the great escape
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you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale)

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MessageSujet: you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale) you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale) EmptyMar 7 Oct - 0:18

Et depuis ce matin, rien d’autre ? A part Sergeï ? Euh... Greg son copain, Jérôme son père, un François, deux trois Kévin, le prince de Cendrillon, les droïdes de la guerre des étoiles enfin tu vois rien de bien sérieux quoi.


- Alors, samedi dernier, t’es rentrée tard ou pas, après qu’on soit partit ?
- Non, je suis partie pas longtemps après vous.
- Ah oui ? Et t’as pas pris de numéro de téléphone ?  T’as pas conclu ? T’as rien à raconter en fait. Soirée non intéressante.
- Oui c’est ça, soirée non intéressante.


Et que de mensonges Mademoiselle Weaver-Rhodes ! Elle était assise jambes croisées sur un des nombreux bancs du grand parc principal de Berkeley, avec deux jeunes femmes à la chevelure brillante qu’elles entretenaient comme deux bonnes epsilons qu’elles étaient dans les meilleurs salons de coiffure de la côte ouest. Le ton de ses amies à la voix nasillarde était ennuyé et ennuyant. Ce genre de discussion était rasoir, dérisoire, et les mensonges de Nics s’enchainaient à grande vitesse. Parce qu’elle n’avait pas une vie amoureuse et une vie sexuelle épanouie, elle se devait de mentir depuis son arrivée à Berkeley. Elle n’assumait pas le fait d’être vierge, alors quand elle retrouvait ses amies, elle inventait un prénom, un énième, avec qui elle inventait une pseudo histoire. Des fois, cela se terminait dans ses draps, des fois juste avec un bisou, des fois seulement de séduction, cela dépendait de l’humour de la jeune californienne. Et pourtant, cette fois, elle mentait mais dans le sens inverse : elle cachait sa fresque nocturne d’une soirée à l’ambiance bien trop bonne et les verres d’alcool bien trop nombreux. Elle n’avait pas consommé de drogue d’ailleurs, pour dire à quel point cette soirée avait été excellente ! Elle soupira, regardant son sandwich au saumon imitant une jeune femme blasée de ne rien avoir à raconter à ses amies pour ne pas attirer les regards interrogateurs de ces dernières sur son intrigante attitude. La soirée ne s’était pas terminée comme elle venait de le déclarer. Elle avait un peu trop bu et avait envoyée voler toutes ses réticences sexuelles. Parce que Nics, elle, voulait attendre le bon, celui qu’elle aime et qui l’aime, ne pas gâcher sa première fois bêtement avec un homme qui ne se souviendra même pas de son prénom une fois le lendemain venu. Elle avait des principes de vie et détestait intérieurement toutes les femmes qui se donnaient un soir venu pour ne plus le faire le lendemain. La jeune femme était pudique et timide malgré l’apparence de la jeune californienne fille à papa riche et pourrie gâtée, fière et indépendante qu’elle se donnait. Grande et fine, elle s’était toujours trouvée jolie mais n’imaginait pas une seule seconde se mettre nue devant un homme. Elle attendait le bon, la bonne personne, le bon moment, la bonne journée, la bonne humeur qui ferait de cette nuit une nuit dont elle se souviendrait. Des rêves de princesse en somme. Et évidemment, elle n’assumait pas la chose. De une, parce que le fait qu’elle était vierge avant cette escapade nocturne ne devait absolument pas et en aucun se savoir, et de deux, parce que la personne avec qui elle avait partagé sa nuit n’était certainement pas fréquentable. Arrogant, provocateur et goujat, il avait toutes les qualités que Nicola fuyait chez un homme. Et pourtant, son charisme, son sourire et sa prestance avaient complètement changés la donne chez la brune. Elle avait cédé sur un moment de faiblesse à son grand malheur et s’en mordait maintenant les doigts. Elle savait qu’elle devait le coincer entre quatre murs et le menacer, lui tenir un discours digne d’une femme, une vraie, une dominatrice et faire en sorte qu’il garde cette nuit-là secrète, et qu’il la considère évidemment comme une erreur. Ses rêves de prince charmant, de parfaite première fois s’étaient envolés. Elle était là, assise sur ce banc à tripoter la feuille de salade de son sandwich pensant amèrement à la nuit qu’elle avait passée, ou plutôt en pensant amèrement aux peu de détails dont elle se souvenait de cette virée nocturne. Ces longs doigts agiles vernis de blanc s’excitaient un petit peu trop sur cette pauvre feuille de salade pour que son attitude ne passe pas inaperçue et pourtant, les deux écervelées qui partageaient quelques fois ses pauses repas et qui l’entouraient, assises elles aussi sur le banc, embraillèrent sur un autre sujet tout aussi futile que le premier ce qui rassura quelques peu la jeune femme, sortie d’affaire pour cette fois.

Les minutes passaient lentement, très lentement à l’image de cette journée qui n’en finissait plus. La jeune californienne avait enchainé les heures de cours sans vraiment trop réfléchir à cette histoire, en se plongeant vraiment dans ses cours d’économie pour éviter d’y penser. Elle ne pensait maintenant qu’à une chose alors que son cours de droit arrivait à son terme : son lit king size après avoir fait ses gammes de violon quotidiennes. Elle voulait que cette journée se termine et au plus vite. Nicola n’avait jamais eu trop de mal à avoir de bonnes notes, elle avait cette facilité qui faisait qu’elle ne produisait pas les efforts nécessaires pour obtenir les bonnes notes qu’elle décrochait. Dans l’ensemble, elle révisait deux fois moins qu’un étudiant normal pour obtenir ces résultats. D’ailleurs, les alpha la voulait vraiment dans leur rang, elle aurait été un bon parti mais s’entourer d’étudiants studieux qui ne parlaient que d’études, révisions, concours et examens était loin d’être sa tasse de thé ! Elle, ce qu’elle appréciait, c’était les vêtements de marque, les soirées mondaines, sa voiture de fille à papa riche et être entourée des personnes les plus ambitieuses de l’université. Quant à son ambition d’être une femme digne et fière de sa première fois, et bien s’en était tout un autre discours … Elle avait arrêté d’écrire les paroles du conférencier depuis une dizaine de minutes déjà bien trop occupé à fixer les aiguilles qu’affichaient sa montre. Impatiente, elle tapotait son stylo contre sa table ne se préoccupant pas du bruit stressant qu’elle pouvait faire et encore moins des étudiants qu’elle pouvait déranger. Il était là, sept rangées plus bas, en train d’écouter l’homme habillé d’un costard se trouvant devant un immense tableau noir. Evidemment, il avait fallu qu’elle couche avec un homme arrogant, provocateur et haïssable qui étudiait dans le même domaine qu’elle. Poisseuse jusqu’au bout, son cœur manqua un battement lorsque la grande aiguille de sa montre affichait l’heure de délivrance, ou plutôt, l’heure des explications. Elle rangea rapidement ses feuilles de cours et son stylo dans son sac à main avant de se lever. Elle ajuste son débardeur, arrangea ses cheveux avant de descendre toutes les marches que l’amphithéâtre possédait la séparant de la porte de sortie. Et pourtant, elle s’arrêta à cette même porte, se retourna et attendit que le flux d’étudiants sortis. Gale était là, rangeant lentement ses affaires comme si le monde lui appartenait, comme si l’univers l’attendait et s’arrêtait d’avancer le temps qu’il range ses cours dans son sac. Nicola ne pût s’empêcher de tourner les yeux et d’accompagner cette attitude désespérée d’un long soupire qui en disait long. Il savait qu’elle l’attendait, il l’avait vu, et faisait tout pour l’agacer encore plus qu’elle ne l’était depuis qu’elle l’avait vu en rentrant dans l’amphithéâtre, en retard suite aux nombreux couloirs de cette université qu’elle avait dû traverser en dix minutes top chrono. Cette scène avait été épique, elle avait déclaré un « oh non pas lui » sur un ton mi étonné mi agacé avant de s’excuser auprès du conférencier et d’aller s’installer un petit peu plus haut, suffisamment haut pour n’apercevoir que le haut du crâne du jeune homme. Il avait alors fait son sourire charmeur et amusé, mettant la jeune femme d’une humeur exécrable. Elle devait lui parler, avait réfléchi à tout ce qu’elle allait lui balancer dans la figure, le menaçant pour qu’il ne lâche pas à une seule personne que Mademoiselle Weaver-Rhodes était vierge avant de passer sous ses draps. Il arriva d’un pas déterminé et se posta devant elle avec ce sourire charmeur et cette assurance qui avait fait craquer Nicola il y a quelques jours. Elle croisa les bras à son arrivée, jetant un œil derrière son épaule pour attendre que les derniers étudiants soient sorti et que l’amphithéâtre soit complètement vide avant d’entamer toute discussion. « Alors après avoir pourrie ma nuit, tu décides aussi de pourrir mes cours ? » l’agressa-t-elle d’un ton sûr. Ses bras étaient toujours croisés sur sa poitrine attendant une réponse à peu près potable de la part de l’accusé. « Et ne te vante pas par pitié, regarder un documentaire sur arte aurait été bien plus intéressant que de coucher avec toi » lui assigna-t-elle d’un ton acerbe.
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MessageSujet: Re: you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale) you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale) EmptyJeu 4 Déc - 17:18

i'm sorry i can't hear you over the sound of me being awesome.
Air de conquérant devant son miroir Gale n’hésite pas une seconde à s’admirer. Cette journée allait être bonne il le sentait. Quoi qu’il en soit en ce moment et comme tous les soirs il avait passé son temps à sortir et rentrer que tôt le matin. Cela commençait doucement à se dessiner sur son visage, de petites cernes ont fait leur apparition. C’est sans scrupule qu’il afficha ses cernes comme de jolies blessures de guerre. Plutôt grand et assez costaud il se doute bien que ses petites cernes n’allaient pas entacher son physique d’apollon. Ce matin, par chance Gale n’a pas cours c’est donc sur les coups de onze heure et demi qu’il quitta son appartement pour se diriger directement dans un restaurant huppé de Californie. Profitant au passage pour faire quelques emplettes bien mérité pour garnir d’avantage sa garde de robe déjà bien fourni. Gale ne s’en est jamais caché. Il n’aime pas faire les magasins mais il met un point d’honneur à toujours être d’une certaine classe. Prêt à débourser des sommes monstrueuse dans les plus grandes enseignes il n’hésita pas une seconde à ressortir plein de sac envoyé directement dans sa limousine. « .Alfred, vous déposerez tous ça à mon appartement une fois que je serais arrivé à l’université. » Dit-il d’un ton impératif. Quoi qu’il en soit monsieur Hamilton était maintenant demandé à son cours de droit. Le droit voilà une chose que Gale adorait, son père étant lui même un des plus grand avocat des états unis. N’oublions pas que Monsieur Hamilton premier du nom est l’avocat de monsieur le Président des états unis et de ses ambassadeurs. Gale arriva juste à temps pour le début du cour, il s’installa en milieu de salle et bien entendu prés de jeune femme qu’il pourrait aborder durant ce cours. Il n’allait pas oublier d’étudier puisqu’il est clair que le droit et sa matière principal et que l’échec n’est pas envisageable. Le père de Gale veille évidemment au grain et en envisagea très clairement à ce que son fils suivent le même chemin que lui, le chemin de la perfection dans le corps libérale. Il est clair qu’être avocat n’était pas le but premier pour Gale qui lui en réalité avait toujours rêvé de devenir un architecte. Depuis toujours il se passionne pour les bâtisses, qu’elles soient anciennes ou même récente il ne voit que par ça. Lui ce qu’il veut faire c’est créer des building. Oui il fait partie de ces touristes admirant l’empire State Building et non pas juste pour sa hauteur et son nom connu, non lui c’est pour son bâtiment si spectaculaire. Il se l’est promis, et un jour il le fera, Gale sera un jour l’architecte d’un bâtiment aussi magnifique celui de l’empire State building. Mais il semblerait que le métier d’architecte ne soit pas le destin voulu pour son père. « Il sera avocat et rien d’autre. » Qu’il avait dit à son majordome un jour de pluie alors que Gale n’avait que six ans. Enfin bref, toujours assis à suivre ce pauvre cours, Gale ne remarqua pas Nicola qui se trouvait pas loin au dessus de lui. Mais il allait l’apercevoir quand la fin des cours sonna enfin. Gale rangea ses affaires dans un calme et une délicatesse olympienne. Il n’était pas pressé et bien que cette chère Nicola avait l’air de l’attendre en bas il n’allait pas plus ce presser pour l’occasion. Tout en rangeant ses affaires il essaya de se rappeler quand et à quelle occasion il avait déjà vu la jeune femme. Pour l’occasion il avait déjà une petite idée, pour le reste le delta allait devoir un peu plus y réfléchir. Vu la tête qu’elle a, pour commencer elle ne devait pas être très contente. Enfin ça ne l’étonnait pas plus que ça, en général les filles sont contentes sur le coup et ensuite elle regrette amèrement de s’être donné aussi facilement avec un séducteur qui d’avance les prévient qu’il n’y aura pas « d’après ». Nicola dans son agacement fit tomber son téléphone, c’est seulement quand elle se baissa pour le ramasser et que Gale avait donc plein vu sur le fessier de la jeune femme que tout d’un coup les souvenirs remontèrent en un dixième de seconde. Ohhhh, oui c’est elle.  Petite sainte nitouche Nicola, sainte nitouche ? D’accord en théorie parce que dans la pratique elle s’avère bien plus farouche. C’est avec son air d’enfant sympathique mais aussi farceur qu’il descendit à sa rencontre une fois que l’amphithéâtre fut vide. « C’est pourtant toi qui m’attends à la fin de mon cours jolie cœur. » Lâcha-t-il d’un ton des plus satisfait. Lui a pour habitude de ne jamais repasser deux sur la même fille. Mais celle là avait quelques choses de différent. Il s’en souvenait bien. Il semblerait que la nuit fabuleuse qui lui a faite passer soit en réalité la première. « Tu veux un second round ? Je suis vraiment désolé c n’est pas dans mes habitudes. » Gale ne veut pas aller à l’encontre de ses principes, mais quand même pauvre petites, elle a l’air un peu désespéré. « Mais comme tu es une débutante je veux bien t’entrainer donc je ferais un effort. » Dit-il d’un ton presque charitable. Qu’il peut être adorable parfois ce Gale. Après tout mis à part son caractère de furoncle elle n’est pas moche bien au contraire.  « Je suis presque honoré d’avoir été choisi pour t’avoir libéré de ta fleur. » Ce n’était pas la première fois que Gale faisait ce genre de chose et pourtant il en été a chaque fois honoré. Pour une fille ce n’est pas rien, se donner pour une première fois est une chose très importante pour elles est Gale est bien conscient de cela. Cependant la réaction de Nicola n’allait pas être celle qu’espérait Gale. Ca lui apprendra a vouloir jouer le bon samaritain. Il la voit, les traits habituellement fins de l’epsilon commençait à se durcirent. Encore une fois Nicola n’avait pas l’air contente. Est-ce qu’un jour il allait revoir une esquisse de sourire sur son visage ? Une sourire comme il en avait vu un quelques nuit auparavant. Il semblerait que ce soit trop lui demander.

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MessageSujet: Re: you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale) you know what ? you sucks at this game, so do I (w/gale) EmptyJeu 18 Déc - 1:03

Nicola avait toujours eu un quota chance des plus bas. Elle se souvenait, quand elle était dans les deux premières années de sa vie, tenant difficilement sur ses jambes, elle tombait tout le temps. Adolescente, le morceau de nourriture qu’elle venait de déposer délicatement sur sa fourchette trouvait toujours le moyen de se nicher sur ses genoux après une chute mémorable. Vous savez, ce moment où la fourchette arrive enfin à la bouche mais que vous découvrez que le contenu de ce dernier est vide et vous êtes là, à chercher désespérément le morceau de salade, poulet, tomate, que sais-je, dans votre assiette. Vous vous dites que ce n’est pas possible, qu’il n’a pas pu disparaitre entre l’assiette et votre bouche. Alors vous scrutez encore de plus près votre assiette avant de vous rendre compte que vous avez une sensation de mouillé sur la cuisse et vous découvrez la sauce qui accompagnait votre morceau de poulet et l’objet disparu, posé délicatement sur le haut de votre cuisse. Et bien cela lui arrivait souvent, et encore maintenant. Au minimum une fois toutes les deux semaines, son toast beurré trouvait son emplacement idéal qu’était le parquet et c’est toujours dans ces moment-là, lorsqu’on est pressé et pas en avance, que ces choses arrivaient. Certains disent que c’est scientifique, Mac Lesggy l’a prouvé dans son émission une fois, mais ce genre de choses n’arrivent pas à tout le monde, pas autant de fois par an je veux dire, ça, ça s’appelle la malchance, la guigne, le malheur, la mésaventure, l’infortune, la mauvaise fortune, le mauvais sort, la malédiction, la fatalité, la poisse quoi. Et là, à ce moment précis, dans un amphithéâtre maintenant vide de toutes oreilles mal placées, Nicola faisait preuve de poisse. Il est vrai, qui pouvait tomber sur un coup d’un soir qu’on regrettait lamentablement dans son propre cours de droit excepté une personne malchanceuse ? La jeune femme était toujours là, dans la même position qu’elle n’avait pas quittée depuis que la fin du cours avait sonné. Stoïque et imperturbable, elle écoutait le jeune homme déblatérer des débilités qui ne pouvaient sortir que de la bouche d’un homme imbu de sa personne, égoïste et égocentrique comme l’était Gale, son excellence roi des Narcisse. « M’appelle pas joli cœur, j’en ai des hauts le cœur surtout quand ça sort de ta bouche » déclara-t-elle d’un ton acerbe. Il est vrai que dans l’action, tout s’était passé très vite et Nicola n’avait pas eu le temps de se rendre compte de ce qu’elle faisait que c’était déjà fini. Elle aurait espérée tellement plus et tellement mieux et tellement plus romantique et avec tellement plus de sentiments et de passion pour sa première fois. Elle n’était pas bercée de ces comptes de princes et princesses qu’on raconte aux petites filles dès leur plus jeune âge, non. Elle savait que le prince n’existait pas et que la perfection était un mythe, une utopie dans laquelle des millions de jeunes femmes se plongeaient corps et âme attendant que le bon dieu mette cet homme parfait sur leur chemin. Non, elle savait que tout ça, toutes ces histoires, et bien étaient des histoires, des bobards, des belles paroles qu’on disait aux petites filles pour ne pas qu’elle ne croit en rien dès leur plus jeune âge. Vous imaginez, si on disait toute la vérité rien que la vérité aux enfants ? Ils se tireraient tous une balle dans la tête à sept ans. Enfin bref, Nicola ne croyait pas au prince charmant et ne faisait pas partie de ces jeunes femmes qui voulaient que leur première fois soit parfaite, avec un homme avec qui elles sont depuis trois mois minimum –quelle connerie ce truc : pourquoi trois ? Est-ce le magic number ?- Non, Nicola, elle, aurait voulu quelque chose de plus passionnel et peut-être moins charnel. Et elle aurait voulu, si son état lui aurait permis, le faire avec quelqu’un beaucoup moins imbu de sa personne et moins focalisé sur les femmes et celles qui mettraient dans son lit, en gros, un homme bien et pas un goujat, coureur de jupons qui s’assume. « Second round ? Ah parce qu’il y a eu un premier ? J’ai rien senti » fit-elle accompagné d’une moue dubitative accompagnant ses paroles d’un haussement d’épaules. Les deux jeunes gens ne s’appréciaient pas et on pouvait difficilement s’imaginer que quelques jours plutôt, ils passaient une nuit assez mouvementé sexuellement parlant bien entendu. Gale devait sûrement avoir l’habitude d’avoir des jeunes femmes à ses pieds, il est vrai qu’autre son caractère exécrable et désagréable, le jeune brun était séduisant et élégant, on s’en délecterait presque du regard. Nicola devait être la première jeune femme à lui reprocher une nuit torride, il devait ne pas avoir l’habitude de ce genre de réactions. « Quel bon samaritain tu as fait en prenant soin de t’occuper de mon éducation sexuel, c’est vraiment généreux, je ne pensais pas que Monsieur Hamilton soit si à l’écoute des autres » déclara-t-elle d’un ton solennel en lui faisant une petite courbette. Sarcasme, nom commun, sar-kasm, défense naturel contre la stupidité, exemple : est-ce que c’est ta voiture coincé dans la boue ? Non, bien sûr que non. Je suis juste en train de m’entrainer à pulvériser la boue en utilisant mes pneus. Le sarcasme était ce qui collait le plus à cette réponse acerbe. Mademoiselle Weaver-Rhodes était sarcastique et encore plus avec ce genre d’individus qui prennent les autres de haut. Nicola n’était pas ce genre de jeunes femmes à coucher à gauche à droite pour le plaisir charnel et il le savait vu qu’il avait été le premier homme à passer dans ses draps alors qu’elle avait vingt-trois ans. Et pourtant, il la faisait passer pour une jeune femme en émoi qui ne cherche qu’une chose : le plaisir charnel pur et simple. Et ça, elle détestait et bouillait intérieurement. Elle avait envi que d’une seule chose, mettre son point dans la belle figure du jeune homme. Elle regrettait amèrement son dérapage et n’assumerait jamais, ô grand jamais, que du peu qu’elle se souvenait de cette nuit, elle avait appréciée. « Je t’ai pas attendu pour qu’on parle fleurs et jardinage mais plutôt pour éclaircir quelques petits trucs. Si tu tiens à ta réputation, on évitera d’ébruiter ce qui s’est passé, j’ai franchement pas envie de ternir ta réputation en déclarant que c’était nul et que je me serais sûrement plus éclaté avec un gode en plastique » fit-elle d’un ton direct et cinglant. Elle avait parlé en connaissance de cause comme si le sexe n’avait plus de secret pour elle alors que non, elle ne connaissait rien et était une novice en la matière. Sur ces bonnes paroles : déjà de une, elle n’avait pas envie de perdre son temps à divulguer ce genre d’informations parce que ça lui ferait user de la salive pour un homme qui n’en valait pas la peine. De deux, il serait bien trop content qu’on lui accorde autant d’intérêt et d’énergie. « N’attends pas un merci ou sourire de ma part Gale, t’en auras pas » fit-elle comme si elle avait lu en lui dans un livre ouvert.

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