TOPIC COMMUN ▶ this is the rythm of the night !

« Je suis entouré de cinglés. » Murmure le jeune homme en regardant tour à tour les deux filles. L'une crie à s'en casser la voix et l'autre se dandine en se prenant pour une magnifique danseuse. Et dire que c'est lui que l'on a décelé comme « fou » plus jeune. Plusieurs regards convergent en leur direction et Caleb aurait bien voulu pouvoir rentrer six pieds sous terre pour échapper à l'humiliation à laquelle il participait bien malgré lui. Il recule d'un pas en faisant style de ne pas trop les connaître. Du style, je suis à côtés d'elles mais on ne se connaît pas du tout. L'intensité de tout ce cinéma monte d'un cran lorsque Reed commence à émettre quelques sons pour imiter Jay-Z. Le sportif hausse un sourcil de manière ironique. « Tu veux que je te rappelle les borborygmes que tu viens de nous faire en espérant faire croire que tu chantais ou ça va aller ? » Demande-t-il en se moquant ouvertement de son amie. Toutefois, il a le droit à un retour magistral de la part des filles quand il a le malheur de parler du popotin d'alexie. Forcément solidarité féminine. Caleb, mal à l'aise baisse la tête et trace du bout de sa chaussure des demis cercles sur le sol. Il maugrée dans sa barbe un vague « c'estpasvraijenesuispasunpervers » inaudible pour ses compagnes. En s'inscrivant pour Caochella, le jeune homme ne savait pas qu'il prenait un ticket pour crazyland et pourtant c'était bel et bien le cas. Il tourne son regard vers reed en mode « what the fuck » avant de laisser échapper un bref pfffff. « C'est ta pote, tu peux bien la contrôler deux minutes. » Parce que dans le cas contraire, il y a fort à parier qu'ils deviendront sourds avant la fin du festival. Voire même avant la fin du concert de Pharrell. Ce qui serait dommage. La brune propose alors tout un tas de solutions diverses et variées qui le font frémir d'angoisse. Chanter plus fort que l'étudiante en médecine ? Humainement impossible, faut pas déconner. Se mettre nu devant des milliers d'inconnus ? Même pas pour un milliard de dollars en petite coupure. Suite aux propositions de Reed, Alexie s'interrompt le temps de reprendre son souffle et de commenter. Ce qui laisse Caleb sans voix. « Et après c'est moi le pervers de service … On partage la même tente je vous signale. Seigneur, elles vont mes violer les hystériques. » qu'il dit de sa voix la plus mélodramatique. Comme si le moment n'était pas assez gênant, June fit son entrée. Comme à son habitude une entrée remarquée qui lui donne fortement envie de grincer des dents. Le sportif balance une remarque peu sympathique et Reed … Bah elle fait sa Reed, prête à sauter à la gorge de quiconque l'ignore. Caleb n'a pas le temps de réagir qu'elle le tire avec elle en lui désignant une personne. Là-bas dans la foule, au milieu de tous. Le iota plisse les yeux pour distinguer une blonde … C'est qui ? Sa question muette trouve une réponse rapide. Reagan Lennon-Barkcley, une star si on en croit Reed. Booooh, lui n'est pas convaincu et hausse les épaules. « Tu me larges pour une blonde ? » dit-il sur le ton de la plaisanterie. « J'aurai jamais cru ça possible. » Pour un grand brun baraqué en revanche, c'est plus plausible. Il rit de bon cœur avec elle et il aperçoit sa meilleure amie qui vient à leur rencontre. Vu le peu d'amabilité que ces deux-là se sont échangés, Caleb juge plus prudent de ne pas être au centre de leurs retrouvailles. Il murmure à Reed de chanter avec Alexie avant de se tourner en direction de June. Comme à chaque fois, c'est le même refrain qui commence avec en pleine lumière : Seth. Caleb en a marre et soupire d'avance. « T'as décidé d'épouser le mec qui t'a envoyé plusieurs semaines à l'hôpital et à cause de qui tu as failli perdre l'usage de tes jambes … Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? » Le ton qu'il emploie pour s'exprimer est lasse. Il est fatigué de toujours devoir se battre contre Seth et d'en sortir défaitiste à chaque fois. « Je ne te déteste pas … Juste je ne te comprends pas. Et j'ai franchement pas envie de faire l'effort de comprendre. » Caleb sait que s'il commence à fourrer son nez dans cette histoire, il perdra son sang froid. Son self-control ne sera plus qu'un souvenir lointain et les dégâts qu'il engendrera seront colossaux. Alors il a décidé de faire preuve de fatalisme. C'est tout aussi bien. Perplexe, il la regarde fouiller dans ses poches et accepte le cadeau qui est de Savannah. Sans réfléchir et avec l'enthousiasme d'un gamin, il déchire le papier pour découvrir des petits bracelets multicolores. Il décale un peu l'un des siens en cuir sans découvrir ses cicatrices et il met les autres à son poignet. Bien plus touché qu'il ne le montre, sa gorge est noué par l'émotion. « Elle me manque. » Avoue le jeune homme. Entre les olympiades, l'accident de june, les disputes à répétition, cela fait une éternité qu'il n'a pas vu la petite fille. Et son absence dans la vie de Caleb se fait cruellement ressentir. June aussi lui manque. Mais ça, il ne sait pas comment l'admettre.

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« Mais on est tes cinglées préférées » répliqua Reed avec un large sourire. Il pourrait dire tout ce qu'il voulait, elle était certaine qu'il n'aurait échangé sa place avec personne. Elle tourna la tête vers une Alexie boudeuse et haussa un sourcil, peu convaincue. Qu'elle devienne riche, sans doute, mais célèbre ? A moins de faire le buzz sur youtube avec une – mauvaise – reprise de Beyonce, les chances étaient minimes. « Je m'inquiète pas trop, ça va ! » Caleb y alla de son petit commentaire, qui donna à Reed l'impression qu'ils étaient dans un cycle de vannes, l'un se moquait, l'autre enchaînait, laissant le troisième seul au monde. Si Alexie en avait pris pour son grade, c'était à présent à son tour et elle haussa les épaules, totalement indifférente. Le ridicule ne tuait pas, un concept qu'elle maîtrisait sur le bout des doigts depuis... toujours (et fort heureusement, car dans le cas contraire elle n'aurait pas vécu plus de quelques années, au grand désespoir de tous). « Mais moi je sais que je chante mal vois-tu, je ne m'obstine pas à penser que je deviendrai une star de la chanson ! » Clin d'oeil appuyé à Alexie, à laquelle elle souffla un baiser pour se faire pardonner. Dire qu'elle chantait mal était un euphémisme : elle était la pire chanteuse du monde. Ce n'était pas pour rien qu'elle n'envisageait pas une seule seconde d'être de ce côté-là de la musique. Elle préférait de loin laisser cet art à ceux qui savaient le manier mais les accompagner du mieux qu'elle le pouvait. Elle ferait une piètre chanteuse, mais une excellente productrice, et c'était bien là tout ce qu'elle désirait. « Oh ça fait bien longtemps que j'ai abandonné l'idée de la contrôler. Cette fille est aussi incontrôlable que moi... » Elle poussa un soupir las volontairement exagéré. Son amitié avec Alexie n'avait rien d'un hasard : pas une pour rattraper l'autre, au plus grand (dé)plaisir de leur entourage qui faisait régulièrement les frais de leur binôme. « Mon mignon qu'elle a dit ! » Elle ricana. « Bordel Alexie, mon MIGNON. On dirait une mère maquerelle ! » Elle éclata d'un rire plus franc, à s'en faire mal au ventre en visualisant la scène, Alexie maquerelle et Caleb gigolo. Et elle dans tout ça ? Le mac suprême qui récupèrerait le fric. Un trio de rêve. « S'il n'y a que ça je peux vous laisser la tente pour vous deux et trouver mon bonheur ailleurs. Mais vous aurez intérêt à en faire bon usage... si vous voyez ce que je veux dire ». De l'art de rendre le tout awkward, leçon 1. Elle ignora totalement la gêne qu'elle venait de faire naître et rit à la remarque de Caleb. Elle, perverse ? Non. Pas avec lui au moins. Quant à garantir qu'Alexie ne le violerait pas et bien... elle n'aurait pu l'affirmer, Alexie était réellement capable de tout, folle qu'elle était. « Vous, vous, pourquoi vous, c'est elle qui veut te voir à poil, pas moi... » nota-t-elle, pragmatique. L'arrivée de la brune mit un terme à leur discussion et sa réponse ne lui valut qu'un regard parfaitement méprisant de Reed. Donc cette fille s'incrustait sans la moindre vergogne et pensait pouvoir l'envoyer promener, grande reine ? « Mais tu n'es pas à dix mètres, que je sache ? Je ne fais pas coucou aux gens non, mais je leur dis bonjour, politesse élémentaire. » Elle roula des yeux et fit de son mieux pour l'ignorer tandis qu'elle s'accaparait Alexie, retenant à grand-peine un virulent 'connasse'. Critiquer son manque de politesse pour l'insulter derrière aurait été... déplacé. Alexie qui d'ailleurs n'hésita pas à l'enfoncer sous l'expression choquée de Reed. « C'est pas une question d'amabilité » ronchonna-t-elle, bougonne. Seule l'apparition de Reagan Lennon-Barckley lui permit d'ignorer de plus belle cette June débarquée de nulle part dont elle se foutait comme de sa première culotte. « Pas pour une blonde, pour LA blonde. Si je devais un jour changer de bord, elle serait totalement mon genre. Une chance pour elle que je sois totalement hétérosexuelle, elle résisterait difficilement à mon incroyable charme. » Et un point pour la modestie. June revint dans le tableau, s'accapara de Caleb après Alexie et Reed ne put s'empêcher d'écouter à moitié la conversation – non qu'elle ait été vraiment intéressée, mais étant donné qu'ils se trouvaient à seulement un mètre d'elle, elle n'était pas en mesure d'y échapper. Curieuse ascendant fouine, elle ne put s'empêcher de venir donner un avis non-sollicité. « Mais le type qui t'a fait ça, il l'a fait volontairement ou c'était un accident ? Parce que je crois que c'est un paramètre qu'il faudrait éventuellement prendre en compte... » Merci à Reed pour une intervention d'une rare pertinence. Satisfaite, elle se détourna d'eux, se replongea plus encore dans le concert, manquant baver face à la vision d'un Pharrell déchaîné.

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Toutes les chansons ont une fin. Est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique?

Coachella

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Tout allait trop vite pour moi. Je ne savais plus où donner de la tête. On venait d’arriver et déjà qu’un rassemblement ce formait autour de nous. J’avais toujours su que Charlotte était une personne relativement bien connu à l’université, mais j’ignorais qu’elle attirait autant l’attraction. C’était son truc, à elle, attirer l’attention. Moi, je préférais me cacher derrière elle. Je tenais ma coupe de champagne près de moi, la sirotant à peine. Je ne savais pas trop où me mettre. Charlotte avait le don de m’embobiner dans situations où je n’étais pas à l’aise. Moi qui croyait que nous serions que nous quatre dans notre tente, voilà que l’on se retrouvait à héberger un Adrian, une blonde qui avait l’allure d’un mannequin et un adonis qui venait de débarquer, pouf, comme par magie. Je soupira puis me mordilla la lèvre puis glissa mes lunettes de soleil sur mon nez. « Livia, mais appelez moi Liv’, ça peut faire l’affaire. » Après tout, je n’avais pas d’autres choix que d’accepter la popularité de ma meilleure amie! Elle faisait partit de ma vie et je me devais d’apprendre à mieux gérer ma timidité. J’écoutais silencieusement la discutions, même que par moment, mes doigts se resserraient sur ceux de charlotte. Ce qu’elle pouvait être condescendante parfois! Un léger sourire s’afficha sur mon visage aux paroles du dernier venu. J’étais bien d’accord, moi non plus je n’aimais pas la voir avec un joint à la main, mais je n’étais que sa meilleure amie, pas sa mère. Alors que je m’apprêtais à sortir le sac de la tente, je vis au loin une petite blonde, qui avait lancé un regard vers notre groupe. Lysa. Ma sœur jumelle, dont elle ignorait encore mon existence. Sous le choc, je laissa tomber mon verre de champagne par terre. Je baissa la tête, ramassa le sac de la tente et alla un peu plus loin, pour commencer à l’installer. Contrairement aux autres, je n’avais tout à coup, plus du tout la tête à chanter, danser ou fêter, j’avais besoin de me concentrer sur quelques choses pour me faire oublier que mon père biologique était dans les parages et maintenant, ma sœur était là… Finalement, mes vacances allaient être peu banales…

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TOPIC COMMUN ▶ this is the rythm of the night ! - Page 3 259478Untitled11

Je ne suis pas qu’une Marie Coachella.

Avec Livia&Arielle&Aiden et les autres..

Je ne savais pas ce qui s’était passé mais tout un attroupement avait fait place à notre bande de quatre des amis pour la plupart sauf Adrian. Je l’avais mauvaise, s’il ne voulait pas de moi je ne comprenais pas pourquoi il jouer avec moi, qu’est-ce que ça pouvait lui apporter ? Je levais les yeux aux ciels quand il me disait si je voulais autre chose par exemple je lâchais sans trop le vouloir :

Oublie tu veux, bois ça te fera du bien.

Et à son habitude Livia quand j’étais un peu méchante ou trop directe me serrer la main, mais je pensais que c’était surtout que je la gênée un peu alors je me taisais pour le reste de la discussion. Repensant qu’il y a deux semaines j’étais dans un lit d’hôpital après avoir frôler la mort avec Xavier. Je me pinçais les lèvres en y repensant. Je m’en voulais encore de lui avoir causé de la peine, et à cette simple idée je transpirais, j’avais des palpitations. Je trifouillais mon téléphone pour lui envoyer un texto, lui disant qu’il avait bien de la chance d’aller au marathon des parcs. Sans artifices, sans attaches. Il était un peu plus que ma période défoncée il m’avait fait renaitre d’une certaine manière. Mais malheureusement j’étais en manque et je fumais encore plus qu’à mon habitude. Je regardais Livia qui semblait déçue, à croire que je n’étais bonne qu’à ça. Je soupirais un peu, les yeux brillants au moins on pouvait croire que c’était à cause du joint. Une main ferme m’arrête sur ma lancée, et je reconnus à la sonorité de sa voix, celle de mon meilleur ami Pablo. Ça faisait des semaines que je le tannais à venir lui dire que c’était sympa qu’il allait enfin connaître ma meilleure amie Livia, et aussi Arielle même s’ils se connaissaient déjà ces deux-là. C’était donc heureuse que je me tournais vers lui. En le serrant dans mes bras. Oui Pablo n’aimait pas ça les démonstrations en public, mais sa présence me faisait du bien. Même s’il me faisait la morale, je m’en fichais, je l’adorais. C’était celui qui savait tout de moi, du moins presque tout. On avait le même cœur sauf que le mien devait être dans un état encore plus ridicule. Je l’embrassais sur sa joue, avant de jeter mon joint parterre et de lui sourire comme une enfant innocente. Sa remarque me fit rire et je le présentais aussitôt à tout le monde. Et en fonction des prénoms que je disais il devait se remémorait tout ce que j’avais pu lui dire. D’ailleurs le regard lancer à Aiden était peut-être un peu trop brutal. Je le reprenais une énième fois dans mes bras avant de lui dire à l’oreille.

Merci d’être là, tu es mon petit rayon de soleil.

Alors que tout le monde était enfin présenter j’aperçus Lysa au loin à qui je faisais un coucou. Car malgré ma mission que j’avais avec Livia j’avais créé une certaine amitié avec sa sœur jumelle. D’ailleurs Livia ne cessait de la fixer, et en perdit sa coupe de champagne ? Je la prenais par le bras, mais elle s’en alla loin du groupe. Je la suivais d’un pas de loup avant de lui dire :

Livia, je sais comment faire pour te la faire rencontrer, profites un peu avant. Tu as le droit toi aussi à des moments de répits.

Puis je la prenais dans mes bras en l’embrassant sur le front tout en câlinant ses cheveux. Mais soudains mes douleurs aux jambes et aux bras refaisaient surface. L’infirmière m’avait dit que quand j’étais en état de manque je ressentirai ça assez souvent. Je me dirigeais subitement à la voiture laissant Livia et le groupe derrière sans me préoccuper si quelqu’un me suivait. J’ouvrais le coffre, je cherchais mon sac, et sortit enfin les pilules magiques, mes médicaments. J’en prenais quatre d’affilés que j’avalais avec mon verre champagne. Quand soudain je voyais des ombres derrières moi. Livia et Pablo.

Je…ce n’est pas ce que vous croyez.

Des larmes coulaient sur mes joues, non je ne voulais pas tout leur dire. Ce n’était pas le moment, surtout pas avec Aiden dans les passages.

∞ Sometimes the darkest nights give rise to the brightest mornings.

ft. Topic Commun & Lubja T. Malhoa de Lima ♡

C’était ma première journée à Coachella. J’étais arrivée dans la journée. J’avais pris le temps de m’installer dans ma chambre d’hôtel, pour enfin me diriger vers le Festival et y retrouver quelques amis. J’avais fait exprès d’y aller car je savais que certaines personnes y allaient. Comme par exemple June. C’était surtout elle que je souhaitais voir ici. Pour nous retrouver un peu. On s’est un peu perdue de vue durant cette année. Je ne blâmerais personne. Je dirais plutôt qu’on est toutes les deux fautives sur ce coup. J’ai eu mes problèmes, et je l’ai un peu laissé de côté. Pourtant, j’aurais dû lui en parler, à elle. Après tout, elle a toujours été mon amie la plus proche à Berkeley. Et là était surement le problème. J’avais peut-être eu peur qu’elle me juge. Et cette peur m’avait fait m’éloigner d’elle. Et j’imagine bien de son côté qu’il y a eu avoir de nombreuses choses qui se sont passées aussi. On n’avait tout simplement pas eu du temps pour nous retrouver, et parler de nos vies respectives. A peine arrivée, je retrouvais Leyna, nous nous étions donné un point de rendez-vous. J’étais venue avec elle, et non Juliet, qui était aussi sur place. J’avais pris un côté, alors que normalement je ne le fais jamais. J’essaie toujours d’être neutre. D’être la Suisse. Mais dans cette histoire, il a été difficile de l’être. Elles étaient loin d’être la Suisse elles ! Elles étaient à l’opposé l’une de l’autre. J’avais pris mon côté : celui de Leyna. Je n’avais pas apprécié le comportement de Juliet, et je le lui avais bien fait comprendre. D’ailleurs, je ne l’avais pas vu depuis. Je n’essayais même pas de la revoir. Je préférais passer du temps avec Leyna, et en même temps : voir comment elle allait. Suite à toute cette histoire avec Juliet. Je dirais que cette malheureuse histoire nous avait pas mal rapprochés. Et j’en étais plutôt heureuse car Leyna est une fille géniale. On s’avançait vers le lieu où jouait Pharrell Williams. Un peu le chanteur de l’année quoi. Avec son Happy. Une chanson que j’avais aimé, jusqu’à ce qu’elle m’ennuie. Faites qu’il ne la chante pas une fois de plus. Mais plutôt qu’il nous interprète Marilyn Monroe. Celle-là est beaucoup mieux. Beaucoup de monde était autour de nous. Je les observais. Jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’il y avait pas mal de Berkeleyens ici. Je vis même, enfin, June. Et alors que j’avais voulu lui parler depuis le début, que j’étais venue ici pour nous retrouver, je ne m’avançais même pas vers elle. Elle semblait déjà bien occupée avec ses amis. Quant à moi, je ne voulais pas forcément laisser Leyna toute seule. Au cas où Juliet fasse acte de présence. Elle serait prête à faire un nouveau scandale. Après tout, il y a pleins de caméras ici, ainsi que du monde, mais surtout des célébrités. Je protégeais ma petite Leyna, de cette petite peste de Juliet. On souhaitait tout simplement passer un bon moment, toutes les deux.

« Bah maintenant que tu viens de faire dix mètres pour te planter devant moi, non très bonne déduction je ne suis pas à dix mètres de toi. » Sous entendu, si tu n’avais pas bougé tes fesses jusqu’à moi, j’aurai toujours été à dix mètres et ma logique aurait été parfaite. C’est agaçant quand les gens ne comprennent rien à ce que vous leur dites. Ce n’est pas faute pourtant d’avoir voulu être claire avec elle. Après tout, lorsqu’elle a salué Alexie de la main, elle l’a fait de loin, et d’une dizaine de mètres, sinon bien sur qu’elle serait allée saluer Caleb. Heureusement pour la Martin, Alexie s’approche d’elle pour la prendre sans ses bras et lui dire à quel point elle est contente de la savoir présente. La réciproque est tout aussi vraie pour l’epsilon, qui apprécie réellement la jeune Lancaster. June espère d’ailleurs un jour que celle-ci arrivera à faire succomber le petit cœur de Caleb, tant ces deux là semblent faits pour s’entendre. Mais pour l’instant, et au vue de ses relations avec le iota, June ne cherche pas à trop s’en mêler, et se contente de suivre cette histoire de loin. « Alors comme ça tu as succombé toi aussi à l’appel de Coachella ? J’ai entendu dire que David Guetta allait peut-être faire une apparition, j’ai hâte de voir si c’est vrai ! » Elle avait cru entendre une fois Alexie parler de David Guetta avec énormément d’engouement, ainsi peut-être que la jeune médecin saurait si la rumeur était vraie ou non. Finalement, c’est vers Caleb que June ose se tourner, sans vraiment savoir quel accueil ce dernier compte lui réserver. Un accueil froid vraisemblablement, surtout après les fiançailles de June et Seth. Et ça ne loupe pas. Caleb affiche une mine désabusée, presque lassée de tout ça, de cette histoire. Parfois, June se demande si c’est contre Seth qu’il en a, ou tout simplement contre son statut de petit ami. Si ça l’emmerdait autant de voir June avec quelqu’un, pourquoi n’avait-il pas saisi l’opportunité de June lorsque celle-ci lui avait dit qu’elle larguerait Seth s’il le désirait ? Il aurait du accepter cette proposition à l’époque où June se contentait d’être attachée à Seth. Parce qu’aujourd’hui, elle est bien incapable de s’en séparer, et surtout, elle ne le veut pas. Fut un temps, elle aurait tout abandonné pour Caleb, entre autre ce bonheur d’être en couple. Aujourd’hui, c’est une idée qui est inconcevable pour la jeune femme, idée qu’elle refuse d’envisager. « Rien, t’as raison, il n’y a rien à dire. » Son ton est presque agressif tellement elle est désabusée de voir Caleb répondre ainsi. Son meilleur ami n’approuve et n’approuvera jamais sa relation avec Seth, c’est une chose que June a fini par comprendre. Seulement arrivé à un moment, il faudra bien qu’il l’accepte parce que s’il y a bien une chose que l’epsilon refusera de faire, c’est bien de choisir entre son fiancé et son meilleur ami. Interrompue pour la deuxième fois par la jeune amie de Caleb, celle-ci intervient dans la conversation en déclarant que la culpabilité ou non de Seth est un élément à prendre en compte dans ces fiançailles. De quoi je me mêle ? « Quand j’aurai besoin de ton avis au sujet de ma vie sentimentale, je ferai appel à toi. Mais pour le moment, c’est loin d’être le cas, alors merci de garder tes commentaires pour toi. » C’est qu’elle l’emmerde profondément cette fille dont elle ne connait rien. Elle s’incruste partout, donne son avis sans qu’on le lui demande, et clairement c’est le genre de choses que June ne supporte pas. Mais étrangement, son côté impulsif et spontané à tendance à faire sourire June et à la radoucir, peut-être parce qu’elle lui fait penser à sa fille à agir ainsi. Celle-ci finit par s’éloigner vers Alexie, laissant à nouveau Caleb et June seule, de sorte que celui-ci explique à June qu’il ne la déteste pas mais qu’il n’a plus envie de comprendre cette relation. Allez ma fille, manges ça dans ta gueule. S’en tenant à la promesse faîte à Savannah, June tend le paquet à Caleb contenant les deux petits bracelets réalisés par la petite fille. Le visage du iota montre à quel point l’attention de la petite fille le touche, et surtout à quel point elle lui manque, chose qu’il verbalise. Il manque aussi à Savannah c’est une certitude, tout comme il manque à sa mère aussi. « Si jamais ça te tente, après Coachella tu pourras toujours aller l’emmener une glace, je te fais une confiance aveugle pour t’occuper d’elle ! » Elle ne s’inclut même pas dans la proposition tant elle a l’impression que Caleb est lassée d’elle, qu’il n’a même plus envie de faire un quelconque effort pour que les choses s’améliorent entre eux. Ca la touche beaucoup, ça la blesse surtout, mais qu’est-ce qu’elle peut bien y faire ? Pas grand-chose malheureusement. « Enfin peut-être que tu pars en vacances après Coachella et que tu ne seras pas disponible. Tu n’auras qu’à me dire. » Elle est prête à faire demi-tour, à retourner vers Seth qui est un peu plus loin en pleine discussion avec une connaissance. A quoi bon rester auprès de Caleb si c’est pour ne lire sur son visage que de la déception ? C’est bien trop blessant et en ce jour de festivité, June a bien plus envie de s’amuser que de pleurer.

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« Cinglé tout de suite les grands mots » dit-elle en levant les yeux au ciel. Bon d’accord avec les deux avec lui c’est loin d’être un cadeau, non c’est plutôt un fardeau. Mais il faut dire qu’on les aime comme ça sinon ce serait moins marrant. Pourquoi sont-ils tous contre elle ? Alexie considère qu’elle ne chante pas si mal que ça. Sérieux il y a pire … genre Reed, mais bon elle décida de continuer son chant tout en étant hystérique. Elle sait bien qu’elle ne pourra pas faire carrière en tant que chanteuse, d’ailleurs elle n’y avait même jamais songé. Mais elle aimait bien taper la chansonnette quand elle est sous la douche ou bien comme ça sans vraiment faire attention à comment elle chante. Mais bien entendu Reed et Caleb se font un plaisir d’y faire attention et de l’accablé de son chant monstrueux. Sale môme, elle devrait ne plus leur parler pour toutes ses moqueries. Une chance qu’elle ne soit pas susceptible pour un sous. « Attend je t’explique un truc, personne ne peut me contrôler, j’arrive déjà pas a me contrôler moi-même alors imagine les autres. » sifflota Alexie en regardant Caleb en replaçant une mèche de ses cheveux et en pointant Reed du doigt elle ajouta. « Mais encore tu te plains mais moi je suis cadeau comparé à elle. Je t’assure. » Le violer ? Il ne faut quand même pas abuser. Mais il est vrai qu’Alexie avait toujours été plus ou moins attiré par Caleb avant même de le connaitre lui elle avait remarqué son physique avantageux et qui lui plait beaucoup. Un physique tout ce qui a de plus simple mais attirant. Si seulement dans sa tête il était aussi simple … mais ça c’est très loin d’être le cas bien au contraire. De toute façon ce n’est pas une nouveauté, Alexie à toujours été attiré par les mecs pas simple du tout, les rebelles ou les compliqués de nature. Elle en a prit l’habitude maintenant. D’ailleurs elle arrivait même à ce désespérée elle-même. « Et si tu savais à quel point c’est plaisant de savoir que je vais dormir seulement à quelques centimètres de toi. » Dit-elle avec un clin d’œil. En mode perverse style complètement sur joué pour lui mettre un peu la pression. Alexie regarda Reed d’un air perdu, ben quoi ? Mon mignon c’est … mignon non ? Elle ne rate pas une occasion de la foutre dans un embarra celle là. Elle continu de l’observer mais cette fois elle lui jeta un de ses regards qui en dit long genre « Ma vengeance sera terrible saleté. » Elle croisa les bras en la toisant avant de rajouter. « Je ne vois pas où est le problème, je trouve que mon mignon c’est chou. J’aurai très bien pu l’appeler mon chou d’ailleurs, c’est mignon aussi. » Elle regarda un peu Caleb lui n’en perdait pas une miette. D’ailleurs pour rire un peu elle pourrait lui demander ce qu’il préfère histoire de le foutre encore un peu plus dans l’embarra, puis il se serait venger en l’envoyant chier ce qui la mettrait elle par la suite dans l’embarra. La loi du plus fort, elle posa son regard dans celui de Reed pour ajouter. « Si tu es jalouse je peux aussi t’appeler ma mignonne » Dit-elle en pinçant une joue de Reed, il n’y a pas beaucoup de graisse ce qui rend l’action beaucoup plus douloureuse qu’elle n’en n’a l’air. Elle rigola à la remarque de Reed bon d’accord, elle l’avoue, Alexie ne dirait pas non pour un Caleb en tenu d’Eva ça c’est sur. « Si tu ne veux pas être seule à le faire je veux bien t’accompagner, on sera tout nue tout les deux, se sera encore plus amusant. » Alexie, que tu es solidaire, vouloir ce mettre nue pour éviter à Caleb de le faire seul. Voilà qui est bien gentil de ta part. Elle y voit surtout son propre intérêt oui ça c’est sur. « Bon d’accord, ça va j’arrête. » Sur ses mots tout le monde s’éloigna un peu d’elle, après avoir fait une accolade à June, elle l’a laissé rejoindre son meilleure amie. Elle resta seule dans son coin en attendant un nouveau rebondissement.

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« Un cadeau comparé à moi ? Tu déconnes ou quoi, c’est déjà miraculeux que quelqu’un arrive à te supporter au quotidien » siffla-t-elle avant d’éclater de rire. Elles venaient de résumer leur duo en à peine quelques phrases : beaucoup d’affection cachée sous beaucoup, beaucoup de vannes. Ce qui n’entachait en rien la solidité de leurs liens. Elles avaient simplement franchi le stade où elles connaissaient les défauts de l’autre et les acceptaient quand même. Reed repensa à sa discussion avec Nate : oui, c’est avec Alexie qu’elle devrait se marier, un jour. Pas tout de suite, cela dit, elle voulait avoir encore le temps de tomber sur la perle rare, qui serait, de préférence, un homme. Avec tout ce que cela impliquait. « Bon, coupons la poire en deux, tu es insupportable de ton côté, je suis insupportable du mien et ensemble nous sommes totalement parfaites, géniales, drôles et d’excellente compagnie. » Elle afficha un sourire satisfait avant de tourner la tête vers Caleb, l’air de dire que s’il s’aventurait à la moindre remarque trahissant un doute, elle le ferait pendre sur la place publique. Elle haussa un sourcil circonspect à l’adresse de son amie. « Ma mignonne ? Thanks but no thanks, j’aurais trop peur que tu m’embarques dans du proxénétisme. » Non qu’elle l’ait vraiment craint, en soi, mais sa façon de parler lui faisait irrémédiablement penser à ça. Ou aux prostituées tentant d’alpaguer le client, au choix. « Je te souhaite bon courage, Caleb, désolée que tu aies à vivre ça, promis la prochaine fois on sera juste tous les deux, loin de cette folle furieuse. » Et loin de l’autre folle furieuse qui s’est ramenée sans qu’on ne lui demande rien. « Commence pas à jouer sur les mots, je sais pas si t’as remarqué mais t’es pas spécialement en position de me prendre de haut. » rétorqua-t-elle froidement. Reed n’était pas une peste, elle n’était que rarement méchante et presque jamais condescendante. Mais chaque règle avait son exception et June D. J. Martin venait de devenir cette exception. Avec elle, la bile lui dévorait facilement les lèvres et elle pouvait se montrer aussi acide que la reine des pestes du campus. Mais, Reed étant Reed, la source de son agacement disparut bien vite et elle se replongea dans le concert, sans manquer de tendre l’oreille de temps à autre, en fouine qui se respectait. Elle aurait fait un détective privé génial, songea-t-elle alors qu’elle comprenait à moitié la discussion en cours entre June et Caleb. Ce qui ne l’empêcha pas d’y ajouter son grain de sel, non demandé, certes, mais tellement plaisant à donner. Evidemment, la brune ne manqua pas de relever et de prendre à nouveau ses grands airs avec elle. Reed leva les yeux au ciel. « Ah parce que je dois attendre que mon intervention soit sollicitée pour donner mon avis maintenant ? » Quelle mauvaise foi, Ridley Chamberlain… « Très bien, alors je les garde pour moi, et la prochaine fois que ton petit ami voudra te tuer, je serai aux premières loges pour le féliciter. Une peste de moins à Berkeley, et petit à petit la race finira par être exterminée. » Elle lui adressa le sourire le plus hypocrite jamais donné à qui que ce soit avant de rejoindre Alexie et de lui attraper le bras. « Alexiiiie… ? » appela-t-elle, sur le ton de celle qui a eu une mauvaise idée. « J’ai repéré des types plutôt canons là-bas, et toi tu es célibataire et moi je suis… heu… presque célibataire… Tu penses à ce que je pense ? » Tant pis pour Pharrell, avec lequel elle n’avait jamais eu la moindre chance de toute façon, l’attrait d’un beau mâle accessible primait sur le reste et offrirait aux deux filles une distraction bien méritée.

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beauty is not in the face beauty is a light in the heart

Alexie s’est un peu écartée de la population mais très vite elle est rejoint par Reed qui l’agrippe au bras avec un air joyeux. Pourquoi est-ce qu’elle est tant joyeuse celle là ? Est-ce qu’elle a bien entendu, elle veut qu’Alexie aille draguer ? C’est une plaisanterie j’espère. Elle ne sait pas comme ça marche ça elle n’a pas l’habitude. Et encore Alexie avait bu quelques verre donc elle se retrouvait presque à être pompette alors qu’elle ne boit jamais d’habitude. Mais vraiment jamais, du coup l’alcool lui monte très vite à la tête. Elle s’avance vers la foule avec Reed avec ce sourire de niaise ridicule sur le visage prête à draguer n’importe qui dans la foule. Elle prendra le premier qui passe c’est dit, d’ailleurs elle se sent prête à faire des folies aujourd’hui et bien entendu ont mettra sa sur le compte de l’alcool. Elle reprend un verre au passage. « Je suis prête, je prends le premier qui passe, c’est dit le premier que j’arrive à avoir je le garde pour la journée. » Dit-elle d’un air faussement joyeux. Pharell n’es plus là, maintenant on fait place à Imagine Dragon, à l’écoute des premières note de Radioactive Alexie ce dégage de Reed pour danser sur place et gigoter comme une enfant. Elle en devient presque honteuse. Elle s’arrête rapidement et voit un beau jeune homme juste en face d’elle, il est accompagné d’autre personne mais elle ne les connait pas spécialement. Certains seront surement à Berkeley quand elle fera sa rentrée. « Salut » Qu’elle dit à l’attention du jeune homme en question, elle ne connait pas son nom mais ce n’est pas grave, il a un physique qui lui plait bien et elle doit absolument faire autre chose pour lâcher la grappe de Caleb. Elle s’approche dangereusement du dit garçon pour envelopper ses bras autour de sa nuque et lui donner un baiser langoureux. Elle ne le lâche pas et bizarrement il ne se débat pas. En même temps qui se débâterait face à une grande blonde aux yeux bleu. Alexie est méconnaissable, quand il s’agit de relation est loin d’être comme ça habituellement, non elle c’est plus le genre grande timide qui n’aime pas ce mettre en avant. Elle se sent presque libéré d’agir sans penser aux conséquences, elle n’a jamais fais ça avant et elle se sent bien. Reed à parfois une mauvaise influence sur elle. Quand elles sont ensemble à deux, elles sont intenables, au fond elle s’est que la seule vraie femme de sa vie c’est elle et personne d’autre. Malheureusement elle n’est pas encore prête à passer le cap d’être avec une femme, elle aime bien trop les hommes pour ça. Elle se retourne de nouveau vers Reed tout en tenant encore le jeune homme et lui adresse quelques mots. « T’as vu j’en ai trouvé un, il est bien non ? » Qu’elle questionne à l’attention de celle qu’elle considère comme sa sœur. Bien entendu, elle parle à voix haute et elle est toujours accroché au garçon qui en réalité s’appelle Pablo ? Elle croit entendre une voix appeler le jeune homme par son prénom.

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