| | | TEAM SI$T@ B€£TAAA - zoo/terreur/cadeau empoisonné - |  |
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June D. J. Martin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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 | | Sujet: TEAM SI$T@ B€£TAAA - zoo/terreur/cadeau empoisonné - Mar 27 Nov - 21:31 | |
| Juin 2022. San Francisco, ETATS UNIS. J'avais raccroché depuis une heure seulement au téléphone avec Aurea, que je préparais d'or et déjà les enfants. Apparemment, ma très chère soeur, enceinte depuis quelques mois s'était mise en tête de passer plus de temps avec des enfants. Sa crainte la plus terrible pour elle, était de ne pas être une mère à la hauteur et d'être critiquée pour cela. Je la connaissais assez pour savoir que même si elle se contrefichait de l'avis des autres et du regard des gens, être attaquée comme étant une mauvaise mère la toucherait bien plus qu'elle ne voudrait bien l'avouer. Aussi, j'avais accepté sa demande sans la moindre hésitation, sachant que si j'avais la possibilité d'aider ma jumelle, je le ferai avec grand plaisir. Les chaussures mises au pied, j'embarquais mes deux amours dans la voiture, qui trépignaient d'impatience à l'idée d'aller au zoo avec leur tante. Un garde du corps prit place à mes côtés dans la voiture, soit disant pour plus de sécurité. Décidément, je ne me ferais pas à cette présence quasi constante et limite incestueuse. J'avais beau avoir conscience qu'il agissait pour ma sécurité et celle de mes enfants, je n'arrivais pas à m'y faire. Je pris la route et une demi heure plus tard, j'arrivais enfin au zoo de San Francisco, situé en marge du centre de la ville. Je fis descendre les enfants de la voiture avec l'aide du ''gorille'' et j'attrapais la main des deux amours de ma vie, avant de prendre la direction de l'accueil du zoo, où se trouvait Aurea, à l'heure exceptionnellement. Ne pas devoir l'attendre une dizaine de minutes n'était que le signe de son réel désir d'apprendre à s'occuper des enfants. "Et bien dis donc, tu es à l'heure, ce n'est pas souvent que j'ai ce plaisir!" Apostrophai-je ma jumelle, avec un sourire en coin. Généralement, Aurea était celle qui taquinait les autres, et y prenait un malin plaisir. Pour une fois, j'avais ce doux plaisir que de l'embêter avec l'un de ses gros défauts. Je déposais deux grosses bises sur ses joues rosies par la fraicheur matinale, avant de me diriger vers la billetterie du zoo, pour acheter les quatre tickets nécessaires à notre entrée. Une fois la transaction effectuée, je déposais un gros pourboire au billettiste du comptoir, avant de me rediriger vers ma soeur, qui se tenait à hauteur de mes deux enfants. Je pris un instant pour la regarder ainsi faire, un sourire non dissimulé sur mon visage. A la voir ainsi se tenir, souriante et tactile avec Léo et Sophie, j'eus soudain une petite idée. Je ne doutais pas un instant qu'Aurea soit capable de s'occuper des deux amours de ma vie. Cependant, jusqu'à présent, elle ne l'avait fait qu'en ma présence. Certes, ils étaient les deux seuls enfants qu'elle tolérait et aimait même, mais je ne doutais pas qu'elle agirait de même avec les siens. Aussi, je me m'y en tête de lui faire faux bond, et de m'éclipser d'ici quelques minutes, histoire de la laisser en tête à tête avec Sophie et Léo, pour leur plus grand plaisir. Ils adoraient leur tata Aurea, toujours prête à leur faire tous les cadeaux possibles et inimaginables, ramenant des tenues sublimes des défilés de mode, autant que les jeux derniers cris. Tata Aurea mieux que maman? Pour les cadeaux, très certainement. Je fis quelques pas vers Aurea, avant de lui faire signe d'entrer dans le zoo. Attrapant Léo par la main, je laissais Sophie au soin de sa tante et marraine. Mes talons martelant les pavés du zoo, je continuais à faire défiler mon plan dans ma tête, plan qui je l'espérais, se déroulerait sans encombre. Nous étions déjà bien avancé dans le parcours, au moment où je fis face à Aurea. " Aur', tu risques de ne pas apprécier ce que je vais te dire, mais ma foi, c'est comme ça. Je te laisse Léo et Sophie pour deux heures, pendant que je dois retrouver Dawson!" En l'espace d'une seconde, je vis son visage passer par différentes émotions. Incompréhension, étonnement, interrogation et puis vint la colère. Et sans lui laisser le temps de me dire quoi que ce soit, je partis en courant vers l'entrée du zoo, tout en envoyant un baiser volé à mes deux enfants. En quelques secondes, j'atteins l'entrée du zoo de la ville, où m'attendait Dawson, dans sa voiture flambante neuve. Ah, qu'est-ce que j'étais heureuse de le voir en cet instant. "Si les enfants reviennent avec pleins de bétises en tête, je décline toute responsabilité dans cet acte, on est d'accord?!" J'explosais d'un grand rire cristallin, avant d'embrasser doucement Dawson, heureuse d'être à ses côtés. Je lui fis signe de prendre la route, tout en sachant pertinemment que d'ici peu, j'allais recevoir une flopée de messages hystériques de la part de ma soeur, totalement paralysée par ce cher cadeau que je venais de lui offrir. Je ne comptais de toute façon, pas partir bien longtemps, d'ici deux petites heures, je serai de retour, la bouche en coeur, une étoffe Hermès à la main, en guise de cadeau pour me faire pardonner. |
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| | Sujet: Re: TEAM SI$T@ B€£TAAA - zoo/terreur/cadeau empoisonné - Mar 27 Nov - 23:12 | |
| Futur Madame Aurea Mila Ivanova-Kennedy. Je fixais encore la bague que Danahiel m’avait offerte à cette réunion d’ancien élève où il m’avait demandé ma main. Et dire que tout ça était parti d’une semble ânerie de ma part. Je n’en revenais toujours pas, même si doucement mais surement, je commençais déjà à lire les magazines de mariage, et à me demander comment organiser tout ça pour que tout soit absolument parfait. Car oui, avec moi, je ne supporterais pas l’imperfection, et encore moins que ça soit une wedding planner qui s’occupe du plus beau jour que sera ma vie. Enfin, le petit fœtus qui grandissait en moi me rappelait gentiment qu’il y allait avoir un autre jour tout aussi important, celle de la naissance de ce petit bout. Une naissance prévu maintenant pour la fin décembre, ou du moins de quand il souhaitera montrer le bout de son nez, sans pour autant venir trop tôt pour éviter des problèmes de santé. Rien que cette pensée me mettait les larmes aux yeux. Je commençais sérieusement à en avoir marre de ses hormones qui me faisait passer d’une émotion à l’autre, et qui me mettait à fleur de peau constamment. Enfin, ça ne durait pas trop longtemps car je passais un moment au téléphone avec Meleya, où il était prévu que je la retrouve avec ses deux enfants au zoo de San Francisco. En même temps, je n’avais plus le droit de prendre l’avion, ou de faire des déplacements qui risquaient de mettre la vie du bébé en danger.
L’avantage d’avoir Léo et Sophie, s’était que ça me permettait de pouvoir m’occuper des enfants tout en ayant Meleya dans les parages pour rattraper dès que quelque chose n’allait pas. Pour ça, je pouvais grandement compter sur elle. En presque dix ans que l’on avait appris à ce connaitre et à se découvrir, s’était bien maintenant que je savais à quel point je pouvais compter sur elle et me reposer sur elle également. Danahiel passait l’après midi pour ces soins, et je ne pouvais pas l’accompagner à cause des produits dangereux de cancéro-thérapie. Je m’habillais avec cette nouvelle envie de pleurer quand je voyais que je rentrais de justesse dans mes habits. D’ici peu, j’allais devoir acheter des vêtements de grossesse, ceux qui prennent le ventre en soutien. Je me maquillais, me coiffais, et je n’avais plus qu’à joindre mon chauffeur pour qu’il me conduise. Evidemment, on ne pouvait pas sortir sans avoir « Hulk » avec nous pour assurer notre protection. J’avais envie de lui hurler dessus en lui disant qu’à part un ours qui avait fait et qui arrive à sortir de sa cage, je ne risquais rien. Mais bon, j’avais surement beau hurler comme je le voulais, ça ne changerait rien hors mis me faire pleurer de rage.
J’arrivais avant ma sœur, bien évidemment, je n’avais pas attendre longtemps. Et être en avance me valait une réflexion de mon cher double. Je levais les yeux aux ciels, même devant les enfants. « Il faut bien qu’une de nous se fasse au moins désirer, autant que cela soit moi. » la gratifiais-je d’un clin d’œil. Je rendis la bise à ma sœur, pendant qu’elle allait chercher les tickets, j’embrassais également mes deux neveux, m’amusant à secouer les cheveux de Léo, toujours bien coiffer. J’en profitais pour leur demander s’ils étaient contents de venir au zoo. Evidemment il sautait de joie partout. Meleya de retour, on marchait dans le zoo, tenant Sophie par la main. Sophie, très curieuse, me demandait à tour de bras ce qu’était tel ou tel animal. Jusqu’à ce que le lion qui venait juste de rugir lui fait peur. Je la câlinais tendrement, et allait plus loin pour éviter qu’elle n’ait peur de nouveau. Mais est-ce que Sophie allait me prendre dans ces bras après l’annonce de sa mère ? Ça s’était pas sur. Comment ça elle devait retrouver Dawson ? Non mais, non ! « Meleya …» Je n’avais pas le temps de répliquer qu’elle partait en courant et j’avais les deux enfants avec moi. Mais comment on fait ? Meleya je ne vais pas savoir me débrouiller sans toi. Je paniquais totalement, la main de Sophie encore dans la mienne, et Léo qui me prenait l’autre main. « Tatie on y va ? Je m’ennuie moi…» Ah non Léo ne t’y met pas s’il te plait, avais-je envie de lui dire. En faite, d’instinct j’aurais envoyé un message à Meleya, mais là, je n’arrivais même plus à penser comme il fallait. J’avançais avec Sophie et Léo, jusqu’à ce qu’ils me lâchent la main pour courir devant. « Sophie ! Léo ! Vous ne courez pas ! » Evidemment, ils n’avaient pas décidé de m’écouter, et j’avançais d’un pas rapide, terrifier de ne pas les récupérer, et de me dire que simplement élever la voix, ne suffit pas. Les enfants presque à ma hauteur, j’envoyais enfin à message à Meleya. « Ne me refait plus jamais ça, tu n’imagines pas comme je te déteste là. » Message envoyé. Je retrouvais enfin les enfants, morte de peur, je les attrapais par la main. « Le premier qui me lâche sera punit en rentrant ! » grondais-je bien plus à cause de la peur qu’autre chose, au point que les enfants ne bougeaient plus, et marcher au pas.
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| | | | June D. J. Martin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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| | Sujet: Re: TEAM SI$T@ B€£TAAA - zoo/terreur/cadeau empoisonné - Jeu 29 Nov - 22:48 | |
| Juin 2022. San Francisco, ETATS UNIS. Ne me refait plus jamais ça, tu n’imagines pas comme je te déteste là. Ah tiens, premier message de ma jumelle depuis que je l’avais laissée seule avec mes enfants, dix minutes auparavant. Qu’elle me déteste n’était guère une surprise, c’était plutôt une habitude pour moi tant elle avait pu me haïr par le passé. Je ne comptais d’ailleurs plus le nombre de fois où elle m’avait crié ces fameux mots, ce fameux je te déteste, tu as ruiné ma vie et tout ce qui s’en suivait. Aussi, ce n’était pas ce pauvre petit message qui allait me perturber ou m’effrayer. J’avais beau posséder un caractère aux antipodes de celui d’Aurea, je connaissais ma jumelle sur le bout des doigts, et je pourrais à coup sur, annoncer ses intentions ou même ses paroles avant même qu’elles ne soient dévoilées. Le bonheur d’avoir une jumelle, le bonheur d’avoir Aurea. Quinze ans à vivre sans connaitre son existence, quinze ans à avoir attendu quelque chose qui manquait à ma vie, pour finir par découvrir ma sœur, ma jumelle, ma moitié, le côté diabolique des Ivanova. Je fus interrompu dans mes pensées par mon téléphone, vibrant pour m’indiquer le message de ma sœur. Meleya ramène ton cul, dépêche toi sinon je te jure je file tes gosses en pâture aux lions. Je ne pus contrôler le rire sadique qui émana de ma bouche, tant je prenais plaisir à imaginer ma sœur, totalement paniquée d’être coincée avec mes enfants. Apparemment, le joli cadeau que je venais de lui faire ne lui plaisait guère. Ma foi, tu l’as demandée ma petite Aurea, je ne te fais que t’offrir ce que tu as quémandé. Toujours dans la voiture en compagnie de mon réalisateur de mari, je fermais les yeux et humais l’air de l’océan pacifique. Cela faisait un moment que je n’avais pas eu ce plaisir, celui d’être proche de l’océan. Je venais de passer trois mois non stop en Bulgarie, a géré les histoires de relations publiques du pays, et les problèmes liés aux affaires étrangères. Finalement, être à la tête d’un pays n’était pas aussi facile que je me l’étais imaginée à l’époque où j’étudiais la diplomatie à San Francisco. Ce que l’on nous apprend dans les cours est loin d’être la réalité, c’était un fait. Mais j’avais vite appris à gérer les ficelles, à gérer les difficultés que ce poste incombait. Je tournais la tête vers Dawson, un sourire à la fois triste et sincère sur le visage. Me retrouver seule en sa compagnie aujourd’hui n’était pas chose aisée quand je savais que quelques mois auparavant, j’avais fini dans le lit de mon ex mari, Gaulthier. La culpabilité qui me rongeait était forte, terrible et impossible à effacer. Pas même les nombreuses confessions à mon aumônier avaient réussi à effacer ce sentiment de honte que je me trimballais depuis ces cinq mois. « Tu sais qu’Aurea est entrain d’exploser actuellement ? Tu n’imagines pas à quel point j’aimerai avoir à l’heure actuelle un visuel sur son visage ! » Ricanai-je, un brin mauvaise. Dawson n’en pensait pas moins, je n’avais aucun doute là-dessus. Il ne portait pas forcément ma sœur dans son cœur, et la réciproque était tout aussi vraie. Je jetais un œil à l’heure, avant de m’apercevoir que cela faisait presque une heure et demi que ma sœur était seule en compagnie de mes deux adorables enfants, et je ne donnais pas cher de ma peau à mon retour. La plaisanterie avait assez duré, aussi, je demandais à Dawson de faire demi tour, et de me reconduire au zoo, pour retrouver la petite troupe. Je profitais des quelques minutes du trajet pour me ressourcer et rester au calme. Comme le dicton le dit, après le calme vient la tempête. La tempête aujourd’hui avait pour nom Aurea, et se rapprochait plus d’un ouragan que d’une simple tempête. Je regardais défiler les bâtiments et restaurants qui avaient bercés ma vie d’étudiante, en profitant de chaque instant. Les prochains moments que je passerai à San Francisco étaient loin d’être prévu au programme.
J’avançais d’un pas décidé vers la direction indiquée par le gardien. Apparemment, la grande brune faisant de grands gestes et s’égossillant à tour de bras avait fait le tour du zoo. Je la vis lentement se retourner vers moi, un regard de tueur et un sourire rageur se dessinant petit à petit. Adieu cher monde, je ne donne pas cher de ma peau. J’arborais malgré tout un sourire éclatant, une mine heureuse et fière d’elle. Les enfants en me voyant, se mirent à courir à ma rencontre, heureux de me voir. « Alors les enfants, c’était sympa le zoo avec tata Aurea ?? » les interrogeai-je avant d’exploser de rire en voyant la mine qu’affichait ma sœur. Je m’attendais au verdict qu’elle allait m’annoncer, et je me doutais bien qu’elle allait m’annoncer que j’étais redevable ou je ne sais quoi pour les cinq années à venir.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: TEAM SI$T@ B€£TAAA - zoo/terreur/cadeau empoisonné - Dim 2 Déc - 20:59 | |
| Je ne serais plus dire la dernière fois que j’avais mis les pieds dans un zoo. C’était le genre de sortie que je trouvais totalement sans intérêt quelconque quand on était des adultes. Mais bizarrement pour des enfants, s’étaient une découverte qui leur donnait des étoiles dans les yeux. En même temps voir des grosses bêtes qui poussaient des cris énormes, ça faisait toujours plaisir. Ça allait faire moins plaisir à Meleya quand la grosse bête qu’elle allait affronter n’était autre que sa sœur jumelle opposée : moi. Me laisser dans ce parc, toute seule, avec deux enfants qui n’étaient pas les miens, bonjour l’angoisse. Bien sur que je connaissais tout de même un minimum les enfants car s’étaient mes neveux, mais je n’avais jamais appris à canaliser des enfants. D’autant plus que je ne savais ce que Meleya leur avait dit, mais à peine avait-elle tourné le dos, que les deux loulous se sont mis à courir à travers le zoo. Avec mon petit ventre de femme enceinte, angoissée au point que j’avais cru mourir à plus d’une reprise, j’essayais de maintenir le pas derrière eux en espérant ne pas les perdre dans le parc. Et si je les perdais ? Ça faisait de moi une mauvaise mère en devenir ? Et que dirait Meleya ? Bon dieu, pour la x-ème fois de la journée, les larmes me montaient aux yeux. J’envoyais un message à ma jumelle dans la foulée, suivi d’un deuxième message, la menaçant de jeter les enfants dans la fosse aux lions. Bien sur que je ne le ferais, s’était Meleya en arrivant que je jetterais très certainement dedans.
J’avais enfin les enfants à mes côtés, ils avaient décidés de rester et de me tenir la main, même si s’était après un petit coup de gueule. Léo et Sophie n’avaient pas pour habitude de m’entendre élever la voix, au contraire, j’étais souvent la tata qui ramenait toujours plein de cadeaux de partout dans le monde. S’était peut être une chose que je ne leur avais pas appris avec moi : que j’étais également une tata a qui il fallait obéir. On terminait en grande partie la visite du parc, et j’étais toujours aussi terrifié que les enfants décidaient à nouveau de partir en courant. La fin de la visite du zoo se déroulait sans accro, que je décidais de leur offrir une glace. Les petits avec leur gourmandise, je répondais rapidement à l’appel de Danahiel qui venait de sortir de sa visite médicale. L’appel avait à peine durée deux minutes, qu’en faisant les comptes, il m’en manquait une. Il y avait plein de parents, pleins d’enfants, mais pas de Sophie. « Léo, où est Sophie ?! » Mon cœur avait eu un raté, j’avais définitivement perdu l’une de mes nièces. Je n’étais vraiment pas faite pour avoir des enfants. Je cherchais dans tous les recoins, dans la panique, je n’arrivais même pas à pleurer. Au final, s’était une jolie petite bouille qui tirait sur mon manteau long. « Tata qu’est-ce que tu cherches ? » Sophie !! J’hésitais entre hurlait tellement j’étais en colère, et la prendre dans les bras tellement contente qu’elle soit là. J’avais choisi la deuxième option. Surement que Meleya aurait réagit autrement, je n’en savais rien. Mais tant que ma nièce était là, tant que j’avais les deux tout allait bien. « Sophie tu ne t’en vas plus, tu restes à côté de moi ! Tu ne sais pas la peur que tu m’as faite ! » Toute penaude, la jolie princesse s’excusait et promettait de ne plus recommencer. On retournait à l’entrée du parc pour retrouver ma sœur, en espérant qu’elle vienne m’y rejoindre assez rapidement. Si je ne pouvais pas passer ma colère sur les enfants, ma sœur allait entendre grandement parler du pays. D’ailleurs, elle arrivait, le sourire aux lèvres, moi je rigolais beaucoup moins. Les enfants courraient vers elle, et leur demandaient si la visite s’était bien passée. Léo me regardait, sans savoir s’ils devaient parler de leur course dans le zoo. Je prenais la parole. « Ils ont été sages.. » mentis-je bien mal. J’étais bien trop connu pour ma franchise pour mentir avec brio. Mais sans laisser la moindre chance à Meleya de dire quoi que ce soit de plus. « Tu étais où Meleya ? Tu imagines un peu ce que tu m’as laissé faire ? Je ne me suis jamais retrouvée seule avec des enfants, et même si c’est mes neveux, tu n’avais pas à me prendre en traitre comme ça ! » Je fixais ma jumelle droit dans les yeux, on se soutenait le regard l’une et l’autre sans lâcher. « Ne recommence plus jamais. Et encore ce n’est que moi, avec Danahiel, tu sais que tu pouvais signer ton arrêt de mort, tu le sais ça ? » Oui Danahiel aurait très certainement tuer Meleya, car si moi j’étais terrifiée à l’aider d’être mère, l’aider d’être père était encore bien pire pour Danahiel.
Finalement, on avait tout de même les deux enfants, et je m’y étais prise comme un pied, mais tout était bien qui finissait bien. « Allez on oublie, mais je vais encore avoir besoin de conseil, et pas d’être lâcher comme ça. » Précision juste au cas où. On quittait le zoo avec ma sœur avec la simple idée d’avoir encore beaucoup à apprendre comme une faiblesse, comme si j’allais être une mauvaise mère, mais j’avais ma sœur pour m’aider, j’en étais sur.
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