the great escape
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you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan

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MessageSujet: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptySam 5 Avr - 22:23


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- Je suis jolie et sans aucuns cheveux blancs ! - T'es sûr ? J'en vois un là. - Non, quoi ?! ⊹ Mais vas te faire et sors de mon lit, j'ai un rendez-vous dans une demi heure ! Je n'étais pas des plus tendres au réveil, mais vraiment pas. Il fallait déjà quatre réveils pour me réveiller afin d'aller en cours, mais quand une personne dont je ne me souvenais plus du nom scouatait mon lit dans la confrérie sans aucun motifs, c'était pire. Il fallait une tornade. Heureusement pour moi mais malheureusement pour lui, le jeune homme inconnu voulait un dernier round avant de partir. Pas dans mon programme beau blond. Je pris le drap avec moi pour me couvrir de son regard inquisiteur. Il était onze heure du matin, l'heure de mon estomac et bien que je ne sois pas complexé avec mon corps, traverser les couloirs des lambda pour aller prendre ma douche avec seulement mon drap sur moi n'était pas dans mes habitudes ici. Le jeune blond encore dans mon lit, nu comme un ver, ne semblait pas avoir la moindre envie de sortir d'ici. Prenant le taureau par les cornes, je pris son caleçon, jean, t-shirt et les lui balança à la figure. Son expression ahurie me fit rire intérieurement mais mon expression ne lui donna pas envie de rester ici indéfiniment. Une fois habillé, je le reconduis à la sortie d'un air très amusée. Merci, ce fut une expérience formidable et à la prochaine. Alors on va se revoir ? Bien sur que non, j'étais juste polie. Au revoir ! Je lui claqua la porte au nez, rassembla mes affaires de toilettes dans ma chambre en bordel, et alla me doucher. La nuit avait été longue et amusante mais le dimanche était arrivé et j'avais besoin de parler quelque peu à Harper. La jeune fille était enceinte depuis peu et je me faisais un devoir de l'aider dans sa grossesse imprévue. J'avais perdu mon bébé car je n'avais aucun soutien de la part de ma famille et que j'avais délibérément fuis les quelques amis de San Francisco. En clair, j'étais seule pour faire face à un futur très incertains. L'eau chaude m'enveloppait, me rassurait et lavait toutes ses mauvaises pensées. Un short en jean blanc et une blouse bleue électrique avec mon éternelle paire de converse et mon perfecto enfilé, je pris mes clés et mon portable pour me rendre chez mon amie chez les bêtas.
L'université de Berkeley me plaisait. L'enseignement était différent de celle de Sydney mais tout aussi passionnante. J'apprenais une nouvelle façon de voir l'enfant et son esprit, de le comprendre, de l'appréhender. J'avais besoin de comprendre les enfants. Pourquoi ?! C'était une bonne question, mais j'en avais besoin. Je m'étais lancée dans cet esprit, dans ce mode de vie. Aider les autres et surtout ceux qui n'en ont pas les moyens. Les enfants sont fragiles mais forts à la fois. Il suffit de les écouter pour les comprendre et de voir au delà de leurs petits yeux brillants. Alors, Harper, j'allait l'aider à supporter les regards, les jugements et à porter avec fierté cette grossesse. J'arriva devant la maison mais appris malheureusement que mon amie n'était pas là. Roh, fait chier ! HARPER ! SI TU ES LA, TU ES FOUTUE POUR DEMAIN ! Rien à faire, je criais si j'en avais envie et quand je le voulais. Le campus avait finit par s'y faire. Je repartie alors dans ma chambre, pris mon sac de sport et alla à la salle de muscu de l'université. Avantage des grandes facs. La salle était vide, il n'y avait que Rayan, le beau delta qui courait après presque toutes les filles qui passaient devant lui. Je passa en vitesse devant lui et alla me changer dans les vestiaires des filles. Legging galaxy, basket noires et t-shirt amplie blanc. Street wear, on pouvait décrire mon style comme ça. Je sortis des vestiaires pour me cogner contre un mur de brique. Enfin, un mur constitué de muscle gonflé à bloc et de pectoraux majestueux. Rayan, qu'est-ce que tu fais ? Rayan et moi, c'était particulier. Amis, joueurs invétéré, les Lambdas avaient pris cher au début de l'année quand nous étions encore dans la même confrérie. Et si le beau pakistanais avait réussi à entrer chez les delta, je n'avais pas oser poser ma candidature. Je n'avais pas encore l'envie d'intégrer un groupe prédéfini, je voulais qu'on voie qui j'étais avant. Une folle hyperactive en quelque sorte. Bon pousse toi de mon chemin avant que je ne t'en colle une mon beau. Un grand sourire sur le visage, je jouais à perfection la carte de l'amie désintéressée mais grand dieu savait lui même ce que je voulais du jeune homme. On n'était pas amis pour rien. Chacun de nous savait que nous n'étions pas juste amis, que notre mentalité respective faisait que l'on voudrait toujours plus, encore plus. Séduire, charmer, convaincre. On était des enfants capricieux qui ne voulait pas qu'on leur dise non. C'était ainsi. Rayan était un peu le prototype même du californien bronzé et blond alors que pas du tout. Il était pakistanais et n'avait sans doute jamais vu la mer et fait du surf avant de venir ici. Je vois que tu ne veux pas bouger. Mais j'ai envie d'un câlin, maintenant donc soit tu fais quelque chose soit je le prendrais par la force. Je pouvais faire peur quand je le voulais. Grandir avec trois grands frères m'avait appris à exprimer exactement ce que je voulais quand il le fallait. Rayan était un joueur, un séducteur et je me brûlait juste un peu afin de sentir cette adrénaline puissante qui vous poussait à faire des choses vraiment folle. Comme suivre une petite epsilon qui collait de trop près l'objet de convoitise. J'étais comme ça. Déterminé à avoir ce que je voulais, agir comme une petite princesse pourri gâtée et passer à la générosité incarnée. Alors ? Tu te décides ou je vais voir le coach pour qu'il me fasse mon câlin, et tu sais qu'il ne va pas s'arrêter à ça ! Il était aussi possessif que moi d'un certain côté ce Rayan.

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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyMar 15 Avr - 18:05

you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan Tumblr_mdt6ihhVHp1rwxw0o you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan Tumblr_mw697nZQC41ru61tno1_250

« Pardon ? Désolé chérie, mais tu dégages tellement de laideurs qu'il m'est impossible de réfléchir. Répète avec des mots plus simples. » Comment ça, je suis une ordure de première ? Mais non, pas du tout, je ne dis à cette jeune Lambda que la triste vérité. Elle est hideuse, des cheveux sans aucune vie, un nez un peu trop déformé, des oreilles pointues, un maquillage qui l'étouffe, une petite poitrine, des vêtements qui datent des années quatre-vingt, dois-je continuer sur ma lancée ? Quand on adresse la parole à Rayan Armand Clives-Harabo, l'on se doit d'être à la pointe de la mode, d'être au minimum élégante, si ce n'est pas sexy et surtout, on doit avoir confiance en soit. Et être belle. Point si évident que j'ai failli omettre de le citer. Un grand vide s'est installé entre l'étudiante et moi jusqu'à ce que finalement, une grimace vienne à tirer un tantinet les traits si parfaits de mon visage d'ange. Oui, j'ai un visage d'ange, pas pour autant que j'en suis un. Demandez à la chose qui me sert de père, il a eu un cocard pendant plusieurs jours grâce à moi. « Bon, trésor, j'ai de meilleures choses à faire que d'écouter ton silence fort ennuyant, va faire mumuse avec les... personnes qui ne valent pas non plus un clou. » Elle semble vexée. Pas bien grave, mon franc-parler et mon manque d'apitoiement ne me font pas sentir coupable le moins du monde. « Ah, voilà monsieur tête d'ampoule qui semble s'être entiché de toi. Tu devrais le rejoindre afin de le réconforter, il n'a pas réussi à avoir une meilleure note que moi en littérature. Difficile d'égaler la perfection, ceci dit. » J'adresse un clin d'œil à la brunette avant de m'éclipser à grands pas. Il faut avoir du culot, pour oser s'adresser au bras droit du président de la confrérie bêta/delta alors que ce dernier vient tout juste de quitter la maison de confrérie dans l'espoir d'aller se dévorer un petit-déjeuner digne de ce nom. Je n'attends donc pas une seconde de plus pour prendre la direction de la cafétéria et avaler tout ce dont je suis capable. Pain au chocolat, brioche, pomme, jus d'orange et chocolat chaud sont donc au rendez-vous. C'est limite si je mange plus que tous les autres étudiants présents dans la cafétéria, réunis. Et pourtant, je ne prends pas un seul gramme. Les crises de jalousie sont ainsi donc au rendez-vous. Le petit-déjeuner terminé, je jette un coup d'œil à ma montre pour finalement prendre la direction de la salle de musculation. Voilà le secret, manger pour quatre et se dépenser doublement. Un plaisir au quotidien. Dans les vestiaires, je laisse tomber ma chemise et enfile un short à la place de mon pantalon, ainsi qu'une paire de basket. Oui, je travaille toujours torse nu, j'ai toujours plaisir à regarder mon torse de rêve en action. Modestie, quand tu nous tiens. Alors après un échauffement digne des plus grands athlètes, je m'attaque à l'exercice du développé couché jusqu'à ce que la porte de la salle ne vienne à s'ouvrir. La barre se repose dans ses supports alors que je me redresse, la sueur coulant le long de mon visage et de mes pectoraux tandis que mon regard balaie la salle pour se perdre sur le somptueux corps d'une demoiselle qui est loin de m'être étrangère. Un sourire en coin s'installe sur mes lèvres, mais s'efface rapidement lorsque la jeune femme disparait dans les vestiaires. Non, mais je rêve. Pas même un coucou pour le plus beau mâle du campus ! J'attrape une serviette présente à côté du bas sur lequel je suis assis et éponge rapidement les parties nues de mon corps pour les essuyer de toute leur transpiration. Je me redresse finalement, la serviette sur l'épaule jusqu'à suivre les traces de l'étudiante qui vient de passer quelques secondes plus tôt et laquelle me percute de pleins fouets au moment où elle désirait sortir des vestiaires. Mesdames et messieurs, Arielle Braster-Rivers, ou la seule Lambda potable de l'université. Ma compagne pour les quatre cent coups, la femme avec qui j'ai pu m'affirmer au milieu du bas peuple. « Oh, rien. J'espérais juste pouvoir t'admirer en train de te changer, visiblement, t'es plus rapide que moi dans ce domaine. » Oui, le Rayan met beaucoup de temps à retirer son tee-shirt en règle générale, notamment lorsque quelques demoiselles en détresse se trouvent dans les alentours. Mais ce n'est pas ma faute si je m'imagine toujours la scène au ralenti, comme dans les films, vous savez. Un sourire d'irrésistible emmerdeur s'étire sur mes lèvres suite à la remarque que je viens de lui adresser, et il s'agrandit en entendant les propos de l'étudiante. « Toi, m'en coller une ? Tu plaisantes ou quoi ? M'en coller une avec ta force de mouche, j'aurais tout entendu venant de toi. Mais c'est vrai que je suis beau. » Ou comment flatter soi-même son égo déjà surdimensionné. Je ne me daigne toujours pas à bouger, désireux de provoquer Arielle comme je savais si bien le faire. C'est ainsi que la partie se déroulait, entre nous. Un câlin ? Hors de question, j'aime pas les câlins ou toutes ces autres marques d'affection. Mes bras se croisent contre mon torse, adoptant un air fort détaché en simple guise de réponse à la Lambda. Plait-il ? J'ai dû mal entendre. « Le coach ? Hors de question, pas même, il t'approche à moins de cinquante mètres, tout comme les autres étudiants. » Protecteur ? Il en va de soit avec les êtres auxquels je suis plus qu'attaché. Je soupire une dernière fois et attrape l'étudiante par la taille pour la soulever dans les airs et la placer sur mon épaule droite tel un vulgaire sac de pomme de terre. La tête en bas et les fesses en l'air alors que je la maintenant sur mon épaule en lui agrippant les jambes. Charmant. « Tiens, tu voulais un câlin, en voilà un ! » Les câlins, façon Rayan, c'est transporter les femmes comme l'on transporterait un tapis. Au passage, j'en profite pour lui administrer, de ma main libre, une claque sur les fesses. Allez, prends ça petite ! « Jolies fesses, un jour, je les mangerais. » Il en va de soit !
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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyLun 5 Mai - 15:03


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- Je suis jolie et sans aucuns cheveux blancs ! - T'es sûr ? J'en vois un là. - Non, quoi ?! ⊹ Beauté, intelligence, humour. Il n'en fallait pas plus pour faire craquer n'importe qui. Et en toute sincérité, je possédais les trois. J'étais belle, et je le savais. Ma mère et mon père avaient fait un très bon travail à ce niveau là. Je réussissais mes études brillamment dans un domaine qui me fascinait, j'étais une mannequin renommé avec beaucoup de contrats dans le monde de la mode, j'étais assez populaire malgré un caractère difficile. En clair, j'étais une sorte de It Girl australienne avec une bonne dose d'humour et un placard à en faire pâlir d'envie certaines bimbos se promenant dans la fac. Mais tout cela demandait du travail, et surtout du sport. Mon besoin constant de me dépenser n'était pas inutile. En plus de me contrôler et de m'empêcher d'être vraiment une pile électrique en basket, cela me permettait de garder ma ligne fine et légère. J'étais dans une position délicate, en équilibre sur un fil. Je pouvais me jeter à l'eau comme rester sur la rive. Rayan était le fantasme de beaucoup. Étranger, beau comme un dieu grec, intelligent, arrogant, ambitieux. Il était parfait sous bien des coutures, mais son plus grand défaut restait son arrogance légendaire. Le pakistanais était bien loin de la petite vie de famille que son frère avait dorénavant. Bras droit du président, adulée par presque toutes les femmes qui le voyait, il ne pouvait pas avoir celle qu'il convoitait. Je m'amusais avec lui, j'aimais son franc parler et sa beauté ravageuse. Je me complaisais dans son appartement en tant que colocataire à mi temps et j'attendais le moment de changer de confrérie et de retrouver les betas delta. Nous étions particuliers ensemble. Ni ensemble, ni séparé, nous étions un duo de ravages. Nous étions si parfaits ensembles, complices mais destructeurs. Je le voulais, il le savait, on en jouait. Ma jalousie n'était pas encore apparue, car je savais que l'objet de ses désirs était inaccessible pour le moment. Je cherchais la faille, essayais de frayer un chemin derrière cette couche d'arrogance pour l'avoir à moi seule. Cela commençait à marcher. Oh, rien. J'espérais juste pouvoir t'admirer en train de te changer, visiblement, t'es plus rapide que moi dans ce domaine. Habillée dans ma tenue de sport préféré, moulante mais pas serré. En même temps, avec mon poids et ma taille, il était difficile de faire dans le serré. C'était l'avantage d'être sportive, je pouvais manger énormément, aller jusqu'à l'excès, mais la perte se faisait en continue vu les efforts que je faisais dans les salles de sport et en dehors. Le jeu commençait avec Rayan, toujours et encore. Je voulais avoir le dessus, pouvoir le dominer mais monsieur n'était pas de cet avis. Toi, m'en coller une ? Tu plaisantes ou quoi ? M'en coller une avec ta force de mouche, j'aurais tout entendu venant de toi. Mais c'est vrai que je suis beau. J'étais loin d'être offusquée. J'avais l'habitude. Quand on vit une partie de son temps avec lui, on arrive à faire abstraction des réactions bizarres et essentiellement machiste du jeune homme. Pourtant, je n'allais pas le laisser s'en tirer à si bon compte. Tu es vraiment macho comme mec. Comme si je ne pouvais pas t'en coller une si je voulais. Même si abîmée ce magnifique visage serait un crime. Ce n'était pas une nouvelle. Rayan était beau, le savait et en surjouait sans doute énormément. Mais pour autant, cela ne m'empêchait pas de le vouloir encore et encore. J'habitais avec lui, je le voyais le matin en sortant de la douche, une simple serviette cachant sa partie intime. Mais pour autant, je ne l'avais pas là où je voulais qu'il soit. Avec moi. C'était débile, ce besoin d'avoir encore et encore quelque chose, quelqu'un que je savais qui ne pensait pas à moi de cette manière. C'était gamin, impulsif, complètement idiot, mais c'était moi. J'étais gamine, impulsive et complètement idiote parfois. Je voulais des choses difficiles à avoir, difficiles d'accès. Le coach ? Hors de question, pas même, il t'approche à moins de cinquante mètres, tout comme les autres étudiants. Le meilleur moyen pour toute femme d'obtenir ce qu'elle voulait était de rendre jaloux la personne de ses désirs. J'appliquais cette règle avec Rayan. Autant je détestais le fait qu'il court après la doyenne des beta delta comme un petit chien, du moins à mon avis. Autant je savais que lui ne supportait que difficilement que d'autres hommes partageaient mon lit. C'était contradictoire et complètement surfais qu'on était attaché l'un à l'autre de manière indescriptible. Alors que je pensais avoir un câlin digne de ce nom, ce chenapan me prit et me posa sur son épaule à la manière d'un sac de pomme de terre. Tiens, tu voulais un câlin, en voilà un ! La tête en bas, les fesses en l'air, j'avais fière allure de cette manière. Je me débattais déjà quand il me claqua la fesse à la manière d'un cow boy qui claquerait son cheval pour qu'il aille au galot. Mais t'es malade Rayan ! Lâche moi, tout de suite. Lâche moi ou attention à tes propres fesses. Je bougeais mes jambes en l'air, ayant un peu la tête qui tournait mais pas assez pour ne pas comprendre ce qu'il me disait. Jolies fesses, un jour, je les mangerais. Je ris sous cape. Sachant parfaitement qu'il était sérieux dans tous les sens du terme. Tu mangeras mes fesses quand je te l'autoriserais. Mais tu le feras jamais si tu ne me lâches pas le pakistanais. Je pris un grand élan et claqua son petit cul parfait avec un son magnifique à l'arrivée. Je n'avais pas prévu de faire ça à l'origine, juste un petit pincement. Mais il m'avait énervé. Il me reposa par terre mais la tête à l'envers avait fait plus de dégâts que prévu et le mur derrière lui en fut témoin. Mon équilibre déjà précaire le fut encore plus et je m'effondra sur lui comme un sac de patate. Décidément les patates étaient au goûts du jour. Nous voilà effondrés à terre, moi à califourchon et ses mains sur mes fesses. Si la situation n'était pas si hilarantes, j'aurais tenté une approche. Mais j'avais trop envie de rire. Un éclat me prit et la tête sur son torse, j'étais morte de rire.A  R

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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyVen 9 Mai - 20:13

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Sourire d'éternel chieur au coin des lèvres. Macho ? Peut-être un peu, mais je sais tout de même estimer une femme à sa juste valeur. J'apprends à me sociabiliser en venant de temps à autre voir la future femme de mon cher frangin et je ne cesse de jeter des fleurs à la doyenne des bêta dés lors que je la croise dans la confrérie ou n'importe où sur le campus. Alors, évidemment qu'Arielle serait capable de m'en coller une, mais mieux vaut pour elle qu'elle ne se lance pas dans une telle expérience. Benedikt m'a cassé le nez il y a quelques semaines et à eu le droit à un séjour à l'hôpital. Certes, je ne suis guère violent avec les femmes, je ne l'ai jamais été, mais mon côté sombre ne l'est peut-être pas. Ce côté sombre, c'est mon double maléfique, comme s'il pouvait exister deux Rayan, de quoi me faire peur à moi-même, bien plus que ce deuxième Rayan ne pourrait effrayer les autres. Toucher à mon physique, à ma famille ou aux personnes que j'aime et c'est cet homme qui apparaîtra sous vos yeux. Les menaces de la demoiselle me passent tout naturellement au-dessus de la tête, comme si la brunette pouvait m'atteindre, elle nageait en plein rêve. Sans crier garde, c'est la main d'Arielle qui finit par s'abattre sur mes fesses. La vengeance est un plat qui se mange froid, je le savais et pourtant, je n'avais pas vu le coup venir. « C'est mon arrière-train qui vient de faire ce bruit ? Mon dieu, le doux son des muscles que l'on palpe ! » Moment de vantardise, bonjour ! « Hey, mais chérie, si déjà, tu me tripotes le derrière, tu pourrais me tripoter ce qui se trouve à l'avant. », lançais-je tout en reposant la demoiselle au sol avec délicatesse. Gentleman avant tout, je n'ai pas du sang anglais qui court dans mes veines pour un rien. Alors que je m'apprête à faire un pas sur le côté, la brunette s'effondre littéralement sur moi, me prenant par surprise et me faisant dégringoler au sol. En un rien de temps, je me retrouve avec l'étudiante à califourchon sur moi, me cramponnant à ses fesses. Et je n'ai même pas fait exprès ! Mon regard plonge dans le sien, mon cœur s'arrête de battre et ma respiration se coupe. Son souffle sur ma peau et son parfum me font tourner la tête. Non, Rayan, soit fort. Finalement, c'est Arielle qui met un terme à ce moment plus ou moins étrange, en éclatant de rire, alors que je me mets à sourire bêtement, remontant mes mains le long de ses hanches avant qu'elle n'atteigne son dos. Je la fais basculer sur le côté, prenant ma place de mâle dominant au dessus d'elle, déposant au passage un baiser protecteur sur son front. « D'accord, t'es nulle, vraiment nulle. Allez, debout ! » Je me redresse, tendant ma main à la jeune femme afin de l'aider à se redresser. « Faut que tu fasses ton sport quotidien, sûr que t'as deux kilos en trop à force de manger tout mon chocolat ! » Bah oui, qui d'autre avait les clés de l'appartement qu'Arielle ? Personne, et donc, elle ne pouvait être que la seule et unique fautive quant à la disparition de mes tablettes de chocolat. Et je ne parle pas de celles qui sont parfaitement dessinées sur mon torse. J'essaie d'oublier le mal-être qui m'a envahie, quelques instants plus tôt. Cette proximité avec Arielle, je la cherche quotidiennement, la provoquant encore et encore, mais au fond, je ne cherche pas à obtenir plus de la jeune femme. Je ne cherche pas à la mettre dans mon lit comme je le ferais avec d'autres. La peur, sans aucun doute. La peur de voir cette complicité s'envoler si l'un développait des sentiments plus fort vis-à-vis de l'autre, et je sais pertinemment que je ne serais pas le premier à tomber dans ce piège. Cette erreur, je l'ai déjà faite et je l'ai regretté, d'où l'abominable personnage dénoué de tout sentiment que je suis devenu. « J'espère que t'as pas ramené ta conquête d'hier soir sur mon territoire. Sans quoi, je vais être obligé de le castrer pour qu'il ne réitère plus jamais l'expérience. » Mon regard se perd à nouveau sur la brunette. Parce que tu crois peut-être que je n'ai pas senti ce parfum de mâle en rut que tu portes sur toi ?
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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyMar 13 Mai - 3:08

Les apparences étaient trompeuses, illusoires, complètement factice et éphémères. Les apparences nous faisaient croire à des choses fausses et détournées des vrais couches sous la carapace. J'étais de celle qui avait une carapace si épaisse et si impénétrable qu'on pouvait croire que l'apparence était le reflet de l'intérieur. J'avais l'air désintéressé, complètement à l'ouest la plupart du temps et certainement solitaire en son fort intérieur. Je n'avais pas l'apparence d'une fille qui envie d'amour et de contes de fées, d'une fille qui se morfond pour un homme et qui espère en silence qu'il veuille bien être son cavalier au bal de promo. Et c'était vrai, en partie. J'étais une fille. Une fille avec toutes ses espérances et ses envies. Une fille qui était en recherche d'un amour pur et véritable. Une fille qui pensait que ses parents étaient parfaits et qu'elle menait une vie de rêve malgré des erreurs de parcours. Mais j'étais Arielle. J'étais secrète et renfermé sur ses sentiments, souffrant encore d'une perte bien trop récente et douloureuse. J'avais ce besoin de réconfort, de tendresse particulière la faisant se sentir à la fois indépendante mais couvée. J'avais trouvé cette sorte de tendresse, brute et virile, mais tendre quand même. Je savais que si j'étais à l'appartement et n'arrivait pas à trouver le sommeil, malgré tout le mauvais caractère du jeune homme et son obsession d'avoir une peau nette et parfaite dès le réveil, je pouvais toujours allé le voir dans sa chambre et demander à occuper une place libre pendant quelques temps. Il n'était pas rare que j'ais des insomnies nocturnes, même si elles arrivaient plus souvent à la confrérie que chez moi, et que je finisse la nuit dans le lit de mon colocataire. C'était étrange pour moi de ne rien faire avec un homme, en ne comptant pas Aiden bien sur. Rayan était mon type. Si il fallait faire un moule de l'homme parfait selon la Braster-Rivers, ça aurait été le corps et la tête de Rayan, cet air enfant mais virile, ses bras forts qui m'enlacent, et sa force qui peut me soulever du sol comme en cet instant. Criant à tout va au jeune homme de me reposer à terre. Nous étions deux enfants ensemble, deux enfants qui réapprenait à vivre en quelque sorte. Rayan ne me disait rien de son passé et je ne disais rien de mon passé à Rayan. Pour des êtres qui étaient aussi proches, qui partageaient un appartement, une vie ensemble si l'on peut dire, on ne savaient pas grand chose l'un sur l'autre mais ce qu'on savait était suffisant. . C'est mon arrière-train qui vient de faire ce bruit ? Mon dieu, le doux son des muscles que l'on palpe ! . Riant à gorge déployé, je ressemblais à la petite fille qui se faisait réprimander. Mais je n'étais plus une enfant et Rayan le voyait bien. . Hey, mais chérie, si déjà, tu me tripotes le derrière, tu pourrais me tripoter ce qui se trouve à l'avant. . Choqué de sa réplique, je trébucha lorsque mon ami me remit sur deux pieds. Nous voilà à terre,  moi dans une position des plus compromettantes. Nos deux têtes stupéfiés étaient proches, mais je ne pouvais pas faire ça. De plus, l'éclat de rire qui me secoua retira tout doute à la situation. J'avais vu l'air troublé de Rayan, ses yeux qui dérivent, et sentit son coeur battre plus fort en quelques instants. Mais le temps d'avoir le temps de comprendre tout cela, je me retrouva sur le dos et Rayan sur moi. Se levant avec une grâce masculine qui n'appartenait qu'à lui, il me tendit la main, m'aidant à retrouver la vrai position sur un sol. Debout sur mes deux pieds. . D'accord, t'es nulle, vraiment nulle. Allez, debout ! . . Je ne suis pas nulle, j'ai deux pieds gauches, c'est tout. . Je n'étais pas connu pour mon équilibre légendaire. Il était d'ailleurs très étonnant de savoir que j'avais fait des années de gymnastique. J'étais maladroite, gauche et rigolote. J'avais tout de la princesse en détresse, mais le caractère doux et agréable en moins. . Faut que tu fasses ton sport quotidien, sûr que t'as deux kilos en trop à force de manger tout mon chocolat ! . Offusquée, je croisa les mains sur sur ma petite poitrine. Elle me complexait quelque peu, mais j'avais appris au fils du temps à ne pas me focaliser dessus. Et les regards que me lançaient les hommes m'avais appris à en faire abstraction. . Je fais du sport ! Tu crois que j'emmène mon joli petit popotin ici tous les deux jours pourquoi ? Histoire de mâter les mecs ? . Ce n'était pas faux mais il n'avait pas besoin de le savoir. Il voulait éviter le sujet de la petite altercation et je le comprenais. . Et je ne mange pas ton chocolat ! C'est toi qui a prit ma mousse et mon gâteau la dernière fois, avoue ! .  Je n'avais jamais éprouvé de sentiments autre qu'amicaux pour un homme. J'étais peut-être trop compliquée, trop froide, trop secrète. Je me renfermais sans doute trop sur moi-même, ne laissant entrer que des personnes triés sur le volet. Mais la vérité était que j'avais peur. Peur de me casser. Peur de perdre ce qui faisait qui j'étais. Peur de devenir une écervelé pleine de sentiments et d'amour à en revendre. Je n'étais pas ça. J'étais et suis très indépendante, n'ayant pas besoin d'un homme pour vivre mais cherchant quand même de l'affection à qui voulait bien me la donner. . J'espère que t'as pas ramené ta conquête d'hier soir sur mon territoire. Sans quoi, je vais être obligé de le castrer pour qu'il ne réitère plus jamais l'expérience. . Levant les yeux au ciel, j'entra dans le vestiaire afin de prendre ma bouteille d'eau. Toute cette discussion, ses émotions et cette course sur son épaule m'avait donné soif. . Tu sais bien que je n'amène pas mes conquêtes à l'appart. Par respect pour toi, je ne le ferais pas. . Prenant la bouteille dans mon sac, je m'assis sur le banc et regarda d'en bas le gigantesque corps de mon colocataire. Nombre de fois, je m'étais demandé pourquoi je n'avais jamais rien tenté avec lui. Juste une nuit, un instant fugace qu'on se serait remémoré des années plus tard. Mais je n'étais pas prête à mettre mon corps en accordéon avec mon coeur. Quand je prenais mes conquêtes d'une nuit, je n'avais pas d'affection pour eux, je voulais juste quelque chose. Avec Rayan, c'était différent. Je l'aimais beaucoup, je partageais un peu sa vie avec en habitant avec lui. Il fallait faire les choses bien et ne pas déraper au risque de perdre son amitié. . Et en plus, vu ce que tu ramènes pas grand chose, je veux pas te donner plus faim que d'habitude. . Nous jouions, nous cherchions, voulant s'attraper mais se libérant au dernier moment. Jusqu'à quel point allait-il durer ce jeu dangereux ?  . J'ai envie de chocolat maintenant. Bravo. . Je le poussa avec sa main. Ma main qui se pose sur le torse nu de Rayan. Sa peau et douce et je la garde sur lui plus longtemps que je ne le devrait.


" C’est un amour qui n’attend rien en retour. Un amour débordant, que les théologiens appelleraient l’amour de Dieu travaillant au cœur des hommes. "
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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyLun 19 Mai - 20:06

you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan Tumblr_mdt6ihhVHp1rwxw0o you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan Tumblr_mw697nZQC41ru61tno1_250

Ma relation avec Arielle avait démarré au moment même où nos regards se sont croisés. Rapidement, nous avons tissé un lien de plus solides qui a fait de nous de grands amis au moment où nous fréquentions la confrérie des lambda. À cette époque, je n'avais pas encore avoué à Kenzo notre lien de filiation et je n'en avais pas non plus informé la jeune femme. Cela était resté un secret bien gardé jusqu'à ce que je ne vienne finalement à tout avouer à mon frère jumeau, pour qui j'étais après tout venu dans cette université. Soudés comme les deux doigts de la main, prêts à faire les plus grandes crasses possibles et imaginables, deux véritables terreurs qui arpentaient les couloirs du domaine des lambda, des personnages presque sans pitié que personne ne pouvait arrêter. Mais c'était comme ça, que nous nous amusions. Puis j'ai obtenu rapidement ma place au sein des delta, à l'aide de mon frère et de mon égo aussi imposant que le continent, mais Arielle était restée au second plan. Je l'avais un tantinet abandonné au profit de mon jumeau que je rêvais de découvrir. J'avais vécu vingt-et-une années dans le mensonge, à croire que j'étais fils unique et que les personnes qui m'ont élevé été mes vrais parents, mais tout cela n'avait été que du vent. Arielle ne savait rien de tout cela, je ne lui parlais jamais de moi, de mon histoire, de celui que j'étais et elle non plus, n'en faisait rien. Elle savait seulement que j'avais été adopté, mais je n'étais jamais entré dans les détails. Je ne lui ai jamais révélé que mon père n'avait jamais été au courant de la grossesse de ma mère, ni que cette dernière était morte, encore moins tout ce que j'avais pu vivre aux côtés de ma mère adoptive. Tout ce qu'elle savait, c'était que ce bout de femme était mon modèle, mon point de repère. Un large sourire s'étire sur mes lèvres. Oui, je crois que tu viens ici pour admirer les muscles saillants des messieurs qui viennent faire leurs exercices, mais pour la peine, je ne dirais, de peur de me prendre une claque derrière la tête. « Je plaide coupable pour la mousse, mais le gâteau, c'était mon frangin. Tu sais, les Clives, ça marche pas mal à l'estomac alors résister devant des p'tits mets sucrés, c'est pas très évident... » Lors de ma rencontre avec Kenzo, j'ai dévoré la mousse au chocolat qu'il avait piqué chez notre oncle et je me suis rapidement enfilé la moitié du saladier sans le moindre remords. Entre le basket, le sport en salle et le sport de chambre, j'avais de quoi garder un corps de rêve face à toute épreuve. « C'est bien, faut respecter les règles de la colocation. » Pas de mâles à l'appartement... voilà pourquoi je me rends toujours chez Marc lorsque je tiens à passer un peu de temps avec l'ancien assistant de Shark. « Plait-il ? C'est quoi cette remarque qui ne vaut pas un clou ? » Comment ça, je ne ramène pas grand-chose ? C'est parce que je tiens toutes mes liaisons secrètes, notamment celles que j'entretiens avec la gent masculine. Je ramène facilement des filles à l'appartement, mais je préfère nettement utiliser ma chambre de confrérie ou l'antre de ces dames afin de ne jamais tomber sur Arielle. Sait-on jamais si elle venait à m'interrompre en plein acte. Non, merci, ça ira. Sa main se pose subitement sur mon torse ôté de tout vêtement. Je ne régis pas, dans un premier temps, j'ai tellement l'habitude de me faire tripoter à longueur de journée que les mains baladeuses ne me gênent absolument pas, mais après quelques secondes, je finis par froncer légèrement les sourcils, faisant un pas en arrière et m'éloignant jusqu'à un tapis de cours, quelques pas plus loin. « Eeeeet non, tu vas muscler un peu ce p'tit corps maigrichon. T'as pas de cul, t'as pas de poitrine et t'as que la peau sur les os, alors on s'y met et si t'es sage, j'te paie une glace au chocolat. » Mon cœur s'est à nouveau emballé et je n'y comprends plus rien. Non, je n'ai pas de sentiments à l'égard d'Arielle, elle n'est qu'une simple amie. Entre nous, je sais que l'ambiguïté c'est installée depuis quelque temps, mais je refuse de croire qu'un jour il y aura bien plus que cela. Cela n'arrivera pas, parce que je ne suis pas l'un de ses êtres pouvant aimer. J'ai donné une fois, lorsque j'ai été adolescent et j'ai été humilié, je ne ferais plus jamais la même erreur. Je grimpe rapidement sur le tapis afin de chasser toutes ses pensées de mon esprit, réglant la vitesse de l'appareil à un rythme moyen pour le moment. Je ne suis pas Kenzo, éperdument amoureux de sa Meleya et père d'un petit garçon. Je ne suis pas le petit-ami idéal contrairement à ce dernier. Je ne sais pas apporter le bonheur à autrui, seulement le malheur et la souffrance. Je suis un spécialiste dans le domaine qu'est de briser les cœurs et la donne n'est pas prête de changer. « Dis-moi, t'as des projets pour cet été ? », lançais-je finalement après quelques minutes de course et après m'être complètement vidé l'esprit, oubliant tous les gestes déplacés que la jeune femme avait pu avoir à mon égard depuis que nous nous sommes croisés il y a quelques instants. Pour ma part, j'en avais, et ce que j'allais annoncer à Arielle n'allait très certainement pas lui plaire, mais que voulez-vous. Je ne veux pas qu'elle se trouve à l'appartement lorsque le moment viendra, j'aurais une toute autre colocataire pendant quelque temps, une personne que je ne pourrais laisser dans une chambre d'hôtel. « Au fait, j'ai invité Valentina au bal de promo... Elle a accepté de m'accompagner. C'est... c'est génial, non ? » Un sourire béat fit son apparition sur mon visage, lequel se parsemait peu à peu de perles de sueur, tout comme mon torse. Je continuais ma course, plutôt intéressé par la réponse à venir de ma colocataire.
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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyMar 10 Juin - 16:23

" Maniaque du contrôle ", ce devait être ce que l'on devait dire sur moi quand on voyait à quel point je ne pouvais pas laisser la moindre chose passer devant moi sans lui dicter des ordres. Et dans une colocation mixte, ce devait être le défaut le plus important à cacher afin de ne pas faire tout capoter. Le seul défaut que je n'arrivais pas à cacher. J'était impossible à contrôler et c'est ce qui faisait que je devais tout contrôler. Rien ne pouvait passer en dehors de mon radar sans que je ne l'examine et lui dicte de faire telle ou telle chose. J'avais besoin de ça, car à défaut d'avoir un total contrôle sur ma vie, je l'avais sur celle d'autres personnes. Et Rayan ne pouvait certainement plus le supporter. Mais le jeu en valait la chandelle. Rayan était mon double au masculin, toujours à jouer et ne pas respecter les règles, à enfreindre certains règlement mais en restant dans la limite de la légalité. C'était nous. Jouer encore et encore, toujours chercher à faire courber l'autre devant nous pour ensuite proclamer la victoire absolu à 1 contre 0 pour recommencer à jouer par la suite. Il fallait avoir du courage pour nous supporter séparément mais encore plus lorsque l'on était ensemble. Rayan avec son corps à en faire baver plus d'un, autant les filles que les garçons. Il jouait de ses atouts et ne le cachait pas. C'était son contrôle sur son corps qui lui donnait autant d'assurance. Par rapport à moi qui avait des problèmes de confiance en moi, même si je le cachais derrières des sourires éclatants et des gestes amples. C'était ce que ma mère m'avait toujours appris : " cache ce que tu ressens derrières des sourires et tu montreras une face contrôlable de toi même ". J'appliquais cette règle à la lettre. Sourire encore et encore, enfouir mes émotions et ne jamais les laisser ressortir. Alors je souriais à Rayan, j'arborais mon plus grand sourire, essayant de ne pas craquer, de ne pas lui sauter dessus comme j'avais envie de le faire. C'était étrange comment je ne pouvais pas me laisser aller comme j'en avais envie. J'avais pleinement conscience que si je tentais quoique ce soit avec le jeune pakistanais, je perdrais une amitié importante pour moi, beaucoup trop importante pour que je puisse faire une tentative. Mais le contrôle du corps sur l'esprit est bien présent et je ne pouvais pas ignorer l'attraction que l'on avait l'un pour l'autre. . Plait-il ? C'est quoi cette remarque qui ne vaut pas un clou ? . Il jouait à l’aristocrate, au distingué alors qu'il était tout autre. Celui qui sortait de la douche avec une mini serviette sur les hanches, c'était lui. C'est lui qui exposait se abdos de rêves et son corps parfaitement sculpté. . Cette remarque fait référence au fait que je ne vois pas grand monde sortir de ta chambre quand je suis là. . Elle se rendit alors compte de son erreur. Il les ramenait sans doute à la confrérie, dans sa chambre de bras droit afin de ne pas m'appâter. C'était à la fois gentil de sa part et incroyablement irritant. J'avais besoin d'un électrochoc afin d'arrêter d'être comme ça, d'être si possessive et jalouse de la vie qu'il menait quand il n'était pas avec moi. Mais ce geste que j'ai eu envers lui changea encore une fois la donne. Contrôle toi Arielle, ne laisse pas tes sentiments prendre le dessus. Applique le précepte de ta mère. Met une bonne couche de béton et d'acier autours de ton coeur, ne laisse rien sortir et ne laisse rien y entrer. . Eeeeet non, tu vas muscler un peu ce p'tit corps maigrichon. T'as pas de cul, t'as pas de poitrine et t'as que la peau sur les os, alors on s'y met et si t'es sage, j'te paie une glace au chocolat. . J'étais offusqué et lui tapa le dos avec toute la force que j'avais. Je n'étais pas gâté par la nature, j'avais un corps fin, assez mince à la limite du maigre mais je n'étais pas une planche à pain non plus. J'avais une petite poitrine, des jambes fines et galbés, de petites fesses rebondies. En clair, je n'étais pas plate, juste svelte. . Garde tes réflexions pour toi. Si t'es pas content, va voir ailleurs. . J'étais vexée de la remarque de Rayan. Il avait été à la limite du méchant, et ça ne me plaisait pas du tout. J'avais l'habitude qu'on me complimente, qu'on me dise que j'étais jolie et qu'on me reconnaisse dans le rue grâce aux campagnes publicitaires que je faisais. J'avais d'ailleurs un photoshot pour une marque de luxe la semaine qui suivait. Mais je ne comprenais pas pourquoi il disait ça alors que mon physique n'était pas des plus laid. Je prit le tapis de courses à côté, mis mes écouteurs et essaya d'occulter sa présence. J'étais énervée, et au lieu de faire une scène comme je le faisais d'habitude, je pris mon mal en patience et vint finir mon travail de sportive accomplie. Je pensais à autre chose, l'évitait du regard et fit du charme avec mes yeux au jeune coach qui entraînait une petite blonde pas assez jolie face à moi. Mais malgré tous mes efforts, quand Rayan m'adressa la parole après les vingt minutes de courses réglementaires, je ne pus pas m'empêcher de l'entendre. . Dis-moi, t'as des projets pour cet été ? . . Non, je n'en ai aucuns pour le moment. Mais j'aimerais bien faire Coachella et partir dans un autre pays avant de faire mon voyage humanitaire. . Mon ton était un peu froid, distant. Je n'avais clairement pas envie de savoir ce qu'il ferait de l'été. J'avais la rancune facile alors je n'avais pas vraiment envie de lui parler à cet instant. Mais ce n'était pas de son avis et au vu de la tête qu'il faisait, il avait une bombe à lâcher qui ne me plairait surement pas. Enlevant mes écouteurs, je lui fis face, essayant de sourire mais n'obtenant qu'une immonde grimace affreuse. Je remonta sur le tapis après avoir bu une gorgée d'eau. Rayan n'avait pas arrêter de courir mais je me renforçais d'une autre manière, tout en finesse. .Au fait, j'ai invité Valentina au bal de promo... Elle a accepté de m'accompagner. C'est... c'est génial, non ? . J'appuya fortement sur le bouton stop alors que ça ne faisait pas cinq minutes que j'étais remonté sur le tapis. . QUOI ? . Mes yeux étaient exorbités, ma gorge sèche. C'était quoi son problème aujourd'hui, il voulait mettre mon moral à zéro ou quoi ? Valentina était la doyenne de la confrérie et j'avais pas vraiment d'affinité avec elle, mais les grandes blondes suédoises n'étaient pas ma tasse de thé et je préférais ne pas avoir affaire à elle. Mais Rayan qui sortait avec elle pour le bal, ça je ne le supportais pas. Surtout quand je voulais y aller avec lui. . Tu as demandé à la doyenne ? Mais il t'est passé quoi par la tête, surtout en sachant qu'elle est sortie avec ton frère ! Et puis, tu t'es pas dit que j'avais bien envie d'y aller avec toi aussi. Mais c'est quoi ce bordel aujourd'hui ! . Je descendis de mon tapis de courses et alla me rendre aux vestiaires pour me calmer un peu. Faire un scandale en plein milieu de la salle de musculation de l'université n'était pas dans mes projets pour le moment. Je vida ma bouteille d'eau d'un trait, prit la tablette de chocolat que j'avais réservé pour après ma séance avant d'aller à la bibliothèque et croqua un bon morceau dedans. J'étais furieuse et triste en même temps. Décidément, cette journée allait de mal en pis.
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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyMar 17 Juin - 19:55

you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan Blair-Waldorf-image-blair-waldorf-36117990-245-150 you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan Tumblr_n1px6m7xZo1ru61tno8_250

À aucun moment, sa réplique ne vint à me choquer. Je n'ai même pas osé ne serait-ce qu'un poil de l'un de mes sourcils, mais j'ai cependant esquissé un maigre sourire en coin. Parce que les filles avec lesquelles je couchais ne passaient jamais le pas de la porte de l'appartement, tout du moins, en présence d'Arielle. Je me contentais de les amener dans ma chambre de confrérie. De une, par simple politesse envers la jeune femme, Dieu seul sait qu'il est dur de dormir à côté de la chambre dans laquelle Rayan Armand Clives-Harabo envoie une femme au septième ciel alors que celle-ci hurle son prénom à pleins poumons. De deux, parce que c'est toujours mieux quand on ne se fait pas prendre. Sait-on jamais si mademoiselle à besoin d'une certaine présence masculine parce qu'elle a fait un violent cauchemar qui l'a sorti de son sommeil si paisible. Cependant, je ne peux qu'adresser un regard d'incompréhension à la Bêta suite à sa nouvelle réflexion. Oh, ça va, on va retomber en pression et se calmer, je n'ai fait que plaisanter, rien de plus, le but n'étant pas de la blesser au plus profond d'elle-même, mais visiblement, c'est raté. Mesdames et messieurs, le tact légendaire de Rayan qui vient de traiter sa colocataire de squelette ambulant. « T'as tes règles ou t'as perdu ton sens de l'humour ? » Histoire d'en remettre une couche. Une fois que monsieur à la bouche ouverte, difficile de la lui faire refermer, et n'y voyez rien de pervers ici, c'est pas le genre de la maison. Mais alors pas du tout ! Retournant à mes occupations de sportif afin de ne pas remettre les pieds dans le plat, je ne peux m'empêcher de poser une question existentielle à Arielle quant à l'occupation de l'appartement pour cet été. Comptant faire une surprise à mon frère qui m'a fait part de son désir de rencontrer un jour ma mère adoptive, je n'ai pu m'empêcher d'acheter un billet d'avion à cette dernière afin qu'elle ne vienne à me rejoindre au début du mois d'août, et ce, pendant le restant des vacances. Histoire que nous puissions passer un peu de temps ensemble malgré le fait que je continuerais à travailler au profit de Joe Shark. Une semaine aurait été bien trop courte en la compagnie de ma mère, même un mois entier semblait misérable. J'aimerais qu'elle reste à mes côtés, que plus jamais elle ne me quitte, mais ça serait être égoïste alors qu'en Israël, elle a la compagnie d'un homme qui lui offre tout l'amour dont elle mérite. Mais je suis jaloux, ma mère, je la veux pour moi seul, raison pour laquelle je n'ai pas proposé à son compagnon de l'accompagner. Cependant, face au ton froid qu'Arielle venait d'employer, je grince des dents et refuse de dire un mot de plus à ce sujet, mais il faudra bien lui faire comprendre qu'elle ne sera plus vraiment la bienvenue à l'appartement tant que ma mère y aura posé ses bagages... Détestant le froid glacial qui s'est dressé entre nous, je décide d'aborder un tout autre sujet, et celui-ci risquera fort de faire fondre ce mur se trouvant à présent entre nous. Mon but n'était pas malsain, je voulais simplement faire part à Arielle de la chance que j'avais : me rendre au bal avec la sublime Valentina Irina Jaslang. Cependant, je ne m'étais pas attendu à une réaction si... violente de la part de mon amie. J'arrêtais à mon tour ma course sur le tapis, tournant un regard plus que désespéré vers la jeune Bêta qui n'hésita pas un instant de plus à hurler à travers la salle. Non, mais ça va là ? Tu te sens bien ? Tu veux des médicaments peut-être ? Je fais face à sa colère sans prononcer le moindre mot, une façade de marbre faisant à présent office de visage. Et pas même, je n'ai cherché à la rattraper lorsqu'elle s'est décidée à quitter la salle, je me suis simplement contenté de grogner pour moi-même. « Gonzesses de merde. Un tas de problèmes, ces femmes, hormis foutre le bordel, elles ne savent pas faire grand-chose. » Et je n'hésite pas à remonter sur le tapis de course, vidant pendant cinq bonnes minutes mes batteries à pleine puissance. Ce n'est qu'après cela que je décide de mettre un terme à cet entraînement fort catastrophique, merci Arielle. Je prends la direction du vestiaire afin de me changer et de sortir de la salle de musculation, sac reposant sur mon épaule droite. J'inspire un bon bol d'air frais, une fois à l'extérieur et réfléchis à la direction que je vais prendre. Celle-ci, sans hésitation. La bibliothèque. Évidemment, qui je n'y retrouve pas ? J'en étais convaincu, que c'est ici qu'Arielle se trouverait, voilà pourquoi je me suis laissé porter jusqu'à cet endroit que j'idolâtre pour les nombreux ouvrages qu'il contient. J'ai pris une nouvelle inspiration avant de m'avancer jusqu'à la jeune Bêta, me plantant devant elle. Autant dire que je n'allais pas passer par quatre chemins. Clair, net et précis. Il fallait qu'elle comprenne, peu importe la dispute que nous pourrions avoir, je n'en avais que faire. « C'est quoi le problème avec toi en ce moment ? Tu fais chier avec tes états d'humeur à la con, dés que j'approche de quelqu'un, tu sors direct les crocs. » Et encore, c'est limite si elle ne se jetait pas au cou des gens pour les déchiqueter sur-le-champ ! « Que les choses soient claires. J'suis pas ta chose, j't'appartiens pas. Je fréquente qui je veux et en aucun cas, t'as ton mot à dire. Et si tu veux savoir, si tu ne vois personne sortir de ma chambre, c'est parce que je ramène mes conquêtes à la confrérie. Et oui, il y en a eu un paquet ces derniers temps ! » Et vas-y que j'enfonce le clou, parce que je sais que ça va te blesser, même si tu ne voudras pas l'admettre. « Alors que ça te plaise ou non, j'irais au bal avec Valentina et ça, c'est parce que j'en ai envie. Hors de question que je m'y force à y aller avec quelqu'un qui pense qu'elle peut me contrôler comme un vulgaire pantin. » J'ai serré les poings malgré moi, mes rouges aillant virés au rouge sous le poids insoutenable de la colère. « J'suis pas un jouet avec lequel tu peux t'amuser comme ça te chante, t'as pas le droit de me dicter ma conduite, personne n'a le droit de le faire. Faut pas te croire au-dessus des lois, juste parce que j'te laisse dormir plus d'une fois dans mon lit contrairement aux autres. » C'est un œil mauvais que je pose sur la jeune femme, pas une seule fois, je n'ai abandonné le ton glacial avec lequel j'avais démarré mon discours. Je n'allais pas jouer le tendre avec elle comme je ne l'avais jamais fait avec ceux qui on osé me causer du tort. Une chance pour Arielle qu'elle soit une femme, sans quoi, elle aurait déjà été en route pour l'hôpital.
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MessageSujet: Re: you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan you are like a little funny dog, running after something you know you can't have (+) rayan EmptyDim 22 Juin - 15:24

We gonna let it burn.

Ne jamais contrarier la jeune australienne. Elle est excessive en tout. Son amour pour les autres, sa jalousie, son envie, ses compétences qu'elle revendique quand on ne la prend pas au sérieux. Elle est dans un excès complet et tout le temps. Ne pas se laisser abattre par les autres ? C'est ce qui la fait tenir debout. Elle se bat, encore et toujours. Essayant de prouver chaque jour que sa vie n'est pas un conte de fée mais une bataille de tout temps. Elle se bat, et y arrive. Elle use toutes les armes qu'on lui a donné, tous les moyens nécessaire pour parvenir à son but, à réussir, encore et toujours. Mais là, elle échouait lamentablement. Elle pensait peut-être que son caractère ne serait pas aussi visible qu'elle le pensait, qu'il saurait voir au delà de la petite fille capricieuse qu'elle était. Elle avait tort. Elle était tout cela et ne le cachait pas assez. Il fallait qu'elle parte, qu'elle ne montre pas la colère et la tristesse qui l'habitait. Le chocolat était un bon moyen d'évacuer la pression. La tablette était entière, à la merci de son couroux, de sa mauvaise tête. Capricieuse, arrogante, jalouse, elle avait tous les défauts digne d'une princesse pourrie gâtée, d'une fille qui avait tout eut dans la vie et en attendait encore plus. Et c'était le cas. Elle avait la richesse, l'intelligence, la beauté, elle était humaine, elle avait besoin d'attention et Rayan n'avait pas compris ça. Il pensait qu'elle n'était pas assez digne de lui sans doute. Pas assez de seins avait-il dit. C'est sur qu'à côté de la paire de la doyenne, Arielle ne faisait pas le poids. Au pied des marches de a bibliothèque, elle regardait le ciel avec des yeux secs. Ne pas pleurer, elle avait bien compris cette leçon. Il fallait être forte, encore et toujours. Sa mère idolâtrait les femmes fortes et avait éduqué sa fille avec cette même vision. Rester forte, voir froide, même si ton coeur te donnait l'impression qu'il allait sortir de ta poitrine et danser la lambada devant tes yeux. Garder un dos droit, la tête haute, les épaules en arrières et un sourire de garce sur les lèvres. Elle appliquait cette vision du monde tous les jours, encore et encore. Elle ne montrait pas que sa famille, ses parents, si odieux qu'ils ont été avec elle, lui manquaient. Elle ne montrait pas que peu à peu sa vie amoureuse ressemblait à un néant total. Elle ne montrait pas que sa colocation devenait de plus en plus foireuse. Non. Elle gardait sa bitchy face et regardait les gens de haut. Elle avait des amies pour la vie, des frères adorables qui l'appelait tous les jours et une vie grandiose avec les portes grandes ouvertes devant elle. Alors pourquoi était-elle si touché par un événement qui aurait du être banal ?! Elle pensait les marches de la bibliothèque sure et sans danger mais en voyant la silhouette de son colocataire devant elle, elle se dit qu'elle aurait carrément du rentrer dans sa chambre de confrérie et se terrer sous sa couette pour dix ans. Elle le laissa parler, débité ses horreurs destinés à faire du mal à la petite sirène, et ça marchait. Elle avait mal, elle ne voulait pas croire qu'elle était cette garce possessive et jalouse maladivement qu'il décrivait. Elle ne voulait pas perdre son amitié, et surtout pas sa place dans son lit au moins en tant qu'amis car avec lui, elle ne faisait plus de cauchemar, elle arrivait à dormir tranquillement. Mais elle était furieuse, hors d'elle, complètement enragée et après qu'il l'ai incendié comme il le voulait, elle se leva, se mit face à lui planta le doigt parfaitement manucuré dans son torse recouvert à présent de son t-shirt. . Ecoute moi monsiur Parfait. Tu fais ce que tu veux de ton cul, tu le donnes à qui tu veux, tu donnes du plaisir à qui tu veux mais ne me dit pas que je te traite comme ta poupée articulée parce que ce n'est pas vraie. . Il voulait jouer à la victime, elle allait le faire redescendre de son podium immédiatement. . Et si je sors les crocs, c'est que tu m'as pratiquement ignoré depuis le jour où cette pouff t'a fait les yeux doux et que tu as pris contact avec notre cher président alias ton frère. Tu penses que je te traite comme une poupée, mais c'est moi la poupée dans l'histoire que tu viens voir uniquement quand tu veux remplir ton bide ou que tu n'as pas ta chère doyenne à conquérir et ton frère à aller voir. . Elle se sentait seule la sirène. Il pensait qu'elle était juste une garce, mais elle avait surtout besoin d'attention. Attention qu'elle n'avait plus depuis un bon moment à présent. . Va au bal avec Valentina, laisse la profiter de ton corps et se défouler une bonne fois pour tout. Pense que je suis une garce qui est ultra possessive et si jalouse qu'il faut me faire interner. . Elle n'allait pas se victimiser, elle allait dire les choses crues, simplement. Il fallait beaucoup pour la faire craquer et le ton froid qu'avait adopter Rayan ne lui faisait pas peur. Elle avait eu pire. . Mais dit toi bien une chose, je ne vais pas pleurer sur ton chevet quand tu te seras fait rouler dans la farine. Parce que figure toi mon cher, que je tiens à toi et sans doute un peu trop vu que j'ai espérer que tu voudrais rattraper un temps perdu avec moi, où tu voudrais qu'on puisse se retrouver comme avant. Bêtement j'ai pensé ça. . Elle était pas contente la Arielle. Elle hurlait, elle criait. Elle ne voulait le laisser s'en tirer comme ça. Il lui avait fait mal, lui avait dit des choses fausses alors elle lui dirait sa vérité à elle, celle qu'elle avait retenu sans doute un peu trop longtemps. . Je ne suis pas une peste. J'étais ton amie, et malgré toute la merde que tu viens de débiter, je pense encore l'être parce que quand je te parle, je dis la vérité. Je dis pas des minauderies destinées à te mettre dans mon pieu pour ensuite partir au petit matin et en chercher un autre. Alors dégage de ma vue, je ne veux pas te voir pour le moment. . Elle attrapa son sac de sport à terre, elle voulait partir. Partir loin, se mettre à fond dans une activité qui demanderait toute la concentration qu'elle avait. Elle ne pouvait plus voir la tête de Rayan. Il l'avait déçue.
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