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« ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist

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MessageSujet: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptySam 28 Mar - 0:09


    Baptist & Edea

    « ta seule véritable ennemie c’est toi.»

    Je savais que j’avais promis à Calista de rentrer le lendemain de mon départ à New York mais j’avais retardé mon retour finalement. La veille, je venais de signer mon premier gros contrat avec WalMart, une grosse enseigne de produit low-cost, et je n’avais plus qu’à faire la promotion de leur gamme cosmétique à travers mes vidéos. Vivre de ma passion, une chose dont j’avais toujours rêvé. Et Andrew allait enfin me donner cette chance, en plus de travailler avec un boss des plus mignons qu’il soit.
    Si j’avais retardé mon retour à la Nouvelle Orléans, c’était que j’avais une première mission en début d’après-midi d’essaie de maquillage sur un tournage avec justement les produits de la marque WalMart. Mais je devais aussi aller voir Baptist. Peu de gens était capable de me manquer, pourtant lui oui. A la base, je ne voyais en Baptist qu’un simple jouet. Sa mère possédait la carrière de rêve, en passant par le jeune New Yorkais, je pouvais mettre un pied dans l’une des plus grande boite cosmétique au monde. Baptist était devenu l’élément indispensable pour mon projet de carrière. J’étais beaucoup avec lui, très proche, à lui faire miroiter que je pouvais être la petite amie idéale. Au fur et à mesure du temps, on avait développé une grande amitié tout de même. Je savais que tout cela n’était qu’un jeu pour moi, je gardais des barrières dans cette amitié sachant qu’elle n’irait pas loin. Depuis la Nouvelle Orléans, je répondais que très peu à ses messages, et encore moins aux appels. La lettre de refus de sa mère pour l’intégrer dans l’entreprise avait jeté un froid sur tout cela. Quel était l’intérêt de continuer à lui parler alors que je ne pourrais être dans l’entreprise ? Je n’en voyais aucune…

    Sauf avec le temps. Quand je faisais le bilan depuis que j’avais quitté New York, il y avait très peu de gens avec qui je rigolais comme Baptist. Après j’étais lucide, il ne me pardonnerait pas d’avoir joué avec, et pourtant, je me devais de lui dire. Je marchais tranquillement dans les rues de la grande pomme, presque à rire de moi. Et dans le fond, ça rigolait pleinement. Arrivée au pied de son lieu de travail, au New York Times, j’allais faire demi-tour, me trouvant absolument ridicule d’aller dire pardon à un homme. « il en existe des centaines comme lui, arrête donc de te prendre la tête pour ça. » me disait une petite voix dans ma tête. Elle n’avait pas tort. Moi d’habitude, si froide et si indifférente, pourquoi je me sentais coupable de comment j’avais agi ? Parce que lui continuer d’y croire en m’envoyant des messages ? Ce n’était même pas sensé me toucher. A force de vivre avec une fille correcte en tout point, je déteignais sur elle très certainement. Pendant que je réfléchissais et me perdait dans mes pensées, mes pieds m’avaient trainé tout seul jusqu’à devant la secrétaire qui me regardait étrangement. « Vous voulez quelque chose ? » me dit-elle froidement. Alors elle, elle n’allait pas être ma copine. La toisant du regard. Je détournais les talons et me dirigeait vers l’ascenseur moi-même. « Je vais trouver moi-même. » Ami du jour, bonjour. Pas question de me laisser par une secrétaire. « Vous n’avez pas le droit de rentrer comme ça dans les étages… » je n’entendais pas la fin de sa phrase que je laissais les portes de l’ascenseur se refermer pour m’emmener à celui du bureau de Baptist, en espérant qu’il travaille, sinon j’aurai l’air d’une idiote doublé de mon égo qui en aurait pris un coup d’être aussi pathétique. Au pire, si cette stupide femme faisait appelle à la sécurité, Baptist se chargerait de les renvoyer. Je marchais toujours en direction de son bureau, me demandant si je faisais le bon choix. Machinalement, je tapais à la porte de son bureau sans même encore avoir trouvé de réponse. J’ouvrais la porte, il serait très certainement surpris de me voir. « Je ne te dérange pas ? » Connaissant Baptist, il avait encore trouver un sujet passionnant sur lequel écrire, je l’imaginais bien entre ses recherches pour être sûr de sa source, de rédiger une interview, de faire plusieurs sortes de papiers différents pour être sûr d’avoir la meilleure version possible. « Je suis de passage sur New York jusque ce soir, je me suis dit que je pourrais passer te voir. » Et te dire que je t’ai pris pour un con pendant plusieurs mois, jusqu’à la réponse de ta mère mais que je me sens coupable, sans même savoir pourquoi. « Par contre, si tu vois deux gorilles débarquaient qui me cherche, c’est la sécurité. La secrétaire en bas n’était pas agréable, t’imagine bien le retour qu’elle a eu de ma part... » Je souriais en imaginant la scène, les deux gorilles me prenant par un bras chacun pour me sortir de là. La bonne blague, un talon aiguille dans l’œil de chacun, et c’était réglé.
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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyDim 29 Mar - 20:41

"waiting for one last day"
Something, someone, turned out to be something I should have known will be the death to me baby, I tried, I promise I'm usually better than this and now I can't even recognize myself anymore you turned me into this. banks.


Le boulot. Le travail. La passion. Baptist voyait son poste en tant que journaliste pigiste comme un nouveau départ. Depuis sa sortie de l'université, il avait eut du mal à se replonger dans une vie active normale. Entre Milena, New York, la prison, son monde entier avait pris un nouveau détour, un tremplin, ou un fossé immense. La prison, il n'en parlait pas. A personne. Sa vie commençait à présent à ses dix neuf ans, quand il est sorti et est rentré quelques mois plus tard à l'université, en première année de journalisme. Il avait passé trois ans à se reconstruire, à ne pas écouter les bruits de couloirs sur le jeune étudiant que avait fait de la tole, sur le fils à sa maman qui était rentré grâce une belle somme d'argent pour une nouvelle aile à la bibliothèque. Bien entendu, il s'était fait des amis, mais sitôt qu'ils apprenaient pour son passé douteux et sombre, ils fuyaient comme la peste. Les filles le trouvaient mystérieux, s'attendant à pouvoir briser son apparence froide et distante avec quelques baisers et des propositions indécentes, mais elles n'y sont jamais arrivée. La vérité était que Baptist n'était pas intéressé par eux, il s'en fichait qu'on l'aime ou pas, il avait toujours été comme ça. Un peu à côté, à part. Gentil, serviable, aimable. Il l'était. Une fois son amitié acquise, on pouvait être sur d'avoir un ami qui serait toujours là pour vous, toujours à votre service, un amour. Mais avant de découvrir cette partie de lui, il fallait traverser un océan d'incertitude et de questionnement sur lui et son passé. Passer outre son passage en prison, sa fuite aux Etats-Unis, sa relation si fusionnelle avec sa mère, Milena. Bref. Il devrait réussir à faire accepter tout ça, toute cette merde quand il s'engageait dans une relation amoureuse. Moins dans une amitié, mais tout de même. Installé dans son bureau du quatrième étage, il se délectait de sa tranquillité, de sa solitude. Son corps entier n'était pas roué de courbature ni de coups lors de ses entraînement avec Benedikt, il n'avait pas de suçon mal placé par une fille de passage, ni son portable collé à son oreille parce que sa mère voulait de ses nouvelles. On était mercredi, il avait eu son rendez vous chez le psychologue la veille, tout allait bien. Du moins, il le pensait jusque là. Sa vie lui avait appris à ne jamais crier victoire trop tôt. Toujours voir que demain n'est pas un autre jour, non, c'est juste une autre occasion pour qu'on puisse envoyer ta vie sur un mur et toi avec. Pessimiste ? Sans aucun doute mais il avait des raisons de l'être. Passant un dernier coup de surligneur sur une phrase à changer, il consulta son agenda de la journée. Pas d'interview en ville, pas d'articles en retard, il pouvait prendre sa pause même si il était midi passer. Il prit sa carte bleu et son portable, ses clés de bureau dans sa poche quand son téléphone de bureau sonna. Appuyant sur un bouton, il mit le haut parleur afin de finir de ranger quelques dernières petites choses. « Oui Gina ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Il avait beau ne pas être le grand reporter de la boite, en quelques mois, il s'était fait un véritable place au NYTimes. Un an qu'il y était et il avait sa propre secrétaire. « Baptist, il y a une blonde qui va débarquer. Je ne sais pas d'où elle sort mais fait la sortir. » Baptist rit un peu avant de rassurer Gina. « Ne t'inquiète pas, je saurais gérer. Je pars déjeuner après avoir réglé ça. » Appuyant sur le bouton raccrocher, il se rassit sur son siège, attendant que la porte de son bureau s'ouvre. Il se demandait bien qui cela aurait pu bien être. Prenant son surligneur et le passant sur quelques lignes de son dossier pour l'entreprise A&A qu'il devait aller voir à Vegas dans quelques jours, il attendit patiemment que l’intruse fasse irruption. Et ça ne manqua pas. Quelques coups à la porte et un entrez suffit à faire apparaître une belle vision pour le jeune homme. Edea. Ou la fille la plus canon qu'il n'ait jamais vu mais avec qui il ne voyait que de l'amitié. « Edea, entre donc. Tu ne me déranges pas. » Son accent bulgare sexy à souhait selon la jeune femme butait un peu sur les r, les faisant rouler sur sa langue. « Hum, si tu veux, on peut sortir en ville. J'étais sur le point de prendre ma pause déjeuner. » Prenant son téléphone dans une main, ses clés et son portefeuille, il rangea le tout dans son perfecto en cuir noir et s'avança vers la jeune femme. « John et Vincent sont des oursons. Suffit que tu leur donnes une pâtisserie et ils sont doux comme des agneaux. Même une promesse de muffin les font attendre sagement. » Il mit son bras autours des épaules de la jeune femme et la conduisit vers l’ascenseur. Il aimait bien Edea. La jeune femme résidait à la Nouvelle Orléans mais quand elle était sur New York, ils passaient beaucoup de temps ensemble, sortaient le soir, se détendaient. Elle était un peu une bouffée d'air frais pour Bat. Lui qui était souvent chez lui à s'occuper de Milena, ou chez sa mère en train de s'occuper d'elle, au boulot à bosser ou bien en train de s’entraîner avec Bene, il voyait en Edea la parfaite opportunité pour se distraire. De plus, qu'elle soit aussi belle n'était pas pour lui déplaire. « Alors, on a vingt minute pour manger, j'ai des articles à finir pour ce soir. » dit-il tranquillement. Tout était planifié dans sa vie. Tout, absolument tout. De l'heure de son réveil, à celui de sa douche, de son déjeuner à son café de l'après midi. « Tu voulais me parler de quelque chose en particulier ou tu es juste venu voir ton bulgare préféré ? » lui dit-il en la taquinant. Il sourit largement, de son sourire si enfantin. Le paradoxe de Baptist. Une vie de merde, mais un sourire d'enfant qui contamine quiconque le voit.
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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyMar 31 Mar - 21:53


    Baptist & Edea

    « ta seule véritable ennemie c’est toi.»


    J’adorais les imprévus de ce genre. Souvent les gens étaient pris au dépourvu et ça donnait des situations pour les souvent amusantes. Soit parce qu’ils étaient en train de faire un quelque chose qu’ils souhaiteraient que personne ne voit. Soit parce que les réactions étaient réelles, ça faisait plaisir ou non. Je savais que Baptist serait surement content de me voir. Mais quand je repartirais, il le serait beaucoup moins. J’étais dans le fond une petite peste en puissance, je le savais mais c’était ma nature. Seulement j’étais bien plus futée pour faire mes coups en douce, et passer inaperçue. Baptist venait d’en faire les frais. Et pourtant je me présentais devant lui. Si j’avais disparu comme quiconque, il ne l’aurait jamais su, et cela aurait été surement mieux pour lui.
    Et au final, c’était ce que j’aurai du faire. J’avais frappé à sa porte, j’étais devant lui. C’était fou, comment j’avais pu oublier à quel point il était sexy, avec ses yeux de rêves. Je ne comprenais toujours pas le célibat de ce bulgare. Il avait très certainement tout pour plaire, à faire rêver n’importe quelles filles, et surement pas juste avec son physique. J’avais passé beaucoup de temps avec lui, il était gentil, drôle, avec beaucoup de conversations et cultivés. Ou alors, cela caché un énorme défaut. Mais là, je serais curieuse de le découvrir. Enfin, si son caractère était bien caché, j’allais très certainement le découvrir dans les minutes à venir. A New York, Baptist m’avait beaucoup donné de son amitié, surement trop pour ce que je méritais, au point même qu’une fois partie de la grande pomme, il continuait à vouloir prendre de mes nouvelles. Etait-ce ça qui me perturber tant au point de vouloir lui dire la vérité ? Certainement. Pourtant, il travaillait pour le New York Times, et je savais qu’il aurait pu me servir par rapport à mon nouveau boulot avec Wal-Mart, il aurait pu être un pilier pour me faire de la publicité, à moi comme à Andrew. Mais je préférais m’en faire un ennemi, que de continuer à le faire marcher.

    Je souriais comme un ange tombée du ciel quand il me disait que je ne le dérangeais pas en guise remerciement. J’entrais en refermant la porte derrière moi. Il proposait d’aller manger en ville. Finalement, un lieu public ne serait pas de trop si je ne souhaitais pas mourir. Pour l’instant, je ne laissais rien paraitre, me contentant de sourire et de répondre. « Sans problème oui. Un restaurant à New York, ça me manquerait presque. Et puis, ça serait dommage de te priver de manger parce que je suis là. » En sachant qu’on sortait en ville, par réflexe, je passais ma main sur mes vêtements pour les reliser, tout comme une main dans mes cheveux. C’était une manie que j’avais développé au fur à et mesure des années. « Oui bah à la secrétaire du rez-de-chaussée c’est un peu d’agréabilité qu’il va falloir lui donner. Mais pour tes deux gorilles, je tâcherais de retenir cela. La prochaine fois, je ramerais un panier de pâtisserie, on partagera tous les quatre. » Dis-je en plaisantant. J’avais du mal à imaginer un agent de sécurité tout doux. Ça me faisait même rire, les gros hommes durs étaient les plus tendres. Je les voyais bien en train de pleurer devant Titanic même. Mais j’avais encore plus de mal à imaginer une prochaine fois avec Baptist, et ça me faisait moins sourire. Surtout lorsqu’il mit son bras autour de mes épaules. D’instinct, je passais un bras autour de sa taille. Je profitais de ce dernier moment de proximité, me sentant plus que nerveuse. On se dirigeait ensemble vers l’ascenseur. De loin, j’étais certaine qu’on pourrait croire au petit couple parfait de blondinet. Une boule dans mon ventre se formait. « Aucun souci, tu sais où tu veux aller manger ? » Les restaurants à New York ne manquaient pas, on avait que l’embarras du choix. « Tu sais bien que je ne raterais pas une occasion pour voir mon bulgare favori. » mentais-je honteusement. Le mensonge, je maitrisais ce domaine assez facilement, mais je ne savais pas comment abordé le sujet avec mon petit journaliste. Et puis pas dans un ascenseur. « Je connais un petit restaurant japonais à l’angle de la rue, ça te tente ? » Je connaissais assez bien New York pour y avoir vécue plus de trois ans ici, même les yeux fermés, je serais me guider ici sans aucun problème. Etre au contact de Baptist me faisait du bien, et je souriais comme une gosse malgré tout ce qui me traversait dans la tête. Si je n’avais pas passé plus de temps à tenter de jouer avec pour approcher sa mère, je m’en serais surement rendu compte avant. On se dirigeait vers le restaurant en question, en même temps, il n’avait que vingt minutes pour prendre sa pause déjeuner. On s’installait tranquillement dans le restaurant, l’un en fasse de l’autre. Je prenais le temps de regarder Baptist, comme si je le voyais pour la dernière fois. Etrangement, il pouvait se sentir valoriser par un comportement comme ça de ma part. Je ne culpabilisais que pour très peu de personne. C’était la première fois pour tout dire. Je sortais de ma contemplation. « Désolé de ne pas avoir donné beaucoup de nouvelle ces dernier temps. » Et là, j’étais sincère. Avec cette phrase, je tâtais un peu le terrain pour voir ce qu’allait en dire le beau bulgare.
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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyVen 3 Avr - 16:57

"waiting for one last day"
Something, someone, turned out to be something I should have known will be the death to me baby, I tried, I promise I'm usually better than this and now I can't even recognize myself anymore you turned me into this. banks.


La journée était longue. Son entrain naturel pour aller au travail et s'occuper de toute cette paperasse que certains détestait était une promesse de détente et de libération. Certains voyaient le travail comme une corvée, un mal nécessaire afin de garder leur magnifique appartement dans l'Upper East Side ou d'envoyer leur morpions dans une bonne école et les faire atteindre les sommets. Baptist s'en fichait de garder son appartement dans les quartiers chics de New York, son compte en banque était assez rempli pour une vie et plus. Il n'avait non plus pas besoin d'envoyer qui que ce soit dans une bonne école, conscient qu'il n'aurait jamais d'enfant, trop obnubilé par sa propre existence déliée et complètement à la dérive durant des années pour vraiment s'occuper d'une nouvelle vie sur Terre. Il aimait pourtant les enfants, il aimait la vie et ses avantages. Il n'aimait juste pas grand monde sur cette Terre. La moitié des personnes qui le connaissait le lynchait à cause de son passé de semi criminel. Être accusé à tord d'un meurtre change l'avis des gens sur vous, les font vous regarder comme un paria, un être à éviter, à ne pas côtoyer. Et pourtant, dieu seul sait que le bulgare est un jeune homme plein de vie et de folie, tout en sourire charmant et en petite attention mignonne à en faire rougir plus d'une. Il aimait la vie mais la vie avait décidé de faire de lui un paria alors la solitude et ses avantages devenaient peu à peu ses meilleurs amis. Depuis sa sortie de prison il y a quatre ans, il avait enchaîné les histoires d'un soir, n'ayant aucuns scrupules à sortir du lit de la jeune femme avant qu'elle ne sache son nom et son passé. Les premières fois, il se forçait à laisser ne serait-ce qu'un gentil petit mot avant de partir. Au fil du temps, il commença à ne plus se sentir coupable. Parfois, certaines filles annonçait directement ce qu'elle voulait et ils se revoyaient à allure régulière. Mais au fond, Baptist s'en fichait comme de sa première paire de caleçon de ses filles là. Il se fichait de beaucoup de chose en fait, n'ayant aucunes envie de s'attacher à un monde qui ne voulait pas de lui. Il attendait parfois juste le bon moment pour partir. Ces temps ci, Vegas était son objectif et il avait réussit à obtenir une interview avec une jeune femme qui avait une entreprise prometteuse avec sa sœur. C'était son lieu de voyage pour la semaine qui suivait. Il avait hâte, cela va s'en dire. L'intervention de Edea au milieu de sa journée rafraîchit sa journée calme et posée. Lui qui d'habitude mangeait seul et sans personne, totalement solitaire ou avec juste la compagnie de Gina qui le voyait soit comme une cible dans sa liste de beau jeune homme à obtenir soit comme une tata un peu trop possessive qu'elle voulait à tout prix protéger. « Ne t'inquiète pas Edea, même si tu étais là, j'aurais trouvé le moyen de manger. » Son estomac et lui avaient une relation assez fusionnelle. Assez pour qu'il passe en priorité quand il le fallait. Il rit à sa réflexion sur les gardes du corps de l'entreprise. Ils ne faisaient que leur boulot mais il était vrai qu'ils le faisaient un peu trop sérieusement. Même à lui, il lui arrivait de se demander si ils ne le prenaient pas TROP au sérieux. Quand il arrivait le matin avec sa tête des mauvais jours, il lui arrivait de devoir montrer sa carte d'employé afin de passer. En même temps, avec ses grosses lunettes fumées, son bonnet et son horrible veste en cuir que sa mère ne cessait de vouloir donner à une œuvre de charité pour les sans abris tellement elle était usée, il fallait montrer sa carte d'identité. « Ramène des donuts au sucre et chocolat, ce sont mes préférés. » Il en salivait d'avance. Son bras sur les épaules de la belle blonde, un œil discret vers son décolleté assez tape à l’œil, ils s'avancèrent vers la cage en aluminium. Edea avait beau être une bonne amie, il n'empêche que son esprit d'homme qui n'avait rien eut depuis des semaines prenait parfois le dessus. Leur discussion continua, tranquillement. Baptist était un peu du genre super bon ami quand il s'attachait à quelqu'un et malgré qu'Edea habitait à la Nouvelle Orléans, il prenait régulièrement de ses nouvelles par mail et texto, parfois même par Skype. « Aucune idée. Je suis dans le flou total. » Si il prévoyait tout sur son emploi du temps, il n'avait aucune idée de là où il mangerait, et ça tous les jours de la semaine. Il choisissait toujours au hasard, le premier restaurant qui se trouvait sur son chemin. « Parfait. Ça fait longtemps que j'ai pas mangé asiatique. Et en plus, il me semble que les serveuses là bas sont plus que canons. » Ben quoi, il avait bien le droit de regarder la marchandise. Enfin, les employés. Si il devait faire une critique sur ce restaurant un jour, il aurait marqué un bon point. Les restaurateurs ne voient pas l'avantage d'avoir un bon paysage en même temps qu'un bon repas. Baptist le voyait. Ils allèrent directement au restaurant, et tranquillement, s'installèrent en terrasse avec Edea. Prenant la carte, il choisit directement ce qu'il voulait. Un assemblage de California Rolls et un rouleau de printemps de taille moyenne. Il releva la tête aux paroles de la blonde. Il avait très bien remarqué que la belle s'était éloigné depuis un moment. Elle répondait de moins en moins aux messages, leurs conversations étaient de plus en plus courtes et espacés. Mais il n'abandonnait jamais. C'était une des qualités et défauts de Baptist, il ne gardait jamais espoir mais quand il le faisait, c'est qu la situation était vraiment critique. Il n'avait pas encore abandonné pour son amitié avec Edea. « Tu étais sans doute occupée. Je peux comprendre. » Compatissant, gentil. Trop naïf. Baptist avait des allures de dur à cuir la plupart du temps. La vérité était qu'il ne voulait pas perdre de personne dans sa petite vie bien calme. Des rencontres, il en faisait souvent, trop souvent, mais il était très rares que ces rencontres deviennent autre chose que de vagues connaissances qui lui disaient à peine bonjour dans la rue. « Je n'ai pas non plus été des plus disponibles alors bon » Mettre la faute sur lui, se blâmer, dire que les tords étaient partagés. Bat aurait très bien pu être le pauvre garçon sur qui on tape dans les lycées américains sauf qu'il était le fils de l'héritière d'un empire immobilier à Sofia alors il n'avait jamais rien eut à craindre. Au contraire. Mais ici, il était faible et il avait compris ça durant son année en prison. « Edea, si tu as quelque chose à me dire, il faut me le dire hein. Si tu veux que ma mère accélère les choses avec l'Oréal, je peux l'appeler, il n'y a pas de soucis hein. » Il savait que la blonde comptait sur ce contrat pour accélérer sa carrière dans le maquillage. Et il était un pion à avoir dans sa manche pour que l'affaire fonctionne. Il est parfois ridicule de voir à quel point Baptist ne voyait pas que le monde autour de lui était encore plus pourris qu'il ne le pensait.
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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyMer 15 Avr - 23:30


    Baptist & Edea

    « ta seule véritable ennemie c’est toi.»


    « Soit belle et tait toi. » Dès fois, je me disais que j’aurai du m’en tenir à ça. Et ceux, depuis ma jeunesse. Si je n’avais rien dit, je ne serais surement pas là. Peut-être que mon père aurait arrêté de me briser ma vie, peut être que ma mère aurait fini par réagir elle-même ou peut-être l’un de mes frères ou ma sœur. Je n’en avais aucune idée, et parfois, il valait mieux ne pas réfléchir et se taire. Seulement, j’avais appris à être différente, de penser à tout ce qui pourrait m’aider à aller de l’avant. Surement pour ça aussi que les hommes n’avaient que peu d’importance à mes yeux. Je n’avais déjà pas le bon modèle avec mon père, mais hors mis Evan qui restait l’exemple le plus parfait que j’ai pu voir d’un homme, aucun autre ne valait mieux. J’aimais les hommes, mais surtout pour passer du bons temps. Encore une fois de plus, je les considérais plus comme des objets que comme des êtres humains à part entière. Après tout, ne faisaient-ils pas pareil avec nous les femmes ? Seules les plus naïves d’entre elles pouvaient prétendre croire au grand amour. Mais les plus intelligentes d’entre elles justement avaient consciences qu’au vingt-et-unième siècle, le sexe et la manipulation faisaient tourner le monde. Bien plus que l’argent même. Il n’y avait qu’à voir les politiciens pour s’en rendre compte. J’étais une jeune femme moderne, je vivais avec mon temps. Et jusqu’à présent, ça ne m’avait pas fait défaut, et éviter bien des déceptions. Il était alors dur de m’imaginer pleine de remords envers quelqu’un. Et pourtant…

    J’avais franchis les quelques pas depuis l’ascenseur pour être dans le bureau de Baptist. Nous rigolions tous les deux sur le fait qu’il aurait mangé coûte que coûte. Ça, je n’en doutais pas un seul instant. Beaucoup des restaurants à New York je les avais connus grâce à lui d’ailleurs. Il en restait certains que j’avais découverts par moi-même, mais pas tant que ça. « C’est parfait alors, je ne voudrais pas que tu te laisses mourir de faim parce que je ne suis plus sur New York. » lui dis-je en plaisantant et pour me détendre également. Connaissant un minimum Baptist, il ne se laisserait mourir de faim pour personne au monde. Ça me faisait sourire, et me rappeler un peu ce que je pouvais entendre des gens donnant des conseils amoureux, comme quoi un homme se tenait par les deux manches, l’un des deux étant le manche de la casserole. Et oui, réussir à avoir un homme, ça engageait à passer par son estomac. Je n’étais définitivement pas prête de me mettre en couple. Je m’en moquais en fait, je n’étais pas prête de partager mon quotidien avec quelqu’un. « Je connais un excellent endroit pour les donut’s en plus, tu les auras, et je ramènerais des cacahuètes pour tes gorilles. » Parce que, quitte à ramener des donut’s autant les garder pour nous, plutôt que d’avoir à les partager. Même si, après les révélations que j’avais à faire – et que je n’étais toujours sûr de dire – j’aurai surement besoin de ramener la boutique entière de donut’s pour entrer dans le bâtiment. L’idée ne me plaisait vraiment pas, et pourtant c’était la réalité. Je n’étais pas assez folle pour attendre des heures dehors pour voir quelqu’un. Encore moins pour me morfondre en excuses. Finalement, on trouvait où manger et Baptist ne manquait pas une allusion sur les serveuses. Je levais les yeux au ciel et en lui montrant bien. « Je ne savais pas que les brunes à yeux bridés étaient ton style. » Je passais mon bras autour de sa taille pour rejoindre le restaurant choisi. J’aimais cette proximité avec lui, et le fait qu’il trouve les filles asiatiques jolies me dérangeait. Mais je ne me permettais pas d’être possessive avec lui, d’autant plus que ça ne faisait également pas partie de mes habitudes.
    Nous étions assis dans le restaurant, j’aimais l’ambiance de zen-attitude qui se dégageait. Ça m’aurait presque détendu, sauf que je présentais mes excuses pour mes absences. Egal à lui-même, mon beau bulgare trouvait encore le mien de remettre tout ça sur son dos. Si seulement il savait. « Sauf que tu prenais au moins le temps de m’écrire tout de même. » dis-je solennellement. Le fait qu’il se blâme aurait pu m’aider, si j’avais décidé d’être toujours autant la garce que j’étais habituellement aujourd’hui. En temps normal, j’en aurais profité, et même rajouter une couche. Mais là, non. Baptist remarquait ma gêne, et c’était trop pour moi. « Je suis désolée Baptist. Sincèrement. C’est justement pour ça que j’ai arrêté de te répondre… » je venais déjà d’avouer la première étape, celle que j’avais arrêté de répondre volontairement. Quitte à se descendre, autant le faire d’une traite. Avant qu’il ne dise quoi que ce soit, et devant son incompréhension, je continuais. « … Ta mère m’a envoyé une lettre en me disant qu’elle ne pourrait pas me prendre dans son entreprise… » Je n’avais plus cette lettre en ma possession, je l’avais arraché avant de partir pour la Nouvelle Orléans. Cela faisait un moment que j’avais eu la réponse, mais je n’en avais jamais fait part à Baptist. Je m’arrêtais, ne sachant pas comment continuer la suite en le blessant le moins possible. Heureusement que pour briser cela, la serveuse nous ramener nos plats. Je n’étais pourtant pas sûr que lui comme moi, nous arrivions à manger.

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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptySam 18 Avr - 21:57

"waiting for one last day"
Something, someone, turned out to be something I should have known will be the death to me baby, I tried, I promise I'm usually better than this and now I can't even recognize myself anymore you turned me into this. banks.


Sa candeur étrange déstabilisait sans conteste. Sous ce regard froid et parfois menaçant, il y avait un jeune homme qui pensait encore que le monde n'était qu'une étendue de possibilité positive et que le pire, il le connaissait. L'incarcération, la trahison, le manque, la mort, il connaissait. Les coups et la violence n'étaient pas étranger au bulgare. Sous la masse cheveux blonds et bruns en bataille se cachait pourtant un idéaliste réaliste. Il rêvait que les beaux jours attendaient tout le monde, qu'un jour sa mère trouverait un autre homme à aimer, que Milena sortirait de son passé pour avancé, et que lui se complairait dans un équilibre parfait entre son travail qu'il adorait et sa passion pour l'écriture. Il se savait impossible à conjuguer avec le verbe aimer au sens amoureux. Oui, il aimait sa mère, sa sœur, son défunt père fut-il aussi incompréhensible qu'il eut été, ses amis. Mais il n'arrivait pas à transformer cet amour en quelque chose de romantique, de passionnée pour une tiers personne, pour un corps, un esprit. Il était de ce genre de personne qui se complaisait de leur propre existence tant que leur entourage était heureux. Sa mère pleurait à l'idée de ne pas avoir de petits enfants mais Baptist lui assurait qu'il était heureux comme il l'était, seul et heureux. Son passé bien derrière lui, un avenir assez radieux devant lui, il souriait à son futur avec des attentes simples et justes. Pas des sommes d'argents faramineuses, il en avait déjà bien assez sur les multiples comptes en banque que sa mère ouvrait et soumettaient aux bons soins de banquiers doués pour transformer un simple dollar en un millier. Pas de famille, car son tempérament incertains et son aptitude à se mettre dans des situations impossibles, cf son passage en prison, étaient ce qui lui faisait le plus peur pour d'éventuels enfants. Comment réussir à les élever correctement si la moitié du temps, il essayait de ne pas se noyer sous les soucis. Il voulait juste profiter de sa vie et de son temps, laisser sa marque sur Terre dans le bon sens, être une bonne personne mais pas un idiot de première. Et pourtant, c'est ce qu'il était la plupart du temps, à croire que le monde était bon alors qu'il n'était qu'une vaste étendue de connerie. En revoyant Edea après un long moment sans en entendre parler, il prit pas la mouche et au contraire, essaya au maximum de rendre ces retrouvailles aussi simples et agréables que possible, allant jusqu'à l'inviter à déjeuner en sa compagnie. Baptist était naïf, simple dans sa vie. Il ne voyait pas loin, et se contentait souvent de l'explication la plus logique. « Miam, les donuts ! » fit-il en imitant presque à la perfection un Homer Simpson bulgare. Il rit de sa propre connerie et continua son chemin, son bras sur les épaules nues de la blonde. Son mètre quatre-vingt n'était pas inutile avec la taille relativement grande de la jeune femme. Elle faisait partie de ce genre de femmes qui font tourner les têtes et stimule l'esprit des plus chastes hommes et femmes. Leur relation était si simple qu'il ne pensait pourtant pas à ça quand elle était avec lui. Bien entendu, il avait déjà imaginé une nuit avec elle, comme tout homme ayant des hormones en proportions normales dans son corps, et avec une belle imagination. Son cœur s'emballait pourtant rarement quand elle faisait irruption dans son bureau comme ce midi. De nombreux scénarios auraient pu faire « pop » dans son esprit d'adolescent qu'il était parfois encore, mais non. Il la voyait toujours comme Edea, la fille qui était aussi ambitieuse que lui et avec qui il n'y avait pas, ou peu de gène. Il pouvait tout simplement draguer une fille à ses côtés sans s'en sentir gêné aucunement. Il était poli, bien élevé et normalement, il ne l'aurait pas fait par respect envers celle avec qui il partageait un moment, mais avec Edea, il trouvait ça normal. Un peu comme avant avec Vixie. La jeune femme lui manquait énormément d'ailleurs. « Sache que je ne fais pas de distinction à ce niveau là. Mon lit est un melting pot si tu veux. » rit-il encore un peu car il était vrai que le jeune homme ne faisait aucunes distinctions sur qui partagerait sa couche une fois le soir venu. Le déjeuner commença, la commande fut passer et les choses sérieuses commençaient. Il prit le blâme, comme à chaque fois. Il le prenait toujours. C'était comme ça qu'il fonctionnait. Toujours à donner à tous et à se faire passer pour le méchant de l'histoire alors que tout le monde sait qu'il n'y a pas plus gentil et bienveillant que Baptist Valentin. Il l'écouta pourtant, avec attention. Edea était soucieuse, nerveuse. Cela ne lui ressemblait pas. « Désolé, mais de quoi ? » Il ne comprenait pas, était dans l'incompréhension totale face à la blonde. Il comprit alors en entendant la dernière phrase qu'elle avait eut tant de mal à dire. Il prit sa main, un peu troublé. Ce n'était pas évident de faire face à un refus, surtout alors que l'on avait des espoirs posés sur ce contrat qui allait sans aucuns doute lancé sa carrière. Il allait prendre la parole quand une serveuse leur apporta leur repas et une belle carafe d'eau minérale. Il attendit que le jeune femme reparte avant de reprendre la main de son amie. « Edea, il ne faut pas t'en faire tu sais. Je peux toujours essayer de regarder dans les contacts de ma mère. Il y a sûrement quelque chose que l'on peut faire, ne t'inquiète pas. » Compatissant, gentil à en mourir, naïf, stupide. Baptist voyait la première image, ne cherchait pas plus loin. Elle était triste car son rêve mourrait devant elle, et ne voulait pas rallumer la flamme en appelant le fils de celle qui l'avait refusé dans son entreprise. Ce n'était que ça, rien de bien grave. Baptist était triste pour elle. Le monde était triste pour Baptist.
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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyLun 11 Mai - 18:12


    Baptist & Edea

    « ta seule véritable ennemie c’est toi.»


    Je me souvenais encore parfaitement des premiers instants auprès de Baptist. Un jeune homme fou et fougueux, qui avait ce petit côté intellectuel, tout en étant mystérieux. Il y avait des hommes que l’on croisait dans nos vies et on se demandait pourquoi il n’était toujours pas en couple, marié, ou je ne savais trop quelle autre connerie du genre. Ce bulgare en faisait partie. Je le connaissais joueur, mais je me demandais pourquoi il n’avait pas trouvé une jeune femme avec qui jouait tout en étant posé. Une rencontre des plus banales, pour deux êtres d’exceptions. Je me considérais comme une femme exceptionnelle moi-également. Au départ, je pensais que ça ferait juste un bon moment passé en très bonne compagnie. Baptist et moi avions liés une amitié, même si ça m’avait surprise, car je m’attendais juste à une partie de jambes en l’air. Celle où l’on oublie la personne une fois le soleil levé.
    Enfin au départ, je n’accordais pas plus d’importance que cela à Baptist, mais j’avais appris assez rapidement que sa mère travaillait avec l’Oréal. Des étoiles dans les yeux, je m’étais amusée à me rapprocher un peu plus de lui encore, au point que certains auraient pu nous prêter une relation. Jamais il n’en avait été le cas. Pourtant, tant que je vivais encore à New York, on s’envoyait des messages tous les jours, on se voyait plusieurs fois semaines. Par pur intérêt, et seulement ça. J’espérais qu’à force d’être proche de lui, je finirais par obtenir les bonnes faveurs auprès de sa mère et que je pourrais toucher du doigt mes rêves. Et le tout sans aucun remord. J’étais comme ça, une Edea manipulatrice et sans scrupule pour obtenir ce que je voulais. Cela ne m’avait jamais gênée, et si je venais de signer mon contrat avec Wal-Mart, s’était grâce au fait que je ne m’étais jamais laissée, et que je ne faisais pas dans le sentiment. De toute façon, j’étais incapable de sentiments pour qui que ce soit. Mais ce n’était pas par la mère de Baptist que ce rêve se réaliserait. Tout ce temps à tourner autour de Baptist, et pour rien. Sa mère m’avait retourné une lettre en me disant poliment que j’avais beau être une youtubeuse en montée, que j’avais beau avoir de bonnes connaissances en cosmétiques, cela ne suffirait pas. Déçue, j’avais mis des distances franches du jour au lendemain, sans lui donner la moindre explication. Et mon départ pour la Nouvelle-Orléans en était pour beaucoup.
    Seulement, je ne m’attendais pas à éprouver des regrets envers Baptist, au point de me retrouver au restaurant avec lui, toute mal. Je m’étais décidée à lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. En souvenir de nos bons moments ensembles. Voilà pourquoi je ne faisais pas dans le sentiment, pour ne pas me retrouver dans des situations aussi embarrassantes que celle-là. Le beau bulgare me demandait de quoi je devais être désolée. Mais par où commencer ? Là était la question. « Pour beaucoup de choses en fait.. » Je ne mentais pas, il y avait beaucoup de chose pour laquelle je devais être désolée. Je n’avais juste pas assez de places dans ma mémoire pour tout me lister. Je tenais sa main, surement parce que c’était la dernière fois que je pourrais la sentir. Jamais après ce que j’allais lui dire il ne me pardonnera. Ça serait légitime après tout. Je vais le blesser, il aura le droit de le faire en retour. Il m’évoquait sa mère et qu’il pouvait forcer les choses pour moi, il n’imaginait même pas que ça venait en partie de là. « Ne fait rien pour moi Baptist… » dis-je d’un ton presque audible. Je serrais sa main un peu plus fort avant de prendre une bonne inspiration. L’heure était venue. « Promet moi de me laisser finir avant de dire quoi que ce soit. » J’attendais avant de commencer une réponse en scrutant son regard. Je lâchais sa main, m’enfonçant dans ce fauteuil plus que confortable de ce restaurant. « Je me suis servie de ta relation avec ta mère pour essayer d’intégrer l’Oréal. Je me suis dit qu’en étant proche de toi, ta mère finirait par l’appréciait et qu’elle m’accepterait… commençais-je sans même le regarder dans les yeux. Je n’assumais vraiment plus rien à ce stade. … Mais ça ne s’est pas déroulé comme ça. Ta mère m’a envoyé une lettre pour me dire que je n’avais les diplômes pour. Je me suis éloignée de toi à cause de ça, j’étais déçue, et je t’avais manipulé pour ça. » Si seulement je pouvais m’enfuir en courant, je le ferais sans hésitation. Je sentais mes joues prendre feu, comme si mon inconscient m’avait mis sa claque lui-même. Et il aurait eu raison. Je cherchais enfin le regard de Baptist, la déception, la tristesse, la haine, j’avais l’impression d’y lire un mélange de tout cela. « Je regrette tellement. Je voulais te le dire, j’aurai pu continuer à t’ignorer et tu aurais fini par m’oublier de toute façon. Je ne regrette jamais rien, mais là oui. Tu es une personne bien, et je n’aurais jamais dû faire ça. » En l’espace d’une heure environ, j’étais sincère et très mal en même temps. Je savais à cet instant même que je risquais de l’avoir perdu. Pour lui prouver mon mal-être, j’aurai aimé être capable de pleurer, ou d’exprimer quoi que ce soit. Mais le passé m’avait rendu des plus durs sur l’expression de mon visage, sauf dans les moments de joies. La joie n’était justement pas au rendez-vous.

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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyMer 13 Mai - 23:03

"waiting for one last day"
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Il était facile de décevoir Baptist, surtout quand il remuait ciel et terre pour vous aider. Une mauvaise décision, un mot plus haut que l'autre, un geste qui disait tout. Son estime de lui même était dans la moyenne, il ne se prenait pas pour dieu ou tout autre divinité, mais il estimait qu'il était assez digne de confiance et gentil pour qu'on ne le déçoive pas, pour qu'on ne le prenne pas pour un con, qu'on lui dise les choses clairement et non pas qu'on se joue de lui comme un petit garçon dans la cours de l'école. Il n'avait jamais déçu sa mère, même quand il est arrivée un après midi avec une petite brune dans les bras, couverte de bleus et les cheveux en batailles, suppliant sa génitrice de les aider car il avait fait une bêtise. Ce jour là, sa mère a simplement pris le visage de son fils unique et lui a promis qu'elle les aiderait. Deux jours plus tard, direction New York dans un penthouse l'upper east side où sa mère habitait encore. Malgré toutes les épreuves et les obstacles, Baptist a toujours fait en sorte de rendre sa mère fière et de rendre ses proches, si peu nombreux soient-ils, fier de lui. Il attendait la même chose de la part de ses amis. Proches ou pas, simples connaissances ou pas, amis du soir ou pas. Il n'était pas un pantin à balader dans une vie faites de pions, il était de ceux qui marques, qui laissent leur empreinte dans le marbre et dans les écrits. Et il voulait que les autres se voient comme tel, alors entendre des immondices sur leur manipulation vile et inutile pour marquer ne serait qu'un doigt dans du ciment le subjuguait. Il était d'abord étonné de voir et d'entendre Edea parler aussi bizarrement. Aussi nerveusement. Tous ceux qui connaissait la blonde savaient qu'elle n'était en rien nerveuse. La simplicité dans sa superficialité incarnée. Elle prenait soin d'elle, savait parler pour séduire et avait un talent inné pour déstabiliser les hommes. Et là, elle l'avait perturbé pour de bon. Sa main sur celle de Baptist disparu aussi vite qu'elle était arrivée. Il était troublé, perturbé par la tournure des événements. De ce qui semblait être un simple déjeuner en toute amitié se transformait en une discussion bien trop sérieuse pour qu'on n'y porte pas attention. « D'accord. Même si j'avoue que tu me fais un peu peur là. » Il croisa ses bras, un peu sur la défensive dès sa première phrase. Baptist n'était pas à prendre à la légère quand il commençait à s'énerver. Son aptitude à rester calme était proche de zéros. Il avait la cogne facile et la rage tenace. En entendant comment elle s'était servie de lui impunément, sans aucuns scrupules, il se dit qu'il avait vraiment un mois de merde. Entre Vixie qui prenait des distances presque lunaire avec lui, et cette foutue déclaration, il avait un mal fou à ne pas exploser présentement. Plus que la colère, c'était une profonde tristesse et déception qui prenait place rapidement dans son esprit. Lui qui se détachait de tout, qui laissait son cœur dans une prison en acier forgé afin de ne rien ressentir, se prenait parfois en train d'exploser sous les émotions qui se déferlaient dans sa cage thoracique. « Tu te fous de ma gueule, c'est pas possible. » Il se souvenait de la nuit qu'ils avaient passé ensemble, de leur corps à l'unisson et leur baiser passionné. Il n'y avait jamais rien eu de romantique entre eux, Baptist la voyait surtout comme une magnifique jeune femme avec qui passer du bon temps et rire aux éclats. Mais il ne s'imaginait pas une seconde qu'elle se serait servis de lui pour avoir un contrat. Avec sa mère qui plus est. « Tu sais que tu m'aurais dit dès le départ que tu as besoin d'aide, et je t'aurais aidé avec plaisir. » Généreux et naïf, deux mots qui définissaient que trop bien le jeune homme. « Mais là. J'ai honte. Vraiment honte d'avoir cru un seul mot de ce que tu me disais. Que je te manquais, que tu avais hâte de me voir. Tu voulais surtout savoir si tu avais un contrat hein ?! HEIN ? » L'alarme était en route. N'importe qui dans le restaurant devait avoir un bouton d'alarme sur lequel appuyer quand Baptist était dans cet état. Incontrôlable. « ON NE JOUE PAS AVEC LES GENS EDEA. On ne fait pas ça. » Se levant de table avec rage, il commença à faire les cents pas devant la blonde qui avait gâché son déjeuner. « Dire que j'avais hâte de te revoir afin de rire un peu, de m'évader d'un quotidien merdique depuis peu. Tu as tout gâché. Tu as tout ruiné avec tes paroles. Tu aurais du ne rien me dire. T'aurais rien du dire. » Au bord des larmes ? Non, mais presque. Il était à bout. Vixie lui manquait atrocement, comme une épée au fer chaud contre son cœur qui le touchait dès qu'il bougeait. Il avait envie de serrer son ex petite amie et meilleure amie dans ses bras, il avait envie de se caler devant un bon film avec elle, il voulait revoir son sourire quand il faisait une bêtise ou quand il sauvait un passant dans la rue de manière impulsive. Il voulait tout cela mais il ne pouvait pas, alors il voulait que Edea lui change les idées, lui enlève ses idées noires et le fasse rire. « T'as intérêt à avoir un bon moyen de te racheter de ça sinon tu vas vivre un enfer. »
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MessageSujet: Re: « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist « ta seule véritable ennemie c’est toi. » w/ baptist EmptyMer 27 Mai - 1:34


    Baptist & Edea

    « ta seule véritable ennemie c’est toi.»


    Je le voyais devant moi, les bras croisés. Il me semblait avoir lu un jour sur internet qu’on appelait ça la position de défense en psychologie. Peut-être qu’il s’attendait déjà à ce que j’allais lui annoncer. Enfin non, c’était impossible. S’il savait, il ne serait pas resté à m’envoyer des messages, ou à prendre des nouvelles. Je ne savais même pas s’il aurait pris soin de m’en mettre plein la tête. Donc non il ne pouvait pas savoir, mais il se préparait déjà au pire. Et il avait raison. Baptist me connaissait assez bien pour savoir que ce n’était pas mon genre de prendre des pincettes avec des gens ou même d’employer des termes qui allait engager une grande discussion. Ou une grande dispute était plus juste. Je devais avouer que l’emmener au restaurant n’était pas non plus l’une des meilleures idées, mais je n’avais jamais fait ce genre de chose de ma vie. Alors comment j’aurai pu m’y prendre autrement. Par simple appel ? Je pouvais avoir des défauts, même peu nombreux, mais je n’étais pas une lâche. Je ne me serais pas contenter d’un « Salut, comment tu vas ? Au fait tu sais quoi, je me suis foutu de ta gueule. Tu m’en veux pas j’espère. Bon on se rappelle et on se fait une bouffe, bisous ! » Alors histoire de me donner du courage, je voulais qu’il ne m’interrompe pas jusqu’à ce que j’avais terminé de parler. Alors j’enchainais, je parlais, et je lâchais tout ce qui me restait en tête depuis que j’avais franchis la porte de son bureau. Je ne le regardais pas, je n’étais honteuse, mais je n’étais pas en position de force pour autant. Il fallait que je lui dise. Je l’entendais presque me crier dessus en plein milieu du restaurant. Finalement, le lieu n’était vraiment pas le bon, mais qu’importe à l’heure actuelle. Ici, ou en plein milieu du désert, sa réaction était légitime, bien qu’elle me blessait. Mais je ne pouvais en avoir qu’après moi-même. Il me répétait avoir honte, et des mots que j’avais pu lui dire dans le passé. Je ne me voyais pas lui dire à l’instant même que sur la fin je le pensais vraiment, que ça me faisait mal au cœur de ne pas lui répondre justement parce que je n’étais pas à l’aise. Le moment serait très mal choisi. « Je ne sais pas demander d’aide Baptist. Je ne vais pas t’apitoyer avec mon histoire, mais je me suis toujours débrouiller seule. Je veux obtenir les choses par moi-même.. Et là je voulais au dépend des autres, au dépend de toi. » Je tentais de me justifier tant bien que mal, je savais que ces explications n’étaient pas les bienvenus, mais je lui devais. « Ta réaction est légitime. » Je parlais plus pour moi-même que je ne parlais pour lui, les mots devaient juste sortir de ma bouche pour me faire entendre raison. Je tentais un regard vers le beau blond, je ne voyais rien d’autre que de la colère. Lui qui avait un si beau regard, je ne voyais que du noir dans ses yeux. Les gens nous regarder, on devait être une espèce d’attraction pour eux dans un moment de repos pour ces personnes. Je ne leur prêtais que peu d’attention. Je préférais me concentrer sur Baptist. Je ne répondais pas à sa question de savoir si je prenais juste des nouvelles pour un possible contrat avec sa mère. Mon silence en disait long et lui donnait surtout raison. Je le voyais se lever de la table en me hurlant dessus. Je ne pensais pas pouvoir me sentir plus mal, mais finalement si. La dernière fois que quelqu’un avait osé me crier dessus, ça devait la dernière fois que j’avais vu mes parents, le jour où j’avais décidé de dire la vérité devant tout le monde des agissements de mon père. Comme quoi, dire la vérité n’était pas forcément toujours bons, hors mis attirer la colère des gens. Je restais assise à le regarder, le priant du regard de s’assoir. « Jusque-là, je fonctionnais en manipulant les gens ! » Et il fallait bien que ça me retombe dessus arrivée à un moment. J’étais aussi sincèrement désolée que Baptist en fasse les frais également. Avec le temps, j’avais appris à apprécier l’homme qu’il était, alors l’entendre me dire qu’il aurait préféré ne rien savoir, que j’avais tout gâché, me blesser aussi. Même si j’en avais conscience que ça allait être la fin de quelque chose quand je lui annoncerai tout cela. Une boule se formait dans la gorge et dans l’estomac. Comme une sensation que j’allais être malade à n’importe quel moment. Mais comme toujours, j’étais incapable de pleurer ou même d’avoir les larmes aux yeux. Ça pouvait me faire passer pour une insensible, le temps m’avait rendu plus forte face à ce genre d’événement au point que j’étais incapable de vers la moindre larme. C’était invisible, mes entrailles se tournaient dans tous les sens. « Et j’aurai du faire quoi ? Disparaitre comme ça, semblant de rien ? Je crevais d’envie de te répondre depuis la Nouvelle-Orléans, mais le remord faisait que je ne pouvais pas ! » J’avais élevé la voix bien plus que je ne l’aurais pensé. Je cherchais peut être à lui donner une excuse au pourquoi de ce moment précis, lui faire entendre que si j’étais là, c’était que mes intentions à son égards n’étaient pas si mauvaise. La blague, bien sûr que j’avais été mauvaise avec lui, alors qu’il ne le méritait pas. Un moyen de me racheter. C’était une bonne question, comment faire ? « Je ne suis pas venue avec une intention de me faire racheter Baptist. Si je savais comment faire, je le ferais sans hésiter. » Je le fixais dans les yeux comme pour lui faire comprendre que s’il existait vraiment un moyen de me faire pardonner, je le ferais. Et pour le coup, j’étais sincère. Je parlais calmement, j’attendais qu’il se rasseye pour continuer de parler. « J’aurais pu disparaitre, ne rien te dire et tu n’aurais rien su. Tu ne vas sûrement pas me croire, mais j’ai appris à t’apprécier avec le temps. C’est la première fois que je m’excuse auprès de quelqu’un, je n’ai jamais fait ça, avec personne ! Alors fait moi vivre un enfer si tu veux, je l’aurai mérité, mais je ne suis pas là juste pour te faire du mal.. » Je savais bien pour lui que j’étais une menteuse, manipulatrice, et le Grincheux de NOLA se frotterait les mains de voir ça. J’espérais tout de même lui faire entendre que je l’appréciais.

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