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this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan.

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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 EmptySam 5 Juil - 10:07


Mû par ce besoin de n'être qu'un avec lui, mon sourire n'est qu'une façade qui cache l'émoi dans lequel je me trouve actuellement. Jamais je n'ai éprouvé autant de envie à l'égard de quelqu'un. Pour être honnête, il m'arrive souvent de coucher avec quelqu'un de manière égoïste, cachant mon désir personnel derrière un faux souci du plaisir de ma ou mon partenaire. Cependant, avec lui, j'ai besoin de l'entendre et le voir satisfait, comme si le besoin de marquer son esprit et la mémoire de sa chair devenait vital. C'est loin d'être un type banal ou un coup à la sauvette dans un endroit un peu insolite : il m'aurait plongé dans l'océan froid que cela n'aurait pas calmé mon désir de sentir sa peau brûler la mienne. J'écoute le moindre de ses soupirs, détaille son visage et son corps avec une attitude à la fois conquérante et curieuse. Rayan est d'une beauté à couper le souffle et même si j'ai été séduit par son arrogance, je dois bien admettre qu'il a de quoi l'être. Son corps est plus dessiné que le mien, son teint naturellement plus halé, et il dégage un parfum boisé particulièrement entêtant que je ne me lasse pas de respirer. Le voir se débattre face au plaisir que je lui inflige est un spectacle aussi délicieux que de sentir nos intimités s'embrasser dans la plus grande indécence qui soit. Je ne prête pas la moindre attention à ce qui se passe autour de nous, chaque fibre de mon être est focalisée sur Rayan. Mon sourire ne fait que d'accentuer lorsque je vois l'Israélien se cambrer sous le passage de mes ongles, son râle se répercute dans mon être et me fait frissonner d'envie. Bon sang, il a une voix terrible, plus encore dans un moment pareil. Néanmoins, je sens qu'il est piqué au vif, surpris d'être ainsi "dominé" alors qu'il doit principalement être le patron dans chacun de ses ébats. Avec deux égos comme les nôtres, les moments comme celui-ci promettent d'être musclés. Je me retrouve sur le dos, avec un léger rire, sans chercher à lui opposer une résistance trop farouche pour le moment. Mes pensées s'évadent vers ces fameuses prochaines fois. Hors de question de le laisser filer, hors de question de faire de lui une "expérience" parmi d'autres. Maintenant que sa bouche frôle à son tour ma peau, mes gémissements étouffés trahissent le besoin impérieux de l'avoir pour moi à chaque moment. Ce n'est pas le même genre de possessivité qu'avec d'autre, c'est quelque chose de beaucoup plus étrange avec Rayan. Ma main effleure son épaule un instant alors qu'il descend sur mon torse avec une adresse redoutable. Ne t'arrête surtout pas. Je ferme les yeux, serre les dents. Je le hais de me faire autant d'effet. J'ai toujours la tête froide quand je couche avec quelqu'un car je n'y vois que la satisfaction d'un désir purement physique. Avec le bras droit Delta, c'est plus intense que ça. À ses paroles, j'ouvre les yeux et je fais l'erreur d'entrouvrir mes lèvres pour lui répondre : ma virilité disparaît entre ses lèvres et un râle de plaisir se répercute sur le sable des dunes, dansant à l'oreille de mon amant et bourreau. Je ferme la bouche, l'incendie du regard... mais mes cuisses s'écartent naturellement pour lui laisser le champ libre. Mon esprit se révolte, mais mon corps se dissocie et se soumet. J'ai horreur de ça, horreur de ne pas avoir le contrôle... mais le laisser à Rayan est une des meilleures choses qui soient. Je ne songe même plus à ces moments où je l'ai aperçu flirtant avec des étudiantes, je ne pense plus qu'à cet homme taillé pour l'amour qui est en train de me catapulter droit au paradis des sens. Les gémissements étouffés s'enchaînent involontairement dans ma gorge, je me cambre et pose mes mains dans ses cheveux blonds. Je les serre, les ébouriffe, les caresse... Sa langue me fait complètement perdre tout sens commun, et je le hais pour être aussi bon. Je jure dans un russe parfait, mais en même temps, je me rends à cette délicieuse sensation de liberté. Nu avec mon amant au beau milieu d'une plage la nuit, éclairés faiblement par les rayons de la Lune, c'est un moment idéal pour se laisser aller. Son manège continue jusqu'à ce que je sente se profiler le point de non-retour. Et lui aussi, vu la façon dont il accélère la cadence. Je l'observe faire avec un air fasciné et complice, jusqu'à le saisir par les épaules pour le forcer à me lâcher. La soudaine fraîcheur de l'air comparée à la chaleur de sa bouche m'arrache un frisson, mais ne me calme pas pour autant. Je le retourne également, son dos rencontre le sable une fois encore et nos peaux se nimbent d'un goût salé. Sans attendre ni émettre le moindre mot, je lui inflige un sort égal à celui qu'il vient de m'administrer. Sa virilité glisse et se perd dans la moiteur de ma bouche, mais j'en profite pour masser également son intimité à l'endroit exact où tout homme peut facilement perdre le contrôle face à cette déferlante de plaisir. Je ne le lâche pas des yeux, me délectant de cet instant où je compte bien lui arracher son extase la plus complète. Néanmoins, il est libre de ses mains, à voir si l'Israélien souhaitera se battre ou rendre les armes face à l'ardeur dont je fais preuve pour le satisfaire pleinement.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 EmptyLun 7 Juil - 21:06

this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 Tumblr_inline_mrhvteJpeP1qz4rgp this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 Tumblr_mun1doYjCf1qbmp7lo3_250

C'est un véritable combat qui s'annonce, titanesque même, deux égos, deux fortes têtes, deux hommes qui refusent de se plier aux règles ainsi qu'aux autres, le tout promettant, bien évidemment, d'être fort explosif. Je n'ai jamais été le genre d'homme à me laisser mener à la baguette, tant dans ma vie de tous les jours comme dans ma vie sexuelle. Toutes ces femmes n'ont été que des jouets à mes yeux, de véritables pantins qui perdaient pied suite à un seul sourire de ma part, se retrouvant bien rapidement à ma merci et me laissant mener la danse. Il en était de même pour mes conquêtes masculines, qui certes, n'étaient peut-être pas nombreuses, mais qui avaient tout autant de mérite. Avoir le contrôle et le pouvoir sur n'importe quelle situation restait une priorité, et jamais encore, je n'avais senti mon esprit divaguer autant. Absorbé par la moindre caresse, le moindre baiser que Pavel était en train de m'offrir, je n'avais même pas la force de contre-carrer ses plans, je me laissais presque entièrement aller, m'offrant à lui comme je ne m'étais encore jamais offert à qui que se soit. Tout ça n'était pas qu'un jeu, cela allait bien plus loin, mais l'instant présent m'empêcher de voir plus loin pour le moment, alors que j'essayais d'étouffer tout ce désir qui brûlait ardemment en moi. Mais je n'y arrive que trop peu, avide de prendre le contrôle et de laisser exploser toutes ces sensations que je pouvais éprouver pour l'heure. Revirement de situation afin de prendre le contrôle à mon tour, le faire payer pour me rendre si vulnérable devant lui, Pavel avait déjà su pénétrer mon esprit quelques semaines plus tôt et ne s'en était jamais retiré. Ce soir, il confirmait cette place et semblait être actuellement en train de s'y planter, comme si plus jamais il ne pourrait s'en échapper. Tant mieux, il n'est pas comme les autres, il vaut beaucoup mieux. Ma bouche, capturant sa virilité sous un de ses gémissements, avait la ferme attention de pousser le jeune Russe dans ses derniers retranchements. Ses soupirs, ses mains, son corps, tout était fait pour que je continue l'exploration de son membre tout aussi bien à l'aide de ma bouche que de ma langue jusqu'à ce qu'il ne me supplie d'arrêter ce calvaire que je savais si bien lui infliger. Si en temps normal, je refuse que quiconque touche mes cheveux toujours parfaitement dressés sur le sommet de mon crâne, il en est tout autrement au vu de la tournure de la soirée. Je n'y pense absolument plus, je me laisse simplement guider par ses caresses, laissant ses mains se perdre dans ma chevelure blonde. Je me surprends à entendre ces termes russes s'évaporer de sa bouche, même si je n'en comprends pas la signification. Au fond, peu importe, le Pavel est actuellement en train de perdre pied, et c'est la seule et unique chose qui m'intéresse dans pareil instant. À ce stade, mon cerveau n'était pas de la compote, mais de la véritable mélasse et avoir plus de pensées qu'un mollusque était mission impossible. Seul mon instinct et mon désir parlaient pour moi, alors autant dire que lorsque Pavel me força à le lâcher, l'intervention ne fut en rien la bienvenue, mais elle m'arracha malgré tout, un sourire empli de malice. Sourire qui, d'ailleurs, vint à s'agrandir dés lors que je me retrouvais une fois de plus sur le dos. Cette guerre d'égo ne se terminera que lorsque le jeu prendra fin, or, je peux jouer toute la nuit s'il le faut. Je sais parfaitement qu'il me réserve le même sort, au moment même où son visage se dirige plus bas, et ma seule hâte reste de le voir enfin à l'œuvre. Il ne fallut qu'une seconde de plus au jeune Russe pour se hâter à la tâche, me faisant pousser un gémissement de plaisir. Le premier d'une longue série qui ne firent que s'enchaîner encore et encore, lorsque je ne me mettais pas à grogner où à supplier en arabe tous les Dieux possibles et imaginables. Mes bras, ou plutôt mes cuisses, étaient ouverts pour lui, le suppliant presque de ne jamais s'arrêter. Mes mains trouvent refuge dans sa chevelure, une demande silencieuse afin que son œuvre perdure pendant encore un moment. Les hanches tremblantes, le corps se cambrant sous les effets de cette bouche en action, quelques instants plus tard et je ne pus retenir un mouvement de bassin qui poussa un peu plus loin, ma virilité dans sa bouche, signal qu'il fallait mettre un terme à ce plaisir qui atteignait petit à petit son apogée. Je me contrains à devoir me libérer avec poigne, l'attirant à nouveau contre moi, frôlant ses lèvres d'une manière purement érotique, soupirant entre ses dernières alors que nos virilités se pressaient une fois de plus l'une contre l'autre. Pavel n'était pas comme les autres. Il n'était pas ce jouet avec lequel on s'amusait pour mieux le balancer juste après, il était celui dont on devait prendre soin afin d'en profiter sur une plus longue durée. Il me faisait clairement oublier tous mes principes de bases et il restait bien le seul. « Je te veux, maintenant. », osais-je murmurer à mon amant en une douce complainte. Mon bassin se mouvait sous le sien, un empressement indéniable, un désir voulant être comblé. Le Rayan n'en pouvait très clairement plus, de sa vie. J'étais béat à demander, à supplier même, Pavel d'assouvir toutes ses envies qui ne cessaient de me torturer.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 EmptyMer 9 Juil - 14:01


Après avoir juré en Russe à de multiples reprises, il se pourrait que la langue Arabe vienne s'inviter dans ces ébats improvisés au beau milieu de la plage. Sombre et joueur, mon regard glisse sur Rayan qui se débat contre son propre plaisir, allongé sur le sable et torturé par le délice interdit que je lui inflige avec ardeur. Ses muscles se tendent, ses traits se crispent, sa peau est régulièrement parcourue de frissons en pagaille... Jusqu'à ses mains qui viennent agripper mes boucles brunes pour m'enjoindre à ne pas m'arrêter, mais aussi pour me faire comprendre que cette guerre est loin d'être terminée. Enivré par son parfum boisé, je ne peux que m'enorgueillir d'entendre sa voix grave trembler et scander des gémissements par saccades, chant de un homme au bord du précipice de l'extase. Un coup de bassin et le voilà fin prêt pour un sprint final tandis que ma langue attaque sans pitié sa virilité, mais il désire résister, ne pas craquer maintenant là où bien d'autres auraient aimé s'abandonner. Je poursuis sans broncher, décidé à lui arracher un premier râle libérateur juste pour avoir la satisfaction de l'avoir fait craquer avant moi. Trop tard, il me force à remonter, caresser sa bouche du bout de mes lèvres tandis que nos peaux brillantes s'embrassent sans honte ni pudeur. Mes mains larges caressent ses hanches, nos intimités s'enjoignent dans une danse rendue lascive par nos bassins enflammés. Ses yeux. D'ordinaire, je focalise mon attention sur les parties du corps de mes partenaires qui peuvent augmenter mon excitation, mais je n'y parviens pas avec Rayan. Ses yeux. Deux billes d'un brun clair couleur noisette, la Lune y danse avec les étoiles, deux iris couverts d'un voile de désir intense. Ma main gauche remonte et caresse sa nuque ainsi que son cou, mes lèvres tremblent. Jamais elles n'ont tremblées auparavant, sauf à cause de la peur. Et j'ai peur, là, maintenant. Peur de l'effet qu'il provoque au plus profond de mon être. Ses yeux, encore. Je passerai des heures à les contempler, à sentir son souffle contre ma peau, à voir ce sourire arrogant étirer le coin de sa bouche. Au-delà du désir brut et bestial qui tend tous mes muscles, mon cœur frappe ma poitrine comme un gong infernal... J'ai le souffle court, la bouche sèche. Il ne faut pas continuer. Pas maintenant. Son bassin agresse ma réflexion et Dieu sait qu'un coup de rein nous soulagerait tous les deux de cette tension qui nous enveloppe. Je te veux aussi, Rayan. Et pas que maintenant. Cependant, je vais agir comme le plus insupportable des connards que le monde ait jamais porté... Une fois de plus. Ma main gauche redescend et enserre sensuellement sa virilité pour y imprimer un mouvement de va-et-vient intense. Mon front se colle au sien, je continue d'onduler tout contre lui, sans le lâcher des yeux. "Moi aussi... Mais qu'est-ce que ça te coûte de te laisser aller une fois, hein ? Allez, laisse-toi faire... Laisse-moi faire..." grondai-je avec complicité et envie au creux de ses lèvres entrouvertes. Je suis loin d'en être à ma première fois, et je sais parfaitement comment arracher un orgasme à un homme. Mes doigts stimulent sans arrêt l'épicentre de son plaisir, mon souffle caresse les grains de sable qui parcourent sa peau halée, mes lèvres viennent soudain saisir les siennes avec vigueur. Ma langue occupe la sienne, la défie dans un ballet indécent jusqu'à ce qu'enfin, je sente son corps tout entier répondre à ce message des plus érotiques. J'étouffe sa voix forte sans lâcher ses lèvres, collant mon corps au sien lorsqu'enfin, Rayan cède et se délivre de cette tension qui brûlait ses reins contre les miens. Tous ses muscles sont tendus contre mon corps et je quitte enfin sa bouche une fois que l'extase l'a suffisamment sonné. Sa peau luit d'une fine pellicule de transpiration, la lueur de la nuit le rend encore plus beau. Un regard égaré, le souffle court. Pas de doute, je viens de lui donner un bel aperçu. Je m'approche de son oreille, la mordille du bout des dents, puis je pose mon regard dans le sien, joueur. "C'est tout pour ce soir. La suite au prochain épisode, beau gosse." Sans rien ajouter d'autre qu'un clin d'œil, je récupère mes affaires et me rhabille comme si de rien n'était. Tu t'es offert au pire de tous camarade Delta, tu as confié ton désir à celui qui va te faire mariner jusqu'au jour où il décidera de t'offrir la plus belle nuit de toute ta vie. Pas avant. Pas ce soir. Ce serait trop facile. Au-delà de cet esprit "malade", je cherche à me préserver. Rayan me fait ressentir des choses que je n'ai pas l'habitude d'éprouver pour qui que ce soit, et j'ai besoin d'un peu de temps pour comprendre ce qui m'arrive. La dernière fois qu'autre chose que mon corps s'est exprimé, j'ai laissé deux cadavres derrière moi. Et ma santé mentale. Je ne l'ai jamais eue vraiment, cette santé, en même temps... Je passe mon t-shirt sans manches et je tourne à nouveau la tête vers Rayan qui a l'air en état de choc, les jambes encore coupées par son plaisir, mais avec le visage d'un frustré de premier ordre. "J't'ai donné de quoi rêver pendant plusieurs semaines, là... À plus." Les mains dans les poches, je m'éloigne d'un pas presque guilleret, sourire au visage, direction le feu. Pavel, t'es un enfoiré... Mais qu'est-ce que c'est bon !
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 EmptyLun 14 Juil - 21:03

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Si j'avais pu sentir le pouvoir monter dans mes veines, un peu plus tôt, cela n'était actuellement plus le cas. Il m'était plus qu'impossible de reprendre cette place de dominant que j'aimais à prendre autant avec Pavel qu'avec les autres. Ce qu'il venait de me faire m'avait laissé sans voix et à bout de force, il m'avait abandonné au bord du précipice comme personne n'avait encore jamais su le faire et il en fallait peu pour que je ne tombe de haut. Une chaleur insupportable s'était emparée de mon corps et notamment de mes reins, bercés par les caresses du jeune Russe dont les yeux de braise ne cessaient de me couvrir d'un regard dont je ne pouvais me lasser. Ses lèvres, ses mains, ce regard. Il m'était totalement impossible de penser à quoi que se soit d'autre qu'à ce désir qu'il provoquait en moi, cette envie de délivrance que je venais tout juste de lui réclamer. Sa main encerclant ma virilité pour mieux y exercer un mouvement de vas et vient me propulsa un peu plus au bord du gouffre. Un pas de plus et j'atteindrais ce point de non-retour dans lequel Pavel souhaitait tant me propulser depuis un moment maintenant. Un grondement de plaisir s'est perdu entre ses lèvres au moment où son front s'est plaqué contre le mien. Mes mains se sont posées dans le creux de ses reins, animé par cette folle envie de refaire basculer la situation afin d'en prendre à nouveau l'avantage. Mais ses doigts, titillant sans arrêt l'objet de ses désirs, ainsi que ses lèvres, saisissant une fois de plus les miennes avec fougue, me firent rebrousser chemin. Je ne pouvais me dérober sous ses assauts toujours plus entreprenants. Ignorer les décharges électriques qui parcouraient mon corps était une épreuve que je venais tout juste d'abandonner, engageant alors une lutte hargneuse et sans pitié entre nos bouches, nos langues se mêlant l'une à l'autre et puisant tout le souffle que je pouvais conservait dans mes poumons. Chaques muscles venant à composer mon corps finirent par se tendre contre le corps du jeune Russe au moment où ce noyau qui n'avait cessait de croitre au creux de mes reins explosa, me délivrant d'une tension qui n'avait jamais cessé de me dévorer jusqu'à présent. À cet instant, j'avais agrippé plus farouchement les hanches de mon amant, lequel venait tout juste de relâcher mes lèvres. Je pensais à cet instant que jamais je ne réussirais à recouvrir mes esprits ni même mon souffle qui se voyait être des plus saccadé. Mon cœur cognait si fortement dans ma poitrine que je ne pouvais ignorer plus longtemps que quelque chose n'allait pas avec moi. Jamais encore, cet organe inutile ne s'était autant manifesté qu'en cet instant, d'où la naissance d'un nœud au fond de ma gorge. Mes yeux noisette, drapés d'un voile de plaisir, étaient posés sur le ciel, seul point dans l'espace qui me permettrait sans aucun doute de calmer un corps qui vient de connaître une véritable secousse de plaisir. C'est à peine si j'entends les paroles prononcées par Pavel alors que je tente tant bien que mal de retrouver une respiration normale. Je ne réagis que quelque seconde plus tard, alors qu'il s'affaire à enfiler ses vêtements échoués sur le sable. Je pose une main sur mon torse assailli de plein fouet par un organe que je m'arracherais volontiers et redresse la tête en la direction du jeune Russe. « Quoi ?! » Oui, le Rayan réagit des années-lumière plus tard au vu de ce que le Gamma vient de faire de lui. Mon corps ne semble plus répondre présent, ni même mon esprit, seule ma tête peut encore plaider en ma faveur. Fronçant les sourcils, je l'observe enfiler son dernier vêtement avant que son regard ne retombe sur moi. Ce que j'entends semble être tout droit sorti d'un mauvais film. Et je dois lutter pour me redresser, mais je n'arrive qu'à rouler sur le côté pour mieux commencer à le voir s'éloigner. « Attends, tu plaisantes, j'espère ? C'est tout ce que tu sais faire, vraiment ? J'espérais mieux de toi. » Les mots comme seule défense face à ce que je peux ressentir à présent. La frustration, mêlée à ce qui semble être de l'humiliation. Aucun homme, ni aucune femme, n'a jamais osé me laisser dans pareil état et je ne cesse de maudire intérieurement aussi bien le Gamma que ma propre personne. Je me déteste pour m'être laissé aller de la sorte devant lui et je me déteste encore plus pour ressentir quelque chose qui semble me dépasser. Quelques instants plus tard, alors que le Russe se trouve plus loin sur la plage, je finis par me redresser, les jambes encore flageolantes, ramassant mes propres affaires pour mieux me rapprocher du bord de la plage où j'en vins à poser mes fesses dans l'eau. Pas assez froide à mon goût, j'aurais besoin d'une bonne douche glacée à l'heure qu'il est, douche que je ne recevrais pas avant de rentrer chez moi. Un instant plus tard et j'étais à nouveau sur pied, enfilant une bonne fois pour tous mes vêtements avant de me rendre jusqu'au lieu où la fête battait son plein : le feu. Pavel, je te déteste et tu ne paies rien pour attendre.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. - Page 2 EmptyLun 14 Juil - 22:15

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