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» bittersweet memories (baptist)

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MessageSujet: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptyMar 5 Mai - 15:22

bittersweet memories - victoria & baptist

Once upon a different life
We rode our bikes into the sky
But now we call against the tide
Those distant days are flashing by


Je sèche mes larmes mais rien n'y fait, elles continuent toujours de se balader sur mes joues rosées. Couchée dans le lit de ma chambre d'hôtel du Carlyle, je contemple le haut plafond aux moulures parfaitement calculées. Mes yeux embués ne distinguent pas avec exactitude le détail de celles-ci mais j'imagine bien avec quelle minutie elles ont été coulées. Cette pensée a détourné ma triste réalité pendant quelques secondes, avant que je ne me rende compte dans quelle situation je me trouvais. Je viens de prendre une douche et je me suis étalée sur mon lit, ne pouvant plus me mouvoir. C'est comme des vagues, c'est incessant, ça part et puis ça revient. Je ne pensais pas que remettre les pieds à New York après ces quelques mois me ferait autant de mal. Il est clair à présent que je n'ai pas fait mon deuil. Mon deuil de lui. Je vis dans la constante peur de le croiser. Il est partout, il est dans les murs, dans l'air, dans l'eau de l'Hudson, dans les yeux de ceux qui me regardent. J'ai du mal à respirer. Je me tourne sur le côté et me met en position fœtale. Je venais d'arriver dans la grande pomme pour une semaine de conférence entre les plus grands médias nationaux et internationaux. Je n'ai pas eu le choix, ABC m'a envoyée ici car je suis un de leurs meilleurs éléments. Je me dois d'être impeccable, de mettre mes soucis personnels de côté mais c'est toujours la même chose…dès que je suis seule, je sombre. Mon portable se met à vibrer: un message de ma collègue qui m'accompagne pour la conférence. Elle me rappelle que le cocktail de bienvenue a lieu dans une heure dans la salle des festivités de l'hôtel. Tout le gratin des médias sera bien évidemment présent. Je remercie Dieu que Caleb ne soit plus journaliste et ait décidé de se lancer dans l'écriture libre. Il ne sera pas de la partie, quelle veine. Je n'aurais pas pu assumer une telle confrontation. Je me ressaisis, sèche mes larmes, celles-ci ne reviennent pas. Je soupire et me lève. J'ai la tête qui tourne après avoir autant pleuré. Je décide de vider ma valise, alors que je suis dans la chambre depuis quelques heures déjà. C'est psychologique, je ne veux pas être ici, je reporte la moindre chose qui pourrait penser que je puisse rester. Néanmoins, je dois reprendre ma vie en main. Je retire de la valise tout ce qui servira à ma préparation. Je peux être une épave lorsque je me retrouve seule mais dès que je dois faire une apparition publique, rien ne doit transparaître. Je décide de me motiver en mettant de la musique. Mon choix? Mon cher grand-père. Johnny Cash - Ring of Fire. Je fais résonner le son dans toute la chambre et commence à me déhancher durant les aller-retour entre la chambre à proprement parler et la salle de bains.  Je me sèche les cheveux et entame mon maquillage. Ce soir, j'ai décidé de me la jouer femme fatale. Après tout, je cherche aussi une promotion. Toutes les occasions sont donc bonnes pour me faire bien voir. J'opte pour un maquillage accentué par un rouge à lèvres prononcé. Quant à ma tenue, j'ai misé sur une robe beige, courte, à paillettes et avec un décolleté plongeant dans le dos. Le cocktail parfait pour en mettre plein la vue, aussi bien de devant que de derrière. Après trois-quarts d'heure de préparation, je me poste devant le grand miroir de la chambre pour observer le résultat. Je souris, enfin. Je passe mes escarpins Louboutin, alliés indispensables des longues soirées alcoolisées et attrape ma pochette assortie. Satisfaite de ce que je dégage, je décide d'aller chercher l'ascenseur et de descendre les quinze étages qui me séparent du rez-de-chaussée.

La réception est archi-comble. Je décide de respirer un grand coup et de me lancer dans la meute. Je rencontre ça et là quelques collègues, je tchatche un peu et attrape une coupe de champagne dès que l'occasion se présente. Il m'est toujours plus facile d'engager la conversation lorsque je suis imbibée, de bon champagne qui plus est. Après une bonne demi-heure de sourire niais et de présentations barbantes, je reçois un texto. Ma collègue me donne rendez-vous dans un coin de la salle. Je lui réponds que je la rejoins illico. Attrapant une énième coupe, je me dirige vers le lieu de rendez-vous. J'ai du mal à marcher droit mais personne ne le remarque. Je me sens toute euphorique, je me déplace comme si le sol était de fait de coton. J'aperçois ma collègue au loin, je lui fais un signe de main pour lui signaler que je vais la retrouver. BAM, le choc. Je me prends un costume en satin noir de pleine face. Je balbutie quelques excuses après avoir renversé la moitié de ma coupe de champagne. Je ris ensuite en voyant que le liquide ne s'est pas imprégné dans la veste que j'ai percutée, comme si elle était imperméable. Je passe quand même ma main sur son épaule pour faire mine d'essuyer ma bêtise. Je lève les yeux et ravale ma salive de travers. "Oh mon Dieu!" Je m'exclame en reconnaissant une ancienne connaissance, Baptist Valentin. Quelle surprise. Je reste plantée devant lui, ne sachant que dire, la main toujours sur son épaule. Je suis très tactile dès que j'ai un peu bu…

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MessageSujet: Re: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptySam 9 Mai - 1:45

Les corps dans un rythme endiablée. La chaleur de la friction entre deux peaux échaudés. Le souffle brûlant de l'effort. Baptist prenait la main de la blonde qui se déhanchait à un rythme que lui dictait. Dans sa quête de l'oubli, il y avait le passage obligé entre les cuisses d'une petite sotte qui passait boire dans un bar de Soho. Une blonde de préférence, écervelé et digne qu'on l'oublie au petit matin. Le cœur battant la chamade, la respiration saccadée. Baptist avait ces émotions qu'il voulait oublier. Un oubli qu'il nourrissait de plaisir charnel avec d'autres femmes, des baisers qu'il donnait à d'autres bouches, des mots qu'il disait à d'autres oreilles. Baptist était le genre à ne pas laisser ses émotions le submerger. Il était le gars qui gardait tout sous contrôle, qu'il enfouissait sous un matelas de sourire et de rires, disant que tout allait bien et que sa vie était presque parfaite. Sauf que sa vie n'avait rien de parfait. Un cœur qui ne ressentait presque rien, une mère hyper protectrice, un passage en prison, une exode de son pays natal. Décousu, imparfaite, incomplète. Sa vie n'était qu'un ramassis de connerie et c'est sur ses pensées qu'il finit la besogne destinée à lui faire oublier à quel point sa vie était pathétique. Son cœur battait fort contre sa poitrine et une main manucuré de rouge se posa juste au dessus de lui. « Heu, tu fous quoi … Georgia ? » Il retira délicatement la main de la blonde de sur sa poitrine. Il ne voulait pas qu'elle s'incruste alors autant s'en débarrasser le plus vite possible. De plus, il avait une réception ce soir pour le Times et en tant que journaliste avec un passage en prison, il avait deux fois plus d'efforts à faire pour attirer les scoops et les potins qu'il pourrait mettre en article. « C'est Jonna. Et je pensais qu'après le bon moment qu'on avait passé que … » Oh putain ! « Que quoi ? Que j'allais te laisser t'incruster alors que je t'ai spécifiquement dit avant qu'on commence il y a deux heures qu'il n'y aurait pas de câlins post coït. Je déteste ça. De toute façon, il faut que tu partes maintenant, j'ai un événement qui m'attend et je n'ai pas le temps de m'occuper de toi. » Brûtal, mais radical. Elle prit ses affaires en vitesse, laissant le bulgare nu dans son lit, son draps blanc cachant juste l'essentiel. Il était bien content, il ne pouvait pas avoir à la convaincre encore plus de partir sans passer pour le pire des connards. Il n'en était pas loin, mais il savait que lorsqu'il aurait la bonne, ce ne serait pas pareil. Tout serait différent. Il resterait pour les câlins, pour les baisers sous la couette, pour les bains à deux et la douche qui dérape. La blond n'était pas du genre romantique mais il pensait que si il croyait à l'amour, cette aberration qui ne fait que souffrir par les exemples qu'il a autours de lui, il serait de ce genre là. Dommage pour les femmes, il n'était pas du genre à croire à l'amour. Il trouvait cette émotion faible et espérait en être dispensée pour la fin de sa pathétique existence. Pourtant, quand il voyait Vixie, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette joie intense, ce bonheur qui l'envahissait implacablement. Il ne l'aimait  pas d'amour. Du moins, il ne pensait pas. Mais elle était la seule femme sur Terre à le faire se sentir aussi vivant qu'un ange et aussi misérable qu'un lutin de Noël après la tournée du père Noël. Il avait rendez vous avec son rédacteur dans une heure et demi, et sa tignasse lui prendrait bien dix minutes de boulot alors il avait le temps pour un petit somme de trentre minutes. Baptist, le gros dormeur. Un vrai paresseus quand il le voulait. Son portable régler pour une alarme, il s'endormit du sommeil du juste, nu dans ses draps blancs, le corps à moitié couvert, ses cheveux éparpillés sur l'oreiller gris. Le carlyle était un des meilleurs de la ville et ayant laissé son appartement à Milena pour la nuit, il avait prit une chambre dans l'hôtel la nuit même en arrivant avec la gourde de Georgia. Son sommeil était agité, perturbé, entrecoupé de gémissement et de plaintes douloureuses. Depuis quelques temps, il faisait ces cauchemars étranges où il tombait inlassablement du haut de son toit, où il se faisait casser les doigts en prison, sa mère en feu, son père riant au dessus de sa tombe. Des rêves plus que perturbant et qui le réveilla bien avant l'heure de son alarme. A peine dix minutes après son entrée dans le monde de Morphée, il émergea, le corps en sueur, le cœur battant et le souffle court. Prenant son portable, il sortit de son lit, posa son portable sur le bord du lavabo de la salle de bain et entra dans la cabine de douche luxueuse. L'eau chaude le berça pendant un moment, laissant ses soucis et ses rêves trouver les égouts puants de New York, laissant son esprit se libérer pendant un petit moment de ses pensées sombres et pesantes. Il s'occuperait de Vixie plus tard. Pour le moment, il devait encore une fois faire ses preuves. Prouver qu'un ex taulard pouvait être aussi bon, si ce n'est plus qu'un petit péteux qui n'a eut son post que grâce à son père. Sa douche finit, il se prépara lentement. Il lui restait encore quarante minutes avant de descendre. Costume, boutons de manchette, crème pour le visage. Il ne laissait rien au hasard. Son apparence était sa carte d'entrée. Il était connu dans le milieu pour être le beau gosse de la salle, le gars sombre et mystérieux que les femmes d'un certain âge rêvait de se mettre sous la dent et le mec que les vieux étaient il y a des années. Ses cheveux en place, son portable dans la poche interne de sa veste, il partit avec un sourire au lèvre. Il était gorgeous. […] Arrivant au rez de chaussé, il prit directement un verre de whisky sec et l'enfila d'un coup. Les femmes commencèrent à le remarquer. Il leur fit la discussion, écoutant d'une oreille attentive les histoires qu'elles avaient à lui raconter, les anecdotes qu'il pourrait retranscrire dans un article bien piquant mais excluant sa position. Baptist utilisait son éducation de l'élite bulgare, le style européen que les américaines avaient en fantasme, le regard mystérieux, l'allure désinvolte, le sourire charmeur. Il voyait son père dans les miroirs qui ornaient la salle, mais son cœur n'était pas à l'ouvrage. Il réussit à obtenir quelques infos, comme un divorce dans la haute société qui était tout à fait inattendu, mais sortit du cercle de quadragénaires pour prendre un verre au bar. Dans son élan, il percuta une jeune femme. Le satin noir de son costume Armani se retrouve aspergé de champagne millésimé. Il se félicite d'avoir fait traiter le tissu avant son achat. De plus, le satin absorbe très peu les liquides. Mais tout de même, il dégouline de champagne grâce à … « Victoria ? » La main de la jeune femme sur son épaule lui rappelle de bons souvenirs mais aussi la période précédent son incarcération, où les deux jeunes gens n'arrivaient pas à garder leur mains pour eux et se pelotait ou plus dès que l'occasion sy présentait. « Mais qu'est-ce que tu fais là ? » Il était content de la revoir et en même temps, un peu vexé. Elle s'était barrée sans un mot du jour au lendemain quelques mois avant son arrestation pour le meurtre de son beau père. Un stage les avait réunit, mais qu'avait-il bien pu se passer pour qu'ils se séparent ?!


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MessageSujet: Re: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptyLun 11 Mai - 22:41

bittersweet memories - victoria & baptist

Once upon a different life
We rode our bikes into the sky
But now we call against the tide
Those distant days are flashing by



DEBUT DU FLASHBACK
New York Times ; trente juillet deux mille neuf


Dans un dernier râle, je remonte mon tanga rouge rubis et mon minishort en jean. J'entends un bruit au loin. Il se rhabille également et me retourne, pour ensuite me plaquer contre le mur face à lui. Il m'embrasse. Encore. Il serait capable de recommencer. Éternellement. Sauf que je ne suis pas une machine, moi. J'ai du galon mais pas une endurance suffisante. Je lui mords les lèvres et attrape l'arrière de son crâne pour lui tirer les cheveux. "Ça suffit…" Je n'y crois pas moi-même. Bien évidemment que j'ai envie de recommencer. C'est plus que charnel, c'est passionnel. Il attrape ma cuisse nue et l'enroule autour de lui. "Ça suffit j'ai dit" Je me répète et essaye de me concentrer. Je repousse son étreinte, me recoiffe rapidement et attrape la pile de feuilles que j'ai déposées sur une étagère quelques minutes auparavant. "Au boulot bébé" Je lui fais un clin d'œil et m'éclipse discrètement de ce placard à balai, ou plutôt ce placard à archives situé au huitième étage du New York Times. Cela faisait un mois que j'y étais entrée afin d'y effectuer un stage d'été. Merci maman et papa pour l'opportunité. Évidemment, mon job ne se limite qu'à corriger la syntaxe de quelques articles qui ne seront surement jamais publié, mais j'aime ça. J'aime sentir que je fais partie de quelque chose, que je sers à quelque chose. Du haut de mes dix-sept ans, il est bientôt temps que je sache ce que je veux faire de ma vie. Je me suis inscrite à l'université de Columbia en journalisme, persuadée de mon choix. Je me sens comme un poisson dans l'eau ici au Times, malgré la horde d'employés. D'ailleurs, l'un d'eux m'a tapé dans l'œil. J'essaye tant bien que mal de taper dans le sien mais impossible, il n'a d'yeux que pour son boulot. Je crois qu'il s'appelle Caleb. Mais enfin, ce n'est pas grave, je réussis quand même à joindre l'utile à l'agréable avec Baptist. Mon bel éphèbe vient d'ailleurs de sortir à son tour de notre placard à archives. Je le regarde s'éloigner au loin, le sourire aux lèvres. Nous nous sommes rencontré lors du premier cocktail dinatoire organisé au début de l'été par l'entreprise à l'attention des stagiaires. Ce n'est pas un coup de foudre, c'est une alchimie indescriptible. Nos hormones flottent dans l'air et sont imbriqués les uns dans les autres, comme nous la plupart du temps. Ca se sent, ça se voit mais ça ne se sait pas. Du moins, nous l'espérons. Nos petites galipettes durent depuis quelques semaines déjà et je suis loin d'en être lassée. Mais je tiens à y mettre le holà. Il n'est pas mon petit-ami et ne le sera jamais d'ailleurs. Nous sommes bien trop différents. Et puis, je suis bien trop volage que pour vouloir me caser. Cette situation me convient parfaitement et j'espère qu'elle perdurera. Je me suis découverte une nouvelle passion, un nouvel hobby. L'amour du risque. La crainte de se faire prendre. La peur d'être démasquée. Il est le seul avec qui j'ai osé de nouvelles choses, de nouveaux endroits, de nouvelles techniques. C'est un très bon amant, je ne peux le cacher. Je ne suis pas une débutante non plus, disons juste qu'il m'apporte un côté sauvage que je n'ai jamais vraiment développé.

FIN DU FLASHBACK

"Mais qu'est-ce que tu fais là ?" Je reste plantée là, mon verre vide à cause de ma bêtise dans la main. Je retire mon autre main de son épaule et la passe dans mes cheveux l'air gêné. Je déglutis et entreprends de lui répondre d'une voix qui se veut être assurée. "Et bien…la même chose que toi apparemment" Je lui souris et attrape deux coupes de champagne du plateau d'un serveur, en prenant soin d'y déposer avant ma coupe vide. Je tends ensuite l'une des coupes à Baptist en lui souriant. Pas facile de détendre l'atmosphère et de faire comme si de rien n'était. Je l'ai laissé dans le blanc total après notre été passionnel. Ce n'est pas vraiment comme ça que je voyais notre séparation. Plus un mot, plus rien. La vérité, c'est que j'avais une raison d'agir ainsi, et non des moindres. Je trinque avec mon ancien amant. "C'est quand même un plaisir de te revoir" Je suis sincère mais légèrement saoule. Il n'a pas vraiment changé, il a toujours la bouille d'ange dont je raffolais. Ce contraste entre son visage d'enfant et la bête qu'il est au lit. Je souris rien qu'à y repenser. Il y a cependant un petit détail dans son apparence qui a été marquée par le temps. Il a l'air plus grave, plus sérieux, moins angélique justement. Il y a quelque chose dans son regard. Quelque chose de froid. Peut-être quelque chose de cassé. J'aimerai tellement lui poser la question, néanmoins je lui dois quelques explications avant cela...

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MessageSujet: Re: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptyJeu 14 Mai - 20:24

flashback on Son souffle est court après cette intense activité. Baptist regarde la blonde avec un sourire coquin au coin des lèvres. Le bulgare à l'accent bien marqué ne manque pas de voir à quel point il a été efficace encore une fois avec Victoria. Cette petite aventure à l'ombre des superviseurs qu'ils avaient au New York Times était bien excitante. Assez pour qu'il ait envie d'un nouveau round en plein milieu d'un placard bien trop étroit pour contenir des archives dans leur intégralité. La plaquant contre un mur, il l'embrasse avec force et détermination. Baptist en veut encore malgré qu'elle ait déjà la partie de son corps qui l'intéresse le plus. « Allez. Dis pas que t'en veux pas encore une fois. » Prenant sa cuisse dans ses mains, il la remonte sur sa hanche, lui faisant bien sentir qu'il était prêt à recommencer et tout de suite. Il a dix sept ans et un cœur en pleine santé, il n'y a pas moyen qu'il la laisse sortir de ce placard sans une autre tournée. Mais elle en décide autrement et le repousse brutalement. Pas assez pour qu'il tombe mais pour qu'il lâche sa cuisse chaude. « Ok, ok, on arrête. Pour l'instant. » Attrapant les papiers pour lesquels ils étaient venus il y a près d'une heure, ils ressortent du placard tranquillement, sans la moindre soucis. Son pantalon sur ses hanches bien attachés, ses cheveux dans leur état post coïtal normal, il efface les quelques traces de rouges à lèvres cerises qui pouvaient rester de ses lèvres et part dans la direction opposé. Baptist a bien eut de la chance de rencontrer Victoria. Elle est aussi simple que lui niveau relationnel. Pas d'attache, pas de sentiments, juste du sexe et des rires dans la foulée. Son stage au NYTimes se finissait dans quelques semaines et son beau père avait vu le jeune homme se développé avec grand plaisir dans sa tâche d'apprentis journaliste. Christan, deuxième mari de sa mère, avait réussit à obtenir ce stage dans ce grand journal new yorkais qui attirait les yeux du jeune bulgare depuis son arrivée en Amérique. Baptist se remit à la tâche, donnant les papiers nécessaires à son superviseur, apportant le café au rédacteur en chef, zieutant les courbes généreuses de la secrétaire, et embrassant au détours d'un couloir celle qui venait de lui donner une dose d'extase bien méritée. Lui qui était si réservé et si secret avait pris un plaisir fou à cultiver cette partie de lui même en se cachant de tous avec Victoria. Si rien ne faisait obstacle à leur arrangement, il se voyait bien continué, même après le stage. flashback off. « Tu es journaliste ? Ah c'est bien. Moi aussi, je suis ici pour le Times. » Il sourit faiblement en évoquant le nom du journal pour lequel il travaillait. Les jours heureux où les deux jeunes gens se retrouvaient dans des placards à balais entre deux courses semblaient loin à présent. Entre un passage en prison et une période de remise à niveau dans le domaine social, on était loin de penser que Baptist avait été un simple stagiaire dans ce grand magasine. Il prend un coupe de champagne pour lui et une autre pour Victoria qui vient de renverser la sienne sur son costume à huit milles dollars et trinque avec elle. « Un grand plaisir. Je me souviens encore de nos escapades hein. Pas la peine de nier, j'étais le meilleur coup de ta vie. » Il prit son bras, voyant qu'elle était déjà bien imbibé de champagne et la conduisit dans une petite alcôve avec un banc qui lui semblera très confortable vu son état. « Alors, qu'est-ce que tu deviens ? » Il boit son champagne tranquillement, sans se presser. Ayant déjà bien picolé avant de venir à la réception, il n'allait pas abusé plus que nécessaire avec la jeune femme. Baptist boit tant qu'il le peut, ayant une très bonne tolérance à l'alcool, mais n'aime pas être hors de contrôle, ne pas savoir ce qu'il dit, ce qu'il fait et surtout ne pas s'en souvenir le lendemain matin. Il aime être sous contrôle car lorsqu'il ne l'est pas, il fait des choses qu'il regrette énormément. « Tu sais, je n'ai jamais compris pourquoi tu es partie si brusquement, pourquoi tu n'as jamais donné de nouvelles. » Il finit la fin de son verre et appelle le serveur pour une bouteille entière. « Au début, j'ai pensé que c'était ma faute, que je t'avais dégoûté à cause de toute l'histoire avec mon beau père. Après, j'en ai eu marre alors j'ai laissé tombé. Mais je me suis toujours posé la question. Pourquoi es-tu parti ? » Il verse dans sa flûte de champagne le liquide doré pétillant et le boit en une seule fois pour remplir son verre encore une fois.
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MessageSujet: Re: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptyVen 15 Mai - 17:16

bittersweet memories - victoria & baptist

Once upon a different life
We rode our bikes into the sky
But now we call against the tide
Those distant days are flashing by


DEBUT DU FLASHBACK
Manhattan, New York ; dix-sept septembre deux mille neuf



"Putain… Non. Non. Non." Les larmes me montent aux yeux. Je hurle de toutes mes forces et finis par m'effondrer sur le sol marbré de la salle de bains de mon appartement New-Yorkais. Ma mère est partie bruncher avec ses amies toutes aussi pimbêches qu'elle. Il a fallu que j'ouvre la boite. Celle que je ne devais jamais ouvrir. La boite d'urgence. Il est dimanche, le soleil est au beau fixe. L'automne commence à se faire désirer, nous sommes au beau milieu du mois de septembre. J'ai remarqué il y a quelques jours un retard dans mes règles, sans y prêter plus attention que cela. Seulement voilà, je viens de passer l'été le plus sauvage de toute mon existence. Je n'ai pas arrêté de coucher avec mon amant du moment, Baptist. Nous l'avons fait partout, tout le temps. J'en ai perdu le compte et ai oublié quelques fois de me protéger. Lui aussi. C'est ainsi que j'ai émis l'éventualité. L'éventualité avec un grand E. Je me roule en boule et pleure à chaudes larmes. Le monde s'écroule, plus rien ne va. Moi qui mène une vie de débauche, qui me complait dans cette luxure et cette volupté. Voilà que je me retrouve enceinte. De Baptist qui plus est. Le garçon le moins apte à être en couple, encore moins à être père. Je n'ai que dix-sept ans. "Putain" Je m'exclame et éclate en sanglots. Je repars de plus belle. Le test de grossesse a été jeté au bout de la pièce, les deux barres sont cependant toujours visibles. Le destin ne m'a pas raté. J'essaye de me ressaisir après trente bonnes minutes. Je me relève, tout tourne autour de moi. J'attrape une boite à mouchoirs et file dans ma grande chambre. Le rouge environnant me donne envie de vomir. Je m'affale dans mon lit et contemple le plafond. Que vais-je faire de ma vie? Je réfléchis quelques minutes. Je ne vais certainement pas garder l'enfant. Ce bâtard est illégitime et il ne mérite pas cette existence tortueuse. Non, je ne peux pas garder l'enfant. Je me surprends néanmoins à imaginer ma vie avec ce petit. Baptist qui accepte la paternité, qui finit éventuellement par tomber amoureux de moi, qui serait prêt à déménager et à prendre une toute nouvelle direction… Je balaie ces idées en un tour de main. Impossible. Baptist est bien trop irrégulier. Je suis bien trop irrégulière. Je ne sais pas ce que je veux, je n'ai rien à part la fortune de mes parents. Je ne suis rien. Je ne peux rien apporter à cet enfant.

FIN DU FLASHBACK

"Un grand plaisir. Je me souviens encore de nos escapades hein. Pas la peine de nier, j'étais le meilleur coup de ta vie." Oh, tu l'étais surement. Je me rappelle que nous ne nous arrêtions jamais. De vrais lapins. Je lui souris comme pour lui faire comprendre que j'acquiesçais. Il me conduit ensuite vers une sorte d'alcôve, nous nous fondons dans la masse de gens invités au cocktail médiatique. Nous nous asseyons sur un banc. Je repense à ma collègue et je me sens coupable de l'avoir laissée en plan. Tant pis, elle comprendra surement. "Alors, qu'est-ce que tu deviens ?" Je hausse les épaules. "Rien de spécial. Je suis diplômée en journalisme à Columbia. J'ai déménagé à San Francisco après ça et maintenant je travaille pour la chaîne ABC…" Je n'en dis pas plus, les grandes confessions arriveront surement à un autre moment. "Ravie de voir que le New York Times t'a engagé, mes félicitations" Je lui souris et trinque légèrement mon verre contre le sien. Tout se passe bien, jusqu'au moment où le sujet épineux fait son apparition. "Tu sais, je n'ai jamais compris pourquoi tu es partie si brusquement, pourquoi tu n'as jamais donné de nouvelles." Je prends la phrase comme un coup de poignard. Tout refait surface. Ainsi que ma plus récente déception, mon histoire échouée. Le plus gros échec de ma vie. Les larmes me montent aux yeux et je les essuie discrètement. "Au début, j'ai pensé que c'était ma faute, que je t'avais dégoûté à cause de toute l'histoire avec mon beau père. Après, j'en ai eu marre alors j'ai laissé tombé. Mais je me suis toujours posé la question. Pourquoi es-tu partie ?" Je me ressers un verre de champagne et l'avale d'une traite, imitant Baptist. L'alcool est présent dans tout mon organisme à présent. Je ne sais que dire, je ne sais par où commencer. Je ne sais même pas si le lieu est propice à de telles confessions. Je me redresse sur le banc confortable et le regarde dans les yeux. Je pose ensuite ma main sur son bras libre. "C'était un moment très difficile pour moi Baptist" L'alcool me rend beaucoup plus mélodramatique que d'habitude. "Je crois même que j'étais en train de tomber amoureuse de toi…" J'avale une gorgée de mon verre. Mais quelle menteuse. Ou bien était-ce la vérité? L'alcool me fait peut être dire tout ce que j'ai enfouis, très loin. "On était cons, tu sais. On ne se protégeait quasi pas" Je lui rappelle malgré moi ce qui était le plus négatif dans notre relation. Cette irrégularité qui a finalement conduit à notre brusque séparation. Il opine de la tête, visiblement d'accord avec moi. Je prends une grande inspiration et finis par lâcher le morceau. "Je suis tombée enceinte, Baptist…" Je le regarde dans les yeux, attendant fermement sa réaction. Quelques larmes perlent au fond de mon regard vitreux. J'ai envie d'éclater mais je réserve cela pour plus tard, lorsque je serai seule.

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MessageSujet: Re: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptyMer 27 Mai - 21:05

Il n’y aurait jamais pensé. Il n’était jamais venu à l’esprit du bulgare qu’un jour, il pourrait fondé sa propre famille. Qu’un jour, il pourrait entendre le mot papa franchir les lèvres roses d’un petit enfant en son honneur. Et pourtant, il y a quelques mois de cela, il avait faillis avoir un enfant avec Charlotte. Il avait faillis goûter à la paternité avec la française. Mais bien entendu, ils avaient pris les dispositions nécessaires à la fin de cette grossesse imprévue et pour le moins dérangeante. Avoir un enfant avec un ex taulard colérique et qui n’a aucunes envies de devenir père, il y a des chances pour que la vie de ce gamin soit un cauchemar sans fin et d’une misère impardonnable malgré l’argent qu’il avait. Malgré l’amour qu’il avait pour les autres, mais pas pour ceux qui le dérangeait. Il ne voulait pas être père. Il ne voulait pas avoir à prendre la responsabilité de contribuer à mettre un autre enfant sur cette planète. Il ne voulait pas rendre un enfant malheureux à cause du modèle foireux qu’il avait eut. Et n’importe qui pouvait comprendre pourquoi il n’était pas prêt à être père. Personne ne l’était avant d’avoir ce petit être humain dans les bras, sa petite main rose tenant votre doigt avec une force incompréhensible, ses yeux fermés et sa bouche entrouverte. Baptist a pourtant faillis faire partie de ce monde. Couche, biberons, berceau, siège auto et compagnie. Heureusement pour lui, il n’avait pas eut à sauter le pas, mais à quel prix. Charlotte avait eut des complications altérant sa capacité à procréer. Et ça, il ne se le pardonnerait jamais. Quand il vit les mains de Victoria se resserrer sur sa coupe de champagne, il sentit pourtant qu’il aurait droit à une nouvelle comme il en a eut il y a peu. Il avait peur ? Non, pas vraiment. Il voulait surtout que la vie de la jeune fille n’ait été pas basculée du jour au lendemain par sa faute. Pourtant, il se rappelait du départ précipité de la jeune adolescente qu’elle était à l’époque. Il n’avait jamais compris pourquoi elle était partit sans dire un mot, sans une lettre, sans même un au revoir. Sans même qu’elle ne fasse passer un message à son intention alors qu’il attendait chaque signe de l’extérieur avec un attente insoutenable. Il boit son champagne comme de l’eau, n’essayant même pas de cacher l’inquiétude exacerbée par l’alcool qui le gagne peu à peu. Et pourtant, ce qu’elle lui dit, le laisse béa, les yeux exorbités. Tomber amoureuse de lui ? D’accord, il était un coup d’enfer et franchement, il savait qu’il faisait tomber énormément de filles sous son charme avec ses cheveux blonds et ses yeux marrons chocolats à se damner, mais de là à tomber amoureuse de lui, il y avait un pas. « Tu tombais amoureuse de moi. Dis donc. » Et là, il sentit la merde arriver. « Oh non, me dis pas ça. » Il sentait une grossesse et un beau bébé joufflu arrivé à grand pas dans la conversation. « C’est pas possible. Je vais engrosser la moitié de New York à ce rythme là. » Légèrement éméché, la conscience tout sauf tranquille, il regarda la jeune femme avec un air contrit. Il était désolé. Complètement achevé. « Je comprends maintenant pourquoi tu n’as pas donné de nouvelles. » Il n’arrivait pourtant pas à faire le lien entre avant et maintenant. « Mais si tu étais enceinte, tu aurais quand même du me le dire. Si tu le voulais, t’aurais pu le garder. » Franc. C’était le moins qu’on puisse dire. Le jeune homme ne voulait pas passer pour un goujat, il se serait occupé une fois par semaine du bébé, l’aurait gardé si elle avait voulu sortir, mais jamais il n’aurait été un vrai père. Il ne savait pas comment l’être. Et Victoria n’était que la fille qu’il se tapait dans les placards d’archives, rien d’autre. « Je suppose que soit j’ai un gosse qui gambade quelque part, soit tu as avorté sans mon accord ou rien. » En vrai, il s’en foutait qu’elle l’ait gardé ou pas, mais franchement, il n’était pas d’humeur à se dire qu’il aurait pu être père à dix sept ans. « Dit. T’as bien choisis ta soirée pour me l’annoncer ça. » Il n’arrivait à rien faire de bien dans sa vie depuis le début de l’année. Vixie qu’il plaquait de peur de la faire cocu, Charlotte qu’il mettait en cloque après une bouteille de vodka, Milena qui emménageait et avec qui il se prenait le chou au moins une fois par semaine, et maintenant elle. Victoria. Qui lui annonçait qu’il aurait pu participé à Maman à 17 ans sur MTV. « Tu as d’autres surprises comme ça à me dire ? Une chlamydia pas diagnostiqué ? La syphilis au cas où je perd la tête ? » Odieux. C’était ce qu’il devenait à présent. Mais qui peut lui en vouloir. Une jeune femme sortie de nulle part, ayant porté son enfant pendant un temps plus ou moins limité, venait de faire apparition et lui annonçait cette bombe après une bouteille de vodka dans l’après midi, et une de champagne ce soir, plus quelques verres de whisky. Il voulait s’excuser, mais il en voulait à Victoria de lui avoir caché ça. « Dire que je pensais que c’était parce que j’avais été accusé de meurtre. Je devrais me faire accusé plus souvent, ça empêcherait les meufs qui portent mes gosses de venir me retrouver. » Il demanda à un serveur de lui rapporter deux autres bouteilles de champagne, et termina la bouteille qui était devant lui au goulot. Lamentable.
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MessageSujet: Re: » bittersweet memories (baptist) » bittersweet memories (baptist) EmptySam 18 Juil - 17:24

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