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silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens.

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MessageSujet: silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. EmptyLun 22 Sep - 23:23

La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens


Silver&Isay



Il ne reste que quelques minutes avant la fin du spectacle, le tombé du rideau. Les applaudissements fuseront, la foule se lèvera et en écho ils acclameront les acteurs sur scène qui auront réussit à émouvoir toute une salle en un temps record. Le théâtre. C'est ça qui est beau. Eprouver autant de sentiments contraires dans la vision d'une apparence totalement feinte. Je ne suis pas actrice mais je mens fichtrement bien. Ce soir, je travaillais au grand théâtre de la ville. Un petit boulot comme un autre, qui ne payait pas de mine mais qui me permettais de me dégourdir les pensées. Je devais à présent filmer le spectacle, dur travail ! Les vacances étaient belles et bien finis. Les cours venaient à peine de recommencer et pourtant, je me sentais encore moins à l'aise qu'à l'accoutumée. Première fois de ma vie que je restais aussi longtemps à un même endroit. C'est que la roue tournait ! Mes pensées s'égaraient au soleil cuisant du camp Rivendell et je sentais encore sa morsure sur ma peau toujours ambrée d'un hâle qui faisait ressortir bien plus mon regard bleuté. Doux souvenirs... L'extase pur de s'éloigner de tout mais pas de tout le monde. J'avais profité des immenses feux de camp, de l'apogée de mon travail auprès d'enfants difficiles. Mais ils avaient été attendrissants à travers le travail que nous avions effectué ensemble. La copie du film que nous avions monté ensemble semblait l'une des plus précieuses de ma collection dorénavant quand bien même ça n'avait pas été un jeu d'enfant de se faire respecter en tout premier lieu. Des têtes à claque, des ptits cons qui savaient tout sur tout. Des "moi" avant. Voila ce que je pensais lorsque j'étais arrivée au camp, l'air morose, le regard bougon comme à mon habitude. Et puis j'avais appris que je serais logée au même endroit qu'Isay. En même temps, c'était une bonne idée. A l'époque. Tout le monde savait que nous étions inséparables pour nous avoir vus un nombre incalculable de fois ensemble dans les couloirs et dans les nombreux endroits sordides de la ville. Alors il semblait logique de nous attribuer la même chambre. Mais les idiots qui s'étaient permis le luxe de décider pour nous n'avaient vraisemblablement pas assister à notre dernière rencontre après le bal. Nos cris valaient bien tous les discours du monde. Ces derniers souvenirs remontaient dans ma gorge comme un agglutinement des pires idées sombres de l'histoire. Et tout s'était accéléré. L'idée d'être frères et soeurs par un nombre incalculable de découvertes. On avait fait mine que c'était la vie, qu'il fallait s'y faire, qu'on allait y arriver. Mais je n'avais rien ressentit de bon et de naturel dans notre relation. On était gauche, incroyablement con l'un en face de l'autre et dès que nos rires se mêlaient et qu'on se chamaillaient, c'était comme si la tension était si présente au-dessus de nous qu'elle finissait par retomber d'un coup. Alors on arrêtait de se toucher, comme gêner d'autant de proximité. Comme gêner qu'on ait pu pensé à jouer comme deux gosses comme à l'accoutumé. Je détestais cette situation. J'avais peur de sa présence parce qu'il me semblait bien plus loin qu'il ne l'avait jamais été. Je tentais de m'endormir avant même qu'il n'arrive. Ou de veiller le plus tard possible dans le camp pour éviter qu'on se couche ensemble. Car les moments où nous dormions ensemble, je ne me gênais pas pour venir me blottir dans ses bras protecteurs et réconfortants. Certaines fois ça dérapaient. D'autres, je n'avais besoin que de son corps contre le mien pour me sentir bien. Mais rien de tout cela n'était possible à présent. Je me dégoutais, je nous dégoutais. Je haïssais encore plus ma mère pour bousiller un peu plus ma vie alors qu'elle n'était même plus présente. Alors je savais que si je n'agissais pas, le doute creuserait mes pensées, détruiraient mes intuitions, briseraient notre relation. On finirait par ne plus se parler ni se côtoyer. Car quand on a connu une relation comme la nôtre, lorsqu'on s'est aimé et détruit comme on l'a fait, on ne peut décemment plus changer ce qu'on ressent l'un pour l'autre. C'était mon cas. Et Isay était bien plus qu'un frère, plus qu'un ami, plus qu'un amant. Il était tout ça réunit. Les limites n'avaient jamais existé et dorénavant on nous imposait des barrières infranchissables qui nous séparaient comme jamais nous l'avions été. Aujourd'hui j'avais ruminé d'impatience toute la journée. C'était aujourd'hui que nous saurions ce qu'il en était. C'était aujourd'hui que l'on serait appelé pour parler des échantillons de sang que nous leur avions envoyés. C'était aujourd'hui que je saurais si je devais considérer désormais Isay comme mon frère et non plus comme mon tout. Les heures avaient défilé, emprisonnant la vérité avec elles, empoignant mon âme et torturant mon esprit. Alors travailler me faisait penser à autre chose. Le rideau tomba après une explosion de bruits. La foule sortaient déjà du théâtre, masse dense et compacte qui avait quelque chose d'encore plus angoissant. Et c'est là que mon téléphone sonna. Allô ? Ma voix était frémissante. L'hôpital. L'heure était tardive mais au moins, ils m'apportaient enfin une réponse. Je raccrochais alors, la bouche entre-ouverte, bouleversée, ne sachant comment réagir. Ce n'était pas ce que je voulais ? Ce que j'attendais ? Est-ce qu'au fond j'aurais préféré que tout devienne plus simple entre Isay et moi ? Qu'importe. Fébrile mais empressée, je téléphone de suite à l'homme concerné. Il n'attends même pas la première sonnerie qu'il décroche de suite. Il doit sûrement attendre la même chose que moi depuis ce matin. Tu as appris ? Il me dit que oui. Rien d'autre. Le silence s'abat à travers les deux combinés. Je reste en suspens, je ne sais pas quoi dire. Pas comment commencer... Tu ... Je ... Tu peux me rejoindre au théâtre ? J'y bosse ce soir mais je serais seule pour fermer. Il ne se fait pas prier. C'est un soulagement ? Qu'importe, j'ai envie de le voir. Mon coeur s'emballe, ma respiration devient haletante. J'ingurgite deux pilules supplémentaires puis finit par tenter d'enlever tous les fils de la caméra posée sur son trépied. Et puis j'observe les derniers invités qui s'évadent par la porte du fond. Bientôt je serais toute seule. Mais je ne sais comment Isay arriva aussi vite mais sa silhouette se découpa à travers les derniers invités. Il me cherchait du regard et il le capta enfin au moment où je le fixais longuement. Ma cerveau se tut soudainement. Plus rien n'avait d'importance. Alors je fonçais vers lui, d'abord hésitants, mes pas devinrent rapides, précis et je fondis sur lui en l'espace de quelques instants. Mon corps rencontra le sien au bout de quelques mètres interminables, mes mains encadrèrent son visage et blottis contre lui à présent, je m'appropriais ses lèvres sans modération lui communiquant le manque infini que j'avais ressentit tout l'été durant. Un supplice, une torture. Il l'était dans ma vie mais son absence l'était encore plus ...

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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. EmptyMer 1 Oct - 18:32

'- J’ai envie de baiser avec toi !
- J’ai envie de baiser avec toi.
- C’est vrai ça ?
- C’est vrai ça.
- Ok, on va chez toi ?
- Ok. On va chez toi.
- Non ! T’as pas compris ! On va chez toi. Je t’attends dehors.'


Verre de whisky en main, Isay n'écoute pas les plaidoiries de son meilleur ami Garrett. Ils ont décidé de boire un verre dans ce bar branché de la ville, mais le russo-suédois n'est pas du tout d'humeur à faire la fête. Et encore moins prédisposé à écouter le chanteur déblatérer ses jérémiades quant à cette fameuse fille, Babi, qu'il ne connait ni d'Adam, ni d'Eve. Son verre vidé d'une traite, le jeune homme en commande un autre, puis un troisième. Il les descend tous un par un, téléphone portable en main, prêt à recevoir le fameux appel. L'attente est insupportable depuis quelques jours. Depuis qu'il a fait ce fameux test avec Silver, afin de savoir si oui ou non ils sont bien frère et sœur comme ils le soupçonnent. « Tu m'écoutes Isay ? ». Non Isay ne t'écoute pas Garrett, il s'en tape comme de l'an quarante de tes histoires de cœur ou de cul, qu'en sait-il. Mais il acquiesce d'un geste de tête agacé à la question du chanteur avant que son téléphone ne se mette à sonner. Immédiatement il décroche, se rendant à l'extérieur du bar. Il glisse une cigarette entre ses lèvres en écoutant l'infirmière lui apprendre la fameuse nouvelle. Une inspiration de fumée et c'est le soulagement total. Les tests sont bels et bien négatifs. Il est tellement heureux qu'il en serait prêt à inviter ladite infirmière à diner un de ces soirs. Mais il pense immédiatement à Silver. Elle doit être au courant elle aussi. Alors il remercie son interlocutrice avant de raccrocher. Et au moment où il s'apprête à téléphoner à Silver, voilà que le nom de cette dernière s'affiche sur l'écran de son iphone. Timing parfait, comme toujours. « J'arrive » répond-t-il à la jeune femme, lorsqu'elle lui propose de passer la voir. Le théâtre ne se trouve qu'à quelques rues du bar où il se trouve, mais il décide tout de même de s'y rendre à moto. Au revoir à Garrett qui peste déjà contre le Lindgren. Oui oui Garrett, promis la prochaine fois Isay ne prendra pas la poudre d'escampette en pleine soirée. Mais une urgence, est une urgence. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Isay débarque au théâtre où une foule se presse pour quitter les lieux. Tant bien que mal, il parvient à se frayer un chemin jusqu'à Silver, qui ne perd pas de temps pour s'emparer de ses lèvres. Il ferme les yeux, appréciant le moment. Dieu qu'il avait oublié à quel point cette proximité avec la jeune femme lui plaisait. « Tes lèvres m'ont beaucoup manqué je l'avoue » dit-il, en regardant Silver. Il plonge son regard dans le sien, y cherchant un certain désir qui commence à naitre chez lui aussi. Il sait comment va se terminer la soirée. Et même si il tente de s'y abstraire, Isay est conscient qu'il n'a aucun moyen de résister à cette alchimie présente entre les deux jeunes gens depuis des années. « Tu as fini de bosser ? On va chez moi ? ». Le russo-suédois n'attend pas la réponse de Silver pour lui attraper la main et l'entrainer à l'extérieur du bâtiment. Il lui prête un casque de moto avant de monter sur son engin, la jeune femme derrière lui, s'agrippant à lui lorsque le Lindgren démarre sur les chapeaux de roues. Il roule vite Isay. Trop vite même. Il a envie d'arriver très vite au campus afin de regagner sa chambre en compagnie de Silver. Et puis la vitesse, il aime ça. La vitesse le grise complètement. Il en oublie tout. Mais le russo-suédois n'a pas fait attention qu'une moto de policier les suit depuis quelques minutes. Il s'en rend compte lorsque le gyrophare retentit, l'invitant à se garer sur le bas côté. Et merde qu'il pense très fort le Lindgren. Il soupire et se gare. « Monsieur vous saviez à quelle vitesse vous rouliez ? » l'apostrophe un de policiers, à peine se trouve-t-il face à lui. « Franchement ? Non. J'étais plus préoccupé par mon envie de faire l'amour avec la jeune femme que vous voyez ». Il est agacé Isay, alors qu'il fait le coq et n'a pas envie de jouer au gentil petit citoyen. Il est en forme ce soir et se trouve d'humeur provocante. Il sait que ce flic ne va pas le lâcher de toute façon, alors quitte à être arrêté, autant frapper fort. Il s'en tape de finir au poste. Ou presque. « Hilarant. Veuillez souffler dans le ballon s'il vous plait ». Le Lindgren n'apprécie pas l'attitude du policier qu'il qualifie de cowboy. Mais il s'exécute, connaissant pertinemment le résultat de l'alcootest. Il a beaucoup bu avant d'aller voir Silver, stressé par la situation dans laquelle ils se trouvaient tous les deux. « Excès de vitesse, alcoolémie, l'addition grimpe. Vous allez nous suivre au commissariat ». Ben tiens comme c'est étonnant. Il est agacé de voir sa nuit de rêve s'envoler en fumée. Il lance un regard vers Silver. « Là maintenant tout de suite ? Je n'ai pas trop le temps vous comprenez... » dit-il, regardant ensuite le policier qui ne semble pas vouloir prendre part à l'humour du russo-suédois. Les gens ne sont vraiment pas drôles qu'il se dit Isay. « Mademoiselle, je vous laisse venir chercher votre ami au poste demain matin ». Et sur ces paroles, le policier attrape les poignets d'Isay afin de les enfiler les menottes. Il sort le grand jeu le cowboy. Isay lance un regard désolé à la jeune femme. Lui non plus n'avait pas imaginé leurs retrouvailles de cette façon.
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MessageSujet: Re: silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. EmptyLun 22 Déc - 20:19

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