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Tout le monde part un jour... SM TEAM

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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
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MessageSujet: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptyVen 3 Aoû - 17:44


We waste our lives working at jobs we hate to buy shit we don’t need!; Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue.Danahiel & June: SM TEAM

❝ Ne jamais sous estimer la capacité des autres à vous décevoir.❞
    « June tu es sur que tu ne veux pas rentrer quelques jours à Bordeaux ? Ou rendre visite à tes grands parents ? Ca leur ferait plaisir, j’en suis sur ! » M’interrogea mon père. Depuis la mort de ma mère, il insistait un maximum pour que je lui rende visite, ou que je me déplace jusqu’en Suède, pour voir mes grands parents maternels. Au départ, j’avais tout à fait compris sa réaction. Après tout, il venait de perdre sa femme, la femme de sa vie, et devait se sentir bien seul dans sa grande propriété viticole. Mais cela faisait maintenant deux mois passés, et il était toujours aussi insistant quant au fait que je puisse venir ou non le rejoindre pour les vacances. J’avais jusqu’à présent, réussi à esquiver cette conversation, mais je me doutais bien qu’un jour ou l’autre, il allait falloir que je lui fasse comprendre que je n’étais pas prête à retourner si souvent sur la terre de mes racines. Pourtant, Dieu seul sait à quel point je pouvais être amoureuse de mes origines, de mon pays, de ma ville. Mais retourner à Saint Emilion, ou même à Stockholm, non je n’étais définitivement pas prête. J’aurai l’impression de sentir tout autour de moi la présence de ma mère, juste ce qu’il fallait pour me faire culpabiliser de toutes les horribles choses que j’avais bien pu lui dire par le passé. « Oui Papa j’en suis sur et certaine. Je ne suis pas prête à revenir. J’aurai l’impression d’avoir Maman tout autour de moi et sincèrement, je ne tiendrai pas le coup. » Voilà, j’avais lâché l’information, il ne restait plu maintenant qu’à mon père de la digérer. Je n’étais pas sur qu’il comprendrait, mais enfin, au moins je lui aurais dit, et je n’aurai plus aucune culpabilité à avoir envers lui. Je l’entendis déglutir à l’autre bout du fil, signe qu’il encaissait avec difficulté ce que je lui annonçais. En même temps, je n’allais pas lui mentir et lui faire croire monts et merveilles, comme si tout le monde il est beau il est gentil. Non, au bout d’un moment, il fallait prendre le taureau par les cornes, et balançait les choses. « Mais si tu veux, je peux envoyer Savannah passer quelques jours avec toi. Je suis sur que l’air français lui ferait du bien ! » Proposai-je, en signe de paix. Je savais qu’une telle proposition lui ferait plaisir, et l’aiderait à digérer la pilule. Et bingo, ça n’avait pas louper. Je l’entendis se réjouir à l’autre bout du fil, heureux qu’on lui propose de passer quelques jours en compagnie de son unique petite fille. Les détails réglés, je finis par lui dire au revoir et raccrocher. Ne restait plus qu’à annoncer la nouvelle à Arthur, qui lui ne serait pas aussi content de la nouvelle que mon père. Je le connaissais, et la simple idée d’être éloigné de sa fille pendant deux semaines allait le torturer de l’intérieur. Dans un sens, je m’en contentais plutôt bien. Au fond, j’allais pouvoir avoir Arthur pour moi toute seule, et ce n’était que bénéfique. Nous n’avions jamais passé de réels moment en tête à tête puisque Savannah avait toujours été à nos côtés. Jusqu’à présent, je n’avais jamais accepté de la voir partir à l’autre bout du monde pour les vacances, quand bien même ce soit dans notre famille. Mais aujourd’hui, les choses étaient différentes. J’avais décidé qu’il était temps pour Arthur et moi de monter d’un cran dans notre histoire, et nous avions donc officialisé ce qui nous unissait depuis déjà plus de deux ans.

    « Arthur, je sors ! Je ne sais pas à quelle heure je rentre, ni même si je serai là pour le repas, mais je te tiens au courant ! » Criai-je à l’attention de l’Epsilon, situé à l’autre bout de l’appartement. Je l’entendis marmonner quelques brides de mots, mais comme d’habitude, je n’y prêtais aucune attention. Je claquais la porte d’un bruit sourd, et descendis quatre à quatre les marches du bâtiment. Je devais sortir et faire quelques petites courses pour le repas de ce soir. Arthur étant un grand mangeur et un adepte de la gastronomie, aussi, je m’étais dit que lui annoncer la nouvelle autour d’un bon repas, l’aiderait à accepter le départ imminent de Savannah pour la France. Je lui avais fait croire que je ne serai peut-être pas là pour le repas, de sorte qu’il ne se doute de rien. J’avais beau être une menteuse née, il n’en restait pas moins qu’Arthur savait me déchiffrer mieux que personne, mieux que Koda, pour dire. Je pris le volant de ma belle mini cooper, et partis direction le centre commercial de San Francisco. Je n’avais encore aucune idée de ce que j’allais faire comme petit plat, mais je choisirai arrivée devant les rayonnages. J’arrivais en quelques minutes au San Francisco’s Mall, et entrais telle une Reine dans le temple du shopping de San Francisco. Je commençais déjà à me balader dans les rayons lorsque je fus percutée par un grand brun. Sans prendre la peine de regarder la personne, je commençais à m’énerver. « Non mais ça ne va pas ? Quand on ne sait pas marcher ou regarder devant soi, on ne le fait pas espèce d’abruti fini ! » Persifflai-je à l’attention de la personne qui m’avait bousculée. Je finis par me retourner et faire face à la dite personne, pour tomber nez à nez avec Danahiel, l’ex petit ami de Jodie, l’une de mes plus proches amies. Oh boy,, toi, tu as mal choisi la personne que tu as bousculé. Je ne pouvais pas me le sentir. C’était aussi simple que cela, il m’insupportait. Il s’était foutu de Jodie, se faisant passer pour l’un de ses ex petits-amis, et ainsi lui avait fait croire monts et merveilles. J’avais toujours dit que le jour où je le croiserai, je me le ferai. Je venais de le croiser, j’allais donc me le faire. « Tiens, tiens. Mais qui vois-je. Danahiel. Ou l’Homme qui n’a pas assez de personnalité pour affirmer qui il est aux yeux des gens. » Je venais de lui faire clairement comprendre que je savais ce qu’il avait fait à Jodie, et il allait comprendre sa douleur.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptyMar 7 Aoû - 0:41

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Juniel .♥. « Lorsque l’on se perd en chemin, on a deux solutions : tenter de retrouver la personne que l’on était ou lui dire adieu pour toujours. Georges Shaw a écrit : « Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas réaliser ses rêves ; l’autre est de les réaliser. » ▬ auteur ;; titre.


    Qu'est ce que vous faîtes encore là vous?  Elles, elles auraient du partir depuis bien longtemps. Danahiel jetta un coup d'oeil à sa pendule. L'après midi était déjà bien commencée. Elles avaient tout le temps nécéssaires pour s'en aller. Pas remise des émotions de la nuit passée? Les deux blondes se retournèrent en sursautant. L'appartement était dans un sale état; des mégots de cigarettes partout - les cendriers étant tous pleins - des bouteilles d'alcool vides par terre, des restants de bouffe, une drôle d'odeur dans la pièce. Ouais, le lendemain d'une fête. Il n'y a plus d'alcool. Mais t'as relancé la fête pour ce soir. T'es à sec, faudrait aller faire le plein. Oh. Ils avaient tout bu? Combien étaient-ils hier? Peu importe. J'ai relancé la fête? Oui, tu as dis à tout le monde de revenir entre verres de vodka. On a aussi invitée des copines. On va pouvoir s'amuser. Comme cette nuit. Danahiel jetta un regard las aux deux blondes devant lui. Elles avaient l'air amusée de la situation et le prenait sûrement pour un pigeon. Ce qu'il était un peu en ce moment. Depuis que Jodie l'avait largué, il faisait n'importe quoi. Peut être cherchait-il à profiter d'une liberté qu'il avait perdu en se casant avec la blondinette. Il était souvent avec elle, donc plus question de faire la fête avec un paquet de drogue. Maintenant, il s'en foutait. Il y a quelques temps, la Buckley avait découvert toute la supercherie dont elle était la pièce maîtresse. Elle avait logiquement mal digéré le truc. Merci Auréa. Elle n'avait pas compris que Danahiel lui avait rendu service en se faisant passe pour Sky. Elle profitait d'un bien meilkeur coup au lit et, en plus, son pauvre petit coeur ne se brisait pas en morceaux en apprenant que son copain l'avait bel et bien largué. Danahiel aurait cru qu'il s'en serait fichu, mais ça l'avait quelque peu troublé, comme ça l'avait énervé. Il en avait prit pour son grade, et avait Jodie et ses proches dans sa ligne de mire. J'vais aller en racheter. Une fête sans alcool n'est pas une fête. Il n'était plus surveillé maintenant, il allait pouvoir en profiter. Fini les soirées devant un déssin animé pathétique avec Jodie dans les bras. Qu'elle aille en enfer, il n'avait rien fait de mal. Elle, par contre, était loin d'être une sainte. Il finirait bien par la coincer. En attendant, si vous voulez rester, vous faîtes le ménage. Les deux jeunes femmes roulèrent des yeux. Elles n'étaient pas du genre à se rouiller un ongle pour une léssive. Sinon vous foutez le camp. J'ai juste à claquer des doigts pour avoir des blondes dans mon lit moi. Et il ne s'en privait pas. Danahiel n'est jamais enchaîné bien longtemps, c'était un fait. Bon, à moitié nu, il fallait qu'il s'habille. L'attentat à la pudeur, ça ne sera pas pour aujourd'hui. Du moins, pas pour déscendre au supermarché du coin pour quelques bouteilles. Il allait devoir faire un stock, les gens qu'il invitait avaient tous la fâcheuse tendance d'avoir soif tout le temps. Le gamma prit une douche, s'habilla et prit les clefs de sa voiture. Les deus blondes étaient toujours là quand il partait. Elle restait? Tant mieux, elles allaient prendre cher ce soir. Une migraine se profilait tandis qu'il prenait le volant. Et la mauvaise humeur qui allait avec. Oh, gosh, pas ça. Danahiel se gara dans le parking, tandis qu'il se sentait devenir de plus en mauvais, comme sa migraine. Les enfants qui courraient les cadies dans les mains l'insupportait, et, il aurait pu, il les aurait tous tiré au fusil à pompe. Danone détestait les supermarché. Il y avait trop de cons rassemblés là-bas à son goût. A croire qu'ils avaient passés un casting. Le gamma entra dans le bâtiment tel un mort vivant et si dirigea vers le rayon alcool. Il fit très vite son marché, sachant exactement ce qu'il fallait acheté. En deux minutes top chrono, son caddie contenant maintenant une vingtaine de bouteille d'alcool. Ils allaient s'amuser ce soir. Il fit demu tour et se dirigea vers les caisses mais, sans faire attention, percuta quelqu'un. La personne sifla en poussant des jurons. Il se retourna avec un regard glacial pour la concernée. Une femme. Tiens, la tasse de thé de Danahiel. Oh, tu te calmes toi? Va crier dans ton lit tu veux, tu fais souffrir mes timpans là. Aggressif, il avait haussé la voix plus fort que la brune. Il la toisa d'un regard mauvais. Elle était petite, et il pouvait sans aucun mal la toiser de haut. Elle l'appela alors par son prénom, l'air de le connaître. Danahiel, lui, ne l'avait jamais croisé. Mais t'es qui toi? Une personne insignifiante, sans doute. Mais ses paroles l'interpellèrent. Oh, elle, elle connaissait Jodie. Danahiek fronça les sourcils. Oh, June chérie. June, June, June! Elle tombait bien, elle. Danahiel s'était promis de casser Jodie par tous les moyens possible: il en avait un sous la mains. Son ex petite copine avait couché avec le copain de ladite June, Arthur. Que du beau monde, et surtout du beau scoop. Qui n'allait pas tarder à se savoir. Danahiel afficha un sourire à la fois sadique et mauvais. Un rictus qui lui allait si bien. En ce moment, il devait sûremnt fair peur, avec son sourire et son air dépravé et complètement jetté. Tant mieux. Justement, j'espèrais tomber sur toi. Epargne toi les politeses avec moi tu veux, ma vie va très bien. La tienne est basée sur du mensonge, par contre. Danahiel était un pourri. Il était né comme ça, et il allait sans doute mourrir comme ça. Il lui semait le doute. Il avait encore un peu de travail avant qu'elle ne le croit, mais il y arriverait. Il aimait ça, ça le faisait se sentir puissant, autant que ça l'amusait. June était une bonne amie de Jodie. Elle espérait sûrement lui faire passer un sale quart d'heure. Ne restait plus qu'à savoir pour qui il serait vraiment mauvais.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptyDim 12 Aoû - 23:24


We waste our lives working at jobs we hate to buy shit we don’t need!; Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue.Danahiel & June: SM TEAM

❝ Ne jamais sous estimer la capacité des autres à vous décevoir.❞
    Cette idée de préparer un repas gastronomique pour Arthur avait tendance à me stresser. Bien que j’ai eu la chance d’apprendre à cuisiner lorsque j’étais en France, il était rare que j’ai la possibilité de m’exercer et donc j’angoissais légèrement à l’idée que le plat en soit pas réussi. Mais après tout, j’avais toujours eu des dons cachés, et c’était là l’occasion rêvée pour le prouver. D’autant que le plat que j’allais lui préparer était difficile à rater. Les rares fois où j’avais eu l’occasion de cuisiner, j’avais réussi à merveille un parmentier de canard. J’étais donc à peu près sur qu’il allait apprécier cette petite surprise. Mais pour préparer un tel plat, je devais récupérer quelques ingrédients bien particulier, que je ne trouverai pas à la petite supérette du coin. Et puis de toute manière, June Martin n’allait pas dans un petit supermarché. Ce type de magasin c’est pour les pauvres, et pour les loosers, certainement pas la catégorie de gens à laquelle j’appartenais. Je passais donc les portes du gigantesque centre commercial de San Francisco, telle une reine se montrant à ses sujets. Je savais qu’en me déplaçant dans un tel magasin, je prenais le risque d’être reconnue, prise en photo, ou même interrompue pour signer des autographes. Et même si l’étiquette de bitch insupportable et colérique me collait à la peau, il restait quand même certains fans tenaces, qui s’entêtaient à prouver que j’étais malgré tout une fille bien. Cela me faisait doucement rire de voir de quelle manière ils pouvaient être aveuglés par l’aspect star système. Tout le monde sait que je ne suis pas une fille bien, et que la seule chose pour laquelle on pourrait s’accorder sur le fait que je fais les choses bien, c’est sur ma qualité de mère de famille. Les magasines avaient beau critiquer ma personnalité et mon tempérament de feu, il y avait une chose sur laquelle ils s’accordaient, c’était sur le fait que j’étais une mère exemplaire. J’avais toujours tout fait pour la protéger, je m’en occupais comme il le fallait, je ne la délaissais pas pour un film, je ne la refourguais pas à une quelconque nounou. Non je m’en occupais comme si elle était la prunelle de mes yeux, comme si rien d’autre ne pouvait compter. Et c’était bien là ce qui m’importait le plus. Savoir que tout le monde a conscience de ce que je suis capable de faire pour ma fille est l’essentielle à mes yeux, et rien d’autre n’a d’importance. En même temps, j’avais toujours chercher à faire comprendre aux gens que c’était là tout ce qui importait, et à force de persévérance, ils avaient fini par le comprendre, et à ne plus s’en prendre à ma fille. Et puis le simple fait que le père de ma fille soit un membre de la famille royale anglaise avait bien aidé à ce que les paparazzis me foutent la paix en sa présence. La peur de la royauté était plus forte que tout, et même si je n’aimais guère me servir de cela, je devais reconnaitre que je l’utilisais avec un plaisir non confondu lorsqu’il s’agissait de prendre soin de ma fille.

    Dans le magasin, je percutais quelqu’un et je m’égosillais encore à lui faire comprendre qu’il avait choisi la mauvaise personne à bousculer. J’avais la colère et la critique facile, autant dire que le fautif n’allait certainement pas y échapper. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je m’aperçus qu’il ne s’agissait nul autre que de Danahiel, l’ex petit ami de Jodie, que j’attendais avec impatience de rencontrer. Se foutre de mes amis, c’est mal, et ce dernier allait l’apprendre à ses dépends. Et voilà qu’il me reconnaissait puisqu’il m’appelait par mon prénom. Bien, au moins, Jodie avait bien fait son travail d’amis. « Au moins, les présentations ne sont pas à faire. » Balançai-je à l’attention du gamma. Je n’avais guère l’intention de passer pour la gentille, et d’être agréable dans mes propos. Je lui fis clairement comprendre que je savais ce qu’il avait fait à Jodie, et que j’entendais bien lui faire mordre la poussière pour cela. Il ne pouvait décemment se sentir bien dans sa peau après ce qu’il avait fait à ma petite Buckley préférée. Même la reine de la manipulation que j’étais ne pourrait se sentir bien une fois un sale coup pareil exécuté. Et le voilà qui me lançait que je vivais dans le mensonge. Bah tiens. Quelle grande nouveauté. C’était bien connu que j’étais une menteuse née, et que le mensonge était dans mes habitudes. Aussi, je ne fus guère étonnée lorsqu’il me critiqua ainsi. « Tu ne m’apprends rien tu sais. J’ai toujours menti, je mens et je mentirai toujours. Alors merci, mais je suis déjà au courant de la nouvelle. » Crachai-je au visage du jeune homme. Je savais qu’il ne parlait point de cela, que quelque chose traversait son esprit à ce moment précis. Mais il était hors de question que je lance entendre que je ne savais pas de quoi il parlait. Je devais montrer que j’avais une répartie à toute épreuve, et que je n’allais pas me laisser faire par un petit chieur comme ce Kennedy. « Mais allez vas y, balance ce que tu as en tête puisque je me doute que tu ne t’es pas amusé à me dire cela pour le plaisir. Apprends moi pourquoi je vis dans le mensonge. » Quel secret pouvait-il bien avoir ? Tout en attendant sa réponse, je m’intéressais aux bouteilles de vin qui se trouvaient devant moi. Qui disait bon repas, disait bonne bouteille de vin. Et en bonne bordelaise qui se doit, je me devais de choisir une excellente bouteille. Je jetais donc un œil à l’étalage de vin devant moi et m’aperçus qu’un excellent Saint Julien était en vente. Et bien voilà, je savais de quel breuvage nous allions nous délecter durant notre soirée, et quel vin allait nous enivrer assez pour faire oublier la nouvelle que j’allais apprendre à mon cher Arthur, nouvellement petit ami et accessoirement père de ma fille.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptySam 18 Aoû - 20:26

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Juniel .♥. « Lorsque l’on se perd en chemin, on a deux solutions : tenter de retrouver la personne que l’on était ou lui dire adieu pour toujours. Georges Shaw a écrit : « Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas réaliser ses rêves ; l’autre est de les réaliser. » ▬ auteur ;; titre.

    Mentir. C'est un excellent moyen de se protéger. C'est aussi un bon moyen d'éviter des situations embêtantes, gênantes, ou soûlante. On ment pour éviter quelque chose, pour ne pas faire de mal aux gens qui nous entourent, pour se rendre intéressant en s'inventant une vie. On ment pour couvrir un adultère, on ment pour ne pas se engueuler. On ment pour diverses occasions. C'est gratuit, ça ne nous coûtes rien. Le mensonge est un outil extraordinaire, tant qu'ils ne se retournent pas contre nous. Quand c'est le cas, on est pris au piège, et on a plus qu'à attendre la réaction de nos proches. Déception, colère, haine. Souvent, ce ne sont pas des réactions de joies. Mentir, c'est mal. Sauf que certaines fois, dire la vérité toute crue, ça ne passe pas non plus. Alors on a deux choix: soit mentir, et avoir des problèmes, soit dire la vérité et avoir aussi des problèmes. On choisit le plus souvent le mensonge, parce que, même si la vérité éclos un jour, on aura profité durant un certains temps des biens fait de notre mensonge. C'est dégoûtant, ouais. Mais aujourd'hui, tout le monde ment. Quand quelqu'un vous dit qu'il n'a jamais menti, il ment. On vit dans une société mensongère. Elle nous éduque à mentir. Les parents qui tentent d'instaurer le concept de la vérité dans la tête de leurs enfants se fatiguent. Eux mêmes, tous les jours. Dès qu'ils en ont l'occasion. Personne ne crache sur le mensonge. Pourtant, certaines fois, il détruit une vie. Danahiel avait menti à Jodie. Il s'était fait passé pour un autre auprès de la blonde, il s'était fait passer pour son petit ami, avait profité autant d'elle qu'il pouvait. Le pire est sûrement qu'il n'a aucun remords. Pour lui, ce n'était pas de sa faute si Jodie ne s'était rendu compte de rien. Aveuglée par son amour, sûrement. Le plus drôle était sûrement qu'elle avait réussi à attendrir l'étudiant. Oui, elle était mignonne. Elle avait tout pour elle, et même si son côté chiant prenait parfois une grande place dans la vie de tous les jours, elle avait réussi à ouvrir une brèche dans le coeur de Danahiel. Ils avaient passés plusieurs mois ensemble quand même, Danahiel jouant à l'amoureux transi. A la fois, il s'était prêté au jeu et avait trouvé ça amusant. Il avait même fait des cadeaux de temps en temps, quand il sortait avec elle. Il en a rien à foutre du prix, c'était papa qui payait. Le fait qu'il ait apprit que Jodie avait eu une aventure avec Arthur l'avait néanmoins refroidis quelque peu. Il ne s'attendait pas à ça. D'accord, il avait été un gros connard de lui mentir et de la mener en bateau, mais elle, en attendant, elle était allée couchée ailleurs. Alors quoi? Finalement, elle n'était pas tant que ça amoureuse? C'était bien les femmes, jamais contentes, toujours obligées d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Il avait prit un coup. Il se refusait à l'avouer, mais il s'était attaché à elle. Ne plus la voir après les cours pour l'embrasser, ne plus l'entendre raconter ses milles et une aventures avec ses vernis à ongle était bizarre. C'était une présence qui manquait. Tant pis pour elle, elle ne savait pas ce qu'elle manquait. Il l'avait dit dès le départ en plus, que Jodie était de ces genres de filles à courir partout en faisant la belle. Elle avait du aguicher Arthur un soir et ils avaient fini dans le même lit, ce dernier n'étant même pas capable de contrôler ses hormones. En plus, il savait qu'elle était en couple. Ils étaient tous les deux impardonnables. Depuis leur rupture, Danahiel faisait la fête. Il profitait, et recommencer ses rituels d'alcool et de drogue qu'il avait perdu depuis qu'il était avec la Buckley. Ils se voyaient pratiquement tous les jours, alors dur dur de se planter une seringue entre deux rendez vous. Maintenant, ce n'était plus le cas. Il n'avait que le silence de son appartement ou le vacarme des fêtes pour l'accompagner dans ses rituels pour la mort. Il s'en foutait, il avait personne. En ce moment, son appartement ne ressemblait plus à rien; il était totalement saccagé par les party qui se passaient quasiment tous les soirs. Il récupérait chaque nuit une ou plusieurs nanas dans son lit, pour que le lendemain elles soient déjà parties avant qu'il ne se réveille, ça l'arrangeait, il ne voulait pas les croiser une fois leur petite affaire faite. Ce matin, en revanche, ce n'était pas les cas. Les deux nanas de la nuit dernière était toujours là, à fumer deux clopes sur le canapé. Deux blondes. Un vestige de Jodie. Elle lui avait annoncé que ce soir, il y avait de nouveau une fête d'organiser, mais qu'il n'y avait plus d'alcool. Les connaissances de Danahiel avaient tous la fâcheuse manie de boire beaucoup. Tant pis, il allait falloir aller faire les courses. Une demi heure plus tard, il était au centre commercial, remplissant son caddie d'alcool et de coktails divers. Là aussi, c'était papa qui payait, il s'en foutait. Oh, bien sûr, il n'était pas au courant que l'argent qu'il donnait à son fils servait à payer à boire, mais en même temps, ça ne le regardait pas. Il menait sa vie de son côté comme Danahiel menait la sienne de son côté, et c'était très bien. En ce moment, l'étudiant n'avait plus aucune conscience. Il se foutait de tout, était de plus en méchant avec les gens et multipliait les cuites. Il avait mit sa mère dans un coin de sa tête. Même penser à elle ne le calmait plus dans sa folie. Il avait fini par se dire que de toute façon, elle était six pieds sous terre et qu'elle était crevée. Tant pis. Les fantômes du passé empêche d'avancer comme on dit. Dans ses pensées, Danahiel avait fini par percutée quelqu'un, qui lui fit très vite part de son mécontentement. La personne avait haussé la voix, Danahiel plus, et beaucoup plus méchamment. Il avait la gueule de bois, ce n'était pas le moment. Repasse plus tard chérie. Mais non, elle continua à s'acharner sur le pauvre gamma, ne comprenant pas qu'elle était en train de faire une grossière erreur. Il se rendit ensuite compte qu'il s'agissait de June, une bonne amie à Jodie. La fameuse copine du fameux Arthur. Que du beau monde. Les présentations, oui. Mais si tu veux, on peut aller faire connaissance dans le placard. Un sourire mauvais s'accrocha aux lèvres du jeune homme, tandis que ses yeux brillaient. Oui, c'est vrai, elle n'était pas mal. Mais il n'avait pas envie maintenant d'aller se fatiguer, il l'était déjà assez comme ça. Apparemment, elle était au courant du petit jeu de Danahiel. Il ne passa d'ailleurs pas par quatre chemin et lâcha quelque chose qui interpella la brune. Elle lui répondit à vif, ne se rendant pas compte que Danahiel était sur le point de lui confier un gros secret. Elle ne voulait certainement pas perdre la face devant le gamma. Ouiiiii, Danahiel le méchant bonhooooomme. Bouh, il avait peur. Je ne parle pas de toi, chérie. Tu mens à qui tu veux, je m'en tape moi. Elle pouvait aller faire son marché où bon lui semblait, il s'en fichait comme de l'an quarante. Danahiel ne voulait pas en venir là. Il fit deux pas en direction de la brune, l'obligeant presque à reculer. Ton mec, c'est bien Arthur, c'est ça? Le grand brun chez les Epsilon? Le sourire du gamma s'étira. June, elle était plus occupée à zieuter les vins. Soit elle le faisait exprès, soit elle cherchait une bonne bouteille. Je te conseille du blanc. Sucré. Peut être que comme ça, ça fera avouer à ton cher petit ami le fait qu'il ait couché avec Jodie. M'enfin, je dis ça, je dis rien.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptyMer 22 Aoû - 1:52


We waste our lives working at jobs we hate to buy shit we don’t need!; Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue.Danahiel & June: SM TEAM

❝ Ne jamais sous estimer la capacité des autres à vous décevoir.❞
    J’avais du mal à me dire que je laissais réellement partir ma fille pour la France, pour le soleil bordelais et les plaisirs de la plage atlantique, alors que moi j’allais rester en compagnie de mon amoureux transi, le seul et l’unique Arthur. Nous allions être en amoureux pendant deux bonnes semaines, et même si autant pour lui que pour moi cela allait être assez dur à vivre, à supporter, je trouvais que l’idée de me retrouver seule en sa compagnie était plutôt intéressante. Je nous voyais déjà par avance faire de longues balades à la plage, sur le sable californien, peut-être même des petits bains de minuits plutôt coquins, et rien que de penser à ce genre de choses, j’en salivais d’avance. Je me connaissais, et je savais que j’allais avec délectation profiter de mon homme, comme quelqu’un profiterait de la plage et de l’océan lors d’un été. C’était une relation comme beaucoup d’autres au final, une relation où le sexe avait une place prépondérante, même essentiel, et où les sentiments avaient mis un long moment à naître et surtout à être avoués. Pourtant nous n’étions en rien un couple ordinaire. Nous avions déjà une magnifique petite fille âgée déjà d’un an et demi, avions emménagé ensemble bien avant d’être en couple officiellement et surtout, l’un comme l’autre nous appartenions à de grandes familles dans nos pays respectifs. J’appartenais à une famille française des plus riches, et des plus réputées et reconnues dans le milieu viticole, ce qui faisait de moi une grande héritière française, ce que j’appréciais avec un plaisir très certain. Quant à Arthur, son patrimoine familiale était bien plus grand que le mien – bien que cela m’écorche la bouche de l’avouer – puisqu’il appartenait à la famille royale anglaise. Le sang d’Elizabeth II, d’Harry, de William et j’en passe coulait dans ses veines, faisant de lui un prétendant au trône à je ne sais quel degrés. Bien sur, jamais il n’accéderait au pouvoir, bien trop de monde avant lui pourrait l’obtenir. Mais au fond, il s’en fichait comme de la dernière pluie et moi de même. Je ne comptais pas devenir Reine ou un truc de ce genre, cela m’empêcherait d’être moi-même. Devenir gentille, agréable et charitable, hum très peu pour moi. Cela reviendrait à dire que je deviendrai quelqu’un que je ne suis pas, et cela ne me plaisait guère. De toute façon, je n’étais pas une Kate Middleton, à être propre sur elle, à avoir une image lisse, éloignée de tous scandales. Non loin de là. Mon passé scandaleux ne faisait que le prouver, et je n’en rougissais pas le moins du monde. Au contraire, j’étais plutôt fière de mes actes passés alors que beaucoup de gens en seraient malade rien que d’y penser. J’avais été scandaleuse et j’aimais ça. Si un jour Savannah venait à me demander ce que j’avais fait par le passé, je ne lui cacherai rien, lui avouerai tout sans aucune retenue, ni gêne. Bien sur, je passerai les détails de ma vie sexuelle, ce n’est guère le genre de conversations qu’une mère peut avoir avec sa fille, m’enfin, je serai fortement capable de lui parler de ma vie jeunesse entièrement. En somme, notre couple était totalement atypique et j’aimais cela. Au fond, cela nous avait surement rapprochés bien plus que je ne l’aurai pensé, et j’en étais plutôt bien heureuse. J’avais trouvé en lui un équilibre que je n’aurai certainement jamais espéré, qui me permettait d’avoir une stabilité beaucoup plus importante pour ma petite Savannah. Ma fille méritait ce qu’il y a de mieux dans la vie, la vie parfaite pour toute petite fille d’un an et demi qui doit grandir dans un bonheur complet. Et pour Savannah, ce bonheur parfait se résumait à vivre avec un père et une mère heureux, amoureux et faisant tout pour elle. Voilà pourquoi ma vie avec Arthur me contentait tellement…Parce qu’au-delà de mon bonheur personnel, Arthur complétait celui de Savannah, et cela dépassait tout ce que je pouvais espérer. Après tout, ne dit-t’on pas que lorsqu’on devient parent, notre bonheur passe en second ? C’était un concept que je n’avais jamais compris jusqu’au jour où j’avais tenu Savannah dans mes bras pour la première fois, certainement le plus beau jour de ma vie.

    Tombée face à Danahiel dans le magasin n’était certainement pas l’idée de courses agréables que je me faisais. Mais pas grave, c’était là l’occasion rêvée pour lui remettre les pendules à l’heure. Les amis de June sont rares, les amis de June sont sacrés. On n’y touche donc pas, au risque de voir June débarquer telle une furie dans votre vie. Danahiel me faisait face, et avec un certain aplomb commença à me lancer des piques, visant à me draguer le plus ouvertement possible. « Me retrouver dans un placard avec toi ? Hum pour t’y enfermer et de laisser moisir dedans, je suis bien d’accord ! » Ironisais-je sans la moindre once d’indulgence dans le son de ma voix. Danahiel avait fini de jouer son rôle d’amoureux transi et il l’affichait très clairement avec son rictus étalé sur son visage. Oh bordel, c’est avec un plaisir des plus affichés que j’aimerai lui faire passer l’envie de faire cette tête. Mais au moins je devais lui reconnaître une chose, il était un adversaire à ma taille. Parvenir à se faire passer pour quelqu’un d’autre pendant tant de mois, faire croire monts et merveilles à une personne à ce point, c’était purement du génie. Certes, du génie maléfique, mais du génie malgré tout. Il était un grand maître de la manipulation, cela allait sans dire. « Si tu veux que je reste polie avec toi, évites les mots tels que chérie. Merci bien. » Lâchai d’un air mauvais, le sourcil arqué en guise de désapprobation. Soyons claires, la June n’apprécie pas qu’on l’appelle par des mots aussi dégradants, et elle le faisait clairement comprendre. Les seuls surnoms que j’acceptais, venaient de Savannah et Arthur. Et encore, j’étais bien peu encline à entendre ceux qu’Arthur pouvait me souffler. La niaiserie et moi, nous n’étions pas très copains. Cependant les paroles suivantes du gamma me mirent la puce à l’oreille et je l’incitais à continuer son argumentation, histoire de ne pas perdre mon temps. Il me demanda si Arthur était bien mon copain, tout en précisant que c’était le grand brun des Epsilons. J’acquiesçais de la tête tout en l’invitant d’un geste de la main à poursuivre son raisonnement, tout en continuant à regarder les bouteilles de vin, ne voulant prêter trop mon attention à ce gamma. Et voilà que sa dernière phrase tombait comme un coup de massue sur ma tête. Jodie et Arthur. Arthur et Jodie. Ensemble. Dans un même lit. Ma première réaction fut d’exploser de rire au nez de Danahiel. J’étais totalement prise d’un fou rire incontrôlable, mais bien vite rapidement stoppé par le visage de marbre qu’affichait le gamma. Il ne semblait pas raconter des cracs ou du moins, semblait y croire dur comme fer. En même temps, il fallait bien le reconnaître, Danahiel avait prouvé à maintes reprises à quel point il pouvait faire croire une foule de choses, sans montrer un seul instant un semblant de faiblesse. « Oh je vois. Il y a deux solutions. Soit tu n’as toujours pas décuvé et vu tes yeux explosés l’hypothèse n’en serait plus une, soit tu as vu que tu ne pouvais plus atteindre Jodie en se faisant passer pour un autre alors tu essayes de l’atteindre d’une autre manière, à travers moi. Dommage mon petit, mais je pense que la confiance que j’ai en le père de ma fille est plus que valable. » Balançai-je à mon tour avec un rictus mesquin sur le visage. J’affirmais deux hypothèses qui me semblaient totalement valable au vu des antécédents du jeune homme avec la blonde des Epsilons. Mais en même temps, une part de moi commençait petit à petit à douter et à s’imaginer toutes sortes de scènes étranges et obscènes dans lesquelles Arthur et Jodie étaient les acteurs principaux. Clairement, je n’aimais pas cette idée, mais je ne pouvais laisser afficher mes doutes sur mon visage, je devais rester de marbre en attendant la répartie du jeune homme.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptyVen 31 Aoû - 15:14

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Juniel .♥. « Lorsque l’on se perd en chemin, on a deux solutions : tenter de retrouver la personne que l’on était ou lui dire adieu pour toujours. Georges Shaw a écrit : « Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas réaliser ses rêves ; l’autre est de les réaliser. » ▬ auteur ;; titre.


La méchanceté, c'est gratuit. Alors pourquoi s'en priver? Pourquoi se priver de faire du mal, lorsque l'on nous en a fait? La méchanceté donne un certain sentiment de puissance. On se plait à détruire l'autre, on se plait à le voir couler, comme lui nous a fait couler. C'est méchant. C'est le principe même du mal. Faire du mal. On aime ça. Lorsqu'on en a l'occasion, on le fait. Sans se priver. Danahiel le fait tous les jours. Tout le monde le fait. Pouvoir faire du mal est une sensation presque jouissive. Moi je suis en haut, toi t'es au fond. La gentillesse n'existe pas dans ce monde de brut, et celui qui tente d'être gentille comprend bien vite sa douleur et son erreur. T'es con quand t'es gentille, tu te fais bouffer, tout le monde te marche dessus. Être méchant à tous ses avantages. Certains maîtrisent l'art de la méchanceté mieux que d'autre. Certains n'en sont qu'à leur début alors que d'autres sont déjà maître en la matière. L'important est que tout le monde fait du mal, à sa façon. Les saints, l'auréole, tout ça, ça n'existe pas. Cette ligne de conduite est impossible à suivre. On coulera tous en enfer et on aura pas notre mot à dire. C'est comme un poison présent dans nos veines dès la naissance. On est conçu pour faire du mal autour de nous. On prend plus de plaisir à faire du mal qu'à faire du bien, alors on continue. Jusqu'à ce qu'on crève. Il n'y a pas d'après. L'après, c'est pour les cons qui veulent se rassurer. Il n'y a pas de lumière blanche prête à nous accueillir. Il n'y a rien. Finis, pouf, tu dégages et tu laisses ta place. Là aussi t'as pas ton mot à dire. On se fait tous avoir. La vie en elle même est une idiotie. Mais tu subis et tu te la fermes. On se distrait comme on peut. Il y a des méchants et des gentilles. A toi de choisir ce que tu veux être. Danahiel était méchant. Le diable qui vient t’embêter la nuit, voilà ce qu'il était.C'est méchant ça. Je ne t'ai rien fais à ce que je sache. Alors ce genre de remarque, tu te les garde. Je te proposais juste une petite distraction, grogne pas, ça ne te va pas au teint. Les femmes, ah, les femmes. Aucun homme ne les comprendra vraiment. Il essaiera, y mettra tout son possible, mais au final, repartira bredouille. Les femmes sont un un résultat d'un million d'équation impossible à résoudre. Alors, à défaut de pouvoir les comprendre, on fait semblant. Et lorsque l'on a même pas envie de faire semblant, on les prend comme bon nous semble, tant pis si ça les fait rager. Après, c'est le sexe masculin le plus fort, pas l'inverse. June, par contre, elle, avait compris comment Danahiel marchait. Elle n'était pas tombée dans le même piège que Jodie, elle avait du avoir une alarme dans sa tête qui avait sonné lorsqu'elle l'avait aperçu; "Attention, connard, attention, connard!". Mais June, elle, n'était pas blonde. Cherchez l'erreur. Ce qui lui enlevait d'ailleurs tout son charme. Danahiel préférait les blondes. Il continua à sourire mielleusement tandis qu'elle le regardait mauvais. Oui, tu lui en veux, tu ne sais pas comme lui faire payer, et tu n'y arriveras d'ailleurs pas. Vous n'êtes pas du même niveau, lâche l'affaire. Ne reste pas polie alors, insulte moi, vas-y, c'est mon petit fantasme personnel. L'étudiant rigola tout seul. Peut être qu'il n'avait pas si décuvé que ça finalement. Je me fais tellement insulté, j'ai tellement les oreilles qui sifflent tous les jours que ça ne me fait plus rien.Tu me détestes, d'accord, j'ai pigé. Mais à moins que tu me sautes dessus et que tu me plantes un couteau en pleins coeur et que je meurs, tu vas être réduite à me déverser ta haine. Très beau programme. Danahiel avai croisé ses bras sur son torse et s'appuya sur son caddi. June devait être le genre de femme au foyer, totalement amoureuse de son homme, qui lui faisait la cuisine et le ménage. Elle avait du s'insurger lorsque Jodie lui avait dit ce que Danahiel lui avait fait. Ce qui le fit encore plus sourire. Il adorait mettre les gens à bout. Depuis sa plus tendre enfance. Au départ, c'était pour se faire remarquer, maintenant, c'était juste pour emmerder. Maintenant, il était le gros connard de base et il assumait. Il aimait ça. Au moins, personne ne venait l'embêter pour des choses futiles, et les gens réfléchissaient à deux fois avant de venir lui parler. Cette notoriété lui plaisait, et il ne l'aurait échangé pour rien au monde. Personne ne l'aimait, il n'aimait personne, et c'était tant mieux comme ça. Mais dans le cas Jodie et Danahiel, il n'avait peut être pas été le plus tranchant. Oh non. Jodie en avait une couche aussi, elle en réservait. Sous ses airs de fille à papa toute sainte, elle savait y faire. Elle avait été voir ailleurs si l'herbe n'était pas plus verte chez Arthur.Si Danahiel n'avait jamais aimé Jodie, on pourrait maintenant pensé que Jodie n'avait jamais Sky, dixit Danahiel. Sur ce coup là, ils étaient quittes, et elle s'était pas mal rattrapé. "Moi je me suis fichue de toi, et toi tu m'as trompé. Good game bitch. Mais ça, pour le faire comprendre à June, il allait avoir du boulot, parce qu'elle n'était pas prête de le croire. Normal, Danahiel n'avait pas une réputation à raconter la vérité. C'était le seul moment où il s'en mordait les doigts. Tant pis, il prendrait le temps qu'il faudrait, mais il ferait rentrer ça dans sa petite tête. Rigole June, vas-y, rigole, bientôt, tu n'en auras plus envie. Le gamma eut envie de lui foutre une tarte pour qu'elle se reprenne, mais il attendit patiemment qu'elle se calme. Il était trop bon. C'est bon, c'est fini? J'ai l'air de rire moi peut être? Non, elle n'avait pas fini. Maintenant, elle se fichait de lui. Ouuuuh toi ma belle tu as sérieusement intérêt à te calmer. Pour une fois qu'il voulait rendre service à quelqu'un, il se faisait rembarrer. Bon, d'accord, il voulait aussi atteindre Jodie, mais June avait le droit de savoir la vérité. Il se repentissait là, merde. Oh, arrêtes de rire, je t'en prie. On dirait une guenon en chaleur. La gamma soupira. Reste calme Danahiel, reste calme. C'est dur à croire hein? J'ai eu la même réaction que toi. Je ris au nez de Jodie. Je ne la pensais pas comme ça à vrai dire. Apparemment j'avais tort. Dis moi, June, c'est qui le plus salop de nous tous, là? Je ne pense pas que la médaille d'or me revienne, pourtant je la voudrais bien. Alors à qui revient-elle? Ta meilleure amie qui s'est tapée ton copain sans jamais avoir l'envie de te le signaler, ou ton petit ami, qui te susurre des mots d'amour tous les jours et qui le soir va dans le lit d'une autre? Dis moi, June, je suis curieux de connaître ton jugement. Là, c'était fini, on ne rigole plus. Danahiel avait froncé les sourcils et regardait sérieusement June. C'est dur de les imaginer ensemble, hein? Très dur même. Danahiel trouvait qu'ils n'allaient pas du tout ensemble. Il s'était longtemps demandé comment est-ce qu'ils avaient pu finir dans le même lit, pour finalement abandonné. Il s'en fichait après tout. Il s'était toujours fichu de Jodie. Mais il allait lui faire payer, juste pour le plaisir de la faire souffrir. Ce serait comme une sorte de punition, pour lui faire comprendre que la fidélité, c'est sérieux. Il détruirait son monde petit à petit. Et ça commençait par June. Il avait bien envie d'aller aussi casser la figure d'ange d'Arthur, mais jusqu'à maintenant, il se retenait, heureusement pour lui. Je ne suis pas bourré. J'ai juste la gueule de bois, mais je sais ce que je dis. Jodie a fait l'erreur de me le dire le soir du bal, lorsqu'elle a apprit que je n'étais pas Sky. Elle a sûrement voulu tenter de se protéger et de se défendre, je ne sais pas. C'était pathétique, mais elle était sérieuse. Je pensais que ça pouvait t'intéresser.

Spoiler:
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour... SM TEAM Tout le monde part un jour... SM TEAM EmptyLun 10 Sep - 22:26


We waste our lives working at jobs we hate to buy shit we don’t need!; Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue.Danahiel & June: SM TEAM

❝ Ne jamais sous estimer la capacité des autres à vous décevoir.❞
    Comme c’était mignon, voilà le Danahiel se rebellant, et exprimant son mécontentement quant à ma remarque peu aimable à son encontre. Pauvre petit chéri, il n’était pas habitué à ce qu’on le malmène apparemment. Too bad for him, je n’avais pas pour habitude d’être une tendre et de faire des cadeaux. Il allait vite le découvrir au fur et à mesure de cette conversation après tout, aucun intérêt à le prévenir donc. Sinon, cela perdrait tout son charme comique, cela va sans dire. Un rictus se forma donc irrémédiablement sur mon visage lorsque je l’entendis se plaindre. Mon dieu, quel plaisir j’allais avoir dans cette conversation. Arthur n’était pas dans les parages, je pouvais donc faire ma garce à temps pleins. D’autant que l’entendre me dire qu’il m’offrait simplement une distraction me fit encore plus rire. Mon dieu ce qu’il pouvait être drôle ce cher Danahiel. Il n’en loupait pas une apparemment. « C’est méchant ? Logique je suis méchante. Quant à savoir si le grognement me va au teint ou non, crois moi, je pense qu’il me va à la perfection ! » Répliquai-je avec un grand sourire étalé sur le visage. Rien de plus logique que j’affiche une telle mine pour me moquer de lui. Un sourire ou un rictus, qu’importe, je serai belle dans n’importe quelle circonstance. J’adorais sous n’importe condition être une garce et en être sublime. Après tout, c’était là l’essentiel. En fait, l’essentiel était d’être une garce, parce que j’aimais cela et que c’était ce qu’il me définissait avant tout. Les gens me connaissaient pour ce côté de ma personnalité et après tout, quoi de plus normal puisque c’est ce que je m’étais en avant et rien d’autre. Je ne voulais pas montrer la douceur qui pouvait se cacher en moi, ou même la gentillesse dont je pouvais faire preuve à l’égard des quelques personnes que j’appréciais sincèrement. Aucune envie de montrer ce côté de ma personnalité, si c’était pour que les gens s’en servent à mon encontre et me malmènent. « T’insulter ? Réaliser ton fantasme ? Désolé, je ne suis pas assez gentille pour réaliser ton fantasme. J’ai déjà l’amabilité de t’adresser la parole, alors n’en demandes pas trop mon chou ! » Je l’écoutais enchainer avec son petit discours sur la haine que les gens éprouvaient à son égard, que j’étais donc condamner à l’insulter pour passer le temps. Ah très sympathique tout cela. Au moins, le gamma avait le courage de dire les choses telles qu’elle, et de ne pas cacher la vérité. « Et bien écoute, si au moins tu as l’honnêteté d’avouer que les gens te détestent et t’insultent à tout bout de champs, c’est positif pour toi. Au moins tu as conscience d’être un gros con pathologique menteur. » Bim bam. Bonjour, merci, au revoir. La base est posée et maintenant, il a du parfaitement comprendre à quel point je n’appréciais pas sa petite personne, et que je n’avais aucun problème à lui dire très clairement. Et bizarrement, la suite de son petit délire me provoqua un grand fou rire. Quel délire franchement. Jodie et Arthur ensemble, dans un même lit, entrain de ne faire je ne sais quoi. Merci bien mais j’avais réellement beaucoup de mal à croire à ce petit spitch. C’était juste invraisemblable, d’autant qu’Arthur m’avait confié récemment avoir découvert que Jodie était sa cousine au second degrès. Bingo j’ai envie de dire. Si Danahiel voulait inventer un truc des plus grotesques, il avait tiré le gros lot en sortant celui là. Comme si Arthur et Jodie étaient capables de commettre un adultère incestueux. Non il ne fallait pas déconner les manivelles hein. « Non désolé, j’ai juste envie de rire encore un bon coup parce que là tu m’en sors des bonnes ! » Et voilà qu’il me coupa toute envie de rigoler en partant dans son petit délire qui au fur et à mesure, me semblait de plus en plus réel. La façon dont il évoquait les choses, dont il abordait la manière qu’avait eu de faire nos deux lascars. « Tu voudrais pas arrêter de te foutre de ma gueule là ? Non mais sérieusement… Jodie, mon amie, coucher avec mon copain, Arthur le coincé du cul ? Non soyons sérieux deux minutes, ça n’a rien de logique. Maintenant si ce que tu dis devait être vrai, alors là je conviendrais volontiers que tu n’aurais que la médaille d’argent, la médaille d’or serait alors allée aux deux infidèles. Mais comme rien de tout cela n’a pu se passer, tu conserves la médaille d’or, congrat’s to you. » J’avais répondu d’un ton le plus plat qui soit, juste pour montrer un semblant de sérénité, une façon de prouver que je ne croyais en rien ses paroles même si au fond, une part de doutes subsistait. Pas bourré, c’était ce qu’il disait être. Très bien écoute hein. Il m’expliqua alors que Jodie lui avait tout balancé à la figure lors du bal, dans le seul but de lui faire du mal et apparemment, même s’il ne l’avouait pas, il en avait souffert. « Tu vas me dire que tu n’en as pas souffert ? Allez soyons honnête cinq minutes, tu en as souffert parce qu’au fond tu étais accroché à Jodie. Maintenant que la scène en est été pathétique, je veux bien te croire, cela ne m’étonnerait même pas de la part de Jodie. » Devenir méchante à l’égard de celle qui venait de me trahir, oui je le voulais, et pas qu’un peu. Elle allait me le payer, c’était certain. J’en faisais mon affaire personnelle. M’approchant plus doucement et sensuellement du cher Danahiel, j’apposais un de mes longs doigts fins sur son visage. « Tu sais quoi mon chou ? Toi et moi, nous avons deux ennemis communs maintenant. Ca te dirait que l’on mette nos talents à profit pour leur faire payer ce qu’ils nous ont fait ? » susurrai-je à l’oreille du jeune homme. J’étais à peu près sur que le gamma allait accepter ma proposition, ne supportant pas l’affront qu’elle avait bien pu lui causer. Au final, dans l’ennemi Danahiel, j’allais vite y trouver un allié, qui allait très rapidement m’aider dans ma tâche, à savoir ruiner la vie de Jodie. Je ne pouvais guère ruiner la vie d’Arthur, cela reviendrait à gâcher la vie de ma fille, et il était simplement hors de question qu’une telle chose arrive. Aussi, je préférais prévenir dès maintenant mon cher futur allié. « Par contre, je voudrais juste mettre les points sur les i. Si nous en venons à faire équipe, je veux qu’Arthur n’en souffre pas trop. Enfin je veux qu’il souffre, mais pas trop non plus. Savannah est une part importante de ma vie et même si Arthur va manger toute sa vie, je veux qu’elle ait son père auprès d’elle. Je pense que tu peux comprendre n’est-ce pas ? » J’espérais qu’il allait comprendre parce que sans ça, aucun deal ne pourrait être conclu, c’était une certitude. Le bonheur de ma fille passait avant tout, avant même mon désir de vengeance et ce n’était définitivement pas rien. Que j’envisage le bonheur de quelqu’un d’autre avant le mieux était tout simplement surréaliste.
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