TOPIC COMMUN ▶ I wanna be forever young !

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Venia avait semble-t-il réussi à se faire une petite place à Berkeley. Elle y avait ses habitudes, sa routine, et surtout des amis. Apparemment, il n'y en avait pas des masses mais quand même, certaines personnes avaient su se montrer assez captivantes pour mériter d'être mentionnées lors de conversations entre les deux cousines. Lux, faisait partie de ces gens qui avaient marqué le parcours de Venia à Berkeley. Emerson avait peut-être, ou peut-être pas -non, elle ne comptait pas confirmer ou infirmer cette information- entendu parler d'une histoire de space brownies et d'une bagarre sur une plage avec une certaine Rosenbitch, ou bien encore d'un rapide séjour en cellule de dégrisement. Quoi qu'il en soit, elle savait que sa cousine avait vécu quelques aventures amusantes (ou pas d'ailleurs) et que Lux avait toujours été là pour veiller sur elle (et sans doute rire un peu aussi, parce qu'il aurait été difficile de faire autrement en entendant un tel récit digne d'un blockbuster hollywodien). Emerson faisait plutôt confiance au jugement de Venia et elle avait décidé que si l'occasion se présentait, elle se ferait un plaisir de faire amie-amie avec la Gamma. L'occasion se présentait justement ce soir, et Em' comptait bien la saisir, d'autant plus qu'elle avait du mal à trouver quelqu'un d'intéressant avec qui parler ou simplement profiter de la soirée. En apprendre un peu plus sur la jeune femme ne pourrait pas lui faire de mal. Elle l'avait donc approché, la coupant même dans une conversation, mais à défaut de se prendre un vent comme elle le craignait, elle fut surprise de voir Lux se lever et l'attraper par le bras pour l'entrainer plus loin vers le feu. "C'est ça." Elle hocha la tête vivement, Lux n'avait peut-être pas l'air très sûre d'elle-même mais elle se souvenait de son prénom. Em' échappait au moins à l'embarra de devoir lui redire. "Ça m'étonne qu'elle ne te donne pas de ses nouvelles elle-même, mais elle va bien. Elle est overbookée, mais ça va. Elle aimait bien Berkeley mais pas autant que de parcourir le pays avec une troupe du Cirque du Soleil, je crois." À cette idée, Emerson sourit. Elle imaginait sa cousine sur son trapèze et les "Oh" et les "Ah" du public à chaque fois qu'elle parvenait à virevolter avec perfection dans les airs avant de s'accrocher à la barre de nouveau. Elle l'enviait un peu de vivre son rêve, mais elle était surtout heureuse pour elle. Venia avait travaillé dur pour en arriver là où elle était, elle le méritait bien. "Pour ce qui est des spaces cookies, je n'en ai aucune idée mais j'espère pour elle qu'elle a fait une croix dessus et plutôt deux fois qu'une! Il me semble que ça ne lui réussissait pas tellement." Son sourire s'élargit, elle se retenait de rire en repensant aux détails que Venia lui avait donné à propos de son expérience. En entendant l'adolescente dire qu'elle avait vomi sur les pieds de la fille avec qui elle avait passé sa soirée en cellule, Emerson avait ri jusqu'à avoir mal au ventre. Elle s'en rappelait comme si c'était hier, de ce coup de fil, il avait duré des heures et Em' avait passé la moitié de son temps à rire et l'autre moitié à tenter de convaincre sa cousine que ce n'était pas aussi terrible qu'elle le pensait. N'empêche que c'était vraiment la cerise sur le gâteau cette histoire. "Venia m'a dit que tu étudiais en Chimie, c'est ça? Il me semble même avoir entendu le mot "génie" sortir de sa bouche." À bien y regarder, Lux n'avait pas l'air d'être étudiante en sciences, pas au premier abord en tout cas, mais Emerson n'était pas de ceux qui se contentent de juger quelqu'un sur une simple apparence ou une première impression. "La soirée promet d'être…intéressante" lâcha-t-elle en apercevant deux jeunes courir vers la mer, visiblement éméchés et plutôt dévêtus. Au même moment un type passa près d'elles avec un fût de bière et Emerson l'attrapa par le bras pour remplir son verre désespérément vide. "Ah les soirées sur les plages californiennes… Je dois dire que ça m'avait manqué." Elle l'avait dit à voix haute mais c'était plus pour elle-même que pour Lux. Si elle n'était pas née en Californie, elle y avait passé de nombreuses années et elle ne pouvait pas dire que ce genre de soirée étaient une nouveauté pour elle, non, il s'agissait plutôt de retrouvailles. Et décidément, elle était bien déterminée à fêter ces retrouvailles dignement. A little party never hurt nobody.

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DENOUEMENT AU FEU DE JOIE. UN CORPS RETROUVE SUR PLAGE.

La nuit était bien marquée par cette lune qui illuminait la plage de Santa Barbara. Les rires. Les cris. Les échanges et sourires. Les étudiants de l’université profitaient de cet été, comme jamais. Ils n’en rataient pas une miette. Ils ne gaspillaient pas la moindre seconde. Il y avait tout ce qu’il fallait sur ca tapis de sable pour faire honneur à leur jeunesse, à leur liberté. Maisy s’était joint à la partie, ce soir. Elle avait décidé d’y aller. Pour se changer les idées. Pour essayer de s’évader, tout en restant dans le coin. Tout en profitant de la présence de Wren. Arrivant, un peu après le commencement des festivités, ils remarquaient l’état déjà avancé de certains étudiants. A croire qu’ils ne souhaitaient pas s’amuser jusqu’au bout de la nuit. A croire qu’ils étaient venus pour se retrouver dans cet état très précis. La jeune femme n’en avait pas la moindre idée. Elle ne pouvait pas le concevoir. En réalité, il était difficile d’avoir la même vision que tout le monde, la même notion du mot : profiter. La jeune femme regardait donc son partenaire pour la soirée. Elle se sentait légère et ses prunelles étaient éclairées par la clarté de cette lune qui tronait au-dessus de leurs têtes. Quand soudain, un hurlement la chamboulait dans ses pensées. Un cri strident qui venait de plus loin. Un cri où la peur s’entendait. Rapidement, la majorité des participants de l’évènement, s’avançaient. Ils s’approchaient du couple, qui semblait avoir eu une envie soudaine. Leurs habits étaient étendus sur le sable et les yeux se posaient rapidement à côté de ce corps qui semblait raide. Rapidement, d’autres cris venaient s’ajouter à cette horreur qui avait fait face à l’envie particulière du couple. Pour le coup, ils ne devaient plus être porté par ce désir. Leurs envies s’étaient éteintes, à l’instant même, où ils avaient trouvé ce corps. Son visage ne disait rien à la jeune femme. Elle l’avait déjà croisé dans les couloirs de l’université mais, ne l’avait jamais cotoyé de près. Le jeune homme venait de perdre la vie et cette réalité était confirmée lorsqu’un étudiant cherchait en vain, un pouls. Ses traits de son visage s’étaient aussitôt tirés lorsqu’il l’avait compris. Des pleures rententissaient dans la foule. Des jeunes gens craquaient. La jeune femme en sous vêtement s’était éffondrée. Entre sanglots et crainte, une jeune femme s’avançait à quelques mètres du groupe, du corps. Elle semblait aussi saoule que ce jeune homme qui avait perdu la vie. Et davantage, lorsqu’elle se mit à hurler les raisons de cette mort.. « Je le savais ! Il y a quelque chose dans cet alcool qu’on boit.. Tout vient de là !! Qui est l’enfoiré qui a amené ces boissons ?! Parce qu’on va tous finir comme ça ! » se mit-elle à lancer à la foule qui s’était détachée du cadavre pour la regarder fait son petit manège. « On va finir comme une balaine échouée ! Triste fin ! Quelle connerie, cette vie !! » finit-elle d’hurler comme une possédée. Laissant avec cette réaction, un vent de doutes. Maisy ne savait pas quoi penser. Elle jetait un regard furtif à ce gobelet qu’elle tenait. Avait-elle raison de laisser la crainte l’envahir ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Cependant, à ce moment précis, tout le monde était pris entre deux feux. Y croire ou la laisser partir dans sa folie. Rapidement, les esprits s’échauffaient et les jeunes gens réagissaient. Pendant que la jeune femme s’approchait du corps inerte de la victime, de celui qui avait péri au beau milieu de l’océan. Elle le regardait et ne voyait aucune marque sur son visage ou sur son corps. Ses yeux étaient encore ouverts. Elle profitait donc pour lui fermer les paupières. Elle en profitait également pour y déposer ce long gilet qu’elle portait. Alors qu’à quelques kilomètres de là, les sirènes des ambulances et des forces de l’ordre retentissaient. Ils n’allaient pas tarder à arriver. En espérant que cela n’ait aucun impact sur leur soirée, sur leur évènement. Car, certains étaient bien décidés à reprendre la fête, là où elle s’était arrêtée. C’était l’été, il était hors de question de s’arrêter. Peu importe si ce jeune homme avait perdu la vie par son insconcience qui l’avait guidée vers l’océan.. Peu importe, si cette folle furieuse qui s’était exprimée, s’avérait être sur la bonne voie. Alcool et raison ne font pas très bon ménage. Généralement, il faut choisir pour s’en sortir. Pour ne pas finir ainsi, la victime de cette folle soirée..

L’avion avait atterri près de dix heures auparavant et Wren se sentait encore un peu vaseux par le décalage horaire séparant la côte Ouest de la côte Est. Passé d’Orlando à Santa Barbara était loin d’être une mince affaire. Il passait d’une quinzaine de jours de folie en compagnie de Jude, à faire les attractions les plus folles, les plus dingues que la Terre ait porté, à une soirée feu de camp en compagnie de Maisy, durant laquelle il allait devoir se rattraper pour ce lamentable bal de promotion qu’il lui avait fait passé un mois auparavant. Il était un peu parti comme un fuyard, après avoir essayé de l’appeler à maintes reprises mais sans réponses. Il aurait pu passer la voir au pavillon béta, s’excuser sous toutes les formes, mais c’était sans compter son départ pour le marathon des parcs d’attractions. Toujours est-il qu’ils avaient prévu l’un comme l’autre de se rendre au feu de joie, ensemble, pour profiter d’un moment de tranquillité, sans avoir à se préoccuper de tous ceux qui les entourent en temps normal. Il n’était pas sur que Maisy voudrait toujours de lui au feu de joie, mais il avait eu l’agréable surprise de voir la béta apparaître à l’aéroport pour le récupérer. Comme si rien de tout cela ne s’était passé, comme si le bal n’avait jamais eu lieu, juste le sourire agréable et doux de Maisy pour accueillir Wren. C’est donc ainsi qu’ils se baladent le long de la plage, un verre à la main, sourire aux lèvres et quelques blagues pour détendre l’atmosphère. « Ce soir, je suis ton humble serviteur, tous tes désirs sont des ordres ! C’est ma façon à moi de m’excuser pour ce pitoyable bal ! » Voilà les mots qu’ont été ceux de Wren avant de débuter la soirée. Il a tout prévu, dans les moindres détails. Il se pliera en quatre pour exaucer tous les vœux de la béta, peut importe qu’ils soient fous ou irréalisables. Du moins, c’est ce qu’il souhaite vraiment. Mais au vu des derniers évènements qui viennent de se produire, il n’est pas sur de pouvoir réaliser cela. Un hurlement, un cri, et la soirée tourne au désastre. Une hystérique débarque en criant à tout va qu’un corps a échoué sur la plage, rajoutant que quelqu’un a drogué l’alcool. Ni une ni deux, il attrape le gobelet de Maisy et le balance par terre sans réfléchir. Heureusement que lui tourne au soda depuis le début de la soirée. Il regarde la jeune femme et prend son visage dans ses mains. « Ca va, tu te sens bien, pas d’étourdissements ? » Dire que son inquiétude a atteint son paroxysme est loin d’être un euphémisme. La jeune femme s’avance vers la plage, vers le lieu où le corps a échoué et s’en approche. Il tente un geste pour l’en empêcher, mais elle porte sa main sur le visage du mort, lui fermant les yeux et lui offrant ainsi le repos qu’il mérite. Elle finit même par lui donner son gilet et lui recouvrir le corps. Non pas qu’il puisse avoir froid maintenant, juste le protéger des regards un peu trop voyeur. Il attire ensuite Maisy à lui et lui fait passer sa veste sur ses épaules. « Allez viens par là, ça sert à rien de rester là ! » Il cherche à la prendre à part, à l’éloigner de toute cette agitation, mais il voit bien que son amie – ou du moins ce qu’elle en est – n’est pas très bien, à la limite du tremblement. Il ne comprend pas ce qu’il se passe, ni même pourquoi elle est dans cet état, toute cette soirée est étrange, plus qu’étrange, perturbante. « Maisy, qu’est-ce qu’il t’arrive ? » La demoiselle est une des personnes les plus importantes à ses yeux, et la voir dans cet état l’inquiète énormément … Arriveront-ils à passer une bonne soirée ensemble ?? telle est la question …

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No trait is more justified than revenge in the right time and place.

Installé depuis plus d’une heure dans les sièges confortable de l’avion, en première classe bien évidemment. Helsye songe. Elle songe à son retour à Berkeley aux personnes qu’elle a laissé en partant mais qu’elle va enfin retrouver après plus de trois mois d’absence. En soit ce n’est pas si long que ça, mais en trois mois il s’est passé tellement de choses qu’on aurait pu penser qu’elle s’était absenté depuis plus d’un an. Avoir passé trois mois au chevet de son père gravement malade l’avait rendu plus forte mais surtout beaucoup moins joyeuse ou cool. Elle est devenu plus irritable et encore plus chiante qu’en temps normale. Elle ne veut plus perdre de temps et elle est bien décidé à rendre honneur a son père en travaillant et en ayant son diplôme pour pouvoir ensuite reprendre les rennes de Ross-Wright industrie. Avant de revenir à San Francisco elle avait reçu les plans pour les vacances et elle doit dire qu’elle avait été intriguée par le feu de joie. Elle n’avait jamais assisté aune soirée comme ça. ¨Plutôt habitué des galas ou autres soirée de charité elle prit cette activité comme une occasion de voir autre chose. En atterrissant, elle fut directement emmenée sur le dit lieu de la soirée en limousine. Quand elle arriva Helsye regarda aux alentours et bizarrement tout le monde commence à s’affoler ? La raison aucune idée, elle vient d’arriver ne voit aucun visage familier. Mis à part des personnes qu’elle connaît de vu uniquement. Elle continu son petit tour quand elle tombe sur un Pavel qui semblerait-il est en très bonne compagnie. Pavel, ils ont toujours été dans une relation ambiguë mais avant toute chose ils étaient amis. Elle s’approcha donc de lui d’un pas sur et rapide avant de prendre sa nuque dans ses mains et de lui donner un baiser sur la joue de façon très amicale. « Devine qui est de retour mon chou » qu’elle dit le sourire aux lèvres, voilà bien longtemps qu’Helsye n’avait pas souris. Beaucoup plus sombre qu’avant son départ Pavel devrait encore plus l’apprécier maintenant. « Bonsoir, je me présente Helsye. » Dit la jeune femme pour paraître un peu plus poli malgré tout. Elle n’allait quand même pas arriver et s’accaparer direct le Pavel. Quoi que, ce n’est pas l’envie qui manque. Mais pour cette fois elle s’en passera, elle ne veut pas lui casser tous ses plans déjà en cour. Mais bordel qu’est-ce qui ce passe pour que tout le monde tire une tête d’enterrement pareil ? Elle regarde autour d’elle et voit des gens s’affoler sans comprendre pourquoi. Elle lève les yeux au ciel avant de reprendre le plus calmement possible, presque sur un air négatif « Quelqu’un est mort ou quoi ? » Helsye, elle revient à peine et elle va déjà se faire des ennemies sans le vouloir. Quoi que non en faite elle s’en fou quand même. Helsye est arrivée depuis plus de cinq minutes et elle n’a toujours pas de verre à la main ce n’est pas normal, elle se penche sur le coté pour en prendre sur une table et revient à sa place initial en buvant une gorgée du liquide jaune.

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« LE FEU DE JOIE DE SANTA BARBARA - SUMMER 2014 »

Lux écoutait sans broncher les paroles insensées d’Ebony et d’Aengus, à vrai dire, elle n’y comprenait pas grand chose. La faute à l’alcool peut-être qui prenait une place de plus en plus conséquente dans son organisme. Elle se foutait comme de l’an quarante des hommes qui pouvaient passer dans le lit d’Aengus, mais tant mieux pour elle si Pavel était sur sa liste noire. « Sympa votre colocation. Soyez aimables, m’invitez pas. » lâchait t’elle le plus sérieusement du monde. Elle n’osait même imaginer l’ambiance qu’il pouvait y avoir si on mettait Gus’ et Pavel dans la même pièce. La folle et le psychopathe, dans le fond, ils allaient bien ensemble. Néanmoins, Lux avait un sous-sol aménagé rien que pour elle dans le sous-sol de la maison Gamma et s’en contentait parfaitement, là bas au moins, il n’y avait pas de personnes nuisibles. « Quel petit jeu ? » demandait t’elle en se tournant vivement vers Ebony. Pourquoi elle se mettait de parler du bal alors qu’elle savait pertinemment que Lux n’y mettait pas les pieds. Elle préférait même se faire torturer plutôt que d’y retourner une seule fois. Depuis qu’elle était revenue de New-York, elle avait décrétée qu’elle ne cautionnerait plus les imbécillités de Fredericksen et qu’elle ne serait plus la spectatrice de querelles d’adolescents en chaleur. Un pas de plus vers la maturité, oh joie. « Faudra que tu m’expliques pourquoi tu vas te pavaner à ces bals miteux d’ailleurs ... » Ebony avait beau être une amie en or massif, parfois elle suivait la masse et dégringolait dans l’estime de Lux. Si princesse Ebony désirait une couronne en plastique pour pavaner parmi le peuple estudiantin Lux se ferait une joie d’aller dans un magasin de déguisements, en attendant, elle ne voulait même pas comprendre pourquoi les étudiants étaient si enthousiastes à l’idée de danser dans au bal. L’alcool était de mauvaise qualité, la musique inaudible, et les petits-fours chimiques. Quant aux participants, elle préférait éviter soigneusement le sujet, elle croisait ces abrutis suffisamment sur le campus pour ne pas faire d’heures sup en leur compagnie. Croisant les bras, elle affichait une mine boudeuse en observant Ebony s’éloigner vers Pavel. Heureusement, elle aussi pouvait se vanter d’être en bonne compagnie. Emerson semblait être une fille au moins tout aussi géniale que Venia. Les Collins étaient donc des gens géniaux épargnés par la connerie Epsilonienne, ou quoi que ce soit s’y rapprochant. Venia avait intégré la troupe du cirque du soleil et visiblement, elle s’y épanouissait pleinement. Lux ne put s’empêcher de sourire, chose très, très, très rare chez elle. La Thorp-Nox étant plutôt habituée à tirer la gueule, se plaindre et cracher son venin comme personne. Imbuvable, pas sociable pour deux sous, les gens l’évitaient comme la peste et ça lui convenait parfaitement. « Je suis vraiment heureuse pour elle. Elle a peut-être tenté de me donner des nouvelles mais je n’étais pas dans le coin ces derniers mois... » poursuivait t’elle tout en restant évasive, Emerson n’avait pas besoin de savoir pour New-York, le meurtre de l’anglais, la police et tout le reste. Par chance, la conversation s’orienta sur le fabuleux épisode des space-cookie. Où Venia avait malencontreusement vomi sur les échasses en or signées Dior d’Eileen princesse des putes. « Au contraire, elle est grimpée dans l’estime de beaucoup d’entre nous ce soir là. Tu comprendras quand ta route croisera celle de l’autre trainée. » inutile de citer son nom, il y avait beaucoup de trainées à Berkeley mais une seule Rosenbitch heureusement. Progressant vers le feu, elles parlaient désormais des études, de la chimie et de l’intelligence extraordinaire de Lux. A défaut d’être sympathique, elle en avait dans le crâne. « Si je te répondais par l’affirmative ce serait un peu prétentieux. Disons que je me débrouille très bien. J’ai des prédispositions dans les matières scientifiques. Et toi, c’est quoi ta branche ? » la questionnait t’elle véritablement intéressée. Puis, alors qu’elle s’apprêtait à boire un énième verre de quelque chose contenant plus de quarante pour-cent d’alcool, la voix stridente d’une hystérique l’a coupa dans son élan. -Quelque chose dans les boissons- qu’elle hurlait et tout les regards convergeaient instantanément vers Lux. « Quoi ? C’est pas moi. » se défendait t’elle en haussant les épaules. « J’ai rien jeté dans vos verres soyez tranquilles. » Elle faisait le signe de la paix avec ses doigts avant de comprendre véritablement la situation. Visiblement, les choses semblaient on ne peut plus sérieuses. Rapidement, elle déposait son verre, pour voir le cadavre de plus près, peut-être n’était il pas mort, mais seulement inconscient, et elle voulait en avoir le coeur net. Rapidement, elle s’approchait du corps inanimé bousculant au passage Wren Rosenbach. Cousin de la Rosenbitch et d’après les rumeurs l’homme le plus humilié lors du bal. « C’est une manie dans votre famille de se mettre au milieu du chemin ? » question rhétorique, attaque gratuite, simple envie impulsive, qu’importe. Wren était né avec le mauvais nom de famille. Trop con. Elle s’abaissait légèrement vers le cadavre, chercha un pouls inexistant et tourna le regard vers le feu. « Pavel, viens faire le médecin légiste tu veux. Vu ta gueule tu dois t’y connaitre en cadavre. » Souvenir, souvenir de la saint-valentin et de leur crime commun. Certain sèment des graines sur leurs chemins, Lux et Pavel ont décidé de choisir la voie de l’originalité et de semer des corps sans vies. Mais, pour une fois ils n’y sont pour rien.

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TOPIC COMMUN ▶ I wanna be forever young ! - Page 3 Tumblr_n2dkqebMLk1rjq0fbo6_250

Ça risque d'être folklo.

Disons que je ne te savais pas aussi populaire.

Pitié, et c'est toi qui me demande ça alors que mes sms pour une soirée improvisée sont restés sans réponse ce soir-là ? Alors j'ai plié devant les supplications de Zayn. Tu sais que j'ai bien du mal à résister à l'humiliation complète d'une epsilon.

Je pensais passer inaperçu pendant mes dix minutes de présence. A croire que t'as des espions partout ma parole !

Il se passe quoi encore ? Elle a pas trouvé sa paire de Louboutin dans sa pointure ?!

Me regardez pas comme ça j'ai rien fait non-plus.

Soit j'ai la guigne, soit c'est quelqu'un qu'a répondu à mes prières, au choix.

Je pense qu'on a assez d'un cadavre, évite de la noyer.

Mais oui, ça se trouve on est tous drogués et on va tous crevés là. Bon ben, autant profiter de nos derniers instants.

Spoiler:

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Un attroupement attirait son attention. Est-ce qu’un évènement digne d’intérêt pourrait se dérouler au centre du troupeau ? Encore Lux et Ebony qui avaient fait des folies ! Aengus avança contre la dune pour rejoindre le groupe de Gamma. Que voulez-vous ? Dans ce genre de situation, tout le monde a exactement la même réaction qu’une poule ou un mouton : se regrouper près des siens. Quand la fille cria qu’une drogue pouvait avoir été glissé dans les verres, Aengus lui rit au nez.

« Ou, avec sa gueule de puceau, il a vu une sirène et il s’est jeté à l’eau. Y paraît que c’est pas sympa, comme animal… »

Dans un soupir, elle secoua la tête de gauche à droite. Tous regardaient Ebony, Pavel et Lux comme pour s’assurer qu’ils n’avaient rien glissé dans les bouteilles. Si Pavel avait dû le faire, il aurait visé les canons rassura Aengus en tapotant l’épaule d’une fille au physique ingrat. Finalement la blonde se stoppa enfin à côté d’Ebony pour regarder Lux faire un truc bizarre. Prendre le pouls ?

« Y a toujours un mort dans une soirée… Overdose, SIDA ou pire ! Conception d’enfant. »

La grossesse demeurait bien la pire. Regardez Benedikt, pire qu’un mort. A force de ne plus sortir, il était devenu blanc comme un cadavre et à trop changer les couches, il puait comme un crevure sur le bord de la route. D’autres exemples seraient les bienvenus mais Aengus se retiendrait. L’idée que certains aient pu s’amuser à droguer son verre lui passait loin au-dessus de la tête, tout comme le cadavre un peu plus bas. Un an plus tôt, c’était son corps à elle que l’on retrouvait sur le rivage. Personne ne s’était ému comme à l’instant. Pourquoi serait-elle différente ? Le politiquement correct ne la séduisait plus depuis des semaines. De plus, elle s’en fichait bien de son verre. Elle n’avait bu que les bouteilles de bières d’Elijah. Tout le monde savait qu’il ne fallait jamais boire ou manger de choses que l’on ne connaissait pas. N’est-ce pas ?

« Si vous voulez être certains que rien n’est dans votre verre, je vous vends une pilule qui annule toutes les drogues ou poisons. » Pouffa Aengus derrière sa bouteille de bière.

Evidemment, son mensonge se remarqua. La gamma n’avait rien d’une idiot, un tel antidote ne pouvait fonctionner. Tout au moins, jamais la bêtise humaine ne pourrait être assez grande pour gober pareille idée. Malheureusement, dans la panique ou le désespoir, une ou deux têtes se tournèrent vers elle. Soit elle avait le sens aigue des affaires pour tirer profit de la situation et vendre un carré de sucre à prix d’or, soit elle se payait leur tête. Les deux pouvaient être possibles. Mettons ça sur le compte de l’alcool. Il avait bon dos. Mais Aengus se fichait bien des idiots qui l’attendaient la bouche ouverte que leur susucre leur soit donné. Ebony avait une brillante idée. En profiter ?

« Hum intéressant… Et que proposes-tu ? Je te parie que ça va mettre trois minutes à dégénérer et que c'est la grosse là, qui va agresser quelqu'un.» Dans une moquerie visant à détendre l’ambiance, elle reprit. « Sinon, on peut aussi se faire un Cluedo géant. »

Peut-être qu’à l’évocation d’un jeu ennuyeux Miss et Mister pot de colle finiront par s’en aller. Au lieu de ça, Aengus s’imaginait plutôt vivre cette soirée comme si elle était la dernière. En somme, comme toutes les autres.

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Feu de joie - Summer 2014

Voilà plusieurs soirs que notre belle brune vient passer ses nuits sur la plage de santa barbara, au feu de joie. Un feu organisé par l'université afin d'offrir de belles vacances à ses jeunes étudiants. Une activité qui a tout de suite taper dans l'oeil de notre artiste qui ne pouvait partir ailleurs de toute façon, puisqu'elle a eu interdiction de partir trop loin de San Francisco, interdiction donnée par sa chére psychologue qui veut la garder sous "la main" en cas où qu'il lui faudrait des consultations en urgences. Milena est bien loin de se douter que cela va être le cas, elle qui refuse de voir qu'elle n'est pas guérrit, elle qui refuse toute consultations pendant l'été. Elle est bien loin de se douter que quelque chose d'horrible va se passer sous ses yeux ce soir-là. Que cette même chose va raviver en elle d'horrible souvenirs... Assise sur le sable, un verre dans une main, une cigarette dans l'autre. Milena observe le feu attentivement. Ce même feu qu'elle avait vu consumer son appartement il y a deux ans de cela. Elle a beau l'observer encore et encore, mais aucun souvenir ne lui revient en mémoire. Jamais elle n'arrivera à se souvenir de ce qu'il s'est réellement passé ce soir-là. C'est comme un trous noir après une bonne cuite, on agit sans se souvenir de rien et jamais rien ne vous reviens en mémoire, jamais vous ne serez réellement ce qu'il s'est passé. Des cris affolés viennent la sortir de sa contemplation. Sans se lever, Milena se tourne et observe la scène qui se déroule sous ses yeux : quelqu'un vient de trouver un corps. Milena ferme les yeux, frapper par l'horreur qui se déroule devant elle. Ce corps, raide, blanchâtre. Elle se revoit secouant son couteau frénétiquement devant un de ses sauveurs qui voulait lui faire du mal. Elle se revoit, crevant de peur avant de perdre la tête et se retrouver à errer dans la rue, le corps en sang. Comme pour se donner du courage, Milena revient à elle et avale son verre d'une traite. Elle le pose alors à côté d'elle et se lève. Se dirigeant vers le corps, elle prie pour que cela ne soit pas un visage connus. Elle espère ne pas avoir perdu la tête une nouvelle fois. Le soulagement s'empare d'elle lorsqu'elle remarque qu'il s'agit d'un inconnu. Elle s'écarte alors du groupe rapidement, tentant de contenir un rire nerveux. Si elle se met à rire en présence d'autres étudiants, ils la prendront sans hésiter pour une folle, surtout en vue de la situation... Milena marche dans le sable sans regarder où ses jambes la conduisent. Elle arrive alors près du buffet et attrape un nouveau verre avant de se retourner un peu trop rapidement et de venir percuter brutalement une demoiselle. Tu ne peux pas regarder où tu marches ? lance-t-elle amèrement à la blonde qui venait elle-même de se prendre un verre et qu'elle avait vu arriver quelques secondes plutôt au bord d'une limousine. Décidément, les gens de Berkeley ont pas mal tendance à se la pêter et même si elle a tendance à être comme cela également, Milena n'apprécie pas vraiment les filles gosse de riches qui se pensent tout permis. Il est pratiquement certain que les demoiselles ne vont pas s'entendre.

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Ah, Ebony... Tout de suite, j'ai l'impression que la soirée est plus piquante. J'hausse les épaules de manière évasive quand elle passe sa main dans mes cheveux. Ils sont déjà en bataille bouclée perpétuelle, mais c'est pire si j'ai eu l'idée d'aller me rouler dans le sable avec le grand blond qui me fixe avec des yeux mauvais et jaloux depuis tout à l'heure. "Cochon grillé ? Et elle connaît, apparemment..." Je fixe ses hanches avec un regard moqueur au possible envers sa ligne soi-disant parfaite. Passer du gentleman séducteur au parfait connard en moins de trois secondes. Ça, c'est fait. Nous nous taquinons une fois de plus, comme un langage usé presque jusqu'à la corde entre nous, mais elle ne manque pas de constater la malice malsaine qui pétille dans mes yeux sombres. "J'ai toujours l'air cachotier. Mais toi qui aimes bien les potins, j'peux pas tien vouloir de trouver ma vie plus intéressante que tes magazines à deux balles..." Nouveau sourire creusant mes fossettes. Oui, Pavel a fait un vilain tour au gentil Rayan là-bas, il mérite même une punition car, en prime, il est très fier de lui. Méchant Pavel. J'allais lancer quelques allusions ici et là sans jamais confirmer quoique ce soit lorsqu'une voix attira mon attention. "Helsye ! Ça manquait de blonde en micro tenue, j'me disais..." Et la politesse, dans tout ça ? Je l'embrasse en retour sans que mon bras ne quitte la taille de la doyenne des Gamma. Le harem est là, raison de plus d'adresser un furtif regard de conquérant défiant à Rayan, juste pour l'énerver un peu plus. Dans quelques jours, il sera tellement en pétard qu'il va vouloir une vengeance digne de la passion qui anime nos corps à chaque fois que nous sommes en présence l'un de l'autre. "Tu... Bordel, c'est quoi encore, cette souris écrasée ?" lançai-je en tournant la tête vers le cri venant d'être jeté dans la nuit. J'affiche même un petit sourire en entendant la remarque de Bony au sujet de la grognasse qui vient de hurler sans grande discrétion. À l'instar de tout le monde, je me rends vers l'origine du cri et là, mes yeux se posent sur un corps apparemment sans vie. J'arque un sourcil, muet et immobile. Génial. Pour plomber l'ambiance, on ne fait pas mieux. Lux se précipite pour vérifier le pouls, je n'adresse que peu d'attentions aux autres jusqu'à ce que sa voix grinçante ne vienne agresser mes tympans. "Si j'avais envie de jouer aux médecins légistes, j'aurais commencé par te tripoter, Lux. Frigide comme t'en as l'air, tu m'as tout l'air d'être une experte en cadavre." répliquai-je sur un ton vaguement ennuyé. J'ai parfaitement saisi l'insinuation, mais je préfère ne pas m'en inquiéter. Le cadavre que j'ai moi-même laissé la nuit de la Saint-Valentin en compagnie de la Gamma a été désintégré dans un bain d'acide, ne revenons pas sur le sujet. Je m'approche à mon tour du corps avec une simple curiosité. Hors de question de le toucher, je ne voudrais pas que mes empreintes restent une fois de plus sur un mort. "J'aurais trop peur de me salir les mains en traînant ce cachalot jusqu'au rivage." répondis-je à Ebony en désignant Lux d'un mouvement de tête dédaigneux. Accroupi près du cadavre, je penche la tête à la manière d'un gosse devant un nouveau jeu offert à Noël et dont il ne comprend pas la notice d'usage. C'est marrant, j'ai pratiquement l'impression que ça ne me fait absolument plus rien d'être en présence de la misère humaine résultant de la mort. C'est presque familier au point de devenir amusant. Oui, il est décidément très dérangé, le Pavel. J'ai cependant l'étrange sensation qu'on me fixe de façon accusatrice, alors je lève les bras en l'air dans une position d'exaspération avancée. "Je jure n'avoir rien mis dans les bouteilles ou la nourriture sur ce soir. J'ai pas besoin de ça pour épingler qui j'ai envie..." Rayan, si tu l'entends, celle-là, c'est cadeau. "Et puis j'ai déjà couché avec, donc c'est pas comme si j'avais envie de remettre le couvert. Condoléances, chérie." La fille en pleurs me regarde avec effroi. C'est le couple que j'ai croisé tout à l'heure avant de retrouver Rayan au bar. De toutes manières, les flics vont bien finir par débarquer et, d'une façon ou d'une autre, je vais arriver par miracle sur la liste des suspects. Avec un peu de chance, il y aura des potes avec moi au poste en même temps. Je me redresse et hausse les épaules, les mains dans les poches. "Sinon, on peut organiser une crémation à pas cher tout de suite ? On a le mort, de l'alcool fort, un grand feu... Toi qui parlais de cochon grillé, tout à l'heure..." Regard amusé vers Ebony, sous les yeux outrés d'autres étudiants. Quoi ? Il est mort, il est mort, point barre. "Sinon, ma p'tite blonde, ça fait un moment que j't'ai vue roder dans le secteur... J'te manquais trop ?" demandai-je à Helsye. Comme si de rien n'était. L'émotion, très peu pour moi.

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