| | | Keep The Car Running [Joe] |  |
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Invité Invité
![Keep The Car Running [Joe] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Keep The Car Running [Joe] Lun 29 Déc - 15:48 | |
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Lundi matin. Le jour que la plupart des gens déteste. On se demande bien pourquoi... Le fait de reprendre le boulot, après un week end passé à faire la fête, ou tout simplement à se reposer, est parfois bien dur. Mais Lars n'avait rien fait de tout cela durant son week end. Rien de bien étonnant , en fait. Le jeune homme avait été, en quelque sorte, forcé de rendre visite à sa famille, dans le Wisconsin, et autant dire qu'il n'avait pas vraiment apprécié. C'est donc avec soulagement qu'il avait atterris très tôt ce matin, par le premier vol direct pour Berkeley. De légères cernes sous les yeux, dû au manque de sommeil (il n'avait du dormir que six heures, tout au plus, ce week end, trop apeuré à l'idée de fermer les yeux, et d'avoir ces horribles images à la tête), Lars se rendit jusqu'au parking de l'aéroport, où était garé son véhicule: une vieille Chevrolet Camaro RS rouge, auquel il tenait énormément. A l'intérieur, il se sentait un peu comme dans « Shérif fais moi peur ».
Le jeun Richt eut à peine le temps de passer à la résidence des Théta, juste histoire de se débarrasser de son sac de voyage, et attraper son sac de cours. Généralement, il se rendait des résidences aux cours à pieds, cela ne lui prenait qu'un petit quart d'heure, mais après un rapide coup d'œil à sa montre, il se rendit compte qu'aujourd'hui, cela ne serait pas du tout possible: il été déjà en retard. Super...Lars remonta alors dans sa voiture, jeta nonchalamment son sac sur les sièges arrière, et fut prit d'une violente migraine qui l'obligea à poser son front contre le guidon un moment, histoire que cela passe.
*Du calme, Lars, du calme...*
La journée allait être longue...Il hésita un moment à ne pas aller en cours, mais sachant qu'il avait des examens prévus pour bientôt, il ne pouvait se permettre de sécher, même si l'idée d'être calé devant la télé, un pot de glace ben & jerry's vanille/cookie dans les mains, était beaucoup plus attractif. Il pensa alors aux pilules que sa mère lui avait dans son sac de voyage, censés lui éviter d'halluciner. Il soupira, en repensant à ce qu'il lui avait dit, comme quoi cela ne réglerait rien du tout. Lars démarra, et se dirigea vers l'université, plus précisément le parking. Ce dernier était bondé: cela lui apprendrait d'arriver en retard. Mais malgré tout, il repaira une place, à cinquante de là où il se situé. Sans regarder aux alentours, il accéléra, dans le seul but de l'avoir. Chose stupide, étant donné qu'une autre voiture était en train de tourner. Lars ne la vu pas, et dans un choc pas trop violent, emboutis l'avant de la voiture. Paniqué, mais de plus en plus énervé, il sortit de la voiture en claquant la porte, ne s'inquiétant même pas pour l'autre passager, car ce dernier avait l'air d'aller bien. Enfin, façon de parler, bien sûr. C'est là qu'il le reconnut: Joe Miller, un Delta. Il ne le connaissait que de vu, mais n'avait pas une très haute opinion de lui, étant donné qu'il été du genre à collectionner les filles, comme lui collectionné les vieux ouvrages de psychologie.
-Bon sang Miller, tu peux pas regarder où tu va ?
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| | Sujet: Re: Keep The Car Running [Joe] Mer 31 Déc - 16:53 | |
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Ce matin là, Joe se retrouva dans le lit d'une belle minette dont il était incapable de se souvenir du nom. Qui l'aurait cru! Il était sortit la veille au " The Bionart " et avait bu une quantité remarquable d'alcool qui avait eut pour effet de lui faire tourner la tête. Et d'ailleurs, ce petit trouble n'était pas le fruit d'une simple exagération sur la boisson mais également d'un bref regard en direction d'une fille canon. Elle s'était d'emblée approchée et une fois le jeu de séduction de Joe sortit de sa cachette, elle ne pouvait rêver mieux qu'un Delta tout fraichement sortit. C'est à peine quelques heures plus tard que la jeune femme l'invita dans son lit et Miller la suivit sans vraiment se faire prier. Ils passèrent alors la nuit ensemble, je vous passe les détails car je sens que ça en ferait plus qu'une de jalouse.
On aurait pu se laisser croire que Joe se serait sentit honteux une fois réveillé. Est-ce utile d'indiquer qu'il s'en foutait royalement ? Ce taper une fille un soir, il l'avait fait de nombreuses fois et ce n'était pas celle-ci qui allait changer quelque chose -outre son nom en plus sur sa liste, que dieu la remercie-. En la regardant bien, il ne lui trouvait aucuns traits spécifiques, c'était une femme banale chez qui il avait pu loger. Oui car Joe n'était pas encore certain de pouvoir résider dans sa fraternité pour l'instant. Il venait à peine de faire son entrée sur le campus et n'avait pas de logement fixe. Il devait en discuter avec le chef, mais pour l'instant il ne s'en préoccupait pas plus que ça. Nous étions lundi matin et le fait de penser à la semaine qui l'attendait ne le réjouissait guère. Il enfila son jeans avant de remettre son t-shirt et passa devant le miroir dans la chambre. Il y avait eu des matins bien pires, oui car sa gueule ne trahissait aucun abus d'alcool ou signe de fatigue. Il essaya ensuite de sortir en douce sans réveiller la jeune femme mais pari non tenu, il se fit remarquer. Elle se leva et s'approcha de lui, lui demandant où il s'enfuyait de si bonne heure. Il eut presque envie de vomir quand il entendit son "chéri" de sa voix si tremblante. Il la repoussa quand elle voulut l'embrasser et détourna le regard en lui demandant de l'oublier, d'oublier son nom et surtout d'oublier son numéro. Bordel J.! Il serait temps de choisir comme il se doit les femmes avec qui tu couches! Et s'il te plait, oublie ce genre de pot de colle qui ne comprennent jamais rien !
Il finit par s'arracher de l'appartement et chercha ses clés cachées dans une de ses poches. Il sentit son portable vibrer, cette femme avait bel et bien décidé de ne pas le lâcher. Il ignora l'appel et monta dans sa voiture, c'était partit pour une journée de cours qui s'annonçait bien plus longue que d'habitude. Mais comme je l'ai signalé bien plus haut, ce n'était pas un lundi qui faisait partie des pires lundi. Oui car il pouvait s'estimer bien heureux de ne pas se tapé un mal de crâne à n'en plus finir. En route, Miller se promit de faire un peu plus attention lors des semaines qui allaient suivre. Mais finalement, ce n'est qu'une résolution parmi tant d'autres, & puis quel genre de personne tient réellement ses résolutions ?
C'est quelques minutes plus tard qu'il s'engouffra dans le parking de l'université. A cette heure ci il y avait déjà un monde fou au point de se demander d'où sortaient toutes ses voitures. Il chercha pendant longtemps une place, et c'est quand finalement il en remarqua une qu'il se précipita. Il n'était pas le seul à circuler dans cet étroit endroit, et vraiment ça l'exaspérait de devoir fouiller après quelques mètres carrés de libre chaque matinée. C'est quand soudain une jolie jeune femme cria et lui fit un signe de la main quand il se retourna en sa direction. Il est certain que Joe n'aurait jamais su dire comment elle s'appelait et bien sûr qui elle était. Mais il aborda un regard qui voulait dire le contraire, qui voulait signifier qu'il était heureux de la retrouver. Il la regardait de bas en haut justement quand il entendit un bruit qu'il n'aimait généralement pas entendre. Un bruit de ferraille qui venait de se renforcer. Il jeta un cou d'œil dans son rétro-viseur et fut soulager d'avoir rêver. Mais il entendit d'emblée une voix, un homme apparemment bien énervé qui hurla son nom. Il jeta un regard devant lui et vit le célèbre Lars, un Theta bien plus arrogant que l'on pourrait le penser. *Merde, qu'est-ce qu'il me veut clui-là ?!*
Miller sortit de sa voiture et regarda les dégât comme si ce n'était finalement qu'un petit accro. De toute manière, il avait bien assez de fric pour régler tout cela d'une seule signature. Peut-être pas Lars ?
- Déstress Lars ! T'a le don de dramatiser les choses ! Ta bagnole a presque rien !
Il ne connaissait pas spécialement ce Theta des temps modernes et d'ailleurs ne connaissait pratiquement aucun Theta, à part de vue of course! Les Delta et les Theta n'était vraiment pas les meilleurs amis du monde, et ce n'était pas nouveau au sein de Berkeley. Bien entendu, à son arrivée, personne ne l'avait vraiment prévenu, ça se voyait tout simplement que ces deux fraternités n'étaient pas faites pour s'entendre. Une preuve de plus, voici les petits inconvénients d'un parking bourré, Joe.
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