the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyJeu 12 Juin - 22:40

- Et que comptes-tu faire maintenant ?

- La tuer, lui arracher la tête... Quelque chose de poétique quoi !


Regard noir, bras croisés sur le torse, sourcils arqués, Isay ressent soudainement l'envie de faire un meurtre. Il serre les dents pour ne pas s'énerver et péter un boulon mais le self-control s'avère difficile pour quelqu'un comme lui, au sang chaud. D'ordinaire, le jeune homme a l'habitude de foncer tête baissée et d'exposer le fond de sa pensée à qui a besoin de l'entendre. Il n'y va jamais de mains mortes d'ailleurs, crachant des mots souvent crus voir cruels. Lorsqu'il est en colère, Isay peut se montrer très blessant. Il sait les mots à dire pour chambouler son adversaire et le faire vaciller, et il ne se gêne jamais pour le faire. Mais ce soir, il n'a pas encore eu l'occasion d'aller exposer sa vision de la soirée à sa très chère cavalière Arielle. Cavalière qui s'est fait la malle sans rien lui dire, avec un autre qui plus est. Et pas n'importe quel autre. Celui qui tourne autour de sa Valentina. Oui c'est la sienne, il est le seul à avoir le droit de jouer avec elle normalement. Enfin ça, c'est ce qu'il décrète lui. Tapotant son pied au sol, dans un rythme régulier témoignant de son agacement, il dévisage les deux pecnos montés sur la scène afin d'être couronnés roi et reine de la promo. Dear, ça existe vraiment ce truc débile, ne peut pas s'empêcher de penser le russo-suédois. Il trouve ce concept totalement con et puéril. Un truc inventé par des campagnards à la recherche d'un peu de reconnaissance dans leur triste vie. Pauvre de eux qu'il se dit. Ca lui fait tellement pitié toute cette mascarade. Parce que tout le monde n'est pas sans savoir que le vrai roi ici, c'est lui, tililiiiiii. Il grogne dans sa barbe le Isay, se promettant de serrer la Arielle dès le lendemain, qu'elle comprenne de quel bois il se chauffe. Elle va regretter de l'avoir laissé choir comme un abruti, tout seul, tandis qu'il avait accepté – contre sa volonté – de l'accompagner à ce bal. Il se retourne, s'apprêtant à quitter les lieux, affublé d'une humeur massacrante lorsqu'il aperçoit Silver débarquer comme une furie dans la salle. La surprise laisse vite place à un goût amer dans la gorge lorsqu'il la voit embrasser goûlument Garrett, un gars avec qui Isay a bien sympathisé depuis son arrivée à Berkeley. Qu'est-ce qu'elle fout là et surtout qu'est-ce qui lui prend de l'embrasser ainsi, devant tout le monde, et surtout devant lui. Complètement stoïque face à la situation qu'il n'avait même pas imaginé en rêves, il n'a pas le temps de réagir que déjà la Silver prend la poudre d'escampette. Et puis quoi encore ? Elle croit sincèrement qu'elle va pouvoir déposer sa bombe et se casser ainsi ? C'est mal connaître le Lindgren. « Silver ! » s'écrie une première fois Isay, s'élançant aux trousses de la demoiselle. C'était sa soirée ou quoi ce soir ? Entre Arielle et elle, le jeune homme regrettait amèrement d'avoir foutu les pieds dans cet endroit. Il aurait du écouter son instinct comme d'habitude, et partir en solo faire la tournée des bars. Au moins, il aurait trouvé une jolie fille à ramener et avec qui s'amuser toute la soirée au lieu de se faire prendre pour un pigeon par deux filles ici. « Silver ! ». Il l'apostrophe une deuxième fois, parce que la Silver, elle est têtue et quand elle a décidé un truc, rien de l'arrête. Comme là, elle a décidé de se casser, alors elle se barre au pas de course, ignorant toute personne aux alentours. Mais Isay court vite. Et en un rien de temps, il s'empare fermement de son bras pour que la demoiselle se stoppe enfin. « Pourquoi tu te barres comme ça ? » questionne-t-il, un poil sec. Il est irrité le Isay, et surtout il ne comprend pas l'attitude de sa comparse de d'habitude. Elle ne lui a jamais fais ce genre de coups tordus alors il a du mal à capter d'où ça sort ce soir. Et surtout le pourquoi de ses agissements. « C'est quoi ton problème ? ». Ouais là faut lui expliquer parce qu'il a du mal à piger quand même. Les filles, c'est vraiment chiant et compliquées quand même qu'il pense très fort à ce moment-là. Hier, il l'avait au téléphone et tout allait bien dans le meilleur des mondes et ce soir elle le fuit comme la peste. What the fuck ? Et la jeune femme a intérêt à donner de très solides explications au russo-suédois parce que ce soir, c'est pas le moment de le prendre pour un con. A moins de vouloir y jouer sa vie accessoirement. Qu'elle ne joue pas à cela avec lui, surtout que Silver le connait très bien le Isay et elle sait de quoi il est capable lorsqu'il est énervé, horripilé. « Et c'était Garrett le gars dont tu me parlais l'autre soir au bar, le soir de nos retrouvailles ? ». Tu te rappelles Silver, le soir où Isay est arrivé à San Francisco et le même soir où vous avez fini apr recoucher ensemble, comme avant. Alors lui il demande vraiment, c'est quoi son problème ce soir ? Qu'elle le lui expose clairement, parce que sinon, Isay va tout casser. Peuvent en témoigner ses yeux orageux et ses veines ornant ses temps gonflées de colère. Il faut un peu peur le russo-suédois quand il n'est pas content. Un peu beaucoup même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyMar 17 Juin - 23:22

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec.


Silver&Isay


La colère me saisit d'un coup. Elle est immense et je ne réponds plus de moi-même. Au point que j'en viens à embrasser Garett devant tout le monde, comme ça, sans raison apparente, au point de partir comme une furie en bousculant qui veut sur mon passage. Je ne fais pas ce genre de scène. Ce n'est pas moi mais cette fois-ci, tout mon être me hurle que c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le base. Et moi qui pensait sincèrement qu'on en aurait finit avec Isay de nos drames à deux balles et de nos conneries à répétition. Fallait-il seulement y croire ? J'aurais dû savoir que, lorsqu'on garde le meilleur de la relation c'est pour aussi garder le pire ? Quoi qu'il en soit ma réaction prenait des proportions inconsidérées et bien évidemment je le savais et me foutais éperdument qu'il ne comprenne absolument pas ma réaction. Alors je me faufile ou plutôt je me rue à l'extérieur du bal avec qu'une envie, tout casser. Prendre sur moi ? Hors de question, je l'ai déjà fait trop de fois pour qu'à présent, j'intériorise ce que je ressens. Je suis comme une bombe à retardement qui n'attends qu'une chose, que quelqu'un mette le doigt sur le détonateur pour me libérer enfin. J'entends mon nom derrière moi. Hurler rapidement mais l'écho de la voix qui m'interpelle semble happée par le bruit de la foule à l'intérieur de la salle que je viens de quitter. Moi je fonce dans les couloirs sans me préoccuper de savoir si c'est bien moi que l'on appelle ou pas. Je suis bien trop bouleversée pour y faire attention et n'ai pas envie de parler à quelqu'un maintenant au risque de proférer des paroles qui seraient sûrement très vexantes pour mon interlocuteur. Sauf que la voix se rapproche et que je la reconnais au fur et à mesure. Mais elle met du temps à se frayer un chemin à mes oreilles car mon coeur s'est si vite emballé après les évènements récents que j'ai l'impression d'un bourdonnement perpétuel dans mes tympans. Comme si je semblais à présent en marge de tout ce qui pouvait se passer autour de moi. Tous les sons qui se bousculent autour de moi m'arrivent comme sourds. Si bien que j'aurais presque l'impression d'être dans une salle  complètement insonorisé. Ce qui me fait revenir rapidement à la réalité ? C'est cette main qui m'attrape violemment pour me retourner. Il suffit de ce simple geste pour que je sorte immédiatement de ma torpeur. Isay me fait face, bouillonnant de rage. Son regard est bien plus dur que d'ordinaire et ses traits sont tirés en une expression que je connais assez bien pour devoir m'en méfier. Mais je m'en fiche à ce moment même. Je me fiche de tout et je le déteste de me mettre dans une situation encore des plus inextricables. Je le hais de tout mon être et de toute mon âme parce qu'il est le point de rupture. Il pourrait déclencher une nouvelle fois, sans le savoir, un sacré rebondissement dans ma vie que j'essaie tant bien que mal de ranger et d'ordonné après tout le bordel qu'elle a subit. Je l'entends me hurler dessus. Pardon ?! Il finit par parler, ne me laissant pas en placer une et je retire enfin mon bras de sa main pour lui faire clairement comprendre que je n'apprécie pas son geste. Fais attention Isay, la prochaine fois que tu m'attrapes comme ça, tu vas le regretter. Voila que je profère des menaces sans qu'il sache pourquoi je suis si en colère contre lui et contre tout. Le destin, la vie peu importe, j'emmerde tous ces trucs barbants d'habitude mais là je ne peux m'empêcher d'y faire attention. Alors je lui promet de lui faire regretter son geste parce qu'Isay il se moquera pas de mes paroles parce qu'il sait suffisamment que mon père, ancien enquêteur m'a apprit plus d'un ficelle du métier et entre autre, comment coller un bon crochet du droit. En quoi ça te regarde ?! Il semble encore plus énervé de savoir que j'ai pu embrasser ce mec devant lui. Jalousie ou pas je ne lui pose même pas la question, je m'en fous éperdument. Notre relation est assez étrange pour ne même plus se faire ce genre de réflexion. Néanmoins je continue à le provoquer parce que je ne peux m'en empêcher. Le provoquer pour éviter la question la plus fâcheuse de la soirée ... Oui c'est lui. Mais je vois pas pourquoi t'aurais besoin de quitter ton foutu bal pour aller me poser la question. Je retourne la situation en tout sens et c'est pas finit parce que la colère ça me perturbe, ça me met dans tous mes états et que j'ai l'esprit coincé entre deux œillères. Et tu peux me dire ce que tu foutais avec Arielle hein ?! Ma meilleure amie, rien que ça ! T'as vraiment un culot incroyable. Qu'il peut me sortir que je suis jalouse j'en ai strictement rien à foutre. En faîtes, je ne me pose même pas la question. Tout ce que je sais c'est que la vue de leur couple a faillit me faire gerber. Alors je me recule d'Isay, de sa vision d'un noir qui brûle pour me retourner, tenter de disparaître de tout ça. Je me sens étouffée. Mais alors que je pense m'en aller, courir même, je fais ensuite volte face. Parce qu'au final ce n'est pas pour ce genre de questons que je suis venue le voir. De nouveau mon regard se plante dans le sien. Mais cette fois-ci il est bien plus décontenancé que froid et crispant comme tout à l'heure. Je sors alors de ma poche la photo de ma mère. Je tente de calmer les possibles tremblements que ma main pourrait montrer sous le coup de l'énervement et de la peur et lui tend enfin. Dis moi, pourquoi j'ai trouvé ça dans ta chambre ? Maintenant je ne lâche plus mon regard de son visage. Mon souffle se coupe, sa réaction m'effraie et pourtant je ne lâche plus rien.



Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptySam 5 Juil - 11:45

'Tout ce que je voulais, c'était l'atteindre, voir briller des putains de larmes dans ses yeux, qu'elle crie, qu'elle hurle, qu'elle fasse une crise'

Déclarer que la tension est palpable entre les deux jeunes gens relève de l'euphémisme. Déjà bien irrité par son début de soirée, Isay maudit sa bonté d'avoir accepté de se rendre à ce foutu bal en compagnie d'Arielle, qui a fini par lui faire faux bond. Si encore il aurait pu rentrer tranquillement chez lui à finir sa nuit avec un bon verre de scotch et un film, mais non, il a fallu qu'il tombe sur une Silver en furie. Le russo-suédois n'avait jamais vu la jeune femme s'emporter ainsi. Et au lieu de tenter de l'apaiser, Isay ne peut s'empêcher de s'énerver à son tour, parce qu'il ne supporte pas le ton condescendant que prend la sigma avec lui. Comment ose-t-elle, se demande-t-il. Tout le monde en est conscient, s'adresser de cette manière à Isay relève limite de la folie. Il est furieux le Isay, ses iris noirs en témoignant. « Ah parce que tu me fais des menaces maintenant ? Tu crois vraiment que ça me fait peur ? » ironise-t-il. Pour qui elle se prend au juste ? Et quelle putain de mouche l'a piquée tout à coup ? Le jeune homme ne comprend pas le comportement de son acolyte. Et c'est sans doute ce qui l'agace le plus. Il veut bien admettre qu'une personne puisse lui en vouloir, mais lorsqu'il n'en connait pas les raisons, cela l'irrite au plus haut point. Il n'aime pas ne pas comprendre le Isay. Il a besoin de savoir que tout est clair, net et concis. Alors les foutages de gueule en mode je t'en fous pleins dans la face mais j'ai pas envie de dire pourquoi, ça le gonfle. Il n'a plus l'âge de ce genre de débilité comme il aime à les nommer. « T'aurais pu m'en parler, c'est tout ! ». Un brin jaloux le Isay ? Si peu. D'ordinaire il s'en tape que ses conquêtes ou ses "amies" se tapent d'autres mecs et batifolent ailleurs. Mais lorsqu'il s'agit de Silver, les choses deviennent soudainement plus différentes. Il ne sait pas pourquoi il ressent ce genre de sentiments à l'égard de la jeune femme – et ça l'agace profondément d'ailleurs – mais il ne peut s'empêcher de toujours vouloir la protéger et désirer qu'elle ne soit qu'à lui et à personne d'autre. La possessivité n'a jamais fais parti d'Isay, pourtant il doit bien admettre en ressentir les méandres lorsqu'il aperçoit Silver embrasser Garrett. Garret, étant un de très bons amis d'Isay par ailleurs. C'est peut-être cela qui doit le faire le plus criser. C'est son pote et il se laisse faire comme un adolescent puceau qui n'a jamais galoché la moindre filles. Les bras croisés sur son torse, le russo-suédois se montre particulièrement fermé et froid. Il fronce les sourcils, signe de son mécontentement. Elle commence sérieusement à le chauffer la Silver et elle devrait redescendre d'un étage. « Commence pas trop à m'emmerder Silver, parce que toi et moi on sait très bien comment ça se finit lorsqu'on me fait sortir de mes gonds ». True story. La jeune femme peut se vanter de la connaître peut-être plus que certaines personnes. Alors qu'elle ne joue pas trop avec ses nerfs, parce qu'elle va le trouver à le titiller ainsi.  « Et tu es très bien partie pour accomplir cet exploit » ajoute-t-il, un ton menaçant imprégnant sa voix et ses paroles. Autrement dit, fais attention little Silver, un Isay grognon, ça peut devenir très méchant. Mais pas méchant genre juste je boude un coup et c'est fini. Non non. Lui, il crache des paroles cinglantes qu'il pense au plus profond de mon âme. Et c'est ça qui fait le plus mal et qui transperce son adversaire au fin fond de sa chair. Même lorsqu'il est sous le coup de la colère, Isay pense chacun des mots qu'il balance, il ne dit jamais rien au hasard. Légèrement – voir même beaucoup – manipulateur, il cerne les gens à la perfection et décèle leurs moindres faiblesses pour s'en servir contre eux. Alors qu'elle ne le titille pas trop la Silver, parce qu'elle risque de ne pas ressortir indemne de cette soirée. « De quoi tu me parles ? Quoi j'ai un culot incroyable, qu'est-ce que tu me chantes ?J'en ai rien à branler de ce bal de merde ». Haussant le ton, Isay s'énerve. Vraiment. De quoi elle lui parle ? Qu'est-ce qu'il en savait qu'Arielle était la meilleure amie de Silver ? Et pis c'est qu'un bal merde, c'est pas comme si il prévoyait de coucher avec la sirène après avoir dansé un slow des plus romantique devant toute l'assemblée. Il a juste perdu un stupide pari avec Arielle sinon il aurait surement appelé la Silver pour faire la tournée des bars, comme à leur habitude. Alors qu'elle arrête de lui chier dans les bottes, parce que si elle le connaissait un minimum, elle saurait qu'il n'est pas ici de son plein gré. Il déteste ça les bals de bouseux lui. Et Silver le sait très bien. Ou pas d'ailleurs visiblement. Et c'est sans doute ce qui l'agace et le déstabilise aussi le plus. Surtout après que la jeune femme sorte LA photo de sa poche. Un élan de colère l'empare. Il est pire que furieux Isay. « De quel droit tu es allée fouiller dans ma chambre ? » dit-il, ponctuant chaque mot les uns après les autres. Là, maintenant, tout de suite, il se retient de ne pas frapper quelqu'un. Celui qui fouine dans ses affaires, il est mort. Sa respiration est lente, la colère l'obstruant de plus en plus. Il n'a pas envie de s'expliquer sur la découverte de Silver. Même si cela la concerne. Pour le moment, la colère l'habite trop pour pouvoir raisonner convenablement et s'expliquer posément. Et surtout, il n'en a pas envie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyJeu 10 Juil - 21:05

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec.


Silver&Isay


La liesse qui m'avait envahit lorsque j'avais retrouvé Isay à l'aéroport était partit aussi vite qu'elle avait transformé mon air renfrogné. J'étais contente. Je devais l'avouer. Depuis son retour, j'étais bien plus heureuse que d'ordinaire. Moi qui m'étais sentie perdue pendant longtemps dans cette vaste université, à vivre comme tout le monde, je devais dire que je savais enfin où était ma place. Et elle était à ses côtés. Il était mon pilier, mon repère, tout prenait sens maintenant qu'il avait prit place dans ma vie. De nouveau. Pour le meilleur et le pire. Mais aujourd'hui il me méprisait sans vraiment que je sache moi-même pourquoi mais il m'exaspérait. J'avais envie de le rejeter, de le repousser, de le pousser à me faire du mal pour que je lui en fasse à mon tour. Qu'on se détruise parce que, lorsqu'on atteint un sommet ensemble dans l'apothéose de notre bonheur, faut forcément que ça retombe pour retrouver un juste équilibre. On est des bipolaires. Mais ça marche que lorsqu'on est ensemble. On peut pas vivre une histoire normal. L'amitié, le sexe, tout ça mélangé. Ce serait tellement bien si ça pouvait être juste ça. Mais non. Nous on est complètement instable et ça finit forcément par exploser dans un sens ou dans l'autre comme pour réguler notre relation. Et on déteste ça nous être réguler alors ça empire, ça enfle et on finit par éclater sans prendre garde aux conséquences. Et à chaque fois ça nous balaie comme une immense tempête. De grands malades qui se hurlent dessus en plein milieu de ce couloir mais je ne peux m'en empêcher. Il n'y a que lui pour me faire sortir de mes gongs aussi facilement. Il n'y a que lui qui me procure cette sensation, passer de la joie intense à la haine pur en l'espace de quelques secondes. Comment c'est possible ?! C'est pour ça que l'arrivée d'Isay était dangereux dans ma vie. C'était exactement le genre de loopings que mon père voulait éviter pour moi et que les médecins m'avaient conseillé d'éviter. Mais quand la tornade dans ma vie à ce regard on finit par s'y jeter quitte à en crever. Mais là je me retiendrais rien que pour l'emmerder encore plus. La vue de lui et Arielle me pique encore le regard quand bien même je ne suis plus dans la salle à devoir l'admirer se pavaner au bras de ma meilleure amie. Traitre, détestable être. Je le hais. Cette sensation est intense, brûlante. Je ne suis pas possessive d'habitude mais là c'est clairement de la jalousie maladive. Mais je m'en fous de ces sentiments qui émergent en agressant chacun de mes organes, c'est comme ça depuis toujours avec lui, je ne veux pas le lui montrer mais je ne peux pas m'en empêcher. De me bouffer de l'intérieur à cause de lui. Tu devrais. Mon regard est braqué dans le sien. Non je ne lui fais pas peur. Moi en ce moment même j'ai peur de toutes mes idées pour lui faire payer ces différents affronts alors qu'ils semblent si minimes quand on regarde bien de loin. Mais c'est comme ça, à ses côtés je suis un feu ardent qui ne cesse de consumer tout sur son passage une fois qu'il a commencé à se propager. Là, je pourrais tout faire pour lui faire mal alors je le menace parce qu'on a aucune limite quand on en vient à se hurler dessus ainsi. Mais on est plus en Croatie... Je hausse un sourcil à sa remarque. Je tombe des nues. J'aurais dû lui en parler ? Ha oui ? Et je peux savoir pourquoi ? Son nom semblait pas être important il y a encore quelques jours je te rappel. Maintenant j'aurais dû lui en parler ? Je l'avais fait. Sans le nommer évidemment mais à l'époque ça ne semblait pas important alors qu'est-ce que ça changeait aujourd'hui ?! Je ne le comprenais pas et pire je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez. La rage détruit mon esprit d'analyse. Regardes moi bien Isay, j'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre de tes états d'âme ?! De suite je pense que j'aurais dû fermer ma gueule. Isay il est bien gentil mais il est aussi impulsif que moi avec les mots. Ça sort de la bouche sans aucune réflexion et ça fait pourtant mouche à chaque fois. C'est peut-être aussi ce qui fait qu'on envenime encore plus les choses quand bien même on aurait décidé de tenter de remédier à nos problèmes en proclamant un cessez le feu. Ha ouais ? Ben c'est pas l'impression que tu donnais. Là il fallait vraiment que je me taise. Parce que je semblais clairement jalouse et cette remarque pour appuyer encore sur le bouton rouge le montrait bien. Tais toi, fais demi-tour. Mais non, je suis venue pour une raison encore plus invraisemblable et à la vue de son regard, j'avoue que je suis encore plus décontenancée. Il s'énerve rapidement mais je m'en fous d'avoir violer son intimité. Là de suite je veux des réponses parce que ce visage sur la photo, ça fait des années que je ne l'ai pas vu et ça ravive une douleur des plus insupportable. On s'en fout c'est pas la question ! Je le presse, je me rapproche de lui comme si j'essayais d'émettre une plus forte pression avec mon regard pour qu'il comprenne. Ou tout simplement pour lui montrer que mes yeux bleutés sont complètement paumés et qu'il doit m'aider. Mais son visage est tordu dans une colère si noir que je ne pourrais rien lui faire cracher si je ne l'ouvre pas de nouveau pour tout lui dire. Putain Isay, c'est ma mère ! Qu'est-ce que tu fous avec une photo de ma mère dans ta chambre ? T'es quoi hein ?! Un pervers, un psychopathe ?! Là ma voix est partie dans les aigües et en faites, je prie pour qu'il acquiesce à mes accusations plutôt qu'il me dise qu'il se la tapait ou qu'il la connaissait et la voyait sans que je le sache. La douleur aurait été déchirante puisqu'il savait que moi, elle m'avait abandonné avec mon père quand j'étais plus jeune. Il se tait, ma respiration s'intensifie à un point que je manque de plonger la main dans mon sac pour y dénicher des médicaments supplémentaires. Mais pas devant lui. Tout sauf ça. Mais son silence m'indispose tellement que je finis dans un cri. Réponds moi !! Cette fois-ci, les rares étudiants qui sont dans le couloir se sont tus pour nous dévisager. Moi, je n'ai d'yeux que pour Isay. Comme depuis toujours. Dommage que cette fois ce soit pour une raison bien différente...


Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyMer 6 Aoû - 13:59

'- Ce n'est pas la peine d'être méchante !
- Ce n'est quand même pas toi qui vas me parler de cruauté.'

Le lien qui lie Isay et Silver est difficilement descriptible. Des vraies montagnes russes se jouent entre eux. Tantôt c'est l'amour fou, ponctué de bonheur et d'allégresse, tantôt la haine se mêle à l'euphorie pour ne provoquer qu'insultes et déchéance. Et aujourd'hui, l'amour ne triomphe pas entre les deux étudiants, à présent plantés au milieu du couloir de l'université, se dévisageant en chien de faience. Des éclairs invisibles fusent de leurs iris renfrognés. La tension se lit sur le visage d'Isay, qui ne supporte pas qu'on lui manque de respect comme ose si bien le faire Silver. Il tente par tous les moyens de se contrôler, de ne pas faire resurgir le pire de lui qui pourrait l'amener à dire bien des choses qu'il n'aurait jamais pensé à dire à la jeune femme. Mais le russo-suédois n'a pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds et il sent bien que son calme olympien dont il fait preuve depuis tout à l'heure est à deux doigts de se faire la malle. Silver le provoque, le pousse à péter un plomb. Qu'elle ne s'amuse pas trop à cela, parce qu'un Isay sortant de ses gonds, ça ne fait du bien à personne et leur relation risquerait bien d'en pâtir. « Je suis effrayé, limite j'ai la chair de poule je te jure. Trop bien ton regard noir, tu t'es entraîné longtemps pour bien le tenir ? » raille-t-il, d'un ton sarcastique. Sourire en coin, bras croisés sur le torse, il se délecte de la mine agacée de son interlocutrice. Tu as voulu jouer Silver, so, game on. Isay le sait, à ce jeu-là, il est le plus fort. Parce que pour l'instant, il parvient à rester serein, ce qui énerve Silver. De ses menaces, il n'en a que faire. Il les balaie d'un revers de la main. Si elle pense lui faire peur ainsi, c'est très mal connaître le lambda. Les femmes, ça aboie plus que ça ne mord, Isay le sait, il en déjà tellement fait les frais. Ca menace et il suffit d'un regard langoureux, de quelques belles paroles qu'elles rêvent d'entendre et ça finit dans des draps à s'amuser toute la nuit. La psychologie féminine n'a plus vraiment de secret pour le jeune homme. Il les a tellement pratiqué les femmes, toutes à penser la même chose. Ou presque. « Classe Silver. Vraiment. Tu viendras pas chialer quand tu auras besoin que je me préoccupe de TES états d'âmes. Chacun pour sa gueule, le message est très clair ». Silver va gagner son pari en continuant d'agacer le Lindgren de la part. Plus qu'irrité, le jeune homme ressent une pointe de déception à l'annonce des paroles de la jeune femme. Mais bien loin de monter que cela puisse le toucher, Isay reste impassible. Le regard froid ne quitte celui de Silver. Il aimerait bien l'étriper sur le champs parce qu'il ne comprend toujours pas quelle mouche a bien pu lui piquer pour lui clamer telle scène depuis tout à l'heure. Il tente de trouver une quelconque explication mais il en est incapable. « Et qu'est-ce que ça peut te foutre ? Ouais je suis venu avec Arielle en rêvant de trouver d'en trouver une autre à sauter après ce bal de merde. T'as un problème avec ça ? ». Ca y est, Isay commence réellement à s'énerver. Sa voix s'élève tandis qu'il choisi ses mots pour piquer Silver. Le grand Lindgren vient d'entrer en jeu, parce qu'il en a marre des reproches qui fusent depuis tout à l'heure, alors lui aussi va s'amuser un peu. « Et même si ça te dérange, regarde moi bien Silver, j'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre de tes états d'âme ? ». Bim, donnant donnant little Silver. Isay est presque fier d'avoir pu placer ces mots-là. Elle a voulu jouer la grande sans cœur et tenter de blesser Isay sans avoir la moindre idée de quel adversaire se trouve face à elle. Qu'elle ne vienne pas se plaindre si le jeune homme en devient méchant voir cruel. Elle l'a bien cherché à le titiller encore et encore, sans relâche depuis que leur altercation a vu le jour. « Si c'est la question ! Je me permets d'aller fouiller dans tes strings moi ? NON, alors t'as pas intérêt à réitérer ce geste ou ça va très mal aller pour toi » qu'il cingle, amer. Toujours des menaces, mais lorsque le Lindgren en émet une, mieux vaut se méfier, parce qu'il ne dit jamais aucune parole à la légère. Tout est toujours pensé et réfléchi chez le russo-suédois, même lorsqu'il est au bord de l'implosion. « OUI c'est ça ! Je suis un gros pervers qui me tape ta mère depuis des mois et j'ai gardé sa photo parce que tu sais quoi, dans quelques mois tu vas avoir une petite sœur. C'EST CE QUE TU VEUX ENTENDRE ? » s'écrit-il dans un excès de colère. Silver a réussi à le mettre hors de lui. Il ne parvient plus à se calmer ou même à se contrôler. Les mots faillissent de sa bouche sans qu'il ne puisse les retenir. Isay est fou de rage. Fou de rage que la jeune femme ait fouillé dans ses affaires, fou de rage qu'elle y ait découvert cette photo, fou de rage qu'elle ne cherche même pas à trouver une explication plausible, fou de rage qu'elle ne lui fasse pas confiance... Ses mains tremblent de rage. Ses poings sont fermés, prêt à frapper le premier obstacle dur qui croiserait sa route. Une parole de trop et il ne répond plus de lui. Be careful Silver.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyJeu 4 Sep - 0:32

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec.


Silver&Isay


Dans l'immensité du vide qui m'entoure à présent je sens la chaleur cuisante de la colère s'emparer de mon corps et de ma raison. Je ne suis plus qu'une boule de nerf, une infamie destinée à détruire tout ce qui pourrait être autour d'elle. Cette incontrôlable sensation fait revenir de nombreux souvenirs en moi comme ces nombreuses disputes qui explosaient sur les plages de Croatie sans même savoir où avait été le détonateur. Mais quand on était dans ces états là, c'était comme désamorcer l'impossible, essayer de trouver un sens à tout ce qui pouvait faire douter chaque être sans jamais les laisser se repentir. J'étais prisonnière d'un mal grandissant, qui égrenait mon être, détruisait ma réalité, disloquait mes envies et mes sentiments pour fourvoyer mon esprit encore plus. J'étais prisonnière de lui et de ses actions. J'étais prisonnière de l'amour que je lui portais, de toute notre putain d'amitié qui crevait le néant, qui tempérait aux alentours, qui détruisait les autres autour de nous et nous laissait pour seuls survivants. Je l'aime assez pour que chacun de ses actes me touchent et me blessent encore plus qu'il ne l'imagine. Oh que si il le sait en faites. Et c'est bien la raison qui nous pousse à nous conduire comme de vrais cons chaque fois que l'on pousse les limites de notre relation. Comment on en est arrivé là hein ? A s'aboyer dessus comme des animaux sauvages essayant de montrer qui est le plus fort. Chercher une raison à toute cette merde aurait été totalement vain et à chaque fois qu'on se promettait de ne plus recommencer, la prochaine discorde semblait encore pire, animée d'encore plus de haine et de paroles acerbes et désagréables au plus haut point. Je ne comprends rien. Je l'aime à en crever tout comme je le déteste de me procurer ce genre de sensations que j'aurais inhiber de ma vie sans hésiter si je n'étais pas complètement captive de ce qu'il représentait dans ma vie. C'était un fardeau, un poids des plus pesant, il était une épreuve continuelle sur ma route tout comme il était celui qui la rendait si douce. Trop de contradictions pour rester sainte. Comment je faisais ? Comment arrivais-je seulement à tenir quand bien même il me faisait autant de mal qu'il me procurait du bien ? Je ne suis pas une personne stable, je ne l'aie jamais été et ne le saurais probablement jamais. Mais il semble identique en tous ces points et je désespère d'imaginer qu'un jour, l'un de nous tombera au combat, dans cette guerre acharnée et impitoyable que l'on attise malgré notre incroyable attractivité inébranlable malgré tout. Je le laisse se moquer de moi. C'est encore plus détestable. Petit et minable. Voila comment je le vois à présent pendant que la haine déforme les traits de mon visage et que mon regard bleuté s'est dorénavant transformé en deux billes d'un bleu sombre similaire à une tempête se dévastant sur les océans tyrannisés. Il me pousse, encore et encore sur les rochers qui entailles ma peau qui ne semble plus pouvoir se cicatriser tellement elle en a souffert de ce genre de paroles. Isay me connait si bien qu'il sait comment s'y prendre pour me faire du mal. Mais je tiens bon, toujours. Parce qu'après tout ce que j'ai traversé, il est clair que je semble bien plus forte qu'on ne pourrait le croire aux premiers abords. Ok, très bien, maintenant c'est très clair entre nous. Dire n'importe quoi pour se rassurer ? De se dire qu'on a plus besoin de l'autre ? Vils conneries, désespérantes même. Un tissu de mensonges que j'aurais aimé ravalé tout comme ma fierté des plus gênante à présent. Qu'importe, la colère atténue mon bon jugement si jamais j'en ai eu un en sa fidèle compagnie. Oui j'ai un problème avec ça. Et en plus t'avais décidé de faire ta pute ce soir. Bravo ! T'aurais au moins pu venir avec moi dans ce cas là, ça aurait été bien plus pratique pour que je joue le jeu de te caser avec la première greluche de la soirée ! What ?!! Je disais n'importe quoi. Mais c'était vrai. Si Isay me rassurait en me disant clairement qu'il se fichait d'Arielle, l'idée qu'il ait pu venir à son bras juste pour trouver quelqu'un d'autre ensuite me laissait un gout amère dans la bouche. Si c'était le jeu qu'il avait voulu pratiqué durant la soirée, il l'aurait sûrement fait avec moi non ? C'était notre truc ça. Je le poussais dans les bras de délicieuses créatures pendant qu'il admirait mon incroyable talent pour repousser les hommes avec un temps très long de chauffe mutuellement. Mais là je dépassais mes idées. Je peinais à reprendre pied. Je disais n'importe quoi, je bravais mes idéos en lui sortant ce genre de connerie qu'une fille fort peu intelligente aurait pu sortir. La quatrième dimension, la Silver qui fait une crise de fille. Mais il assène le coup fatal. J'en aurais presque rit de sa remarque parce qu'il jouait aussi bien avec mes émotions que je le faisais en le provoquant sans cesse. Mais à cette minute où il paraphrasait mes paroles, l'excès de haine était telle que je me retins de lui envoyer mon poing dans la figure. Cet air satisfait sur son visage, je le détestais. Va te faire foutre Isay. Que je sifflais entre mes dents. Il m'énervait à un point que j'étais prête à abandonner l'idée même d'obtenir quelques informations possibles. Encore pire lorsque j'entendais le reste de ces absurdités qui ne manquait pas de me faire lever les yeux au ciel, fatigué déjà de comprendre qu'il ne prenait visiblement pas mes réclamations au sérieux. Il était conscient du vaste gouffre familiale qui ruinait mon existence. Aujourd'hui il en riait ce con. C'était une erreur. Mais à présent elle est légitime. Réponds moi Isay. C'est de ma mère qu'il s'agit et tu sais ce que ça représente pour moi alors arrête tes conneries putain ! Ma voix se faisait bizarrement un peu plus suppliante. Qu'est-ce que je foutais merde ?! De toute manière j'avais bien l'impression que je ne pourrais plus rien tirer de lui. Lorsqu'Isay était lancé, on ne pouvait plus l'arrêter. Alors je secouais la tête, regard affligé et dégouté posé sur lui comme s'il créait une vive pitié au fond de moi. Tu sais quoi ? Laisse tomber, je le découvrirais bien par moi-même. J'ai pas besoin de toi. Et voila que je tourne les talons. C'est pas vrai ça aussi. J'ai besoin de lui. Et la vérité est toujours mieux sortit de la bouche de son meilleur ami plutôt que par des dossiers que j'arriverais un jour à récupérer à droite et à gauche. Si seulement on s'était compris ce soir là...


Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyMar 9 Sep - 22:59

'Savoir c'est facile. C'est dire les choses qui est difficile.'
Déboussolé, au bord de la crise de nerf, Isay se sent complètement démuni face à une Silver en furie. Il ne l'a jamais vu ainsi, et surtout avec lui. Mais par fierté, le jeune homme ne s'autorise pas à dévoiler ses sentiments, laissant la colère le maitriser complètement. Il est comme ça Isay, il a le sang chaud, toujours prêt à réagir au quart de tour, toujours sur le défensive, prêt à sortir les griffes si on tente de l'attaquer. Le jeune homme est habitué à élever la voix avec toutes sortes de personnes, mais jamais avec Silver. Aussi loin qu'il s'en souvienne, cette dispute est surement la plus grosse qu'ils n'aient jamais vécu. Et il n'est pas certain que leur relation en sorte indemne. Et c'est ce qui le rend sans doute le plus triste. Il est dépité le Lindgren, parce qu'il ne comprend pas comme ils ont pu en arriver là. Et surtout, il n'a pas envie de la perdre, sa Silver. Mais ça, jamais il ne l'admettra et préfèrera toujours se montrer digne. Mieux vaut être indifférent et digne que pathétique et malheureux a toujours déclaré le russo-suédois. Montrer ses sentiments est un signe de faiblesse pour lui et tout le monde n'est pas s'en savoir que le Lindgren n'a rien d'une mauviette. « Parfaitement clair ! » sifflet-t-il, plus amer que jamais. Bras croisés sur le torse, il détaille avec minutie les traits tirés par la colère de sa comparse de toujours. Il tente d'y détecter la douceur qui habite généralement le visage angélique de Silver. Mais Isay n'y lit que fureur et exaspération. Il décèle une pointe de désespoir dans les yeux de la jeune femme, qui disparaît aussi vite qu'elle n'ait apparu. Isay ne sait plus quoi penser, l'agacement étant à son comble et obstruant ses jugements. « Alors c'est ça le vrai problème ? Tu m'en veux parce que je ne suis pas venu avec toi ? Au pire t'aurais pu m'en parler la première de ce bal et tu sais très bien que je t'aurais dis oui. Arielle m'a supplié de venir, j'ai fini par accepter parce que c'était la première à me le demander, point final. ». Isay ne sait même pas pourquoi il se justifie. Après tout, il n'a jamais eu aucuns comptes à rendre à qui que ce soit et ça n'allait pas commencer aujourd'hui. Surtout envers Silver. Tout avait toujours été clair entre eux. Ou presque. Pas de relations de couple ou de niaiseries du genre, donc pas d'explications à donner et surtout pas d'exclusivité l'un envers l'autre. Coucher ensemble ok, se marier ensemble, jamais. Leur relation avait toujours fonctionné ainsi, la jalousie la pimentant de temps en temps mais jamais au point de mener à une telle dispute comme celle de ce soir. Isay ne comprend pas pourquoi la jeune femme réagit avec une telle violence juste pour un stupide bal d'adolescents et c'est sans doute ce qui l'agace au plus haut point. Ce changement de comportement, comme s'ils étaient en couple alors qu'il n'avait jamais été question de cela entre eux. « Avec grand plaisir, princesse ». Le russo-suédois insiste sur le dernier mot prononcé, comme pour titiller encore un peu plus la Elias-Bell. Ses points faibles, ses agacements, ses énervements, il les connait par cœur et sait sur quoi appuyer pour lui faire mal. Alors il en joue, parce qu'il ne peut pas s'en empêcher. On le cherche, il riposte. En dix fois pire. Quitte à le regretter plus tard mais pour l'heure, il n'y réfléchit pas, il agit sous l'impulsion et la colère. Il craint que la jeune femme et lui ne soient arrivés à un point de non-retour et ses craintes se confirment lorsque cette dernière se décide à quitter les lieux, lui tournant alors le dos. Il la regarde s'éloigner quelques secondes. Sa démarche a quelque de fatal, comme si elle s'en allait pour toujours, sans jamais se retourner. Un frisson de panique le saisit. « Je l'ai trouvé dans les affaires de mon père OK ! » s'écrit-il, afin que Silver se stoppe dans sa course. Mission accomplie puisqu'une fois ces mots balancés au vol, la jeune femme se stoppe net, restant tout de même dos à Isay. Il décide alors de poursuivre ses explications, se doutant que son amie ne se contenterait pas de cette simple phrase. « Je suis tombé dessus par hasard, elle était coincée au fin fond d'un de ses tiroirs. Il m'a expliqué que c'était une vieille amie à lui mais je ne l'ai pas cru alors j'ai pris la photo pour retrouver cette femme et avoir le fin mot de l'histoire. Je ne savais pas qu'il s'agissait de ta mère ». Isay avait été le premiers surpris de cette découverte. Il s'était tout de suite imaginé le pire des scénarios, son père trompant allègrement sa mère avec la femme souriant sur la photo. Tentant d'obtenir des informations de son paternel, il n'avait réussi à croire sa version des faits, lui déclarant qu'il ne s'agissait que d'une très vieille amie. Bah bien sur, on ne la faisait pas à Isay. Alors il s'était décidé à retrouver cette femme, coûte que coûte, bien que la tâche ne soit pas si aisée que cela, le Lindgren ne détenant que le prénom de la femme présente sur cette photographie. Mais rien n'était impossible pour le russo-suédois. « C'est bon t'es calmée ? » dit-il, la voix adoucie. Isay s'approche de Silver. Il espère qu'elle acceptera ses explications, parce qu'au fond, il ne le supporterait pas. De la perdre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyLun 22 Sep - 22:36

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec.


Silver&Isay



La colère s'amasse et a pris une telle ampleur que je peine à distinguer tout ce qui nous entoure à présent. Je suis en train de le perdre par mon manque de discernement. Je suis en train de le perdre et de déclencher de nouveau un guerre froide entre nous parce que je suis tout bonnement incapable de garder mon sang-froid. Je hurle et je me meurs dans son regard furibond. Je suis dépressive à souhait, le chaos dans lequel je l'entraîne à ma suite est parsemé d'embuches et chaque minute qui s'écoule est prétexte à déborder sur des sujets qui n'ont rien à faire dans cette fatale discussion. Mais qu'est-ce que tu fous Silver ? Pire encore, mon accent est encore plus prononcé, signe que ma colère est à son point culminant et chacune de mes syllabes est difficilement identifiables dorénavant. Il manquerait plus que je l'insulte dans ma langue natale et ce serait le pompom sur la pomponette ! Je serais prête à fondre en larmes devant lui pour venir excuser mon terrible manque de tact. Ma confusion est des plus totales. Quelle conne. Mais quelle conne ! Je haïssais nos éclats de voix, ces moments où l'on ne s'appartenait plus et tentaient de se rencontrer mais sans jamais réussir à se toucher. Alors dans ces moments où on se comprenait pas, où on était plus sur la même longueur d'onde, c'était tellement terrible pour moi que je haussais le ton à défaut de savoir comment lui faire comprendre que ça n'allait pas. J'ai peur de ce manque de communication entre nous. J'ai peur de mes faiblesses et qu'il les voit parmi toutes les forces que je tentais tant bien que mal de lui délivrer à son regard. Putain, si tu savais Isay tout ce que je fais pour toi ! Si tu savais à quel point ça me rend malade de te mentir chaque jour depuis ton retour ! Si tu savais à quel point je t'aime espèce d'enfoiré et que, pour ça, je suis prête à risquer ma vie plutôt qu'on change nos habitudes ! Mon corps tambourine contre ma poitrine, mon souffle est court. Je ne me sens de moins en moins bien. J'ai du mal à respirer mais je ne lui montrais pas ces difficultés. Mon souffle court peut passer grâce à l'énergie aux dimensions olympiques que je fais trôner dans mes paroles. Il ne s'apercevra jamais de rien parce qu'on ne se ment jamais. Mais ça c'était avant. Avant que tout vienne se compliquer dans ma vie. Avant que je ne doive retourner à Amsterdam, avant que je me fasse enlever des bras de mon père, que ma mère nous abandonne, que je me retrouve seule à Paris, chez des grands-parents dont je ne connaissais pas l'existence. C'était avant que je ne me fasse briser le coeur et que je découvre une famille dont j'ignorais l'existence. C'était avant de le retrouver quand bien même je me shootais aux médocs pour contrer l'horrible idée que j'allais crever jeune. C'était une certitude. Fallait pas être devin pour savoir que ma vie de roots que je menais d'une poigne de fer allait finit par me tuer. Seules les personnes qui faisaient attention, se calmaient, réfrénaient leurs ardeurs avaient des chances de passer la soixantaine. Moi c'était peine perdue et ce depuis belle lurette. Alors je lui mens honteusement, je tape des crises parce qu'il est mon repère et que, dès qu'il dérape dans ma tête, ça devient le monde à l'envers. Il semble convaincu de mes propos. Il est d'accord avec moi. Enfin. De toute manière, en vue de son regard posé sur moi, il s'avère que je n'imagine rien qui pourrait nous réconcilier à présent. Mais je soupire, encore une fois après ses paroles. Arrêtes Isay, me fait pas passer pour une conne ! J'en ai rien à foutre de ce bal et encore moins qu'on y aille ensemble ! Je ... C'est juste que ... Raah laisse tomber ! J'ai l'air conne. Et puis c'est moi qu'est embraillé sur le sujet alors à quoi m'attendais-je réellement ?! Je le perdais, il me perdait, je me sentais abrutie de tout et ma fierté dégringolait à une vitesse ahurissante. Fais chier. Atrocement vulgaire, je tentais vainement de faire l'effort de me calmer. Mais je ne pouvais pas. Chacun des sons qu'il produisait m'horripilait et comme il ne voulait pas me donner de réponse alors tant pis, il valait mieux que je mette fin aux dégâts que nous provoquions autour de nous. J'avais déjà tourné les talons lorsque sa voix impérieuse s'éleva au-dessus de ma tête, écrasant le silence plombant du couloir par des révélations qui avaient tardé à venir. Je m'arrêtais nette et attendais. Les yeux fermés, j'essayais de me calmer. Je ne me sentais pas bien. Il manquerait plus que je défaillisse devant lui. hors de question ! Je porte la main à ma poitrine et inspire profondément par le nez avant de souffler par la bouche. Là dedans, ça se calme légèrement. Assez pour reprendre contenance et me retourner vers lui. Mon expression a plus que changé. Je suis fatiguée, désorientée. Je ne comprends pas ce que ces propos veulent dire et en faites, ça me perd encore bien plus. Ok. Merci pour ton honnêteté. Mais ça n'arrange rien. Je n'aurais pas dû m'emporter de cette manière mais il y a quelque chose dans cette histoire qui ne sonne pas juste et je vais découvrir quoi. Je ... Mon regard se relève vers lui, empoignant le sien avec une mélancolie non négligeable. J'essaie d'esquisser un sourire mais ma mine est morne et sans saveur. Je préfère laisser ma phrase en suspens. Rien de bon ne sortirait de ma bouche de toute façon. Je disparais alors dans les couloirs, la peur au ventre. J'ai peur, je suis totalement terrifiée par la pâle vérité qui apparaît dans notre altercation. Je sens que quelque chose se trame et assez peu négligeable pour que je ne me sente rassurée par les révélations arrachées à Isay...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) EmptyMar 23 Sep - 22:29

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver ) Empty

Revenir en haut Aller en bas

Nos actes ont toujours des conséquences... Mais il faut qu’on vive avec. ( isay & silver )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony
» Silver&Isay .La douleur de l'éloignement est telle que je me sentais aspirée par son regard.
» Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.
» t'es toujours là où il faut pas ৩ satine&zéphyr.
» Toujours là quand il faut pas ceux là ![Toonye]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-