the great escape
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« is your daughter already a star ? »

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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyLun 4 Mai - 0:59


intimates demons



Pavel&Ebony&Rayan ⊹ Ebony émergeait enfin d’une longue journée où elle avait couru à droite et à gauche sans aucun répit. Passant toutes les heures du jour à observer les sondages et à passer des coups de téléphone, la jeune femme avait fini par se fondre dans le cuir chaleureux d’un fauteuil pour observer avec l’équipe de communication qui suivait de près ses agissements et apparition devant les journalistes politiques, les résultats tant attendues depuis des mois. Si la jeune femme avait travaillé comme jamais c’était pour que son client réussisse à atteindre un degré suffisant de crédibilité, de pouvoir et de confiance pour pouvoir atteindre des sommets aussi audacieux que ceux qu’elle-même désirait atteindre. La maison blanche était son but mais elle devait faire ses preuves dans ce monde insipide de faux requins blancs qui tentaient vainement de se frayer une place parmi les récifs lorsqu’elle était de toute évidence, le prédateur le plus impitoyable dans cette mer froide. Alors la veille, en apercevant les résultats sur l’immense écran ornant le mur des bureaux électoraux, la jeune femme avait souri pendant que l’équipe qui avait travaillé à ses côtés durant tout ce temps, éclatait d’une joie intense. Son client serrait des mains le visage conquis par l’éblouissement d’un futur qui s’était déverrouillé face à lui et Ebony, se faisait servir une fontaine de champagne en trinquant contre le cristal des autres coupes qui se tendaient vers la sienne. Sourire en coin et songeuse, la jeune femme s’exilait. Si elle savourait sa victoire et les différents moyens peu orthodoxes qu’elle avait utilisés pour atteindre son but, la jeune femme ne désirait pas se mêler à cette liesse impromptue et préférait libérer la pression qu’elle avait ressentie depuis la fin de l’époque universitaire, auprès d’une personne qu’elle connaissait bien. Si Zayn n’aimait pas son nouveau monde et qu’il ne désirait rien d’autre que voir la jeune femme redevenir celle qu’elle était à une époque révolue, Ebony préférait sa compagnie à toute autre à présent. Ainsi, malgré sa conscience qui lui ordonnait d’arrêter son chemin vers un ridicule croissant, elle filait vers l’appartement de l’homme pour s’évader dans ses bras sans un mot. Seulement la passion, des lèvres qui s’étreignent, la fusion d’une nuit qui recouvrait les dessins d’un passé pillé par leurs erreurs et qui jamais, ne se rétablirait complètement. Alors si aujourd’hui ils s’étaient retrouvés dans la même ville par un hasard de circonstance, les deux anciens amants recommençaient à se comporter comme ils l’avaient toujours faits l’un envers l’autre. Avec fièvre et passion. C’était peut-être mieux de rétablir les premières esquisses de leur relation d’antan plutôt que de récupérer avec, les sentiments qui avaient fait tout voler en éclat quelques mois auparavant. Alors, se voilant la face, la jeune femme se perdait dans ses bras sans ménagement. Elle avait passé sa journée à profiter du corps de l’ancien gamma et c’est au milieu du lit king size qu’elle se réveillait de nouveau, quand le soleil commençait à se coucher. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle se redressait longuement, faisait courir ses doigts dans sa crinière sauvage pour tenter de la discipliner. Peu importait. Enjambant le corps sans vie de son amant, elle se préparait lasse avant d’enfiler une robe, des escarpins, récupérer son sac et s’apprêter pour une sortie nocturne. Un dernier regard vers l’homme et elle finissait par ouvrir son porte monnaie et jeter quelques billets sur le lit de Zayn. Pour les services de la journée qu’elle se murmurait en tête le regard taquin et le sourire carnassier de celle qui se jouait encore une fois de l’homme et des méandres qu’il lui avait fait connaître avant qu’ils ne quittent tous deux l’université. Sortant enfin de l’appartement dorénavant souillée par ses plus mauvaises intentions, la jeune femme rejoignait le jaune bien connu d’un taxi pour s’évader à travers la ville et faire claquer ses talons sur le bitume recouvrant les quelques marches d’un restaurant aux allures classieuses. Elle pénétrait à peine l’intérieur qu’un sourire s’égarait sur ses lèvres lorsqu’on lui ôtait son manteau et la conduisait à sa table. Son visage commençant à être connu, elle ne se lassait pas de ce que ses apparitions à la télé pouvaient provoquer sur les habitudes qu’elle prenait en société. Mais Ebony ne pourrait jamais oublier d’où elle venait et qui autour d’elle faisait qui elle était aujourd’hui. Les seules personnes qui méritaient encore qu’elle s’attarde dans sa vie restaient bien Pavel, Jayan et Zayn à certains moments, lorsque son humeur était de son côté. S’asseyant face au russe qui était déjà présent, elle accueillait son baiser d’un sourire emblématique de leurs mauvaises manies ensemble avant de s’assoir en le dévisageant longuement. Je vais très bien merci. Tu n’as pas perdu tes mauvaises habitudes, toujours dans le bas de gamme lorsqu’il s’agit d’humour. Décidemment l’une des rares choses qui soit encore hors de prix pour toi. Qu’elle lançait sarcastique en accueillant le vin rouge qu’un serveur venait leur tendre avec finesse. S’il versait le liquide rougeâtre dans le verre du russe, Ebony et lui ne se lâchait plus du regard comme une tension palpable qui sévissait entre eux et que rien ne pouvait dorénavant briser. Mon candidat a décroché les élections. Je me rapproche de la maison blanche et des supers pouvoirs que ça entraîne. La routine, rien de surprenant à vrai dire. Si Ebony n’avait pas le cœur sur la main, elle avait encore moins de modestie. Sirotant la boisson, elle finissait par s’égarer de nouveau dans les prunelles de l’homme aussi puissant que diabolique. Tes gorilles te suivent partout ? Très peu discret. Ils sont loyaux j’espère. Ce serait bête qu’ils soient témoins de tous tes faits et gestes … A moins que je ne sois là pour leur trancher la langue. D’un sadisme incontrôlable, Ebony exultait au contact de son meilleur ami et appuyait ses propos d’un sourire dérangeant mais qui était aujourd’hui légendaire.



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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 12:46

« is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_inline_mrhvl80jO71qz4rgp « is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_noxwlqnCtY1qg4yfgo1_250 « is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_mh1q8zRW911ru61tno5_250

Ce n’était pas la première fois, et, ce n’allait certainement pas être la dernière, que pareil évènement venait à se produire. Si Pavel était le roi de l’esquive dans une telle situation, je n’arrivais en rien à être à sa hauteur. À lutter contre mes instincts les plus bas et mes envies les plus profondes. Chaque fois que j’avais essayé de m’élever à son rang, je retombais un peu plus bas, incapable de l’envoyer paître comme il savait si bien le faire. J’étais attaché et clairement accro au jeune Russe. Plus encore depuis que ces centaines et centaines de kilomètres s’étaient instaurées entre nous. Nous avions beau nous voir, mais chaque séparation était un moment déchirant. Et chaque seconde passée loin de Pavel était un véritable supplice auquel je ne me ferais sans doute jamais. Je baisse la tête afin de cacher les traits frustrés venant à défigurer mon visage suite à cette allusion lancée à l’encontre de ma fille. Décidément, Pavel n’est en rien un homme fréquentable, notamment pas pour une demoiselle âgée de six ans à peine. Elle adresse un large sourire au jeune Russe suite à sa proposition tout en hochant de la tête avant de glisser à son tour un baiser sur la joue de Pavel. Elle est conquise et j’en suis presque inquiet. Lorsque l’ancien Gamma quitte enfin l’établissement, Sara rassemble ses affaires et me rejoint sur scène, d’où je n’ai toujours pas bougé, trop occupé à maudire intérieurement le Russe. Et la voilà en train de faire les louanges de Pavel, louanges auxquelles je ne prête qu’une oreille discrète. La langue bien pendue, j’ai l’impression que cette petite en aura pour le reste de la soirée, raison pour laquelle je viens à l’enlacer contre moi avec poigne, quitte à presque l’étouffer. Sara ne peut retenir un rire amusé au moment où je la relâche, plongeant son regard dans le mien. « Si Pavel c’est ton ami, pourquoi je ne l’ai jamais vu ? » Je la surprends à chercher à m’amadouer avec ce regard si sérieux propre à sa mère, laissant flotter en moi une pointe de nostalgie. Évoquer ou penser à la mère de Sara est un sujet bien sensible que je n’aborde jamais, et pas un jour ne passe sans que je sois rongé par une certaine forme de culpabilité. Je pousse un soupir en passant une main dans la chevelure de la demoiselle. « Disons que c’est compliqué avec Pavel et que tu es encore trop petite pour que je t’en parle. Mais quand tu seras grande, tu comprendras. » « Grande comme toi ? » Un sourire vient à étirer mes lèvres tandis que je me lève en attrapant le sac de la fillette ainsi que sa main. Curieuse petite chose. « Peut-être. Ou peut-être avant. » Haussant les épaules, nous quittions finalement le bar pour regagner l’appartement.

Plus tard dans la soirée, je me retrouve en la compagnie de mon jumeau, ainsi inquiet quant à la situation. « T’as compris ? Pas de sucreries sinon elle ne va pas dormir de la nuit, tu lui laisses la veilleuse allumée sinon elle va faire des cauchemars et tu gardes la porte entrouverte sinon elle aura peur. » Première fois que je confie à nouveau ma petite Sara à Kenzo après l’incident de Las Vegas, autant dire que je ne suis en rien rassuré de par cette situation, mais je sais que ces moments passés en tête-à-tête manquent à la demoiselle, alors je cherche à faire des efforts pour ne pas la décevoir. Je n’ai toujours pas retrouvé confiance en mon frangin et j’ai peur que la situation lui échappe à nouveau. J’hésite à partir, posant un regard inquiet sur ma fille qui pourtant semble être aux anges en sautant du canapé sur les épaules de son oncle en riant de bon cœur. « Bon, papa, tu t’en vas maintenant ! » Je fronce les sourcils, vexé de me faire jeter de la sorte. « Tu veilles sur tonton Kenzo, d’accord ? Et toi, tu prends bien soin d’elle. T’as déjà grillé un joker. » Une dernière bise à ma fille et je me fais presque mettre à la porte par le propriétaire des lieux qui claque la porte de son appartement dans mon dos. J’aurais mieux fait d’appeler la baby-sitter que Sara a depuis notre arrivée en ville. Une demi-heure plus tard, et je suis garé non loin d’un luxueux restaurant de la ville. J’avais suivi avec discrétion et aisance un taxi jusqu’à cette adresse et à présent, j’hésitais. Dix minutes s’étaient déjà écoulées depuis l’arrivée d’Ebony dans cet établissement et aucune trace de Pavel. Soit, ils devaient se retrouver plus tard, soit, il se trouvait depuis plus longtemps en ses lieux. Après quelques secondes encore de réflexion, je quitte ma voiture, prêt à semer la zizanie. T’as cherché, Pavel, tu vas trouver. Je réajuste la veste de mon costume sur mes épaules, parfait déguisement pour tromper au départ le twin bro’ au départ pour lui faire croire à un rendez-vous d’affaire. Enfin, je me glisse jusqu’à cette table, occupée par ces deux personnes auxquelles je cherchais dorénavant à nuire. « Désolé, chérie, mais la seule langue qui risque de tomber ce soir, c’est la tienne. » Surprise, bitches. Sourire d’irrésistible chieur sur les lèvres, je fixe à tour de rôle les deux personnes assises avant de m’attarder sur Ebony. « Au plaisir de te voir en chair et en os plutôt qu’à la télévision. Ceci dit, ton augmentation mammaire s'est bien passée ? Parce que tes seins paraissaient bien plus petit il y a trois jours… Ou se sont les caméras qui t’enlaidissent… » Ou alors, c’est simplement que t’es laide au naturel. « Mouais, bref. J’espère que je vous dérange, en tout cas. » Évidement que oui, mais c’est pas grave. Je tire une chaise à une table libre et m’installe sans la moindre gêne auprès des deux jeunes gens. Mémorable soirée en perspective.


Désolée pour le grand, grand retard les loulous :plop:
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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 18:13



Longs cheveux bruns, rouge à lèvres outrageux sans être vulgaire, regard de tueuse à peine dissimulé derrière un sourire diabolique. Ebony, impératrice des pires fléaux de cette Terre vient de faire son entrée parmi les manants au cœur de ce restaurant. "Si j'étais d'un trop haut standing, je te donnerai plus de complexes que tu n'en as déjà." rétorquai-je avec un ton aussi sarcastique que le sien, tandis que je levais mon verre pour trinquer avec le sien. Nous dire une foule de gentillesses serait une insulte à cette relation si particulière qui nous unissait… L'envoyer paître par téléphone, c'est bien peu de choses par rapport à ce qu'on peut s'envoyer dans la tête en direct. Ca, c'est mille fois plus grisant. Toutefois, malgré les apparences, j'accorde un intérêt immense pour la vie de celle qui demeure ma meilleure amie. On ne supprime pas sa famille biologique avec un minable parvenu… force est de constater que ça renforce des liens. J'apprends qu'elle s'approche de plus en plus du pouvoir à son tour, cette perspective fait briller une étincelle malsaine dans le regard que je promène sur les courbes harmonieuses de son visage. Si j'ai déjà imaginé Ebony franchir le parvis de cette mythique Dame Blanche, antre du pouvoir américain par excellence ? Mieux que ça : je la vois assise sur un immense fauteuil de cuir et de velours dans le bureau ovale, ses talons aiguilles déposés négligemment sur le bureau du président… ou de la présidente, dans le cas présent. "Je t'en supplie, ne tente pas le costume de WonderWoman. Le tailleur blanc suffira. Ou du Prada, j'crois que le Diable s'habille avec ça…" Petite référence à une comédie américaine qui pourrait très bien lui convenir. Quoiqu'il en soit, je m'amuse de constater qu'elle repousse encore et encore les limites pouvant se mettre en travers de son chemin. Inutile de dire que cela m'arrange qu'elle côtoie de si près le sanctuaire de la politique américaine : je me destine à contrôler la Russie en coulisses… nous maîtriserions les deux superpuissances mondiales. Les humains trembleraient de connaître la noirceur de nos desseins. J'allais lui répondre vis-à-vis de mes soi-disant gorilles, mais à l'instant où j'ouvris ma bouche, une voix on ne peut plus familière vint m'interrompre. Le regard surpris, j'aperçois enfin le responsable de cet affront. Rayan. Sérieusement ? Je m'adosse un peu plus à ma chaise, soufflé par le culot de l'Israélien. Je n'entends que d'une oreille les reproches qu'il fait pleuvoir à outrance sur Ebony, lui qui jalouse tant notre relation ambigüe. Je le soupçonne de ne pas en saisir les limites, et c'est précisément ce qui doit le mettre dans un tel état d'insécurité. "Les Américains n'apprendront jamais… ils laissent entrer n'importe qui." Je jette un regard à la fois ennuyé et amusé en direction d'Ebony. "Je ne m'excuserai pas de sa présence, il ne me l'a pas dit. J'imagine que sa jalousie maladive et la barre dans le pantalon avec laquelle je l'ai laissé cet après-midi ont eu raison de son neurone, mmm…?" Cette fois, c'est avec un adorable sourire que je contemple Rayan, la parfaite tête à claque. Celle qu'il aime tant détester. "Deux fois dans la même journée… J'vais finir par croire que tu me cours après, beau blond. J'ai raison de me croire indispensable, en fin de compte." Tu veux nous ennuyer, Rayan ? Ce que tu fais, c'est un aveu de ton besoin le plus secret. Avec une négligence calculée, je frôle la main d'Ebony avec mon index, dans une caresse à la fois légère et suggestive. "Quant à ta poitrine, je n'ai jamais fait la différence. Tu sais, une fois que j'ai les choses en main…" ajoutai-je pour Ebony, un clin d'œil complice en guise de signal. Premier round, fight. "Tu voulais que j'te parle de mes gorilles ? Parce que si tu veux les voir à l'œuvre, tu peux t'amuser à leur donner un nom au hasard." Clives-Harabo par exemple. Just a head's up. Le serveur revient vers nous et dévisage Rayan avec un air à la fois surpris et un tantinet pincé. Devant l'absence de remarque, je me jette à l'eau. "Mademoiselle Asher-Grey et moi-même nous étonnons que vous laissiez entrer le premier venu dans votre établissement. Cela étant, il peut rester. C'est lui qui se porte volontaire pour payer la note." Je glisse un regard amusé vers Ebony. Après tout, il a voulu taper l'incruste, à lui d'en faire les frais. "J'peux éventuellement diviser la note par deux, mais ça va dépendre de ton attitude…" murmurai-je en direction de Rayan. A bon entendeur… "Vas-y, je te laisse commander, Bony." Et mets le paquet, c'est Monsieur Blondinet Parfait qui régale.
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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyJeu 23 Juil - 14:44


intimates demons



Pavel&Ebony&Rayan ⊹ Ce serait que te donner trop de fantasmes si j’enfilais un costume de cuir. Oublions ça, tu n’es pas encore prêt à le voir. Qu’elle disait en sirotant la coupe de champagne que le serveur venait de lui servir après avoir installé à leur côté une bouteille aux gravures dorées dans un seau bordé de glaçons. Si la température pouvait vite monter entre eux, les services étaient alors plus qu’exquis. Ebony voyait un sourire s’élaguer sur le visage pervertis depuis longtemps de son meilleur ami lorsqu’une voix qui dissonait à ses oreilles arpentait déjà son précieux espace intime. Rayan en chair et en os venait de faire son apparition en sommant de faire fît des convenances et s’installait à son aise à la table des deux marginaux quand il aurait mieux faire de déguerpir en observant la quantité extravagante de couteaux qui s’étalaient à chaque bordure de leurs assiettes. La jeune femme arquait un sourcil et finissait par se laisser aller sur le dossier de son fauteuil en jetant un regard froid à Pavel. Tu sais les surprises de ce genre je peux m’en passer. Les cadeaux empoisonnés c’est moi qui les confectionne pour les autres et non l’inverse. Qu’elle susurrait tranquillement posée pendant qu’elle déversait sa névrose dans son verre d’alcool. Mais, derrière ses airs d’une présence nuisible à ses côtés et pas du tout programmée, il fallait avouer qu’Ebony sentait ce vif picotement au cœur de son ventre qui ne voulait dire qu’une chose. Elle allait s’amuser et doux était la sensation du piment lorsqu’on savait qu’on allait y croquer à pleine dent. Avant ou après l’avoir fourré dans la bouche de ton amant ? Qu’elle ricanait glorieuse devant le ton amer de l’homme qui pensait faire son entrée en matière avec un panache remarquable. Fallait-il se rappeler qu’Ebony et Rayan ne jouaient évidemment pas dans la même cour ? L’ancien delta pourrait toujours tenter de l’assassiner de remarques inconvenables qu’elle finirait toujours pas avoir le dessus. Etait-il seulement au courant qu’elle était complice de meurtre au côté de l’homme qui partageait ses nuits régulièrement ? Peut-être pas au quel cas, il se serait bien plus méfié de ces deux êtres qui se souriaient d’un commun accord sur leur passé déroutant mais incroyablement extatique. Au contraire de toi, ce qui est petit chez moi n’est pas un handicape. Tu devrais vraiment penser à passer sur le billard. En fait non pas que pour ça… Le reste aussi. Tu sais que le look golden boy des années 80 c’est dépassé n’est-ce pas ? Qu’elle disait en observant tour à tour son entre-jambe et le reste de son physique qui avait semblé être façonné dans un moule conçu pour une perfection obscène. A vrai dire, Rayan était le parfait petit américain sous toutes les couches, la perfection incongrue avec la superficialité accrue. Ebony levait les yeux au ciel de dépit ne comprenant visiblement pas ce que son meilleur ami pouvait trouver à cette poupée en taille xxl. Du tout, nous attendions justement les hors-d’œuvre. Dommage que finalement, la nourriture semble si insalubre maintenant que je l’observe. Ebony, sauvageonne attitrée salivait déjà en caressant ses dents de sa langue vicieuse. Carnivore, elle aimait à dévorer ses proies et sa folie exposée à un grand niveau pouvait attester de sa psychologie si complexe. Mais effrayée Rayan était un plaisir dont elle ne démordait pas et leur chaleureux intermède ne pouvait sonner que comme un magnifique concert aux oreilles de Pavel. J’ai l’impression que tu aimes encore plus les défis que moi Pavel. C’est bien, souffrir dans cette vie t’amènerais sûrement à un poste de choix lorsqu’on franchira la porte des enfers. Qu’elle lui narrait avec un long sourire pendant qu’elle observait un à un les hommes truffés de noirs qui, le regard dans le vide, semblait guetter le moindre agissement suspect. Laissons les rêvasser, ils n’ont pas de temps à perdre pour les blondinets sans saveur. Il ne ferait clairement pas le poids et les combats perdus d’avance ne sont clairement pas assez distrayants. Ce qu’il fallait comprendre c’était qu’Ebony allait rapidement s’ennuyer si Rayan ne lui prouvait pas qu’en sortant de l’université, il avait pris du poil de la bête et s’était entraîné ardument avec Pavel – autre que dans un lit jonché d’objets obscènes – pour riposter contre la bête qui était depuis bien longtemps, aux côtés du bel-âtre russe. Ne vous battez pas pour moi messieurs, il y aura de la place pour tout le monde ! Qu’elle disait déjà amusée comme une enfant devant le serveur qui semblait estomaquée de son imprudence. Rien à faire, la belle était déjà plongé dans sa lecture intensive du menu mais au lieu d’observer les aliments détaillés à la perfection, elle préférait s’offrir les prix les plus faramineux. Je vais vous prendre le homard curry. L’homme en costume notait sa demande et se tournait déjà vers Pavel lorsque Bony levait un doigt sans appel sans même lâcher la carte du regard. L’almas caviar et je vais me laisser aussi tenter par les truffes italiennes blanche. Et comme je suis magnanime, apportez de plus grandes quantités afin que mes amis puissent se régaler à leur frais. Qu’elle disait avec un grand sourire à ses partenaires pendant qu’ils commandaient à leur tour. Pavel, il fallait me le dire si c’était une embuscade. Un plan à trois ne me dérangerait pas mais si la taille est aussi négligée que le reste, j’ai bien peur que tu perdes ton temps pour que je t’accorde un oui solennel. Voila, elle vidait d’un trait sa coupe de champagne et se remettait contre le dossier de son fauteuil, les doigts croisés face à elle et le regard pervertis comme s’il assignait le début des hunger games.



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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyMar 28 Juil - 19:10

« is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_inline_mrhvl80jO71qz4rgp « is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_noxwlqnCtY1qg4yfgo1_250 « is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_mh1q8zRW911ru61tno5_250

Un sourire mesquin étire quelque peu mes lèvres alors que je secoue légèrement la tête de gauche à droite en posant mon regard sur Pavel. Il sait à quel point la tête qu’il affiche m’insupporte et il s’en amuse. « Il faut vraiment que je te le dise ? Je pensais que tu savais que la vengeance est un plat qui se mange froid, voir congelé dans certains cas. » Ça a toujours été comme ça entre nous, pas vrai ? Cette manière de se chauffer, se repousser, se courir après… Cette manière particulière de jouer qui nous appartient. « Tu pourras le remercier d’avoir vendu la mèche sur votre dîner, autrement, je ne serais pas là. » En quelque sorte, le cadeau empoisonné, il provient directement de ton cher Pavel, Bonybitch. Mon regard se tourne à nouveau vers Pavel, ne manquant en rien ce petit geste qu’il accorde à l’encontre d’Ebony, me faisant furtivement lever les yeux au ciel. « Absolument pas. Et la première ne compte pas, j’devais récupérer ma fille. », sifflais-je en m’adossant contre ma chaise. Il a marqué un point, mais jamais je ne l’avouerais que se soit haut et fort ou encore tout bas, préférant cacher cette vérité au fin fond de moi et derrière un masque de marbre. Oui, j’ai besoin de passer du temps avec le Russe dés que possible, car depuis mon départ de Las Vegas, sa présence quasi-quotidienne ne cesse de me manquer. J’aurais aimé retourner dans la ville du pêché pour plus de quelques jours, mais j’ai passé trop d’années séparé de mon frère jumeau pour abandonner ce dernier si lâchement au profit d’un homme qui me fait douter sur bien des choses. C’est un regard condescendant que j’accorde alors à Ebony, si cette petite croit qu’elle peut m’atteindre par ses mots, elle a encore beaucoup de choses à apprendre. « Désolé que tu ne puisses pas te taper un mec dans mon genre, c’est vrai que ta crevette de Zayn en comparaison… j’aurais de quoi être jaloux à ta place. Si Pavel n’était pas en train de faire sa tête de mule, il t’aurait confié tous les biens faits que mon corps peut lui apporter. » Les remarques concernant mon physique ne m’importent que très peu. Pour ma part, j’en suis très fier, notamment au vu du gamin que j’ai été jusqu’à mes dix-sept ans : gringalet à souhait qui pourtant, mangé déjà pour quatre. Puis est arrivé l’armée et trois ans plus tard, j’avais grossi, pris plus de vingt kilos de muscles et m’étais taillé un corps de rêve que je n’avais plus négligé. Un moyen de camoufler les blessures d’un passé que je refuse constamment d’évoquer. Même le passage avide de la langue de la seule femme assise à cette table n’allait en rien m’ébranler. Approche-toi d’un peu trop près et tu risques d’y perdre ta tête. « Il les arrêtera avant. J’suis le meilleur coup de toute sa vie, il ne les laissera pas me toucher. » Serein au possible, Pavel pourrait très bien me contredire que je n’en croirais que traître mot. Après tout, il y a des choses qui ne trompent pas. Un serveur arrive, et je le regarde de haut en bas. À cet instant, il faudrait une armée entière pour me faire sortir de ce restaurant, cependant, je fronce les sourcils. Payer la note ? Finalement, je crois que je vais m’éclipser… Quoi que non, maintenant que je suis là, que je crève de faim et que j’ai un œil sur Ebony et Pavel, autant en profiter, même si cela va me coûter un bras. Ou les deux. Ou les deux bras plus les jambes. Un coup d’œil en coin au jeune Russe lui prouvera que j’ai déjà des idées dans la tête. Dans cinq minutes maximum, il y aura déjà une main baladeuse sous la table. « Je vous prendrais bien une nouvelle carte de crédit pour ma part. Avec un plafond assez élevé si possible. », lançais-je au serveur lorsqu’il se tourna vers moi. Au vu de son regard presque perdu, il n’a en rien saisi la plaisanterie. Pauvre type. Je soupire et commande finalement un carré d’agneau. « Le seul plan à trois que t’auras, c‘est avec ton homard et ton caviar. Un joli plateau tout droit venu de la mer au vu du thon que t’es. » C’est méchant et gratuit en prime, mais c’est le cadet de mes soucis. J’ai arrêté de prendre des pincettes avec les gens histoire de faire plaisir à tout le monde. Mon jumeau aura beau avoir passé des mois et des mois à me cadrer, ça ne lui aura pas réussi, au contraire, j’ai l’impression qu’il a réveillé le véritable connard qui sommeillait en moi.
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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyMer 29 Juil - 17:12



Là où certains seraient intervenus pour tenter de calmer le jeu, il s'avère que je ne préfère pas m'investir dans l'échange qui se fait entre Ebony et Rayan. Ou alors pour jeter de l'huile sur le feu afin de relancer les hostilités, au cas où elles viendraient à s'essouffler. Toutefois, je doute que cela puisse arriver. Avez-vous déjà assisté à la finale d'un tournoi de tennis ? Bras croisés et sourire figé sur les lèvres, je regarde les deux jeunes gens débattre comme deux champions de tennis mixte se renverraient rageusement la balle à Roland-Garros, ou encore Wimbledon. Nous avons d'un côté Rayan, Israélien au tempérament de feu, désespérément attiré par ma personne – oui, je suis d'une modestie sans égale à ce sujet – et obstinément jaloux de quiconque pourrait accaparer plus de temps que lui en ce qui me concerne. Il attaque, répond sans détour, s'installe là où nul ne l'attend, et ne décamperait même pas si un char d'assaut pointait son viseur sur son front. De l'autre côté, nous avons Ebony. Diablesse confirmée aux mains tâchées de sang en grande partie grâce à une collaboration mortelle en ma compagnie, elle est d'une finesse inégalée pour rabaisser autrui et chasser d'un sourire quiconque oserait défier sa suprématie sur le genre humain. Vous pensez donc bien que si l'un se met à parler, l'autre va tout faire pour répliquer avec une double dose de sarcasme. Je dévisage longuement Rayan lorsqu'il vante outre mesure ses exploits au lit, bien que je sois forcé d'admettre qu'il est le seul capable de me mettre K.O. malgré une endurance que j'ai développé au cours des années de débauche avant et durant ma période étudiante à Berkeley. Il a ce petit je ne sais quoi qui me fait littéralement perdre la tête et prendre mon pied en même temps. "Chérie, avec tout ce qu'il est capable de débiter comme âneries à la seconde pour gonfler son ego démesuré, je suis déjà en Enfer… heureusement qu'on peut se partager le trône." ajoutai-je en faisant flirter mon index sur le dessus de la main d'Ebony, un fin sourire complice sur les lèvres. Toutefois, je ne peux m'empêcher de le trouver insolemment séduisant quand il se survend haut et fort sans honte aucune. Vraiment, il est chanceux que je sois de nature aussi masochiste pour me coltiner son caractère inimitable. Alors que le serveur arrive et que mon idée de le charger pour tous les frais du repas, je m'amuse franchement de voir Ebony mener à la baguette le serveur qui prend en note tout ce qu'elle lui dicte sans se donner la peine de le regarder. Je mettrai ma main à couper qu'elle ne goûtera en prime qu'une bouchée de tous ces mets, juste pour faire enrager Rayan de débourser une fortune pour un repas qu'elle aura à peine entamé. "Puisqu'on parle de plan à trois… Non, pas vous. Sérieusement, observez-vous dans l'argenterie, si vous n'avez pas peur qu'elle rouille." lâchai-je à l'égard du serveur qui rougit de malaise face à la teneur de nos paroles. Je les regarde tour à tour avec un sourire confondu, la luxure en invitée d'honneur dans mes sombres pupilles. "Pour avoir couché avec vous séparément, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer qu'on aurait de quoi faire rougir l'industrie du porno si on se laissait tous aller dans un lit…" J'appuie mon regard sur Rayan, insistant sur le fait que j'avais déjà connu bibliquement Ebony… entre autres pour faire enrager son ex fiancé de l'époque, Zayn, mais c'est anecdotique. Maintenant que le serveur ne sait réellement plus où se mettre, je passe ma propre commande. "Vous me servirez de la lotte à l'étouffée, les suprêmes de dinde à la sauce foie gras, le magret de canard braisé en croûte de sel, puis je vais terminer léger avec les pâtes maison à l'encre de seiche, je pense que ça ira très bien avec les truffes blanches de madame." Nous rendons les cartes, puis je décoche un sourire amusé à l'ancien Delta qui doit déjà penser au crédit qu'il va devoir faire pour rembourser ce repas. "Ne t'en fais pas, Rayan… Si jamais t'arrives à me faire grimper aux rideaux prochainement, il se pourrait que j'te glisse une ou deux grosses coupures pour t'aider à rentrer dans tes frais. On jouera au gigolo, ce sera drôle." Et pas du tout humiliant, c'est ça qui est bien. Cela étant, le connaissant, il serait capable de relever le défi juste pour me prouver sa supériorité. L'arrogance, ça vous mène un homme par le bout du nez… entre autres extrémités anatomiques. Les premiers plats arrivent à vitesse grand V, tandis que je songe soudainement au fait que si Ebony est la première complice du meurtre patricide qui m'a propulsé héritier des Romanov, Rayan croit encore que je ne suis qu'un héritier fraîchement désigné de la plus légale des manières. Pauvre trésor, il sait à peine à quel point je suis fêlé… il prendrait peur s'il apprenait que Bony et moi étions désormais du genre à planifier le pire pour l'espèce humaine. "Au fait, vu que vous êtes tous les deux à New York, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour mieux vous connaître ? Au fond, j'suis sûr que vous pourriez vous apprécier. Ne vous y trompez pas, ça m'amuse de vous voir vous chamailler pour mes faveurs…" Si ça, ça ne les fait pas réagir au quart de tour. "Après, ne copinez pas trop non plus, ça pourrait devenir ennuyeux pour tout le monde. Allez, je lance la conversation : Rayan adore taquiner l'oreille avec ses dents pendant les câlins, et Ebony a un faible pour être au-dessus quand elle couche avec un homme. Discutez…" Bonjour, je m'appelle Pavel, et je suis fouteur de merde officiel sur la planète Terre.
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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyDim 9 Aoû - 23:17


intimates demons



Pavel&Ebony&Rayan ⊹ Ebony observait Pavel avec une fausse animosité qu’elle dissimulait sous son regard froid et emblématique. D’une moue irrévérencieuse, elle lui faisait comprendre que, si le cauchemar d’entretenir une conversation de plus de quelques secondes avec Rayan se révélait vraie grâce à ses - « peut-être » - manigances, il avait aussi joué la carte préférée de la belle brune et celle-ci était de toujours offrir à son bien aimé et co-équipier de chasse, un présent délicieux. C’était une coutume, une fâcheuse manie qu’ils avaient et qui n’avait eu de cesse que de se prolonger depuis l’époque de leur disgracieuse rencontre. Aujourd’hui encore, il la faisait festoyer face à cette offrande que représentait son cher amant. Détraqué comme il l’était, Pavel devait se dire la même chose qu’elle. La soirée dérivait vers des charmes qu’ils connaissaient bien et au lieu de se prélasser vers un inconnu de plus dont ils détruiraient la vie et une parcelle de sa mémoire, l’homme lui vendait entièrement tel un objet séduisant et à sa merci, son cher petit ami. C’était à en mourir de rire et à traumatiser à jamais Rayan s’ils imaginaient le peu de pensées horribles qu’ils partageaient dorénavant, piège infâme ou non. Mais Ebony ne s’offusquait de rien et jouissait d’avoir un meilleur ami de la même trempe que sa folie primitive. Alors comme ça tu as toujours ta fille ? Pas encore lassé de voir que ta vie s’est arrêtée à son arrivée ? Ebony touchait à la famille et sûrement à l’une des rares personnes pour laquelle Rayan aurait pu donner sa vie mais une nouvelle fois, si elle touchait la corde sensible, elle le faisait avec un sourire si défrayant la raison qu’on aurait pu vite y perdre son sang froid. Elle sentait l’homme se contracté à la simple énonciation de la petite qui lui servait d’aimant à filles désespérées dans les parcs les dimanches après-midi. Dommage que Rayan ne tapait plus dans ce commerce là. Elle ouvrait la bouche et la refermait aussitôt en jaugeant le blond qui parlait de Zayn. Ce prénom ressuscitait des souvenirs, son visage, son regard lorsqu’il l’observait en lui disait qu’il l’aimait, qu’il ne pourrait jamais se séparer d’elle, qu’il l’aimait et qu’il avait besoin qu’elle soit à lui et uniquement à lui. Ebony avait refusé d’un simple sourire et en l’embrassant. Comme si le sujet pouvait être clos aussi facilement. Il l’avait été lorsqu’il avait disparu de la nature. Il lui imposait dorénavant son absence et Ebony devait faire avec son cœur pourri et encore plus brisé qu’avant et avec sa conscience qui lui hurlait qu’elle avait besoin de lui, qu’elle regrettait et avec son autre qui lui disait qu’elle ne pourrait jamais vivre une vie normale. C’était ainsi. Elle avait besoin de grandiose. Excuse moi mais que fais tu de ta vie aujourd’hui ? Ta seule prouesse est ton corps apparemment. Gigolo depuis toujours, ça ne m’étonnais guère mais que tu en sois fier à ce point me terrifie. Si tu veux, j’ai de bonnes adresses pour trouver des petits travaux d’immigrés dans mes contacts, je peux pousser ta candidature dans les organismes, ils accepteront peut-être ta reconversion si tu ne l’ouvres pas et souris aussi naïvement que tu le fais à présent… Ebony lui offrait son immense sourire, fossette remontée jusqu’au bord des yeux et ongles manucurés qui caressait déjà son agenda à ses pieds pour y noter quelques recommandations pour appuyer ces dires. Il débitait pourtant propos incandescents encore et encore et elle ne cessait de lever les yeux au ciel en soufflant sa désapprobation face à Pavel. Comme s’ils étaient deux parents et qu’elle finissait par montrer au père qu’il était tant qu’il réagisse face à la stupidité de son gamin attardé. C’est comment que tu faisais pour le faire taire déjà ? Tu claques des doigts c’est ça ? Qu’elle disait en tentant désespérément de trouver ce qui pourrait indécemment faire taire un être humain. Autant dire que le manque de respect était total. Navrée, j’ai encore bien du mal à m’habituer à la médiocrité qui pullule dans les rues alors autant l’éviter dans mon lit mon cher… Pourtant, elle caressait ses lèvres de ses longs ongles, excitantes à souhait pendant que la même luminosité obscène qui jaillissait dans le regard brun de Pavel, éclairait le sien à l’unisson. Très bien Rayan, tu es plutôt Louboutin ou Jimmy Choo ? Qu’elle disait en scandant une nouvelle fois son ancienne réputation de barbie. Elle ingurgitait une gorgée de vin rouge tout en grignotant ce qu’on venait de leur apporter et écoutait Pavel vanter les mérites de son homme à tout faire. Montre moi comment tu fais s’il te plaît… Si on doit apprendre à se connaître, autant que tu me dévoiles de suite tes meilleurs atouts tu ne crois pas ? Qu’elle lui disait en le défiant du regard, délivrant son love de sous ses cheveux, penchée vers lui pendant qu’elle n’avait qu’une envie, prendre Pavel à son propre jeu lui qui semblait si friand de leur altercation. Dis donc Rayan, as tu déjà rencontré les Romanov ? Qu’elle disait avec un léger sourire, l’œil tourné peu à peu vers son meilleur ami comme une menace sourde devant son amusement permanent.



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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyMer 19 Aoû - 18:57

« is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_inline_mrhvl80jO71qz4rgp « is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_noxwlqnCtY1qg4yfgo1_250 « is your daughter already a star ? » - Page 2 Tumblr_mh1q8zRW911ru61tno5_250

Ebony m’agace autant qu’elle peut m’amuser. Elle et moi n’avions absolument rien en commun si ce n’est l’intérêt que nous portons tous deux à l’encontre du jeune Russe présent autour de la table, mais dans un sens, me suis amusé à côtoyer, volontairement ou non, bien des Gamma suite à mon arrivée à Berkeley : entre Charlotte et nos nuits agitées qui ont fini en vidéo, Benedikt que j’ai temps apprécié détester et rabaisser, Aengus dont la folie dépassée toutes mes espérances, et à ce jour, Ebony et Pavel, c’est à se demander si je ne suis pas masochiste sur les bords a côtoyé la vermine pure et dure. Dans le fond, j’admire Ebony pour la femme ambitieuse qu’elle est. Si je crève de jalousie à son égard, je ne peux intérieurement nier qu’elle a tout pour plaire. Un physique à se damner, une volonté de fer et des ambitions qui la mèneront sans aucun doute vers les sommets. Mais ne croyez pas que j’avouerais un jour à haute voix une quelconque once de respect à son égard, voilà un secret profondément enfoui qui n’est pas prêt d’éclore au grand jour de si tôt. Et au delà cette relation ambiguë qu’elle entretient avec Pavel, il m’est impensable de pouvoir séparer ces deux fortes têtes, si bien que je me contente de dresser une simple barrière qui ferait office d’une limite à ne pas franchir. Autant dire que je ne supporte pas de les voir si prêts l’un de l’autre : faîtes ce que vous voulez lorsque vous êtes loin de moi, mais arrêtez de vous pavaner sous mon nez. La dernière fois, le tout s’est achevé contre un lavabo. Le début de quelque chose d’encore plus fort entre Pavel et moi. Si je ne souligne pas la réplique d’Ebony concernant ma fille, si ce n’est qu’avec un regard de travers - certes, dans un sens, elle n’a pas tout à fait tort -, je suis cependant plus réceptif à ce qui suit. Ses propos propulsent mes pensées à l’encontre de mon jumeau, plus précisément à ce jour à Vegas où je lui ai adressé ce même mot : gigolo. Je n’avais alors aucun mal à imaginer mes mains se serrer autour du cou de la demoiselle jusqu’à écraser sa trachée et lui ôter tout souffle de vie, même si je suis armé d’un principe qui me dit de ne pas faire physiquement du mal à une femme… En même temps, Ebony est une espèce de cyborg, rien à voir avec le genre humain. « Navré de te décevoir, chérie, je fonctionne sur batterie autogénérante. Même la nuit, me faire taire est impossible. » Quoi que si… Monsieur Pavel ici présent est sans aucun doute le seul à savoir comment fait pour me laisser hors d’haleine, c’est une compétence que la demoiselle Asher-Grey ne décrochera jamais. Mon regard ébène finit par courir sur les deux protagonistes, littéralement cloué sur ma chaise par les confessions faites par le jeune Russe, loin d’être dérangé par la présence insoutenable de ce serveur à la noix. « Vous avez couché ensemble ? », lançais-je sur un ton des plus las après avoir tourné complètement ma tête vers Pavel. Cette révélation est semblable à un véritable coup de poignard, une douleur incomparable à celle que j’avais ressenti en voyant les deux anciens étudiants danser et s’embrasser sous mes yeux, des mois plus tôt. Cette douleur-là est bien plus vive et fait en parti fondre le masque que j’arbore depuis mon arrivée au cœur de ce restaurant. « La ferme. » Deux mots prononcés sur un ton sec à l’encontre de l’ancien Gamma. Deuxième fois que le terme gigolo arrive dans la conversation, encore une fois et j’en défenestre un sans la moindre rancune. Si jusqu’à présent, je trouvais ces instants fort amusants et distrayants, la donne a changé, me laissant délibérément de mauvaises humeur. Je me contente de pousser un soupir de dépit, comme s’il était envisageable que je puisse chercher à en apprendre plus sur le compte d’Ebony. Savoir qu’elle a couché avec Pavel suffit à faire croître la haine que je ressens à son égard. « T’as pris Berkeley pour l’école du rire ou quoi ? », crachais-je en jaugeant la jeune femme de haut. Le visage fermé, je l’observe se rapprocher ne serrait-ce qu’un tantinet tout en haussant un sourcil. Je surprends mes doigts à courir avec délicatesse sur le couteau présent non loin de moi. Deuxième fois que je rêve de faire la peau à cette petite, à croire qu’elle ne sortira pas d’ici vivante. « Sans façon, j’tiens pas à chopper une quelconque maladie mortelle et contagieuse. Qui sait quelles langues poisseuses sont déjà passées par ici. Notamment celle de Zayn. » Retourner encore et encore le couteau dans une plaie et y jeter du seul, un régal pour les yeux. « Non. J’aurais dû, p’t’être ? Oh sans doute, étant donné que tu les as toi-même rencontré. Une corde de plus à ton arc, vas-y, pavane-toi, je sais que t’en crève d’envie. » Et cette fois, cela ne me fait ni chaud, ni froid.
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MessageSujet: Re: « is your daughter already a star ? » « is your daughter already a star ? » - Page 2 EmptyVen 21 Aoû - 16:16



Laisser les lions se battre dans l'arène pendant qu'on se repaît du repas convoité depuis un point de vue plus haut… Mes lèvres ourlées en un sourire aussi mauvais qu'amusé, j'observe Ebony et Rayan se livrer un duel que je connais pratiquement par cœur, au point de pouvoir anticiper les répliques qui fusent de leurs langues acérées. Pour l'une, tout ici n'est qu'un jeu destiné à divertir un esprit aussi malade et psychopathe que le mien, seulement bon à répandre le chaos et le désespoir dans la vie des pauvres hères qui faisaient l'erreur de poser les yeux sur elle. Pour l'autre, mené par un ego aussi démesuré qu'une attirance à peine masquée, tout ici n'est question que d'auto-défense pour conserver la mainmise sur la partie. Rayan a servi dans l'armée et malgré ses réticences à parler de cette partie sombre de sa vie, j'ai toujours lu au fond de ses yeux cette capacité à se battre et demeurer le seul debout sur le champ de bataille. Parfait, car c'est précisément d'un adversaire de cette trempe dont Ebony a besoin pour se sentir vivante. Plus ils se haïssent, plus ces échanges se font fructueux, tant pour l'un que pour l'autre. Après des années à me battre pour seulement m'assurer une survie quelconque, à défier l'autorité pour prouver mon existence, j'ai des besoins en pleine mutation… à commencer par celui de voir mes proches se déchirer gentiment de la sorte. Mettre à mal leurs sentiments pour me divertir me rassure d'une manière qu'ils seraient bien en peine de comprendre. "Encore que… j'ai fait mes preuves pour te faire taire, non ?" Je me mordille la lèvre inférieure presque innocemment, rebondissant sur la réplique de l'Israélien, non sans lui offrir un regard d'une indécence telle que je sais qu'il saura mettre à mal tout le self-control dont il fait preuve en ce moment-même. "Tu lui fais faire un tour de grand huit au pieu, et crois-moi, il t'obéit au doigt et à l'œil juste après ça." ajoutai-je à l'intention d'Ebony, conscient d'heurter pleinement mon amant dans sa fierté. Je bois un peu dans mon verre comme si de rien n'était, alors qu'au fond, Rayan connait très bien mon point de vue sur son caractère : continue d'être aussi irritable, prétentieux et imbuvable… c'est ce qui te rend aussi attirant, boy. A ce petit jeu, autant dire qu'il est loin d'être le dernier dans la course, même si je suis bien de trop fier pour le reconnaître. Encore moins publiquement. Sa question me fait rouler les yeux, alors que je jette un œil à Ebony. Coucher ensemble ? Oui, évidemment. Il ne pouvait pas en être autrement. L'a-t-on réitéré ? Jamais. L'avons-nous fait par pure attirance physique ? Non. Nous valons beaucoup mieux que ça. "On en a même fait un film. Demande à Zayn, j'suis sûr qu'il le garde dans ses plus beaux souvenirs de Berkeley." Je jette un regard à Rayan qui veut tout dire. Cette nuit faisait partie d'une de nos nombreuses machinations, celle-ci étant destinée à frapper le Gamma en plein cœur. Et elle a atteint sa cible. "C'était des mois avant que tu n'entendes parler de Berkeley, Rayan. J'tiens pas une liste de toutes les grognasses qui t'ont diverti." lâchai-je sur un ton aussi las que le sien, mais non moins jaloux dans le fond. Je repense à ce baiser pendant le bal à Berkeley… une autre machination subtile, à la fois pour blesser Zayn, mais aussi pour pousser l'ex Delta ici présent à bout, lui faire réaliser qu'il pourrait tout perdre d'un claquement de doigt. Et où en sommes-nous en ce moment ? Il ne se passe pas une nuit sans que nous apparaissions dans les fantasmes l'un de l'autre, si tant est que nous ne soyons pas dans le même lit. J'observe Ebony avec amusement : anticiper, frapper et récolter les fruits de nos efforts, c'est devenu une religion. Une sorte de symbiose constante entre nos esprits torturés et machiavéliques. Si je m'abstiens d'intervenir pendant leur énième joute, la fourchette s'arrête à mi-distance de mes lèvres quand j'entends Ebony mentionner les Romanov. Je braque mes yeux sur elle, croisant l'amusement d'une diablesse qui se lasse d'être l'objet de ma propre distraction. Tirer sur la corde et tenir son propre compagnon diabolique en haleine… typique de Satan sur talons aiguilles. Rayan n'a pas la moindre idée de la manière dont j'ai finalement hérité de mon titre princier et de tous les avantages qui vont avec cette distinction aussi prestigieuse en Russie que teintée de sang. Jamais cette petite tête blonde ne devrait apprendre que cet héritage n'a été possible que par la faiblesse d'un père exploitée par les deux génies du crime avec lesquels il a l'impression de passer un moment aussi désagréable que possible. J'essuie ma bouche sans lâcher la jeune femme des yeux, répondant sans peur aucune à cet avertissement détourné. "Tout c'qu'il a besoin de savoir se trouve dans des bouquins d'histoire, non ? Le seul Romanov qui vaille la peine d'être connu, il le connaît déjà bibliquement." Oui, je réponds pour Rayan, et sans jamais tourner la tête vers lui. En d'autres termes : je ne veux pas que tu le mêles à ce secret que nous possédons toi et moi, Evilbony. "Cela dit, ce n'est probablement pas aussi intéressant que tes propres histoires, pas vrai ? Comment se porte Monsieur De Caspiène ? Tu en as peut-être entendu parler, Rayan… Arthur de Caspiène un homme politique à New York." Un sourire malsain prend place sur mes lèvres, déguisé sous un air on ne peut plus agréable, alors que j'hoche la tête en direction de ma comparse. Tu veux qu'on lave notre linge sale en famille ? Une liaison avec un homme politique marié et haut placé devrait faire les affaires d'un rédacteur de presse comme Rayan. La manœuvre est simple : soit on passe une bonne soirée, soit la guerre est ouverte. Et mieux vaudrait garder la hache pour les têtes des pauvres innocents, Ebony.
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