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Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy

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MessageSujet: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyMar 14 Oct - 2:11

J'arrête pas de penser à toi.

"« Il y a des gens qui fuient la jalousie par paresse, d'autres qui l'écartent par orgueil. »Tristan Bernard "

Il était tard, c'était l'heure de sortir. Enfin ? Pas vraiment, je ne sais pas pourquoi, mais depuis la nuit où j'ai couché avec l'autre femme, cela me tourmentait l'esprit, je ne savais ni son nom, ni son prénom, cela aurait pu être une bonne façon de l'oublier, sauf que cela n'a pas été le cas. Abaissant mon regard sur le trottoir qui me menait au bar, je me souvenais que j'avais oublié mon portable à l'hôtel, bordel. Mon portable, j'avais vraiment la tête en l'air en point d'oublier cela ?! Surtout qu'il y avait la totalité de ma vie, mais fort heureusement, sécurisé par un mot de passe. Je devais être honnête, c'était perturbant de penser à une femme que je ne connaissais pas, encore moins quand celle-ci détenait mon portable et qu'automatiquement, je devais la trouver pour qu'elle puisse me le rendre. C'était une bonne et une mauvaise occasion de la revoir. Bonne, parce que... Mon corps voulait encore d'elle, et aussi... Parce que je la voulais, ne me posez pas mille questions, je n'arrivais même pas à penser bien quand elle s'incrustait dans ma tête. Je marchais plutôt rapidement en direction du bar, avant de m'assurer qu'autour de moi, personne n'irait à me reconnaitre, et surtout aucune personne de l'université. Bon si il y avait des potes avec qui je passais mes soirées, y aurait pas eu de soucis, mais dès que c'étaient d'autres personnes, dans ma tête c'était déjà une soirée foutue. Je ne pouvais même pas envoyer de SMS à mon pote, en lui disant que j'étais quasiment arrivé, putain. Quel idiot d'avoir oublié son portable à l'hôtel. J'en soupirai, levant les yeux au ciel un court instant, tout en me rapprochant peu à peu de l'endroit, où je ferai en sorte d'oublier n'importe qui. Comme à chaque soirée, je visais une nana, et je m'assurai de l'avoir entre les mains dès la dernière heure de la nuit. C'était commun, c'était une habitude que j'aimais avoir et qui pour le moment n'était pas prête à sortir de mon quotidien. Une clope entre mes lippes, laissant la fumée s'évaporer en moi, je m'adossais contre le mur, en attendant mon pote. Je sentais qu'il allait arriver tard, je ne savais même pas l'heure. Je pense qu'il devait être entre 00h00 et 00h30. Dû moins, je ne fais pas 1h00 jusqu'à ce bar.

Je regardais autour de moi, avant de faire signe un homme en demandant l'heure, 1h00. Il était tard et je n'allais pas glander dehors juqu'à attendre un signe de vie de l'autre. Et tant pis pour lui, je donne des heures, ce n'est pas pour arriver une heure après où trente minutes après. Je fronçais les sourcils, ce genre de truc n'allait pas passer, j'allais lui faire la misère, même si cela va être aussi discret que le vent glissant sur nos peaux en mois d'été. Je m'avançais à travers la foule, alors que le videur posait un regard sur moi, de la tête aux pieds. Et mon gars, ce n'est pas la première fois que je fous les pieds ici, ne me regarde pas comme ça. Il savait que j'étais quasiment un petit habitué ici, et même les serveuses le savaient... Je pénétrais le lieu, sentant aussitôt la chaleur envahir mon être, entre l'alcool, et l'odeur de la clope. Ce n'était pas franchement un bon mélange, surtout qu'à mon goût voir des femmes fumée et boire, c'était loin de me plaire. J'ôtais ma veste en cuire en l'offrant à une serveuse que je connaissais bien, en lui disant de garder ma veste derrière le bar afin qu'elle y soit en sécurité. Pourquoi me refuser ? Oh non, elle n'avait rien à me refuser. Loin de là même. Mordillant ma lippe inférieure, je fis quelques pas en direction du comptoir où mon regard voyageait sur les différentes femmes présentes. Je visais toujours les meilleurs, du moins physiquement, après qu'elles parlent ou pas, je m'en foutais largement. Y avait des groupes de filles où on voyait bien les différences, le genre de groupe ou la plupart sont horribles et deux, ou même une seule est agréable à voir, c'était pour se mettre en valeur qu'elle faisait partie de ce groupe ou c'était de l'amitié ? Bonne question, mais dans tous les cas, la jolie brune, elle, j'allais me l'a faire. Commandant un shoot, afin de me mettre à la soirée, je bue d'une seule gorgée, en m'avançant comme un chasseur qui voyait sa proie juste devant. Oh que oui, ma belle, je venais vers toi, rien que vers toi. La moitié des femmes présentes voulaient une chose, et uniquement une chose : Ne pas terminer la soirée seule. Tout comme les mecs, même si nous, si notre soirée terminait à 3h'' du matin et que nous avions fait ce que nous voulions, on s'en foutait de terminer ou pas la soirée seul. Je posais mes phalanges sur les hanches de la brune, alors que celle-ci inclinait son visage en arrière afin d'imposer ses lippes humidifiées par l'alcool sur ma mâchoire piquante. Ne parle pas, ne parle surtout pas. Serrant la mâchoire par l'odeur assez prononcer de la brune, je glissais mon faciès entre sa nuque et son épaule, y déposant de vague baiser, pendant que mes mains décidaient d'entamer de douces caresser sur son ventre, sur ces hanches, puis lentement au niveau de son fessier. Elle était loin de ressembler à la femme... Arrête de penser à elle ! Les sourcils froncés, je continuerais mes actes, avant de remonter progressivement la tenu de la belle jusqu'à le sommet de ces cuisses. Si mon pote ne se ramenait pas tout de suite, je ferais qu'une bouchée de la belle, et cela, sans aucune gêne.

Je fronçais les sourcils en sentant mon épaule se faire tapoter, merde, elle était en couple ? Oh et pis merde, c'était pas mon souci si ça nana savait pas se tenir dans un bar. Je me tournais lentement en direction de la personne en posant mon regard sur mon pote. Enfoiré, c'est juste au moment où je pouvais l'emballer comme tu te pointes ?! Secouant la tête de gauche à droit, je vins lui tapoter l'épaule en lui glissant quelques mots à l'oreille. < T'as vu un escargot sur la route et t'as décidé de l'aider ? C'est pour ça que t'es en retard ? > Je souriais, si seulement tu savais qu'à l'intérieur je ne souriais absolument pas, entre m'avoir coupé dans mon élan, et arriver en retard. Il vint me murmurer quelque chose à l'oreille. " J'ai pris une amie avec moi, je vais te la présenter, et évite de la draguer ! "  Draguer ? J'ai une tête à ça ? Mmh, t'es bien con l'ami. Je passais une dernière fois ma phalange au fessier de la jeune brunette, avant de le suivre à travers la foule. Qu'elle idée d'avoir pris quelqu'un, et bordel, j'étais persuadé que c'était une nana de l'université, et je vais pas pouvoir agir comme je le voulais. " Elle est là " Je levais les yeux, et ce fut le plus gros choc de ma vie. Elle, elle était là. J'avalais avec difficulté ma salive alors que mon imbécile de pote venait à nous présenter. " Phil, je te présente Emy, et Emy, j'te présente Phil " je fais quoi là ? Je cours ? Ou je fais quoi ? Je plissais des yeux en m'avançant vers toi, l'air de rien, ne me donne surtout pas mon portable maintenant, en aucun cas l'autre idiot doit se douter qu'on se connait. < Enchanté, Emy. > Ma voix était plutôt dure, et assez froide, vu la situation c'était tout bonnement normale. Ton parfum, j'imposais ma joue contre la tienne, te donnant ainsi une bise. Stupide bise, surtout que je voulais ailleurs. Je mordais ma lippe inférieure avant de reculer, passer machinalement une main sur l'arrière de mon crâne, en entendant l'autre parler. " Aller, va continuer ta drague ! Je vais commander à boire, tu restes là Emy, je reviens vite ! " Imbécile qui ne savait même pas comment traiter une femme, je détournais mon regard sur la brunette qui me fit de l'oeil. Alors que je reposais mon regard sur toi... Tu étais sublime, j'avais pas arrêté de penser à toi, une seule seconde. Et te voilà, face à moi, dans un mauvais endroit.


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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyJeu 16 Oct - 12:02

 Mauvais endroit, mauvais moment.


Je n'avais pas prévu de sortir plus que cela ce soir, voulant revoir quelques cours avec un bon verre de vin à la main, allant même passer mon pyjama de soie quand je reçus un appel d'un vieil ami. Tiens, tiens il y avait longtemps et ce mec était génial. Il était entraînant, on ne s'ennuyait jamais avec lui et il était un gai luron. Et son message me fit d'ailleurs sourire. Cela ne pouvait que me faire du bien, ce qui m’empêcherait de penser à cet étranger...Merde ! Comment était-ce possible d'être aussi obsédée par un être qu'on ne connaît même pas ! J’avais toujours ce fameux I-Phone en ma possession, toujours dans l'une des poches intérieures de mon sac au cas où il me serait permis de le recroiser à l'occasion.au pire j'aurais du le laisser à l'accueil de l’Hôtel ? Peut-être serait-il venu le rechercher ? Pourquoi n'y avais-je pas pensé avant idiote que je suis! J’aurais peut-être même pu lui laisser un message avec ne sait-on jamais ? Bref, sur ses pensées que je cassais de mon esprit, je me dirigeais vers mon dressing pour enfiler une tenue plus appropriée pour sortir dans un lieu branché ? Sans réellement savoir ou nous allions. Le tout après avoir répondu à mon SMS. De plus il viendrait me chercher ? Parfait tout ça !
Il était pile à l'heure même s’il était déjà tard, qu'on discutait de tout et de rien, de ce qu'on était devenu ne s'étant pas revu depuis un moment déjà, chacun occupé à ses affaires. Entre les cours, la vie privée et les aléas de la vie qui faisaient que parfois on s'éloignait des personnes sans réellement le vouloir. Ce soir, nous allions passer une soirée agréable dans un lieu particulier et connaissant mon ami, je craignais le pire ! Mais c’était ce qui le diversifiait des autres et j’aimais ça.
Une heure s'était passée avant qu'il ne vienne chez moi, pour m’emmener je ne sais où. Malgré mes nombreuses interrogations ils ne m'en dit pas un seul mot jusqu'à ce que l'on se retrouve devant le Manhattan Lounge. Bien sur je me mise à rire. Il n'était pas croyable ! Il eut toujours le don de me faire vivre des moments drôles et inoubliables. Descendant de voiture après s’être garés nous nous dirigions vers le l'entrée, ou il m'avait au final avoir rendez-vous avec l'un de ses amis. Un pu spécial en son genre mais pas méchant . J'espérais que cela n'était pas un plan « rencard ». Il m'assura que non, Allez savoir s'il était sincère??je le pensais oui. Il voulait simplement que je sois en bonne compagnie ce soir après avoir su pour mes déboires en tous genres. Il y avait du monde, certains étudiants de Berkeley et d'autres inconnus à mon répertoire avant de se diriger vers le comptoir du bar. Retirant ma veste, une chaleur régnant en ces lieux et de toutes sortes. Un club de strip-tease ne pouvait qu’accroître la chaleur de certains mâles ici présents sous les déhanchés de jolies femmes. Je n’étais nullement gênée de me retrouver dans pareil lieu, y étant déjà venu d’ailleurs. Et je ne trouvais pas cela dégradant de venir en cet endroit ni même de voir une gente féminine se donner à de la danse, même érotique soit-elle.
M'indiquant de le suivre après avoir regardé ici et là si mon pote était venu au rendez-vous, il vint à aller  non loin de notre position. Je saluais le barman qui en fit tout autant alors que je continuais à me mettre à l'aise en ôtant ma veste de cuire noire cirée. Je ne pouvais pas trop voir qui était l'autre garçon la lumière étant tamisée de ce côté de la salle pour plus d'intimité. Jude , ce fameux ami commun me prit par a main afin de me présenter. Mais quelle ne fut pas ma stupeur quand je vis qu'il s'agissait de cet inconnu ! Des fourniments me parcoururent des jambes jusqu’à l’échine. Sourire aux lèvres, de par ma bonne humeur, je tenais à garder le contrôle de mon être, même si la surprise fut grande. Il eut le culot de faire comme si on ne se connaissait pas ? Et bien soit ! Cela m’allait parfaitement après tout ce n’était pas faux, puisqu'on ne savait rien de l'un ni de l'autre et c'était tant mieux non ? Mon cœur s'emballa à son approche. Merde ! Cette même sensation et les palpitations de mon cœur eurent ce même effet que cette fameuse nuit. Je crus mourir d'étouffements! Je pensais qu'il me serrerais simplement la main ou me ferait un geste de salutation au lion mais il osa le contact ! Ciel je crus fondre !
« De même »tout en jouant la carte de la découverte de ce jeune homme, ors il n'en était rien et je le connaissais plutôt de façon intime, même si pour les autres, ils ne pouvait s'agir que d'une simple rencontre. Je le scrutais du coin de l'oeil quand Jude s'éclipsa un instant pour aller nous commander à boire. Ma veste ôtée, je me retrouvais donc en chemisier aux bras nus, col en V et quelques peu décolleté, en parfaite adéquation avec ce lieu ou flânait une odeur de séduction et de sexe, avouons-le.
« Oui je ne bouge pas . » Je pris donc place à cette table au final avant de regarder cette jeune femme au loin qui semblait s'impatienter du retour de...Phil. Piochant  dans la petite coupelle remplie  de cacahuètes et de fruits secs, je reposais mon regard sur le jeune homme qui semblait être...gêné ? « Vous devriez vous dépêcher, vous semblez déjà manquer  à cette ...jeune demoiselle. Autant battre le fer tant qu'il est chaud non ? »Levant à ma bouche les fruits secs exotiques que je mâchais doucement sans le regarder, jouant la carte de l’indifférence avant de jeter un œil à notre ami commun qui nous fit signe de la main, attendant son tour au bar d'être servi. Oh et son I-Phone au fait ?! Je l'avais toujours dans mon sac à main ce qui m'étira un sourire d’ailleurs. Mais pourquoi restait-il planté là ? N'avait il pas mieux à faire en allant peloter cette autre fille et la faire chavirer ? Cette pensée me fit me crisper de l'intérieur. Cela semblait me gêner mais pourquoi ? J'avais perdu cette bonne humeur que j'avais lorsque j'avais pénétré en ces lieux. Mais je n'en montrerai aucun signe. Au contraire, je resterai la tête haute et à ma place comme si tout cela m'était totalement indifférent. Ce fut à ce moment que je plongeais l'une de mes mains dans mon sac pour en sortir son bien. Discrètement bien sûr. Je posais l'I-Phone sur la table. Lui faisant comprendre qu'il pouvait désormais le récupérer et vu l'avancement de sa soirée il en aurait peut-être besoin, non ?
« Je suis sûre qu'elle appréciera votre petit registre musical ...ou pas ? »entendant par là que peut-être je n'avais pas apprécié cela ? De la taquinerie pure et dure, voire même méchante, tentant la provocation. Ce côté Bad Girl qui ressortait de ma personnalité. Et voici qu'enfin Jude nous rejoignis...
« Alors mec, tu sais que c'est impoli de faire attendre une jolie demoiselle. J'espère qu'il ne t'a pas trop ennuyé Emy avec ses plans dragues un peu lourd ? C'est plus fort que lui, il ne peut jamais s'empêcher de toutes les vouloir. »Lui dit-il avec une légère tape amicale sur l'épaule. Cela me fit sourire jaune, jusqu'à ce que le barman vienne nous servir. Grand, séduisant, au regard persan. Mes fines lèvres s'étirèrent tout en le remerciant., et un clin d’œil de sa part. Chasse ouverte ?  Je le regardais partir , plutôt bien foutu …
Je revins porter mon attention sur Jude et Phil., tout en trinquant avec eux. « A cette soirée. »Elle promettait d’être intéressante en bien des sens. Phil d'un côté et ce barman de l'autre...

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyJeu 16 Oct - 15:05

J'arrête pas de penser à toi.

"« Il y a des gens qui fuient la jalousie par paresse, d'autres qui l'écartent par orgueil. »Tristan Bernard "

C'était pas vraiment une situation que j'aimais vivre, loin de là, surtout Jude qui aurait pu très bien me prévenir de qui c'était.... Je suis con, je ne savais même pas ton prénom alors il aurait pu très bien dire qui était la femme que je n'aurai pas su c'était qui. Mais là, de te voir, c'était comme un choc. Dans un sens, j'étais heureux de poser mon regard sur toi, mais en même temps, j'étais conscient que tu avais dû assister à la scène où je tripotais sans gêne la femme qui était derrière nous. Je mordillais ma lippe inférieure en abaissant mon regard, dès que Jude était parti nous commander à boire, je passais un regard assez lent sur la longueur de ton corps. Tu étais une femme élégante, simple, distinguée, et tu avais été mienne durant une nuit. C'était sans doute l'une de mes meilleures nuits depuis je ne sais combien d'années. Tu lâchais tes mots, et je fronçais les sourcils en roulant des yeux. Mais je souriais, je n'allais pas cacher ma nature, surtout que c'était comme ça que j'avais réussi à t'emballer. < Aucune demoiselle n'aime attendre. > Un fin sourire venait se fondre sur le coin de ma bouche, je signais limite mon arrêt de mort, surtout quand je voyais que tu étais au-dessus de toutes ces femmes présentes. Mon I-phone ! Oh bordel, j'écarquillais des yeux en lâchant un simple soupire d'aise, mon téléphone m'avait manquer, surtout que je n'avais aucun moins de contacter les autres. Que cela soit pour les sorties ou les cours. Je vins le prendre discrètement en entendant tes dires, sincèrement, je m'en fichais que mon répertoire ne te plaise pas, je l'avais mis et si cela t'avais autant dérangée que cela, je suis persuadé que tu aurais demandée d'arrêter la musique. < Ce n'est qu'une musique de fond, surtout que la vraie musique sont souvent les gémissements. > Tu te souviens ? Tes gémissements, ton orgasme ? Tu me lances un pic, je t'en lance un autre. J'allais pas être gêné pour quelque chose qui ne t'a pas dérangée. Je fis glisser mon téléphone à l'intérieur de ma poche avant de soutenir ton regard quelques fractions de secondes, secondes qui passaient vite en entendant à nouveau la voix de Jude. Je répliquais, toujours dans un sourire malsain. < Oh t'inquiète, les femmes n'aiment pas attendre, tu le sais tout autant que moi non ? Et je suis persuadé que je n'ai pas vraiment ennuyé Emy avec ma drague. Dû moins, cela n'avait pas l'air de la gêner. > Je riais, a contre coeur, connard. Tu me sors que ma drague est lourde ? Alors qu'entre nous deux celui qui choppent c'est moi ? J'en soupirai longuement avant de m'avancer vers le comptoir où je te vis rapidement sourire au barman, lui qui t'envoyait un clin d'oeil. Tu étais libre, tu faisais ce que tu désirais de ta personne. Tout comme moi, mais il est clair que c'était dérangeant. La mâchoire serrée, je fis voyager mon regard sur les grands espaces avant de faire signe à la femme de venir nous rejoindre. Tu veux draguer le barman devant mes yeux ? Pas de soucis, mais j'espère en tout cas que tu es consciente de tes actes. J'aurai très bien pu zapper la femme, et me soucier que de toi en cette soirée. Mais je ne te connaissais guère. Et m'aventurer vers une femme qui souriait grandement à tous hommes, étaient loin de me plaire. < Je vous présente... Julie.. Enfin Fiona, scuse. Tu prends un verre avec nous ? > Elle hochait la tête, et je te regardais longuement, un sourire provoquant se fondant sur la totalité de mes lippes. Putain, si j'avais pu, je t'aurais embrassé, pris contre moi. Je sais pas pourquoi, mais c'était ce que je désirai, te faire mienne.

Je soupirais après avoir bu d'une traite le contenu de mon verre, tout en passant lentement ma phalange sur la hanche de Fiona, elle était le contraire de toi, blonde, yeux bleus, poitrine assez... Imposante, le genre de nana qui a une apparence folle, mais au niveau du cerveau ce n'était pas forcément ça. " Emy, je crois que le barman te regarde ! Tu as un plan. " Je serais la mâchoire, putain d'enfoiré, si tu pouvais de temps en temps fermer ta bouche, tu éviteras de m'énerver d'avantage. Je me tournais rapidement, adossant mon dos contre le comptoir. Avant que Jude revienne à la charge. " Phil, ça ne va pas ? " Je posais un regard sur lui, avant de le faire voyager jusqu'à toi. < Tranquille, je vais pas tarder je pense, Emy, tu devrais en profiter, ça devrait être un bon type. > Les sourcils froncés, je repoussais quelque peu Fiona, alors qu'elle voulait me parler, je passais tout droit. Je pouvais pas voir plus, mon esprit m'envoyaient des pensées de dingue, et je me sentais réellement mal à te voir draguer, ou te faire draguer ouvertement. Toute façon, je le méritais, tu étais seule, et je faisais pareil de mon côté. Sauf que c'était... Frustrant. Je passais entre les foules, avant de sortir du lieu, enfouissant ma main dans ma poche en retirant mon bâton de nicotine, que je fis glisser entre mes lippes. Calme-toi Phil, tu ne la connais pas, tu ne sais rien d'elle, et t'es pas son genre, t'étais juste un coup d'un soir, tranquille, tu l'as eu dans ton lit, et basta, ta vie s'arrête pas à une nana, qui t'a fait plus d'effet que les autres. Je me battais contre ma conscience, alors que je déviais mon regard sur les nanas qui m'entouraient, si j'étais assez méchant, j'aurais pris une nana et je l'aurai emballé devant toi. Mais j'avais pas envie d'en arrivée-là, du moins, pas pour le moment où tu n'avais pas vraiment fait quelque chose. Cars de toute manière, une femme avec qui j'ai couché fait de même face à moi, celle-ci peut doublement oublier mon existence, déjà que je n'aurai pas dû me présenter à toi. Ma muqueuse se passait entre mes lippes, durant quelques minutes où je restais dehors à fumer comme un idiot, en entendant Fiona arriver. " Tu n'arrêtes pas de regarder cette femme ! Depuis qu'elle est arrivée ! C'est quoi ton souci ?! C'est ton ex, c'est ça ?! " Me parle pas de mon ex. Je soupirai, avant de plonger mon regard dans le sien. < Tu baisses d'un ton comme tu me parles, je suis pas ton pote. Je ne l'a ne connait même pas et je te connais même pas, c'est pas parce que j'ai touché ton corps que c'est marqué sur mon front " prince charmant, t'es pas contente ? Ce n'est pas mon souci, tu dégages si t'as un quelconque problème avec ça. > Elle m'énervait putain, pourquoi elle revient comme ça ?! Je la voyait s'énerver, alors qu'elle se retournait pour marcher en dehors de ce lieu. C'est ça, casse-toi, ça me fera des vacances. C'est quoi ton souci ? Je regardais, chaque femme, une à une. Afin de te montrer, que moi aussi, je savais parfaitement être sadique.


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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyJeu 16 Oct - 19:09

Mauvais endroit, mauvais moment.


Tout ceci était étrange non ? Si. Je ne savais comment réellement agir. J'étais tiraillée entre le fait de le voir si près, de pouvoir l’approcher .à contrario de vouloir qu'il parte surtout le voyant accompagné de cette fichue nana. Elle avait tout d'une bimbo et devait jouer de son physique pour attirer la gente masculine même si personnellement je ne l'enviais nullement.. Je me trouvais -sans me lancer de fleurs- plus attirante et classe qu'elle. Que voulez-vous ? Ressembler à la poupée Barbie ne m'attirait pas .
Je ne prêtais pas trop d'attention à ses paroles sur l'instant. Même si je faisais semblant de ne pas me préoccuper de ses mots, j'en retenais qu'il mettait toutes les femmes au même rang ? Soit. Je savais que quelque chose d'intense et de différent s’était produit entre nous... « Non Emy sors toi cela de la tête. » J'avais lutter pour ne plus penser à lui, à ces ébats dans cette chambre....et au moment où j’allais passer le cap de ce souvenir, celui de sa personne et de tout ce qui allait avec, voila que je me retrouvais en sa compagnie avec l'un de nos amis commun. Ah Jude si tu savais le fin mot de toute cette histoire ! ...Mais je n'en dirais rien. C’était bien mieux ainsi non ? Et puis comme ça j'en apprendrais plus sur toi, Phil....
A ce moment, je pouvais sentir ton regard se poser sur moi, telle une caresse. « Arrête ça maintenant...S’il te plaît » me dis-je intérieurement. Maintenant que tu avais récupérer ton I-Phone tu allais enfin pouvoir retourner à la chasse avec ta manière de faire non ?Cela m'étira un bref sourire. Que je perdis quand il osa évoquer à haute voix le fait que cette musique n'était qu'un « accessoire » lors des ébats et là on l'occurrence ceux que nous avions partagé.. .Je me sentis viser bien naturellement que j'en eus des frissons. Frissons qui me remontèrent le long de la colonne vertébrale... Ciel ! Comment arrivait-il à faire que je m'intéresse à lui ? Même jouant l'indifférente, il savait me persécuter. Mais je l'avais bien cherché non? Puisque j'avais lancé les hostilités. Non mais, comment osait-il parler à ma place maintenant?! Je fronçais légèrement les sourcils en le regardant.  Voilà il m’agaçait mais je ne montrerais plus aucun signe d'intéressement à son égard. Jude revint à pic avant que je ne m'en prenne à ce Phil. A le regarder et l'entendre, il n'avait rien à voir avec celui qui m'avait fait tant éprouvé de plaisir.
Je bus une grande gorgée de mon verre pour faire passer ma mauvaise foie ou ma contrariété quand il continua son petit manège. Mais ne t'en fais je sais aussi être intéressante auprès des hommes et jouer de mes atouts. Le barman semblait être la personne idéale pour ce petit jeu présent jusqu'à la fin de soirée de surcroît, pour mon plus grand bonheur. Retrouvant le sourire après le clin d’œil reçu., cela semblait ne pas te ravir ? Houla, étais-tu à ce point vexé ou bien avais-tu peur de la concurrence à savoir qu'un autre pouvait me contenter ? Sexuellement parlant, oui il se pouvait qu'on me fasse atteindre le summum mais ce petit ressenti qui m'obsédait était irremplaçable à coup sur.  Mais jamais je ne l'avouerai ! Même sous la torture ! Terminant  ma gorgée d'alcool, voilà que tu amenais à nous cette jeune femme, ta proie du soir ? Jude s'était installé à mes côtés, tout sourire et heureux apparemment de ces retrouvailles. Cela faisait longtemps qu’on ne s'était pas vu ni même parlé autant en profiter non ? Il était grand, châtain, les yeux foncés et toujours bien apprêté. D'une famille plutôt aisée il était une personne simple et sympathique. Le bon pote ! Pas une once de méchanceté ne ressortait de sa personne et c'était peut-être cela que les gens appréciaient chez lui. Sa simplicité et son bon vivre au caractère facile. Et voilà Monsieur Phil qui se remettait en scène avec cette fameuse femme blonde, aux airs de poupée gonflable. Je me mis à rire en l’entendant nous présentez sa conquête .Un léger coup de coude à Jude, après avoir laissé échapper un rire moqueur. « Encore une pauvre fille »M’étais-je permise de dire discrètement à Jude  pour ne pas avoir répliqué au fait que Phil s'était trompé de prénom. Me penchant un peu en avant sur le comptoir je la  saluais de la main.« Salut moi c'est Emy et lui le beau gosse aux fossettes c'est Jude ! »Je ne passais que brièvement un regard sur le beau brun. Peut-être allais-je lui pourrir la soirée ? Je ne savais pas à quel jeu il jouait mais une chose était certaine. je ne comptais pas me laisser faire et être soumise à cette situation. Et Jude, sans le savoir m'aidait dans ma tâche, en me  signifiant que le barman s'intéressait à moi. Je tournais donc la tête, lui lançant mon plus beau et doux regard.« La prochaine tournée est pour moi !! »Détachée et ayant retrouvée un sourire des plus charmeurs et naturels me voici donc à reprendre le contrôle de moi même tant physiquement que moralement. Il ne devait en aucun cas avoir le dessus sur ma personne. Je devais le chasser de mon esprit et passer à autre chose. Mais que se passait-il ? Tu voulais déjà nous quitter ? Pour les beaux yeux de ta petite blonde aux faux airs de Pamela Andersen ?
Je n’avais pas compris le sens de ses paroles ? Pourquoi me disait-il cela et de quel droit ? Je n’appréciais pas sa manière de faire ni même cette provocation .Mais devant cacher les apparences, celles qu'on se connaissait, j'usais de mes talents théâtrale pour faire comme si de rien. « Je le pense aussi...Je verrais ça ..plus tard, en tout cas... »tout en  tournant mon regard vers le barman, « Il est tout à fait mon style d'homme ».Jude me fit la même chose , me donnant un coup de coude à son tour
« Ne me dis pas que tu vas m’abandonner toi aussi Emy ? Sinon je n'ai plus qu'à aller me trouver une gentille fille avec qui terminer ma soirée. je t'aurais bien proposé sinon ?  »Toujours le mot pour rire. Non,il n'y avait jamais rien eu entre Jude et moi et il n'y aura jamais rien. Mais je pris cela comme un compliment.. Il me taquinait et nous rimes tous les deux alors que Phil s'éclipsa, en direction de la sorite. Avait-on dit ou fait quelque chose qui lui aurait déplu ? Et cette façon qu'il eut de repousser la blonde... D’ailleurs celle ci le suivit. Quelle mouche l'avait piqué ? Trinquant avec Jude et terminant notre verre,« Ah ce bourreau des cœurs. Trop de succès, le pauvre ! »fit mon ami concernant Phil tout en riant. Je ne pus m'empêcher de regarder vers la sortie ayant ce sentiment de vide qui revenait à la charge comme lorsqu'il avait quitté cette chambre d'hôtel. Encore cette même sensation qui me subjuguait.. Je ne pus me retenir , je devais aller jeter un œil ce fut plus fort que moi !« Je reviens je vais aux toilettes. "»Jude s'étant tourné vers les danseuses prenait plaisir à les regarder.
« Oui, oui vas-y je ne bouge pas de là. Et si tu pouvais aller à ma voiture me chercher mon paquet de cigarette et mon porte-feuille s'il te plait ? Merci « M'en allant donc, je traversais la foule. Un dernier coup d’œil sur Jude qui venait de se faire accoster par une jolie rousse. De nouveau, un sourire se glissa sur mes fines lèvres. Sortant, j'assistais à une scène toute particulière. La jeune femme retourna à intérieure tout en me bousculant d'un coup d'épaule. « Faut pas se gêner . ..» Il était là, tu étais là...devais-je oser venir te parler ou bien ne rien faire ? Mains dans les poches, j'hésitais, perdue dans mes pensées quand une voix grave masculine s'adressait à moi.
[color=#000000]« Tu veux que je te réchauffe ma brunette ? »[/color]Un regard assassin envers cet homme  aux allures de Bikers et bedonnant que je vins à côté de Phil. « Tu aurais pu être plus sympa avec cette pauvre fille ? Mais cela dit ce n'est pas plus mal. Tu aurais baissé dans mon estime à vouloir partir avec elle.Au final c'est toi ce soir qui va se retrouver seul, Jude s'est trouvé une jolie rousse à l'intérieur. »La blonde, cette Julie ou Fiona allez savoir...C’était le genre de fille qui pouvait faire fantasmer les hommes, mais ne sortant pas du lot habituel. Aucun style, stéréotypée de surcroît, aucune personnalité et un tempérament de petite fille gâtée probablement. Sur ce, clefs de voiture en main je me dirigeais vers la berline de Jude pour y rapporter ses affaires. Je venais de le persécuter ? Non, croyez-vous ? C'était immense ce besoin de devoir avoir un contact avec lui quel qu’il soit. Mais c'était si revitalisant et plaisant. Ma poitrine s'emballa sentant son regard sur moi et cette agressivité qu'il avait eu envers cette jeune femme, me troublait. Elle avait été semble-t-il jalouse de moi ? J'esquissais un sourire presque idiot sur mon visage que personne ne put voir. Le bruit de mes escarpins résonnaient sur la route. Le parking se trouvant de l'autre côté de la chaussée. J'ouvris la berline à distance avant de tirer sur la portière. Si j’avais su j'aurais pris ma veste, l’automne était présent et les soirs se rafraîchissaient... Je n’allais pas rester trop longtemps ainsi, de peur de tomber malade et étant en rémission je devais éviter tout risque, même s’il y avait du mieux d'après ma greffe de moelle osseuse, mon organisme restait sensible... Penchée , je regardais dans le vide poche côté conducteur , rien. Dans la console du milieu me semble t il qu'il l'avait entreposé ici avant que je monte dans sa voiture. « Les voilà. »Me parlais-je à haute voix avant de me redresser et de faire demi tour pour refermer le véhicule...

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyVen 17 Oct - 2:10

J'arrête pas de penser à toi.

"« Il y a des gens qui fuient la jalousie par paresse, d'autres qui l'écartent par orgueil. »Tristan Bernard "

À quoi tu jouais ? Tu étais certaine que tu voulais jouer dans ce genre de jeu ? À me provoquer de la sorte et me lancer des pics ? C'était une mauvaise chose et c'était quelque chose que je n'aimais pas forcément venant d'une femme que je ne connaissais pas. Je soupirai longuement lorsque tu vins à me rappeler à l'ordre. Si j'avais su que tu te comporterais de la sorte avec le barman, crois-moi que j'aurai fait pire avec la nana, mais j'avais un respect, un respect envers toi et Dieu sait où je l'avais trouvé. Le silence s'était encré en moi, pendant que je fumais tranquillement ma cigarette, alors que je t'observais t'éloigner de ma personne de la sorte. Ouais, retourne ensuite vers ton barman, et viens pas me les casser avec tes pics. Secouant la tête de gauche à droite, je voyais un type, qui à mon goût ressemblait plus à un clochard qu'autre chose, s'approcher de ta personne. Encore un chien affamé, qui ne peut contenir sa bave en cheminant vers toi. Un débile, s'il pense une seule seconde qu'il va réussir son coup. Mais je trouvais cela bizarre, cette scène n'avait pas l'air vraiment correct, surtout quand je voyais qu'il avait osé poser sa phalange sur l'une de tes cuisses. Je m'énervais, je sentais que je m'énervais. Mais tu étais assez grande pour me lancer des pics, je supposais que tu étais assez grande pour te défendre non ? Jeu contre jeu. Mes pupilles légèrement dilatés par la noirceur de la nuit se pointaient plus sur l'homme que sur toi, je savais que j'allais intervenir si tu n'arrivais pas à le chasser. Et bordel que ce genre de gars était collant. Ton visage était étiré, tu étais vexée ? Très bien, jetant la clope à mes pieds, je traversais la rue pour te rejoindre de l'autre côté, sans te regarder finalement, tu m'avais assez emmerdé de la soirée, toi et Jude au passage. Oser juger ma façon d'être était nullement ce que j'aimais. Je m'imposais devant ta personne, les phalanges à l'intérieur des poches de mon jean. < Dégage, va faire joujou avec ceux de ton niveau. Évite de venir emmerder les femmes. > Les yeux dans les yeux, je le voyais approcher alors que je ne bougeais pas... Encore une qui pense qu'il me fait peur, ciel, comment dois-je faire pour leur montrer que je m'en bats la race de leur tête ? Il ajoutait que je devais bouger de là, rapidement. La mâchoire serrée, je lâchais un faible soupire, avant de sourire à ce débile. < T'es juste pas très intelligent comme type, enfin ça se voit dans ta manière d'être, tu n'as pas vraiment eu d'éducation, je me trompe ? Donc tu es obligé d'emmerder les autres, et surtout les femmes avec ton plan drague à deux sous ? Non parce qu'entre nous, t'as une seconde avant de dégager de mon champ de vision, avant que je te fasse rencontrer le sol, tu verras, tu pourras t'entendre avec il est autant sal que toi. > En haussant les épaules, il fronçait les sourcils en observant les alentours, tout en reculant petit à petit. J'aimais pas vraiment me battre, mais j'hésitais pas vraiment quand on emmerdait les femmes. Je me tournais vers toi, observant ton faciès, avant d'ajouter. < Le type qui va finir seul, va de ce pas continuer sa soirée seul, néanmoins, de rien. > Je fis une sorte de révérence. Sans ajouter un mot, tu me cherchais depuis le début de la soirée, j'allais donc faire pareil. Avant d'être dos à toi. < J'étais pas vraiment seul, enfin je parle pas de l'autre. Mais je pense que quelques fois, vaut mieux être seul, que mal accompagné. > Je m'avançais tranquillement en direction du bar, ajustant ma veste en cuire tandis que je reprenais une clope que je fis glisser entre mes lippes. Brûlant le bout, afin de respirer la fumée toxique. On ne jouait pas vraiment avec moi, soit on jouait raisonnablement, sans juger l'autre, soit pour moi, c'était bye bye, bonne soirée et bonne continuation. Je tournais mon regard sur les jolies femmes qui se trouvaient à mes côtés. Putain j'avais même pas envie d'en approcher une, tellement ça m'avais bousillé la soirée. Alors ouais, je vais sans doute passer ma soirée seul, après tout, cela ne pourrait pas me faire du mal.

Je te voyais de loin, tu avais fini par prendre les clopes de l'autre débile qui me servait de pote, mais qui serait rapidement retiré de cette ligne. J'en soupirai, plusieurs femmes m'avaient déjà sortit le baratin que tu avais utilisé, mais aucune n'avaient été de la sorte. Jamais et je ne veux en aucun cas le ressentir à nouveau, recevoir des jugements venant des personnes que je ne connaissais pas était à mes yeux un manque de respect assez impressionnant. Mais en vin, tu étais ainsi et malgré tout, je ressentais toujours ce sentiment creux de mon bide, c'était un truc malsain, parce que je n'avais aucun contrôle sur ça et encore mon désir de t'avoir entre mes mains. Putain, débile de penser une seule seconde que tu étais différente des autres femmes. Tu draguais, tu t'amusais, tu étais comme les autres, mais en plus élégante et polis. Voilà tes deux qualités que tu avais en plus. J'avais beau être le pire connard du siècle, j'arrivais pas à t'envoyer des pics, bien que juste avant ma langue avec fourcher sur mes mots. Je terminais ma clope rapidement avant de jeter un coup d'oeil sur ta personne qui revenait en direction du bar. Aussitôt, cette confirmation, je vins pénétrer le lieu en haussant les sourcils à la vue de Ju' qui emballait une nana. Moi qui pensais qu'il était viré de l'autre côté. Mes pas avançaient aveuglément en direction du bar où je voyais ce salaud de barman. Qui me regardait longuement droit dans les yeux, avant de me questionner. " Elle est célib ton amie ? " Oula, mec, sincèrement. T'es très mal tombé. < Je sais pas. On vient de se connaître. > Il me servait un verre et ma main s'enveloppait autour de ce dernier en le tenant si fermement entre mes doigts qu'à tout moment celui-ci pouvait se briser.Ce briser comme les os, s'il continuait à me poser des questions sur ta personne. " Elle est pas mal. Tu crois que j'ai une chance ? " Mordant l'intérieur de ma joue, je souriais, enfoiré, si tu savais à quel point tu me faisais monter les nerfs. Je haussais les épaules, tu veux te l'a faire ? Et bien écoute, tu l'avais draguée aussi non ? Je soupirai, buvant d'une traite le contenu du verre, avant d'en prendre un autre, ainsi de suite. Si je devais finir seul la soirée, faut au moins qu'elle soit arrosée.

Je soupirai soudainement, cette soirée n'avait rien d'une bonne soirée à mon goût, j'avais remballé une nana qui à mon goût était baisable et une autre m'avait remballé, mais le fait de l'être ne me gênais pas, c'était toi. Toi et uniquement, toi. J'avais pas arrêté de penser à toi, sans cesse et je te voyais entre mes mains, je sentais ton parfum, je devenais cinglé. Complètement cinglé et c'était une chute immense que je venais de me prendre. Mes doigts tapotaient peu à peu sur le comptoir alors que je sentis doucement ton parfum glisser sous mes narines, tu étais proche de moi, même avec l'odeur de la clope et de l'alcool je pouvais te sentir, tu étais ici et désormais, tu te trouvais à mes côtés, commandant à boire. Il ne te lâchait pas du regard et c'est automatiquement que je détournais le regard sur les femmes qui dansaient, je pouvais faire pareil. Mais j'avais pas envie, pas envie de rentrer dans ce jeu, où on gagnerait sans doute les deux. Je me tournais vers le salaud, avant de lui commander à boire. Il ne m'écoutait même pas ou je rêve ? Trop occupé à te parler, sans doute. < Je peux te commander à boire, où tu comptes ignorer les autres clients ? > Passant le bout de ma muqueuse entre mes lippes, ce dernier s'excusait, et rapidement, j'avais en face de moi, un verre que je buvais d'une traite. Maudite soirée, tu me déconcentrais, je pouvais pas draguer, faire ce que je veux, tout en sachant que tu étais là. Impossible.

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyVen 17 Oct - 14:45

Mauvais endroit, mauvais moment



Je pensais voir peut-être Phil après l’avoir provoqué mais certainement pas un homme errant ou plutôt ce genre d'individu mal rasé et portant encore les vêtements de la veille à le voir ainsi pester de la sorte et osant poser une main sur moi. Je n'avais nullement peur sachant très bien me défendre. Je pratiquais les sports de combats la boxe plus précisément même si j'en avais reperdu depuis ces deux dernières années mais cela importait peu. Je n'eus pas le temps de réagir ou de dire le moindre mot que Phil arriva tel un chevalier servant. Il fallait qu'il se mêle de ma vie ainsi ? Non pas pour paraître supérieur mais pour garder une distance entre nous, infime soit elle. Je pouvais sentir qu'il était comme moi, troublé et attiré, ressentant cette même sensation ? C’était une ressenti partagé...mais nullement avouable. Je crus que cela se terminerait en bagarre entre les deux hommes mais il n'en fut rien. Refermant la portière tandis que la situation redevint à la normale.
Phil m'exaspérait avec sa façon d’être et en plus il trouvait le moyen de faire le pitre  avec sa révérence. Bref, je le laissais parler et m'en retournais à l'intérieur les cigarettes et le porte-feuille de Jude qui semblait être bien occupé. Moi aussi j'avais cru qu'il était homosexuel, à croire qu'il aimait les deux sexes! Au moins, lui passait une bonne soirée à contrario de nous. Je me sentais de nouveau en colère après tes paroles mais ne t'inquiètes je n'allais pas les oublier de sitôt !
A tes côtés au bar, je ne comptais pas te fiche la paix, bien au contraire, j'allais être une chieuse de première ! Tu ne connaissais pas tous mes facettes, loin de là. Et entre nous, valait il mieux être mon ami que mon ennemi. Faisant signe au barman, je réclamai la même chose que précédemment. Le barman semblait réellement en pincer pour moi puisqu'il me glissa son numéro de téléphone sur un petit morceau de papier. Mais une seule personne comptait pour moi en cet instant. Toi. Phil avec ton arrogance et ta once de méchanceté à dire des choses après coups. Et bien voilà que tu devenais de nouveau contrarié ? T’étais impossible j'aurais autant préféré ne pas te rencontrer ce soir.
« C'est pour moi, ça l’aidera sûrement à se sentir moins frustré. »dis-je d'un ton sec tout en posant un billet sur le comptoir m'apprêtant à rejoindre Jude. Au moins, lui était de bonne compagnie et il arrivait toujours à me faire rire l'idiot. Il était vraiment gentil, on ne l’ennuyait jamais même si on l’appelait à pas d'heure dans la nuit, il était serviable qu'il disait toujours oui sans poser la moindre question , un mec en or, même si physiquement il n’était pas mon genre. Me stoppant derrière Phil je lui glissais quelques mots discrètement de façon qu'il 'n'y ait que lui qui puisse entendre.
« Peut-être aurais-tu dû aller avec ta blondasse, cela t'aura permis d’être en bonne compagnie. »Lui faisant ainsi comprendre qu'elle aurait été un remontant pour lui et plaisant étant donné qu'il semblait dire que j'avais été de mauvaise compagnie, ce soir ? Ou la fois dernière où nous avions fait intensément l'amour ? Je le détestais. Et c'était lui qui parlait de mauvaise éducation ? Qu'il se regarde dans un miroir ! Me redressant quelque peu je repris un ton naturel et distinct. « Sur ce, je préfère partir, l'air devient irrespirable ici. »Parlant bien entendu de sa présence, de cette proximité. Ma phrase avait eu un double sens, il me rendait folle en tout sens. Le bougre ! Il m'attirait tout comme je voulais le voir s'éloigner une fois encore.
Oui j'étais remontée à l'instant et frustrée à la fois. Cette enivrance revint mais je devais m'écarter de lui, peut-être même rentrer chez moi ? Rejoignant Jude, celui ci me lança le plus beau sourire qui soit, la jolie rousse allant lui chercher un verre. « Et bien, on ne se prive pas ? Je te croyais plutôt plus ancré sur les mâles , beaux, grands, musclés 1.80mètre. »tout en souriant et lui déposant ses affaires sur le bar  et ignorant totalement Phil par la même occasion. Pourquoi s'attarder sur lui d’ailleurs ; il avait avoué regretter ma compagnie non ? Ce fut ainsi que je le compris. Ce n'était même pas la peine qu'il m'adresse a parole ou le moindre regard, je l'esquiverais de toute manière. Encore ce genre de mec qui se prenait pour le nombril du monde, un narcissique !
« Comme quoi, il faut savoir profiter de la moindre occasion non ? Et puis cette rousse, Cindy est réellement jolie et sympa. Elle me plaît bien...même plus que bien. »Cela me fi sourire à larges dents, au moins lui était plus doux et aimable avec ces conquêtes d'un soir... « Je ne vais pas tarder à y aller, mais ne t'en fais pas j'vais prendre un taxi pour rentrer. Et puis ce serait ennuyeux de me retrouver à tenir la chandelle, non ?   »Approchée à son oreille tandis que la jeune femme revint avec deux boissons en main.« Emy-Cindy, Cindy-Emy une très bonne amie. » Se saluant toutes deux, suite aux présentations je me penchais vers Jude pour lu déposer un baiser sur la joue, tout sourire.« On s'appelle demain, d'accord ? »Grand sourire, je les laissais donc seuls à profiter de leur soirée revenant sur mes pas, attrapant ma veste et mon sac à main m'adressant au Barman.« Vous pourriez m'appeler un taxi s'il vous plaît ? »Voyant que la batterie de mon portable était déchargée. Quelle poisse !il s’exécuta, et voulu m'offrir un dernier verre que je refusais. Déçu ? Il l'était un peu à voir sa mine.« Non merci, je préfère attendre dehors. »Je ne souhaitais pas rester plus longtemps près de Phil. Je rentrerais chez moi, prendrais un bon bain chaud, pour me chasser cette horrible soirée de la tête. J'ai bien insisté sur le choix de mon mot « préférer ». je ne voulais pas être dans le même environnement que le beau brun et pour cause, il me déstabilisait, insupportait et au contraire de tout cela il m'attirait ! C’était comme être entre la haine et l'amour, un tiraillement qui s'accentuait de plus en plus. Enfilant ma veste et prenant mon sac, me voici à quitter le bar, un dernier regard sur Jude qui me fit un grand signe de la main. Signe que je lui rendis avec un sourire exquis. Guettant ensuite mon taxi, le temps me paraissait long , là, dehors à la fraîcheur de la nuit. Mon regard croisa celui du Biker qui s'était autorisé à me lancer une remarque peu avant mais cette fois-ci il se tint correctement, me demandant même si tout allait bien ? Un sourire et je le remerciais de cette inquiétude. Comme quoi ne jamais se fier aux apparences, qu'il s'excusa également de son comportement.il reparti à l'intérieur du club, je m'adossais contre le mur refermant ma veste sur ma poitrine presque dénudée soupirant grandement. Avec tout ceci, j'en avais oublié de manger un morceau, et l'odeur alléchante d'un marchand ambulant vint à me chatouiller les narines. Autant faire passer le temps agréablement non ? Je me dirigeais donc de l'autre côté de la chaussée, pour me faire servir des churros. Ciel que c’était bon. Tout chaud, sucré ce fut un vrai régal pour les papilles. Je revins à l'entrée du Manhattan Lounge, petit paquet en main rempli de gourmandises en faisant attention en traversant la route. Le temps serait moins long ainsi et puis je pouvais profiter de ce petit répit à déguster des cochonneries ! Et cela me permettait de combler ma déception et une certaine tristesse à avoir entendu Phil dire qu'il regrettait ...jamais on ne 'avait dit une telle chose. Et c'était vexant , blessant... »Emy ôte le toi de la tête, il n’en vaut pas la peine, tu vaux mieux ça. Et puis tu en trouvera d’autre des amants non ? » Oui mais peut-être pas comme lui si ? Il y avait William également, tiens peut-être devrais-je l'appeler bientôt, ou ce soir ? Afin de me faire réconforter...pensais-je tout en piochant dans mon sachet de Churros...

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptySam 18 Oct - 1:14

Stay.

"« Il y a des gens qui fuient la jalousie par paresse, d'autres qui l'écartent par orgueil. »Tristan Bernard "

C'était quoi ton souci ? Je veux dire, merde. Je t'ai fait quoi ? T'étais juste une jalouse, parce que j'avais la blondasse à mes côtés et que tu étais seule, ou que je te manquais, ouais mais le souci c'était que dans mon crâne, je voyais que ton corps, rien d'autre, même en prenant d'autres nanas pour simple objet j'arrivais à t'imaginer à leur place. C'est malsain, trop malsain à mon goût. Je ne voulais répondre à tes pics, encore des pics, sans relâche, pour toi, cela devait être un jeu, mais j'étais persuadé qu'entre nous, tu devais également sentir ce désir, du sexe, de la tension entre nos deux corps. T'étais juste une jalouse, parce que j'avais la blondasse à mes côtés et que tu étais seule, ou que je te manquais, ouais, mais le souci, c'était que dans mon crâne, je voyais que ton corps, rien d'autre, même en prenant d'autres nanas pour simple objet j'arrivais à t'imaginer à leur place. Mais en vin, j'avais l'impression de faire cela pour rien, et je me demandais pourquoi je faisais ça, alors qu'avec toutes les autres femmes, je n'avais jamais accompli ce genre d'actions, enfin, mes conquêtes, parce qu'en général j'avais un respect dingue envers la gente féminine. Je mordais violemment le bout de ma lippe inférieure avant d'entendre que tu allais partir. Je ne voulais pas, je ne savais pas pourquoi, mais je ne désirai pas te voir d'avantage loin de ma personne, sans exagération. J'avais faire taire ma conscience, celle-ci m'envoyait sans arrêt des signaux, ton image dans mon champ de vision, ta douce voix. Tout cela était encré dans ma personne, et la façon dont tu avais de bouger entre mes mains. Ciel, en secouant la tête de gauche à droite, je venais à fixer le verre que tu m'avais offert, pour être moins frustré ?! Si tu savais, le sens de ma frustration. Je buvais d'une traite en payant mes derniers verres d'un billet, sans remercier le barman, ce connard m'avait assez cherché, je n'avais pas besoin de le remercier encore d'avantage. Ce bar n'allait pas me voir d'aussitôt. J'ajustais ma veste en cuire sur mes épaules et je vins m'approcher de Jude qui était en pleine conversation avec sa " proie " avant de lui tapoter l'épaule, sans réellement prendre compte qu'il était, oui ou non, occupé avec elle. < J'y vais. Essaie de ne pas fourrer ta langue n'importe où. > D'un clin d'oeil, je fis bien évidemment exprès, en espérant que la femme puisse entendre, et qu'elle réagisse. Il m'avait envoyé des pics toute la soirée, et il pensait une seule seconde partir avec les mains propres ? Oh non, avec moi c'est 50%50. M'avançant à travers la foule, je ressortais de ce lieu, en observant tout autour de moi, comme si je te cherchais du regard. Tu étais en face, en te cherchant quelque chose à manger, aussi tardivement. Mon corps était droit, mes mains s'enterraient à l'intérieur des poches de mon jean, afin de prendre mon paquet de clopes, ainsi que mon briquet. J'avais besoin de fumer, de me sentir bien, et de retirer toute cette maudite soirée de la tête, surtout toi ! Tu étais complètement différente de l'autre soir, où nous avions fait sauvagement l'amour, contre la fenêtre, sur le divan, puis quelques plaisirs solitaires. C'était un manque, j'avais envie de toi, toujours encore plus. Je devenais obsédé de ton corps, accro à ton parfum dès lors que nous terminions le sexe. Je soupirai, et dès que je redressais mon faciès, tu étais à mes côtés, prenant ton temps à manger. J'avais envie de t'envoyer des pics, mais si violents, que tu ferais rapidement un trait sur moi. Mais je n'avais pas le courage. Bizarrement. < Je ne parlais pas de toi, avant. T'es agaçante comme nana, tu auras beau me lancer des pics, tu sais tout autant bien que moi, que dès qu'on se trouve face à face, t'as juste envie de m'embrasser. Et que de mon côté, cela est pareil. > Les sourcils froncés, je me tournais vers ta personne. Ici, il y avait trop de monde, y avait trop de yeux, trop de tout. Lentement l'une de mes phalanges venait s'appliquer sur ton bras, t'incitant à me suivre. < Je te paye ton taxi. Mais suis-moi. > Je t'attirais contre moi, on devait parler. Pas parler de ce que je sentais en moi, mais ce que je sentais au niveau de mon bas-ventre, ou je voulais m'expliquer avec toi de cette soirée. Je t'incitais à te mettre contre le mur, à l'écart des autres. Mon visage face au tien. < C'est quoi ton souci ? C'est quoi ton problème de m'envoyer des pics de la sorte sans aucune raison valable ? Tu te crois intéressante de réagir de la sorte ? Tu sais c'est quoi le souci, c'est que ça me faisait limite plaisir de te voir, mais directement, tu m'as envoyé un pic sur la blondasse. On en parle de ton barman ? Emy, j'allais laisser tomber cette fille pour passer un minimum de temps avec toi, pour apprendre à te connaître après cette nuit, mais tu m'as pas vraiment laisser le temps. > Un soupir venait se faufiler de mes lippes, alors que je regardais autour de nous, si quelqu'un nous regardaient. Mon regard passait la longueur de ton corps, alors que je m'arrêtais au niveau de tes lippes. < Je vais appeler ton taxi, je pense qu'il a dû partir sans toi. >

J'avais envie de te lâcher, de prendre une femme et de l'emballer devant toi, sans aucune gêne, mais je n'arrivais même pas à me détacher de tes lèvres, alors comment voulais-tu que je te lance des pics ? Avec les autres, cela était bien plus simple, alors qu'avec toi, je me retrouvais coincé entre des ressentis que je n'avais jamais su l'existence. Tu ne savais rien de moi, tout comme moi je ne savais rien de toi, et pourtant, je venais de te dire cela, parce que ça m'avait clairement emmerdé que cette soirée se passe de la sorte. Reculant peu à peu, les mains dans les poches, je me tournais afin de m'avancer de quelques pas en direction de la lumière, assez pour que je puisse téléphoner au taxi et qu'il vienne te chercher. Je préférai marcher, fumer et longer les ruelles en pensant à des choses. Je terminais la conversation avec l'homme tandis que je rangeais à nouveau mon portable au fond de ma poche, sans me retourner, j'ajoutais. < Il va arriver dans quelques minutes. > Cette soirée était étrange, non seulement parce que je vais rentrer seul, mais aussi parce que je me suis retrouvé dans une situation clairement gênante, cette femme, toi. Je venais à peine de connaître ton prénom que je savais que ce dernier irait à rester dans ma tête durant un certain temps. Tout comme ton corps, tout comme ton mauvais caractère qui me donnait envie parfois de meurtre. tu avais un sacré caractère, je le sentais, ce genre de femme qui ne se laissait pas faire, qui savait ce qu'elle voulait et ce qu'elle ne voulait pas. Élégante, puissante. Tu étais tout de ça, mais avec ce truc qui pouvait faire reculer plusieurs hommes. Alors que moi, je me trouvais là, comme un idiot. Mes pupilles noircit par la nuit, se posaient sur les alentours, soit tu étais toujours derrière moi, sois tu avais déjà été prendre ta place vers l'endroit où s'arrêtaient les taxis. Mais moi, je restais planté ainsi, sans réellement bouger. Ton parfum avait chatouillé mes narines lorsque je t'avais adressé la parole, tes lippes m'avaient donné envie de les rejoindre. Et je sentais que ton corps réclamait le mien. Et c'était la même chose de mon côté, même si j'avais beau me répéter sans arrêt, c'était un besoin, qui à ce moment-même serait bien trop compliqué à assouvir. Les sourcils froncés, les traits durement étirés. J'avais envie de me casser, mais tant que je ne t'avais pas vu pénétrer le taxi, mon esprit maintenait mon corps en place, alors que moi, je réclamais une certaine délivrance, pour que je reprenne ma vie, ma routine.



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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptySam 18 Oct - 16:36

Pars tant qu'il est encore temps...


Attendant mon taxi, dehors , ma veste sur les épaules, la refermant un tant soit peu pour ne pas attraper froid, dégustant mes Churros chauds et sucrés, n'ayant même as fait attention que tu étais là, non loin de moi. Perdue dans mes pensées, déçue de cette soirée, que j’aurais préféré ne pas te rencontrer ce soir, tant cela me nouait l'estomac. Mais pourquoi, d'habitude je m’en fichais pas mal de comment les choses se passaient après une nuit ? Mais avec toi...Avec toi...c'était autre chose...Et cela me coupa la respiration allant à me couper l'appétit sur le moment, quand soudain tu me fis face après ces quelques mots. Et bien ce fut une évidence, je ne pourrais plus rien avaler. Il ne regrettait donc pas ? Je fronçais les sourcils à mon tour quand tu t'adressas à moi. Tu étais si près, et si éloigné à la fois. tu semblais si intéressé par mon ressenti , à savoir ce que je pouvais penser de toi...c'était frustrant. Et cette façon de parler franchement. Je le retrouvais, oui, celui avec qui j'avais tant aimé faire l'amour, m’étant soumise à sa personne, à ses moindres désirs. Je succombais de nouveau.
« Non Emy, ne lâche rien, redresse toi, ne le laisse pas t'avoir, pas encore... » Mais je le voulais tellement que c''était un supplice de le repousser et de ne pas céder à la tentation...Oh misérable que tu es, comment peux tu avoir une telle emprise sur moi et sur mon être tout entier. Je ne posais pas mon regard sur ses lèvres, bien que son souffle vint se plaquer sur mon visage, me réchauffant un peu, cette douce chaleur que je ne connaissais que trop bien...Ma poitrine se soulevais trahissant mon envie, mes yeux dans les siens. Les traits de mon visage se relâchant sous cette infime pression que je ressentais. Je le suppliais intérieurement, je te suppliais de partir, non de rester , de passer à l'acte, pour sentir tes lèvres se presser contre les miennes, mais il n'en fut rien à mon grand regret. Dommage...Mais nous y voilà, tu étais bien frustré de par mon comportement et je l'étais aussi rassure-toi.
Je ne sus quoi répondre tant je fus choquée de ta jalousie ? Mais enfin que se passait-il ?! Comment une nuit passée ensemble avait prendre autant d'ampleur ? Je pris une grande bouffée d'air , énervée de nouveau par ton comportement. Qui étais-tu à la fin pour avoir une telle emprise sur moi ? Et puis je n'ai t'ai rien demandé ? Cette sensation de vouloir le faire sortir de ma vie, mais de ne pas le perdre était un véritable dilemme. Je me faisais violence, je devais passer à autre chose, m'éclater et poursuivre ma petite vie sans lui...mais voilà le problème était que je ne pouvais plus faire comme si rien ne s'était produit .il avait été trop ...marquant en bien des sens. Et maintenant il se permettait de m'appeler un taxi et faire se créer une nouvelle fois cette distance ? Mais pourquoi se prenait il vraiment ?! Serrant mon paquet de Churros, sans m'en rendre compte au point de presque les écraser, je pris mon courage à deux mains.je sentis cette contrarié revenir à al charge. Arrivant derrière lui, après je ne me fis pas prier...L’obligeant à se retourner et à me regarder.
« Très bien j'ai eu tort, je n’aurais pas dû me mêler de tes petites affaires, et... »Et quoi ? Merde, je perdais tout contrôle de mes pensées, que je ne pus poursuivre le regard perdu dans le sien...avant de retrouver mes esprits, baissant un bref instant le regard et d'inspirer profondément pour ne plus me décontenancer à nouveau.
« Garde tes distances ça vaudra mieux pour tout le monde. D'accord ? Et cesse de te croire indispensable. On a couché ensemble, et après ? T'es attirant, certes, mais tu n'es pas non plus un Dieu. T'es pas le seul sur Terre à faire grimper une femme au septième ciel. et...»Oui mais cette manière dont tu m'a fait me déconnecter de tout était inoubliable ! Ma respiration, mon coeur battait à la chamade. Mon corps me faisait défaut malgré moi et ma façon de vouloir être face à sa personne. Soudain je vis mon taxi arriver, je devais donc le laisser là, me tournant vers le véhicule quand on me prit la place ! Mais c'est quoi cette soirée ?! Alors là, je l'avais mauvaise !
« T'es content de toi ?! C'est pas vrai ! » Oui les Taxis étaient très prisés les week-end dans San Francisco surtout à cette heure si tardive. Je devrais probablement attendre encore longtemps avant qu'on ne vienne une prochaine voiture. M'éloignant de Phil, je soupirais.« Soirée de merde !»Me dis-je à moi-même. Je pourrais toujours me trouver un motel, ou peut-être que quelqu’un pourrait ma raccompagner., mais je ne souhaitais pas déranger mes amis si tard. Je me débrouillerais sans eux. Partir à pieds ? j'avais tout de même plusieurs kilomètres à parcourir d'ici à ma Villa et avec mes escarpins de surcroît.
Mauvaise idée. Je ne savais comment faire, mais le fait de voir Phil m'exaspérait, surtout que c'était sa faute. Appeler ne servirait à rien alors autant attendre les transports en commun un peu plus loin dans la rue , un peu plus basse. Non ? Voilà j’étais de nouveau prise d'une colère et tout ça parce que j'allais devoir traîner encore ici à attendre . Sous l'impulsivité, je revins vers Phil et l'attirait à mon tour juste un plus loin dans un endroit moins voyant, évitant l'éclairage des lampadaires pour éviter qu'on ne vienne nous ennuyer et j'avais une sainte horreur de me donner en spectacle. jamais je ne l'avais fait donc ce n’était pas ce soir que j’allais commencer. Mon regard fermé et étant hors de moi, je le fis reculer d'un pas, contre le mur de pierre qui ornait l'arrière du Manhattan Lounge. je ne lui avais pas donné le choix que je lui lançais un regard des plus dures.
« On va mettre les choses les claires, par ce que tout ça me rend dingue. Tu m'exaspères à un tel point que .. »J'eus un rire nerveux avant de reprendre plus sérieusement.« Je ne veux pas te connaître, je ne veux rien savoir de toi et je ne veux pas participer à des soirées ou tu pourrais te rendre. Quand on voit le désastre je préférerai autant qu'on s'évite. Et ce n'est pas une demande, c'est une règle !»Oui se fixer des limites, des règles pour ne pas faire envenimer les choses, ni même faire que ce vide en moi s'accroisse davantage.je me souviens de ton être en ma personne, à ta façon de te bouger en moi, ton souffle contre ma peau et ces lèvres...Ciel que j’avais tant voulu y goûter maintes et mantes fois ce soir là...mais je ne sus si tu 'm’y aurais autorisé...Mes yeux passèrent de ta boche à tes yeux. Ce fut à cet instant que je me rendis compte que j’étais proche de toi, un peu trop peut-être avant de faire un pas en arrière. « Je ne veux plus jamais te revoir... »d'une voix flageolante et peu sure de moi au final...oui écarte-toi va t-en...je te laissais de l’espace afin que tu partes de là, d’ici, loin de moi...je ressenti ce manque...une fois encore merde. Allez va t-en qu'est ce que tu attends ?! Le souffle se fit plus rapide, ma poitrine se soulevait davantage, ne chaleur commençait à m'envelopper, le désir revint en mon ventre qui papillonnait...je manquais d'air...je soufrais...j'avais envie de toi...de te savoir de nouveau contre moi, en moi...je fermais un instant les yeux pour chasser ses idées. Refaisant un pas en arrière pour que tu comprennes qu'il fallait que tu partes, maintenant !

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy Mauvais endroit, mauvais moment. - Phil & Emy  EmptyDim 19 Oct - 2:37

Je ne veux pas partir.

"« Il y a des gens qui fuient la jalousie par paresse, d'autres qui l'écartent par orgueil. »Tristan Bernard "

Je t'écoutais, attentif à chaque mot qui sortait de ta bouche, chaque soupir que tu lâchais, tu ne me voulais pas, ne me désirai pas, et tu n'avais plus envie de croiser ma route, mais pourquoi je sentais le contraire ? Je veux dire, dans ce genre de situation la femme part, sans laisser aucune trace derrière elle, alors que toi, tu avais seulement... Reculer, pour rejoindre ton taxi, certes, mais tu étais vite revenue à la charge contre moi, tout en crachant à nouveau des mots qui étaient faux, et ton regard me jetait tout le contraire. Ton visage, tes gestes me faisaient tourner en bourrique, et le pire, c'était que je restais planté devant ta personne, les phalanges glissantes à l'intérieur des poches avant de ma veste en cuire, je te regardais, je ne cessais de te regarder. Tu avais une beauté douce, fragile. Le genre de beauté que tu essayais de cacher à travers un fort caractère. Et pourtant, là, je ne voyais qu'une femme fragile, malgré tes dires, malgré tes actes. Tout cela marquait une certaine sensibilité. Peut-être pas face à moi, mais peut-être que j'y étais pour quelque chose, affine, soit-elle. Je m'approchais, mais je me stoppais, mes pas étaient et restaient hésitant face à ton comportement, est-que, je dois te prendre contre moi ? Ou est-que, je dois simplement partir, pour te faire plaisir et te foutre la paix, comme tu le souhaitais dire dans tes mots. Mais je ne voulais pas, je ne voulais pas partir. Même si cela était stupide, je n'avais pas envie de quitter ton champ de vision. < Je ne veux pas partir. Je sais que tu es énervée, et j'essaie de comprendre pourquoi tu me cries dessus sans aucune explication puisque je n'ai rien fait, absolument rien fait. > Je soupirai, lâchant un soupir d'agacement face à cette situation, qui à mon goût semblait difficile. Je n'avais jamais été de la sorte avec une femme, parce que tout bonnement la relation s'arrêtait lorsque j'avais mis un pied dehors. Alors que là, j'avais beau draguer et emballé des femmes, ton visage se mettait sans arrêt devant moi, comme si je m'étais encré ton image dans la tête. Sentant tes lippes, tes mouvements, tes gémissements. C'était comme si tu m'avais lancé un mauvais sort, le genre de sort qui empêche la personne de passer outre l'instant merveilleux qu'elle avait passé. Enfin, je fis quelques pas face à toi, mes phalanges enveloppant tes fins poignets en t'incitant à venir t'accoler contre moi. Ton visage contre mon torse, mes bras terminaient à t'encercler, ainsi en déposant mes paumes sur le bas de ton dos. < Je ne veux pas partir. Et je sais que tu ne veux pas que je parte. Et tu auras beau me dire tous cela, je suis sincère, tes yeux disent tout le contraire. Je ne veux pas passer par le dragueur, parce qu'en ce moment, là. Je le suis pas. Je veux juste te dire...Que je ne veux pas partir. Je sais pas pourquoi, ni comment, et ça me fous les boules. Mais je veux pas partir. Mais, si tu veux vraiment cela Emy, je partirai. Nous avons passé un bon moment les deux, même que cela soit qu'un soir. Je ne t'ai pas oublié après cette nuit. Et je suis persuadé que toi non plus. > Mes bras te collait encore plus contre moi, je voulais que tu me sente, que tu t'imprime de mon parfum, que tu sentes que j'étais moi aussi, complètement frustré par ce genre d'instant. J'aurai pu oui, utilisé un masque, et me faire le beau, en te laissant de la sorte au milieu d'une ruelle, sans aucun mot échangé. Mais non, je n'arrivais pas, même une certaine force, je n'arrivais pas à ne pas poser un seul regard sur ta personne. C'était comme machinalement, mon corps te réclamait, sans que je puisse faire quoique se soit. J'abaissais mon visage pour qu'il se place face à toi, l'une de mes mains quittant l'endroit précédant, avant de l'imposer sur la courbe de ta mâchoire féminine. < Je voulais faire ça, toute la soirée. Tu n'imagines comment je me suis retenu. > J'appliquais mes fines lèvres masculines contre tes chaires, avant d'y appliquer une certaine pression afin d'échanger un baiser passionné et sensuel. Ma bouche se remuait contre la tienne, avant de les écarter afin de laisser glisser le bout de ma muqueuse, traversant en large ton coup légèrement sucré. Mes paupières s'abaissaient et je me laissais entraîner dans la douceur que ton corps me laisser goûter, mes doigts glissants, frôlant, ta frêle peau, aussi fragile que ta personne. J'avais voulu t'embrasser, tout au long de la soirée et là, je reprenais les commandes. Je voulais que tu ressentes ce besoin inhumain d'avoir tes lèvres, contre les miennes.

Après quelques minutes de partage, je finissais par reculer, peu à peu, mes lippes des tiennes, avant de t'offrir un léger sourire. Je savais parfaitement que tu n'allais pas reculer et qu'au contraire, tu irais à approfondir encore plus le baiser. < Laisse-moi t'accompagner, au moins jusqu'aux transports, puisque c'est ma faute que tu as loupée le taxi. > Je ne voulais pas te lâcher, en ce moment, je m'en foutais des masques, je m'en foutais des soirées avec les nanas, je m'en foutais de toi, c'était comme si mon esprit venait de faire une pause et qu'elle me laissait la liberté d'être moi-même, un petit moment. Rien qu'un petit moment, cela m'en donnait une joie immense et impossible à décrire. Ma main dans ton dos, remontait progressivement la ligne de ta colonne vertébrale, alors que l'autre se tenait là, sur la courbe de ta mâchoire, mon visage toujours aussi proche, comme si finalement, rester dans cette ruelle, pour moi, n'avait aucune importance. < Attends, encore une chose. > Tu m'avais plaqué contre le mur, toi ? Une femme ? C'était tout de même un sacré acte que tu venais de faire, mais c'était tout bonnement délicieux. Je tournais sur moi-même t'incitant à faire de même, dos au mur, juste quelque pas pour que tu puisses y rejoindre. Adossé à ce dernier, et coller à moi. J'avais déjà une possibilité de plus, mais en plus, j'avais ce désir de t'embrasser, encore et encore, et de frôler ton corps. Ce corps qui m'avait donné un plaisir immense et sans limite. < Ton corps me manque, le sais-tu ? > Je faufilais mon visage dans le creux de ta nuque, m'enivrant de ton parfum, en passant de temps en temps mes lippes sur ta peau frêle. Je ne me détournais pas de mon but, celui d'au moins frôler la douceur de ta peau, quel que soit l'endroit. Alors avec lenteur, ma phalange installée sur le bas de ton dos, descendait, jusqu'à arriver au niveau de ta cuisse où je fis quelques mouvements afin de remonter progressivement le tissu de ta robe, au moins jusqu'à que je puisse passer ma main sous celle-ci... Mes doigts caressaient, voyageaient dans mille façons, me rappelant cette peau que j'avais maintes fois frôler. Ma bouche remontait-elle, aussi, en déposant de multiples baiser sur la ligne de ta mâchoire, ta joue, puis rencontrant sans lassitude tes chaires abîmés par le dernier baiser. < Je te désire, tant Emy. > Je n'allais pas pousser à bout, pas dans cette ruelle, pas ici où nous serions à la vu de tous. Malgré le désir que j'avais à ton égard, il était pour moi, toujours impossible de me montrer au bras d'une femme et surtout encore moins dans ce genre de position. Ma main remontant délicatement vers l'intérieur de ta cuisse, pour que je te relâche, sans pression, bien que nous soyons frustrés tous les deux. Mon bas-ventre m'envoyait déjà des signaux. Alors que je te tendis l'une de mes mains. Si on m'aurait dit, avant notre rencontre que j'irai à tendre l'une de mes mains à une femme et la raccompagner, j'aurai ris au nez de la personne, sans aucune gêne.< Viens, il est tard. Je veux pas que tu penses que je veux te séquestrer dans une ruelle. > Cela ne serait en aucun chic, ce genre d'endroit, sale, c'était pas le genre d'endroit où ramenait une femme comme toi. Lorsque ta paume rencontrait la mienne, je nouais nos doigts, t'invitant à prendre place à mes côtés, pendant que je débutais une marche en direction des transports. Qui étaient, soyons honnête à l'opposer de l'université. Je deviens dingue. Mais la seule idée de te laisser ainsi seule, c'était loin d'être ce que je voulais. < Tu t'es calmée ? > Te demandais-je, en rapport avec la crise d'avant. Je souriais, néanmoins, légèrement amusé par l'inversement de la fin de soirée au début que nous avions passé.


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