Je ne connaissais pas trop les lieux voilà pourquoi j’allais visiter la ville, ses environs et tout ce qui avait attrait avec Berkeley et San Francisco. J'aimais découvrir de nouvelles choses et j’avoue qu'ici je me sentais plutôt à l'aise. Je m’étais déjà fait quelques relations puis avaient suivi quelques cours tous plus intéressants les uns que les autres, mais il était temps pour moi de regagner ma chambre au sein de ma Confrérie qu'étaient les Gamma. Une bande de joyeux lurons.Ouais on s’amusait plutôt bien et c'était un plus. Je me retrouvais avec des personnes qui m’étaient fidèles dans ma manière d'être. Certes cela pouvait engendrer des conflits mais appartenant au même groupe d'étudiants cela nous unifiait davantage.
Mains dans les poches de retour sur le campus, je revins d'une petite virée en ville, sourire aux coins des lèvres vêtu de façon plus décontractée, un banal jean, un tee-shirt blanc col en V une veste de toile et des converses. Je repensais à cette soirée passée, l’âme en paix à avoir descendu quelques verres, sans m'alcooliser .j’aurais bien d’autres occasions pour faire la fête. Parti dans mes pensées, après m’être fait déposé par l'un des acolytes de ce soir, je me dirigerais vers L’allée de Grecs pour un repos bien mérité dans ma chambre. Mais ce fut à cet instant que j'entendis un bruit étrange. Des voitures encore présentes sur le parking quand soudain je n'hallucinais pas je vus une scène totalement surréaliste . Un cri de femme retenti dans la noirceur de la nuit quand la suite me fit froid dans le dos pour cette pauvre jeune femme. Mon seul réflexe fut de crier « Hey toi lâche-là ! »
sans même avoir réfléchi que je vis une silhouette partir en courant . Ah. Il avait eu de la chance que je ne le course pas « On se retrouvera j'te jure ! » Mais je devais avant tout m'assurer du bien être de cette femme qui venait de se faire agresser. A quel point je n'en savais rien encore mais je devais m'en assurer. Courant aussi vite que je le pus je vins près de celle qui venait par chance d'échapper à un triste sort. Je m'approchais doucement d'elle, assise à même le sol quand je vis sous la lueur des lampadaires une lèvre écorchée d’où s'échappait un léger filet rougeâtre ; Je pris de quoi tamponner cette vilaine blessure doucement.« Ça va mademoiselle ? »Tout en lui faisant comprendre que le merci ne servait à rien, que cela avait été normal. L’aidant à se relever, doucement, sans encore avoir vu son visage cachés par sa longue chevelure que je fus soudain choqué ! Une grande claque en plein visage. Ce regard, ce visage tout entier je ne le connaissais que trop bien pour avoir été celui de mon épouse à une période de ma vie et aussi celui qui avaient tant hanté mes nuits, mes journées mon esprit que mon âme en avait été torturé.
Je me retrouvais face à toi : Lennox. Sans le vouloir, je me retrouvais à froncer un tant soit peu les sourcils avant de reprendre et faire comme si je ne l’avais pas reconnu. Le passé devait rester au passé non ?
je ne sus comment agir avec elle, même si la voir vu ainsi à la merci de cet inconnu m’avait fait tourbillonner le sang en mes veines. On ne touche pas aux femmes, peu importe les circonstances. Je gardais maintenant mes distances sans plus la toucher, mais vérifiant malgré tout qu'elle aille bien.« Ça va aller ? »Je vis son regard vide et apeuré mais il m’était impossible d'aller vers elle. elle m'avait brisé et même si elle venait de se faire malmener par cet homme, je restais sur mes gardes car au final je l'avais toujours aimé. Mais macho que j’étais jamais je ne le lui avouerai comme à quiconque d’ailleurs. Mais voyant si mal et ne sachant si elle avait des séquelles suite à cette agression, je lui pris le trousseau de clé des mains, j’appuyais sur le bouton pour ouvrir son véhicule et en ouvris la porte arrière côté conducteur ; Doucement je l'attirais de façon à ce qu'elle prenne place sur le siège arrière. Prenant silencieusement mon portable qui se trouvait dans la poche de ma veste, je composais le 911 afin de faire amener une ambulance pour plus de sûreté sur son état. « Bonjour il nous faudrait une ambulance à l'université de Berkeley, une agression a eu lieu. Merci « Sur ces mots je raccrochais et attendrais jusqu’à ce qu'on vienne récupérer Lennox, si c'était elle car au final je n'en savais rien, la ressemblance était si frappante. Et la nuit pouvant faire défaut...Et que ferait-elle ici ? Loin de chez elle, de l’Angleterre. La pensant probablement mariée ou promis à une jeune prince de je ne sais ou ce qui m'étira un rictus amère...

A peine avais-je appelé les urgences pur prévenir d'une jeune femme s’était faite agressée qu'elle se leva . La regardant faire et remarquant qu'elle avait été bien amochée par la même occasion, je vins vers elle quand soudan mes yeux se posèrent sur cette main qui portait l'anneau, celui qui lui avait prouvé à quel point je l'avais aimé jusqu'à lui demander sa main. Je fis comme si de rien. J’étais passé à autre chose et du moment que je ne me retrouvais pas dans une situation plus que gênante avec elle tout irait bien. J’avais grandi, j’avais mûri et pour faire plus mature je parlais de notre histoire....comme une brève et simple amourette. Hors il n'en était rien, elle avait été la seul et l'unique mais ça c'était avant...Au moment où j'osais affronter son regard, mes prunelles croisèrent les siennes au moment où ses lèvres remuèrent. Mon prénom dans sa bouche me fit froid dans le dos. Rangeant mon portable dans ma poche, le faisant donc glisser, fronçant un instant les sourcils. « Très bien si tu le dis, après tout tu as toujours eu le dernier mot. »Je cillais malencontreusement car j'aurais du tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de continuer à lui répondre. Je regrettais déjà mes paroles. Ces mots que je venais de prononcer étaient e comparaison avec notre histoire passée. Elle avait obéit à ses parents, annulant notre mariage pour quoi ? Par peur que je ne sois déporté ? Et après, nous aurions pu vivre n'importe où. Je préférais oublier toute cette sordide histoire d'amour à l'eau de rose. Ce n’était plus pour moi ce genre d’aventure. Mains enfouies dans mes poches, je gardais une certaine distance, la scrutant malgré tout dans la pénombre. Elle semblait aller bien enfin en dehors du fait d'avoir été victime d'un agresseur. D' ailleurs je ne l'oublierai pas celui-là...« Je partirais une fois que l'ambulance sera là. Je ne peux pas te laisser toute seule, ce ne serait pas correct.. »Je tentais de garder un certain détachement même si une pointe d'amertume pouvait se faire entendre au fin fond de mes paroles. Inspirant profondément j’avais hâte que les secours arrivent car je me sentais de plus en plus nerveux et je ne souhaitais pas ne plus me contenir, à savoir ne plus me contrôler. Tout cela me chamboulait. Était ce un rêve ou un pur cauchemar. Merde mais qu'est ce que tu fais là Lennox ? J'aurais lui poser la question mais moins j'en sauras et mieux se sera pensais-je. Je voulais m'écarter de toi, de notre ancienne vie et étais venu ici pour prendre un nouveau départ mais malgré tout tu étais bien là face à moi...je repris mon portable en main, dépotant mon attention sur mon GSM. Regardant l'heure. Que le temps paraissait long.je ne savais quoi dire ou que faire. Je voulais simplement oublier, avancer et ne plus penser ...oui ne plus penser à toi, à nous...A ce que nous avions été, a ce que nous aurions pu être...je t'aimerais à jamais, je te détesterais car aujourd’hui c'est toi qui a fait que je suis devenu cet homme détaché et aux retranchements sans faille...« Reste tranquille s'il te plaît, je ne voudrais te ramasser une fois encore... »Une façon de lui dire de garder sa place sur la banquette arrière de sa voiture pour éviter toute si elle ressentait quelques effets indésirables suite à cette agression. Puis je voulais savoir si elle savait qui était ce jeune homme. Gardant un œil sur elle, toujours mon portable en main.« Tu le connais ce mec ? »J'allais lui apprendre à malmener de jeunes femmes à cet idiot. Si je lui mettais la main dessus il aurait du souci à se faire car il ne s'en sortirait guère reluisant. Autant tuer le temps comme on peut sans trop s'approcher, non ? Ma raison me disait que tout était terminé depuis bien longtemps mais mon cœur...semblait tambouriner un peu en ma poitrine me faisant ainsi comprendre que c'était ELLE...Tiens je te pensais mort me dis-je intérieurement à moi même, faisant référence à mon cœur qui n'avait plus battu de la sorte depuis longtemps, depuis que tu m'avais abandonné Lennox.

Je ne savais pas comment paraître ni comment agir avec elle;le cœur serré avec une multitude de sensations et de sentiments. Je gardais toutefois une distance meme si j'aurais donné n'importe quoi pour la sentir d enouveau contre moi, sentir la douceur de sa peau sous mes doigts, respirer son parfum ennivrant mais tout avait changé...Et cette rencontre, si soudaine et si inattendue que je crus rendre sur place, tant mon estomac se nouait. J'avais beau être un homme je n'en étais pas moins sensible et doté d'un cœur...Et cette alliance n'avait pas été à me sentir mieux.comme un coup de poignard s’enfonçant de plus en plus dans ma poitrine d'un coup sec, que cette blessure fut ravivée en une fraction de seconde. Je détestais cette sensation que je croyais évanouie et enfouie au plus profond de mon être....pas si profond que cela, apparemment...alors là elle allait trop loin.comment pouvait-elle dire de pareilles choses ?! Mais au moment même où je m’étais senti aller à lui répondre qu'elle fut prise en charge par l'un des ambulanciers, leur laissant de la place pour vérifier que tout allait bien. Bras croisé sur ma poitrine, inspirant profondément je scrutais d’un œil afin de m'assurer de son bien-être.je n'aurais jamais supporté que quoi ce soit ne lui arrive.je tenais..;bien trop à elle malgré tout...je jetais également un œil dans les environs au cas ou ce t homme serait dans les parages, voulant revenir à la charge...il aurait à faire à moi a coup sur ! Écoutant brièvement leur échange sur son état de santé, voilà que je crus mourir sur place ! Je jetais mon mégot à terre , m'étant allumé une cigarette afin de contenir ma nervosité mais là je fus comme achevé avec une lame tranchante à laquelle personne ne pourrait survivre. Examen terminé , l’ambulancier s'adressait à elle comme à moi, disant qu'elle pouvait rentrer chez elle mais qu'au moindre symptôme dérangeant qu'elle devrait se rendre à l’hôpital. Soupirant je compris que je devrais la raccompagner, pour plus de sûreté. Autant couper court à toute cette tragédie. Laissant l'ambulance repartir, et leur souhaitant une bonne soirée malgré tout et vice versa après les avoir remercié. Écrasant de mon pied le mégot, je vins vers Lennox, la mâchoire serrée malgré tout et le cœur serré. «Je te raccompagne. »Certes j'avais bu mais je n’étais pas ivre, et avec cette scène , ses retrouvailles et tout ce qui en découlait j'avais décuvé en moins de temps qu'il ne fallut le dire ; j’étais de nouveau triste et dépité. L'incitant à monter dans la voiture je pris place ensuite derrière le volant sans un mot. Contact et ceinture mis, je pris la sortie du parking du campus toujours sans un mot en direction du centre de la ville qui donnait ensuite lieu à toutes les directions possibles. J'avais passé beaucoup de temps à visiter les lieux et ses environs que je m’étais plutôt bien adapté et avec rapidité. Elle me guiderait au fur et à mesure que le bitume défilerait...
Mains serrées sur le volant, peu m'importait de comment je rentrerais mais quelqu'un devait sûrement l'attendre alors en bon gars, je tenais à la remettre en parfaite sécurité auprès de son petit-ami...elle en avait fait du chemin, elle qui s’était toujours refusée à ce qu'on franchisse le cap et maintenant là retrouvant, je la savais enceinte...ce mot me fit une drôle de sensation même si je ne réalisais pas son réel état. Toutefois les mois passant, je verrais son ventre s'arrondir et là je pense que je me prendrais une claque d'une telle force en plein visage....Sans m'en rendre compte, j’avais appuyé sur l’accélérateur comme au rythme de mes battements de cœur. Je ralentis aussitôt  reprenant mes esprits...Et jetant un bref coup d’œil sur Lennox. J’avais tant de choses à lui dire mais je fus incapable de d'en dire un seul. «Alors...combien ? » Pitoyable non, De combien de temps était elle enceinte ? Après tout il fallait bien tuer le temps non ? J'étais mitigé entre savoir et ne pas savoir...j’étais tiraillé, stressé mais surtout blessé...Ça aurait pu être moi...devais savoir qui était l'heureux élu ? Puis je repris avec une légèreté remettant cette carapace qui m’était propre, avec un certain détachement. J’étais obligé pour ne pas sombrer...une fois encore...ayant même un léger sourire en coin.« Tu ne devrais pas t'en faire. Le passé c'est le passé et puis ton avenir semble plutôt bien parti non ? Même si je trouve que tu es encore un peu jeune pour devenir mère, mais ce n 'est que mon point de vue personnel. » Je suivais le trajet qu'elle m'indiquait, mettant le clignotant pour tourner à droite en direction de North Beach...« Moi je préfère profiter de la vie à m'éclater, c'est moins contraignant. »Cette phrase avait de multiple sens. Je profitais des jolies filles, de ma liberté, de mes potes, de faire la fête d’être moi même et de faire ce que bon me semblait sans avoir d'attache et puis être en couple, cette idée ne m’effleurait même pas l'esprit . Célibataire endurci, je comptais bien le rester en gardant tous les avantages que cela apportait. Et être parent ? Ciel ! Cette pensée me fit ..froid dans le dos. Ce n'était pas pour moi, ou du moins plus...la seule qui aurait pu être la même de mes enfants était là, assise à côté de moi portant celui d'un autre...le monde est petit, le monde est cruel...J’étais cruel en cet instant avec ce détachement cette pointe d'arrogance envers elle...agissant en parfait salop au final ne prenant pas en compte ses sentiments mais je devais tout aussi me préserver non ?

Je restais silencieux même si je ne désirais qu'une seule chose, crier, hurler ma douleur et ce manque que je ressentais après plusieurs années . ..un cœur brisé à tout jamais...peut-être m'en remettrais-je mais jamais je ne pourrais oublier c'était certain. Je regardais la circulation, faisait désormais attention à ma conduite quand j’avais entamé la discussion , histoire de savoir ... savoir quoi au final, qu'elle m'avait remplacé, je le savais désormais. Et puis celui qui avait pris MA place, avait eu le droit à se soupirs, alors que moi j’avais eu sa patiente, son amour prude certes mais après ? Une longue descente aux enfers, sans fin jusqu'à ce que j'arrive à remonter doucement la pente et à passer à autre chose, en relativisant...J'arrivais malgré tut à me détendre à tes côtés, la route défilant que nous arriverions bientôt jusqu’à l'adresse que tu m’avais plus ou moins donné. Et personnellement je ne tenais pas à rencontrer ton petit-ami. Pensant que vous viviez ensemble non ? Bref, je m'en fichais...on ce n'était pas vrai mais e ne tenais pas à le savoir par peur d'avoir mal, de sentir cette lame tranchante me transpercer de plus en plus avec lenteur et froideur au point de ne plus jamais pouvoir me relever. Mais ton cri me fit sortir de mes pesées que je m'arrêter sur e bas côté .Qu'avais-tu donc ? Tu te sentais mal ? Je le pensais en tout cas, surtout après t’être fait agresser mais il n’en était probablement rien ..Descendant après toi, laissant les feux de la voiture allumés afin qu'on se fasse voir au cas ou une autre véhicule viendrait à passer par là. Faisant le tour, je m'étais posté à ses côtés la voyant mal. Qu'avait elle ? M'approchant davantage je tentais de m'assurer qu'elle n'avait pas eu de séquelles. Elle me lança un regard qui me fit perdre toute ma contenance. Elle pleurait, merde ! Je me renfrognais aussitôt ses mots. Alors là elle allait trop loin. Je sentis mon sang bouillir en mes veines ! Je décidais de lui faire face, l’agrippais par le bras et la regardais intensivement pendant un moment avant de rapprocher mon visage du sien. Elle avait toujours ce même regard de velours et Dieu sait à quel point je m'y étais perdu par le passé. La gorge nouée et une emprise autour de l'un de ses bras sans être non plus agressif que je réussis à enfin lui répondre. « Comment ..comment tu peux croire une telle chose ?! »tout en fronçant les sourcils ! Elle se fichait de moi ou quoi? Pour qui me prenait elle  à la fin ?!« Tu veux vraiment avoir cette conversation maintenant et ici ? »Je n’avais plus le choix elle venait de mettre la machine en marche et ce fut tel un engrenage que je partis au quart de tour.« Tu crois vraiment que c'est un putain de titre que je convoitais ? Ma pauvre tu n'as rien compris, rien du tout ! Je t'aimais comme un fou, comme c'est pas permis ! Tu crois que j'aurais pris autant de risques à me voir exporter sinon? Je m'en fichais du moment que j'étais avec toi mais toi ...toi tu as préféré ... » Je préférais me taire Bien que ...et puis merde ! « Moi, tu veux dire toi ! »Moi je l’avais abandonné, Mais c'est quoi ce cirque ! « Si mes souvenirs sont bons tu as préféré revenir auprès de tes parents. J'aurais pu t'attendre et je l'ai fait pendant des années mais toi ...Regarde toi tu es enceinte d'un enfant que tu ne désires même pas... »Je la lâchais toujours sans la lâcher du regard. Comme elle venait de le dire, elle était une femme enceinte désormais, s'était offerte à un autre ...C’était lui qu'elle avait choisi pas moi...
défaisant donc mon emprise de sur son bras, je repris un air apeuré de mon geste, de nous voir ainsi et de me sentir si brisé. Athanael, bien sur que ce nom ne m’était pas inconnu, était-ce possible que ce soit lui ? Après tout qu'y pouvais-je ? J’inspirais profondément avent de me reculer d'elle.
«Monte dans la voiture » dis -je tout en prenant ce ton autoritaire et détaché. « S'il te plaît. » avec plus de lassitude. Je vins à ses côtés et attendis qu'elle monte de son côté si toutefois elle le voulait. Elle pouvait être butée quand le voulais mais moi aussi. Mais la voyant si têtue je resterais là tout comme elle jusqu’à temps qu'elle se décide. Je ne pouvais pas la laisser sur le bord de la chaussée et enceinte surtout avec sa voiture. « Dépêche toi je n'ai pas toute la nuit et puis tu vas attraper froid. » Elle ne voyait pas à quel point elle me faisait souffrir mais je devais me montrer plus fort encore. N'avais-je pas dit que le passé devait rester au passé ? Autant assumer mes dires. Je soupirais puis revins à sa hauteur, l’air peut-être un peu plus doux mais tout aussi détaché , du moins je tentais de l’être même si mon cœur me poussait a agir autrement...Mais pour le bien de qui ? «Pour ça il aurait encore fallut que notre histoire soit vraie. Elle ne l'a pas été, ne l'a jamais été. On a avancé dans des directions opposées. Tu devrais cesser de penser à des choses qui jamais n'arriveront et puis je ne suis pas sur que Athanael « tout en appuyant sur son prénom » ne soit ravi de notre conversation. »Je n’avais pas voulu dire que « tu me laisses encore te prendre ta virginité , m'ayant toujours refusé cela. » Mais j’avais été patient, attendrissant et malgré cela nous en étions restés au simple flirt...Soupirant de nouveau je repris, tout en m'humidifiant les lèvres. «Tu dois vivre pour toi et pour cet enfant, il n'a rien demandé lui. »Tout en me référant à ce bébé qu'elle avait en son ventre, mais pourtant j’avais des similitudes avec lui...« A croire que lui non plus n'aura pas son mot à dire, c'est toi qui décide Duchesse... » Un léger ton de mépris, mais ce fut plus fort que moi elle avait le don de me faire sortir de mes gongs. « Allez la discussion est close, de toute façon y'a rien à en redire » tout en rejoignant mon côté, de voiture sans pour autant y monter.« Quand tu auras terminé ton caprice de petite fille gâtée on pourra y aller.je crois que tu es attendue. »finis -je par énoncé avec ce mépris mais tout autant un léger rictus en coin à contre cœur de devoir la porter dans les bras de cet homme qui ne souhaitait pas fonder de famille avec elle, du moment qu'il s'envoyait en l'air c'était suffisant non ? Cette idée me répugnait mais peu importe, ce n’était que de la jalousie de n'avoir pas pu vivre intensément mon amour avec elle, mon ex-femme...