the great escape
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we'd make one hell of a team. ~ pv

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: we'd make one hell of a team. ~ pv we'd make one hell of a team.  ~ pv EmptyVen 27 Mar - 15:53

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« .Elle est canon ton assistante. » Tyler, musicien de son état et célébrité en devenir, selon ses nouveaux employeurs aka ceux d'Adriel, contempla ladite assistante d'un regard délecté. Théa, débordée par de la paperasse, siégeait devant son ordinateur dans la pièce d'à côté et ignorait donc tout de la conversation qu'Adriel voulait tout, sauf avoir, avec Tyler. Le musicien était le genre bohème, complètement négligé, qui écoutait (et produisait du coup) du reggae, portait ses pantalons baggy kaki usé en-dessous du genoux, sentait la marijuana à tel point qu'Adriel en eut la nausée et arborait fièrement une vingtaine de dreadlocks dégoûtantes sur le sommet du crâne. Une véritable horreur, l'antichambre de tout ce qu'Adriel pouvait abhorrer chez un être humain. « .Elle est efficace, c'est tout ce qui m'importe. » rétorqua-t-il, toutefois sans avoir la prétention de ne pas avoir remarqué combien son assistante pouvait être ravissante. « .Qui plus est, tu n'es pas son genre. » ajouta-t-il dans un soupir. Parce qu'elle était d'abord lesbienne et probablement fière de l'être – qu'il croit - , et aussi parce qu'aucune femme comme Théa ne pourrait jamais s'intéresser à un garçon repoussant comme pouvait l'être Tyler, qu'importe son orientation sexuelle. « .T'es pas sérieux. » Plutôt, si. Adriel, dans chaque instant de sa vie, chaque minute, chaque seconde, était quelqu'un d'imperturbable, d’indiscutablement sérieux. Aujourd'hui, son âme, toutes les fibres qui le composaient ne pouvaient être différentes. « .Je suis toujours sérieux. Elle a justement été embauchée pour ça. » déclara-t-il, pensant clore la conversation et pouvoir enfin se mettre au travail. Dieu l'en préserve, les prochaines minutes de son temps, qui pourtant était si précieux, seraient sacrifiée sur l'autel du reggae, cette abomination. […] « .Non, c'est nul. » trancha-t-il, sans prendre la peine de laisser du temps à Tyler afin qu'il puisse terminer son couplet. En dépit du fait qu'il faisait des efforts incommensurables pour comprendre ce genre de musique, et y déceler quelque chose de bon, Adriel ne comprenait pas que les miaulements incessants de Tyler aient pu un jour plaire au service artistique. Que ce mec, mauvais à pleurer, limite à se rouler, puisse être signé, alors qu'une tripotée de très bons artistes dehors désespérait d'avoir une chance de se produire devant lui. « .Adriel, tu ne crois pas que tu exag... » « .C'est nul, j'ai dis. Je refuse de produire pareil atrocité. »  coupa-t-il fermement, avant que le hippie de service puisse terminer sa phrase. Certes, n'importe qui d'autre aurait pu avoir un poil plus de patience et donner une chance à l'artiste, seulement Adriel était intransigeant et savait (pensait savoir) ce qui allait plaire et ne pas plaire, et ce mec ne plairait qu'à une minorité de personnes. Conscient qu'il devait encore au moins une demi-heure d'entretien à Tyler et que celui-ci allait tout mettre en œuvre pour le convaincre, et donc en toute logique, chanter encore, Adriel réalisa combien il lui était vital de faire le plein de forces à ce niveau-là. « .Théa ?. » appela-t-il, tout en se frottant les paupières du bout des doigts. Un bruit de chaise et quelques claquements d'escarpins plus tard, Théa se présenta à lui et lui offrit une vision beaucoup plus enchanteresse que celle de Tyler et son caleçon fait de motifs animaliers. « .Un café allongé ne serait pas de refus, merci. » demanda-t-il d'une voix de velours à sa jeune assistante. « .Apporte-moi un café aussi tant que t'y es. » ajouta Tyler, à sa suite. Pardon ? « .Non, si tu veux un café, tu vas te le chercher toi-même. C'est mon assistante, pas la tienne et il est hors de question que tu t'adresses à elle de cette façon. » grogna Adriel, une fois tourné vers lui. « .Excuse-moi, Théa. » not even close. « .Mademoiselle Eyerman. » rectifia-t-il dans un sifflement. « .Excusez-moi, mademoiselle Eyerman. » Mieux, beaucoup mieux. Si sa démonstration de pouvoir aller faire rire Théa ? Probablement. Mais Adriel détestait qu'on s'adresse de cette façon à une femme, et notamment à son assistante, qui faisait un travail remarquable et était loin de mériter pareil traitement, surtout de la part d'un hippie dans son genre. « .Sors de mon bureau et va nous chercher des cafés. Tu m'agaces. » ordonna-t-il, lui montrant du regard le chemin vers la sortie. Tyler s'en alla chercher des cafés pour tous le monde, lui, Adriel et son assistante. C'est beau la dévotion des musiciens qui veulent vraiment percer. À tel point que depuis quelques temps, Adriel s'en amusait et repoussait les limites. Peut-être que demain Tyler irait chercher ses vêtements au pressing, en y pensant. Indiscutablement satisfait, Adriel posa un regard sur son assistante, après que Tyler ait fermé la porte derrière lui. « .Profites-en pour pour prendre votre pause. » et pour reboutonner le bouton de ton chemisier ma belle, qui laisse apparaître ton ravissant décolleté. Bien entendu, il se gardait bien de le lui signaler. À défaut d'être son genre, là où il était habitué à être le genre de toutes, il pouvait au moins profiter de la vue ( et le faire avec beaucoup de subtilité ). Assis derrière son bureau, les bras croisés, Adriel fit mine de lancer la conversation. « .Tu le trouves comment ? Personnellement je le trouve horrible, tant physiquement, que moralement, qu'artistiquement. Mais comme il paraît que je ne suis pas un bon juge de la nature humaine… donne-moi ton opinion, tu pourras peut-être me faire changer d'avis. » Probablement pas. Son avis était déterminé et définitif, pas sujet du tout aux pourparlers. Le parfum fruité de Théa embauma tout son bureau à tel point qu'il se demanda si sa petite amie, si elle en avait une, l'appréciait au même niveau que lui. Rien qu'à se le demander, il eut envie de rire. Une assistante lesbienne. C'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup. Une '' mesure de sécurité '' s'était justifié son patron, après de nombreux accidents dans son bureau, notamment les assistantes passées jalouses, qui ouvraient son courrier, filtrait ses coups de fils lorsqu'ils étaient féminins, refusaient de faire entrer ses connaissances dans son bureau si celles-ci portaient des jupes (Camélia en avait fait une véritable maladie), et d'autres choses de ce genre. Théa, toute lesbienne qu'elle était, correspondait parfaitement. Problème, elle était indéniablement belle et attirante… et lesbienne. Et apparaissait donc un véritable challenge à ses yeux. Mais bref.

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MessageSujet: Re: we'd make one hell of a team. ~ pv we'd make one hell of a team.  ~ pv EmptySam 4 Avr - 13:26


adriel & thea ≈ Dans la vie, tout n'est pas parfait. Parfois il faut se fabriquer sa propre histoire. Donner un petit coup de pouce au destin.  

Souriante et confiante, Thea était assise à son bureau. A ce nouveau poste, la jeune femme ne pouvait pas échouée. Après avoir pris la grande et sage décision selon elle, de ne pas poursuivre ses études, elle se lançait à la conquête de New-York. Cette fois-ci, elle souhaitait rendre fière son père. Elle souhaitait surtout lui prouver qu'elle pourrait y arriver. Un jour, le nom de sa fille serait connu des plus grands défilés de lingerie. Elle y croyait. Et pour le moment, ça lui suffisait. Elle avait donc obtenu ce poste pour subvenir à ses propres besoins. Elle avait décidé de ne plus rien demander. Derrière ses airs innocents et sa douce jeunesse, la jeune femme souhaitait signer son indépendance. Elle souhaitait la signer à deux mains. Pour cela, Thea n'avait pas hésité sur les moyens et sur son imagination débordante. N'ayant aucune expérience dans le domaine de la musique, elle avait très vite compris le détail qui pourrait faire toute la différence, qui pourrait l'aider à obtenir ce poste auprès du grand et séduisant Eynsford. Thea ne devait lui montrer aucun intérêt personnel. Elle ne devait pas être vulnérable face à cette silhouette et cette démarche parfaite. Elle ne devait pas rougir face à un quelconque compliment de sa part. Elle devait être simplement désintéressée. Elle ne devait pas être de ce bord. La jeune femme devait être quelqu'un d'autre et elle l'acceptait de l'être. Après tout, des opportunités de cette envergure ne se présentaient que très rarement. Elle ne pouvait pas manquer sa chance. Alors derrière son poste de travail, elle jouait ce rôle à la perfection. Elle évitait de l'observer trop longtemps. Elle évitait de le complimenter sur ses choix vestimentaires, sur ce parfum qui l’enivrait chaque matin. Elle évitait tout contact rapproché avec lui. Elle évitait souvent de parler, de crainte de trébucher et d'être repérée. Cette couverture était un choix qu'elle avait fait et elle comptait tenir bon. Se levant et pénétrant évidemment dans le bureau de son supérieur, Thea assurait. Elle assurait toujours. Toute pomponnée, toute apprêtée et disposée, elle l'écoutait lui réclamer un café. En présence de Tyler, ce musicien venu surement d'une autre planète, la jeune femme s'apprêtait à répondre aux désirs d'Adriel. « Très bien. » ajoutait-elle, avant d'être coupée par l'artiste à en devenir. Il était sérieux, songeait-elle. Et un petit massage au passage, tant qu'il y était. Mais ses pensées, Thea décidait de les garder cachées. Heureusement qu'Adriel réagissait aussi rapidement. Cet homme. Si elle n'était pas son assistante, elle craquerait.. Elle lui arracherait chaque pression de son veston, chaque bouton de sa chemise. Mauvaise fille. Passionnée Eyerman. Enfin, là n'était plus la question.. Maintenant, Tyler pouvait se lever et aller leur chercher leurs cafés. Petit sourire au bord des lèvres, Thea le remerciait. Elle remerciait Adriel de prendre indirectement soin d'elle, de ne pas laisser ce spécimen la traiter comme une vulgaire et insignifiante assistante. Se retrouvant donc en tête à tête avec ce dernier, Thea restait à sa place. Perchée sur ses escarpins, elle décidait de ne rien rajouter. Du moins, jusqu'à ce qu'il en décide autrement. « Je le trouve sale. Il l'est certainement.. Mais, il a ce brin de voix qui peut amener un vent différent sur tout ce que l'on entend. » décidait-elle de lui répondre, le plus sincèrement possible et en toute objectivité. Car, elle ne portait pas réellement dans son cœur. Thea avait bien remarqué la manière dont il la regardait et la considérait. Seulement, elle décidait de ne pas lui en tenir vigueur. Dent pour dent. Œil pour œil. Elle passait au-dessus de cela. Elle démontrait à Adriel, sa maturité et peut-être que cette réaction pourrait lui ouvrir de nouvelles portes. Qui sait.. Interrompu à nouveau par Tyler, Thea attrapait les deux cafés qu'il tenait. Elle prenait le sien et le remerciait. « Merci Tyler. » S'avançant vers Adriel, la jeune femme lui apportait son café tant désiré. Quand soudain, elle trébuchait sur les affaires de l'intrus. Un sac ouvert. Des feuilles de papiers désordonnées et éparpillées à même le sol. Thea glissait et renversait son propre café sur la chemise blanche de son supérieur. Malheur. Si elle avait pu se cacher sous terre, elle l'aurait fait. Si elle avait pu fuir en courant, elle n'aurait pas hésité. Tyler les observait donc sourire aux lèvres, à la limite de l'impolitesse. « Peut-être qu'elle n'est pas intéressée mais, elle n'est pas très compétente non plus. » décrétait-il à haute voix. Si facile. Si petit. « Je suis vraiment désolé monsieur Eynsford. » essayait-elle de se justifier, de se protéger. Attrapant les quelques mouchoirs présents sur le bureau, Thea passait sa main sur le bas de sa chemise. Essayant de ne pas le brûler, en plus de l'avoir couvert de son café tant souhaité, elle ne savait pas réellement où se mettre. Elle ne connaissait pas les limites de cette situation et de cette proximité qu'elle faisait naitre depuis des semaines. Jamais, elle n'avait été aussi près de lui, si près de son visage et de ses prunelles si intimidantes. « Je vais aller vous en chercher une autre. Si vous me le permettez ? » s'inquiétait-elle à nouveau. Les mains légèrement tremblantes, elle essayait de gérer. Priant secrètement qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. Thea essayait surtout de se montrer disponible et prête à remplir les conditions de son contrat. Même si à cet instant, elle manquait cruellement de confiance. Cette journée s'annonçait également très compliquée. Elle le ressentait et les critiques de Tyler ne faisaient que tourner en boucle dans ses pensées. Elle se retenait de lui sauter au cou et de l’étouffer avec ses tresses certainement imbibées d'alcool et de toute sorte de crasses. Par conséquent, la jeune femme se concentrait sur sa propre respiration, sur les battements de son cœur. Elle devait se montrer apte à régler ses conneries, ses erreurs jusqu'à preuve du contraire, jusque que Adriel en décide autrement. A quelques centimètres de lui, Thea continuait ainsi de s'en tracasser. Elle décidait même de détacher ce foulard qu'elle avait autour de sa nuque. Décidant de l'utiliser aussi pour limiter la casse, pour éviter que le sucre pénètre totalement sur le tissu, se colle à la peau de monsieur Eynsford. Mal à l'aise. Inquiète. Coupable. Thea cherchait en vain une solution, une attitude à avoir.. Priant le ciel que cette journée ne soit pas sa dernière. Parce qu'elle s'y plaisait.. Réellement, elle appréciait cette opportunité. Elle appréciait son poste et Adriel. Même s'il la connaissait peu, qu'il ne la regardait pas, Thea avait trouvé son équilibre dans cette supercherie. Elle trouvait sa place à ses côtés. Encore devait-elle la mériter..

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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: we'd make one hell of a team. ~ pv we'd make one hell of a team.  ~ pv EmptyMer 22 Avr - 0:45

« .C'est faux, et tu le sais aussi bien que moi. » trancha-t-il, finalement peu enclin aux concessions et certainement pas à celles en faveur de Tyler. Elle ne le savait peut-être pas aussi bien que lui certes, après tout elle n'avait pas la même carrière que lui (aussi courte fut-elle) ni l'oreille aussi musicale que la sienne. Mais elle pouvait être de bon conseil, sachant qu'elle pouvait très largement faire partie d'un échantillon de population n'ayant aucunes connaissances musicales, et donc à même de juger un artiste en toute objectivité. « .Et en effet, il est sale. » souligna-t-il en plus, concentré, mais pas trop, sur le dossier qu'il tenait dans ses mains. Finement observé de la part de Théa. Très perspicace. Lui paraissait aussi clean, que s'il sortait d'un hôpital en comparaison à Tyler et à son impressionnante tignasse. S'il attendait une réponse de la part de sa ravissante assistante ? Absolument pas. Il fit mine de se remettre au travail, sachant pertinemment qu'il n'y parviendrait pas avant d'avoir goûté le parfum exaltant du café entrelacé à une pointe d'esclavagisme, merci Tyler. Il poussa un soupir lorsque celui-ci pénétra de nouveau dans la pièce, montrant une fois de plus son aversion pour le jeune artiste, et l'idée qu'il puisse respirer le même air que ce satané hippie. D'un regard attentif, il suivit la course de son gobelet fumant des mains de Tyler, à celle de Théa, jusqu'à sa chemise qu'il avait le malheur d'avoir choisie blanche ce matin. Pris de court, il eut à peine le temps de lever les bras afin que la boisson ne les lui brûle pas, et s'empressa de se lever pour ne pas laisser le liquide se répandre sur son siège de cuir flambant neuf. « .Fais attention, bon sang. » gronda-t-il, serrant les dents en espérant que la douleur soudaine, et évanescente, ne se lise pas sur ses traits d'ordinaires impassibles. Ses abdos se contractèrent au contact de sa chemise trempée, et lorsqu'il entreprit de s'en débarrasser, les excuses idiotes de Théa l'interrompirent dans sa fastidieuse entreprise. « .Tu peux, oui. Pour une chemise neuve à 300 $ ruinée, le minimum c'est d'être désolée. » grogna-t-il, passablement irrité. Tout en tentant vainement de chasser le café imbibant sereinement sa chemise jadis blanche, et très expansive, Adriel concentra ses efforts vers l'envie de ne pas virer cette empotée sur-le-champ. Ou bien de retirer le prix de sa chemise sur sa paye, avec les intérêts. Comme s'il n'en avait pas toute une collection, de chemises. Comme si une chemise allait changer quoi que ce soit à sa garde robe scandaleusement bien fournie. Assez pour habiller la population de toute l'Afrique, sans aucun doute. Par principe, et par égo, il aurait du faire quelque chose. Peut-être pas la renvoyer, certes, mais un avertissement aurait été du plus bel effet, si seulement Tyler n'y était pas allé de son petit commentaire personnel. Et Adriel, qui, sans le détestait, ne nourrissait pas un grand respect pour l’énergumène, ne manqua pas de relever et ainsi, d'en oublier ses desseins concernant son assistante maladroite. « .Quant à toi, petit adolescent méprisable, sache c'est à moi de juger ses compétences. Sors de mon bureau, avant que je ne jette ta maquette aux ordures. » aboya-t-il, pointa du regard la sortie, vers laquelle Tyler s'empressa de courir. Lorsqu'il reporta son attention sur sa situation, il remarqua enfin combien celle-ci ne pouvait être plus étrange. Théa essuyait énergiquement du revers de sa main le bas de sa chemise, dans le but complètement vain de chasser cette tâche grandissante de café qui ne s'en irait probablement jamais. Plus intéressé, probablement même fébrile de la façon la plus bizarre (et la plus sensuelle) qui soit, par ce qu'elle était en train de faire et par leur proximité échauffante, Adriel la regarda faire un quart de seconde et se mordit la lèvre. Dieu, qu'elle est sexy pensa-t-il, avant de reprendre de sa contenance la seconde d'après. S'il avait honte de ces petites pensées perverses ? Absolument pas. Ce n'était pas la première fois, et ce ne serait certainement pas la dernière. Elle était désirable à souhait, pile ce qu'il aimait physiquement chez une femme. Grande, élancée, un visage aux traits malicieux sur un corps de femme. Une vraie sylphide. Aussi belle qu'Aphrodite elle-même, si ce n'est plus. Théa avait tout pour lui plaire, au moins physiquement. Il ne pouvait pas – encore – se targuer de la connaître plus que ça sur un plan moral. Et surtout, il ne pouvait se vanter de pouvoir un jour lui plaire, ce qui le renvoya dans ses retranchements – en plus du côté professionnel de la chose, bien sûr. Toutefois, le fait qu'elle soit aussi belle le poussa à pardonner sa maladresse. Probablement était-ce l'une des raisons principales qui le poussait à le faire, en y pensant. Peut-être aussi parce qu'elle était une assistante plutôt douée. Et qu'elle était divine à regarder. Mais douée. Mais belle. « .Allez, arrête, ce n'est rien de grave. C'est pas grave, d'accord ? . » tenta-t-il de l'arrêter, en attrapant ses mains un peu trop baladeuses pour le laisser indifférente. Dresser une barrière entre eux devenait inévitable à ce stade-là, sinon le dérapage risquait d'arriver et ce n'était pas ce qu'il voulait… pour l'instant. « .Théa, arrête d'insister sur cette chemise. » la réprimanda-t-il, constatant qu'elle s'était dépêtrée de son étreinte et se remettait à sa tâche immédiatement. Si sa dévotion devait jusqu'alors l'impressionner, au moins un peu, elle frôla le ridicule en détachant son foulard et en le dirigeant droit vers la tâche. À temps, Adriel s'empara de nouveau de ses poignets, avec plus de fermeté que la fois précédente, et la stoppa dans sa lancée. « .Non, hey. C'est qu'une chemise, pas la peine de gâcher ton foulard pour ça. J'apprécie ta dévotion, mais quand même. Va m'en chercher une autre, que je puisse me changer et tâche trouver une serviette au passage. » ordonna-t-il, sur un ton plutôt neutre, agrémenté d'une touche très habile, et très rare, de compréhension. Il la regarda quitter son bureau et se diriger vers la pièce voisine, où tout ce dont elle avait besoin l'attendait. Par chance, il avait déposé quelques chemises dans le placard derrière le bureau de son assistante, sait-on jamais et des serviettes trônaient prêt d'un lavabo, encore dans la pièce voisine. Se débarrassant habilement de sa chemise foutue, Adriel la balança droit vers la chaise où Tyler s'était posé 10 minutes plus tôt, après avoir hésité à la mettre directement à la poubelle. Torse nu, au top de son sex appeal, il s'inspecta attentivement dans un miroir de plein pied. Une trace rouge indiquait l'endroit où elle avait déversé le café, mais sinon, rien de grave. Être aussi beau devrait être interdit, par une loi universelle instaurée par dieu ou quelconque entité supérieur idiote qu'il était bien trop intelligent, bien trop lucide, pour croire. Mais quand même. Quand Théa fut de retour, et que lui l'avait assez attendu avec rien du tout sur le dos, il lui fit face sans complexe. De toute évidence, il n'y avait rien dont il puisse avoir honte, bien au contraire. Beau à pleurer, Adriel passa de longues secondes à toiser Théa, comme elle pouvait à son tour le toiser. « .Quoi ?. » se décida-t-il à lancer, décidé à interrompre le silence contemplatif dont elle faisait preuve. Pas qu'elle ne puisse pas se régaler du spectacle, au contraire. Juste… professionnalisme, toujours. Toutefois, sa façon de le regard l'incita à croire, au moins une demi-seconde, qu'elle n'était pas aussi lesbienne qu'elle le prétendait. Le doute s'insinua vicieusement dans son esprit, et s'il pouvait sourire comme n'importe qui, sans le moindre effort, probablement l'aurait-il fait. D'un sourire conquérant. Il tendit la main vers la serviette, afin qu'elle se décide à la lui donner. « .Tu l'as mouillée ?. » la serviette, pas la culotte, pensa-t-il, affichant l'ombre subtile d'un sourire goguenard. Satisfait de constater que son pouvoir sur les femmes ne semblait pas s'affaiblir, et plus encore sur une lesbienne avérée, lui laissa la chance de le regarder encore un peu, avant de la relancer. « .Théa. » Si tu tiens tellement à garder cette foutue serviette, au moins éponge-moi se retint-il d'ajouter à son interpellation. Mais il lui fallait toujours rester professionnel et particulièrement avec son assistante qu'il serait dommage de renvoyer, puisqu'elle était l'énième d'une longue série, et qu'il n'avait plus la patience d'attendre qu'une autre fasse l'affaire. Théa s'était montrée digne du travail qui lui incombait, mais il eut bien du mal à se rappeler qu'elle était de l'autre bord, et aurait donc par définition peu de chance de répondre à ses petites allusions. Si elle ne le regardait pas comme s'il était la plus délicieuse des confiseries, probablement s'en serait-il rappelé.
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MessageSujet: #cc6699 we'd make one hell of a team.  ~ pv EmptyDim 3 Mai - 12:19

Cette discussion. Ce bref tête à tête. Puis finalement, cette erreur. Thea est prise de court. Les éléments s'enchainent et les conséquences s'en suivent. Elle partageait une conversation, un minuscule échange avec Adriel. Elle qui cherche en vain de créer quelque chose pour donner un sens à ses journées, pour ne pas ressembler à toutes ces femmes qui se plaignent de travailler. La jeune demoiselle est toujours à la recherche de cette étincelle, cet enthousiaste, qui lui donnera une raison d'être. Seulement, c'est sans compter sur cette maladresse éternelle et ce geste. La chemise de son supérieur est tachée de café et sa journée certainement la pire, depuis son arrivée. Thea ne trouve pas d'autre moyen de se rendre utile, que d’agripper ce bout de tissu. Aussi vite qu'elle le peut, elle tamponne cette chemise qu'elle a sans doute gâchée. Elle cherche en vain à s'excuser. Mais, les mots lui manquent. D'ailleurs, si elle le pouvait, elle se cacherait. Sous terre, elle trouverait refuge. Evitant ainsi et à tout prix, la colère du jeune homme. Elle le comprend totalement à cet instant. Elle ne va pas remettre en doute sa responsabilité. Par conséquent, elle se satisfait d'être là. Muette comme une tombe. Égarée entre cette réalité et un sacré cauchemar. Thea fait acte de présence dans ce premier silence. Elle n'ose le regarder. Adriel est en train de passer ses nerfs sur Tyler et peut-être même, qu'il l'a mérité. Cependant, Thea ne rajoute rien. Elle est bien trop occupée. Elle ne s'en détache pas et dans cette proximité, elle constate ce corps sculpté. Comme quoi Adriel peut cacher certaines choses, derrière ses chemises hors de prix et ses costumes fait sur mesure. Du coup, elle songe à tout ce qu'il peut davantage dissimuler. Comme ses émotions qui n'apparaissent jamais sur les traits de son visage ou ne serait ce qu'au coin de ses lèvres. Non depuis des semaines, elle l'observe et rien n'y fait. Adriel est un homme plus que réservé. Il aime qu'on le caractérise sans sentiment. En effet, c'est plus facile pour survivre à l'heure actuelle. Mais Thea n'est plus convaincue face à cette attitude, face à son comportement. Est-ce que cacher éternellement ce que l'on ressent pourra nous permettre de ne pas trébucher ? Il y a de fortes chances sur cela. Ne montrer aucune faiblesse. Ne dévoiler aucun secret. Néanmoins, elle n'est pas convaincue sur ce bonheur auquel nous avons tous droit. Est-il vraiment heureux ? Dans sa peau. Dans son cœur. Thea croise ses prunelles et aussitôt s'en détache. Impossible de le fixer. Trop facile de craquer. Elle se reprend donc en main et décide de retrouver la parole, face à un sérieux agacement, de la part de Adriel. « Si c'est grave.. Je vous assure. réplique-t-elle dans un premier temps et toujours aussi déterminée à se sauver. Si quelqu'un détruirait l'un de mes vêtements, je serai aussi tentée de le brûler au buché. Je peux donc comprendre et essayer.. » Essayer quoi ? Elle n'en sait rien mais, elle continue. Sur sa lancée, elle songe même à se servir de son foulard. Tous les sacrifices sont bons pour préserver sa place à ses côtés. Thea ne veut pas voir tous ses efforts réduits à néant parce qu'elle est idiote. Elle n'oserait même pas le raconter. Elle si confiante, se voyait mise à nue face au jeune Eynsford. Elle n'en connait pas les raisons, ni même les détails qui la mettent dans cet état là. Si près de lui, si loin de cette complicité qu'elle s'était imaginée. Alors quand il attrapa ses mains, il pensait certainement que ça suffirait, qu'elle arrêterait. Sauf qu'il en fallait plus à cette jeune femme, à deux doigts d'aggraver la situation. Quand il l'arrête à nouveau. Avec plus de fermeté, cette fois, ses doigts entrelacent ses poignets. Les prunelles de Thea retrouvent celles d'Adriel. Et elle ne sait plus ce qui c'est réellement passé, pourquoi les erreurs se sont accumulées. Elle ne sait plus ce qui est bien ou mal, pour s'en sortir, pour arrêter d'aggraver la situation. Elle qui voudrait tant lui voler un semblant de sourire. « D'accord. Mais, vous saviez que ce n'était pas prémédité.. Je veux dire que c'est un mauvais concours de circonstances. avoue-t-elle tourmentée par cette envie de fuir et celle d'éclater de rire. Je vais vous en chercher une de ce pas. » Je vous dois bien ça, se retient-elle d'ajouter, histoire de ne pas en faire trop, de ne pas dépasser cette barrière qui résume leurs échanges à tout ce qu'il y avait de simplement et purement professionnels. Thea s'en éloigne donc. Pas après pas, elle s'échappe de son bureau pour disparaître dans la pièce d'à côté. Sans hésiter, elle ouvre cette armoire. Une pièce qui pouvait désormais être sa caverne d'alibaba. Thea y trouve tout ce dont elle a besoin pour sauver cette journée. Des chemises neuves, des serviettes et même si elle le souhaite une pile de pantalon de secours. Revenant donc sur ses pas, remotivée plus que jamais, elle revient vers Adriel. Surprise, elle fait face à ce corps dessiné avec soin. Comme s'il avait été crée par les dieux grecs. Thea se force de cligner des paupières. Elle essaye de contrôler toutes les émotions qui la submergent et tous ses sens qu'il réveille. Pourquoi est-elle lesbienne ? Sérieusement. Elle comprend désormais toutes ses assistantes qui ont fini par craquer. Il y a de la matière. Elles avaient toutes les raisons du monde et que dieu ait leurs âmes. Thea ne peut pas en faire autant. Elle ne peut pas se permettre ce détour du chemin qu'elle a déjà tout tracé, de ses projets qu'elle doit concrétiser et de ce rôle qu'à cet emploi dans sa vie actuelle. « Je ne savais pas que vous étiez sportif. » ajoute-t-elle avec cette mauvaise maladresse. En même temps, il faut faire un choix. Et Thea ne peut pas lui dire qu'il est beau comme un dieu, qu'il est encore plus beau dévêtu qu'habillé. Non, c'est interdit. C'est le chemin à prendre si elle veut arriver à sa propre chute. S'avançant donc vers son supérieur, la jeune femme se détourne. Elle le regarde. Puis, elle l'évite. Mais, elle finit toujours par revenir sur ce torse sculpté avec précision. Et lorsqu'il lui demande si elle l'a mouillée. Il faut une poignée de seconde à Thea pour comprendre. C'est sans doute sa jeunesse qui l'égare dans toutes ses pensées et finalement ses responsabilités qui la ramènent à sa réalité. La serviette. C'est de cela qu'il parle. C'est pas autre chose, juste cette serviette. Puis son prénom qu'il prononce. Thea est ailleurs. Ici ou à des kilomètres, tout est agréable tant qu'elle est face à Adriel.. Submergée dans ses pensées les plus secrètes. « Oui, tenez. Je suis désolé, je pensais à quelque chose. » A beaucoup de choses. En effet, il y avait de quoi se perdre sur tous ses abdominaux. « Puis-je regarder ? » le questionne-t-elle, sans pour autant attendre sa réponse. Thea se rapproche d'Adriel pour regarder l'étendue de cette brûlure. Merci à ces deux années passées à voyager et à faire face aux imprévus. Thea se penche donc légèrement et ne laisse que quelques centimètres entre son torse et ses yeux. Elle ne réalise pas toute suite, la barrière qu'elle est en train de franchir. Et au moment où elle en prend conscience, elle s'en éloigne. Trois pas en arrière et toujours là s'il en avait besoin. Thea se permet de le rassurer, en quelques mots à peine. « Je ne pense pas que vous soyez brûlé au second degré mais, si les picotements persistent.. Parce que vous devez sans doute les ressentir. Il faudra m'avertir. J'irai chercher un crème pour atténuer cela. » Bien qu'elle se doute que Adriel était un homme, un vrai. La jeune femme ne peut s'empêcher de s'inquiéter. Elle est à l'origine de cela et souhaite se montrer disposée à se rattraper. En sachant forcément qu'elle n'est qu'une pauvre et insignifiante assistante. Car s'il le voulait, Mr Eynsford aurait tous les droits de la licencier sur le champ. Thea se décide donc aussi à ramasser ce qu'il restait de l'incident. Elle peut constater avec étonnement qu'aucun dossier ou courrier sur le bureau d'Adriel n'est touché. « Souhaitez vous autre chose ? » déclare-t-elle à nouveau disponible, à nouveau attentive face à ses besoins. Complétement sous son charme et également torturée par ces images qui viendraient la hanter, une fois la nuit tombée.

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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: we'd make one hell of a team. ~ pv we'd make one hell of a team.  ~ pv EmptyMar 19 Mai - 15:52

Autant de cinéma pour un simple café. À croire qu'il s'était levé du bon pied ce matin, puisqu'elle était encore son assistante, et qu'il n'envisageait pas de la renvoyer. Se surprenant lui-même, Adriel ne comprit pas bien non plus l'engouement de son assistante pour une simple tâche. Bien sûr, s'il comprenait qu'elle puisse être effrayée à l'idée de perdre son boulot, puisque oui, il était capable de renvoyer quelqu'un pour une erreur aussi minime. Pourtant il eut tout le mal du monde à admettre qu'on puisse s'obstiner de cette façon, pour quelque chose d'aussi bête, au mépris de sa fierté. Elle était là à essayer de réaliser l'impossible, et à se rendre plus ridicule que ce que sa maladresse ne l'autorisait déjà, sans se préoccuper de ce qu'il pourrait penser d'elle en tant que personne et non plus en tant qu'assistante. Adriel, la fierté avant tout. Pourtant pouvait-il vraiment désapprouver son comportement ? Il se faisait peloter par une très belle femme, qui malgré ses ordres, persistait à croire que son torse méritait d'être ausculté. La différence entre elle et lui résidait dans le fait qu'il soit riche à pleurer, et que des chemises comme celle qu'elle venait de gâcher, il en avait plus ce qu'une vie lui autoriserait à porter. « .Ça suffit. Arrête d'essayer d'essuyer cette tâche. » se contraint-il à siffler, d'un ton qui n'admettrait aucun écart de sa part. Arrête d'essuyer cette tâche, avant que je ne change d'avis, et ne décide de vraiment te virer… ou bien que tu fasses connaissance avec le bureau, et moi au-dessus. manqua-t-il d'ajouter, étrangement sur la réserve et décidé à ne pas lui dégobiller son mauvais caractère à la figure, plus encore ses idées libidineuses. Il n'y avait aucun doute quant au fait qu'il sache se tenir en présence d'une femme, dieu merci, et loin de lui l'idée d'assouvir ses pulsions, mais il fallait convenir que Théa ne l'aidait absolument pas à maintenir leur relation dans un cadre très professionnel. Une mini seconde, il se demanda si elle ne le faisait parfois pas exprès. Avant de se souvenir bien sur que, tout comme lui, elle les préférait avec une poitrine et absolument rien de suspect dans le pantalon.  S'il savait que sa maladresse n'était pas préméditée ? Of course. Encore heureux. « .Je me doute, oui. Manquerait plus que tu le fasses exprès. » se contenta-t-il de répondre, la couvant un regard plus ou moins indulgent. Manquerait plus qu'elle le fasse exprès, indeed. Cependant l'idée faisait subtilement chemin en lui, qui s'avérait être plus suspicieux qu'il était ambitieux. Après tout, il était la première victime des frasques et envies féminines, et que Théa puisse manigancer quelque chose dans son dos, ou en l’occurrence sur son torse, n'était finalement pas une idée si saugrenue que ça. Le temps, et ses manigances à lui, sauraient soulager ses suspicions. Tu caches quelque chose, toi , pensa-t-il, tout en l'estimant du regard alors qu'elle revenait les bras chargés. Dans son appareil le plus sexy, pas le plus simple fort heureusement, Adriel chercha une réponse à ses petites suspicions dans son comportement, et en trouva une dans le regard qu'elle portait sur lui. Ce regard même qui hantait chaque femme qui croisait son chemin, et bravait toutes les convenances pour lui adresser une œillade affamée. Partagé entre ce qu'il soupçonnait, et ce qui était probablement vrai, il se contenta d'agir tout naturellement, et de ne pas laisser la méfiance l'envahir au point qu'elle le remarque. Tout comme elle, il se figea net et décida qu'il était plus que bienvenue de se régaler de l'effet qu'il faisait, et ferait toujours, sur les femmes. Que celle-ci se prétende lesbienne ou non, finalement, puisque Théa resta tout aussi pantoise que toute hétéro' qui se respecte. Comment ça il n'avait pas l'allure d'un sport ? Évidemment, il avait tout d'un mannequin, pas d'un dégénéré de la musculation. Sportif exclusivement lorsque le temps le lui permettait, Adriel était de ceux qui possédait une forme plus que correcte, sans fournir le moindre effort. Gâté par les dieux, il paraît. C'est parce que ça ne te regarde pas manqua-t-il de répondre dans un tac au tac cinglant. Pourtant, il se contenta de répondre de la façon la plus galante possible, compte tenu de son tempérament enflammé. « .Ta place ici ne te permet normalement pas de t'en rendre compte, j'en ai bien peur. » se contenta-t-il de répondre sobrement, tout en se saisissant de la serviette qu'elle lui tendait. « .Et tu pensais à quoi, si ce n'est pas indiscret ?. » Ça l'était, mais comme toujours, la curiosité l'emportait sur la raison. Sans qu'il puisse dire quoi que ce soit, elle l'auscultait déjà vaillamment, et lui, les mains sur les hanches, se laissant (évidemment) docilement faire. « .C'est déjà fait, il me semble. » siffla-t-il, conscient du ridicule de la situation, mais surtout de son ambiguïté. Si son boss décidait de lui rendre une visite de courtoisie maintenant, et poussait la porte de son bureau, s'en était terminé. Pourtant tout ceci lui procurait une adrénaline qu'il refusait d'éluder. Toujours aventureux, surtout en compagnie d'une déesse dans son genre, il s'amusa à s'imaginer ce que la scène donnerait si le big boss pénétrait et s'en délecta jusqu'à ce que Théa ne réalise enfin avoir dépassé les limites, et ne reprenne la place qui lui incombait : celle de l'assistante très professionnelle. « .Je ne pense pas non plus. Quand bien même, je suis assez grand pour me procurer de la crème, et me la tartiner moi-même. » Même si forcément, ce serait beaucoup plus amusant que tu la tartines toi-même. pensa-t-il, l'esprit toujours inévitablement mal placé. Il savait, au fond. Il savait que la seule cure à ces pensées malsaines serait de coucher avec elle une bonne fois pour toute. Et dieu qu'il en avait envie. Plus encore en la détaillant du regard, et en s'imaginant qu'une petite séries de pas le séparait d'elle, et qu'il lui serait si aisé de la prendre dans ses bras, la déshabiller, et… bref. « .Non, tu peux disposer. » la congédia-t-il hâtivement, tout en enfilant sa chemise. Machinalement, et pour le bien de tous, il décida d'enfiler sa veste par-dessus et qu'il était de bon ton qu'il quitte les lieux pour la journée. La matinée fut tout à fait productive, et après ce rapprochement fortuit, mieux valait pour lui, comme pour elle, qu'il s'en aille faire un grand vidage d'esprit avant que ça ne devienne n'importe quoi. « .Je rentre. Je te laisse terminer ce que tu es en train de faire, annuler mes rendez-vous de la journée, et tu pourras t'en aller à ton tour. Je te laisse ta journée, je crois que tu vas en avoir besoin. » Autant que moi pour souffler et m'éloigner de cette ambiance bien trop suggestive pour rester indéfiniment dans un cadre professionnel En cherchant distraitement son téléphone dans la poche de sa veste, Adriel lui jeta un dernier regard avant de quitter le bureau, non sans y laisser un « .À demain. » très poli, formel, et de circonstance. Après quoi il se contenta de sortir de l'immeuble téléphone en main, et d'appeler l'une des rares personnes qui saurait lui faire oublier son inclination déplorable et éprouvante pour son assistante : Zachariah.
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MessageSujet: Re: we'd make one hell of a team. ~ pv we'd make one hell of a team.  ~ pv EmptySam 30 Mai - 18:17

:plop: :plop: :mimi:
parce qu'ils sont trop beaaaux !
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