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Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT

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MessageSujet: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptySam 10 Déc - 17:04





Charles-Edouard & Mikayla.

Paris. La jeune se demandait encore comment elle avait fait pour accepter de s'y rendre. La dernière fois où elle y était venue, c'était pour ses 18 ans, un programme linguistique qui lui permettait d'y rester une année. Elle avait faillit s'y marier, et quand elle repensait à cela, elle hésitait entre exploser de rire ou de larmes, pourtant ce n'était pas du tout son genre. Elle était tombée amoureuse, c'était bien la première fois et surement la dernière, du moins c'est ce qu'elle se répétait toujours, après tout, elle avait abandonner le garçon pour retourner vivre en Amérique et n'avait jamais donné de nouvelles. Alors, se dire qu'elle était à Paris lui faisait étonnement bizarre, elle avait l'impression que ses lèvres picotaient à chaque fois qu'elle prononcé ce simple mot. Pourtant, cette fois ci le contexte était quelque peu différent, elle avait prévue de passer ses vacances chez un ami gamma, avec son frère et sa "femme". Mais, les deux derniers s'étaient décommandé, et elle se retrouvait seule avec Charles-Edouard. Elle n'avait qu'une envie prendre la tête de son frère et l'exploser contre un mur, bordel c'était les fêtes de noël, il se devait d'être à ses côtés. Néanmoins ce n'était pas le cas et la jeune n'avait d'autres choix que de s'y résoudre.

Malgré ce petit accrochage, le cadre était absolument parfait, il faisait nuit noire et la ville était recouverte d'un manteau de neige, laissant voler dans l'atmosphère une température glaciale. Pourtant, même si elle n'était pas adaptée à ce climat, elle s'y ferait très vite, et l'idée que de la fumée s’échappait de sa bouche à chaque respiration la rendait euphorique. Entre autre, ils venaient à peine d'arriver le matin même que déjà elle avait eu envie d'explorer la ville, elle avait donc proposé gracieusement au garçon de l'accompagner avec elle, de toutes évidences ils verraient bien où le vent les emmèneraient. Elle cheminait donc doucement dans une petite ruelle sombre, aux côtés de l'homme, elle le regarda alors discrètement aussi bien qu'elle savait le faire, il était grand mais pas trop, brun avec un regard sombre et mystérieux. Elle adorait cela, et préférait les mauvais garçons que les gentils.

Toute cette magie lui plaisait énormément, c'était bien loin des photos que l'on pouvait voir dans tel ou tel magasine, tout était différent, et elle ne s'était probablement jamais sentie aussi bien de sa vie. Elle n'avait qu'une envie, que ce moment dure à jamais, pourtant elle n'était pas de ce genre de personne qui idolâtrait la vie. Enfin, elle fut coupée de toutes pensées lorsque dans une avenue, elle vit un cinéma qui faisait des représentations anglophones, c'était absolument parfait. Elle savait dire quelques phrases en Français, voir même bien se débrouiller, mais pas assez pour en comprendre un film entier. Elle arrêta alors l'homme retenant alors sa main sur l'épaule du gamma, afin qu'il lui fasse face. Elle le regarda de ce petit regard si doux qu'elle savait si bien faire, ce genre de regard qui vous dit "s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait". Et en un sourire, elle partit alors en direction du lieu-dit. Au seuil de la porte elle ferma ses yeux, se stoppant nette et prenant une dernière bouffé de cet air si frais. Elle ouvra la porte, ou un hammam de chaleur la transperça, se dirigea vers le comptoir et demanda deux places du premier film qui venait, de toutes façons même une daube à Paris aurait été bien, c'était plus le cadre qui l’intéressait.

Arrivés dans la salle, elle n'eut pas besoin de choisir de place, il était vingt-trois heures et il n'y avait pas une seule personne, elle fit donc un petit regard au gamma afin de lui demander quelles places il voulait. De plus, elle remarqua que le film ne démarrait que d'ici une bonne vingtaine de minutes, il faudrait donc apprendre à tuer le temps, et elle n'était pas du tout patiente. Elle coupa alors le silence qui s'était installé ; « Qu'est-ce qu'il fait chaud ici. » Ce n'était pas du grand art, mais peut-être que cette simple phrase aurait suffit à relancer la conversation, elle ôta alors son manteau, suivit de son pull afin de se retrouver en simple t-shirt. La présence de l'homme lui était réellement agréable, peut-être même trop. Elle repensa alors à son frère, et à comment elle lui botterait le cul en rentrant à Berkeley, après tout si elle se retrouvait seule dans une salle de cinéma en plein Paris avec un mec mignon, c'était bien de sa faute.

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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyVen 16 Déc - 20:02





Mikayla && Charles-Edouard

Solitude. Ce mot en devient presque trop mielleux. La solitude n’est pas mon amie, même si elle veut encore et toujours le devenir, et le rester à jamais cette fois, mais c’est tout simplement impossible. J’ai des ami(e)s sur qui compter et ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. Aujourd’hui est un jour comme les autres, du moins, pas vraiment au fond. Je suis de retour à Paris, pour passer cette fois les fêtes de fin d’années dans la demeure de ma maternel, il y a un an, c’était Aislynn que j’amenais ici, aujourd’hui s’en est une autre, même si à la base nous ne devions pas être que nous deux. Ce contexte néoromantique apparaissait de lui-même mais au nom de l’amitié que j’avais avec Zayn, je ne pouvais être celui que l’on voyait avec celle qui ne me connaissait que comme un brun ténébreux. Tout avait commencé dans la demeure des Deltas & Bêtas, nouvellement habitée par les Gammas aussi. Avec Ebony & Zayn, ainsi que la belle Mikayla, nous parlions des fêtes de fin d’années, et pourquoi ne pas les fêter ensemble, c’est alors que je leur proposais de venir chez moi, gratuitement bien sûr, et de passer des vacances inoubliables, eux comme nous. Bien sûr, pour moi ils ne sont que mariés mais peut-être que les sentiments suivront, un jour. Ebony avait besoin d’un nouveau départ et l’aider à y contribuer serait mieux dans mon rôle de protecteur que j’avais avec elle. Pour Zayn ça serait un bon moment ensemble avec sa sœur & moi, et pour moi ça serait un Noël de passer avec des personnes que j’apprécie, des personnes qui sont dans mon cœur. Bien sûr, si ce soir nous ne sommes qu’elle & moi, c’est tout simplement dû aux différents d’Ebony & de Zayn, voulant rester avec leur chéri(e) respectives à croire, un Noël qui change pour les deux, changer les plans au dernier moment, j’ai l’habitude des deux pour chances. Cependant cela ne nous arrêtait pas. Après les heures de vol nous arrivâmes Mikayla & moi à Paris, ma ville d’enfance et de vacances. Rapidement nous avions mangés et un peu reposés avant de prendre la direction de la ville, à pied et en empruntant par moment le métro pour nous retrouver dans le centre de la ville, au cœur de Paris. Juste Mikayla & moi, comme un fake couple, deux ami(e)s qui ne se connaissent pas grand-chose, et pourtant, cette tension palpable, je la ressens, et elle m’intrigue, Mikayla m’intrigue, me faire ressentir des choses dont je ne dois ressentir, tout cela parce que mon cœur est presque prit par une dénommée Shiloh. Cette réflexion habite mon esprit, alors que nous laissons nos traces de pas dans la neige des trottoirs de Paris, sur les champs Élysées. La vie est compliquée lorsqu’on ne cherche qu’a être stabiliser, rien n’est à comprendre, mais cette excitation, ce doute que je ressens, j’en suis heureux, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas senti aussi vivant, cela va faire bientôt 7 mois que je ne suis plus en Corse et que je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Un mec qui d’habitude n’est pas si gentil, le devenait trop, à croire que je n’ai jamais su faire les choses avec un juste équilibre, mais je ne lâcherais rien, même si cela devient dur de mettre un sourire lorsqu’il n’y en a pas à faire, de dire oui quand l’on veut dire non, d’avancer seul avec ce lourd fardeau sur le dos. Changer est un bien grand mot, mais en essayant de trouver celle qui fera battre mon cœur, je tente ce pari fou, un pari digne de moi.

Mon regard se pose beaucoup sur la jeune femme tout en restant discret, et alors que je me perds dans mes pensées, elle m’en sort délicatement, tout en me faisant un sourire des plus tendres, un regard des plus convaincants. Mikayla veut aller au cinéma, un cinéma passant des films anglophones, et pourquoi pas, le romantisme présent jusqu’ici ne pourrait augmenter je pense, et la tentation qu’elle pourrait représenter un jour, ne pourrait pas devenir plus grave. Tout dépendant du film peut-être… alors que je cède, elle s’empresse d’aller vers le dit cinéma, demandant deux places dans un Français qui me fit craquer. Bien sûr je garde silence, ne disant pas grand-chose, et j’avoue que je ne rythme pas la conversation, je ne connais pas grand-chose et lorsque nous arrivons dans la salle choisi pour le film que Mikayla à elle-même choisi, je la vois se déshabiller sous la chaleur que le cinéma offre. Il faut bien mettre à l’aise les clients me diriez-vous, et face à la neige rien ne vaut une bonne bouffée de chaleur.. « Ils vont pire que nous réchauffer s’ils continuent.. j’espère que tu as choisi un bon film, étant donné que tu es la jumelle de Zayn, je ne pense pas que tu as les mêmes goûts de films que lui.. je me trompe ? » Moi-même j’enlève l’écharpe noué autour de mon cou, le manteau qui me couvre et reste avec mon haut blanc qui me sied parfaitement. Mon regard se pose une nouvelle fois sur celui de Mikayla, y plongeant doucement avant de voir des places qui sont parfaites.. « On a toutes les places libres.. Celles aux milieux sont généralement les mieux, on y va ? » Dis-je en y allant, espérant qu’elle me suive, et puis, elle sera de mon avis, je pense. Au fond, il manque juste ce qu’il faut de mieux : des boissons et des pop-corn, mais j’avoue que la présence de Mikayla en T-shirt est mieux. Elle est belle, mais je ne m’attarde pas sur son corps, au diable la tentation, je ne dois plus m’intéresser à elle. C’est la copine de mon pote, c’est la copine de mon pote ! Oui, c’est ce que je dois me répéter pour ne pas céder ! Mais au fin fond de moi, c’est encore plus excitant, d’un point de vue connard bien sûr, mais je suis sûr que Zayn comprendrait.

1017 mots : 10 Points


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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyVen 16 Déc - 20:17





Charles-Edouard & Mikayla.

Elle s'était souvent retrouvée seule à noël. La première fois c'était justement pour son arrivée à Paris, elle n'avait eu aucunes envies de rentrer et était restée seule. Elle avait donc passé les fêtes à cheminer dans la capitale Française accompagnée de Tyler. Sa famille était quelque peu complexe, entre la pseudo-guerre avec Zayn et ses parents qui étaient fous d'elle, mais dont le simple sentiment n'était pas réciproque, au fond, elle n'avait pas tant d'ami(e)s que ça sur qui compter. Elle n'aimait pas la solitude particulièrement, mais il fallait avouer que de temps à autre elle ne rêvait que de ça. De plus, elle suportait très mal les gens, ils avaient cette facheuse tendance à toujours tout vouloir commander ou à être niais au possible. Elle n'était donc pas du tout du genre à appeler les gens en plein milieu de semaine pour prendre de leurs nouvelles ou encore de les inviter à faire une crèpe party le samedi soir. Certes elle avait cette habitude d'ironiser chaque situation, mais c'était la seule chose qui lui permettait de ne pas être pessimiste. Quoi qu'il en soit, elle ne se retrouverait pas seule cette année, mais l'homme l'intriguait tellement que ça ne la dérangeait pas, bien au contraire. En réalité, lorsqu'elle avait appris que son jumeau et Ebony ne venaient pas, un sentiment de colère était apparu, mais derrière tout cela, enfouis au plus profond d'elle, elle était réellement excitée par l'idée. Quoi qu'il en soit, maintenant elle se retrouvait debout dans une salle de cinéma parisienne, n'ayant même pas conaissance du film qu'elle avait choisie. Elle aimait que sa vie soit pleine de défi, que ce soit de la chose la plus minime à la plus folle. Des fois, lorsqu'elle était dans des bars il lui arrivait de se dire " Si l'homme avec la veste vert part dans moins de cinq minutes, je me bourre la gueule, dans le cas contraire, je m'en vais." Cela parraisait peut-être stupide, mais comme ça elle n'avait pas à assumer ses actes, les autres prenaient les décisions à sa place sans même en avoir conscience. Elle avait peut-être trop de fierté pour l'admette, mais elle avait peur de penser à l'avenir. C'était d'ailleurs probablement pour cela qu'elle n'arrivait pas à avoir de relations stables avec des hommes, ou que des que les choses devenaient sérieuses, elle prenait la fuite aussi vite que possible.

Alors, repensant à tout cela, elle plongea son regard dans celui de l'homme, et ne pu s'empêcher en un sourire de lui dire ; «
Seul le destin nous le dira. » De toutes évidences elle venait d'admettre qu'elle n'avait pas choisit le film, en réalité elle avait pointé du doigt dans une liste et le vendeur lui avait donné les tickets assez amusé par la scène. Elle chercha alors instantannément les deux billets dans sa poche avant de les tendres vers le gamma et de lui dire : « Alors ? » Elle ne voulait pas savoir mais peut-être que lui l'aurait voullu, après tout il devait bien savoir si il s'agissait d'un bon ou d'un mauvais film. Elle ne riposta pas lorsqu'il lui proposa les sièges du milieu, il fallait avouer qu'il avait raison, elle le suivit donc, et quelques secondes passèrent avant qu'en un geste, elle fut assise sur le confortable fauteuil. Alors que dans la pièce sombre, l'ambiance feutrée et la musique donnait un aspect réellement envoutant, elle vint à se dire qu'elle apprecié réellement le garçon, beaucoup même. Sa précense lui était agréable et elle aimait réellement son côté mysterieusement sexy. Elle tenta de faire partir cette idée de sa tête, ce n'était vraiment pas le moment de vouloir quelqu'un, vraiment pas. Elle sortait tout juste d'une pseudo-histoire qui aurait pu aller plus loin, mais la jeune femme détestait aimer, elle haïssait cela plus que tout au monde, elle avait l'impression que tous les gens qui s'y résoudait étaient des personnes faibles. Alors, elle évitait de regarder l'homme au maximum. Pour ce faire, elle se leva alors rapidement avant de lui dire ; « Je vais nous chercher de quoi manger. » Bien évidemment aucune scéance de cinéma ne pouvait être parfaite sans pop-corn et des boissons à tout va. Elle partit donc en direction du petit couloir, par chance le bar se trouvait juste à côté de la salle, elle se dirigea vers le lieu-dit et regarda avec plus d'attention. Au boût de quelques minutes elle revint dans la salle, avec deux gros pots de nouriture et deux bières. De toutes façons comme il aurait pu le constater elle n'était pas du tout du genre à boire de l'eau minéral pour faire attention à sa ligne, elle aimait se faire plaisir comme tout le monde. Elle lui en tendit donc une, de toutes façons c'était soit ça soit de la limonade, le choix n'avait pas été très vaste, et en un sourire elle lui donna les deux bières afin qu'il les positionnent correctement. Malheureusement elle ommis de regarder où elle marchait et trébucha sur le pied du fauteuil voisinant celui du gamma , elle se retrouva donc du pop-corn partout, à moitié couchée sur l'homme. Le poit positif était qu'elle avait réussit à sauver un pot, elle le posa donc avec une difficulté hallucinante. La situation était réellement ironique, néanmoins le simple contact de la peau de l'homme sur la sienne la faisait frissonner. Elle était paralysée, mais ne tarda pas à se relever de manière à ne laisser aucune suspicion ; « Je suis réellement désolée. »Elle planta son regard dans celui de l'homme, et se rassit. Malgré la situation gênante, elle ne pouvait s'empêcher de rire. S'il y avait bien une chose qu'il fallait rajouter sur la liste, c'était qu'elle était maladroite, mais pour une fois, cela avait joué en sa faveur et elle n'était pas prête de regrette cette acte, bien loin de là, elle en remerciait sa maladresse chronique. Elle fit alors un petit sourire en coin à l'homme, essayant tant bien que mal de se calmer, un rien lui suffisait à rire, après tout, c'était l'euphorie qui agissait pour elle.
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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyMar 20 Déc - 4:36





Mikayla && Charles-Edouard

Noël se résume à une fête commerciale, une fête que l’on fête aussi en famille, religieusement elle incarne la naissance de Jésus. Commercialement, c’est Coca-Cola qui a créé Noël, de sorte d’avoir tout le monopole sur la vente et accentué le commerce en ces temps froids de l’année ! Pour moi, les Noëls ne se fêtaient plus, depuis longtemps, enfin, depuis 7 ans maintenant, tout simplement que je n’ai fêté mes Noëls qu’avec elle, ma mère, et depuis 7 ans elle est partie, me laissant seul, et ne fêtant plus cette fête que je ne peux plus voir. Elle réunissait la famille dans le plus grands des bonheurs pour la plus belle fête de l’année, et pourtant, je ne suis que triste à chaque fois, elle n’est pas là et la douleur n’est que plus forte au fil du temps, mais cette année, je suis là, avec Mikayla, pour fêter Noël ? J’ai voulu essayé de le fêter avec les gens que je trouve le plus proche de moi, et finalement je me retrouve avec la sœur de Zayn que je connais un peu, mais pas assez, juste assez pour me plaire, et pas assez pour que j’en sache bien sur elle, alors je devrais faire avec, et être seul avec elle ne me dérange pas, j’en ai bien l’habitude. De plus, sa compagnie est plutôt apaisante, agréable à supporter, et rare sont les fois où j’ai un si bon feeling et bonne entente avec une personne étrangère à ma vie, qui ne sait pratiquement rien de moi. Alors je dois en profiter, sans mentir et être moi-même, et peut-être fêter Noël dignement avec, c’est bien pour cela que je les avais invités à la base, je n’allais pas la laisser passer cette fête toute seule. Noël est une fête magique, ou bons vœux, amour et cadeaux sont échangés, alors moi, depuis ces 7 ans que j’ai passé seule, je subis le contrecoup en étant encore et toujours dans cette ville que j’ai arpenté avec elle, jour et nuit parfois, allant avec elle à son boulot pour profiter des jolies mannequins qu’il y avait tout en essayant de rester le garçon angélique qu’elle semblait vouloir, mais au fond elle sait qui je suis, comme mon père mais sans l’être vraiment. Si je dois me décrire, je suis un monstre endormi, à l’apparence d’un bad boy mais qui vous montre la facette de sa personnalité qu’il cache : une gentillesse débordante et un cœur énorme, mais gare à ne pas me faire de mal, où le monstre se réveille pour déverser sa vengeance. Mais assez parler de moi, les raisons pour laquelle moi, Charles-Edouard ne fait plus Noël sont simples, Noël est une fête familiale, hors mon paternel a tué ma mère, et moi je l’ai tué pour sauver ma vie, aujourd’hui je me retrouve gouverner l’organisation criminelle qu’il m’a laissé, à croire que tout a été prémédité pour assouvir le profond désir de pouvoir qui sommeille en moi. Alors pour ce Noël, j’ai décidé de changer, et me voilà marchant dans les rues enneigés de Paris en bonne compagnie, qui, guidait par un désir naissant, nous dirigea vers un cinéma plus ou moins attirant, mais l’on s’en fichait. Alors qu’elle semblait prendre des places pour un film choisi, lorsque j’allai la voir pour lui demander quel genre de film allons-nous regarder elle m’eut répondu que seul le destin nous le dira. Cette imprévisibilité, cet air de spontanéité, je l’apprécie, j’aime bien. Tout en choisissant des places, j’amorce le pas tout en allant vers les places que j’eu proposé, elle me suivant. Elle ne resta pas cependant en place et s’empressa de se lever en direction de la sortie, de quoi aller prendre quelque chose pour nous désaltérer, j’en profitais pour la mater rapidement, en voyeur que je suis. En attendant les pubs continuaient, et le film va bientôt commencer, encore une dizaines de minutes quand même, Mikayla revint alors, mon regard ne la quitte pas, pops corn à la main ainsi que les boissons, c’est souriante qu’elle arrive vers moi, répondant à ce sourire, je ne m’attends pas à ce qui va arriver, pensant réceptionner un des pots de pops corn dans les mains, je les reçois sur moi, alors qu’agréablement je reçois Mikayla sur moi, me collant au dossier de mon fauteuil, son regard prenant le mien, son corps collés au mien, cette position totalement indécente qui pendant un instant paralysa mon corps, mon esprit et mon incapacité à comprendre la situation, pour laisser place au désir pure prendre forme au sein de mon esprit, et de s’y propager, rien qu’en cette petite seconde. Un jeu ? Est-ce le début d’un jeu ? Aussi rapidement qu’elle tomba sur moi, Mikayla se releva et prit place à côté de moi. Un malaise se créa légèrement, sans que s’en ne sois en un réellement, alors je pris parole « Ce n’est pas ta faute, on devrait limite porter plainte contre leur fauteuil assassin, imagine que je n’avais pas été là, tu te serais mangé la gueule, je suis ton héros, je t’en veux paaas ! – Dis-je en rigolant, puis me levant doucement, elle se leva pour me laisser passer – Je vais rapidement au toilette avant que ça ne commence, j’ai hâte de voir quel genre de film ça sera.. . » Poursuivis-je alors que, en le faisant peut-être pas exprès, mais il y a des chances que je l’ai fait exprès, je frôle mon corps au sien, mon visage près du sien, si ce n’est dire frotter l’un contre l’autre, sans que ce soit nos visages. Je tente sans doute vraiment le diable, mais c’est sans doute dans ma nature d’être aussi malin. Le désir en moi s’est rapidement propagé, c’est comme un venin puissant qui s’est répandue à toute allure dans mon système sanguin et paralysé mon cerveau de toute raison, c’est un peu ça, sauf que c’est une fille. Elle est plus dangereuse au fond, c’est ça les filles. Mon regard ne la quitte pas avant de quitter la rangée, et de sortir de la salle.

Que diable m’arrive-t-il ?! Je ne peux pas, je n’en ai pas le droit, mais je ne le contrôle pas. Ce puissant plaisir, ce désir qui guide vos bras, vos idées et qui fait ressortir cette part de vous que vous cachez aux autres : j’apprécie sans doute trop la compagnie de Mikayla. Lorsque nos corps se sont touchés, le courant est passé dirons-nous, ce flux électromagnétique que l’on a lorsqu’on vire son pull ou un truc du genre, quand nos corps se sont touchés, je l’ai ressenti, en pire. Au plus profond de mon esprit jamais je ne me suis senti aussi vulnérable de ma vie, et vulnérable contre quoi ? Qui ? Une femme qui me plaît et que je ne peux toucher, c’est la sœur d’un bon ami et je ne me permettrais pas d’y toucher, et pourtant, si Zayn savait. Il n’y a rien, elle a juste trébuché, alors il n’y a rien de grave, j’espère ne pas avoir lancé une sorte de jeu en la frôlant ainsi, en la regardant comme si elle m’appartenait, comme si ce regard que je lui avais lancé était un avant-goût des regards qui suivraient, et comme l’on dit, les regards en disent plus longs que les mots. Une fois dans les toilettes, mon regard croise celui du mien, dans le miroir. Je ne suis qu’un monstre, au fond de ce bad boy qui se fait passer pour un bon gars se trouve une personne seule, une personne qui veut juste assouvir le plaisir qu’il n’a pas assouvit depuis quelques semaines à présent, il veut le réitérer, mais il n’aura rien. Il est tout simplement inconcevable que je me laisse contrôler par ce désir prenant, c’est mon corps, j’en suis le seul maître, et cela a toujours été le cas. Menteur. Je ne peux me mentir à moi-même, cette envie soudaine, ce plaisir et la destruction occasionnée après, je l’ai déjà connu, il y a de ça presque un an. Impossible. Je n’y crois pas, jamais. Alors je m’approche du lavabo, me rince le visage, me regarde et prend des deux mains le lavabo, le serrant, mais n’allant pas le briser comme une fois j’ai fait dans le domaine des Delta et Bêta. Mon regard est noir envers moi-même, je m’endurcis, je ne veux pas céder et je ne céderais pas, pas encore une fois, et pas à ce moment. J’avais presque oublié, qu’il y a un an, j’ai cru être amoureux de la reine des Iotas, et que finalement, je n’étais qu’une page de sa vie, une courte page après qu’elle ne soit retournée près de son prince, s’y faire maltraiter. Presque cinq minutes sont passés et je dois retourner dans la salle, elle va se faire de ses idées sinon, rapidement je sèche mes mains et mon visage et sors des toilettes, me redirigeant vers la salle, j’y re-rentre et y voir que nous y sommes toujours seul. Mon regard cherche le sien, un sourire orne mon visage, la salle est plongée dans le noir, le film commence alors que je rejoins mon siège, elle se lève une nouvelle fois, et par raison retrouvée je me mets de dos en passant devant elle, pour ne pas encore une fois me tenter, il ne faut pas être si entêté que ça pour rester tenter, malheureusement, c’est bien mon cas, mais je ne céderais plus, je ne le veux pas « Désolé du retard, c’est petit mais je ne me suis pas souvenu de la salle, et vu que je n’ai pas su quel film on regarde je n’ai pas pu m’aider, en tout cas, quoique ce soit, j’espère que ça sera un film de peur, ça m’a toujours fait marrer. » Surtout quand les gens ont peur. En l’occurrence, c’est elle ou moi qui auront peur, je pense que ça sera sans doute elle, moi je surveille le pot de pops corn de sorte à ne pas frôler sa main, un combat perpétuer. Le film commence alors, je ne le reconnais pas, une voix anglaise et grave profonde se fait entendre, comme je l’ai présagé, c’est une histoire ancienne sur les esprits qui hantent les maisons, sans les effets spéciaux de nos jours. La tentation de la regarder se fit grande, c’est dingue quand même, par simple contact, un flux s’est créé et maintenant me voilà à combattre contre un désir indécent de l’avoir contre moi, de juste avoir une certaine affection. Une affection que l’on a l’un envers l’autre et qui au fond et vraie, mais l’un de nous deux l’a-t-il au moins réalisé ? Je n’en suis pas sûr, en tout cas je ne veux rien faire de mal, j’en ai déjà fait trop. Les premiers cris du film sont là, et il m’intéresse, j’essaye de suivre l’histoire si bien que j’en oublie le reste, et lorsque l’odeur de caramel des pops corn se fait sentir inconsciemment je cherche le pot de pops corn à l’odeur et ma main finit par y tomber dedans, et au lieu de prendre une poignée de cet apéritif, j’attrape les fins doigts de la demoiselle qui s’y trouve dedans, aussi, nouveau frisson. Mon visage se tourne vers elle et je regarde nos mains, la mienne attrapant la sienne, je la lâche et murmure un « Désolé. » avant de rabattre les deux mains contre mon corps, et me concentrant sur le film, espérant que ce revirement de situation ne l’est pas blessé, j’ai mal agi, il faut que je reprenne le rôle du bon gars, celui qui ne drague pas la sœur de son pote même si cette fille lui plaît vraiment et qu’après juste un toucher entre les deux, une tension électrique, positive, se fait sentir, l’un pour l’autre, du moins, au fond de moi, je sens mon cœur battre, mon désir bat aussi, plus fort que mon cœur, m’ordonnant de changer, et bien évidemment, c’est ce que je ne fais pas, je ne veux pas, je me battrais jusqu’au bout, et ne céderais pas. Ou pas. Alors que le film continue pendant que je pense, j’observe bien le pot de pops corn d’un côté et attend qu’elle ait déjà les mains pleines pour en prendre à mon tour, et en manger un peu, et ne pouvant que rire et presque m’étouffer lorsque je vois la demoiselle s’envolait, une vieille robe anglaise se mettre à l’envers laissant découvre une vieux porte-jarretelle, marrant, avant qu’elle ne retombe et soit propulsée par une force invisible dans le garage. Mikayla a-t-elle peur ? Je ne le sais pas, et je ne le saurais peut-être pas, à moins que comme toutes les femmes, lors d’une frayeur, crie ?

2129 mots : 21 Points


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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyMer 21 Déc - 0:27



L'amour, c'était surement le mot qu'elle détestait le plus au monde. Dans un première temps c'était parce qu'elle avait tendance à trouver les gens amoureux d'un niais au possible, et surtout que tous les mots d'amours lancés furtivement alors que la moitié n'étaient pas pensés l'énervait. La seconde raison était qu'elle avait été une de ces personne niaise et amoureuse, et que comme une conne elle était tombée dans le piège, du moins si elle avait souffert c'était entièrement de sa faute. Un beau jour, alors âgée de dix-huit ans elle avait eu l'idée de fuir sa vie. Elle faisait toujours cela lorsqu'elle était confrontée à un problème, elle fuyait, comme si c'était la seule solution. Néanmoins elle l'avait fait et elle ne pouvait changer le passé. Alors, elle avait décidé de ne plus vivre ce cauchemar permanent, cette guerre entre son frère, elle et ses parents. Elle, la petite fille parfaite que les parents adoraient, et son frère, l'adolescent rebel, prêt à tout pour être au niveau de sa sœur mais qui n'y arrivait de toutes évidences pas et qui s'en faisait sermonner plus qu'autre chose. Alors, ne supportant plus, ni son frère, ni ses parents elle eut l'idée de partir, partir loin. Evitant toujours d'avoir des responsabilités dans ses choix, elle eut pris globe terrestre, et doucement le fit tourner, se souvenant de son doigt frôlant le métal froid, et ses yeux fermés. Elle avait alors pointé une destination et était étrangement tombé sur Paris, un choix judicieux, du moins le destin avait de toutes évidences bien fait les choses. Elle n'aurait jamais pensé à la France, trouvant les habitants bien trop snobs et froid, néanmoins lorsqu'elle y arriva, ayant choisi un programme linguistique, elle fut surprise, c'était vraiment loin de ses espérances. À vrai dire les gens y étaient un peu coincé au départ, mais une fois un ou deux vers passés, ils étaient réellement très attachant, peut-être même trop ? Elle y avait alors rencontré au bout de deux semaines, Tyler. Lorsqu'elle repensa à son nom, son corps entier en frissonna, de toutes évidences une part d'elle resterait accrochée à lui quoi qu'elle fasse, ce n'était plus de l'amour, mais un souvenir, le sentiment d'avoir vécu une année formidable. Elle avait vécu telle une reine et ne pouvait se contraindre à rentrer, néanmoins, lorsque le jeune la demanda en mariage, elle prit la fuite. Dans le fond, elle avait dix-huit ans, et bien trop profiteuse de la vie, elle ne pouvait se résoudre à être exclusive à quelqu'un, même si c'est ce qu'elle faisait depuis une année, mais, dans un sens tout était différent puisqu'elle n'avait pas prévue de rester avec lui toute sa vie, du moins elle ne s'était pas posée la question. Alors, elle n'avait jamais donnée de nouvelles à l'homme, tout comme lui ne l'avait pas recherchée, et bon nombre de nuit où elle avait voulu le recontacter, mais dans un sens ce fameux soir, elle avait pris sa décision, et elle ne pouvait retourner avec lui par dépit. Elle était comme cela, quitte à se faire souffrir elle-même, puis les années passant elle avait appris à l'oublier et tout ne restait que bons souvenirs, sauf qu'aujourd'hui, se retrouver ici, à Paris, ville de son premier amour, la rendait horriblement nostalgique et ce n'était vraiment pas le moment. Après tout, savoir qu'elle se retrouvait ici avec un homme qu'elle ne connaissait pas vraiment rendait sa vie dingue, du moins, elle aimait tout ce qui pouvait pimenter un peu ses jours, et ce soir c'était le cas, tout était clairement ambigu, du moins c'était comme cela qu'elle percevait les évenements. D'abord, elle se retrouvait à Paris avec un inconnu qu'elle n'avait du croiser que deux fois dans sa vie, elle avait décidé de sortir marcher avec lui, alors que niveau initiative, elle n'était habituellement pas la prédecetrice. Elle se retrouvait dans un petit cinéma anglophone, et pour couronner le tout, elle venait de tomber sur le garçon, renversant ainsi la totalité de sa boîte de pop-corn sur lui. Niveau folie, le destin faisait réellement bien les choses, non pas pour lui déplaire puisqu’elle était toujours à la recherche de ce genre de sensations, celle qui vous fait sentir vivant, et qui vous fait comprendre l’importance de la vie, celle qui un jour mènera une mort certaine ; Alors, elle vivait chaque jour comme s’il s’agissait du dernier, car peut-être se ferait-elle écraser par une voiture en sortant du cinéma, elle profiterait simplement, ne se posant pas trop de questions. Alors, que son corps était toujours collé à celui du jeune gamma, elle sentait chaque passerelle de sa peau chaude contre la sienne, en frissonnant légèrement, mais assez discrètement pour que s'en fut imperceptible. Elle vint se rasseoir et s'excusa brièvement, c'était la moindre des choses. Elle fut coupée de ses pensées lorsque l'homme lui répondit en souriant, de toutes évidences il ne l'avait pas mal pris, c'était évident. Alors, il lui expliqua qu’il allait aux toilettes avant que le film commence, elle se leva par politesse afin de le laisser passer, de plus les lignes de sièges étaient réellement étroite, et évidement le collision en fut indéniablement nécessaire, alors, l’homme avait décidé de lui faire face, son corps entier fut paralyser au contact de ceux-ci. L’électricité de leur deux corps était perceptible, et cela crée une tension, quelque chose d’assez prenant. La jeune femme ne comprit pas cet acte, même si au fond d’elle elle l’adorait. . Alors, qu’elle aurait voulu que cette étreinte dure plusieurs minutes, il partit en direction du couloir. Une fois sortit, la jeune femme, toujours debout, tenta tant bien que mal de reprendre place dans le petit fauteuil bordeaux. Elle expira et inspira lentement, elle se sentait étrange, un sentiment d’envie qui ne l’avait pas pris depuis un bon bout de temps. Ses mains étaient gelées, et son corps brûlant, elle prit alors soin de déposer ses mains sur son ventre pour tenter de faire stagner cette température qui de toutes évidences n’en faisait qu’au sienne, pourtant elle en avait l’habitude. Elle avait cette fâcheuse tendance à toujours avoir les mains froides, chose qui ne l’arrangeait guerre car lorsqu’elle avait froid, son corps ne voulait jamais se réchauffer, néanmoins ici il s’ agissait plutôt du contraire. Quoi qu’il en soit, elle se demandait à quoi jouait l’homme, pourtant au fond elle répondait aussi à ce petit jeu, elle était tout autant fautive, pourtant bien qu’ayant une envie irréprochable de l’homme, elle ne voulait pas s’attacher, même, pourquoi parler t’elle d’attachement ? Ce simple mot lui fit tourner la tête et elle empoignât alors un médicament dans son sac, elle avait horreur d’en prendre, mais au fond, peut-être que celui-ci l’aiderait à voir un peu plus clair … ou au contraire. Elle l’avala alors, suivit d’une gorgée du breuvage légèrement alcoolisé, rien de bien méchant. Alors, n’ayant même pas remarqué que cinq minutes venaient de s’écouler, elle vu l’homme revenir, passant cette fois-ci dans le sens inverse que précédemment, elle en profita alors pour le regarder de haut en bas, posant son regard sur les fesses de l’homme, et oui, les mecs n’étaient pas les seuls à faire cela, loin de là. Néanmoins il fallait admettre que la vue lui plaisir énormément, et lorsqu’il vint à s’asseoir, la sortant de ses pensées, elle l’entendit s’excuser doucement. Elle ne put s’empêcher d’émettre un grand sourire lorsqu’il lui rappela que s’il n’avait pas retrouvé la salle c’était en partie car il ne connaissait pas le film, mais, elle lâcha bien vite son sourire lorsqu’il émit l’hypothèse d’un film d’horreur. Elle n’était pas de nature peureuse, bien loin de là, la vue du sang ne l’a gênait pas, ni les meurtres ou les éventrements, les décapitages, mais tout ce qui touchait les fantômes ou les esprits avait tendance à lui glacer le sang, surement à cause de cette réalité qui se cachait derrière, bon nombre de connaissances lui avait racontés des histoires vécues, et même si la moitié avait été inventés, elle savait pertinemment que la réalité des faits pouvaient s’avérer bien plus véridique que de simples blagues, alors, intérieurement, riant jaune, elle priait pour qu’il ne s’agisse pas de cela. Alors, l’ambiance précédemment feutré, se transforma en un halo de noirceur, pour lequel ses yeux eurent du mal à s’habituer. Lorsqu’elle vit le titre apparaitre, elle failli tomber dans les pommes, bordel de destin. Ce n’était pas possible, des fois elle faisait vraiment tout de travers, alors elle feinta un sourire amusée, pourtant elle était réellement loin de l’être, elle aurait eu envie de partir en courant. Si elle avait bien une faiblesse c’était celle-ci, elle avait toujours fuit les phénomènes paranormaux comme s’il s’agissait de la peste, et aujourd’hui, elle se retrouvait face à sa peur première, dans une salle de cinéma avec un homme qui la prendrait surement pour une trouillarde, quoi de mieux comme cadre ? Néanmoins la manière dont les situations pouvaient revirés en quelques secondes l’épataient. Elle déglutit alors avec difficultés, avant de se précipiter sur son breuvage alcoolisé, elle allait en avoir besoin, voir même d’un remontant bien plus conséquent, elle allait avoir besoin de sécurité. Alors, elle tenta de se rassurer et de se dire qu’il ne s’agissait que d’un film, mais rien n’y faisait, dans un élan d’espoir elle prit une bouché de pop-corn dans la boîte, et lentement sentit l’homme attrapa sa main par mégarde, sa main gelée venait de frôler la brulante de l’homme, et ce simple changement de température était enivrant, elle planta alors son regard dans le sien, ce contact était absolument divin. Alors, il murmura une excuse à peine audible, mais que la jeune brune avait très bien perçue, elle lui fit alors un petit sourire avant de lui avouer ; – Ne t’excuses pas … Alors, elle tenta de se reconcentrer sur le film, du moins en faire semblant, espérant au fond d’elle qu’il réitère son erreur de la frôler, et alors, elle pourrait sentir son corps vibrer à nouveau, elle ne savait pas à quoi elle jouait et pourquoi elle ressentait ce genre de feeling si étranges, néanmoins, c’était le cas et de toutes évidences même en le voulant de tout son être, elle ne pourrait lutter contre. Alors, lorsque les scènes défilèrent, toutes les plus terrifiantes que les autres, elle ne pouvait se résoudre à crier ce n’était pas du tout correspondant à sa personnalité, néanmoins elle était beaucoup plus spontanée, et involontairement elle agrippa le bras de l’homme de toutes ses forces, afin de l’encercler et de cacher son visage sur l’épaule du jeune brun, un geste doux, mais plein de peur, elle n’osait plus bouger, paralyser par cette peur, mélangé à cette envie incontestable de garder cette simple étreinte, si abasourdissante. Elle resserra alors un peu plus ses mains sur le bras de l’homme, et doucement se rendant compte de ô combien trouillarde elle devait passer, elle releva doucement son visage, se trouvant alors à quelques centimètres du visage de l’homme, un simple geste, mais, elle n’arrivait plus à bouger, partagée entre l’envie de rester ici et celle de partir en courant, une chose était réellement et définitivement sure, ce noël allait être éprouvant. Elle murmura alors, mais elle était tellement prêt de lui qu’il devait entendre. – Je … Je ne suis pas désolée ! Elle n’en revenait pas de ce qu’elle venait de dire, son côté provocateur refaisait surface alors qu’elle n’était pas du tout en position de force, néanmoins de toutes évidences elle n’avait pas de choix, il était impossible de revenir en arrière, même si elle l’aurait voulu, elle aurait voulut ne pas choisir ce film ni cette séance, ne rien choisir, puisque chacun de ses choix se finissait toujours mal, pourtant enfouis au fond de cette colère envers soi-même, elle était heureuse, heureuse de se retrouver une fois de plus collé à l’homme. Alors, dans un sens, si ce moment viendrait à être gâché, tout serait de sa faute, qui, encore une fois n’avait pas réussi à fermer sa gueule deux secondes, elle fit alors un petit sourire essayant tant bien que mal d'éviter l’écran qui affichait des images plus terrifiantes les unes que les autres, mais dans le fond elle ne savait pas ce qu’elle redoutait le plus : la réaction de l’homme, ou les esprits malsains ?


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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyJeu 22 Déc - 23:35





Mikayla && Charles-Edouard

Cette envie irrésistible, elle est là, au fond de mon corps, le faisant vibrer : mon cœur. Il ne répond plus à aucun de mes ordres, mon cerveau est HS. Il ne répond qu’au propre désir de mes démons, de ce que je veux réellement faire, mais que je ne ferais pas. J’ai très bien compris que l’attirance est réciproque, mais je ne peux pas faire cela à Zayn, c’est mon pote et il connaît la réputation que j’ai, il m’en voudra de jouer avec sa sœur. Je ne veux pas faire passer mes désirs en premier à la place de mon amitié avec lui, mais au fond, c’était sa faute si je me retrouve seul avec sa sœur dans ce cinéma devant un film du genre Paranormal Activity à essayer de ne pas frôler sa main, à essayer d’être abstinent comme je l’ai été jusqu’au mois dernier. Mais c’est dur, quand l’on re-goûte à quelque chose que l’on a arrêté depuis un moment, c’est dur de faire preuve d’abstinence encore une fois, il faut de la volonté et cette volonté n’est plus aussi forte qu’avant, Mikayla ne me laisse pas de marbre, et elle est assez attirante, même trop. Je ne dois seulement pas céder, du moins, peut-être pas le premier ? A la base j’ai pris cela comme un jeu, si cela s’avère qu’elle aussi, cela serait bien dommage, d’un côté comme de l’autre, enfin, je ne sais pas. Pour l’instant je ressens ce fourmillement au creux de la main, elle s’engourdit à rester plier ainsi pour ne pas prendre de pops corn et d’attendre encore une fois qu’elle me laisse prendre du pops corn sans que je ne frôle sa main, sans que ce courant électrique ne parcourt mon corps pour s’associer au sien et faire que tout bonnement le courant passe, c’était une manière imagée de voir notre relation, mais à ce moment-là elle est parfaitement claire. Nous sommes un peu pareil elle et moi au finale, mais je sais que je peux rapidement changer tout cela, alors je ne fais pas gaffe, je continue à regarder le film, d’abord le début qui est calme, puis doucement survienne les premiers effets paranormaux, que c’est beau ces effets spéciaux et cette réalisation, même basique de cette époque. Alors je laisse aller le temps, je ne laisse aucun mot se faire, et pourtant, ce n’est pas moi qui vais venir à l’autre, le jeu est présent je le crois bien, j’ai fait une erreur en provocant la nouvelle Gamma juste en me frottant à elle, et de manière significative en plus. Maintenant tout cela continuait, elle en désirait plus, moi aussi, mais j’essaie d’être raisonnable, ce qui me réussit assez bien pour l’instant, alors je tiendrais, n’est-ce pas, c’est ce qu’il faut faire. Oui, suivre ma raison, c’est bien rare les moments où j’utilise mon cerveau, ou je réussis à faire taire l’incessant désir que j’ai pour elle depuis qu’elle est tombé sur moi, tout a commencé de là. A croire que tout a été calculé, mais je n’en ai pas l’impression. Moi qui pensait que cette promenade à l’air frais nous rendrait malade, finalement, nous avons changé nos plans et avons bien trop chaud. A mon goût, cette sensation, sentir le désir permanent en soi et de combattre soi-même ses propres démons pour que le désir perde et quelque chose d’amusant et frustrant à la fois. Par moment, je laisse mon regard vagabonder sur elle, sans qu’elle ne me voit, je vois que le film l’effraie, alors que moi ça m’amuse, et parfois j’en ris, c’est tellement prévisible ces films-là. Mais il ne faut pas trop en rire, sinon elle risque de croire que je ris d’elle, ce qui est au fond un peu vrai ! Alors j’attends tout simplement ce qu’il va se passer, peu à peu je prends des pops corn quand sa main n’y est pas et j’en profite pour en prendre un peu plus pour ne pas avoir à faire plusieurs fois ce genre de manœuvre, surtout que le film est de plus en plus intriguant, même datant des années XX ! Enfin ! La demoiselle eut peur, et j’en souris, elle ne crie pas mais j’adore la voir détourner le regard, par contre je ne m’attendis pas à ce qu’elle m’attrape le bras – genre – je ne bouge cependant pas et je regarde sa tignasse brune derrière mon épaule alors qu’une femme se retrouve collé à son plafond par les esprits, et je ne peux m’empêcher d’en rire, avant que toute sa cuisine et elle retombe violemment sur le sol. Alors j’en profite pour boire une gorgée de ma boisson puis de tourner la tête vers Mikayla, ce que je n’ai pas prévu c’est qu’elle sorte de sa cachette, soit mon bras, pour se tourner face à moi. Mon visage frôla le sien mais je ne bougeai pas, pas que je ne voulais pas être raisonnable, mais mon cœur ne me répond plus, mon regard trouve le sien, et s’y perd encore une fois, ce regard chocolat qui me fait totalement fondre sur le coup alors que j’avais voulu être prudent, j’avais baissé mes défenses pendant une seconde, elle en a profité. Une partie de moi jubile, elle jubile de voir que son plan marche alors que la partie raisonnable se frappe elle-même, cette vision a le don de m’arracher un sourire alors qu’elle dit – avec un sourire provocant – qu’elle n’est pas désolé, le jeu est bel et bien là, j’ai raison. Je dois me montrer fort, même si je n’ai pas du tout envie de l’être ce soir, mon désir a complétement transformé mon état d’esprit, mon envie lui est acquise, il doit juste dompter mon corps, ce qui ne semble pas lui avoir été difficile jusque-là, mon regard dans le sien, je ne bouge toujours pas « C’est malpolie de ne pas s’excuser tu sais. – Dis-je en faisant mine d’être raisonnable – En tout cas, ce film est marrant, tu ne trouves pas ? – J’éclate de rire par la suite, marrant pour moi, pas pour elle – Tu veux que l’on aille autre part ? » Demandais-je alors. Je ne bouge alors toujours pas, et ne dit mot, je ne veux rien dire, juste profiter de ce moment, elle collait à moi, son regard dans le mien, il suffira d’un simple mouvement pour que nos lèvres se touchent que le jeu prenne fin, pour qu’un autre commence, mais cela ne se fera pas. Dans un élan de raison, doucement, je me lève, elle toujours accroché à mon bras à priori. Nous sommes subjugués l’un par l’autre.

Mon regard dans le sien, elle est moi debout l’un contre l’autre dans une salle de cinéma en pleine diffusion, il y aurait pu avoir des cris de protestation si il y aurait eu plus de monde, mais nous sommes qu’elle et moi, pour notre plus grand bonheur. Je n’ai pas envie qu’elle me lâche, je n’ai pas envie de lâcher notre étreinte qui n’en ai pas vraiment une, je ne veux rompre aucun lien qui nous lie, ni ce regard, ni son bras au mien, mais là raison qui se positionne en maître en moi m’ordonne d’obéir, et doucement, j’ouvre de nouveau la bouche, pour dire des choses à contrecœur, mais il faut bien un peu de raison dans toute cette folie, même si dans toute folie il y a de la raison « Tu n’aimes pas ce genre de film à ce que je vois, prends tes affaires on va changer. » Dis-je avec un sourire espiègle alors qu’à contrecœur nous nous séparons. L’un de l’autre, son visage s’éloigne du mien, je rends le tout bien plus difficile pour elle comme pour moi, pour peut-être qu’elle croit que je ne veux pas en fait, elle a surement dû se rendre compte du contraire, les longs regards, les demi-sourires, tout cela n’est pas le fruit du hasard mais d’une attirance physique et caractériel. Pour l’instant je le vois ainsi, malgré tout je ne connais pas la sœur de Zayn si bien que ça, mais elle et moi avons tout le temps des vacances vu que nous allons les passer ensemble, voilà qui est plaisant, bien plus que plaisant même. Mais je m’abstiendrais de dire plus, restons raisonnable, du moins, un de nous deux. « Suis-moi. » Dis-je alors que nous sortons doucement de la salle et que j’en cherche une autre, personne dans les couloirs, une autre salle est pas loin, j’en entends les bruits, pas de cris, donc surement mieux que celle-ci. Doucement je m’y approche, toujours suivi de mon fidèle acolyte, Mikayla ! J’entre doucement dans la salle, des têtes se retournent, pratiquement que des couples, et merde, surement un film romantique. Je vois même un mec en train de se faire câliner par sa copine parce qu’il pleure, putain, c’est quoi ce film de British, ça fait peur. Doucement je regarde l’écran tout en tenant la porte à Mikayla, une fois celle-ci rentré je peux enfin reconnaître le film, un bon film Américain qui se passe à Londres. Je ne me rappelle plus le titre mais je sais que j’ai aimé ce mélange de sport et d’amour, surtout que j’aime le tennis. Je murmure doucement à Mikayla « Je ne sais plus le titre de ce film mais j’ai bien aimé, mais bon, ils ont exagérés le côté sensibilité pour les jeunes qui viennent le voir, je suis sûr qu’ils sont tous anglais dans cette salle. Enfin, trouvons une place, tu regardes en haut, je vais voir en bas ! » Dis-je alors que je pose le pot de pops corn pratiquement vide ainsi que ma bière but à moitié dans le réceptacle prévu pour ça sur un fauteuil tout au fond, trouvé une bonne place est primordiale ! Cependant je ne trouve aucune bonne place du bas jusqu’au milieu, je reviens donc vers la Mikayla tout en regardant à moitié le film. Les gens nous regardent, étrangement, nous ne sommes pas discrets et c’est bien cela qui m’amuse. A bien regarder le film, j’en conclus que c’était bientôt sa dernière partie et que dans une trentaine de minutes il prendrait fin, de quoi bien critiquer le film et les gens qui y sont, du moins, quand nous aurons trouvé notre salle. Et à force de regarder le film et de marcher à reculons, lorsque je me tournai pour voir où était Mikayla, et bien, ben je l’a vi pile en face de moi, et elle qui a cru que j’allais m’arrêter fut bien embarrasser lorsque nous tombons l’un sur l’autre, son corps sur le mien, ce genre de courant électrique qui vous frappe et qui a la tournure d’un coup de foudre. Lorsque je relève doucement la tête, j’ai la bonne surprise de voir que mes bras ont instinctivement attrapé Mikayla et tourner en même temps, du coup, je me retrouve sur le sol, et elle au-dessus de moi, collée à moi par la propre force de mes bras, à présent c’est moi qui la tient contre moi et qui ne veut pas la lâcher. Sa poitrine collée à mon torse, mon regard dans le sien, je nous y retrouve encore plus joueur, mais encore plus emplie de désir. J’en suis excité tellement, mais pas au niveau du sexe, hein ! « Hum.. ça va ? Désolé, j’ai été trop pris par le film.. . » Pour un gars mystérieux et qui est censé être un bad boy, être trop pris par un film d’amour et de sport, c’est con, quoi. Je ne bouge cependant pas, elle n’a pas l’air d’en avoir envie, son visage est près du mien, l’envie est de plus en plus présente, alors que faire ? Ma raison a été mise KO par mon corps, seule le désir est maître de mon corps, alors je ne peux pas aller contre, doucement ma main monte à sa joue, caressant sa taille son cou avant de caresser sa joue, la regarder avec tendresse et finalement posant dans un ardent désir mes lèvres sur les siennes pour lui donner un baiser que jamais je n’ai donner. Ces lèvres ont un goût de fraise, mon regard est fermé et je savoure ce baiser, ma langue va chercher la sienne et je me laisse complétement aller à ce désir qui rarement a atteint une violence aussi forte. Il est de partout en moi, me manipulant comme bon lui semble, il est maître de mon esprit et de mon corps, alors ma main caresse de mon pouce sa joue, mon regard s’ouvre peu à peu et je peux voir le sien, je suis heureux, mon cœur bat encore plus rapidement qu’avant, et cette euphorie qu’il dégage, je n’en suis pas sûr, mais c’est bien la première fois depuis que je suis revenu de Corse que je ressens autant de sentiments d’un coup, autant de questions qui se soulèvent, autant de vie qui reprend son cours en moi, et cependant, je ne fais rien d’autre qu’embrasser la sœur d’un bon pote à moi, cette interdit dont je me suis laissé séduire juste en allant au cinéma, me voilà maintenant perdu dans ce mélange de sentiment qui au terme de ce baiser me laisse un sourire gai sur le visage, sans doute trop. Je garde son visage près du mien, et je murmure sur le ton de l’aveu « Désolé. Je.. j’en avais terriblement envie. » T’es con.

2242 mots : 22 Points !


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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyVen 23 Déc - 16:40



Une sensation étrange, des picotements dans le ventre, des frissons dans tout le corps, voilà à quoi se résumait la situation pour la jeune brune. Elle était là, accrochée au bras de l'homme, hésitant entre lâcher cette étreinte à contre cœur, ou la maintenir encore plus fort. Accepter ce que peu à peu elle ressentait au fond d'elle, cette envie dévastatrice, ou alors fuir encore une fois, encore et toujours, comme elle savait si bien le faire. Alors, son esprit peu à peu était obstrué par trop de pensées, trop de questions, trop de choix multiples, et pourtant une seule réponse, un seul résultat, une seule conséquence. Elle se demandait si en cédant à ce fameux petit jeu elle ne perdrait pas pied et sa vie ne basculerait pas du tout au tout, comme toujours. Néanmoins, bien trop perdue pour répondre à cela, elle resta le visage enfouis dans le bras de l'homme, en profitant pour sentir l'odeur de son cou, une odeur douce légèrement musqué mais délicieuse. Elle releva alors son visage, pour présenter des excuses qui vraisemblablement n'en était pas, et, instantanément, bien loin de s'imaginer ce qui allait se produire, l'homme détourna la tête. Ils étaient alors visage collés, et la jeune femme pouvait sentir le souffle du gamma sur ses propres lèvres. Son cœur battait bien trop fort dans sa poitrine, laissant alors cette envie pour laquelle elle luttait tant, prendre le dessus et le contrôle de tout son corps. Il lui était alors impossible de bouger, de plus elle n'en avait réellement pas envie, elle ne risquait rien à essayer. Elle était réellement optimiste en ce qui concernait ce qu'il se passait, elle n'en avait rien à foutre dans le fond, elle n'avait qu'une vie et comptait bien la vivre à fond. Et, même si la sensation d'avoir autant envie de quelqu'un lui faisait peur, elle était là, toujours et encore plus forte, à accepter cette faiblesse qui peu à peu la gagnait. Elle ne put s'empêcher de faire un petit sourire, les évènements se déroulaient à une vitesse incroyable, à son plus grand avantage. Elle n'aurait jamais pensé une seule seconde, lorsqu'elle était rentrée dans ce petit cinéma, se retrouvait aussi proche de l'homme, mais dans le fond, cette étreinte qu'elle pensait réelle n'en était peut-être pas une ? C'était peut-être uniquement le geste d’un ami envers un autre. Au fond, elle devait surement s'imaginer tout ça. Elle entendait alors au loin de cris, des cris qui venait de ce fameux et foutu film qu'elle avait pris soin de choisir elle-même. Dans le fond, le destin de faisait toujours pas bien les choses, et elle passait pour une trouillarde, elle avait réellement horreur de ça, néanmoins, elle aimait cette étreinte, cette simple caresse de leurs souffles s’entremêlant, alors doucement elle tenta de reprendre ses esprits, et calma le rythme de son cœur, qui peinait à s’en remettre. Alors, lorsqu’il commença à parler, elle ne l’écoutait pas, du moins elle distinguait une vague de mots consécutifs, pour lesquels elle ne faisait absolument aucune rapprochement, c’était bien évidemment que dans une incapacité compréhensible, elle ne répondit pas à l’homme. Alors, lorsqu’il se leva, lui proposant alors d’aller autre part, dans une autre salle, elle hocha doucement la tête, avant de se retrouver debout, son corps encore plus près que précédemment. Elle sentait chaque passerelle de sa peau sur celle de l’homme, et ce contact la faisait irrémédiablement frissonner. Elle n’aurait eu qu’une envie, stopper ce moment, peu importe les sentiments ou les conséquences qu’il y aurait derrière, arrêté simplement ce moment car il était parfait, aucunes prises de tête, simplement deux personnes jouant à un jeu dangereux, savourant un moment d’étreinte sensuel et réellement attractif. Alors, omnibulée par ce regard sombre, profond, si mystérieux, elle était toujours dans l’incapacité de penser à quoi que ce soit ou même de lui répondre. Son corps lui servait de langage, et elle se trouvait horriblement conne à cet instant présent. Ce n’était pas du tout son style de perdre pied face à un homme, surtout pas aussi facilement, mais malheureusement pour elle les faits étaient là et il était impossible de revenir en arrière ou encore même de feinter qu’au plus profond d’elle, frôler l’homme n’était pas enivrant. Elle avait beau chercher raison au plus profond d’elle, elle n’y arrivait pas. Alors, l’homme stoppa cette étreinte, contre toute attente, laissant alors la jeune femme se détacher à son tour. Elle le fit, mais son regard n’avait toujours pas quitté celui de Charles-Edouard. Il partit alors en direction de la sortie, vers laquelle elle le suivit, et doucement ils regardèrent que personne ne les voient entrer dans une autre salle. Au fond, malgré ce caractère de mauvais garçon, il avait l’air d’être quelqu’un de plutôt doux et sensible, néanmoins c’était ce qu’il en montrait, mais elle avait appris à ne plus se fier à son instinct, apparemment il la lâchait souvent quand il ne le fallait pas. Elle prit soin alors d’éviter de claquer la porte battante, tenant sa bière à une main, et la finissant cul-sec de manière à la jeter dans la première poubelle qu’elle trouverait. Chose faite, elle gratifia l’homme de lui tenir la porte avant de doucement entrer dans une autre salle, une salle pleine de monde, noire de monde même. La discrétion n’était pas son fort, et bien évidemment tout le monde se retourna, quelqu’un soufflant, exaspérés d’être coupés en plein milieu d’un film … d’amour ? Elle détestait cela, car les souvenirs remontaient bien trop facilement, et qu’elle détestait aimer. Elle aurait préféré mourir plutôt que de retomber amoureuse de quelqu’un. C’était un sentiment pour les faibles, qui essayait de se rassurer en trouvant quelqu’un qui pourrait les aimer aussi fort, qu’ils s’appréciaient eux-mêmes. Alors, elle tenta de trouver le chemin qui mènerait à une place, mais fut bien vite dans l’incapacité puisqu’à première vue, il n’y en avait pas. L’homme s’approcha alors doucement d’elle afin de lui murmurer à l’oreille qu’il s’agissait d’un film d’amour. Elle l’avait malheureusement remarqué, mais c’était bien mieux que ces fameux esprits qui volaient à tout va et dont elle avait une peur bleue. Alors, elle ne put s’empêcher de rire lorsqu’il émit l’hypothèse que toutes les personnes devaient être anglaises dans la salle, se faisant alors insulté ou défié du regard par les personnes bien trop hypnotisé par leur film. Elle ne s’excusa pas et leur rendit un regard noir, s’ils voulaient de la tranquillité ils avaient qu’à louer le DVD et ne pas emmerder le monde. Le cinéma n’était jamais reconnu pour être un lieu calme, entre les gens qui mangent bruyamment, ceux qui font deux mètres de haut, ceux qui rigole pour un rien et les autres qui les suivent comme des cons car ils n’ont pas compris, oh non, c’était loin d’être le lieu adéquat pour de la tranquillité, alors il ne fallait pas l’énerver pour cela. Oui, elle était méchante. Du moins, elle ne supportait pas très bien les donneurs de leçons et encore moins les gens ronchons, alors elle se faisait un malin plaisir de les remettent à leur place en deux mouvements ou s’amuser à les blâmer, au fond d’elle, faire chier le monde était plus qu’un passe-temps, c’était une passion. Alors, elle revint à sa conversation vers l’homme, et acquiesça d’un petit sourire. Elle irait voir en haut s’il n’y avait pas de places, du moins elle essaierait sans tomber. Elle n’était pas très habile lorsqu’il s’agissait de jouer mission commando, alors elle tenta doucement de rejoindre l’allée d’en face afin de trouver des places, néanmoins, à part les nanas qui squattaient deux places, une pour elles et une pour leur sac à main, ce qui l’énervait au plus profond, il n’y avait rien de libre du moins elle continuerait à chercher. Elle manqua de tomber mais très rapidement elle se rattrapa au premier fauteuil qu’elle vit, elle gratifia une femme qui l’avait aidé à ne pas tomber, surement plus par intérêt personnel, pour éviter de se prendre son café sur son t-shirt que pour sauver la jeune gamma. Elle murmura alors un petit merci faux-cul, et d’un seul coup se retourna, n’ayant bien évidemment pas vu que Charles-Edouard se trouvait juste derrière elle, les entraînant alors tous les deux dans une chute plutôt douce, pour laquelle elle se retrouva au-dessus de lui. Instantanément, elle trouvait la situation étonnement ironique, mais elle était bien trop subjuguée par le fait d’être collé à lui, pour trouver ça drôle. Il s’excusa alors immédiatement, prétendant qu’il regardait à moitié le film. Alors, elle brisa la glace, et repris ses esprits afin d’essayer de répondre avec beaucoup de mal. – Je vais bien, ne t’inquiète pas. Comment pouvait-elle se sentir mal à cet instant ? Elle sentait son corps, collée à l’homme, leurs jambes se mêlant, son torse collé contre sa poitrine, et leur visage encore plus proche que précédemment. Elle n’aurait eu qu’une seule et simple envie, lui sauter dessus et oublier tout ce qui lui retenait de le faire, oublier que dans la vie les choses peuvent devenir compliqué à tout va et simplement serrer cette étreinte un peu plus fort, toujours plus fort. Alors, lorsqu’il resserra le contact, elle ne put s’empêcher de faire un petit gémissement auquel certaine personne ne manquèrent pas de riposter, néanmoins elle n’en avait plus rien à foutre. L’homme prit alors une initiative conséquente à laquelle elle ne manquait pas d’être d’accord. Il porta une de ses mains sur sa hanche, et l’autre sur sa joue. Son souffle était chaud et son corps était plein d’envie. Elle se sentait étrangement bizarre, et, lorsqu’il colla leur lèvres dans un baiser passionné, elle fondu, littéralement. Elle n’avait jamais embrassé une personne avec autant de douceur, de fougue, d’envie, et de désir. Leur langue jouait un tango enflammés pendant que doucement ses yeux se fermaient, laissant le moment durer encore et toujours. La main de l’homme frôlait doucement sa joue en un geste sensuel et instinctivement elle posa sa propre main sur le torse de l’homme sentant alors son corps parfaitement dessiné à travers son t-shirt. Ce simple geste qui la rendait dingue. Alors, lorsqu’il brisa cette étreinte pourtant bien trop addictive, mais, il avoua alors que ce jeu auquel ils jouaient depuis avant n’était pas que fictif, il s’agissait bien de quelque chose de réel. Elle fit alors un petit sourire joueur. – Ne t’excuse pas de nous combler … tous les deux ! Elle rapprocha alors doucement ses lèvres de l’oreille de l’homme et avoua sensuellement, bien trop même ; . – De plus, je vois deux places là-bas … Au loin, dans la sombre salle, tout au fond, un peu en retrait, se trouvaient deux sièges. Elle tenta alors de se relever avec délicatesse, et prit la main de l’homme afin qu’ils ne tombent plus une fois de plus, ils finiraient par en avoir tout deux des bleus. Ce simple contact réveillait en elle des sens dont elle n’avait même plus connaissance, ce genre de choses que l’on est censé stimuler souvent mais dont on ne trouve que très rarement la personne adéquate. Elle prit alors soin de prendre le siège du côté du mur, suivit de l’homme, et doucement s’installa. Elle planta alors tendrement son regard dans celui du brun. Elle n’avait qu’une envie, lui sauter dessus et l’embrasser, oublier toutes les personnes autour et rester comme cela pendant des heures entière. Le baiser qu’il lui avait donné avait réveillé en elle une force insoupçonnable, et elle en voulait plus, toujours et encore plus. Sa main se posa alors instantanément dans les cheveux de l’homme, et doucement elle rapprocha son visage de Charles-Edouard, sentant alors leurs souffles s’entremêler. Sa seconde main, froide et glaciale, se reposa où elle s’était précédemment aventurée, sur son torse musclé, avant de caresser doucement sa peau sa peau chaude. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait, mais vraisemblablement son corps parlait à se place, elle brisa alors doucement cette distance avant de toucher délicatement ses lèvres des siennes sans pour autant lui donner un baiser. Son cœur battait dans ton son corps et elle frissonner de plaisir à l’idée de pouvoir toucher l’homme, de plus le mélange de leur deux températures était exceptionnellement sensuel. Elle murmura alors doucement ; – Je pourrai me perdre à cette étreinte encore pendant longtemps … néanmoins … Elle fit alors un petit sourire sadique, ceux dont elle était la spécialiste, et, cessa tout contact avant de revenir doucement à sa place. Elle jouait à un jeu, un jeu enivrant, auquel elle risquerait de perdre vite pied. Pourtant elle avait envie de l’essayer, envie de ressentir encore une fois cette adrénaline, alors autant en profiter tant qu’il lui restait encore suffisamment d’énergie pour dominer la situation.
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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyDim 25 Déc - 5:55





Mikayla && Charles-Edouard

Le jeu commence. Mais est-ce réellement un jeu ? Là, est là question. Une réponse ne peut être donné pur l’instant, cela serait trop hâtif, elle doit être murement réfléchie et soigneusement donné, en analysant chaque sentiment, chaque geste de chacun et de l’autre au cours des jours qui vont passer, au terme de ce temps donnés, l’on pourra donner une réponse, une réponse qui se verra être une réponse temporaire du moins. Vous savez, rien n’est moins sûr que les sentiments, alors il faut leur donner du temps, le temps est précieux pour que tout marche. Mais pour l’instant, tout ce qui se passe, n’a qu’une allure de jeu, alors prenons le temps de jouer, et voyons ou cela nous mènera. Moi qui pendant quelques mois a réussi à tenir sous les femmes tentantes de Corse, moi qui ne touchait à aucune d’elle si ce n’est pour les aider, ou bien parfois pour les tuer, quand il fallait sauver ma propre vie, cette ardoise sombre tachée de sang et cette ardoise proche montrant que des bonnes actions, j’ai à croire deux tableaux ou sont écris mes bonnes actions et les mauvaises. Au fond, les mauvaises ont eu leur ascendant sur le tableau, ils ont plus d’importance, ils ont apportés un coup plus fort. Ma conscience n’est pas tranquille, même si mes nuits le sont, vivre avec un fardeau n’est pas de tout repos, ont se remet en question sans cesse, je pense souvent à ma mère et ce qu’elle penserait de moi sans que cela ne me fasse réellement réagir, que je change mes plans, qui eux ne sont mêmes pas encore finis, je ne les comprends pas et j’essaye juste de faire au mieux, ce n’est pas si facile de se débarrasser de sa propre organisation criminelle quand l’on en a pas les pleins pouvoirs. Pourtant moi qui voulait tous les tuer, j’en suis devenu leur maître, jusqu’à quand ? Une autre question qui restera sans réponse pour l’instant, alors au lieu de penser à ça, je devrais profiter du moment présent. Je sais d’ores et déjà que Zayn va m’en vouloir. Mais au fond, c’est sa faute, je redoute sa décision, car c’est le frère de la demoiselle, je ne sais pas qui est le plus grand des deux, mais lorsque mes lèvres ont touchés les siennes, je n’ai pensé à plus rien d’autre qu’elle. Ce baiser a été divin, j’ai essayé de donner tout ce que je ressentais à cet instant, tout ce qu’elle m’a fait ressentir, et je lui ai fait partager tout le désir, l’envie et la fougue qui se dégage de moi, pour elle. Cette passion qui s’est emparé de mon corps, cette passion destructrice qui ne veut plus s’arrêter, je vous avoue que je suis déjà accroc, tel un drogué, il me faut une autre dose. Mais il ne faut pas oublier que c’est un jeu Charles, du moins, pour l’instant, car au fond, le feeling passe très bien entre nous, du moins, cette attirance n’est pas simplement physique. Je ne sais pas pourquoi je peux le penser, mais je le pense, peut-être que l’idée d’avoir ressenti ce plaisir bien plus que les autres me donne envie, une nouvelle fois, de croire que tout peut changer d’un moment à l’autre. L’instable des sentiments est en place, entre plaisir, envie et passion, tout peut changer, tout peut déborder et prendre une forme plus grande, plus généreuse, et plus dévastatrice. Plus le plaisir est bon, plus grande est la chute, alors que dois-je penser par-là ? Qu’elle me fait un effet dévastateur. Aussi simple à avouer, et c’est bien là le problème, j’en assume carrément l’effet qu’elle me fait. Je n’ai aucune envie de bouger de ce sol, même s’il est crade, je suis bien comme je suis, avec Mikayla sur moi, je n’ai pas à me plaindre si ? D’autres personnes, eux, peuvent se plaindre, nous ne les laissons pas regarder leur film tranquillement, mais ce sont les aléas de la vie, ils veulent une histoire d’amour ? Ils n’ont qu’à nous regarder. Idiot. C’est esprit de malice, cette facette de ma personnalité qui a longtemps sommeillé se réveille de nouveau, depuis Belinda il n’est plus ressorti et d’un coup, cet inconscient se réveille pour poser un sourire sur mes lèvres et des réflexions à la con dans mes pensées. Je suis réellement schizophrène, je vais finir par penser. A trop penser, je ne sais plus ce que je dis, ce que je fais, mais ce n’est pas à cause de ça, la cause est évidente et elle est allongé sur moi, une main sur mon torse, ces lèvres toujours près des miennes, l’envie est toujours là, elle grandit, et elle va frapper de nouveau, et pour cette fois c’est Mikayla qui prend les devants et moi qui suis complétement sous le choc de tous les sentiments que je ressens en moi, cette ébullition a repris, je ne sais plus bouger. Mais il n’y a pas à bouger juste à parler « Ravi de nous avoir fait ce plaisir, je ne pensais pas que tu le voulais aussi. En fait, tu es une maligne toi. » Comme ton frère, pensais-je au fond de moi, mais lui il resterait loin dans ma tête, voire très loin, pour l’instant il est à des milliers de kilomètres de moi et je pense que je ne m’en ferais pas tant que Mikayla et moi ne serions pas revenus. Doucement, cependant elle se leva et je la suivis, la donzelle trouva deux places au fond, là où à la base nous ne voulions pas être mais maintenant que le film n’est plus le sujet de nos envies, l’on se fichait d’où être assis, au fond c’était le mieux, personne qui regarderait vu que tous sont concentrés sur le film, du moment que l’on ne fasse pas trop de bruit, mais un simple murmure ici est assez pour les révolter et entendre un soupir de plainte ou un regard noir, au diable ces british, ici je suis le roi, Paris est ma ville et j’ai plus de droit que ces fous. Ma main dans la sienne, guidés vers les dites places, nous nous assîmes, son regard dans le mien, pour une soirée sensuelle.

Ma main dans la sienne, je la suis, marchant dans la pénombre du cinéma, suivis par les regards des indiscrets mateurs de films et curieuses femmes seules qui aiment voir ce qu’il se passe autour d’elle pour y ajouter un commentaire salace. Mon regard retomba, une fois assis, dans celui de la belle brune. Je m’y perds donc encore une fois, et écoutant ce qu’elle a à me dire, je n’ai pas le temps de perdre patience que l’étreinte que nous avons perdu, je la retrouve dans ses bras, elle près de moi, mais dans son regard j’y discerne la malice, mais elle joue tellement bien que je m’y perds et me laisse avoir, une main dans mes cheveux, l’autre sur mon torse, je n’ai rien à faire, juste à la regarder et à l’embrasser. Malgré moi, je vois un sourire que je reconnais très bien, un sourire que j’aborde souvent et qui me fit perdre le mien durant à peine une seconde, je suis vraiment tombé sur une femme aussi sadique que moi ? On dirait bien « Tu es vraiment sûr que tu veuilles jouer comme ça ? Je m’en voudrais de te faire perdre.. . » Dis-je alors en me levant à moitié, allant vers elle, doucement, tel un prédateur qui va se jeter sur sa proie, il n’y a pas assez d’espace pour passer à deux, alors, comment va-t-elle faire ? Elle ne peut rien faire, elle a juste à subir ma vengeance, elle veut jouer, je vais jouer, mais elle risque de m’en vouloir par la suite, le sadisme ça me connaît, et rendre fou les gens aussi. Au fond, c’est elle qui me rend doucement fou, fou de quoi ? Je ne sais pas, de qui, peut-être bien d’elle. Cela reste à décider, en attendant le jeu a repris de plus belle, d’une nouvelle façon, une façon bien plus sensuelle et tordue que précédemment. Qui craquera le premier ? Ce n’est certainement pas moi. Alors ce sera elle, mais à en présumer par son caractère elle n’est pas du genre à baisser les bras si rapidement, encore moins à vouloir être la deuxième. Décidément, les Kremer, je les aime bien. Je ne me soucie plus de rien, la seule personne à qui je dois penser est la jolie brune en face de moi, coincé entre un mur et moi dans un cinéma, au fond de la salle ou personne ne viendra nous déranger, personne. J’avance lentement vers elle, elle ne cherche pas à fuir et je ne prends aucun risque de lui donner une issue de secours, mon regard dans le sien, j’avance toujours lentement dans ce qui ressemble à une marche interminable. J’arrive enfin près d’elle, il n’y avait que deux sièges avant d’arriver contre le mur où elle était, cette dernière rangée à droite est composée seulement que de quatre sièges « Tu es coincée. C’est ce que tu cherchais j’ai l’impression.. . » Laissais-je en suspens alors que doucement je pose ma main gauche sur sa cuisse, mon autre main sur sa hanche et je la plaque à son siège, on pourrait croire que je la chevauche mais ce n’est pas le cas, je suis assis sur les bords du siège, là où généralement on met ses bras. Mon corps s’approche du sien, et doucement je l’attire contre moi, rétablissant le contact brisé. Je me dirige vers ces lèvres, les frôle doucement, lie mon regard au sien avant d’embrasser sa joue, puis de descendre dans son cou. Ma main sur sa cuisse remonte sur sa hanche, doucement, caressant lentement chaque particule de son corps, même si il n’y a pas grand-chose entre la cuisse et la hanche. Ma main droite sur sa hanche glisse doucement sur son dos pour l’attirer contre moi. Mes lèvres glissent doucement de sa joue puis vers la lobe de son oreille « Je ne pense pas que ce jeu puisse poursuivre, ça serait vraiment, vraiment sadique. » Dis-je alors que doucement je pris entre mes dents la lobe de son oreille, la mordit un peu avant de descendre sur la peau de son cou. Je commence par y déposer une multitude de silencieux petits baisers avant de poser mes lèvres dessus et d’y embrasser sa peau, jouant avec mes dents sur sa peau par moment en y apposant un croc léger. Je ne suis pas cannibale, mais j’ai des tendances à être sauvage lorsque les éléments sont en ma faveur. Lorsque je domine, en clair. Et c’est le cas là. A la lueur de son regard je sais qu’elle n’aime pas se faire dominer, mais en même temps, trouvez-moi une femme qui résisterait à des baisers si tendres dans le cou, qui ? Mes lèvres ne bougent pas et je mords assez bien son cou pour lui faire regretter son côté sadique, et doucement je prends ces deux mains, je mêle ces doigts au miens et je lui bloque les deux mains au-dessus d’elle, la regardant alors dans les yeux, même dans cette pénombre, doucement, et avec romance je frôle son nez au mien. Le jeu est-il fini, avons-nous fait ce pas qui traverse le jeu vers la réalité ? Un silence se fit alors que nos souffles se firent plus rapide et qu’enfin je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser qui se voit tendre, doux mais remplie d’envie, d’un désir profond qui se cache afin de s’éveiller au moment le plus opportun. Le baiser devint un peu plus langoureux, elle n’avait pas le choix et je fais tout pour le faire craquer pour lui donner envie, on est déjà à fond et j’irais au-delà des limites s’il le faut pour gagner. Mon regard dans le sien, tout est parfait, seulement voilà. Rien n’est parfait dans ce monde imparfait.

Ca vibre. Doucement, j’arrête le baiser pour la regarder, la première pensée ne vient pas d’un téléphone mais plutôt que croire que Mikayla utilise un vibro-masseur ! Non, doucement je reprends mes esprit et voit que c’est moi qui vibre. Mon téléphone. Je le prends rapidement et voit le nom de « Zayn » écrit, et merde. Je la regarde puis décroche et réponds ouvertement « Oui Zayn ? Cava & toi ? Ta sœur ? Oui elle va bien. J’te la passe. » Dis-je en lui laissant le téléphone sur le ventre alors que je me lève et sors de la salle, retournant alors dans les toilettes et me regarder dans le miroir. Il faut que je me calme, son appel n’est surement pas dû au hasard, c’est le destin, je ne dois pas briser notre amitié parce que sa sœur me plaît, et puis on s’est juste bécoter et.. elle a un goût de fraise si.. ! Stop Charles-Edouard, t’es en train de craquer. Une phrase de bon sens est au combien vrai, je craque pour Mikayla. Il ne m’en faut pas plus pour l’admettre, mon regard dans le miroir est sans équivoque, la vérité se lit sur mon visage, alors je ne dois rien dire, je ne dois plus rien faire, je dois seulement être moi sans l’être pour elle. Alors qui devrais-je être ? Quel rôle devrais-je jouer ? Celui du mec qui préfère le pote à la sœur, je préférerais en parler avec Zayn d’abord avant d’aller plus loin, avant qu’il ne soit trop tard. L’idée est fixe, elle ne partira pas, maintenant il ne reste plus qu’à la mettre en place, alors que notre séjour à Paris vient à peine de commencer, les prochains jours risque d’être dur, et au lieu de parler de jour, il vaudrait mieux penser à la soirée et au dîner, des sourires gênés que la nouvelle ‘Zayn’ va être, vis-à-vis de lui, je ne peux pas jouer avec sa sœur, si cela aurait été du sérieux je n’aurais rien dis, mais là, je ne peux pas. Je me rince alors rapidement le visage et retourne dans la salle, en espérant ne pas me tromper. Je ne me trompe pas et rejoint rapidement Mikayla, je m’assois et reprend mon portable, que faire à présent ? Il ne reste plus qu’une chose à faire, reprendre là où on en avait laissé, de manière plus froide, comme le temps qui nous attend dehors « Grand-frère s’inquiète de te laisser avec le méchant loup de Charles-Edouard ? » dis-je ironiquement, alors qu’au fond de moi, l’hypothèse que Zayn me voit comme le connard que tous ont connus me fait un peu de la peine, mais toujours présent, je ne laisse rien transparaitre sur mon visage et attend que Mikayla réponde et surtout, qu’elle ne m’en veuille pas d’avoir pris la fuite comme ça. Le jeu est terminé, du moins, de mon côté, en sera-t-il de même pour la jolie brune qui m’accompagne ?

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MessageSujet: Re: Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT Paris ☼ Une nuit pas comme les autres. HOT EmptyLun 26 Déc - 23:22



Elle aimait le jeu, bien trop même. Ce genre de sensations qui lui permettaient de se sentir vivante, oui, il lui en fallait peu pour vivre, mais sans ça, rien ne serait pareil. Elle serait capable d'en faire beaucoup pour gagner, bien trop. Elle se souvint alors instantanément à quel point elle pût haïr mettre sa fierté en jeu, néanmoins, elle savait qu'elle ferait tout pour la défendre, alors elle continue comme à son habitude, comme si rien ni personne ne pouvait l'arrêter, oui, elle pourrait être capable de tuer pour gagner, un jeu est un jeu, et elle est une très mauvaise perdante. Au loin, elle se souvint alors qu'elle avait fait de très mauvaises choses sous influence de celui-ci, notamment faire des choses pas très catholiques avec une femme, du moins si on pouvait prétendre que s'en était une. Oui, elle avait tendance à plus facilement entrer en jeu, quand il s'agissait de personnes dont elle n'avait rien à foutre, en revanche, lorsqu'elle est en tort, elle reconnaît ses faiblesses justement, et surtout, le fait que c'est elle même qui est dans le faux. Il y a peu de temps de cela, elle avait fui, fuit comme d’habitude. Elle fréquentait un garçon, et, elle n’était simplement pas prête, pas prête à aimer encore une fois, pas prête à être exclusive à quelqu’un et encore moins à s’engager. Alors après avoir eu l’occasion de plusieurs rendez-vous formidable, lorsque les choses devenaient sérieuses, qu’elle s’était trop prise au jeu, elle était partie. C’était en quelques sortes une excuse, un moyen d’avouer qu’elle avait tort. En soit, oui elle savait reconnaître ses torts, néanmoins elle pouvait jouer avec excellence. Alors, elle se retrouvait ici, dans ce cinéma, à jouer avec le feu avec un homme qui lui donnait une envie irréprochablement forte. Doucement alors, sentant que les deux jeunes étaient tombés, collant alors leurs corps ensemble, elle se rappelait du simple sentiment qu’elle avait ressenti au premier contact de leurs lèvres, une douceur extrême. Des papillons avaient transpercé son corps entier, alors qu’elle l’embrassait avec fougue, une passion qu’elle n’avait jamais ressentie dans un baiser, même quand elle était amoureuse. Alors, dans le fond, elle flippait un petit peu de ce qu’elle ressentait, surtout en si peu de temps, néanmoins, c’était comme cela et pour une fois elle n’avait pas envie de partir en courant, alors elle en profiterait au maximum. Lorsqu’ils repartirent en direction des deux sièges libres, se rendant alors compte que c’était la rangée entière qui l’était – l’excuse en était que dans le noir il était difficile d’apercevoir les sièges vides -, ils prirent soin de se suivre, leurs mains liées, leurs doigts s’entremêlant, ce simple contact doux et enivrant dont elle aurait du mal à se séparer, néanmoins elle le fit à contrecœur afin de s’asseoir dans le petit fauteuil bordeaux. Elle avait engagé un jeu, une pointe de sadisme se lisant sur son regard, lorsque doucement elle avait approché son visage de celui de l’homme, laissant alors leurs souffles se rapprocher dangereusement, et laissant ses mains légèrement baladeuses le long du torse du gamma. À chaque instant où elle posait sa peau sur celle de l’homme, des milliers de frissons l’attaquait, attaquait son corps, à tel point qu’elle en était presque paralysée d’envie. Pourtant, lorsqu’elle avait émis ses mots, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait lancé. Doucement, elle vit alors l’homme se rapprocher dangereusement d’elle, et, par instinct elle se recula, se rendant bien compte qu’elle était entièrement bloquée, impossible de fuir, c’était exactement ce qu’il lui fallait. L’homme se colla alors à elle, et déposa une de ses mains sur sa hanche et l’autre sur sa cuisse, exerçant une légère pression suivit de caresses. Elle ne put s’empêcher de gémir lorsqu’il s’attarda sur son cou, laissant d’abord doucement leur lèvre se frôler avant de mordiller sa peau. Son rythme cardiaque s’accéléra instantanément alors que son souffle se saccada, elle avait du mal à respirer mais elle aimait cela. Elle sentit alors qu’il empoigna ses hanches afin de coller leurs corps encore plus près, une distance incroyablement étroite, qui la rendait dingue, elle se laissait faire, après tout elle l’avait mérité, mais elle mourait d’excitation et avait de plus en plus chaud, et ne se gênait pas pour le faire savoir. Alors, lorsque ses gestes devinrent plus doux et qu’il frotta leur nez l’un contre l’autre, elle ne put s’empêcher d’émettre un petit sourire, cela lui rappelait les doux câlins d’enfance qu’elle faisait à ses « amoureux ». Dans le fond, en le regardant elle ne put s’empêcher de se dire qu’il était parfait pour elle, ils se ressemblaient et elle avait besoin de quelqu’un qui sache la canaliser, qui sache être méchant, sadique, joueur et gentil quand il le faut. Néanmoins il n’en était pas encore question, mais vu à quel point son cœur battait fort sous son t-shirt, elle aurait eu envie de l’arracher ou de l’enlever une bonne fois pour toute, néanmoins ce contact lui était agréable. Dans le fond, elle aurait eu envie de resserrer cette étreinte encore plus fort, mais elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler ce que son frère lui avait annoncé lorsqu’elle lui avait dit qu’elle devait une gamma « Ne t’avises pas de sortir avec un gamma ». Aujourd’hui, elle s’était entiché d’un gamma, elle ne pouvait le nier, elle avait beau se voiler la face, ce qu’elle ressentait était bien trop fort et réel pour que ce ne soit qu’un simple Bégin, pourtant, elle ne le connaissait pas. Elle qui avait déjà du mal à aimer les gens en les connaissant, elle s’étonnait de ressentir ce genre de feelings, pourtant, elle n’avait pas le choix, seul son esprit était maître de ses sentiments. Elle continuait néanmoins de se dire que cela ne pouvait être qu’un jeu pour le garçon, pourtant elle savait que ce n’était pas possible, il ne pouvait s’amuser à ce point d’elle, au pire, ils auraient fait l’amour comme des sauvages et il serait parti le lendemain, mais là il ne pouvait pas, elle dormait chez lui pour pas mal de temps, alors comment allait-elle survivre à cela ? Comment allait-elle survivre à cette constante envie de l’embrasser, ou de simplement sentir le contact de leur peau en osmose. Alors, elle fut coupée de ses pensées, alors que la sensualité de leurs deux corps étaient au climax, pour être coupé par une vibration constante, non il ne s’agissait pas de son téléphone. L’homme en face d’elle semblait la regarder étrangement, et elle fit une moue incompréhensive, avant qu’il regarde sont téléphone et devint livide. En un geste froid il rompu leur étreinte, à ce moment Mikayla compris, il s’agissait bien évidemment de son frère, Zayn. D’un côté, cela lui avait fait mal de sentir qu’il se détachait aussi vite, mais elle se doutait que les évènements se dérouleraient comme cela, son frère était très persuasif et surtout, très féroce. Alors, il avoua quelque chose, que la jeune femme n’avait pas pris d’écouter, et doucement il posa son téléphone sur le ventre de la brune, quittant alors instantanément la salle de cinéma.

« Allo, oui Zayn ? Oui, je vais bien, tu sais PAPA, ce n’est pas la peine de m’appeler toutes les dix minutes, je suis une grande fille. Je peux me débrouiller toute seule. Tu veux savoir comment Charles-Edouard se porte avec moi ? » un blanc se ressentit dans la salle, alors qu’elle cherchait que dire, lui avouer ou non ? D’un côté elle savait qu’il l’a tuerait s’il savait la vérité, alors elle se contenterait de mentir encore une fois, pour s’éviter des mauvaises fêtes, gâchées par la culpabilité. «Très bien, d’ailleurs je ne comprends pas sa réputation, il est vraiment très galant. Ce n’est qu’un beau parleur ? Qui couche avec tout ce qui bouge ? C’est noté, tu sais … » elle déglutit, ces paroles lui faisait peur, peut-être que dans le fond elle s’était trompée sur le compte du garçon. Etonnement, elle eut légèrement mal, oui, dans le fond elle s’entichait de quelqu’un qui n’en avait rien à foutre, qui souhaitait juste rajouter un nom sur son tableau de chasse. «T’inquiète pas pour moi va, tu me connais. Un message pour lui ? » Elle explosa de rire lorsqu’elle l’entendit, s’attirant les foudres de quelques personnes au passage, mais elle ne put s’empêcher de cesser l’action. i «Je lui transmettrai. » Elle raccrocha alors instantanément le téléphone du garçon, son frère la faisait réellement rire des fois, et même si elle n’avait pas envie de le croire car elle savait qu’il essayait de la protéger, mais quand, par malheur elle atterrit malencontreusement sur un message d’une certaine Shiloh, un message plutôt chaud et mignon, elle verrouilla la téléphone, et, voyant l’homme revenir, lui tendit son téléphone froidement. Elle feinta alors une personne méchante et totallement froide, l’opposé de ce qu’elle était il y a cinq minutes, elle se leva alors doucement, collant son corps à celui de l’homme, dans l’unique but de quitter la salle, et lorsqu’elle se retrouva à son niveau, elle avança son oreille vers son visage avant de chuchoter sensuellement : « Disons simplement qu’il ne t’as pas qualifié de méchant, pour citer ses mots je dirais :  "si tu touches à ma sœur, j'te coupe tes noix!" , mais bon passons outre cela. Comment vas Shiloh ? » Elle fit un petit sourire sadique à moitié heurté, lécha légèrement son cou et partit de la salle de cinéma sans même faire attention à si il l’a suivait ou pas, cessant alors cette étreinte qui lui plaisait tant. Sa main frôla alors doucement la sienne avant de quitter cette douceur. Une fois sortie, elle sentait l’air du rez-de-chaussée, il n’y avait personne, et il faisait vraiment plus froid ici, non pas pour lui déplaire. Elle se demandait alors vraiment comment elle avait fait pour être aussi conne, mais elle continuait néanmoins de jouer avec l’homme, il lui en fallait vraiment beaucoup plus que cela pour la déstabiliser, tout cela n’était qu’une de ses petites scènes qu’elle aimait tant, alors faisant les cents pas, elle ne vit pas que l’homme l’avait suivi et lui fonça dedans instinctivement. Leurs corps étaient encore à nouveau collée, et, elle explosa en un rire amusée, doucement elle lui fit un petit câlin et chuchota alors à son oreille, toujours morte de rire. « Désolé, mais c’était bien trop tentant. » Elle plongea alors son regard chocolaté dans celui du gamma et doucement lui fit un petit regard, elle s’approcha encore plus sensuellement de lui, se mordant la lèvre inférieure et doucement déposa ses lèvres sur celui de l’homme, un contact étrangement sexy et qui lui donnait une envie dingue de lui sauter dessus, elle avait beau savoir toutes les pires choses sur lui, il l’intriguait de plus en plus et son côté mystérieux était incroyablement attractif. Elle quitta l’étreinte de leurs lèvres avant de déposer son doigt sur la bouche de l’homme, lui demandant de ne rien dire. « Tu sais ce qui est encore plus tentant ? » Elle se colla à lui, leurs lèvres plus proches que jamais, et doucement elle lui mordilla la lèvre inférieure, ses mains vénèrent à traverser cette fois-ci le tissus qui précédemment les séparaient du corps de l’homme, afin de se précipiter sous son t-shirt, se baladant alors doucement, sentant la chaleur inouï de son corps, alors en un geste sadique, elle stoppa toute étreinte, et doucement lui murmura « Allons ailleurs, tu veux ?» Elle n’avait pas attendue sa réponse que déjà elle était partie, marchant dans le couloir qui menait à la sortie, un endroit où il n’y avait pas la trace d’une seule personne, un endroit à la lumière feutré qui créait l’ambiance adéquate, et doucement elle se mis à réfléchir, non elle n’avait plus envie de jouer, c’était simplement une sorte de petite vengeance face à ce qu’elle venait d’apprendre, non elle n’était pas déçue, elle ne s’attendait à rien, bien loin de là, mais elle avait envie de le faire payer à l’homme, qu’il court un peu derrière elle, qu’il comprenne qu’elle était réellement très difficile à avoir, oh oui, il fallait en faire beaucoup pour qu’elle vous accepte dans sa vie, et même si elle ressentait des choses pour Charles-Edouard, jamais elle ne l’avouerait.

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