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Quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion

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MessageSujet: Quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion Quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion EmptyMar 30 Sep - 3:47

« Quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion. »
Pablo & Silver




La Vie en rose by Louis Armstrong on Grooveshark



Aujourd'hui je me sentais comme Julien dans jeux d'enfants qui revoyait sa meilleure amie Sophie après dix ans de séparation. J'avais des palpitations au cœur, je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à la revoir aujourd'hui. Les cours avaient été d'un ennui si mortel que j'essayais de repenser à chaque millimètre carré de son visage de poupée. Je ne savais pas pourquoi j'étais si euphorique de la revoir, elle n'était pas la plus gentille des filles, ni la plus simple et pourtant qu'est ce que je ne ferrais pas pour être à ses côtés là maintenant au lieu de rester dans ce cours sur l'économie chinoise, qu'est ce que je m'en foutais, je voulais revoir ma meilleure amie. J'avais débarqué sans lui prévenir de mon jour d'arrivée, comme si c'était une surprise alors qu'elle savait très bien elle comme moi que je revenais en Amérique. Je lui avais envoyé une robe pour ce soir, bien plus chic que d'habitude. Car ce soir je lui réservais une surprise, j'avais sortit le grand jeu pour mon retour. Car elle le méritait, elle avait beau être chiante, me chercher à longueur de journée, me prendre la tête sur combien de filles je pouvais me taper, je l'aimais cette fille là. Non pas d'un amour simple sans étincelles non ce n'était pas fait pour moi. Elle représentait tout à la fois comme si Dieu avait tout mis dans une seule et même personne pour que j'en devienne accro. Notre rencontre, nos étés ensemble, notre année à se voir régulièrement en Italie tout avait été orchestré comme si nous étions liés par une force invisible mais qui nous tenait en équilibre tout de même. La voir c'était comme si j'avais de nouveau de l'oxygène pour vivre, comme si on me redonnait mes poumons tout simplement. Je voulais lui faire plaisir, comme toujours vous allez me dire mais cette fois c'était différent je voulais lui offrir un cadeau. Quoi, ça fait fille de faire ça ? Je n'avais pas acheté le genre de collier qu'on brise en deux pour donner la moitié à chacun. Non ça ce n'était pas mon genre, je n'offrais rien à personne, ni à moi même mais pour elle c'était différent. Je lui avais pris le genre de bracelet à la mode où vous acheter les petits pendentifs que vous accrochez au bracelet. Chaque moments importants avec elle, y était symbolisé par ces pendentifs. La voiture représentait par exemple la première fois qu'elle m'avait pris en stop en Italie et que suite à des piques lancées à tout va elle m'avait abandonné sur le bord de la route puis m'avait reprit. Et si elle ne s'était jamais retourné elle et son visage de porcelaine..Qu'est ce que je , non qu'est ce qu'on serrait devenus ? Notre amitié était peut-être trop fusionnelle, mais elle m'était chère. Il était vingt heure quand j'étais en bas de son appartement, le cabriolet ouvert car il ne faisait pas trop frais ce soir. Je portais un smoking pour l'occasion, car là où je l'emmenais je voulais lui en mettre plein la vue et c'est peu dire. Anxieux je tapais sur mon volant depuis quinze minutes, bon d'accord j'étais en avance mais je ne voulais pas la rater. Je ne voulais pas qu'elle pense une seule seconde que j'allais être en retard pas aujourd'hui, pas pour nos retrouvailles. Le cœur battant je regardais dans mon rétro la porte de son bâtiment pour me préparer à sa vue. Je ne savais pas ce que j'allais lui dire en premier, j'étais nerveux pour la première fois avec elle, car pour une fois je voulais être quelqu'un d'autre pas le simple ami qui vous envoie un SMS de temps en temps, mais celui qui veut être présent dans chaque secondes de votre vie. Le souffle court elle débarquait de son bâtiment. Je ne mettais même pas une seconde à la reconnaître, même si elle avait changé sa couleur de cheveux en blond je la connaissais trop pour la confondre. Je me levais précipitamment pour m'avancer vers elle. Un brin nerveux, je me raclais la gorge une seconde tout en la regardant, laissant mes yeux la découvrir comme pour la première fois. Elle était tellement belle ce soir, j'avais l'impression de sortir avec une autre femme. Ou peut-être c'était l'émotion de la revoir après ces longs mois. Je lui souriais en coin avant de la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. Je pouvais sentir son cœur battre à travers sa poitrine. Elle m'avait manqué c'était indéniable. Elle était pire qu'une drogue pour moi. Doucement je me retirais d'elle en posant une main délicate sur sa joue parfaite avant de lui dire dans un sourire que je n'arrivais pas à masquer « ça te va bien le blond, tu sais ». PFF comme si c'était la première chose que tu voulais lui dire non mais franchement. Je laissais ma main descendre un instant dans sa nuque, effleurer doucement son épaule tout en étant comme hypnotisé par son regard. Je retirais subitement ma main pour me diriger vers la voiture. Une fois installés je démarrais la voiture sans dire un mot. Pas que je ne voulais pas parler, mais je prenais parfois un malin plaisir à la rendre mal à l'aise. C'est seulement au bout de quelques minutes que je m'adressais à elle sans la regarder pour autant «  On va au top of the mark, j'ai un truc à te dire ». C'est méchant Pablo de lui mettre cinquante milles question en tête mais pas grave, j'attendais ce moment depuis toute la journée, depuis toute la semaine, depuis des mois pour ne pas le savourer... Silver c'était comme la barbie qu'une gamine de huit ans voulait, elle était chère, elle demandait beaucoup d'entretien mais au final elle vous durait pour l'éternité.


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MessageSujet: Re: Quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion Quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion EmptyJeu 30 Oct - 14:24

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