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You can tell Jesus that the bitch is back.

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MessageSujet: You can tell Jesus that the bitch is back. You can tell Jesus that the bitch is back.  EmptyLun 18 Mai - 18:08


You can tell Jesus that the bitch is back



Charlotte & Caleb


Une semaine de vacances. Une semaine de vacances, limite forcées par mon patron qui ne supporte pas l'idée qui je puisse avancer sur des affaires sans lui et ainsi prouver ma vraie valeur. Sacré monde de requins égoïste, oui je n'aimais pas mon patron sur cet aspect a toujours valoir sa science et me traiter parfois comme une secrétaire cependant il y avait quelque chose de formidable quand on se penchait tous les deux sur des dossiers infâmes nous étions deux cerveaux en ébullitions et j'aimais son expérience. D'un côté une semaine de vacances ne pouvait pas me faire de mal, il fallait l'avouer que vu la situation économique actuelle j'étais plus au bureau qu'à flâner dehors et respirer un peu ne pouvait pas me faire du mal. Et pour ça, j'avais tout prévu...direction Las Vegas. J'avais plusieurs autres destinations qui auraient pu tout aussi me convenir mais le choix du Nevada a été comme une évidence, revoir Caleb. Depuis l'université nous étions amis, pas de simples amis qui discutent autour d'un capuccino pour savoir quel temps il fera demain, plutôt le genre d'amis où toutes les limites ne sont que le commencement. Caleb était spécial, il n'y avait pas deux hommes sur terre qui lui arriverait la cheville, tout aurait pu être toute autre chose mais le destin a fait que nous lier était primordial. La garce de l'université et le borderline quoi de plus tragique ? Deux êtres démunis mais unis dans leur folie. Nous pouvions nous apprécier et la seconde d'après nous detester c'était notre façon à nous de prouver à l'autre son attachement nous n'étions pas des êtres ordinaires alors pourquoi une amitié ordinaire. Même si nous avions finit par vivre à des kilomètres loins de l'autre nous avions tenus la distance notamment grâce aux réseaux sociaux, le fait peut-être de cette distance nous avais rendu encore plus présents l'un pour l'autre. En même temps il pouvait pas m'atteindre et moi non plus donc même si nous faisions les pires des conneries il ne pouvait pas me secouer, à part secouer son laptop il était hors de portée. J'avais besoin de lui. J'étais pas le genre de personne à compter sur les gens ni à me fier à la première âme vagabonde, mais disons que parfois on sentait qu'on pouvait se lâcher, qu'on pouvait être nous même que quoique l'on fasse on resterait égale aux yeux de l'autre individu. Je venais d'arriver à l'aéroport et la chaleur écrasante aride du désert me prenait aux tripes. Je savais qu'en repartant d'ici je n'allais plus être la même, j'allais tout simplement soit être pire, soit meilleure mais que ça allait me changer. Pas qu'à cause de Caleb, mais aussi parce qu'ici tout mon lot de peine s'y est niché. Mon mariage avec Alec à côté du caesar palace, ou encore quand après mon master j'ai du venir ici pour faire annuler ce mariage, ce moment où j'étais devant le Mirage aveuglé par les larmes entrain de contempler les jets d'eaux faire des va-et-vients comme mon coeur le faisait, j'avais perdu pied à cette époque et j'avais choisis aussi cette vile quand je devais me faire avorter. Las Vegas a été mon lieu de errance principal, ici je ne connaissais personne, personne ne savait qui je pouvais être et ce que j'avais fais dans mon passé, qui aurait pu me juger ? Revenir ici était comme un le palier des 1 millions d'euros à qui veut gagner des millions, j'avais la pression, j'avais peur et j'étais à la fois excitée. Je savais ce que je pouvais vivre ici, et cette fois-ci je voulais vivre quelque chose de différent, quelque chose qui me resterai doux à la mémoire, pas de moments douloureux. J'avais emporté avec moi quelques souvenirs de New-York qui pourrait lui faire plaisir, généreuse qu'envers ceux qui comptaient pour moi et il en faisait parti. J'avais décidé également de louer une belle voiture pour profiter pleinement de ses vacances et une belle bugatti m'avais fait les yeux doux sur le catalogue une semaine auparavant. C'est ainsi que je me retrouvais au volant du bijou à toute allure sur les routes, à la recherche de Caleb. Je savais que le jeune homme travaillait dans une librairie à côté de ses études, et vu l'heure il était assez tôt pour ne pas qu'elle soit fermée et pas trop tard pour ne pas l'empêcher de travailler. Je ne lui avais pas dit mon arrivée tout simplement car j'aimais plus que tout les surprises, il y avait au fond de moi cette adrénaline que je ne vivais que quelques fois par an et aujourd'hui elle était à son apogée.  Après une petite demi-heure je me dirigeais vers le nord pour rejoindre le Library district, la voiture garée je flânais dans les rues, en petit robe blanche légère qui épousait mes formes tout en se laissant aller aux minis brise de vent que le Nevada pouvait offrir. Après plus de cinq bibliothèques à la recherche du brunet je commençais à perdre espoir et l'appeler gâchant tout l'effet escompté. Je me décidais finalement vers une ultime librairie qui ne payait pas trop de mine de l'extérieur mais une fois à l'intérieur on se sentait bien, presque chez soi. Je vacillait entre les rayons pour tenter de l'apercevoir quand mon regard embrassait la salle d'un oeil vif celui-ci ce figea sur Caleb. Il était de dos mais je pouvais le reconnaître entre milles individus, doucement je m'approchais, et plus mes pas me rapprochait de lui plus mon coeur battait. Je ne sais pas si je pouvais qualifié mon humeur d'heureuse à ce moment là mais on y était presque. Doucement je prenais un livre qui traînait par là mais que je ne connaissais que trop bien "Belle du Seigneur", l'auto-destruction à son paroxysme. Un peu comme nous finalement, une fois à quelques centimètres de lui je pouvais sentir son parfum, sentir sa présence comme un remède, une potion de vie qu'on m'offrait. Mes lèvres se pinçaient pour me retenir de lui sauter dessus et de lui faire peur, alors je posais délicatement ma main sur son épaule tout en lui chuchotant à l'oreille une citation du livre, qui reconnaîtrait car je ne sais combien de fois je lui avais sortis ce genre de phrase quand nous étions en période de doutes et de questionnement sur nous mêmes : «Juliette aurait-elle aimé Roméo si Roméo avait eu quatre incisives manquantes, un grand trou noir au milieu ? ». Une fois la phrase dite je me reculais légèrement pour qu'il puisse enfin se retourner et m'apercevoir. Mon coeur allait rompre tant il battait d'impatience,  j'étais comme béate face à une magnificence, transcendante face à cette amitié imparfaite , impatiente étais-je tout simplement.

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MessageSujet: Re: You can tell Jesus that the bitch is back. You can tell Jesus that the bitch is back.  EmptyJeu 21 Mai - 21:23

Plongé en plein rêve, dans les bras de Morphée, Caleb Hastings-Fields pousse un grognement digne d'un animal lorsqu'il entend vaguement une sonnerie entrer dans son sommeil. A moitié réveillé, à moitié dans les vapes, le jeune homme tend la main pour attraper son téléphone et éteint l'espèce de torture sonore. Il ouvre un œil, puis le deuxième pour constater l'heure. Et là, c'est d'un bond qu'il se lève. A force d'avoir travailler sans relâche sur son exposé qu'il doit présenter dans moins semaines, il s'est endormi et c'est son patron qui vient de l'appeler. Le jeune homme se maudit d'être aussi tête en l'air et de ne pas avoir pensé à mettre un réveil qui lui aurait évité une bonne engueulade. Il est clair que son boss ne va pas passer outre son retard et qu'il est bon pour avoir un joli sermon bien ficelé à son arrivée. En moins de cinq minutes, il a attrapé toutes les affaires dont il a besoin et il est en route pour the library district. La lenteur avec laquelle le bus roule met ses nerfs à rude épreuve. La vitesse à laquelle les gens marchent sans se soucier de ceux qui n'ont pas de temps à perdre l'agace prodigieusement. Malgré toutes ses épreuves, il parvient finalement à atteindre son but … Avec une grosse heure dans la vue. Par, il ne sait quel miracle, son patron est parti en rendez-vous et ne rentre qu'en fin de journée, ce qui lui laisse largement le temps de préparer sa plaidoirie qu'il espère assez convaincante pour ne pas se faire virer. Toujours un peu bougon, il se met au travail, range ce qui a été déplacé, éclaire les clients qui souhaitent un ouvrage bien particulier mais qui ne le trouve point et potasse un peu ses cours lorsqu'il n'y a pas trop de monde dans la librairie. En somme, il fait son boulot correctement. Sauf lorsqu'il s'agit de blablater sur sa vie privée avec ses collègues. Là, il n'y a plus personne. Méfiant envers tout l'univers et les personnes qui le peuplent, Caleb ne parle que très peu de lui et ne se confie jamais alors que les autres font des gorges chaudes sur tous les moindres faits et gestes qu'il génèrent. Comme aujourd'hui. Le jeune homme préfère s'éclipser dans les rangées de livres pour éviter de devoir participer à la conversation. Alors qu'il est sur le point de ranger un énième livre sur une étagère poussiéreuse, Caleb sent une main sur son épaule et une voix qu'il reconnaîtrait partout sur cette terre, lui susurrer quelques mots à l'oreille. Étonné de constater qu'elle est à Las Vegas, Caleb tourne à demi le visage pour découvrir son amie. Une fois encore, leur conversation débute sur une question plus philosophique qu'habituelle. C'est leur truc à eux ça de ne pas se dire bonjour comme le commun des mortels. Ils sont déjà bien différents alors autant accentuer leur particularité jusqu'au bout. « S'il avait une bonne paires de … Et une grosse … enfin tu vois, ouais elle l'aurait aimé. Ce genre de choses efface toutes les imperfections. » Balance-t-il avec une sincérité désarmante. Après tout, l'argent et le sexe dominent et font tourner le monde. Forcément que ce genre de détail a une importance capitale. Une fois sa tirade terminée, le jeune homme se recule d'un pas. Il a beau apprécier à sa juste valeur Charlotte, il n'en reste pas moins gêné. Malaise dû à la proximité qui existe entre eux. Avec sa maladie, Caleb a bien du mal à rester bien longtemps proche des gens qui l'entourent. Heureusement pour lui, Charlotte ne lui en a jamais tenu rigueur. « Que me vaut l'honneur de ta visite ? Je te manquais tellement pour que tu prennes le premier avion ? » Il se moque avec légèreté de la jeune femme. Parce qu'il sait très bien que Charlotte ne se déplace jamais pour le voir parce qu'elle en manque d'affection de sa part. Si elle vient, c'est car elle a envie de faire quelque chose de bien précis. Alors que lui croule sous le travail à cause de ses études universitaires qui lui prennent une bonne partie de sa vie. « Tu aurais pu appeler au lieu de débarquer comme ça. » Lui dit-il presque sur un ton de reproche. Ce n'est pas tant qu'il n'a pas envie de la voir. Au contraire, un visage connu dans cette ville où il n'a pas encore réussi à se faire énormément de connaissances, est un bienfait pour lui et un baume au cœur pour l'ennui qui le travaille parfois. De plus avec Charlotte, il n'a pas besoin de se cacher, il peut sans problème être lui-même. Cependant, Caleb déteste les imprévus. Et on peut dire qu'aujourd'hui, il en vit un bel.
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: You can tell Jesus that the bitch is back. You can tell Jesus that the bitch is back.  EmptySam 1 Aoû - 18:53

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