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« is that the message you want to deliver ? »

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MessageSujet: « is that the message you want to deliver ? » « is that the message you want to deliver ? » EmptyDim 12 Oct - 10:43



Juin 2014

La journée à Berkeley touche à sa fin, je sors du cours de dessin en trainant un peu des pieds afin de pouvoir discuter avec la prof de modélisme. Il y a un an encore, j'exerçais ma passion pour la mode dans de simples virées shopping, et aujourd'hui je me mets à imaginer et créer mes propres pièces. Visiblement, je suis promis à un avenir bien plus grand que ce que j'avais pu me figurer, et je compte bien faire mes preuves dès que l'occasion se présentera. D'un étudiant relativement moyen en Histoire en raison de mes difficultés de compréhension de certains cours magistraux en langue américaine, il s'avère que je suis major de la promo "mode" de l'université. Quand on est d'un naturel à se la péter, ça n'arrange rien à l'affaire. Après une discussion enrichissante et quelques conseils en tête pour améliorer ma technique pour les prochains examens, je ressors de la salle. Comme à l'accoutumée, la cour de Sa Majesté Kenzo est dans les starting-blocks. Imaginez un peu : le seul étudiant hétéro et canon à travailler dans la mode, j'ai toutes les étudiantes de la promo à mes pieds d'un claquement de doigts… et c'est encore plus amusant lorsqu'on sait que je suis fiancé. Le goût de l'interdit, c'est incomparable. Meleya n'a aucun souci à se faire sur ma fidélité, mais il va sans dire que je ne me gêne jamais pour user et abuser de ma réputation. Rayban sur le nez, j'ajuste presque négligemment ma veste et marche en direction du parking d'un pas conquérant. Sur le passage, j'aperçois mon père William que je salue d'un grand geste de la main. Même si j'ai parfois l'impression que j'ai fait mes premiers pas à Berkeley seulement hier, je me sens néanmoins comme à la maison. A domicile. Le prince en son royaume. Parlant de prince, mes pensées glissent vers Charlie qui se trouve chez sa nourrice, je prends mon téléphone afin de contacter la jeune femme qui s'occupe de mon fils adoptif pour la prévenir que je ne vais pas tarder à passer le chercher. Avoir un enfant, ça peut paraître comme un poids pour certains… et il y a ceux pour qui c'est à la fois un bonheur personnel et une arme de séduction massive. Logez-moi dans la seconde catégorie. "T'as vu, c'est nous deux sur le canapé pendant que je lui donne son biberon…" dis-je à une fille en lui montrant une photo de Charlie et moi. Ce "Ooooh" caractéristique de la fille en émoi m'arrache un sourire de vainqueur. Too easy. Je m'écœure tellement je suis bon. Cependant, lorsque je cherche le numéro dans mon répertoire, je rentre en collision avec quelqu'un qui tombe par terre. Et mon portable rejoint lui aussi le sol, non sans se fendre au niveau de l'écran. Par réflexe, un juron arabe s'échappe de mes lèvres tandis que je regarde l'imprudent qui a eu l'audace de se dresser devant moi. "Sérieux ?! Tu peux pas regarder où tu marches ?" Kenzo pas content. Je le fusille même du regard derrière les vitres teintées de mes lunettes de soleil. C'est Meleya qui m'a offert ce téléphone, et j'entends d'ici les remarques en rentrant sur ma maladresse légendaire… Ca y est, on fait tomber un vase en cristal à deux mille dollars, et tout de suite les gens vous cataloguent comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je m'accroupis pour ramasser les morceaux tandis que les autres étudiants se dispersent autour de nous. Je soupire avec un air contrarié en regardant les brisures d'écran dans la paume de ma main.

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MessageSujet: Re: « is that the message you want to deliver ? » « is that the message you want to deliver ? » EmptyVen 14 Nov - 22:31

« is that the message you want to deliver ?» Juin 2014
Pablo & Kenzo





American Daydream (Herr Vogel Remix) by Electric Guest/Herr Vogel on Grooveshark



Venir à San Francisco alors que j’étais dans mon Londres bien tranquille, je ne sais pas ce qui m’était passé par la tête cet été j’aurai pu rester isolé chez moi tranquillement mais non tout ça parce que monsieur a trop d’ambitions alors il se bouge le cul pour aller ici là où mes traitres habitent . Oui car malgré les années je ne peux pas oublier, je ne peux tout simplement concevoir un avenir clément avec eux, à quoi bon ? Montrer mes faiblesses pour mieux me faire avoir après puéril. Ne croyais pas à la rédemption ça n’existe pas, c’est un mot inventé par les lâches pour se cacher derrière leurs erreurs.  J’avais une appréhension de revenir dans mon pays. A vrai dire ce n’était pas une décision prise à la légère si je voulais monter ma propre boîte il me fallait plus qu’une petite école de commerce bas de gamme. Il me fallait le Saint Graal  pour pouvoir atteindre les sommets et prouver aux autres que je n’étais pas qu’un bon à rien. Oui Oui très très ambitieux pour un petit gars comme moi, mais vous savez dans la vie il faut se fixer un but et l’atteindre grâce à des objectifs. C’est comme être musclé c’est un but, et pour objectif tu t’enfiles les pompes, les abdominaux et que sais-je.  Bref je venais d’atterrir à San Francisco, je prenais le premier taxi que j’avais vu à l’aéroport pour me rendre à Berkeley. Aujourd’hui je n’avais pas rendez-vous avec le directeur de l’école ni rien, j’étais venu en touriste, juste pour m’acclimater à qui sais-je peut-être mon prochain lieu de vie. Voilà ce qui expliquait ma tenue bien trop décontractée pour un étudiant, un jean froissé, un haut débile des baskets dégueulasse mais à la rigueur je n’étais pas venu en vautour pour me chopper de la meuf. Je voulais passer inaperçu mais très vite je me rendais compte qu’habiller comme je l’étais. J’avais l’impression dès que je suis rentrée que tous les hommes et toutes les femmes sortaient tous de revues de magazines.  Je raclais ma gorge un instant en franchissant donc cet immense campus. Il faisait une chaleur intenable pour ma part mais bon en même temps en revenant de Londres tout pays où il y avait un peu de chaleur et pas de pluie m’aurait paru comme une canicule, je décide de mettre mon casque pour ne pas entendre toutes ses pimbêches raconter leurs exploits. Je me dirigeais vers la cafeteria pour me prendre de quoi me réveiller n’étant vraiment pas dans mon assiette avec tout ce décalage horaire. Je me remémorais mais dix minutes de marches en voyant chaque maison des confréries. D’ailleurs je ne savais toujours pas laquelle choisir tant cela n’est pas ma priorité première mais bon quitte à choisir je me verrais mieux chez les Alphas, pas de prises de têtes, des gens avec plus de QI que d’alcool dans leur crânes, au moins ça changera des gars que j’ai connu ces deux dernières années. Sans vraiment regardé où je marchais je me préoccupais plus de comment j’allais pouvoir me combler mon année, pas que je n’aime pas être seul mais bon des amis, des confrères c’est toujours mieux dans la vie. Mon esprit se heurta un instant, du moins mon cœur se heurta au début je pensais limite que c’était un mur tant c’était dur et que le choc était brutal, c’est une fois complètement par terre avec ce qu’il reste d’un smartphone que je me rends compte que c’est juste une collision avec un mec. Et quel mec, je savais que Berkeley était réputé pour des canons, mais là à se demander si ce genre de mec pouvait rendre tous les autres hommes gays. N’étant pas vraiment habitué à me faire remarque je me serre dans un silence juste en l’aidant à ramasser les miettes de son téléphone. Gêné. Complètement même je me rendais compte à quel point la vie ne m’avait vraiment pas gâté, j’étais nul avec les gens, avec les relations, avec tout. Ma langue passa sur mes lèvres comme pour me donner du courage puis je disais doucement limite inaudible «  Excuses moi, je ne t’ai pas vu, je peux payer une partie de ton téléphone si tu veux. ». Disais-je en raclant ma dernière phrase contre ma gorge. Non mais sérieux, depuis quand j’étais aussi gêné par quelqu’un à part mes frères. Si mon début d’année s’annoncer comme ça, que sais-je de ce qui allait se passer les mois à venir…

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MessageSujet: Re: « is that the message you want to deliver ? » « is that the message you want to deliver ? » EmptySam 15 Nov - 8:39



Les membres de la cour de Kenzo Le Grand se dispersent, je les salue rapidement d'un mouvement de tête avant de pencher cette dernière en direction du sol jonché par les restes de mon smartphone. En dehors du fait d'être modeste - ou pas - je me considère comme quelqu'un de relativement gentil, à condition qu'on ne se montre pas désagréable envers moi. Et pour ce gars qui venait de me rentrer dedans, ça partait mal, a priori. Je m'accroupis et ramasse les morceaux en grommelant, j'essaye dès maintenant de trouver un argument béton pour éviter que Meleya n'aille me dire que je suis un maladroit de premier ordre. Ce coup-ci, témoins à l'appui, je n'y suis pour rien ! Néanmoins, il finit par s'excuser sur un ton qui me fait froncer les sourcils. D'ordinaire, j'adore inspirer l'anxiété, ça me donne un petit air important, mais là, il y a autre chose. Je me redresse et le détaille des pieds à la tête en abaissant légèrement mes lunettes de soleil. Snob, mais c'est pour son bien. L'état des lieux fait jaillir une conclusion toute simple que, évidemment, je ne peux retenir entre mes lèvres. "Toi, tu t'es fait jeter par une fille parce que t'en valais pas la peine. Ou un truc du genre." Bien que cette remarque puisse paraître acerbe aux oreilles de certains, je ne me contentais que d'une seule chose : être honnête. On m'a parfois reproché de trop l'être dans des situations inappropriées, mais est-ce pour autant que j'envisageais de changer ? Pas vraiment. Je suis peut-être à moitié britannique, mais la subtilité n'est franchement pas mon fort. Je glisse les restes de mon smartphone dans ma besace puis je tourne autour du jeune homme en le détaillant sous tous les angles, à la manière d'un fauve étudiant sa proie avant de faire le moindre geste brusque. "Des baskets bonnes à jeter, un pantalon trois fois trop grand pour ton gabarit de mannequin format pocket, un haut qui servirait à peine d'habit pour effrayer les oiseaux, une coupe inexistante et une peau qui mériterait clairement un décapage digne de ce nom." Bilan effectué gratuitement par le grand Clives-Barkha. Profite, petit, ça vaut généralement de l'or. Pourtant, malgré les vérités que je lui assène, aucune once de méchanceté ne vient nuancer les notes graves de ma voix. Je reviens face à lui en remettant mes lunettes noires soigneusement sur mon nez, puis je croise les bras sur mon torse. "Petit, j'te laisserai bien m'acheter un nouveau smartphone, mais vu ton look, j'me dis que t'auras jamais les moyens. Puis j'aime pas que les moches m'achètent des choses, ça me donne l'impression d'être redevable, après." Mon visage demeure parfaitement sérieux, même pas une trace de moquerie quelconque, rien de tout ça. Je regarde l'heure à ma montre et un sourire vient se loger au coin de ma bouche, creusant une légère fossette. "Je sais pas d'où tu es, mais tu feras pas long feu ici si tu gardes ce... Non, c'est même pas un look, en fait. Enfin bref, si tu restes comme ça, tu vas prendre cher. J'te propose un marché." J'approche de lui, conquérant et tâchant d'être un tantinet rassurant. Ce type est une occasion en or de m'exercer, et je peux éventuellement me servir de sa culpabilité pour qu'il ne puisse rien me refuser. "Tu viens avec moi toute la journée, et ce soir, tu ressors transformé en mec sortable. Et t'auras même le droit de m'acheter un smartphone tout pareil que celui que tu as cassé." insistai-je, l'air de rien. "Si tu demandes pourquoi j'fais ça, dis-toi que c'est pour la bonne cause. J'aime bien m'occuper des cas désespérés, faut pas le prendre mal." Ce qui n'est rien d'autre que la vérité : si ce jeune homme s'obstine à ne faire attention qu'à mes paroles, il me trouvera insultant. S'il prête aussi un regard à mon attitude et au son de ma voix, il comprendra certainement que je suis quelqu'un de brutalement honnête. Sans retenue. J'attends sa réaction, bras croisés. De toutes manières, je n'avais rien de prévu en particulier. Par ailleurs, j'éprouve une étrange curiosité à l'égard de cet inconnu, comme si je voyais en lui quelque chose allant au-delà de son apparence désastreuse. Comme s'il y avait un je-ne-sais-quoi qui ne demandait qu'à sortir... Kenzo, Messie des grandes causes de la mode. À noter pour le jour où on commencera à écrire ma biographie.
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MessageSujet: Re: « is that the message you want to deliver ? » « is that the message you want to deliver ? » EmptyMar 3 Fév - 22:58

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