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L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian]

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MessageSujet: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptyVen 14 Fév - 15:44

L'amitié sous toutes ces coutures!  


J’avais besoin de me ressourcer et quoi de mieux que de me retrouver auprès des miens. Et Kilian faisait partie de ses gens qui avaient une place toute particulière pour moi. Il était mon pote au masculin et cela faisait un petit moment que je ne l’avais pas réellement vu. On sortait parfois ensemble, s’envoyait des messages et puis au fil du temps, chacun pris par ses préoccupations qu’une distance s’était créée. Mais cela n’altérait en rien notre relation. C’est pourquoi, de bon matin j’avais décidé de lui rendre visite passant par une petite boulangerie française histoire de partager un petit déjeuner avec mon ami.
M’habillant de façon simple et décontractée bien que chic tout de même –jean noir slim, top moulant blanc, veste assortie au pantalon, le tout perchée sur de petits escarpins vernis blancs - que je marchais dans les rues de San Francisco jusqu’à atteindre le Nord de la ville en taxi pour venir frapper à la porte de mon cher ami, tout sourire ! A ce même moment une question me traversa l’esprit ou plusieurs.. Était-il seul ? N’allais-je pas le déranger à une heure si matinale ? Dormait-il encore ? Trop tard, j’étais là, sur le seuil de sa porte et venais de toquer à sa porte .Ne me restait plus qu’à attendre qu’il m’ouvre.
J‘attendis quelques instants prête à repartir l’air penaud quand j’entendis un son qui émanait de l’appartement. Un sourire réapparut sur mes fines lèvres, mon paquet de viennoises françaises en main qui sentait divinement bon
Mon cœur fit un bond tant j’étais heureuse de le revoir après tout ce temps. Il m’avait tant manqué. Comme bien d’autres d’ailleurs, puisque je m’étais peu à peu écarter de mes amis, de ma Confrérie « Les Bêtas » pour vivre pleinement mon idylle avec James, qui ce dernier m’avait demandé de venir m’installer au château, il y a quelques temps de cela. Ce n’était plus un secret pour personne,  du moins le pensais-je. Ce fut aussi pour cette raison que je voulais voir mon ami qu’était Kilian, pour m’échapper un peu de cette vie complexe et bien remplie, celle qui se limitait à l’université, l’hôpital et ma vie avec James et toute sa belle et grande famille à souci…
Sortir de cette bulle me ferait le plus grand bien, retrouver d’anciennes habitudes, revoir de vieilles têtes  autour d’un bon café, où il m’apprendrait tout un tas de nouvelles choses le concernant !La porte  s’ouvrit enfin que sans réellement faire attention je m’approchais de lui l’enlaçant et lui déposais un baiser sur la joue tout en pénétrant chez lui.« Salut toi ! J’espère ne pas te déranger ? J’ai apporté un petit quelque chose ! »Lançais-je en lui lancer un clin d’œil, faisant un peu comme chez moi à rejoindre la cuisine…

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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptyDim 16 Fév - 21:54



Faire la promotion de mon film sur le talk show de Jimmy Kimmel, c'est une chose… mais participer à la fête organisée tout le reste de la soirée, c'en est une autre. Après avoir appelé mon "agent" – alias Papa Salaun – j'ai eu la confirmation que c'était un excellent moyen de faire des rencontres avec des gens du milieu, même si c'est juste pour s'amuser. En effet, j'avais eu la chance de croiser Bradley Cooper, serrer la pince de Ryan Gosling et partager quelques danses avec Jennifer Lawrence. Je surfe dans un monde dont les us et coutumes m'échappent encore un peu, mais je ne peux pas dire que je ne m'amuse pas. Et ça m'évite de penser à mon célibat à l'arrivée de la Saint-Valentin. J'ai beau pester contre le caractère commercial de cette fête, il n'en reste pas moins que c'est déprimant de n'avoir personne avec qui râler le 14 février. Enfin, il y aurait bien quelqu'un, mais c'est trop tôt pour se faire une idée. J'étais donc rentré à mon appartement à trois ou quatre heures du matin, ramené par un chauffeur pour éviter de reprendre la route après les quelques verres que j'ai consommé. Je n'avais pas peur pour moi mais plutôt peur de rayer ma précieuse Mustang à cause d'un virage mal négocié. J'arrive devant la porte de l'appartement que j'ai un temps partagé avec mon paternel avant qu'il me le laisse en partant s'installer avec sa nouvelle compagne et les enfants dans un quartier voisin. Au terme d'une lutte acharnée avec la serrure, je finis par ouvrir la porte. Maintenant, direction le lit. J'ai à peine le temps de retirer mes vêtements que je m'écroule sur le matelas, crevé. Deux minutes plus tard, je ronfle à en faire trembler les murs. Finalement, vu le peu de glamour qu'offre la scène, ce n'est peut-être pas si mal que je me retrouve tout seul pour la Saint-Valentin. Je gambade avec les éléphants roses de mes rêves pendant un temps qui me parait bien de trop court jusqu'à ce qu'un bruit contre la porte d'entrée résonne dans le couloir jusqu'à ma chambre restée ouverte. Je fais mine d'être sourd, mais le bruit recommence. On frappe clairement à la porte. Je grommelle une injure dans un français parfait et j'ouvre les yeux. Tiens, j'ai bavé sur les draps. Décidément, on est sexy jusqu'au bout, Salaun. Je roule sur le dos et je touche mon front pour bien prendre conscience de la gueule de bois que je me trimballe. Qu'est-ce que j'ai bu, déjà ? Bradley Cooper a lancé un concours de shots… et si je me souviens bien, j'ai gagné. A mon grand regret, ce matin. Je me glisse sur le bord du lit, m'assoit et, dans un élan de motivation incertaine, je finis par me lever pour de bon. Je traine des pieds, me cogne la tête contre le chambranle de la porte de ma chambre, comme d'habitude depuis que j'ai appris à marcher. Mon père m'a toujours dit de bien faire attention, mais rien à faire, j'ai un vrai problème au réveil. Je me cogne aussi la hanche contre une commode du vestibule et enfin le doigt de pied contre le porte-manteau. C'est bon, c'est fini ? J'ouvre la porte avec un regard de zombie et un air qui n'a absolument rien d'aimable. "Oh oh oh…" protestai-je. Déjà, tu m'tripotes pas comme ça, j'suis pas réveillé. Et même réveillé, on me tripote pas, merci. C'est qui, cette folle furieuse suicidaire ? Je reste bloqué à la porte d'entrée que je tiens ouverte alors que la tornade aux cheveux bruns est déjà entrée à l'intérieur de l'appartement. Ca aurait pu être un cambrioleur aussi solide qu'une armoire à glace, je n'aurais pas davantage réagi. Finalement, c'est l'odeur des viennoiseries qui m'arrache à mon état catatonique, je referme la porte et approche de la cuisine avec le nez en l'air comme un chien de chasse. "Croissants…" grognai-je comme un affamé de quarante jours. "Oh, salut Maëlle." Oui, c'était Maëlle, mais sinon ça va. J'suis encore endormi, mais je le vis bien. Je frotte mes yeux et soudain, je réalise une chose. "Putain, Maëlle, mais fallait m'dire que j'étais à poil !" Oui, Kilian est allé ouvrir en oubliant de s'habiller un minimum. Kilian n'est vraiment pas du matin. Et en plus, comme tous les hommes, Kilian a une façon bien caractéristique de montrer qu'il est… disons "content" au réveil. Je file au pas de charge vers ma chambre en couvrant mon intimité comme je le peux avec mes mains, brutalement réveillé. La journée commence bien. Je reviens habillé avec un caleçon et un t-shirt attrapé au hasard. Je suis d'accord qu'elle et moi avons une amitié très particulière, mais j'ai ma pudeur, quand même. En bâillant à m'en décrocher la mâchoire, j'approche d'elle et presse gentiment son épaule d'une main. "C'est gentil d'être passé, ça faisait longtemps. Désolé de l'accueil, j'suis rentré tard, hier soir. Enfin, ce matin, j'devrais dire." Sourire un peu gêné au visage, je m'attelle à la préparation d'un café, du lait pour un chocolat chaud et d'un thé. Oui, tout ça, on aura le choix. "Qu'est-ce qui t'amène de si bon matin, toute habillée comme pour un défilé Chanel ? T'as volé les fringues d'une Bêta à Berkeley ?" Parce que quand on se voit, Maëlle et moi, c'est plutôt tenues décontractées et tapes dans le dos, si vous voyez un peu le concept. Là, je la trouve beaucoup plus classe, plus féminine, plus sophistiquée qu'auparavant. "A moins que tu ne reviennes d'un rendez-vous galant avec un vieux riche que t'as pigeonné…" lançai-je avec un sourire sarcastique. Si seulement je savais…
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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptyMer 19 Fév - 15:28

L'amitié sous toutes ces coutures!


Et bien que les français peuvent être grincheux au réveil ! J’avais pénétré dans les lieux ayant emmené avec moi un peu de sa France pour l’adoucir et faire que cette matinée commence du bon pied ! Je ne pus retenir un léger sourire à l’entendre deviner ce que j’avais en main dans ce sachet…
« Et bien plus encore mon cher ! Croissants aux amandes, pains au chocolats, pains aux raisins, enfin tout ce que l'on peut trouver dans les boulangeries de ton pays. »Tout en déposant le tout sur la table de sa cuisine, faisant glisser la lanière de mon sac à main pour le posé à côté des viennoiseries et ôtant ma veste afin de me retrouver face à mon ami qui m’interpella mais pour quelle raison ?! « Quoi ?? »Et c’est là que je vis son état…il était nu comme un verre et il ne fallait pas avoir la science infuse pour savoir comment fonctionnait le corps humain d’un homme au réveil la plupart du temps…je me pinçais les lèvres afin de ne pas me retenir de pouffer de rire !
« Excuse-moi mais je n’avais pas fait...attention. .. »Je le vis s’éclipser ne pouvant me retenir désormais de rire, ah les hommes ! Pendant ce temps je fis un pu comme chez moi et entreposais toutes ces bonnes choses à manger sur un plateau tandis que Monsieur Kilian revint de façon plus présentable. J’avais gardé ce petit sourire en coin. Cette situation avait été d’un comique ! Mais cela ne m’avait guère gênée. Combien d’homme avais-je vu dans leur plus simple appareil ? Étant une Bêta et libertine par le passé, des corps nus j’en avais vu bien plus que la plupart et alors ? Un de plus ou un de moins ? Même si ici c’était différent ayant vu mon meilleur ami ainsi. « Ne t’en fais pas, je comprends qu’on puisse parfois avoir de dures soirées…Et pour l’accueil...disons que je ne pensais que tu étais si bien bâti ! »Lançais je tout en lui lançant un clin d’œil, le taquinant mais ne sachant pas réellement comment il réagirait face à ma remarque. Cela m’était un peu de gaieté et de bonne humeur dans ce début de journée. Et puis j’avais besoin de me déconnecter un peu de ma petite bulle dans laquelle je m’étais enfermée depuis un moment déjà. Je n’avais pas revu Kilian depuis des lustres, chose à laquelle nous devrions remédier ! Prenant deux tasses, le petit déjeuner se préparait activement. Kilian prit de quoi nourrir toute une troupe, avec un large choix de boisson ! Voilà ce genre de petits moments qui me manquaient au quotidien. Ayant pris cette habitude de me lever et de me faire servir tout sur un plateau d’argent. La vie de château n’était pas fait pour moi et pourtant je faisais avec pour l’amour d’un homme. J’avais toujours ce sourire béat suspendu aux lèvres étant aux côtés de mon ami. «Faut-il réellement une raison pour venir dire bonjour à l’un de ses vieux amis ?Et cesse de dire n’importe quoi, j’ai simplement eu envie de changer de style pour aujourd’hui. Qu’insinues-tu ? Et pour ta gouvernes je fais partie de cette Confrérie, enfin en partie désormais… »Susurrais-je sur la fin de ces mots…
Je n’avais pas vu jusqu’à présent que mon groupe d’étudiant pouvait peut-être nuire à la réputation de James ! Peut-être n’avais-je pas pris en compte tout un tas de chose qui faisait que ce n’était nullement facile pour lui. Aurais-je eu un déclic ? Puis Kilian me fit sortir de mes pensées, me tournant vers lui.« Pardon ? »Rassemblant mes pensées sur ces derniers mots, ayant un instant perdu mon sourire. « Je ne pigeonne personne pour ma part, je n’use pas de mon charme comme tu sais très bien le faire avec ton petit côté Frenchi de surcroît ! » retrouvant un tantinet ma bonne humeur et cet amusement que seul mon ami savait éveiller en moi. Sa compagnie me rendait toujours radieuse.il me faisait rire, on avait toujours de quoi se remonter le moral à se chercher de quoi s’embêter ou pire parfois à se lancer des défis totalement idiots. N’avait-il pas lu la presse de ces deniers mois pour me savoir en couple avec James O’Malley. Au moins il ne s’attardait pas aux ragots de ville.
« Ça vaut bien mieux qu’un petit jeune. Et puis chez les hommes murs on trouve un certain côté…que les jeunots n’ont pas …l’Expérience ! Et je pense que cela doit les ravir de s’envoyer en l’air avec des jeunes tels que nous en pleine force de l’âge. » Tout en riant de mes bêtises sans avouer que j’avais une relation des plus sérieuses bien que difficiles ne le cachons pas non plus, mais je n’avais pas été jusqu’à avouer avoir trouvé un compagnon de taille !
« Bien qu’on peut toujours les surprendre c’est ça qui est intéressant aussi. C’est tout aussi …excitant, non ? »Parler de sous-entendus, de sexe à l’heure du petit déjeuner pouvait être dérangeant ? Pour ma part je m’en fichais pas mal car le véritable intérêt de cette conversation était de passer un moment agréable avec mon ami Kilian. « Et toi dis-moi ? Sur qui as-tu jeté ton dévolu ? Une personne en particulier ou des amants et amantes à gauche à droite ? »Tout en jetant un léger coup d’œil vers sa chambre, le taquinant de nouveau. Je me doutais que s’il avait eu quelqu’un dans son lit il n’aurait pas pris la peine de m’ouvrir.
« Salaun, cœur et corps à prendre… »Cœur pour le relationnel et corps plus pour le sens propre peut-être, le sachant bisexuel. En lui donnant un léger coup de coude tandis que nos boissons furent prêtes, m’installant à table et prenant un café. Chose que je ne faisais jamais par le passé, préférant le thé. Mais les temps changent, les habitudes également …je tournais la cuillère dans mon mug afin d’y dissoudre la pierre de sucre que je venais d’y faire glisser.


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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptySam 22 Fév - 7:57



Pain aux raisins, ce sera sans moi. Mes parents râlaient toujours quand nous étions à Paris car j'enlevais tous les raisins secs pour les planquer dans leurs pâtisseries. J'avais beau ne pas aimer ça, je n'ai jamais compris pourquoi ils s'obstinaient à en acheter. Le sadisme, sans doute. Et mes grands-parents n'ont pas manqué d'emboîter le pas. En revanche, croissants aux amandes, pains au chocolat et tout le reste, je suis plus que preneur. J'espère pour Maëlle qu'elle a eu le temps de manger avant car je n'ai de pitié pour personne au cours du petit-déjeuner plus qu'aucun autre repas. C'est le premier, il ne faut pas se rater. Une fois revenu, je tourne la tête vers elle en arquant un sourcil suite à sa plaisanterie sur ma virilité. "C'est pas parce que j'suis petit que tout est proportionnel." grognai-je en soupirant. Ah oui, j'oubliais : ne jamais me charrier avant les deux heures qui suivent mon réveil, sinon je prends tout de travers. Enfin, à peu près tout. Je mets l'eau à chauffer dans la petite bouilloire, je surveille le lait sur le feu et je jette un regard noir à la cafetière qui fait un bruit assourdissant. Parfois, je me demande pourquoi j'ai acheté un engin pareil qui ne fait rien de plus que vous agresser les oreilles le matin. Un jour viendra où je pulvériserai cette cafetière avec une batte de baseball ou en la balançant par la fenêtre. "Bien sûr qu'il faut une raison. Et t'as de la chance d'avoir ramené de la nourriture, sinon j't'aurais même pas ouvert la porte." Je suis parfaitement sérieux. J'ai horreur qu'on me réveille sans être mentalement préparé à sortir du lit, amie ou pas. Une chance pour Maëlle, j'ai reniflé l'odeur du beurre avant même d'être sur le perron. Un Breton, c'est physiquement programmé pour repérer le beurre. Je ne capte pas vraiment les sous-entendus de la jeune femme de prime abord, je me contente de soupirer quand elle s'attarde sur ce côté soi-disant Frenchy. "Je ne pigeonne personne non plus. J'suis juste charmant et mignon, ça se commande pas." C'est sûr que là, tout de suite, ça ne saute pas aux yeux. Les cheveux en pétard, des cernes sous les yeux, une tête de Gremlin comateux… On est loin de l'image du Français séducteur, mais qu'importe. Elle a compris le concept. Et puis j'aime bien la taquiner à ce sujet car elle est l'une des très rares Bêtas que je tolère dans mon cercle d'amis. J'ai horreur de cette confrérie en général. Tout dans la superficialité, rien derrière la façade. En retirant le lait du feu j'amène la casserole, le café et le thé sur la table, le tout sur un plateau lambda. J'opine du chef en ce qui concerne les hommes d'âge mûr. Ce qu'il y a d'amusant, c'est qu'on peut tous les deux parler des hommes dans la mesure où elle est au courant de mon penchant pour les deux sexes. Et n'a jamais critiqué cela, d'ailleurs. "Tu parles toujours autant, le matin…?" Je t'aime bien, mais qu'est-ce que t'es bavarde, miss… Je soupire – depuis ce matin, je dois avoir assez soupiré pour faire tourner une éolienne – et j'attrape un croissant dans lequel je mords avec appétit. J'en engloutis les trois quarts en une bouchée. Game on, Silverwood. Si tu veux ta part, t'as intérêt de faire vite. "Faut bien qu'on ménage leur ego, à défaut de ménager le reste…" Un air canaille s'empare de mes traits, convaincu que la jeune femme a compris le sous-entendu. Je tourne la cuillère dans mon chocolat chaud et je fronce un peu les sourcils. Question intime, certes, mais comme on se dit à peu près tout… "Euh… Il y a bien une fille qui me plait, mais j'sais pas trop comment m'y prendre. Si je t'entends te moquer à cette heure-ci, je te mets à la porte." la menaçai-je en levant ma petite cuillère dans sa direction. Mackenzie. Excellente amie ? C'est vrai, mais par moments, j'ai envie qu'elle soit tellement plus que ça. Elle est la bonne humeur qui manque à ma vie au quotidien, un petit rayon de soleil adorable. Et c'est énervant autant que charmant. "Mais on n'a rien fait. A part ça, ouais, quelques partenaires ici et là… mais ils sont peu nombreux. Tu me connais, c'est pas ce qui m'intéresse le plus." Si j'aime parfois charmer pour le simple flirt, je ne suis pas un collectionneur de conquêtes, loin de là. Aimer pour une nuit ou juste avec le corps, ça m'ennuie. Maëlle, la libertine Bêta, l'a souvent fait et je ne l'ai jamais critiquée, mais je ne me vois pas mener une vie comme ça. Encore moins depuis que je touche aux sphères de la célébrité. Si je dois être connu, c'est en tant qu'acteur et artiste, pas en pseudo-Justin Bieber qui défie la chronique avec un monticule de frasques et de conneries toutes plus ridicules les unes que les autres. "Tiens, parlant d'hommes mûrs, j'me suis envoyé un prof de Berkeley, récemment. Tu le répètes pas car je tiens vraiment à ce que ça reste secret, mon père le prendrait vachement mal." Je la fixe droit dans les yeux, elle sait que je ne plaisante pas. Maëlle est mon amie et elle sait à quel point je tiens à la fiabilité des très rares amis que je daigne me faire. Finalement, après avoir eu sa promesse de silence, je dévore un autre pain au chocolat avec un sourire en coin. "William Clives, le prof d'histoire. Grand, blond, Anglais, la quarantaine… Il se pavane dans les couloirs comme un tombeur, un coureur de jupons, un séducteur 100% hétéro. Eh bien maintenant, j'peux t'affirmer que quand il a un coup dans le nez, il fait moins son farouche avec un homme qui sait comment s'y prendre." Un clin d'œil plus tard, je pouffe de rire. Nous avons éprouvé une grande honte, tous les deux, au réveil. Surtout que Logan a failli nous surprendre. Toutefois, je veux bien admettre que cela faisait des mois que je n'avais pas autant pris mon pied avec un homme. Secret défense. "Enfin, c'est pas le premier prof avec qui j'ai fait quelque chose, mais lui, c'était très particulier. Bon, alors, et toi ? Raconte un peu, que je sois pas le seul à avoir la bouche sèche." C'est qu'elle va me faire parler, en plus, moi qui suis pourtant si peu loquace.
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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptyJeu 27 Fév - 14:49

L'amitié sous toutes ces coutures!


Tellement ravie de savoir que Kilian était chez lui, petites gourmandises françaises en main que je ne mettais pas rendu compte que je pouvais être envahissante. Il avait eu une dure soirée et moi, j’arrivais toute pimpante ne cessant de parler….tout en lançant de quoi le faire sourire ou non… Je me trouvais donc chanceuse qu’il m’ait faite entrer chez lui à une heure si matinale malgré ses frasques de la veille. Je le regardais faire avant de prendre un petit déjeuner des plus légers puisque je n'avais guère d’appétit ces temps-ci. Trop de tracas, trop de soucis, à bien des niveaux. Kilian pouvait bien manger tout ce dont il lui faisait envie cela ne me gênerait nullement. Je lui avais lancé un sourire sur le fait qu’il disait que la nourriture avait été tel le seul moyen de pénétrer en ces lieux. Lui, charmant et mignon ?! Je rêve où il se jetait des fleurs. Un peu de légèreté ne pouvait pas faire de mal et cela m’amusait quelques peu. J’arrivais presque à oublier en cet instant tous les tracas quotidiens même s’il me disait trop parler. Voilà pourquoi je me stoppais dans la parole le laissant déjeuner en paix, levant ma tasse de café -boisson à laquelle je m’étais mise dorénavant pour tenir le choc-lorsque la discussion vint à se porter sur les relations personnelles ainsi que sur les professeurs de Berkeley. Ayant évoqué les hommes d’âge mur et le sexe! Je fis une mine outrée face à ses propos, imitant un être choqué même si je ne l’étais pas. Bêta j’étais ouverte d’esprit en bien des choses et dans bien des domaines... Kilian avait toujours été attiré par les hommes comme par les femmes, n’étant pas un Don Juan mais il avait l’art et la manière d’arriver à ses fins, son charme français –arme redoutable- qui se cachait réellement bien en cet instant. À le voir ainsi, il n’avait rien de glamour c’était certain, bien que nu comme un ver il pouvait en faire tourner des têtes. Il était plutôt bien bâti, ni trop musclé, ni trop maigre, ni trop gros. Enfin des révélations ! Je lui fis signe que je ne dirais rien sur cette jeune femme, encore inconnue, du moins aucune moquerie et pourquoi le ferais-je ? S’il avait le béguin pour une personne c’était une bonne chose non ? C’est qu’il s’ouvrait aux autres de façon plus personnelle, non ? Je l’écoutais attentivement. Il semblait troublé peut-être parce que rien ne s’était encore passé avec cette personne ?…Que j’en oubliais parfois ce que cela était d’être célibataire. Être libre, faire ce que bon nous semble, avec qui sans rendre de compte. Tout le contraire de ce que je vivais …je voyais la relation de couple …différente…mais ne regretterais pas ce choix, celui de m’être lancé dans une histoire d’amour.« Je suis sure que tu arriveras à trouver comment l’attirer à toi. Tu as essayé d’être toi-même ? Sans être superflu ? Ce n’est que mon humble avis. Rester soi-même et se livrer un peu… De toute façon qu’as-tu à perdre ?»Et cette façon qu’il avait de vouloir dire qu’il préférait la qualité à la quantité ! Certes il n’avait pas tort. Couché avec n’importe qui était une chose simple au final, mais lui semblait trier sur le volet ces éventuelles partenaires. Tiens n’était-ce pas ce que je faisais par le passé ? Trouvé une personne avec qui passer un bon moment mais sans non plus prendre n’importe qui. Cela m’étira un sourire. Je me reconnaissais en lui, à travers ses paroles, tandis que je soupirais doucement. Avant j’étais insouciante, fêtarde une pure Bêta mais j’avais « dû »me ranger pour être en couple.« Quel tact. Tu m’étonnes savoir que son petit fiston adoré s’est envoyé en l’air avec l’un de ses collègues...outch… »Le taquinais-je gentiment avant de lui lancer un clin d’œil amusé, ne pensant pas qu’il me dirait le nom de cet homme. Puis je repris ce sérieux le voyant me jauger du regard tel une mise en garde ? Peut-être même s’il savait qu’il pouvait avoir une confiance aveugle en ma personne. Jamais je ne le trahirais ! Et bien au moins Kilian n’avait pas pris par autre chemins. Le nom et la situation de leur rencontre venaient de m’être dits ! Que je crus sur l’instant m’étouffer avec mon café par sa franchise et ce côté fier qu’il avait de m’annoncer cela. Il fut donc le premier à l’avoir...initié ? Du moins le compris-je ainsi que cela me fit rire doucement.« Comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences, qui aurait cru qu’il se laisserait toucher par un homme ? C’est probablement que tu dois être doué. Tu les collectionnes ma parole ! Mais qu’est ce qui t’attire autant chez eux ? »Tout en terminant ma tasse de café noir sans avoir même touché à une friandise que j’avais ramener l’appétit s’en étant allé…« Et bien toujours en couple auprès de mon cher et tendre depuis plus d’un an. La vie banale à deux quoi… »Dis-je tout en tentant de cacher cette légère moue et cette mine agacée de tout ce qui se passait dans notre vie ces temps derniers. Avant de détourner l’attention sur sa personne de nouveau. « Peut-être aurais-je dû moi aussi coucher avec bons nombres de professeurs de Berkeley mais pour obtenir une meilleure moyenne ce premier semestre … »Je n’insinuais pas que Kilian se donnait avec ces derniers pour obtenir quoi que ce soit, en échange et moi non plus d’ailleurs mais j’avoue que si cela avait pu m’aider ces mois derniers dans mes études, je n’aurais pas hésité même si je savais pertinemment que cette chute libre universitaire était due à ma vie personnelle, amoureuse…« Et dans quelle matière as-tu osé frapper avant celle-ci ? J’espère au moins que cela t’a ouvert des portes ? »Manière détournée de demander avec qui il avait eu une relation également, bien qu’étant non direct mais pouvant me mettre sur la voix. Non par curiosité mais toujours pour diriger l’attention que sur sa petite personne. À savoir également ce qu’il devenait au point vue personnel, de sa vie étudiante ou encore professionnelle.

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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptyVen 14 Mar - 10:30



"Je suis toujours moi-même." grognai-je en récupérant un pain au chocolat. Je n'ai jamais menti à qui que ce soit car j'ai horreur qu'on ne soit pas honnête avec moi. Certains hommes aiment enjoliver les choses ou même monter des bateaux aux personnes qu'ils souhaitent séduire, mais ça n'a jamais été mon cas. Mackenzie me plait, c'est indéniable. Cependant, je suis peut-être encore trop maladroit ou trop méfiant pour laisser quelqu'un entrer dans ma vie amoureuse. Je ne vole pas d'histoire en histoire, j'ai besoin de faire éclater ma passion sans réelle mesure... Et ça, c'est quelque chose que je ne supporterai pas de faire avec quelqu'un en qui je n'ai pas une pleine confiance. "On verra ce que ça donnera avec le temps." dis-je entre deux bouchées de viennoiserie. Toujours un peu gêné de parler de mes sentiments, je préfère dévier au gré des paroles de Maëlle et partir sur nos expériences avec des hommes plus mûrs. Je m'avance peut-être un peu, mais ça doit plaire à une femme de pouvoir parler en compagnie d'un homme de ses escapades avec d'autres hommes, partager sans pudeur. J'ai eu beau la mettre en garde, je sais bien qu'elle tiendra sa langue vis-à-vis de William Clives. Après tout, l'Anglais est réputé pour être un homme à femmes, un séducteur volage... Ce qui m'amuse d'autant plus maintenant que je sais être le seul homme avec qui il se soit jamais envoyé en l'air. Déniaisé par un jeune homme de vingt-trois ans, alors qu'il en a un peu plus de quarante, ça doit faire drôle. En outre, même si j'ai du mal avec l'homme en lui-même, Clives s'avère être un amant qui apprend très vite et qui se débrouille à merveille une fois qu'il est mis en confiance. J'hausse les épaules en prenant un croissant aux amandes, cette fois-ci, parlant de ça avec la Bêta comme si c'était on ne peut plus naturel. "Je sais pas trop, le goût de l'interdit, peut-être... J'aime pas quand c'est trop simple, tu vois ? Puis tu dois être d'accord avec moi, les hommes plus vieux sont un tantinet plus... vigoureux." ajoutai-je avec un clin d'œil pour mon amie. William s'est montré bestial, sauvage, même dans les positions les plus délicates, et c'est précisément ce qui me plait dans l'intimité avec un homme. Il a sans doute compris aussi que je ne souhaitais pas de relation suivie avec mes pairs masculins, disons qu'il s'agit d'une attirance avant tout physique que j'assume parfaitement. Il a donc pu se lâcher sans avoir peur de m'avoir sur le dos ailleurs que dans un lit... enfin, quelque chose comme ça. Je fronce un peu les sourcils. "T'es en couple, toi ?" Alors elle le cache à la perfection car elle ne m'en a jamais parlé. "Et c'est top secret ou bien il est trop moche pour que tu oses t'afficher avec ?" Là, je la taquine de manière franche et directe, c'est comme ça qu'on fonctionne. "En tout cas, t'as l'air de t'ennuyer ferme avec lui..." lançai-je sur un ton faussement détaché en promenant mes pupilles azur dans sa direction. J'ai beau être grognon et assez peu réveillé, il n'en reste pas moins que je sais reconnaître quelques signes d'agacement ailleurs que chez moi. Un truc cloche chez Maëlle, et il semblerait que cela ait un lien avec sa vie amoureuse, autrement je ne sais même pas si elle aurait débarqué si tôt dans mon appartement ce matin, qu'on s'entende bien ou pas. Je secoue la tête avec un air vaguement amusé, vendre son corps pour de meilleures notes, c'est un tel cliché. En prime, ça dépend vraiment de la tête du prof car, même si je ne regarde pas le physique en premier, j'avoue que ça joue quand même un sacré rôle. J'avale une gorgée de chocolat chaud puis je tourne avec ma petite cuillère, encore dans le brouillard. "Non, pas vraiment, c'est pas du tout dans une matière proche de c'que j'étudie... Au moins, ça évite les malentendus et les moments gênants. D'ailleurs, ce prof, c'est un ami avant tout." James O'Malley. Lui, par contre, je l'apprécie en tant qu'homme avant d'avoir partagé son lit pendant un court laps de temps. Juste avant que mon père ne pète un câble en l'apprenant, d'ailleurs. Ça me fait penser qu'il va falloir que je passe chez l'Irlandais, autant pour prendre de ses nouvelles que pour aller faire une petite surprise à Louna. Au souvenir de mon séjour au château O'Malley, un vague sourire étire le coin de ma bouche. "Il est prof de quoi, d'ailleurs...? Commerce international, ou économie, j'sais plus trop. Bref, c'est un sacré coup même pour quelqu'un que j'ai initié, encore... Merde, en fait j'vais finir par faire changer de bord tous les profs de Berkeley, à ce rythme !" Je pouffe de rire en réalisant que mon comportement me dégoûterait en temps normal, mais bon. On ne peut pas dire qu'à chaque fois, ça a été planifié car c'est faux. "Bon, alors, tu vas pas m'dire qui c'est, ton fameux Jules ?"
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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptySam 22 Mar - 13:23

L'amitié sous toutes ces coutures!


Je savais comment était Kilian toujours fidèle à lui-même dans n’importe quelle situation et le taquiner un peu n’aidait à voir autrement que ma propre petite existence qui ne ressemblait en rien à ce que j’imaginais. Être en couple, avoir un bien-aimé cela devait rendre heureux non ? Oui mais tous à les côtés faisaient que parfois il était difficile de s’investir pleinement dans une relation durable.
Je ne bus que mon café sans prendre la moindre viennoiserie, n’ayant pas trop d’appétit et puis ces temps-ci je ne me sentais pas tout à fait moi-même. La fatigue des cours, et des examens qui approchaient, ma vie personnelle, le temps passé à l’hôpital. Un tout qui prenait beaucoup de mon temps et de ma réflexion qui ne cessait jamais d’être active« Ouais parait que le temps arrange les choses…je demande à voir… »Dis-je sur un ton nostalgique et une sorte de ras de bol total. Mais bon, en si bonne compagnie je n’allais pas tirer une tête dépitée si ? Et Kilian avait toujours eu le don de me faire rire, son côté français pensais-je bien que bougon ! J’aimais à le charrier et je comptais bien poursuivre sur cette lignée histoire d’ensoleillée sa journée ! L’embêter m’aiderait à passer outre mon humeur maussade ! D’où ces histoires de coucheries qui vinrent à faire surface. Cela me rappelait lorsque j’étais encore libre et libertine, jouant de mes atouts charmer et à relever parfois des défis, une sacrée époque révolue…Qu’est ce qui faisait que les hommes d’âge mur attiraient tant ? Le sigma ne tarda pas à me donner son avis sur la question, tenant ma main chaude entre mes mains dont j’en humais l’odeur. Le café étant devenu ma boisson fétiche, ne buvant désormais plus qu’occasionnellement du thé.« Le gout du jeu qui éveille une excitation des plus palpables…ha… je ne connais que trop bien cette sensation ! »Oui je comprenais tout à fait ses dires sans oublier que James était plus âgé que moi, plus expérimenté peut-être bien que j’en avais vécu des choses entre les draps. Et Bêta que j’étais je peux vous assurer que certains seraient gênés de savoir ce que j’ai pu faire par la passé. Ha la belle époque tout ça !Je lui lançais à un large sourire, retrouvant une certaine bonne humeur repensant à certaines situations ou encore à certains de mes anciens amants et puis James n’était pas le seul professeur que j’avais eu dans ma vie…Même si nous n'avions pas cours ensemble, un pur hasard que notre rencontre qui nous avait conduit ensuite vivre une réelle histoire d’amour. Mais entretenir une relation purement physique avec un enseignant dont on suit ses cours avaient été une folle expérience ! Omg ! Je souriais davantage me mettant presque rire finalement avant de me penser les lèvres, les joues un peu empourprées. Puis cette question qui me surprit. Ne savait-il pas que j’étais en couple. Ayant bu une gorgé de mon café le terminant je e levais afin de ce nectar noir.« Tu ne lis pas les journaux ? »Rêvant à ma place après avoir versé une quantité suffisante de café, je lui fis face de trois quart, jambes croisées adoptant une position plus décontractée. Ajoutant deux pierres de sucre et mélangeant le tout dans un silence d’or, je repris tout en relevant les yeux sur mon ami.« Pourtant ça n’est pas passé inaperçu. Je te pensais plus accro à l’actualité de people de cette ville ? Bref et oui j’ai abandonné ma vie de débauche pour me ranger dans le droit chemin. »Reprenant un semblant de sérieux je poursuivis donc.« Il est séduisant, sexy, assumant le fait de vouloir trop diriger »Je fus presqu’étonnée de l’entendre me dire cela mais au fond il n’avait pas tort. Me recalant sur mon siège j’eus de nouveau cette tête presque triste ou dirons-nous plutôt d’un air las.« S’il pouvait se lâcher un peu et ne penser à rien d’autre quand on est ensemble… »Se lâcher en bien des sens. En je ne l’avais jamais entendu rire de pleine voix, faire des choses insensées poussés par la folie du moment, ou encore faire l’amour de façon débridée et de façon presqu’indécente. « Il m’est déjà arrivé d’étudier non seulement la matière mais également son professeur et je peux t’assurer que c’est bien plus intéressant et motivant ! C’était même excitant !»Repris-je tout sourire lorsqu’il reparti sur ce sujet de professeur avec qui il avait passé un moment des plus agréables. Ce professeur avait quitté Berkeley peu de temps après notre aventure qui se n’était pas arrêté à un seul soir en fait…C’était un genre de relation suivie, s’appelant et se voyant quand nous avions une pulsion à assouvir, ce qui nous convenait parfaitement à tous les deux ! « Ah oui ? »M’interrogeais-je lorsqu’il eut avoué qu’il était ami avec l’un de nos chers professeurs de l’université. J’avais eu beau réfléchir, je ne me rappelais nullement l’avoir vu en compagnie de quiconque qui enseignait à l’exception de son père mais qui cela pouvait-il bien être ? Je ne me lassais pas de ce breuvage qui m’aiderait à tenir durant cette longue journée. « Matière ennuyante à part pour ceux qui souhaitent s’initier à l’économie. »Je n’avais pas fait référence à James ou pensé à lui. L’université était vaste et tant de professeurs enseignaient cette manière que je ne m’attardais pas sur cela.« Tous ? Ça m’étonnerait n’oublies pas que ton père fait partie de ce groupe d’enseignants et j’espère que jamais tu ne toucheras au mien, à moins que ce ne soit déjà fait ?! »Riant de mes bêtises après une énième gorgée de café en bouche. « Ce n’est pas Jules, c’est James »Dis-je afin de le mener sur l’identité de mon cher et tendre.
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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptySam 29 Mar - 11:56



Parler des hommes avec une autre fille, c'est un genre de conversation sans complexe que j'ai avec les rares amies que je compte. Maëlle est d'ailleurs l'une des seules, c'est un peu la confidente avec qui je peux parler de tout et de rien sans crainte aucune d'être jugé, et il en va de même pour elle. Malgré nos confréries différentes, nous avons de grandes affinités sans avoir le besoin d'être constamment pendu au téléphone ou sans cesse à se demander des nouvelles à chaque heure de la journée. J'aime mon indépendance, elle aussi, c'est la raison pour laquelle on arrive à s'entendre. Je fronce un peu les sourcils lorsqu'elle me reproche à demi-mot de ne pas lire les journaux. "Il est connu à ce point-là ?" Je pousse un soupir. "Les journaux people, je ne les lisais déjà pas quand je n'étais qu'un banal étudiant, et je les lis encore moins depuis qu'on s'amuse parfois à me suivre dans la rue pour me prendre en photo." Je n'ai jamais été ce genre de type à aimer les potins, les ragots et tout ce qui peut animer des conversations désuètes. La vie des stars et des personnalités ne m'a jamais intéressée. Par ailleurs, quand j'étais petit, il m'est arrivé de voir mon propre père affiché à la une d'un de ces magazines et placé au cœur d'une rumeur infondée. Une liaison avec une actrice connue ou ce genre d'imbécilité. C'est la raison pour laquelle j'évite très soigneusement toutes ces publications, quitte à être surpris si un jour on me parle de quelque chose à mon sujet ou à celui d'une amie comme Maëlle. En conclusion, non, je n'ai pas la moindre idée de la personne avec qui la jeune étudiante sort en ce moment, mais de toute évidence, c'est un poids lourd à San Francisco. Sa manière brève de le décrire m'amuse intérieurement, mais je ne manque pas de remarquer l'air un peu désabusé qu'elle affiche lorsqu'elle parle du côté sans doute maniaque du contrôle de ce type. "Quand tu commences à taper dans le haut du panier, tu tombes forcément sur un type qui t'aime au moins autant que l'image qu'il renvoie et sa carrière." Toujours faire attention à ce qu'on dit, à ce qu'on fait, avec qui on paraît… Les mondanités ont l'air d'être un milieu fait de strass, de paillettes et de rêve, mais en réalité, ce qui se cache dessous est bien moins reluisant qu'il n'y parait. Maëlle est une femme libre, indépendante et habituée à vivre de la manière dont elle l'entend, il paraît donc logique qu'elle ait du mal à se plier à un homme qui a toujours plus ou moins la tête ailleurs même quand ils ne sont que tous les deux. "Monsieur aurait-il un manche à balais dans le derrière ?" risquai-je avec un léger ricanement moqueur tout en grignotant un énième pain au chocolat. Pour savoir que Maëlle est le genre de femme à attraper un sac, fourrer des affaires à la va-vite dedans et se tirer pour un week-end vers l'inconnu, je peux comprendre qu'elle ait un peu de difficulté à partager la vie d'un homme ordonné et rigoureux de A à Z. Il faut qu'elle soit terriblement amoureuse pour accepter ça, malgré les critiques qu'elle peut émettre. Je me fends d'un air faussement accusateur en l'entendant se vanter d'avoir couché avec l'un de ses professeurs. Encore à peine réveillé, j'essaie déjà de faire carburer un ou deux neurones pour réussir à déterminer l'identité de celui qui partage la vie de mon amie, je ne prête donc qu'une attention toute mesurée au reste. "Non, j'touche pas aux pères de mes potes. Ni à leurs mères, d'ailleurs… enfin, je ne crois pas." Si ça se trouve, ça m'est déjà arrivé et je ne le savais même pas, mais passons. Quand elle rectifie en parlant d'un certain James, je laisse courir… puis je fronce un peu les sourcils. Je connais bien un certain James qui a certains traits communs avec le portrait qu'elle a brièvement brossé depuis tout à l'heure. Séduisant, un tantinet contrôlant – non, il est très contrôlant – et particulièrement connu sur San Francisco. Quelqu'un qui veut se cacher plutôt que de vivre en se moquant des clichés qu'on peut prendre de sa vie. Quelqu'un qui protège jalousement sa vie privée… "James… Il n'y a pas un accent irlandais et un O'Malley qui se cachent là-dessous ?" Je lève la tête dans la direction de Maëlle, toujours la tête dans le brouillard et à peine conscient de ce que je dis. "J'dis ça juste parce que c'est le seul que je connais bien… tu sais, le fameux prof de commerce dont je te parlais tout à l'heure…" Tiens, j'aurais peut-être pas dû dire ça, tout compte fait.
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MessageSujet: Re: L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] L'amitié sous toutes ces coutures [Kilian] EmptyVen 11 Avr - 12:46

L'amitié sous toutes ces coutures!


Kilian était tel une amie mais au masculin et aucun tabou ni aucun jugement n’était porté à l’un ou à l’autre. C’est peut-être ce qui faisait que notre relation était unique. Il aurait pu me jeter de si bon matin, moi et mes viennoiseries pour être pénétrer chez lui telle une véritable tornade mais il n’en fut rien. Un simple café en main tandis qu’il dévorait à peu près tout ce qui se trouvait sur la table dans une tenue plus descente, nous discutions de nos amants qui avaient égayé nos aventures. En totale confiance on se livrait donc nos petits secrets même les plus inavouables parfois quand on découvrit qu’au final nous n’étions pas bien différent l’un de l’autre à l’exception que j’étais en couple et lui toujours à la recherche de la personne qui ferait battre son cœur …bien qu’il avait de l’affection pour une personé en particulier.
J’étais étonnée qu’il ne sache rien de ma relation avec cet homme à la réputation dite sévère peut-être. Se moquait-il de moi ou bien en faisait-il exprès ? J’arquais un sourcil avant de boire une autre gorgée de mon nectar fumant noir. Une brève description sans citer son nom qu’il me fit une légère remarque. Certes il n’avait pas tort la dessus. James n’était pas n’importe qui et un homme de cette envergure comportait des atouts mais également des inconvénients. Je ne regrettais nullement de m’être installée avec lui mais la vie n’était pas celle dont j’avais rêvée et pourtant Dieu savait à quel point je l’aimais comme ce n’était pas permis que je ne me voyais plus faire ma vie sans lui. Cette pensée, celle de me remémorer notre rencontre me fit sourire, presque bêtement.
« Il n’est pas comme ça, il se donne de faux airs mais c’est pour se préserver enfin bref… »Mon sourire s’effaça aussi vite qu’il avait apparut. En public il paraissait si froid, voire parfois si distant…Soupirant j’écoutais de nouveau mon ami qui avait une de ses têtes, la tignasse en vrac et cette mine de fatiguée, celle d’un lendemain difficile, m’en voulant un peu de venir l’importuné au final. Mais j’avais eu besoin d’un ami n’étant pas au meilleur de ma forme ces derniers temps. Je m’étais coupée de tous mes amis Bêta, ne participant plus à toutes ces soirées arrosées, de vraies fêtes ou tout était permis. Préserver son image, faire attention aux moindre faits et gestes voir même à mes parles me semblait parfois excessif…Mais j’vais fait un choix en donnant une chance à cette histoire avec le châtelain. Puis vint cette question qui me fit pouffer de rire. « Idiot ! »Je reposais ma tasse sur la table tandis qu’il poursuivait à me narrer son fonctionnement et ses histoires de cœur ou d’un soir avec des hommes, des professeurs et bien plus âgés que lui ou bien des femmes étant lui aussi bosexuel.je riais de nouveau de ses âneries. Cela me faisait du bien d’être moi-même, de ne pas devoir faire attention à quoique ce soit et d’agir selon mes envies ou de parler ouvertement sans aucune restriction.« Tu ne crois pas mais tu n’en es pas certain… »Une légère touche d’humour laissant planer le doute dans son esprit. J’aimais le voir en pleine réflexion, ou deux plis se tracèrent entre ses sourcils. Continuant à manger comme un ogre je me demandais ou il pouvait bien mettre tout cela. Pour ma part cela ne me donnait aucune envie. Je n’avais pas grand appétit ces derniers temps, le stress probablement, me nouant l’estomac…
Enfin, vint cette confession, le prénom de mon cher et tendre « James ». En évoquant ce prénom je crus mourir sur place quand j’appris de la bouche de mon ami que c’était bien la même personne et avec qui il avait eu une relation sexuelle !
Je m’étouffais avec mon café ayant juste eu le temps de me diriger à l’évier pour recracher le contenu de mon mug. Avais-je bien entendu ? Non pas que je sois choquée, bien qu’un peu tout de même connaissait cet homme qui partageait ma vie désormais mais …une soudaine colère m’envahit quand je me rappelais un épisode fâcheux entre le milliardaire et moi-même au sujet d’une tierce personne Cailin Watson. .. Rinçant le bac de la cuisine, ainsi que ma tasse je repris mes esprits. « Désolée, mais je ne m’attendais pas à une telle...chose. »
Kilian avait du comprendre qu’il s’agissait bel et bien du même homme. Me tournant vers mon ami Sigma je repris ma respiration après m’être essuyée la bouche. « Je ne sais si dois être choquée ou bien…si je dois faire comme si de rien. Il est si…réfractaire parfois…Et s’il te plait je ne rien savoir …Vous êtes amis depuis combien de temps ? Enfin il ne m’a jamais parlé de toi durant tout ce temps et …au final je ne le connais pas… »Des doutes commencèrent à m’envahir. J’aurais du être heureuse, vivant à ses côtés, dans son château, dans un luxe pas croyable que beaucoup aurait envié et pourtant son absence si fréquente brillait pas plus que tout le reste. Peut-être devrais-je partir ? Ou bien en discuter avec Kilian afin de dissiper tout ceci ? Tant de questions tournèrent dans ma tête. Quand cela était-il arrivé ? Était-ce arrivé une fois ou bien plus ? Était-ce une simple amitié ou était ce rempli de sous-entendus à chacun de leur rencontre ? James était-il réellement amoureux de moi ou bien était-ce pour cacher les apparences sur une sexualité inavouée ? J’étais totalement dans le brouillard. Et aborder le sujet avec le châtelain serait critique…


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