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Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé.

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MessageSujet: Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. EmptyVen 5 Sep - 23:27

«Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé.»
Anastasia & Maxim



Just the Way You Are by Glee Cast on Grooveshark
Cela faisait bientôt cinq ans que je venais à cet hôpital pour récupérer mon ordonnance pour mes comprimés. J'avais mon médecin, qui me suivait assez régulièrement sauf quand lui même était malade. Un homme d'une quarantaine d'années, plutôt bel homme. Il était rare que j'aimer la présence masculine d'autant plus quand ils étaient plus âgés que moi ; mais en tant que médecin je n'avais pas de crainte à son égard. Pendant l'été j'avais essayé de réduire un peu mes comprimés mais c'était une très mauvaise idée, mes crises avaient été beaucoup plus violentes et fréquentes que d'habitude. Je ne pouvais plus rester seule dans la maison de mes parents, bien que j'avais acheté un appartement rien que pour moi rien n'y faisait le mal être que je ressentais dans cette maison ne s'était en aucun cas dissipé. Il était huit heures du matin quand je me décidais à partir de mon appartement, mon médecin était assez matinal d'autant plus qu'aujourd'hui nous devions faire le bilan accompagné d'un psychiatre sur tout ce qu'il m'est arrivée cet été. De quoi me remplir de joie, me diriez-vous ? Tout à fait, perdre sa famille dans un accident de voiture, coucher avec son meilleur ami, adopter un chien pour se sentir moins seule, faire des crises à tel point que de dépenser plus de dix milles dollars de réparation c'était devenu banal, se faire droguer dans un bar avant de se faire agresser, connaître Aiden. Trop de choses, s'étaient passées, je n'avais pas l'impression d'avoir respirer un instant durant l'été. Puis je ne parlais même pas du camp, où j'avais fais une de mes crises les plus incontrôlables. Les médicaments, ne faisaient tout simplement plus effet, rien y faisait effet en fin de compte. Il fallait que je me remues, que je me secoues pour mieux réapprendre à vivre. Neuf heures, j'étais devant l'hôpital habillée dans une tenue qui devait dire que j'allais bien -mais pas trop-, être maquillée sans en faire des tonnes, faire semblant d'être heureuse -mais toujours pas trop-. Une cigarette à la bouche, il me restait deux lattes, je n'aimais pas spécialement la nicotine, mais une de temps en temps n'allait pas me faire de mal, puis toute façon vu ma vie, je vais mourir moi aussi d'un truc tout à fait loufoque, et surprenant. Les yeux clos, je savourais une dernière fois le goût amer de ma lucky strike. Jetant le mégot après l'avoir éteint dans une poubelle assez proche, j'appliquais un dernier coup de rouge à lèvres, je rabaissais ma jupe taille haute, recoiffer ma chevelure rousse d'un coup de main avant de prendre une grande inspiration et de rentrer dans cet hôpital. Le sourire aux lèvres je marchais, confiante pour une fois, je n'avais pas peur ici, je savais que si j'avais un problème on allait s'occuper de moi comme il le fallait. La secrétaire de mon médecin me demandait d'attendre dans le couloir car celui-ci avait pris du retard. Je m'installais au bout du couloir regardant tous ces professionnels courir, s'agiter, s’inquiéter, rassurer les patients autour de moi. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, j'avais toujours considérer les médecins comme des petits dieux, qui faisaient vraiment tout pour nous maintenir en vie, pour nous permettre de se remettre sur pieds en un claquement de doigt. Puis, le voilà. Non pas mon médecin, je n'aurai pas pris la peine de vous le décrire. Non. Cet interne. Depuis plusieurs mois, quand je venais ici, dans n'importe quelles circonstances je me retrouvais nez à nez face à lui. Je ne connaissais pas son prénom et je n'avais peut-être pas envie de le connaître non plus. Nous passions le plus clair de notre temps à nous fixer, nous jauger du regard comme si nous appelions l'autre à nous rejoindre. Le brunet  était plutôt grand, assez jeune enfin il avait des traits assez fins, tout était bien définit chez lui. A croire qu'on avait pris de la pâte à modeler et qu'on avait pris que des expert pour le façonner. Enfin dans tous les cas je le regardais peut-être avec un peu trop d'insistance cette fois-ci. Puisqu'il s'approchait de moi, sûrement qu'il devait voir une patiente près de moi. Nous n'avions jamais parlé alors pourquoi aujourd'hui, je pinçais mes lèvres légèrement souhaitant que mon médecin me sauve en m’appelant mais que nenni. Regardant mon portable un instant comme pour l'esquiver, je ne tenais pas longtemps à faire semblant de tripoter mon téléphone. Même pas une minute après je relevais mon regard vers lui. J'étais vraiment pas nette comme fille, finalement je décidais de me lever. Certes je n'avais pas mon assurance habituelle, mais il me fallait un nom, un prénom, quelque chose à mettre sur cet homme qui captait sans arrêts mon regard. Il me regardait comme s'il me connaissait déjà, j'avais connu ce regard avec Aiden dans le bar et ça n'avait pas loupé, puisqu'il connaissait ma mère...Bref. Debout, sur mes légers talons je me dirigeais vers lui la boule au ventre malgré tout, car il m'impressionnait dans sa blouse de médecin, puis je devais me faire des idées aussi. Un peu paumée quand j'étais à sa hauteur, je sentais ma respiration se couper légèrement, je me tapais, intérieurement bien entendu. Sur la blouse il y avait écrit son prénom, un léger sourire sur mon visage je lui disais un brin hésitante :

Enchantée, Maxim. Anastasia.

Il fallait crever l’abcès, et si ce n'était pas le bon jour tant-pis au point où j'en étais, je n'avais pas peur de me prendre un regard désapprobateur, ou une remarque cinglante. J'étais plus forte qu'on pouvait se l'imaginer. Mes iris bleus ne pouvaient pas plus se détacher de ses iris bruns, à croire qu'il avait une sorte d'aimant dans son regard. Mon nez se retroussais légèrement face à la gêne que je pouvais ressentir, face à lui. Maxim.

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MessageSujet: Re: Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. EmptyVen 19 Sep - 22:01

Une journée chargée. Commencer par l'hôpital, tout en sachant qu'il y avait un petit détour a effectuer à l'université. Maxim était déjà fatigué, face à ce programme bien complet. Pas une minute de répit. Pas une minute pour souffler. Il croisait Alexie, rapidement, en plus. Pas le temps de la saluer ou de l'ennuyer. Tout le monde devait être à son poste. Il y avait beaucoup de choses à suivre, à accomplir. En premier lieu, le jeune homme devait s'occuper des patients de son supérieur. Suivre leurs constances et s'assurer que tout se déroulait naturellement. Également, il espérait pouvoir participer à une opération ou deux. Il espérait se faire remarquer et surtout gagner des points. C'était toujours le but premier du jeune interne. Il voulait montrer ce qu'il avait dans le ventre et cela était déjà une évidences pour ses collègues. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à le prouver aux vrais professionnels. L'influence était donc bien présente. Maxim arrivait dans la salle d'attente et directement, il posait son attention sur cette jeune femme. Une petite brune. Un visage qui lui rappelait étrangement, quelqu'un d'autre. Sa cousine. Mais, cela ne pouvait pas être possible. Ce n'était pas elle. Physiquement, c'est vrai qu'elle lui ressemblait, qu'il y avait un petit quelque chose. Un petit air. C'était peut-être pour cela qu'il n'arrivait pas à s'en détacher. Peut-être que c'était maladroit et qu'elle devait se demander ce qu'il voulait. Pour cette raison, il recentrait son attention sur les feuilles qu'il tenait en main. Il avait perdu le fil. Alors, que lui restait-il à faire en ce début de matinée ? Où était Alexie ? Est-ce qu'il pouvait lui piquer quelques patients pour se divertir et se donner un peu de mouvement ? Non, ce n'était pas réellement possible. Il y avait trop de choses à faire et il le constatait en retrouvant cette longue liste de tâches. Il marchait sans réellement avoir de but. Réfléchissant par quoi commencer. Le vieux de la chambre 58 ou la jeune femme séduisante en chambre 47 ? Le choix était compliqué. Choisir entre le charme ou l'état du patient. Il allait être raisonnable, aujourd'hui et il décidait d'aller voir ce vieux monsieur.. Quand soudain, une petite voix lui faisait face. A quelques centimètres, il se stoppait. Encore un peu, les deux jeunes gens faisaient un frontal. Enfin, ils l'avaient évité et d'un seul coup, Maxim était chamboulé. Le jeune homme avait déjà connu des demoiselles entreprenantes mais, elles n'avaient que très rarement sa douceur, sa fraicheur. D'ailleurs, ça en était tellement perturbant, qu'il ne lui répondait pas directement. Un silence s'imposait entre eux. Il la regardait et les mots ne sortaient pas. Il aurait voulu mais, il n'y arrivait pas. La ressemblance était davantage troublante. Sa cousine lui manquait tant. Qu'il aurait pu en vouloir à cette inconnue, lui en vouloir de lui ressembler de cette manière. Déconcertante.. « Enchanté Anastasia.. Que puis-je faire pour vous ? » l'interrogeait-il maladroitement. Demande lui, directement si quelqu'un de sa famille est sur un lit d'hôpital, aussi, entre la vie et le mort. Maxim s'en rendait compte, à l'instant précis où les mots étaient sortis de sa bouche. Il secouait la tête, pour s'excuser et surtout, il ne voulait pas être indiscret. Même s'il pouvait être au courant de l'état de chaque patient de cet établissement. « Vous vous sentez bien ? » ajoutait-il plus professionnellement. En même temps, si elle le regardait avec ses petits yeux tout ronds, de cette manière, il avait de quoi se poser des questions. Sans plus attendre, il lui souriait. Il essayait d'inspirer un peu de confiance. Ils ne s'étaient jamais vus. Ils ne se connaissaient pas et elle venait de cette manière l'aborder. C'était le genre de chose qui pouvait intriguer et surtout inquiéter dans ce genre d'endroit. Quand on y rentrait, ce n'était pas forcément pour apprendre de bonnes choses. Et le rôle premier d'un interne comme Maxim, était le cerner. Réaliser si la personne en face d'eux, était réellement touchée, malade ou souffrante. Sauf, que tout semblait aller pour Anastasia. Quel joli prénom au passage. La cousine de Maxim, elle s'appelait Lauryne. Elle était son reflet, c'était impensable. Même s'il avait déjà lu dans certaines revues que c'était possible, que sur cette terre, on pouvait avoir un double. Peut-être qu'il venait de mettre la main sur celui de Lauryne. C'était dans cet élan, qu'il l'invitait à le suivre. Prenant place dans une salle aux abords des urgences, il entrait le premier. Le jeune homme ne lui voulait aucun mal, il cherchait simplement à savoir si tout allait bien pour elle. Car, si elle s’effondrait dans cette salle d'attente, il ne se le pardonnait jamais. « Est-ce que vous avez mal quelque part ? Dites moi, ce que je peux faire pour vous. » enchérissait-il, tout en prenant le soin de fermer la porte. Personne n'avait besoin d'être au courant de ce que traversait la jeune femme. Il y avait de toute façon, deux possibilités ; soit, elle était là pour rendre visite à un de ses proches et elle s'était égarée ou soit, elle se sentait mal et elle avait besoin d'un médecin. Prenant donc place en face de la jeune femme, il continuait de la regarder. Éternellement troublé par les traits de son visage. A un point de beauté près, elle était réellement le sosie de sa cousine. C'était un sentiment étrange qui envahissait le jeune homme. Une émotion nouvelle ou qu'il n'avait plus ressentie depuis longtemps. Le manque. Lauryne, lui manquait comme tout ce qu'il avait laisser en Angleterre. Maintenant, le plus compliqué pour ce dernier, se serait de l'accepter et surtout de ne pas rejeter tout ceci, sur cette inconnue. Sur cette inconsciente qui s'en était approchée. Car, en toute honnêteté, on aurait pu inscrire sous son prénom. Maxim. Source de problèmes assurée.. Caractère bien trop trempé.
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MessageSujet: Re: Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. EmptyMer 24 Sep - 18:39

«Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé.»
Anastasia & Maxim




You make it easy by Air on Grooveshark

On dit que la curiosité est un vilain défaut. Moi je trouve que non, être curieux prouve au moins quelque chose, qu'on s'intéresse aux autres, à ce qui passe et pas spécialement ce qui est devant nos yeux. Malheureusement pour moi, parfois la curiosité était trop mal placée je me mettais les pieds dans le plat. Voilà pourquoi j'étais face à cet interne. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire, sincèrement ? Coucou je suis venue te voir car, ça fait des mois qu'on se regarde et je suis curieuse ? Non un peu pathétique. Finalement, je me présentais car, fallait bien amorcer la situation après tout c'était moi qui étais allée vers lui non ? Je raclais un peu ma gorge face au silence de Maxim. Connaître son prénom me faisait bizarre, je me disais toujours que certaines professions, vous enlevez un peu de mystère sur vous. Il y aurait pu seulement avoir de marqué D. machin ou bidule, mais à chaque fois vous aviez le prénom, comme s'il se mettait tous à nu pour que vous ayez plus vite confiance en eux. Après ses secondes de silences, où je commençais sérieusement à m'agripper les poignets pour me faire taire pour ne pas sortir encore d'autres idioties. Quand j'étais lancée malheureusement pour les autres je pouvais être un vrai carnage. Quand j'entendais sa voix je haussais un léger sourcil face à son interrogation. Il y a quelques mois j'aurai pu lui répondre que j'avais perdu mes parents dans un accident de voiture et que je devais les identifier. Mais aujourd'hui pourquoi j'étais là ? Seulement pour récupérer une ordonnance pour mon traitement ? Pas que. En effet je devais faire un bilan, car depuis la mort de mes parents à ce qu'il paraît je suis devenue plus sensible, plus faible la maladie me gagne plus. Je ne répondais pas à sa question, puis la façon de s'excuser pour une question si banale me faisait légèrement sourire. Il faut dire que c'est le risque du métier, ce genre de question. Je levais légèrement les yeux aux ciels pas par agacement plus amusée par la situation qu'autre chose. Maxim reprenait son sérieux me demandant si je me sentais bien. Je faisais mine de réfléchir, car au fond je réfléchissais, dans la phase où j'étais j'avais des milliers d'idées, de phrases et de mots à la seconde, mais le fil du temps m'avait appris à me canaliser et ne pas paraître pour une malade mentale. Je lui répondais alors avec toute la conviction que je pouvais « Je crois que oui, je vais bien ». SUPER. C'est vachement crédible ça, je voulais peut-être un oscar de la pire actrice de l'année 2014 ? Après son sourire je le suivais visiblement il voulait m'emmener quelque part. Les médecins sont mignons, non vraiment toujours pensant que le pire vous arrive alors que vous alliez bien. Ils devaient avoir une sorte d'aura, de ressentir à travers un visage, un sourire ou même un regard ce qui clochait chez une personne ou  non. Puis avec moi c'était plutôt facile, j'étais une piètre menteuse. Après un léger soupir je me résignais donc à le suivre, les pieds un peu traînants guettant un petit peu la salle d'attente pour voir mon médecin la secrétaire me faisait un signe d'incompréhension - à force de me voir pendant cinq ans elle savait qui était mon médecin ou non et Maxim ne l'était pas- . En guise de réponse je lui haussais juste les épaules avec un regard noir. Non qu'elle ne vienne pas tout gâcher, depuis des mois, je me remuais les méninges pour aborder le jeune homme, car je ne suis pas le genre de fille fan de l'eye contact. Non ce n'est pas trop mon délire. La seule fois où j'ai joué à ce jeu de regards c'était avec cet Aiden. Bref. Il fermait la porte derrière lui, et là une angoisse montait, quelle idée moi aussi, bon toute façon un médecin ne pouvait pas faire des choses horribles dans son hôpital, interne ou pas interne ? Si.. ? Non. Il n'avait pas l'air d'être un détraqué mental, ni un psychopathe en train de me retirer mes orteils un par un. La main tremblante j'essayais de reprendre mon calme, pourquoi les hommes me faisaient tous peur.. ? Peut-être depuis qu'Athanaël m'avait fait remonter tous les souvenirs en me déshabillant comme une malpropre. Perdant un peu la notion du temps j'en avais oublié sa présence. Merde. Qu'est-ce que j'allais pouvoir sortir...jeune fille bipolaire, troublée par ton regard te percute pour mettre un nom sur ton visage ? Bon peut-être pas de cette façon là. Je répondais au jeune homme un brin hésitante ne sachant pas trop quoi lui dire « Pas vraiment, enfin si je vais bien j'attendais mon médecin pour mon ordonnance j'ai dû me tromper de salle d'attente ». Pas bien de mentir. Puis je n'avais pas envie de dire que j'étais une folle allié complètement hors de contrôle sans ses médicaments. J'ajoutais comme pour me justifier pour ne pas aussi avoir mille et une question « ça fait quelques mois que vous travaillez ici n'est-ce pas ? » Lui demandais-je comme pour changer de sujet. Je ne savais pas ce que je faisais ce n'était pas mon genre d'importuner quelqu'un d'autant plus quand il travaillait. Bizarrement quelque chose m'attirer vers lui, comme un aimant. Il dégageait tellement de choses à la fois que c'était troublant. Il dégageait de l'assurance chose que je n'avais pas. Je pouvais faire la tête brûlée tant que je voulais au fond j'étais une grande trouillarde. Je réfléchissais trop dans mes actes, j'étais trop rationnelle et quand je me comportais comme aujourd'hui de façon complètement spontanée et irréfléchie ça me perturbait. Je sentais que ça clochait, qu'il y avait un truc pas net. Pourquoi il me regardait de cette façon ? Comme si j'étais le spectre d'un de ses souvenirs. Puis il mettait quoi dans ses yeux de la drogue, pour mieux vous capter. Je ne savais pas pourquoi je ne pouvais pas lâcher ses yeux, pourquoi j'avais besoin de ce contact. Ma main avait arrêté de trembler je pouvais enfin la mettre sur ma cuisse pour calmer l'agitation que mes jambes allaient commencées à faire s'il se murait encore dans un silence. Le silence n'était jamais de bon augure à mes yeux, ça tramait toujours des problèmes . Je n'aimais pas les non-dits. Je continuais de sourire, tout en lâchant son regard un moment pour le laisser se perdre sur une chose moins perturbante, cette chaise en plastique, bien dessinée d'ailleurs, d'un blanc immaculé, cette pièce puait même l'hôpital, finalement quand je me concentrais sur autre chose tous mes sens étaient en cruelle expansion. Qu'est-ce que tu me fais Maxim.. ?

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MessageSujet: Re: Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. EmptyMer 1 Oct - 20:46

Face à cette inconnue, le jeune homme gardait le sourire. Il ne savait pas pour quelle raison mais, il arrivait toujours à garder cette sérénité. Même lorsque Maxim avait dû annoncer de terribles vérités, il restait avec cette émotion sur ses traits. Il savait l’adapter par rapport à la situation et surtout il faisait preuve d’une grande délicatesse. C’était juste inexplicable ou inné. En tout cas, une chose qui était certaine, était l’engagement qu’il mettait dans son poste d’interne. C’était son échappatoire et en même temps, son défouloir. Le jeune homme se sentait toujours un peu chez lui dans ce genre d’établissement. Surtout, il arrivait à mettre de côté, les problèmes du quotidien. Ces petits tracas qui laissaient place à de grandes choses. Pas forcément agréable mais, quelqu’un devait y passer. Sinon, la terre ne tournerait plus réellement sur elle-même. S'il n'y avait plus d'avocat pour rétablir la vérité. S'il n'y avait plus de chanteur pour laisser exprimer des millions d'émotions, dans une mélodie. S’il n’y avait plus de médecins pour soigner les malades. Que ferait les gens, s'il n'y avait pas des passionnés comme Maxim ? De jeunes étudiants prêts à tout pour guérir, pour rendre nos lendemains meilleurs. Certes, cela ne pouvait pas se passer tous les jours. Parfois, on essuyait une perte. On réalisait nos erreurs et on prenait conscience de nos points faibles. Simplement parce que l'être humain n'était pas armé à tout surmonter, à tout réussir. Regardant donc cette charmante jeune femme, il ne savait pas quoi penser. Allait-elle réellement bien ? Pourquoi le regardait-elle de cette manière ? Est-ce qu'elle savait lire dans les pensées et se douter qu'elle était, elle-même, le double de sa cousine tant appréciée. Il n'en savait rien et il n'y pensait plus. Du moins, il faisait le nécessaire pour le gérer. Il n'était pas là pour se livrer ou la questionner, tel un agent de police. Il y avait un minimum et c'était pour cela qu'il était presque interdit de se lier avec les patients. Les jeunes internes devaient y arriver. Ils ne devaient surtout pas mélanger professionnalisme et intimité. Alors, c'était presque comme une révélation, lorsqu'elle décidait à nouveau de retrouver la parole que Maxim souriait légèrement. Juste assez. Réalisant que c'était déjà un premier pas vers la guérison, peu importe la maladie qu'elle pouvait avoir pour oublier de parler, pour laisser planer autant de suspens. Pour finalement apprendre qu'elle était en vérité bien malade. « Vous deviez retrouver quel médecin, je peux peut-être vous aider. » l'interrogeait-il, comme s'il ne cherchait pas à en savoir plus que cette simple question. En dévoilant le nom de son médecin, cette jeune femme livrerait le problème qu'elle connait. Si c'est une prescription pour une pillule contraceptive, c'est qu'elle souhaitait son gynécologue et peut-être qu'elle était enceinte.. Qu'elle souhaitait une pillule du lendemain. Non, non. A cet instant, le jeune homme réalisait qu'il devait arrêter. Stopper ses pensées et réellement s'assurer que tout allait bien pour elle. Tellement mignonne. Elle paraissait si innocente qu'il aurait voulu la prendre dans ses bras. Comme s'il avait été face à sa cousine et qu'il pouvait la retrouver une fraction de seconde. Comme si rien n'avait changé. Comme si elle ne le détestait pour ce qu'il était et pour les choix qu'il avait pris. Regardant à nouveau, la douce inconnue, il continuait d'écouter ses paroles. « Exactement. Et ai-je de quoi m'inquiéter que vous me surveillez de cette manière ? Parce que je pourrais vous retourner la question. Depuis combien de temps, suivez-vous le même traitement ? » Donnant, donnant. On ne pouvait pas imaginer mieux comme situation. La jeune femme s'était conduite comme une grande dans cette direction. Révélant qu'elle l'avait déjà vu et surtout qu'elle ne s'était pas satisfaite d'une seule fois. Elle devait être une habituée des lieux ou une adepte des hôpitaux pour venir s'y perdre.. Peu importait. Maxim avait également posé ses questions. Il la regardait et n'arrivait pas à se détacher de ses prunelles. Comme s'il cherchait la réponse à tout cela. A tout ce qu'elle dégageait et avait fait renaitre en quelques secondes. Beaucoup trop de souvenirs, de sensibilité. « D'ailleurs, que j'y songe. Anastasia.. Vos tremblements semblent avoir trouvés un moment de répit. » s'exclamait-il, l'ayant directement remarqué. Soit, la jeune femme était une grande nerveuse ou soit, elle souffrait d'un trouble, à ce niveau-là. Alors, peut-être que Maxim avait mal fait en affirmant qu'il l'avait remarqué ou au contraire, cette dernière allait s'en servir comme une force pour le remettre à sa place. A ce moment précis, la chaleur augmentait naturellement entre ces quatre murs. Les deux jeunes gens jouaient à un drôle de jeu. De l'attirance, de l'évidence, de la curiosité. Il y avait de tout. Il y avait surtout une étincelle au fond de ses prunelles. Maxim l'avait également constatée, il était doué pour faire attention au détail. En même temps, si on voulait devenir un grand médecin. Il fallait devenir un grand observateur. Il fallait toujours poser des hypothèses, des raisonnements et des conclusions. C'était même ce qu'il faisait de mieux pour se voiler la face. Quand il s'agissait de lui, le jeune homme était doué pour passer à autre chose, pour changer de sujet de conversation. Et cela, même lorsque son interlocuteur était sa bonne conscience. C'était ainsi et personne ne pouvait rien y changer ou presque. En y réfléchissant bien, la cousine disparue de Maxim avait été la seule, à le constater. Depuis très longtemps, quand ils n'étaient que des enfants, elle lui avait dit. Elle le connaissait peut-être mieux que personne. Il ne pouvait pas être imprévisible avec elle et il n'avait jamais réussi à expliquer, pourquoi c'était elle. Elle qui savait le désarmé de cette manière, en lui disant la moindre de ses pensées, en lui décrivant le plus petit sentiment qu'il pouvait éprouver. Peut-être qu'elle avait des ressources inexpliquées, comme un don. Peut-être qu'il se faisait des films, avec cette histoire. Peut-être qu'il avait été trop jeune pour discerner son secret. En tout cas, une chose qui était certaine, là à l'instant.. C'était que cette Anastasia le perturbait. Au point même qu'il arrivait à sourire, sans devoir y songer. Face à cette belle et mystérieuse inconnue. Maxim, l'interne, voulait savoir son petit secret. Maxim, l'étudiant lui, voulait savoir ce qu'elle cherchait et ce qui l'attirait.
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MessageSujet: Re: Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé. EmptySam 24 Jan - 16:05

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