the great escape
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Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv

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Catahleen Hammersmith
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyMar 24 Mar - 15:30



Catahleen finit d'écrire sur le tableau avant de se tourner vers ses élèves et de leur lancer de sa voix maternelle. « Sortez tous vos agendas et notez ce que je viens d'écrire. » Ils s'exécutent tous, ou presque. Brandon, le sale garnement de la classe préfère continuer d'embêter son voisin de classe et la jeune femme est obligé de le rappeler à l'ordre afin qu'il se taise et qu'il prenne les notes qu'elle souhaite. Dans l'ensemble, sa classe se trouve être obéissante mais forcément, il faut bien une exception à la règle sinon, ce ne serait pas drôle. Sans un bruit, les petits écrivent tandis qu'elle commence à ranger ses propres affaires dans son sac. La sonnerie va retentir dans moins de cinq minutes et Catahleen doit remplacer l'une de ses collègues qui est malade pour la réunion parents – professeur. Quand on lui a demandé de palier à cette absence, il faut bien avouer que la jeune femme n'a pas trop compris pourquoi. Déjà parce que l'autre institutrice a une classe de maternelle alors qu'elle même enseigne chez les plus grands en primaire. Elle ne connaît rien des élèves mais on lui a assuré qu'elle avait toutes les notes possibles et inimaginables. Elle ne pourrait donc pas faire de faute. Elle n'avait qu'à répéter ce qu'elle lirait sur les fiches. Un peu stressée à l'idée de cet exercice peu commun, Catah' fit ranger les affaires des enfants et les fit sortir une minute avant la fin des cours. Un hourra assourdissant accueillit sa proposition et c'est dans des raclements de chaise, à vous faire devenir sourd, qu'ils partirent tous vers la sortie pour retrouver leurs parents. Quant à la maîtresse, elle partit vers le distributeur pour se prendre un thé et se calmer avant que le début de la séance avec les parents de l'autre classe ne débute. Elle avait juste une cour de récréation à traverser et pourtant, elle avait l'impression que c'était le bout du monde. Néanmoins, elle prit son courage à deux mains et marcha jusqu'à l'autre classe qui était vide. Certains parents déjà présents, attendaient visiblement que l'enseignante arrive et certains d'entre eux lui jetèrent un regard suspicieux parce qu'il ne la connaissaient pas et ne comprenaient visiblement pas ce qu'elle venait faire ici. Elle non plus à vrai dire mais ça, elle ne le dira à personne. Les premiers parents rentrent et finalement, cela ne se passe pas si mal qu'elle n'avait songé au prime abord. Les rendez-vous s'enchaînent. Certains mieux que d'autres. Il faut dire aussi que pour les expliquer les  appréciations que l'autre prof a laissé, c'est parfois difficile quand on ne connaît pas à cent pour cent l'enfant face à vous. Au bout d'une heure et demie, elle en a vu des visages défiler devant le sien et en consultant la liste des prénoms des enfants, elle constate qu'elle a bientôt terminé. Parfait, ensuite, elle pourra rentrer chez elle et se détendre totalement en plongeant dans un bain parfumé. Elle rêvasse comme à l'accoutumée et n'entend pas la personne qui entre. Il faut qu'il y ait un raclement de gorge pour que Catahleen prenne enfin conscience qu'elle n'est plus seule dans la pièce et qu'elle doit revenir bien vite à la réalité. La brune aborde un sourire contrit en levant son minois vers le nouvel arrivant et son corps tout entier se fixe quand elle le voit. Elle s'attendait à tout sauf à le voir resurgir dans sa vie aussi brutalement. « Na … Nathy … Nath' … Nathaniel, je … Eh bien, je … voilà. » Elle se tait pour mettre fin à l'embarras que l'habite toute entière. En l'espace d'une seconde, elle est redevenue la fille timide et terriblement sotte lorsqu'elle se trouve face à un garçon pour qui elle éprouve de l'affection. C'est tellement inattendu et trop brusque qu'elle reste immobile au lieu de se lever pour le saluer. La jeune femme prend alors conscience qu'un peu de bienséance ne ferait pas de mal et elle se lève pour le rejoindre, lui et son fils. Cependant, une fois face à lui, la même gêne est palpable. Quoi faire et quoi dire ? Lui serrer la main est sûrement trop formel pour des « amis » de longue date comme eux. Lui faire la bise … Pas sûr qu'il en ait très envie vu de la manière dont il se sont plus ou moins quittés il y a de cela quelques années. Bon en gros, elle est dans une impasse alors elle choisit la solution de facilement. « Tu es Julian n'est-ce pas ? On va s'asseoir et on raconte à papa comment cela se passe à l'école ? » Le garçon de Nathy approuve vigoureusement et Catahleen le remercie mentalement d'être venu à son secours. Elle reprend sa place et cherche dans ses feuilles Julian histoire d'avoir quelque chose à dire sur lui. Le problème est que dans sa grande émotion, Catah' fait tomber tous les feuillets au sol et elle se mord la lèvre en espérant ne pas trop rougir de sa bêtise. « Je suis désolée, je suis toujours aussi maladroite. » Et surtout plus que bouleversée à l'idée d'être à la fois aussi proche et aussi loin de Nathaniel. Le petit pouffe de rire et elle ne peut que rire avec lui. La jeune femme ne sait pas quoi faire pour apaiser la tension qu'elle ressent. Elle se penche pour tout ramasser et en profite pour fermer les yeux et tenter de respirer calmement. Elle meurt d'envie de lui demander pourquoi il se trouve à San Francisco alors que normalement, il devrait être à des milliers de kilomètres de cette ville. Toutefois, ce serait probablement assez déplacé de le questionner de la sorte. Elle n'a pas le droit de se montrer aussi curieuse alors que c'est si tentant. « Je ne m'attendais pas à te retrouver ici. » Manière détournée de le faire parler de lui … S'il le souhaite. Comme quoi, le destin fait vraiment tout pour les réunir.
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Nathaniel Atwoodth
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Nathaniel Atwoodth
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyJeu 26 Mar - 18:15

On dit que les pensées de deux personnes qui s'aiment finissent toujours par se rencontrer,
alors je me demandais souvent en m'endormant le soir s'il t'arrivait de penser à moi quand je pensais à toi

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Rentré depuis quelques minutes dans son appartement qu'il a acheté à son arrivée à San Francisco, Nathaniel se rue dans sa chambre afin de vêtir une tenue plus décontractée que la chemise et le costard qu'il doit s'efforcer de porter chaque jour. Il prend le temps de passer par la case douche pendant que Julian regarde son dessin animé préféré dans le salon en mangeant son bol de céréales. Nathaniel ferme les yeux sous le jet d'eau de la douche et profite de ce moment de répit. Etre père n'est pas de tout repos, surtout lorsque l'on est père célibataire. Mais Nathaniel ne changerait sa vie sous aucun prétexte. Julian est le plus beau cadeau que la vie puisse lui offrir et il exerce le métier de ses rêves, dans un des plus grands cabinets de la ville. En plus il s'est rapproché de son frère Maxwell, qui vit aussi à San Francisco. Quoi demander de plus ? Un nom de femme lui vient immédiatement en tête mais il préfère réfuter cette pensée et sortir de la douche. Une fois habillé, il rejoint son fils dans le salon et ensemble, ils finissent de regarder le dessin animé. Puis le Atwoodth premier du nom éteint la télé et presse son fils. « Julian, va vite mettre ton manteau, on a rendez-vous avec ta maitresse. Allez traine pas ! ». Nathaniel n'a pas la moindre envie de ressortir et d'aller à cette stupide réunion où on va lui dire que son fils est très intelligent mais légèrement turbulent. Il le sait tout ça, puisqu'il était exactement pareil à son âge. Julian s'ennuie en classe et le fait savoir la plupart du temps. Nathaniel a bien pensé faire sauter une classe à Julian, mais il préfère le laisser poursuivre sa scolarité en maternelle tranquillement. On verra plus tard pour le faire avancer d'une classe. Il est encore un petit garçon qui a besoin de s'épanouir avec ses copains. Il ne leur faut pas beaucoup de temps pour arriver à l'école maternelle, lieu où va se dérouler l'entretien. Julian tient la main de son papa et après une petite course pour amuser le petit garçon, les deux Atwoodth se présente face à la maitres.....Ah non. Ce n'est pas l'institutrice de Julian qui se trouve face à eux, mais Catahleen Hammersmith. Nathaniel en reste bouche-bée. Il la contemple durant quelques secondes, complètement stoïque. C'est la jeune femme qui rompt le petit silence qui s'est installée. « Oh... Catah'...leen » balbutie-t-il, presque à voix basse. Il ne s'attendait pas du tout à la revoir ici, pas aujourd'hui, pas comme ça. Des années qu'ils ne se sont pas revus et pourtant son cœur a fait un bond en croisant son regard. Elle est toujours aussi belle, toujours aussi... elle. Il n'a pas de mots pour décrire ce qu'il ressent en la voyant. Elle lui a beaucoup manqué ces dernières années. Elle l'invite à entrer dans la salle de classe et alors que Julian s'assoie sur une chaise, toutes les notes de la jeune femme tombe au sol. Il ne peut réfréner un sourire. Toujours aussi maladroite qu'elle lui dit. Au moins elle n'a pas changé, et c'est une bonne chose. « C'est pas grave. Attends je vais t'aider ». Il met ses paroles à exécution et ramasse avec elle ses petites fiches éparpillées sur le sol. Leurs mains se frôlent lorsque Nathaniel lui donne les fiches, entrainant une décharge électrique dans tout le corps du jeune homme. La gêne est palpable. « Moi non plus... Enfin ce n'est pas toi l'institutrice de Julian non ? Ou alors je suis vraiment miro.. » plaisante-t-il. Mais il est vrai qu'il a du mal à comprendre que ce soit Catahleen qui le reçoive ce soir, alors que chaque soir et chaque matin lorsqu'il emmène et vient chercher Julian, il a affaire à une autre femme. Est-elle malade ou lui est-il arrivé quelque chose ? Quoiqu'il en soit, c'est une belle surprise que d'être face à Catahleen. Qu'il pensait ne jamais revoir. La déclaration qu'il lui a fait, quelques années plus tôt, dans le hall d'un aéroport à eu raison de leur amitié, même que Nathaniel s'aveugle à penser que c'est seulement la vie qui a eu raison d'eux et les a éloigné. Mais au fond de lui, il s'en doute. Il n'aurait jamais du lui proposer qu'ils se mettent ensemble. Pas de la manière dont il l'avait fait du moins. Il aurait du attendre, faire ça mieux. Ou ne pas le faire du tout d'ailleurs. Catahleen n'était pas prête à l'entendre, il l'a compris trop tard. « Papa, je peux aller jouer ? » quémande une petite voix, qui comprend bien que la discussion risque de s'éterniser et qu'il vaut mieux aller s'occuper ailleurs. « Oui vas-y. Mais tu ne casses rien ». Nathaniel, suit du regard son fils, avant de se retourner à nouveau sur Catahleen. « Comment tu vas ? ». Il se doute de la réponse. Elle est rayonnante et encore plus belle que dans ses souvenirs. La vie les remet à nouveau sur le même chemin, que doit-il en déduire ? Qu'il n'est pas capable de vivre sans elle ? Qu'elle fera toujours partie de sa vie, quoiqu'il fasse, ou qu'il aille ? Qu'elle est celle dont il a besoin ? Surement. Son cœur battant la chamade le prouve. Mais tout le monde sait que la vie n'est pas aussi simple. Et que si elle l'a repoussé une fois c'est bien qu'elle n'imagine rien avec lui. Et cette vérité, il doit s'y faire. Une bonne fois pour toutes.
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Catahleen Hammersmith
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyMer 8 Avr - 22:27


Une fois que tu tombes amoureux. C'est différent.


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Depuis le début, elle savait que ce serait une mauvaise idée de jouer le rôle de remplaçante pour rencontrer les parents mais alors là … Elle ne s'attendait vraiment à se retrouver face à son passé de manière aussi vivace. Ce qui la réconforte un tant soit peu, c'est le fait de le voir bafouiller autant qu'elle. Signe évident que le jeune homme n'est pas beaucoup plus à l'aise. C'est pourquoi Catah' se permet même une petite touche d'humour histoire que l'atmosphère ne devienne pas irrespirable trop vite. « Oui, c'est bien moi, Catahleen. » elle lui adresse un tendre sourire pour qu'il comprenne qu'elle ne se moque pas de lui car elle a agi de manière similaire, la minute d'avant. C'est juste que d'habitude, Nathaniel contrôlait un peu mieux ses émotions par rapport à elle. Et il serait bien faux de dire qu'elle n'apprécie pas le fait de le rendre un peu nerveux. Elle observe à tour de rôle le père et le fils et constate une vraie ressemblance entre les deux. Toutefois, il n'est ni l'heure, ni le lieu de rêvasser à tout ceci, c'est pourquoi elle prend ses fiches pour démarrer le rendez-vous. La brune a littéralement envie de se faire engloutir par le sol lorsqu'elle fait tomber toutes les fiches. Pas très professionnel pour une institutrice et en plus, il n'est pas bien difficile de concevoir d'où vient sa maladresse. Cette dernière et naturelle certes mais le fait de se tenir à quelques centimètres de Nathaniel en rajoute un peu plus encore. Sa honte s'accroît davantage quand le jeune homme se baisse pour l'aider à tout ramasser. Mortifiée et rouge jusqu'aux oreilles, Catahleen balbutie quelques mots. « Laisse, tu n'as pas à t'embêter à le faire. » Même s'il en est la cause indirect, c'est elle la fautive de ce geste. Finalement quand il lui donne les quelques feuillets et que sa main frôle la sienne, c'est une mini crise cardiaque qu'elle se prend au cœur. Elle pensait qu'avec le temps, elle pourrait contrôler les battements effrénés de son cœur mais c'est sans compte sur l'effet que Nathaniel lui fait après toutes ces années. Elle déglutit péniblement et se rassoit à sa place. Mettre un minimum de distance pour éviter tout infarctus. « Effectivement, je ne suis pas la maîtresse de Julian. Elle est malade et il a fallu la remplacer sans reporter la réunion. J'étais là et on m'a demandé … Enfin tu vois un peu le truc. » Dit la jolie brune en se coupant elle-même dans ses explications. Nul doute que Nathy se contrefiche de savoir le pourquoi du comment. Un sourire bienveillant sur le visage, Catahleen bouge ses doigts pour faire coucou à Julian qui s'empresse de partir vers les différents jouets de la classe sans demander son reste. Elle aussi, aimerait bien déguerpir aussi vite sans qu'elle ne passe pour la lâche de service. Au lieu de cela, elle reste souriante face à Nathaniel alors qu'elle se liquéfie littéralement à l'intérieur. Elle espère qu'il sait par où commencer parce qu'elle est complètement perdue et paniquée à l'idée de dire une bêtise qu'elle regretterait plus tard. Par chance ( ou parce que lui non plus, ne sait plus où donner de la tête ), les banalités d'usage entrent en scène. « Je vais bien merci. » Et c'est vrai. Elle se sent parfaitement à sa place depuis son retour à San Francisco. Bien sûr, sa ville natale lui manque mais pas autant qu'elle le pensait au prime abord. Puis bon, ici elle a Aubrey, Jules etc. Alors elle n'est vraiment pas à plaindre. « Tu es revenu à San Francisco depuis longtemps ? » Elle a presque envie de lui dire « tu aurais du me prévenir » ou bien un « et pour de bon ? » avant de se rendre compte que de telles phrases dans de telles circonstances seraient déplacées. Elle n'est pas en position de force sachant que bon … C'est quand même elle qui a mis fin à leur « relation » amicale, amoureuse ou appelez cela comme vous le voulez. Forcément, Nathaniel n'a pas à lui dévoiler toute sa vie depuis qu'ils se sont quittés, néanmoins, la jeune femme meurt de curiosité. Est-il revenu dans le but de suivre une femme ? Ce serait un coup de poignard pour elle de l'apprendre mais il a le droit de refaire sa vie, il le mérite largement. « Je suis heureuse de te revoir. » Finit par murmurer tout en douceur Catahleen comme sur le ton d'une confession inavouable. Ce qui est un peu le cas. Rejeter le bonheur qu'il lui proposait pour ensuite lui dire que son retour dans sa vie est plus que bienfaisant … hmm. « Julian est devenu un vrai petit homme. Je vois que tu  es un très bon papa. » Le compliment est des plus sincères. Elle regrette juste de ne plus faire partie de leur vie comme auparavant.
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Nathaniel Atwoodth
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyDim 12 Avr - 22:24

Tu crois qu'aimer peut faire peur au point de pousser a fuir ?
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Les yeux de Catahleen le dévisagent et des tonnes de souvenirs se bousculent. Tous partagés avec elle, Catahleen Hammersmith. Chimères qu'il n'a jamais pu oublié, ni rangé. De flashs l'assaillent de toute part et il doit se concentrer pour reporter son attention sur la jeune femme. Le choc est brutal. Parce qu'il ne s'attendait pas à tomber sur un bout de son passé. Et quel bout. Le plus beau. Et le plus douloureux peut-être. Douloureux à la suite du refus de Catahleen de leur offrir l'opportunité d'être un vrai couple. Nathaniel a mis longtemps à accepter cet échec. Il a mis du temps à recoller les morceaux fissurés de son cœur et à ne pas en vouloir à sa meilleure amie. Il s'était promis de ne pas en tenir rigueur, quelque soit le choix de la jeune femme, mais comment ne pas être blessé et légèrement en colère après tel rejet ? Le plus dur à accepter pour le Atwoodth, c'était de savoir qu'ils passaient tous les deux à côté d'une belle histoire. De leur histoire. Celle de leur vie probablement. Mais il ne pouvait pas le forcer à l'aimer. Ou du moins à l'aimer assez pour accepter de vivre avec son fils et lui. Parce que Nathaniel on le prend avec son petit garçon, ou on ne le prend pas du tout. C'est comme ça. « Oui oui, je vois le truc » réplique-t-il avec un petit sourire. La gêne des premières minutes a laissé place à plus de légèreté. Leur complicité semble renaitre de ses cendres, tel le phénix. Ce petit coup du destin le ravit. Lui qui craignait de recontacter Catahleen depuis qu'il est revenu à San Francisco n'a plus à se poser de questions. Il remercie la vie de les remettre sans cesse sur le même chemin. Comme s'ils étaient prédestinés à ne jamais trop s'éloigner longtemps l'un de l'autre. Comme si tout l'univers savait qu'ils ont besoin de cette amitié, cette complicité. Que la vie est plus belle et tellement plus colorée lorsqu'ils la partagent ensemble. « Ca fait depuis quelques mois que je suis revenu. J'ai décroché un poste d'avocat dans un cabinet. L'un des plus grands d'ailleurs ». Il se doute que cette révélation est un sujet sensible. Plusieurs mois qu'il a posé ses bagages à San Francisco et plusieurs mois qu'il n'a rien dit à Catahleen. Il aurait pu l'appeler, lui conter son arrivée. Mais il ne l'a pas fait. « J'aurai du te prévenir mais je n'étais pas vraiment sur que tu veuilles me revoir. Ou me voir tout court » ajoute-t-il, avant que la jeune femme ait eu le temps de répondre à ses paroles. Il a décidé de mettre son cœur à nu. Il aurait pu lui dire qu'il n'avait pas eu le temps de la prévenir ou qu'il était top occupé mais à quoi bon ? Catahleen ne l'aurait pas cru. Parce que Nathaniel ne sait pas mentir. « Je sais, c'est léger comme explication, mais c'est la seule dont je dispose... » finit-il par déclarer. Après leur dernière entrevue à l'aéroport, Nathaniel avait voulu laisser du temps à Catahleen. Les jours avaient filé, finissant par devenir des mois, puis une année. Après autant de silence, il se voyait mal débarquer à nouveau dans la vie de sa meilleure amie. Peut-être l'avait-elle déjà oublié ? Qu'en savait-il ? Mais il n'aurait pas pu supporter cette vérité. Celle d'être passé au statut de simple connaissance pour la jeune femme, laissant leur amitié sur le banc des souvenirs. Nathaniel jette à un coup d'oeil à Julian, sagement entrain de jouer. Le murmure de Catahleen lui fait pivoter la tête un peu trop vite. Mais il est certain d'avoir bien compris. Elle est contente de le revoir. Un poids s'allège d'un seul coup. Il se sent alors plus léger. Et un sourire – légèrement niais – se dessine sur ses lèvres. « Moi aussi Catahleen, tu n'imagines pas à quel point ». Il prononce ces mots avec douceur, pudeur. Pour ne pas effrayée la jeune femme. Maintenant qu'il a retrouvée, il ne veut pas la laisser s'envoler à nouveau. « Tu m'as beaucoup manqué » avoue-t-il.Il faut qu'il lui dise, qu'elle sache qu'il n'a pas cessé de penser à elle, qu'elle s'est infiltrée sous sa peau pour toujours, qu'il a fait tous les magasins après son départ pour retrouver son parfum de peur de l'oublier. Il faut qu'elle comprenne qu'il s'est nourri de leurs souvenirs, de son sourire ancré dans sa mémoire. Qu'il la retrouvait, dans les moments de solitude, entre deux songes. Qu'il a pensé à elle chaque jour. Qu'il pense toujours à elle. Catahleen dévie la conversation sur Julian et Nathaniel ne peut pas s'empêcher de ressentir une pointe de fierté. Il élève seul son fils depuis quatre ans et même si les débuts ont été durs, aujourd'hui il est fier d'être père. « Je ne sais pas si je suis un bon père mais bon, disons que je fais de mon mieux. Il grandit tellement vite ». Même si c'est pas tous les jours facile. Même si Julian a été un frein dans sa relation avec Catahleen, même si quelques fois, il aimerait avoir quelqu'un pour l'aider à gérer ce petit garnement. Mais il ne regrette rien. Aucuns de ces choix. Dont celui de garder Julian et de l'élever seul, après que son ex ait pris la poudre d'escampette. « Il m'a souvent demandé de tes nouvelles tu sais. Je crois que tu lui manques à lui aussi. ». Julian a toujours adoré Catahleen. Et Nathaniel garde une saveur dorée des nombreux moments qu'ils ont passé, tous les trois. « Et sinon, tu as quelqu'un... dans ta vie ? ». Ou dans ton lit. Ou même les deux. La question lui brûlait les lèvres depuis de longues minutes. Et ces mots lui ont – presque – échappé. Il a envie de savoir. Si elle a refait sa vie. Si elle est amoureuse. Si elle est heureuse, tout simplement.
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyDim 26 Avr - 11:24

3 000 pour nos bébés :plop: :plop:

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Il est là et elle se sent bien. Bien mieux que ces derniers mois, que ces dernières années où elle a amèrement regretté son choix. Celui de ne pas avoir sauté le pas parce que le saut vers l'inconnu lui semblait inaccessible et bien trop effrayant pour qu'elle tente le coup. Nathaniel est désormais présent. Il ne paraît pas tenir rigueur de sa connerie monumentale. Au contraire, le bonheur semble aussi irradier ses traits. A moins que ce ne soit le bonheur de Catahleen qui éclate un peu trop au grand jour et qui envahit la salle de classe. L'hypothèse est probable. « Plusieurs mois ? »  Le choc de la révélation est assez rude pour qu'elle prenne la peine de le répéter de son côté. Évidemment, elle est quelque peu blessée de ne pas avoir été mise au courant malgré le fait que cela soit compréhensible. Elle n'est pas de celle qui donne le plus de nouvelles non plus. Depuis le jour où elle a « quitté » son Nathy, rare ont été les coups de téléphones ou les messages pour s'enquérir du déroulement de la vie du jeune homme. Il est donc logique qu'il en est fait de même. Toutefois, c'est assez dur à encaisser mais elle fait l'effort de garder son sourire accroché à ses lèvres. Quitte à en avoir mal aux joues. « Félicitations, tu exerces le métier de tes rêves et en plus dans un cabinet réputé. Je savais que tu réussirais Nathy. » Oh que oui, elle est fière de lui et pas qu'un peu. Ils se sont donnés les moyens durant leurs années universitaires pour obtenir ce dont ils rêvaient secrètement et aujourd'hui ils ont tout ce qu'ils méritent. Au niveau professionnel s'entend. Le reste, c'est plutôt l'hécatombe qu'autre chose. La brune secoue la tête de gauche à droite négativement. « Tu n'as pas à te justifier. Je comprends que tu n'aies pas forcément eu  l'envie de m'appeler. C'est en partie ma faute. Je suis juste contente que nos routes se croisent de nouveau. » On dit un grand merci au destin qui vient de donner un énorme coup de pouce. Elle est plutôt satisfaite de remplacer l'institutrice malade. Elle le rassure d'un sourire sincère. Comment lui en vouloir alors qu'elle voit bien que lui s'en veut à mort de ne pas l'avoir prévenu ? Si, on part par là, elle non plus n'a pas fait l'effort de le faire en temps et en heure. Un partout, balle au centre. Poussée par une folie non contrôlée, elle effleure délicatement du bout des doigts la main du son meilleur ami comme pour le rassurer sur le fait que tout va bien et qu'il n'y a pas la moindre méprise entre eux. A son toucher, elle trouve sa peau si douce que des sensations bien enfouies au plus profond d'elle-même resurgissent immédiatement dans sa tête. Elle se revoit être prise dans ses bras et combien elle se sentait en sécurité avec lui. Son regard s'illumine. « C'est vrai ? » Cette question est certainement la plus bête du monde mais Catah' n'a pas pu s'empêcher de la poser. Elle n'en revient pas. Elle lui a manqué comme lui a laissé un vide intégral dans sa vie. Pour un peu, elle en rougirait comme une écolière.Ce qui la rendrait ridicule, c'est pourquoi, elle se contente de le scruter avec une adoration certaine. « Oui il a grandi. Il est encore plus adorable que dans mes souvenirs. » Il est vrai que Julian tout petit était à croquer mais visiblement le temps joue en sa faveur parce qu'il devient de plus en plus mignon avec sa bouille d'ange. D'ici quelques années, il y a fort à parier pour qu'il fasse succomber des cœurs. Tout comme son père auparavant qui était ( et est toujours ) craquant sans s'en rendre compte. « Il m'a aussi manqué. Je l'aime beaucoup. » Tout comme son père. Et pourtant, elle n'a pas su gérer ce lien si unique qui les unissait tous les trois. Ils auraient pu être heureux mais elle a tout gâché. La question d'après est si soudaine qu'elle en sursauterait presque. Elle ne s'attendait visiblement pas à ce qu'il lui fasse une pareille interrogation. C'est assez personnel et pourtant, elle est heureuse qu'il le lui ait posé. Elle devrait se sentir gênée mais pas avec Nathaniel parce qu'il a largement le droit de savoir. De plus, elle n'a rien à cacher. Une réponse brûlante de vérité est accrochée à ses lèvres et pourtant rien ne sort. A part toi et encore toi dans ma tête et mon cœur depuis des années, non je n'ai personne. Voilà ce que son esprit lui martèle inlassablement de répondre. Voilà ce que le jeune homme devrait entendre. Cependant, Catahleen a bien du mal à formuler ce qu'elle veut réellement lui dire. Pas peur de se prendre une claque monumentale. Après tout, elle le mériterait. C'est elle qui a décide de mettre fin à leur relation. « Non, non personne. Vraiment personne. » Lui répond-t-elle finalement en soutenant son regard. Et elle insiste bien que ce mot. Personne si ce n'est lui. Mais ça, il est encore trop tôt pour qu'elle puisse l'admettre. Forcément, en retour, elle le questionne également. « Et toi ? Tu es revenu à San Francisco parce que tu as retrouvé quelqu'un ? » En plus de son boulot au cabinet, il a peut-être une femme avec qui partager ses soirées et les progressions quotidiennes de Julian. Si c'est le cas, il est clair que ce constat va la bousculer. Voire même lui donner envie de pleurer. Elle aurait pu éviter cette question si indiscrète mais on va dire que c'est Nathaniel qui a commencé. Elle n'a fait que suivre le mouvement. Sauf que si la réponse n'est pas à la hauteur de ses espérances, elle risque de s'en mordre les doigts.
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Nathaniel Atwoodth
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyMar 28 Avr - 19:16

Chacun de ces mots me ramène toujours le temps d’un instant vers elle,
et pour quelques minutes, quelques heures nous sommes encore ensembles.

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Nathaniel voudrait se perdre dans la contemplation de Catahleen. La regarder pendant des heures et ne pas bouger de cette chaise. Il photographie chaque parcelle de son visage, comme s'il craignait de ne jamais la revoir, comme s'il pensait que ce moment serait le dernier. Ces dernières années, il s'est longtemps amusé à se remémorer les traits somptueux de sa meilleure amie. Il ne voulait pas l'oublier, se souvenir de chaque grains de beauté, chaque sourire de la belle. Et forcé de constater qu'avec le temps, la mémoire s'estompait, petit à petit. Il ne se souvenait plus de très de la couleur exact de ses yeux et un sentiment de culpabilité l'avait subitement recouvert. Il l'avait toujours aimé et n'acceptait pas de voir le visage de Catahleen se soustraire à ses souvenirs. Alors aujourd'hui, maintenant qu'il se retrouve face à elle après tant de temps. Il s'imprègne d'elle. Autant qu'il le peut. Sait-on jamais, peut-être n'aura-t-elle pas envie de le revoir après ce rendez-vous. « Oui, je suis arrivé un peu précipitamment en ville, les débuts avec Julian ont été difficile » avoue-t-il, bien que l'expression de surprise de la jeune femme lui serre le cœur. Il n'a pas d'excuses. Il aurait du l'appeler à peine avait-il un pied sur San Francisco. Mais après avoir été renvoyé du cabinet de la mère d'Erin à New-York, il avait fallu vite trouver une solution. Et il n'avait pas hésité à accepter ce poste à San Francisco. Mais avec autant de responsabilités, les journées de Nathaniel au cabinet s'étaient s'allonger. Jour après jour. Jusqu'à ce que Julian se plaigne de ne plus voir son papa. Et alors l'Atwoodth avait levé le pied. Mais entre le travail et Julian, difficile de trouver du temps à lui et du temps à partager avec d'autres. « C'est pas du tout que je n'en avais pas envie Catah... ». Bien au contraire. Il en crevait d'envie de l'appeler, de la voir, de lui dire qu'il était revenu. Mais la vie l'a rattrapé et il a eu peur. Peur qu'elle l'ait oublié. Peur qu'elle ait véritablement tourné la page. Peur qu'elle ait rencontré quelqu'un d'autre. C'était sans doute sa plus grande crainte. S'apercevoir qu'elle ne l'aimerait jamais. La voir dans les bras d'un autre. Il ne l'aurait pas supporté. Jamais. Et ne le supporterait sans doute toujours pas à l'heure actuelle. Etait-il encore amoureux d'elle ? Très certainement. Catahleen était la femme de sa vie. Il en serait toujours amoureux. Toujours. « Et ce n'est pas de ta faute. Tu n'as pas à t'en vouloir de ne pas être amoureuse de moi. C'est la faute à personne. C'est la vie c'est comme ça » ajoute-t-il, dans un sourire mélancolique. Il n'y a personne à blâmer. Les sentiments ne se contrôlent et même s'il a vu son cœur se réduire en miette, il ne lui en a pas voulu. Pas trop du moins. Parce que c'est et restera sa meilleure amie. « Moi aussi je suis content. Un joli coup du destin ». Nathaniel presse la main de Catahleen. Son toucher lui électrise le cœur et lui fait parcourir quelques frissons. Mais il tente de ne pas le laisser percevoir. Sa main est toujours aussi douce, aussi agréable à toucher. Il ne rompt pas tout de suite ce contact. Qui le rapproche à nouveau de sa meilleure amie. La seule et l'unique. « Evidemment que c'est vrai. Ce n'est pas parce que je ne t'ai pas appelé que ça veut dire que je ne pensais jamais à toi ». Ses iris marronnées s'ancrent dans celle de Catahleen. Il n'y a plus grand chose qui compte à cet instant. Seulement eux. « C'est même tout le contraire ». Comment doit-il lui dire que pas un seul jour ne passait sans que ses pensées se ne tournent vers elle, vers eux. Qu'elle était très souvent sa dernière pensée, avant de s'endormir plus paisiblement. Qu'il se plongeait régulièrement dans leurs photos, leurs souvenirs. Nathaniel jette un coup d'oeil à son fils qui est toujours entrain de jouer, sagement. La patience de son fils n'a d'égal lorsqu'il a de la pâte à modeler dans les mains. « Ca grandit trop vite ces choses-là. Tu verras quand... » toi t'en auras un. Sans moi. Nathaniel interrompt sa phrase, gêné. Il n'a pas envie d'avouer cette vérité. Celle qu'ils ne finissent jamais leur vie ensemble. Qu'ils aient des enfants – d'autres enfants pour Nathaniel – mais pas ensemble. Qu'ils assistent l'un à l'autre à leur mariage respectif est sans doute l'un de ses pires cauchemars. C'est à elle qu'il se voyait passer la bague au doigt. Et avec personne d'autre. « Oh d'accord ». Sur le coup, il n'y a que ces deux mots basiques qui lui sortent de la bouche. Un sentiment de soulagement lui libère les entrailles. Il a même soudainement envie de se lever et de l'embrasser. Mais il refrène ses pulsions et se contente de sourire. Avec un peu trop de niaiserie dans le regard peut-être. « Non, je suis revenu que pour le boulot. Moi non plus j'ai vraiment personne ». Si ce n'est toi. Dans ma tête. A chaque instant.
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Catahleen Hammersmith
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyLun 4 Mai - 12:03

Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ?

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Elle venait de se trahir avec son exclamation non dénuée de stupeur. Elle aurait voulu à tout prix être au courant du retour de Nathaniel mais au fond, l'hypothèse d'aller le rejoindre dans la minute qui suit était bien peu probable. Catahleen n'aurait jamais osé faire le premier pas. « Julian a eu du mal à s'habituer à votre nouvelle vie ? » Ce qui ne serait pas étonnant. Bouleverser les habitudes quotidiennes d'un enfant pour le réintégrer dans un cycle de vie différent n'était pas forcément gérable au début. En observant le garçon, la jeune femme se dit que finalement, il a l'air heureux. C'est bien là le principal. Elle lève la main pour interrompre son meilleur ami. « C'est bon Nathy, ne t'inquiète pas pour moi. » Finit par dire bravement la jeune femme. Elle n'était pas à l'aise avec l'idée de lui mentir. Forcément que cela avait de l'importance pour elle. Forcément qu'elle était déçue de ne pas avoir eu de ses nouvelles dès que l'occasion s'était présentée. Telle était sa punition et elle devait l'accepter. « Nathaniel, ce n'est pas ce que tu crois … » Avoue la jeune professeur sans pouvoir néanmoins terminer sa phrase. Lui expliquer qu'elle est toujours amoureuse de lui comme au premier jour … non elle ne le peut pas. Pas après l'avoir rejeté comme elle l'a fait. Une rougeur traîtresse s'empare de ses pommettes suite aux paroles de Nathy. Ainsi, il a pensé à elle quelquefois. Probablement pas autant qu'elle a pu le faire mais ce n'est pas bien grave. Le plus important est qu'il ne l'a pas complètement rayé de sa vie. Qu'elle ne soit pas rangée dans un coin de son esprit et qu'elle ne soit pas passée aux oubliettes comme il aurait très bien le faire. Son regard ne veut plus quitter celui de son ami et elle ne fait aucun effort pour. « Moi aussi j'ai souvent pensé à toi. A nous. A tout ce que nous avons vécu. » Dans ces moments là, elle faisait abstraction de l'erreur commise pour se concentrer sur les bonheurs qu'ils avaient partagé ensemble et dieu sait comment ils ont été nombreux. Son aveu la soulage profondément. Doucement, elle se remet droite sur son siège. « Oh tu sais, je ne compte pas en avoir maintenant. » A part si le jeune avocat est d'accord pour lui en faire un. Oui, lui Nathaniel Atwoodth. Si un jour, Catah' devient mère, elle veut absolument que ce soit le père de son voire de ses enfants. Parce qu'il n'y a que lui qui compte réellement dans sa vie. « Enfin on verra. » Conclue-t-elle en esquissant un sourire rempli de tendresse à son égard. Son visage reste neutre. Elle ne peut pas déceler aucune changement d'humeur. Aucun soulagement ni de pitié pour elle. Le fait de la savoir célibataire ne paraît pas émouvoir outre mesure Nathaniel. Catahleen pensait qu'il serait peut-être heureux de l'apprendre. Ça n'a pas l'air d'être le cas. Cependant, il est impossible de lui en vouloir. Suite à ces deux mots qui ne la rassurent pas des masses, elle n'épilogue plus sur le sujet de son célibat. De toute façon, il n'y a rien à dire là dessus. Ce n'est pas la politesse qui la pousse à le questionner à son tour mais la curiosité et quand le couperet tombe, elle a toutes les peines du monde à ne pas laisser une exclamation de bonheur éclater dans la salle de classe. Toutefois, elle ne peut pas se  contenir entièrement. « Ah tant mieux ! » Dit la jolie institutrice sans s'apercevoir de l'inconvenance de sa réponse. Elle le comprend bien rapidement et ses pupilles s'écarquillent devant l'horreur qui se présente à elle. Du savoir vivre ? Catahleen en a bien peu et Nathy doit être effaré de la découvrir de la sorte. Ce qu'elle peut être stupide parfois. Elle se bafferait bien pour une telle maladresse. Le mal est fait. « Non, je ne voulais pas … enfin si mais … non … » bredouille la brune en se tortillant les doigts de peur qu'il se lève de sa chaise, vexé de ses dires et s'en aille sans un regard en arrière. Elle vient de commettre une sacrée boulette. Elle se tait brusquement et préfère laisser un silence de quelques secondes. Le temps pour elle de mettre de l'ordre dans les mots qu'elle souhaite prononcer afin qu'ils ne soient pas sans queue ni tête. Mon dieu, ce qu'elle peut paraître sotte dès que Nathaniel est dans les parages. « Excuse-moi. » La moindre des choses. S'excuser platement en espérant qu'il veuille bien la pardonner. « Je ne me réjouis pas de ton célibat. » Si peut-être que si. Un peu. Juste de quoi lui mettre du baume au cœur en lui faisant croire qu'un jour elle pourrait éventuellement le reconquérir s'il voulait bien d'elle. Bon d'accord, elle se réjouit même beaucoup. Ce qui fait d'elle une mauvaise meilleure amie quand on y pense non ? Ah oui. « C'était juste … Une impulsion. » De joie. Mal contrôlée. Qui peut bien tout foutre en l'air si cela chante au jeune homme. Par conséquent, il n'y a vraiment pas de quoi pavaner. On respire, on reste détendue et tout se passera pour le mieux. [/color]« On parlait de quoi avant ? »[/color] Parce que la jeune Hammersmith est perdue. Et revenir à un sujet moins personnel et plus professionnel ne serait sûrement pas mauvais en soit. Cette alternative lui permettrait de pouvoir retrouver une contenance et de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de s'exprimer. Ce qui pourrait lui éviter des situations plutôt fâcheuses comme cela qu'elle est en train de vivre actuellement.
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyVen 15 Mai - 22:40

Tout le plaisir et toute la joie que l'amour peut faire ressentir se paient un jour ou l'autre en souffrances.
Et plus on aime fort, plus la douleur à venir sera décuplée.
Tu connaîtras le manque, puis les affres de la jalousie, de l'incompréhension, la sensation de rejet et d'injustice.

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Nathaniel ne sait pas comment se dépétrer de ce début de discussion. Il n'aurait pas du mentionner les débuts difficiles avec Julian. Il n'a pas réellement envie d'en parler et surtout de se rappeler son départ précipité de New-York après un licenciement assez brutal. C'est une histoire qu'il ne désire pas partager avec Catahleen. Surtout avec elle. Trop compliqué et puis ce n'est pas le moment pour déterrer de vieux souvenirs qui leur feraient sans doute du tort à tous les deux. Ce ne sont pas des souvenirs que le jeune homme aime se remémorer. « Entre autre. Enfin c'est une très longue histoire. Mais Julian est plein de ressource et on s'est tous les deux assez vite adaptés à cette nouvelle vie » finit-il par répondre, tout simplement. Nathaniel est fier de son fils. Il n'imaginait pas que Julian aurait autant de ressources en lui. En moins de deux ans il avait vécu trois déménagements, et pourtant il ne semblait pas plus perturber que cela. Jamais le petit garçon ne s'était plaint, jamais il n'en avait voulu à son père. Nathaniel n'aurait pu rêvé meilleur fils. Et il était content de constater que son éducation payait et que Julian devenait un petit garçon gentil et poli. Il n'est pas toujours aisé d'être un père célibataire et pourtant le québécois n'échangerait sa place pour rien au monde. Ses moments avec son fils, pleins de complicité, lui donnait une joie et une envie de vivre des plus fugaces. Il n'y avait rien de mieux au monde que d'avoir des enfants. Nathaniel en faisait la belle expérience. « C'est pas grave Catah, je t'assure ». Il ne comprend pas très bien où ses paroles énigmatiques veulent le mener. Et au fond, il ne préfère pas savoir si c'est pour lui briser le cœur une nouvelle fois. « Tu sais bien que si. Je m'inquiéterais toujours pour toi. Qu'on soit n'importe où sur ce continent ». Toi loin de moi. Moi loin de toi. Ou tous les deux réunis. Qu'importe. Mais le Atwoodth aura toujours une pensée pour sa belle. Et si il sait qu'elle n'est pas très heureuse, il ne pourra pas l'être complètement non plus. Catahleen ne possède pas seulement un bout de son cœur. Elle a capturé un bout de son âme. Nathaniel n'est pas seulement amoureux de sa meilleure amie. Il est totalement épris d'elle. Il est certain qu'elle est la femme de sa vie, la mère de ses futurs enfants. Les prochains frères et sœurs de Julian. Si s'éloigner d'elle peut lui permettre de la retrouver à un moment donné, ses sentiments d'autant plus décuplés, alors il est prêt à la laisser vivre sa vie jusqu'à ce qu'elle veuille faire parti de la sienne. Nathaniel, c'est le genre de mec qui est prêt à se sacrifier. Qui est prêt à toujours faire passer le bonheur des autres avant le sien. C'est le mec patient, qui peut attendre des années pour que son amour revienne à lui. Trop utopiste ? Non, juste romantique. Et persuadé que le grand amour existe. Et comble du bonheur, lui l'a trouvé. « J'espère que cette fois-ci on se retrouve pour de bon » dit-il, d'un sourire sincère. Pour de bon, et pas juste pour quelques mois. « C'est difficile de vivre loin de toi Catahleen. » ajoute-t-il par la suite. Il ose se déclarer, lui avouer à quel point sa vie est bien triste sans elle à ses côtés. Ces derniers mois, Nathaniel n'a pas eu l'impression de vivre. Mais plutôt de survivre. Il n'a jamais réussi à faire son deuil de sa relation avec Catahleen. De son amour pour elle. Et en étant devant elle, il comprend. Qu'il n'y parviendra jamais. Qu'il l'aimera toute sa vie, même si ce n'est pas réciproque. Nathaniel lui affirme alors être célibataire et il ne peut contenir le fou rire qui l'envahit face à la réaction de la jeune femme. Ça c'est de la franchise et de la sincérité. Il ne peut pas s'empêcher de rigoler et de se laisser à un moment de taquinerie avec sa meilleure amie. « Alors comme ça tu es contente que je sois célibataire ? » quémande-t-il, incapable de camoufler la joie qu'il ressent face à la réaction de la jeune femme. Son cœur vient de se regonfler à bloc. « Tu me fais rire Catah ». C'est ce qu'il appréciait le plus chez elle. Sa spontanéité. Sa franchise. Qu'elle ne laisse aucun filtre à ses émotions. Et puis il faut bien avouer qu'il est content. Son égo en a repris un souffle et son cœur s'est vu revigoré. Il tente de ne pas trop le montrer, de rester humble. Mais une question lui taraude l'esprit. Et il ne peut s'empêcher de la poser à Catahleen. « Ça t'aurait dérangé que je sois en couple ? ». Bim prise au piège la Catah. Elle n'avait cas pas se réjouir de son célibat tililiiiii. Plus le choix maintenant, fallait qu'elle réponde. « Réponds moi franchement s'il te plait. J'ai besoin de cette réponse ». Ou envie de savoir surtout. Nathaniel est intéressé par les dires de sa meilleure amie. Il veut savoir ce qu'elle en pense. Regrette-t-elle de l'avoir repoussé, ce fameux jour à l'aéroport ? S'en veut-elle ? Le caractère curieux du Atwoodth revient au galop. Il ne lâchera pas aussi facilement. Et après vérifications, Julian est toujours sagement occupé. Donc ils ont tout leur temps. Pour se parler. Et se dire les choses. Les vraies choses.
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence - pv EmptyJeu 21 Mai - 21:31


Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais.

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Il ne veut pas trop en parler. Elle le voit bien à ses yeux qu'il n'a pas très envie de s'étaler. Elle le conçoit et par respect envers lui, Julian et leur vie privée dont elle ne fait plus partie, elle n'ose pas rentrer plus dans les détails en lançant des interrogations qui seraient malvenues. Elle se contente de lui adresser un sourire qu'elle espère rassurant. Qui veut également dire qu'il peut se confier à elle quand il se sentira prêt parce qu'elle sera là quand le moment sera venu. La jeune femme fronces les sourcils, pas certains de tout suivre. Si c'est grave. Très grave. Parce qu'il ne comprend pas où elle veut en venir. Parce qu'il ne comprend pas qu'elle l'aime de tout son être et qu'elle serait prête à tout pour recommencer tout à zéro avec lui. Elle a envie de se lever et de marteler son torse de ses deux poings histoire qu'il ouvre sur leurs histoire et sur toutes les possibilités qui s'ouvrent à eux. Mais apparemment, Nathaniel veut bien comprendre ce qu'il veut. Et à part dire que ce n'est pas grave, rien de bien concret. « Si tu le dis. » Sans en ajouter plus, elle se tait, considérant que le sujet est clos. De toute manière, il n'y a rien à dire.  « Pourquoi tu t’inquiéterais pour moi ? Pourquoi t'inquiéter alors que j'ai mal agi par le passé ? Pourquoi te montrer si bienfaisant envers moi Nathy ? » Peut-être qu'ils ne sont pas sur la même longueur d'onde mais elle a besoin de savoir pourquoi il se soucie encore autant d'elle. Pourquoi son bien-être a autant d'importance alors qu'elle n'en est pas digne. Selon elle. Les prunelles de Catahleen réclament avec ferveur des réponses qu'elle obtiendra peut-être maintenant. Ou un autre jour. Ou jamais si telle est la volonté de son meilleur ami. « Je ne compte m'en aller à nouveau si jamais il existe un sous-entendu dans ta phrase » Affirme Catahleen comme pour rassurer complètement Nathaniel sur ses intentions. Elle a déjà fait l'énorme bêtise de le quitter une fois. Elle ne compte pas réitérer en le quittant précipitamment une seconde fois. Mu par une soudaine audace qui ne la tenaille que très rarement, la jeune femme lève sa main pour laisser ses doigts effleurer la joue de son meilleur ami. Elle laisse sa main reposer entièrement sur la joue de Nathy le temps de quelques secondes. « Maintenant que nous nous sommes retrouvés, il n'y a pas de raison pour que tu vives loin de moi. » Murmure doucement la professeur à l'adresse du jeune homme. Pour un peu, elle lui proposerait presque de venir habiter chez elle si jamais il avait besoin d'une preuve matérielle pour sa bonne foi. Elle est d'accord avec lui. C'est difficile de vivre quand il n'est pas là. Ces derniers mois, elle a eu beau se forcer, faire comme si tout allait bien, comme si sa vie lui convenait en tous points, il y avait ce manque qui s'insinuait chaque soir quand elle rentrait du travail. Chaque moment de la journée où ses pensées n'étaient pas axées vers son travail. Le manque de Nathaniel tout simplement. Par la suite, elle se vend avec sa maladresse comme à l'accoutumée. Et bizarrement, c'est le sourire qui orne les lèvres de Nathaniel qui lui donne envie de rester digne et de reprendre espoir sur ses intentions à lui. « Ne te méprends pas, je sais à quel point tu es merveilleux. Tu mériterais d'être en couple. » Mais avec elle. Et pas une autre qui viendrait marcher sur ses plates bandes. Elle s'enfonce dans ses propres paroles et lui ne va plus savoir où donner de sa tête parce qu'elle est bien contradictoires dans ses propos. Interrogatrice, Catah' le scrute sans trop comprendre ce qu'il veut dire. Elle le fait rire, ok mais dans quel sens ? Elle ne se sent pas particulièrement drôle mais avec toutes les boulettes qu'elle enchaîne, elle doit l'être sans le vouloir. Ce qui la conforte dans le fait que parfois, elle a une capacité émotionnelle proche de zéro dès qu'il faut parler sentiments. La demande de son meilleur ami la foudroie sur place et elle reste muette durant de très longues secondes. A vrai dire, elle se demande si elle a bien entendu. Nathaniel souhaite-t-il réellement qu'elle réponde à sa question ? N'a-t-il pas compris pourquoi elle a réagi de la sorte ? Ou alors a-t-il juste besoin d'une bonne confirmation afin qu'elle est toujours amoureuse de lui. La jeune femme ne sait pas où se mettre. La tournure de la conversation ne prend pas du tout le chemin escompté. De base, il était venu ici en tant que parent d'élève et elle, la maîtresse qui devait lui parler de son fils. A présent, les voilà en train de plus ou moins déblatérer sur leurs émotions respectives dues à leurs retrouvailles. « Je pense que je … » Débute la brune sans poursuivre. Ses sentiments, elle les vit en son for intérieur mais elle n'arrive pas correctement à mettre des mots dès qu'elle doit les avouer. Surtout pas à Nathaniel. « C'est une question bien indiscrète que tu me poses là. » Finit-elle par dire dans un accès de nervosité qu'elle a bien du mal à contrôler. Mais ce n'est pas pour autant qu'il va la retirer et elle le sait bien. Il est temps de se jeter à l'eau et Catahleen est bien loin d'être stupide pour ne pas l'avoir remarqué. Tant pis si rien n'est partagé, tant pis si Nathaniel trouve qu'elle est trop fleur bleue et qu'elle vit dans le passé. Tant pis pour tout. Ce qui compte est qu'elle ait besoin de partager ce qu'elle a sur le cœur. « Oui, cela m'aurait dérangé. » Pour une fois, pas de chuchotement ni de murmure. Franche et sincère, avec un débit normal, un bon volume de voix, le tout en le fixant droit dans les yeux. « Parce que j'aurai été et je serai toujours jalouse de celle qui reposera entre tes bras. » Voilà, ça c'est dit. A lui d'en penser ce qu'il veut maintenant. Elle lui a avoué tout sans retenue.
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