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I know she's open its eyes. [Pavel]

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MessageSujet: I know she's open its eyes. [Pavel] I know she's open its eyes. [Pavel] EmptySam 11 Oct - 20:41


Benedikt & Pavel


Ce n’est pas un hasard, il n’y a pas de hasard. Et pourtant … Le voilà qui se promène, alors que je ne l’attendais pas, alors que je n’aurais jamais pensé qu’il serait avec elle. Je croyais que Joe l’avait à l’œil. Il ne savait sans doute pas qu’ils étaient ici auquel cas, il y aurait déjà eu un mort cette après-midi là. Ce n’est pas que je ne veuille pas qu’il la voit, bien au contraire. Je savais qu’il ferait de son mieux, qu’il ne serait pas celui dont on a peur avec elle. Mais je n’avais pas envie de donner un prétexte à mon père pour lui voler dans les plumes. Je n’étais rentré que depuis une semaine, et je ne les avais pas encore vus. Ni lui, ni elle. Si j’ai fait preuve de beaucoup de sang-froid dans des situations parfois extrêmes au cours de ma chienne de ma vie, je n’avais jamais été aussi tendu que ce jour-là. Caché derrière un énorme tronc – ne me demandez pas l’espèce, je ne suis pas biologiste ni herboriste – j’observais de loin mon frère la pousser devant lui. Il n’avait pas l’air si mal en point que ça. L’avait-il déjà embrassé ? Je me demandais toujours comment elle avait vécu sans moi toute cette année, si elle avait été heureuse, si mes proches avaient réussi à lui faire oublier le drame qui avait emporté Tacha. On a beau dire, mais même à cet âge, les enfants comprennent tout. Ils n’expriment simplement pas leur souffrance de la même façon que nous, adultes. Quoiqu’il en soit, ma fille m’avait terriblement manqué. C’était pour elle que j’avais survécu. Lorsque j’avais pensé mettre fin à ma peine, c’était son visage que j’imaginais et qui m’empêchait d’en finir. Je ne voulais pas qu’elle vive comme j’avais vécu, sans père. Sans parents dans son cas.

Vêtu d’un costume sombre, d’une chemise violette et d’une écharpe bleu marine, je n’aurai sans doute pas bouger de ma cache si une vieille dame, un peu plus au Nord, n’avait interpellé un policier en uniforme en me montrant du doigt. Evidemment. J’étais dans une fête foraine, soit un lieu prisé par les amateurs de manèges, essentiellement les enfants. Sans doute croyaient-ils que je faisais partie de cette catégorie d’erreur de la nature qui s’en prend aux innocents. Par envie autant que pour éviter tout ennui, je sortis donc de l’ombre, avançant vers mon frère de dos, et posa une main sur son épaule. « Bonjour, petit frère. » murmurai-je tandis qu’un sourire prenait place sur mon visage. « Tu m’as manqué. » avouai-je aussitôt en faisant fi de son comportement naturellement hostile aux grands sentiments.

fait par Blueberry

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MessageSujet: Re: I know she's open its eyes. [Pavel] I know she's open its eyes. [Pavel] EmptyDim 12 Oct - 10:55



Tout s'était déroulé comme prévu. Depuis que j'ai averti Shark senior du départ imprévu de son fils aîné, ce vieillard aux allures de psychopathe sur le retour s'est empressé de verrouiller la moindre petite information qu'il trouverait à l'égard de Beni, mais aussi de m'interdire d'approcher Angelina, qu'il soit présent ou non. Qu'est-ce qu'il s'imagine, que je vais lui faire fumer ce que j'ai l'habitude de consommer ? Sérieusement... Ça coûte trop cher pour que je daigne partager ça avec une gosse qui ne fait que baver en clignant des yeux. Ebony serait capable de me reprocher de "gâcher" sa réserve personnelle. Dans un sens, j'aurais pu ne pas me plaindre de ne pas avoir à m'occuper de la petite. Ça m'a permis de sortir, d'aller en cours pour humilier le prof avec mon génie, ou encore d'avoir mon portrait sur le bureau du commissaire de la ville. Néanmoins, j'avais fait une promesse à Beni. M'occuper de sa fille. Veiller sur elle. La disparition de mon frangin m'a profondément affecté, malgré la façade que j'ai pu servir à tout le monde... Mais je ne devais pas laisser la rancœur me pousser à la désobéissance. Même à distance, Beni avait cette sorte d'emprise inexplicable sur mon esprit, cette sorte de poigne capable de me rappeler à l'ordre là où nul ne peut prétendre m'imposer sa volonté. Parfois, je me dis que cette admiration involontaire est malsaine, qu'il a bien de trop d'ascendant sur moi... mais je n'y peux rien. Les choses sont ce qu'elles sont : c'est mon frère aîné. Alors, pour cet après-midi, j'ai fomenté un plan. J'ai envoyé un virus sur le serveur de la société de Shark, suffisamment performant pour qu'il soit contraint de se déplacer par mesure de prudence. Une fois la petite déposée chez sa nourrice, j'ai envoyé un sms truqué à la jeune femme pour lui faire croire que Shark venait de lui dire que son assistant allait passer prendre Angelina. Je t'adore, Rayan, mais si je te mets dans la merde, c'est pour la bonne cause. On réglera ça au pieu, si ça te dit. C'est donc sans le moindre mal que j'ai récupéré ma nièce, sa poussette et le reste de ses affaires afin de la promener en ville.
En revanche, il y a un problème que mon esprit détraqué et génial n'a pas su anticiper. "Bordel, comment qu'on déplie ce truc ?!" L'épreuve de la poussette. T'as beau être intelligent, faut croire qu'il existe un diplôme spécifique en matière de maîtrise de l'objet poussette. Après m'être énervé dessus comme un bourrin, une passante a eu la gentillesse d'aller au devant de mes grognements insultants en russe pour ouvrir elle-même l'engin. J'ai grommelé un vague remerciement puis j'ai taillé ma route. "Tu veux pas arrêter de gigoter sans arrêt ? Compte pas sur moi pour te changer ta couche si t'as fait dedans, gamine." C'est déjà pas facile à piloter, cet engin... J'ai envie de faire un tour à moto. C'est plus simple et plus amusant. "Tu veux aller à la fête foraine ? On fera un tour de grande roue, si tu veux." Comment ça, il y a une limite de taille ? Si je la tiens serrée dans mes bras, ça devrait le faire. C'est donc en danger public inconscient que je prends la route de la fête foraine, jusqu'à ce que je sente une main se poser sur mon épaule. Je me retourne, le poing serré et prêt à faire vomir ses dents à l'audacieux, mais quand j'entends la voix familière et grave de Beni, je reste figé. Mes yeux s'écarquillent, je reste bouche bée sans savoir quoi dire. Ça fait un an, et il débarque comme ça, comme une fleur ? Sans réfléchir, je l'attrape par le col pour le plaquer contre le mur qui longe la rue. La colère filtre dans mon regard sombre, cette rage maladive qui m'a valu tant de problèmes par le passé... Je vais t'en coller une, frangin. Cependant, alors que mes mains tremblent en serrant sa chemise prune, je scrute son regard, son visage. Non, je ne peux pas. Je me dégonfle. Je suis incapable de lui faire du mal. Il doit le lire, dans mes yeux, ce besoin de lui faire passer l'envie de s'enfuir à nouveau. Mais je me mets à sa place, je le comprends. Au fond, j'aurais fait pareil sans me poser de question. Et si je lui en veux, c'est uniquement pour la peur de ne plus jamais le revoir. Finalement, je consens à le lâcher, sans me soucier des regards des passants, puis je pose mes mains de part et d'autre de son visage afin de coller nos deux fronts. Mes yeux se ferment, je soupire pour évacuer cette montée d'agressivité. "J't'aime, Beni." soufflai-je pour qu'il soit le seul à l'entendre. Ces quelques petits mots seront les seules marques de tendresse que je lui donnerai. À mes yeux, elles valent plus que toutes les bêtises que les gens peuvent s'offrir ou dire. On est des russes, la pudeur est notre souveraine. Nos fronts se décollent, je le laisse enfin se remettre et recule pour l'observer de bas en haut, avant de désigner Angie d'un mouvement de tête. "Tu t'en occupes, maintenant ? Elle me gonfle, ta fille." Et ça, c'est ma manière de lui dire qu'il devrait renouer avec son enfant. On sait tous les deux ce que c'est, une vie sans réels parents. Cet après-midi va nous laisser le loisir de discuter tous les deux, avant que Shark senior ne découvre le pot-aux-roses et donne mon signalement à la police pour kidnapping d'enfant... encore.
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MessageSujet: Re: I know she's open its eyes. [Pavel] I know she's open its eyes. [Pavel] EmptyDim 12 Oct - 14:02


Benedikt & Pavel


Sa réaction était légitime. Un an que je n’avais pas donné de nouvelles. A personne. Je m’attendais à ce qu’il me hurle dessus, qu’il me frappe même, alors j’étais resté immobile, entraîné dans son élan  contre le mur de derrière. Mon regard ne le quitte pas, je souris même. Il n’a changé d’un poil. Toujours aussi impulsif. Tout en attendant son poing contre ma mâchoire, je lève un bras, et pose une main sur sa joue, comme pour le calmer, le rassurer, lui dire que j’étais bel et bien là, qu’il n’avait rien à craindre. Il m’apparaissait aujourd’hui, plus encore que lorsque nous nous sommes connus, comme un garçon qui avait besoin d’être écouté, épaulé et aimé. Ce qu’il n’avait jamais réellement connu par le passé. Je m’étais faite cette promesse en rentrant. De réunir ma famille, qu’on soit unis enfin, pour de vrai. Qu’importe ce que pouvait en penser mon père, mais plus jamais je ne tiendrai ou le laisserai tenir Pavel à l’écart de ma vie. Ma main retirée, ce sont les siennes qui s’emparent de mon visage et mon front qui se retrouve collé au sien. « Moi aussi, petit frère, moi aussi. » ne puis-je que lui souffler dans un sourire affectueux. Je le trouve touchant lorsqu’il se montre aussi sentimental, lui qui agit souvent avec imprudence, maladresse et agressivité. En revanche, je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me demande de m’occuper d’Angélina aussi vite. « C’est toi qui l’as amené ici non ?! » En d’autres termes, à toi de t’en occuper. « Je vais quand même envoyer un sms à mon père, pour qu’il n’envoie pas toute l’armée à tes trousses. » ironisai-je en tapotant sur les touches de mon clavier de portable. En vérité, et ce que je redoutais de lui avouer, c’est que je ne savais pas, je ne savais plus m’occuper d’Angie. J’ai beau l’aimé, la vouloir heureuse, je savais que je n’étais pas (encore) capable de lui offrir ce bonheur. J’avais changé, depuis un an. Je n’étais plus le père attentionné, attendrissant, gaga que j’avais été lorsque sa mère était encore en vie. J’avais vécu la plupart du temps dans la rue, et je n’avais plus tenu un enfant ni fait preuve de douceur envers quiconque depuis trop longtemps. Je craignais presque de croiser son regard, de peur d’y lire une forme de rancune. Tu m’as abandonné papa ? Et maintenant tu es revenu, pourquoi ? J’étais bien moi, sans toi. « Tu t’en occupes très bien. » Peut-être que si je l’encourageais un peu, Pavel n’insisterait pas. « Alors… comment vas-tu depuis le temps ? Ca fait un an qu’on s’est pas vus, qu’est-ce qui t’est arrivé depuis ? Une petite-amie peut-être ? A moins que tu ne tournes toujours autour de cet idiot … comment il s’appelle déjà ? Rayan ? » Croire que j’étais aveugle au point de ne pas avoir remarqué leur manège à l’époque, c’était grandement me sous-estimer.  

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MessageSujet: Re: I know she's open its eyes. [Pavel] I know she's open its eyes. [Pavel] EmptyDim 26 Oct - 14:44



Le son de sa voix. Je souris en creusant mes fossettes rien qu'à l'entendre, comme s'il s'était agi d'une mélopée relaxante et nécessaire à ce fragile équilibre qui tangue sans arrêt dans mon esprit. En me redressant, je fuis légèrement son regard par pudeur. J'ai déjà pas mal donné dans le mélodramatique pour la journée rien qu'avec son rapprochement, il me faut donc un peu de temps pour me remettre de ce choc inattendu. Après un froncement de sourcils vis-à-vis de sa question, j'hausse les épaules sur sa remarque à propos de son père. Shark senior, toute une histoire. "Comme si l'armée pouvait me mettre la main dessus. Y a qu'à voir comment je lui ai tiré la petite, ton vieux ne tiendrait pas la distance." Ceci dit, je n'en mettrai pas ma main à couper, mais une chose ne changera jamais : je n'ai pas peur de jouer avec le feu et les limites. Là où certains s'écrasent devant ce businessman dominateur, je prends un malin plaisir à le provoquer, quitte à me mettre en danger. Un jeune chien fou, qu'ils disaient, les psys de l'asile. Cependant, au-delà de cette approche pour souligner la manière dont je m'occupe d'Angie, je perçois dans l'attitude de mon aîné une sorte de gêne. Tu m'l'a feras pas à l'envers, frangin. C'est à peine s'il ose la fixer, il doit se sentir affreusement coupable et incapable de reprendre le train en marche dans sa paternité. Je ne bouge pas d'un millimètre et je sors mon paquet de cigarettes d'une façon nonchalante. Clairement, je n'obéirai pas. "C'est quoi, l'souci ? Elle va pas te cracher à la figure, tu sais. C'est une sale gamine, mais elle sait mieux se tenir que son oncle." lâchai-je en cherchant mon briquet dans la poche arrière de mon jean. Beaucoup auraient mis les formes pour ménager Benedikt, surtout lorsqu'on sait à quel point les circonstances de son départ n'ont pas été évidentes. Je n'avais même pas cherché à lui mettre la main dessus, je m'étais seulement inquiété en silence pendant quelques mois avant de mettre à profit mes connaissances en informatique afin de retrouver sa trace numérique. Ne serait-ce que pour avoir une mince idée de sa position. Je passe alors dans son dos et je lui donne un coup de coude pour le pousser vers la poussette afin qu'il mette les mains dessus. Enfin, je commence à marcher sans me soucier de ses éventuelles protestations. S'il veut me suivre, il va devoir pousser Angelina ou l'abandonner en plein milieu de la ville, mais hors de question que je lui mâche tout le travail. Je peux comprendre et pardonner… mais il sait que je suis "brut de coffrage" dans ma manière de l'aider. "Tu m'as pas laissé le choix de m'en occuper en partant, j'te laisse pas le choix de t'en occuper vu que t'es revenu. Un partout la balle au centre, comme ils disent." Je souffle la fumée en l'air avec un air arrogant et mesquin. Quelques pas plus tard, nous sommes à proximité de la fête foraine de la ville. Des attractions à chaque coin d'allée, qu'elles soient à sensation ou non. Des gens en veux-tu en voilà, beaucoup trop d'enfants à mon goût et ne parlons pas des gentilles familles nombreuses qui ont aussi leur bon toutou en laisse. J'aurais dû amener mon chat, tiens. La cigarette coincée entre les lèvres, je tourne la tête vers Beni quand il me questionne sur ma vie, sans parler de Rayan avec qui ses rapports sont plus que difficiles. "Rayan… belle gueule, bon coup, mais ça s'arrête là." arguai-je avec un fier sourire. Non, ça ne s'arrête pas là, mais même si je veux tout partager avec mon frère, il y a certaines choses bien de trop privées pour que je puisse le laisser approcher. "A part ça, rien à l'horizon. Et puis j'estime que j'suis bien mieux tout seul qu'avec qui que ce soit." Sans remuer le couteau dans la plaie, il n'y a qu'à regarder le fond des yeux de Beni pour comprendre que quelque chose s'est brisé en lui, et que la perte de Tacha l'a profondément marqué. Je ne veux pas vivre ça, je suis déjà assez "endommagé" pour me rajouter ça en plus. Rayan est le premier qui me pousse à m'interroger à ce sujet, mais hors de question d'en faire part à qui que ce soit, et surtout pas au président des Delta lui-même. "En gros, pas grand-chose de neuf. J'suis toujours un gentil garçon très sage et propre sur lui." Si on exclue la drogue, les piratages, les petits délits, les coucheries, les beuveries et tous ces excès indicibles, tout va bien. Le regard faussement innocent que je glisse en direction de mon frère aîné veut tout dire : rien n'a changé, c'est comme si t'étais parti hier, frangin. "Par contre, toi, t'étais où ? T'as fait quoi ? Comment tu vas ?" Cette fois-ci, une lueur d'inquiétude filtre dans mes sombres pupilles, témoin de la curiosité que j'éprouve à son égard. Je n'ai effectivement pas grand-chose à lui dire, mais lui doit avoir vécu beaucoup de choses… et j'attends qu'il soit honnête.
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MessageSujet: Re: I know she's open its eyes. [Pavel] I know she's open its eyes. [Pavel] EmptyLun 22 Déc - 20:17

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