveau. Lucy avait peur d’elle-même, peur de ses caprices de petite londonienne chauvine, peur de ce qu’elle serait capable de faire endurer à Nick, peur de ce qu’elle pourrait faire pour arriver à ses fins, peur que cette situation fasse sortir le monstre qui sommeille en elle, la garce, la manipulatrice. Ajouté à cela le choix de Nick, même s’il n’avait pas abouti, il avait tout de même eu la volonté de vouloir l’oublier.

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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyLun 2 Sep - 22:58

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When my heart stops beating and my lungs stop breathing in air... I hope somebody cares. When my mind stops thinking and my eyes stop blinking, I know at the end.
« On n'y arrivera pas. » L’air défaitiste de la brunette dévasta le criminologue comme jamais. Non. Elle n’avait pas le droit de lui dire quelque chose comme cela, pas après être réapparue trois ans plus tard. C’était bien trop simple. Alors que se battre pour qu’ils aient encore un sens, ça c’était difficile ! Et c’était exactement ce que souhaitait Nick présentement, mais il était apparemment bien le seul dans ce cas. Elle commença alors à lui parler d’un rêve qu’elle avait fait, s’imaginant enceinte et le forçant à revenir à elle en lui inventant ce terrible mensonge d’attente d’enfant. « Arrête. Arrête ça tout de suite, d’accord ? Tu n’es pas de ceux qui croient aux rêves, Lucy, je te connais. » Oui, en effet, il la connaissait…trois ans auparavant. Mais il ne connaissait pas la Lucy de maintenant, celle qui se tenait face à lui à l’instant. Car qu’il le veuille ou non, ils avaient changé. Oh bien-sûr, au fond ils étaient restés les mêmes personnes que dans le passé, mais le temps les avait pourtant forgés différemment de ce qu’ils étaient trois ans avant. Le passé est le passé, dit-on. « Tu sais ce qui me rend malheureux ? C’est de t’imaginer encore loin de moi après t’avoir retrouvé ! C’est t’imaginer dans les bras d’un autre homme. Tu sais que je ne suis pas du genre jaloux, mais elle est pourtant là, la vérité, Lucy. Il n’y a qu’une et une seule femme capable de me donner le sourire le soir en rentrant du travail, une seule à être capable de me faire garder les pieds sur Terre quand je pars dans mes fabulations criminelles, une seule à qui j’ose avouer ce que je ressens vraiment. Et c’est TOI ! » La révélation se voulait touchante, mais surtout emplie de vérité. Nick souhaitait jouer cartes sur table avec la brunette actuellement. Pas de faux semblants, pas de mensonges, juste la vérité, pure et simple, aussi violente puisse-t-elle être pour Lucy d’ailleurs. « C’est vrai, j’ai essayé de ne pas t’appeler, j’ai essayé de ne pas penser à toi, mais comment le pourrai-je maintenant que je sais que tu es en vie, Lucy ? Dis-le moi, parce que moi, je n’ai pas la réponse à la question. Maintenant, si ton but était de réapparaître dans ma vie pour ensuite me glisser entre les doigts, très bien. Mais ça n’a rien de juste ! Et c’est trop simple ! » Depuis quand avait-elle perdu toute envie de se battre pour être heureuse ? Comment pouvait-elle préférer le laisser tomber comme elle semblait présentement en train de le faire ? Nick n’y comprenait plus rien. Elle avait pourtant été celle lui ayant dit qu’elle l’attendrait, le temps qu’il faudrait, qu’elle serait présente et qu’elle se battrait. Où était donc passée cette même femme qu’il avait retrouvé quelques temps plus tôt ? C’était à ne plus rien y comprendre.   



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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyMar 3 Sep - 20:35


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Elle avait fait ce rêve horrible, s’était réveillée en sueur et n’avait plus trouvé le sommeil de la nuit. C’était comme de découvrir qu’on vivait depuis des années à côté d’un immense nid d’araignées, elle découvrait la part d’ombre, de vénalité, d’égoïsme qui dormait en elle. Son Janus. « Arrête. Arrête ça tout de suite, d’accord ? Tu n’es pas de ceux qui croient aux rêves, Lucy, je te connais. » Nick avait raison, bien sûr qu’elle n’avait jamais cru aux rêves prémonitoires, et il la connaissait si bien qu’il savait que son avis sur la question ne pourrait changer, même si pendant trois ans ils ne s’étaient pas revu. Mais la n’était pas la question, elle découvrait un aspect de sa personnalité qu’elle aurait préféré ne pas connaître. Après tout Freud a bien découvert le subconscient, et tout ce qui va avec. On pourrait dire que ce rêve n’était que l’expression d’un fantasme, un exutoire et qu’elle en était désormais débarrassée, comme autant de catharsis, puisqu’elle l’avait entre guillemets réalisé, en rêves. Et ce serait probablement juste. Ce serait même une déduction intelligente et raisonnée, mais Lucy n’était pas réfléchie aujourd’hui, elle laissait passer ses émotions par-dessus tout, elle se laisser submerger. C’est pour cela qu’elle avait dit qu’ils n’y arriveraient pas, au fond elle ne traduisait pas sa pensée mais sa peur, et donc son sentiment. « Tu sais ce qui me rend malheureux ? C’est de t’imaginer encore loin de moi après t’avoir retrouvé ! C’est t’imaginer dans les bras d’un autre homme. Tu sais que je ne suis pas du genre jaloux, mais elle est pourtant là, la vérité, Lucy. Il n’y a qu’une et une seule femme capable de me donner le sourire le soir en rentrant du travail, une seule à être capable de me faire garder les pieds sur Terre quand je pars dans mes fabulations criminelles, une seule à qui j’ose avouer ce que je ressens vraiment. Et c’est TOI ! » La tirade de Nick porta la brunette aux larmes. Elle n’avait jamais aimé les discours sentimentaux, encore moins ceux qui touchaient sa propre personne. Être avec Nick l’arrangeait bien car ils étaient à peu près la même personne, ils ne s’épanchaient pas, ils se disaient rarement ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Alors elle ferma les yeux et secoua la tête, comme pour repousser ce qu’elle ne voulait pas entendre. C’était tellement plus facile de n’entendre de Nick que ce qu’elle voulait entendre, de ne garder que ses doutes et ses tentatives pour l’oublier et passer le reste, les bons sentiments, au rouleau compresseur. « C’est vrai, j’ai essayé de ne pas t’appeler, j’ai essayé de ne pas penser à toi, mais comment le pourrai-je maintenant que je sais que tu es en vie, Lucy ? Dis-le moi, parce que moi, je n’ai pas la réponse à la question. Maintenant, si ton but était de réapparaître dans ma vie pour ensuite me glisser entre les doigts, très bien. Mais ça n’a rien de juste ! Et c’est trop simple ! » Elle enfouit son visage entre ses mains. C’était trop. Beaucoup trop. « Je ne suis plus cette femme-là. » Lucy craignait que Nick soit à la recherche de l’ancienne Lucy. C’est qu’elle avait peur de ne plus être cette Lucy là. « Tu as bien vu l’autre jour. » Elle n’avait pas réussit à faire redescendre Nick sur terre à propos de ses enquêtes criminelles et l’avait irrité plus qu’autre chose. Chose qui n’était jamais arrivé dans le temps. Ce fut même de cette manière que leurs retrouvailles touchèrent à leur fin, Lucy préférant le laisser avant de faire plus de dégâts encore. Elle était complètement déchirée. Son avenir avec Nick semblait plus que corrompu mais elle ne se voyait pas se tourner vers son alternative. Elle ne pouvait pas s’imaginer le quitter définitivement. Elle avait envie, comme une petite fille, de jeter ses chaussures de fureur, comme une grande dame, de casser un vase. Une soudaine envie de violence s’emparait de son corps.  Rien n’allait, absolument rien. « Je ne sais pas Nick… » Sa voix tremblotait, elle bégayait. « Je n’ai jamais voulu te faire souffrir, ni quand j’ai pris cette foutue décision, ni aujourd’hui. Je sais bien que venir et repartir c'est pire que tout ce que j'ai pu te faire jusqu'à présent. Je n’ai jamais désiré cela, mais tout est si compliqué… » Cela était vrai, mais peut-être que c’étaient eux qui rendaient les choses compliquées, ou elle. Il y avait encore trois ans, elle ne se prenait jamais la tête, elle était bien la dernière à se créer des problèmes ou à faire d’un caillou une montagne. Faire les choses simplement, laisser aller, se détresser, elle savait le faire pourtant avant. Peut-être que l’on devrait ajouter cela aux effets secondaires du traitement. « Ce n'est pas plus simple pour moi, la dernière chose que je voudrais au monde c'est de te quitter. Je ne sais pas... tu me diras c'est complètement contradictoire étant donné la décision que j'ai prise, puisque je ne pensais pas m'en sortir j'aurais du choisir de passer mes derniers mois ou mes dernières semaines en ta douce compagnie mais il y avait quelque-chose qui me forçait à me battre pour avoir qu'on ait un sursis ensemble. »

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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyMar 3 Sep - 21:01

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« Alors ça s’arrête là ? C’est compliqué et puis rien ? » Nick était à la limite du dégoût présentement. Où était passée Lucy Wakefield, la femme qu’il avait rencontré plusieurs années auparavant au cours de cette fameuse conférence qu’il avait tenu sur l’une de ses thématiques de criminologie. Comment pouvait-elle seulement lui dire de telles choses après lui avoir dit elle-même quelques jours plus tôt qu’elle voulait qu’ils se donnent une nouvelle chance ? « Je ne veux pas te voir partir, Lucy. Aussi niais puis-je être à l’heure actuelle, je ne veux PAS te voir partir. » Sans réfléchir, il s’avança vers elle jusqu’à réduire à néant la distance entre leurs deux corps. Posant ses deux mains contre la nuque de la brunette, il captura brutalement ses lèvres, anéanti par ce qu’elle venait de lui dire. Il lui serait dorénavant impossible de la voir repartir sans chercher à la faire rester d’abord. Cette femme avait changé l’homme qu’il était dans le passé, ce con égoïste n’ayant aucun mal à laisser une conquête derrière lui sans jamais lui adresser la parole. Avec Lucy, Nick avait appris à prendre les autres en considération et à attendre un peu moins du monde que ce qu’il avait jusqu’alors avait eu l’habitude de faire. Et puis elle était partie sans prévenir, le laissant seul face à un monde auquel il n’était finalement pas préparé, tel un enfant perdu sans ses parents. Et il avait finalement agit comme un adolescent à la recherche d’un dépassement des limites en se droguant, pensant que ça l’aiderait à surmonter la douleur que lui avait infligé le départ brutal de la seule femme qu’il ait jamais aimé. « J’ai besoin de toi, Lucy… » Murmura-t-il contre les lèvres de la brunette, alors qu’il avait collé son front au sien, les yeux clos, se refusant à croiser un regard qui lui dirait que tout ce qu’il espérait présentement était parfaitement impossible. Il refusait de se confronter à la dure réalité d’une femme ne voulant plus de lui comme dans le passé. Le fait de la savoir hésitante comme elle pouvait l’être en ce moment le menait à penser que plus rien n’était envisageable, qu’elle ne voulait plus rien en rapport avec l’homme qu’il était. Que tout était fini…sans même qu’il ait réellement eu son mot à dire sur la question. Comme si finalement elle était seule maître de la situation et lui la victime d’une décision intolérable.    



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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyVen 6 Sep - 0:44


i need you like i need satisfaction
clarkfield.

 



Sans réfléchir il était venu l’embrasser. Épouser fiévreusement la douceur de ses lèvres sans raison particulière, aucune. Ou peut-être le désir charnel, ou la volonté de lui prouver à quel point il tenait à ce qu’elle reste, au point de ne pouvoir se contenir en sa présence, après tout elle n’était descendue du taxi que depuis quelques minutes. Elle se sentait complètement dépassée les signes de dépendance de l’homme qui était en face d’elle, mais c’était une chose difficile à exprimer car cela serait pris pour son manque de confiance dans l’amour qu’il lui porte. Et pourtant elle sentait que ce n’était pas cela, ou alors elle s’en persuadait. « J’ai besoin de toi, Lucy… » Il avait murmuré ça dans un soupir, presque silencieux, presque d’épuisement. Comme s’il s’était vidé de toute énergie, comme s’il avait étalé sur la table tous ses arguments, comme s’il n’avait plus aucune carte à jouer. Il semblait à bout de force. Et puisqu’il avait gardé son front collé contre le sien Lucy frotta son nez contre celui de Nick, à la manière des Inuits. Elle remonta ses bras jusqu’à prendre deux bouts de sa tignasse entre ses doigts, descendre sur ses oreilles, sa mâchoire, sa nuque, son dos... Ses sourcils étaient froncés tandis qu’elle redécouvrait ses traits et ses formes, caressant chaque détail, comme si son toucher était autant de baume facilitant la cicatrisation de ses entailles. Elle respirait son odeur aussi, prenante bien le temps de déguster son toucher et de se délecter de son parfum. Dieu ce que cela avait pu lui manquer. C’était un peu comme de piocher dans sa boîte de biscuits préférés, une fois qu’on a mis une main dans l’engrenage on perd totalement le contrôle et on devient dépendant. C’est comme cela qu’il y a de ces paquets de sucreries qui, tout justement achetés, ne restent pas plus que quelques heures dans les placards, et sont vidés en quelques minutes seulement. Enfin, ses mains parcouraient l’échine de Nick comme autant de petites araignées. Et puis elle les passa sur ses bras pour les retrouver sur son torse, et s’y arrêter là où le cœur de Nick est enfoui. Elle resta un moment ainsi à le sentir battre nerveusement, le temps qu’il se sente moins submergé par ses sentiments. C’était aussi le temps pour elle de se ressaisir. Elle s’était peut-être, probablement, tellement battue à la clinique qu’elle n’avait plus de force pour combattre les obstacles qu’il y avait maintenant sur leur chemin. Mais elle se dit qu’il le méritait amplement, il avait tellement souffert et attendu pour elle. Bien sûr, il n’était pas le seule, ses parents aussi l’avaient fait et son frère également, mais cela n’était pas pareil, ils étaient sa famille, c’était presque leur job. Tandis que Nick, rien ne l’y obligeait, aucune convention sociale comme celle des liens du sang, aucun contrat de mariage, rien, absolument rien. Ses parents lui avaient manqué, son frère lui avait manqué, mais plus encore Nick lui avait manqué. Tous les jours elle pensait à eux, mais surtout et en premier lieu, elle pensait à cet homme. Et quand son pouls redevint plus stable et plus étalé dans le temps, elle remonta ses mains le long de ceux de Nick, et retira ses mains qu’il avait posées en collier autour de son cou. Elle choisit ce moment pour rouvrir les yeux et porter les mains de Nick qu’elle tenait enserré à présent dans les siennes, à ses lèvres. « Ca te dit de marcher un peu ? » L’endroit était magnifique, pourquoi ne pas en profiter ? Et puis marcher c’est toujours bon pour la santé. Elle le lui proposait, bien consciente qu’elle avait des efforts à faire sur les prises de décisions, ne pas faire tout toute seule, laisser le droit à la parole aux autres, inciter cette prise de parole… Alors elle ne commença pas à faire quelques pas comme elle aurait pu le faire, attendant qu’il la suive, mais attendit une approbation ou un refus de sa part. « Tu t’es teint les cheveux ? »

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MessageSujet: Re: Don't you say goodbye, love. Don't you say goodbye, love. EmptyVen 6 Sep - 1:03

We are the lucky ones, dear


It was a monday, when my lover told me, "never pay the reaper with love only." What could I say to you, except "I love you." and "I'd give my life for yours." ?
La vérité était-elle que Nick devait s’avouer vaincu face au pouvoir que cette femme avait sur lui lorsqu’il s’agissait des sentiments. Sentiment. Un mot que l’homme avait pendant longtemps eu bien du mal à comprendre – n’ayant, jusqu’à sa rencontre avec la professeure des écoles, pas été concerné le moins du monde par le sujet de l’affection. La seule affection qu’il n’ait jamais portée à quelqu’un, ce fut celle qu’il portait profondément à sa mère, partie trop tôt. Le jeune Nick Clark s’étant retrouvée orphelin de mère alors qu’il était à l’université. Quant à son père…c’était comme s’il n’en avait jamais eu, à ses yeux du moins. La version officielle était quelque peu plus compliquée que cela.  

Alors que leurs fronts étaient posés l’un contre l’autre, Nick légèrement courbé dû à une différence de taille entre eux deux, il la laissa prendre possession de lui sans poser la moindre question. Aucun geste ne manqua à l’affût du criminologue qui se contenta de garder poliment le silence, ne souhaitant en aucun cas prendre le risque de brusquer Lucy. S’il y avait bien une chose à ne pas faire en ce moment, c’était bien cela. Plusieurs minutes passèrent ainsi, sans que ni l’un ni l’autre ne prononce le moindre mot. Comme si seuls les gestes avaient leur importance. Puis, à force de patience, Nick finit par entendre la voix douce et chaude de la jeune trentenaire lui demandant s’il acceptait de bien vouloir marcher un peu à ses côtés. Il se contenta de lui répondre positivement d’un hochement de tête. Marcher un peu ne pourrait certainement pas leur faire de mal et aiderait même peut-être Lucy à se fixer sur une décision à prendre. Car malgré tout, alors qu’il lui avait déballé tout ce qu’il avait sur le cœur – ce qui, rappelons-le, n’était absolument pas le genre de l’homme – Nick n’avait pas eu de réponse claire à ses propos et ne pouvait ainsi pas se faire une idée de la suite des événements. Seul son subconscient était en train de lui monter mille et un scénarios quant à la possible avancée de la situation. Mais pour le moment, ils se contentaient de marcher. 

« Tu t’es teint les cheveux ? » La question fit sourire le criminologue qui sourit à la jeune femme présente à ses côtés. « On croirait que ça te surprend. Je le faisais déjà à Londres rappelle-toi, mais moins fréquemment. Je me suis dit qu’en arrivant ici, autant garder mon identité la plus secrète possible – et puis, je ne suis même pas sûr qu’ils sachent seulement que les roux existent. Je ne voulais pas les effrayer. » L’ironie britannique face à une Amérique se voulant puritaine mais apparaissant souvent plutôt comme ignorante quant au reste du monde.


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