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Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX

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Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX Empty
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Sadie E. Whitaker & Jax K. Harrington
Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.

   

   
La journée avait merveilleusement bien commencé pour moi, entre la douche froide, le plantage de mon ordinateur portable alors que je finalisais un article pour le cours d'écriture ou encore la perte mystérieuse d'une partie de mon cours d'anglais, je pouvais clairement annoncer haut et fort que cette matinée avait atteint le summum de la matinée la plus pourrie. Et grâce à mon éternel sens du rangement et de la préparation, je n'avais pas racheté de filtres à café et n'avait donc pas pu faire mon café quotidien ce matin. Cette journée était vraiment bien pourrie. Je m'étais donc résolue à l'évidence ; rien n'allait se dérouler correctement aujourd'hui. J'avais donc décidé de procrastiner au lieu de bosser ce qui était bien regrettable vu la masse de feuilles qui m'attendaient sagement sur mon bureau, me narguant presque. Ce qui fut encore plus regrettable et irresponsable de ma part fut d'attraper le premier livre qui me passait sous la main et de sortir de mon appartement. En quelques minutes je me retrouvais au parc John MacLaren sans but précis. Heureusement pour moi, il faisait ensoleillé et la température devait environner les dix-sept degrés, en plein mois de février, dix-sept degrés Celsius, bienvenue en Californie, l'état où même en hiver il fait chaud et ensoleillé. Je n'avais pas vraiment de quoi me plaindre ,car même si j'adore la neige et le ski ou encore les glissades en luge, je préfère nettement un grand soleil, c'est plus facile pour faire son jogging matinal en plus. En parlant de jogging matinal, je n'avais même pas eu l'occasion de le faire ce matin car j'avais découvert, à mon grand désarroi, que la semelle de mes chaussures de course était cassée. Soufflant d'exaspération, je pris place sur l'herbe, mon dos contre un arbre et commençai la lecture de mon livre. Orgueil et Préjugés de Jane Austen, je devais le lire en français pour les cours. Une aubaine, j'adorais ce livre. Je n'étais pas encore très loin, au moment où Darcy refuse catégoriquement de danser avec Elizabeth. Après presque une heure de lecture, il était temps pour moi de manger quelque chose et ce n'était pas mon estomac gargouillant qui allait dire le contraire. Le parc avait une petite échoppe qui vendait de quoi manger et boire. Rien de bien exceptionnel mais je n'étais pas venue pour manger un repas gastronomique. Je pris mon sac dans lequel je déposai mon précieux livre et me dirigeai vers l'échoppe en question. Après une brève hésitation entre l'hamburger et le hot-dog je m'étais finalement décidée sur un hamburger et jus d'orange, simple mais efficace. N'ayant pas vraiment envie de manger à même le sol, je pris place sur un banc. Il me fallut un certain temps pour réaliser que la personne assise de l'autre côté du banc m'était familière. Alors que j'allais commencer à manger mon hamburger, il leva la tête et je sus de suite qui c'était. Mon coeur s'emballa. Pourquoi étais-je étonnée de le voir? Après tout, en venant étudier à Berkeley je savais pertinemment que j'allais le revoir, c'était un peu mon but aussi en déménagent à San Francisco. Je pris le temps de finir ma bouchée parce qu'engager la conversation ,après tant d'années sans se voir, avec une bouche pleine c'était à la limite de l’indécence. Alors que j'allais commencer la conversation, son regard se posa sur moi et mon souffle se coupa. « Jax.. » soufflais-je.  
   
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MessageSujet: Re: Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX EmptyDim 23 Fév - 19:34

" True love doesn't mean being inseparable, it means being separated and nothing changes  "
sadie & jax



On dit souvent que le temps guérit les blessures, même les plus profondes. Jax connaissait ce dicton mais n’y accordait que peu de valeur dans la mesure où il attendait encore le jour où les maux de son enfance cesseraient de lui paraître insurmontable. Le jeune adulte a beau avoir des air de gros dur intouchable, il est tout de même doté d’une certaine sensibilité. On peut l’agresser physiquement, verbalement, le rabaisser... peu importe, il fait mine de s’en moquer. Et c’est le cas. Un seul sujet est et reste tabou : l’Irlande. Très peu de personnes de son entourage actuels savent ce qui est arrivé à Jax par le passé. Peu savent qu’il se faisait taper dessus par son père, qu’il n’a jamais connu sa mère, croyant que celle-ci était morte. C’est ce que lui avait raconté son taré de père d’ailleurs. Quel genre de personnage dit à son fils que sa mère est morte alors qu’elle se trouve à quelques kilomètres de là. Qui ? Le père Jax, voilà tout. Durant son enfance, le lambda avait tout de même fait une rencontre qui allait changer sa vie : Sadie Whitaker. C’était son nom. Elle était souriante, elle était belle. Elle était casse-cou, elle était tout ce qui plaisait à Jax. D’abord en temps que meilleure amie lorsqu’ils étaient petits. Leur relation changea rapidement par la suite, des sentiments étant venus rapidement s’installer à l’adolescence. Les choses se compliquèrent lorsque Jax décida de quitter l’Irlande pour venir s’installer aux Etats-Unis, loin de son père. Le plus loin possible. Quoique. Hélas, en agissant ainsi, il renonçait également à Sadie. Il aurait pu lui demander de l’accompagner, mais il ne voulait pas l’entrainer dans ses choix. Il voulait ce qu’il y avait de mieux pour elle, et ce n’était sûrement pas de quitter sa propre famille. Ainsi, il y de cela quatre ans et quelques, il quitta son pays natal, après avoir obtenu une bourse pour Berkeley Californian University.

L’après-midi était ensoleillé, ce qui n’était pas particulièrement rare pour la Californie. Le temps constamment agréable était un critère qui plaisait particulièrement à Jax et qui le réconfortait lorsqu’il repensait à Dublin. Certes, cette ville avait d’autres qualités, mais il fallait avouer que le temps n’y était pas toujours terrible. Et on sentait l’hiver passer. Le froid, Jaxton en a horreur, d’ailleurs. Bref, ayant besoin de temps de repos après ses examens semestriels, le jeune homme décida de se rendre au parc John McLaren et d’aller y manger un truc. Le week-end, l’endroit était bondé et on y trouvait toutes sortes de stands vendant de la bouffe pas trop chère mais délicieuse. On se croirait dans les rues de New York avec les hot dogs et compagnie. Jax avait contacté son meilleur ami - Adam - pour lui proposer de le rejoindre mais ce dernier était déjà occupé. Il était étrange ces temps, personne ne savait pourquoi il agissait ainsi. Tant pis, il irait tout seul, ça ne lui ferait pas de mal. Ainsi, il débarqua sur place et se posa tranquillement sur un banc, avant d’aller se chercher un petit truc à manger. Il n’hésita pas longtemps et opta pour l’hamburger. Tout le monde savait que c’était un des meilleurs de la ville. Il en raffolait. Il commença à manger et se perdit dans ses pensées. Il repensait au comportement qu’il avait eu avec Anastasia. Comment avait-il pu lever la main sur elle, comment avait-il pu ? Il n’était qu’un bon à rien finalement, tout comme son père, se disait-il. Exactement ce qu’il a toujours dit qu’il ne serait jamais. La pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre, voilà ce que son père lui rabâchait. Peut-être qu’il avait raison. Tandis qu’il avait presque terminé de manger, il reprit ses esprits et leva la tête. Il n’avait même pas remarqué qu’une demoiselle s’était posée à côté de lui, enfin, à l’autre bout du banc. Il avait l’impression qu’elle ne cessait de se tourner pour l’observer. Naturellement, il fit pareil. Et n’en cru pas ses yeux. Il reposa instantanément le bout de hamburger qui lui restait dans les mains et resta planta là. La bouche ouverte. « Jax », souffla-t-elle. Plus aucun doute. C’était bien elle. « Sa.... Sadie ? » mumura-t-il à demi-mot, comme s’il venait de voir un fantôme. Il en avait le souffle coupé.


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Jax & Sadie ♥
Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.

 

 
Quatre années qu'on ne s'était plus vu. Quatre longues années pendant lesquelles je n'avais fait que ressasser encore et encore le passé. Je ne m'étais jamais vraiment remise du départ de Jax, je n'avais jamais tourné la page, il était comme ancré en moi et je n'arrivais pas à l'oublier. A chaque nuit étoilée, je repensais à nos soirées passées à regarder les étoiles et à discuter de tout et de rien. Je nous revoyais dans tous ses jeunes couples qui se baladaient main dans la main dans le parc. Son sourire d'ange, ses doux baisers ainsi que ses bras accueillants hantaient mes rêves bien trop régulièrement. Non, je n'avais jamais tourné la page et ma présence à Berkeley en était la plus belle preuve. Dire que je n'avais pas un peu de rancœur en moi serait un mensonge car, même si je comprenais les raisons de son départ j'aurais voulu qu'il me demande de l'accompagner, j'aurais voulu qu'il me prouve qu'on était plus qu'un amour de lycée. J'aurais également voulu qu'il soit là lors du décès de mes parents, qu'il me console comme il avait l'habitude de le faire, qu'il me promette que tout irait bien.. D'ailleurs, était-il au courant de la mort de mes parents? Probablement pas. J'avais toujours été là pour lui, je lui avais toujours ouvert la porte de ma maison lorsque son père avait trop bu, j'étais là lorsqu'il apprit que sa mère n'était en réalité pas morte, j'avais passé la nuit à le serrer dans mes bras et le calmer. J'avais été la meilleure amie et la petite amie idéale, du moins à mes yeux, toujours fidèle, je l'avais toujours soutenu et pourtant, il m'avait quittée, il m'avait laissée à Dublin comme une idiote, une idiote au coeur brisé. Oui, j'avais de la rancoeur en moi après tout, je pouvais bien en avoir un petit peu.

Même si je savais très bien que mon arrivée à Berkeley allait entraîner nos retrouvailles ou du moins notre rencontre, je ne m'attendais pas à croiser Jax aussi rapidement. Il semblait également très étonné de me voir, ce qui ne m'étonnait pas vraiment. Je ne l'avais pas prévenu de mon arrivée étant donné que cela faisait des années qu'on ne s'était plus vu ni parlé. Je n'avais même pas son numéro américain et le connaissant, il n'avait surement pas de compte facebook ou twitter. Jax et les réseaux sociaux n'avaient jamais fait bon ménage.   « Sa.... Sadie ? » Même après tant d'années sans se parler ni se voir, je reconnus directement sa voix. Elle n'avait pas changé, elle était peut-être devenue un peu plus grave. Quant à son apparence, il n'avait pas changé mis à part une petit barbe mais il était toujours le Jax d'antan. Et quelque part, le fait qu'il n'ait pas vraiment changé physiquement me mit du baume au coeur, il était toujours le Jax que j'avais connu étant petite, le Jax que j'avais tellement aimé étant adolescente. A la seule et unique différence que nous étions à présent devenus des étrangers. Je n'arrivais toujours pas à comprendre comment cela avait pu se produire. Comment nous avions pu passer de meilleurs amis et d'amoureux à de simples étrangers. A présent qu'il était là juste en face de moi, tous les scénarios possibles et imaginables que je m'étais faits au cours des années me semblaient ridicules, j'étais bouche bée et j'arrivais à peine à réaliser qu'il était bel et bien en face de moi. J'avais envie de lui crier dessus, de lui dire à quel point je lui en voulais de m'avoir laissé, j'avais envie de lui dire tout ce que j'avais accumulé au bout de ses quatre années, toute cette peine, toute cette rancoeur.. « Je.. Ça fait longtemps.. » fut la seule chose qui sortit de ma bouche. J'avais juste envie de m'en foutre une parce que pour dire ça autant ne rien dire. Bien évidemment que cela faisait longtemps, non mais quelle idiote. « Tu vas bien? » Je demandai comme si de rien n'était, comme si on s'était vu la veille.


 
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MessageSujet: Re: Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX EmptyVen 14 Mar - 15:15

" True love doesn't mean being inseparable, it means being separated and nothing changes  "
sadie & jax



Quatre ans. Cela faisait passé mille quatre cents et quelques jours que Jax n’avait plus revu Sadie. Cette fille qui, pourtant, avait été le pilier des vingt premières années de sa vie. Elle n’avait pas changé et était toujours d’une beauté à couper le souffle, avec ses longs cheveux blonds qui lui chatouillaient le bas du dos. Jax avait toujours été impressionné par la différence entre le physique de cette demoiselle et son caractère, sa personnalité. Sadie est la même que lui à l’intérieur, et pourtant, tellement différente à l’extérieur, tellement féminine. La seule chose qui avait la différenciait peut-être de la Sadie d’antan, c’est son côté petite fille. Il avait disparu. Désormais, elle n’était plus une jeune adultes de 18-20 ans, non, elle était désormais une vraie femme fatale. Pendant un instant, Harrington eu le souffle coupé, n’en revenant pas de la voir ici, à côté d’elle, dans un parc de San Francisco, à quelques milliers de kilomètres de là où il l’avait laissée, abandonnée, d’une manière peu sympathique. Il avait choisi de quitter son pays natal, de quitter son père. Ce désir semblait, à l’époque en tout cas, être plus fort que son désir de rester avec elle. Ils étaient bien ensemble, d’autant plus qu’ils étaient inséparables depuis leur toute première rencontre. Mais les aléas de la vie ont que toutes les meilleures choses ont une fin. Sadie savait très bien qu’en venant à Berkeley, elle aurait de grandes chances de tomber sur lui, en revanche, il était fort évident qu’elle semblait toute aussi troublée que lui de le voir. « Et bien, ça fait presque quatre, je crois » répondit-il. A cet instant, il aurait simplement voulu lui dire que cela faisait trop longtemps, puis l’embrasser. Mais il ne pouvait agir de la sorte, et ce n’était pas tellement son genre. Cheesy jax, bonjour. Puis, elle lui demanda comment il allait. Pour répondre à cette question, il pourrait parler pendant des heures, et parler de lui n’est pas franchement son passe-temps favori. « Ouais tranquille... mais je comprends pas un truc Sadie, qu’est-ce que, qu’est-ce que tu fais là ? » ajouta-t-il sur un ton inquisiteur. La façon dont la phrase était sortie de sa bouche n’avait pas le même rendu que dans sa tête. Il n’avait plus qu’à espérer qu’elle ne parte pas plus vite que son nombre, se sentant rejetée - une nouvelle fois - par lui. « Enfin, j’veux dire, j’suis content de te voir, hein... mais, comme tu sais que j’étudie ici, tu peux comprendre que ta présence m’intrigue un peu » continua-t-il, totalement perdu et confus de par les récents événements. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de revenir quatre en arrière et de faire comme si rien de s’était passé. Mais ce n’était pas possible. « Tu sais je... je m’en veux tellement de t’avoir laissée de cette façon à l’époque » mumura-t-il à demi-mot. Ces propos étaient à prendre comme une excuse, un regret. Sadie avait toujours su faire ressortir le bon en Jax, faire de lui quelqu’un de bien et de respectable. En la quittant, il était devenu une personne dont elle ne serait pas forcément fière aujourd’hui. En revanche, la revoir ne serait-ce que cinq minutes semblaient déjà lui faire du bien, lui rappelant qui il était avec elle. Quel genre d’homme elle l’avait faire devenir. « Tu m’as manqué, tu sais » susurra-t-il en se prenant la tête entre les mains. Il était surpris qu’elle ne lui ait pas encore collé une claque. Quel culot de lui balancer tout ça à la figure après l’avoir quittée de la sorte en Irlande. Mais il faut croire qu’il le pensait, et surtout, qu’il avait besoin de le lui dire. Sadie, il ne l’avait pas oubliée, quoi qu’elle puisse penser.

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MessageSujet: Re: Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX EmptyDim 30 Mar - 13:47

Jax & Sadie ♥
Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.

 

 
En théorie mon plan pour récupérer Jaxton était assez simple ; une fois mon inscription acceptée, il me suffisait d'acheter un billet pour le prochain vol vers la Californie ensuite il me suffisait de le revoir et d'espérer que lui aussi n'avait pas pu me sortir de sa tête. En pratique, il l'était beaucoup moins. Il ne suffisait pas d'arriver comme ça et d'espérer qu'en un claquement de doigt tout redeviendrait comme avant. Alors que j'étais en face du jeune homme, je réalisai que mon plan était ridicule. C'était parti d'un coup de tête, j'étais triste et seule. La perte de mes parents m'avait fait réalisé qu'on ne vit qu'une fois et que finalement, notre vie ne tient vraiment qu'à un fil. Un accident de voiture, je n'arrivais toujours pas à y croire, mon père était toujours prévenant et ne prenait jamais le volant si il avait bu. Il suffit d'une fois pour que tout mon monde soit chamboulé. Je ne pouvais m'empêcher de penser à eux, à mon adorable mère et mon incroyable père. J'avais vraiment des parents exceptionnels, certes nous n'avions pas énormément de moyens mais nous étions très heureux. On dit que l'argent fait le bonheur, ce n'était pas le cas pour moi. Je donnerais tout l'or du monde pour avoir ne fusse qu'une journée supplémentaire avec mes parents, juste pour leur dire à quel point je les aime car il me semble que je ne leur ai pas suffisamment dit. Quatre années, Jax avait raison, cela faisait presque quatre ans qu'on ne s'était plus vu. Je me contentai d'hocher la tête ne sachant pas trop quoi répondre à cela. Sa phrase suivante me prit au dépourvu bien que c'était le genre de question auxquelles je devais m'attendre. Qu'est-ce que je faisais ici? Pourquoi étais-je venue à Berkeley? Avant que je puisse répondre à sa question il s'empressa d'ajouter qu'il était content de me voir mais que ma présence l'intriguait. Un sourire apparut sur mon visage, il était heureux de me voir. Il me fallut quelques secondes pour répondre à sa question. Je n'allais tout de même pas lui dire ' Je suis venue ici parce que je ne peux pas te sortir de ma tête et je peux pas faire plus longtemps sans toi. ' Non, ça faisait un eu fille complètement tarée. « Disons que hum.. Certains évènements récents m'ont fait réalisé qu'on a qu'une seule vie et qu'il faut en profiter. » Je pris une pause de quelques secondes avant de reprendre la parole. « La vérité c'est que je suis ici que malgré tant d'années sans te voir ni avoir de tes nouvelles, je peux pas te sortir de ma tête Jax. » Bon bah finalement j'avais laissé parlé mon coeur, de toute manière, cela ne servait à rien de commencer à mentir. J'observai intensément l'homme en face de moi, attendant sa réponse, j'espérais qu'il ne me prenait pas pour une folle. Mon souffle se coupa lorsque j'entendis ses paroles, était-ce là des excuses? Il me fallut quelques secondes pour articuler quelques choses. « Pendant ces quatre années j'ai pas arrêté de réfléchir à ce que j'avais bien pu faire de mal pour que tu partes comme ça. J'ai toujours pas trouvé.. Je comprends pas pourquoi tu m'as laissée. Je t'aurais suivi n'importe où tu sais. » Cela faisait bien trop longtemps que je gardais cela pour moi et pouvoir finalement exprimer ce que je ressentais faisait un bien fou. Réprimant les larmes qui menaçaient de couler, je baissai les yeux et tentai tant bien que mal d'agir comme si de rien n'était. J'avais horreur de pleurer, encore moins en public et surtout pas devant Jax. Je n'étais pas capable de le regarder surtout pas après sa dernière phrase, je ne savais pas trop quoi dire. Il m'avait manqué aussi, c'était une chose certaine. Je n'avais fait que penser à lui, chaque moment de chaque journée, il faisait toujours partie de mes pensées, il était ancré en moi et je pouvais faire ce que je voulais, je n'arrivais pas à l'oublier. Finalement je réussis à relever la tête et à le regarder. « Pourquoi t'as jamais appelé alors? Pourquoi t'as jamais pris de mes nouvelles? Je pensais que t'aurais au moins la décence de me donner de tes nouvelles une fois arrivé à Berkeley mais faut croire qu'on avait pas la même vision de notre relation. » C'était facile, trop facile de dire que je lui avais manqué alors qu'il n'avait même pas eu le culot de me donner de ses nouvelles, un simple coup de téléphone, c'est tout ce qu'il fallait faire. Je n'avais pas son numéro américain et je n'avais aucun moyen de contact mais il avait mon numéro de téléphone et n'avait aucune excuse si ce n'est le fait qu'il ne voulait plus rien en rapport avec sa vie à Dublin, du moins c'est l'impression qu'il donnait.

 
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" True love doesn't mean being inseparable, it means being separated and nothing changes  "
sadie & jax



En se réveillant le matin même, jamais Jax n’aurait imaginé que sa journée allait prendre une telle tournure. Il avait l’impression d’être dans un rêve, ou du moins, dans un flashback d’il y quatre ou cinq ans en arrière ; il se serait cru dans ce sublime parc surplombantt Dublin, dans lequel Sadie et lui avait l’habitude de se retrouver. Pendant quelques secondes, leurs retrouvailles furent silencieuses, sans doute à cause d’une certaine gêne qui s’était installée entre eux. Il y a des gens qu’on peut ne pas voir pendant des années puis retrouver comme si on ne s’était jamais quitté. Avec Sadie, la façon dont Jax l’avait laissée devait sûrement jouer pour beaucoup. Il se sentait con, voilà. C’était aussi simple que cela. En agissant ainsi, il savait qu’il ne se comportait pas bien, mais il pensait qu’’il ne la reverrait jamais et donc, qu’il n’aurait pas à assumer les conséquences de ses actes. Il commença donc à poser quelques questions à la demoiselle, curieux de connaître les raisons de sa présence sur le continent américain, et surtout, sur le campus de Berkeley, sachant pertinemment que c’est là que le jeune homme étudie. Elle le sait, et pourtant, elle est là. Jax espérait au fond de lui qu’elle était là pour lui, mais il savait qu’il devait bien y avoir anguille sous roche. Il devait y avoir une autre raison, et pas des moindres. Après une certaine hésitation, Sadie brisa le silence qui s’était installé en répondant à Jax. En évoquant des ‘événements récents’, la demoiselle resta très vague et Jaxton aurait parié que sa voix tremblait légèrement. Elle semblait au bord des larmes, à fleur de peau. Il avait beau être un ‘badass’ et se comporter comme un nigaud avec la plupart des femmes, voir Sadie triste semblait toujours lui faire cet effet dérangeant. Il aurait voulu oublier leur passé et la prendre dans ses bras, avant de la réconforter et de la supplier de lui faire suffisamment pour lui raconter ce qu’elle avait sur le coeur. Mais il n’allait pas lui sauter dans les bras. Il n’allait pas la harceler pour savoir ce qu’il se passait dans sa vie. Il n’en avait pas le droit, pas après la façon dont il l’avait quitté. Pas après l’avoir laissée sans nouvelles pendant près de cinq ans. Cinq ans. C’était beaucoup, c’était honteux. Puis, la sublime blonde continua de s’exprimer et lâcha une bombe. La raison de sa venue ? Jax, qu’elle n’était jamais parvenue à oublier. C’était ce qu’il souhaitait entendre au fond, mais était-ce une blague ? Il avait envie de sourire, voire même de rigoler. Non pas pour se moquer d’elle, mais par nervosité. Après tout ce qu’il lui avait fait subir, comment pouvait-elle encore faire des milliers de kilomètres juste pour le voir ? Qu’est-ce que ça lui manquait, de la voir. Tandis qu’il ne savait absolument pas quoi répondre à ces aveux plutôt touchants, Jax fut coupé lorsqu’il tenta de reprendre la parole. Sadie semblait lancée et commença à dire tout ce qu’elle avait sur le coeur. Tout ce qu’elle avait certainement voulu lui dire depuis quatre. Tout ce qu’elle avait gardé au fond d’elle. D’habitude tellement joyeuse, la belle semblait tellement triste. Au plus profond d’elle même. Il avait du se passer quelque chose dans sa vie, mais elle ne semblait pas décidée à en parler. « Sadie... t’as rien fait de mal, crois moi » pu-t-il finalement répondre. Il aurait voulu lui dire que le con, c’était lui, mais la phrase aurait semblé être tirée tout droit d’un film romantique. ‘C’est pas toi, c’est moi’, voilà le genre d’excuse bidon que tous les mecs sortent. Il devait s’expliquer et devait également faire attention aux mots et aux tournures de phrases qu’il allait choisir. Loin de lui l’envie d’envenimer la situation. Ses mots résonnèrent tel un coup de poignard en plein coeur. Elle l’aurait suivi n’importe où, qu’elle dit. Jamais Jax n’avait pensé à cela. Jamais il ne lui avait demandé de l’accompagner. Jamais. En réalité, il aurait adoré cela, mais en quittant son père et en quittant l’Irlande, il avait l’impression que c’était son devoir, son propre sort. Et il ne voulait pas imposer son choix à sa dulcinée. « Tu as raison. J’aurais pu te demander de venir avec moi. J’aurais dû, même. Mais je ne l’ai pas fait. En réalité, je ne voulais pas t’imposer mon choix. Moi-même, je quittais Dublin par dépit, et non par réel choix. J’avais l’impression que c’était mon devoir, la seule chose à faire pour me libérer enfin de l’emprise de mon père. Et de ce fait, il ne me semblait pas juste de te demander de tout abandonner, et de renoncer à tout, pour moi... » continua-t-il, presque ému. Sa voix tremblait légèrement. Si ses amis le voyait à cet instant, ils ne manqueraient pas de foutre de lui. Pas du tout son genre, l’émotion et les sentiments. Et pourtant, Sadie avait toujours su faire resortir le meilleur en lui. Elle lui reprocha ensuite de n’avoir jamais ne serait-ce que téléphoner. « Tu as raison, j’aurais dû appelé. Mais je ne l’ai pas fait, et je n’ai rien à dire pour ma défense. Je suis désolé. Vraiment. Tu sais que je n’ai jamais eu l’intention de te blesser. Jamais. Je t’aimais trop pour ça, Sadie » ajouta-t-il, avant de baisser les yeux, tel un homme en peine. Et il était quasiment sûr de l’aimer encore, il suffisait de voir l’effet qu’elle lui avait fait lorsqu’il l’aperçu à côté de lui, il y a quelques minutes de cela. « Tu m’as tellement manqué » lâcha-t-il, sans réfléchir à l’importance de ce qu’il était en train de dire. Il avait envie de retourner en arrière, de changer le passer, et de la prendre dans ses bras. Il avait envie de lui dire qu’elle n’avait qu’à rester auprès de lui dès aujourd’hui, et de lui promettre qu’il ne quitterait plus. Plus jamais. Elle bien trop précieuse pour ça, à ses yeux.


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Jax & Sadie ♥
Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.

 

 
C’est fou comment le départ de Jax m’avait affecté en tout point.  Bien sûr, je ne l’avais jamais avoué à qui que ce soit mais cela m’avait bien plus affecté que je n’en laissais paraître. La preuve était que j’étais au bord des larmes. Au bord des larmes. Non mais qu’est-ce qui me prenait ? Je devais garder la face, montrer que même si cela m’avait fait énormément de mal, j’étais passée au dessus, j’avais tourné la page, j’étais passée à autre chose. Ironie quand tu nous tiens, si j’avais vraiment tourné la page, je ne serais pas ici. Non, j’aurais surement trouvé quelqu’un d’autre, un autre beau jeune homme qui ne me laisserait pas. Mais il n’y avait personne d’autre.. J’ai essayé, je suis sortie avec d’autres hommes mais aucun ne faisait le poids contre Jax. Je ne faisais que les comparer à lui, si bien que je n’ai jamais su construire quoique ce soit avec quelqu’un d’autre. C’est fou les impacts que certaines personnes peuvent avoir sur vous et les traces qu’elles peuvent laisser. Un petit sourire apparut sur mon visage qui n’était pas très joyeux je dois l’avouer. J’étais d’ordinaire assez joviale mais en la présence de Jax et avec tous ses souvenirs et ses vérités en moi, je n’arrivais pas, je n’arrivais plus à tenir le masque. Je n’arrivais plus à faire comme si tout allait bien alors que ce n’était pas le cas. L’émotion dans le ton de sa voix et sa façon de dire qu’il ne voulait pas m’imposer ses choix me fit perdre pendant un court instant toute habilité à m’exprimer. « Je comprends mais on aurait très bien pu en discuter plutôt que de finir comme cela. On avait l’habitude de discuter de tout, du beau temps comme de la politique, on aurait pu en discuter et trouver une solution. » Tout comme Jax, ma voix tremblait légèrement. J’avais beau, contrairement à Jax, m’être préparée à cette rencontre, je ne m’attendais pas à tant d’émotions. Ses mots résonnèrent. Je t’aimais trop pour ça, Sadie. Mon cœur fit un bond ; cela faisait tellement longtemps que je n’avais plus entendu de tels mots sortir de sa bouche. Le verbe était bien évidemment au passé mais cela ne changeait absolument rien à l’effet qu’il avait eu sur moi. Alors que j’ouvrais la bouche, m’apprêtant à lui répondre, il ouvrit la sienne et lâcha cette phrase. J’étais comme paralysée parce que cette fois-ci, c’était tellement pleins d’émotions et de.. de vérité ?  Et je dus détourner le regard parce que je ne pouvais continuer à le regarder, c’était trop. Mes yeux se fermèrent un quart de secondes et une larme s’échappa de mon œil, tant pis pour le ‘ je dois garder la face ‘, je ne pouvais plus. Le temps de quelques secondes, je me mis à regarder autour de moi, c’était vraiment un très beau parc, le temps était clément ce qui le rendait plus beau et il n’y avait pas énormément de monde. Un trop plein d’émotions faisait rage dans ma tête et je ne savais plus quoi penser. J’avais à la fois envie de le prendre dans mes bras et lui dire qu’il m’avait manqué, que je ne faisais que penser à lui et j’avais également envie de lui dire qu’il n’était qu’un idiot, qu’un gros con et que je ne voulais plus le revoir. Je pensais que le revoir me ferait du bien mais ce n’était pas vraiment le cas. A nouveau, une larme se mit à couler. « Tu m’as tellement manqué aussi. » Je me sentais ridicule, être presque en larmes devant lui alors que j’étais celle qui était venue à sa rencontre, je devrais savoir me contrôler et ne pas pleurer ainsi. D’ailleurs, cela ne m’arrivait jamais, je ne pleurais jamais devant les autres, j’arrivais toujours à garder la tête froide et à ne pas montrer mes émotions mais cette situation était loin d’être banale. Je me mis à essuyer mes yeux qui avaient enfin terminé de déverses leurs larmes.

 
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MessageSujet: Re: Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.| JAX EmptySam 31 Mai - 2:32

" True love doesn't mean being inseparable, it means being separated and nothing changes  "
sadie & jax



La situation était tellement étrange. A la fois tendue et remplie d’émotion, chose qui s’était faite tellement rare chez Jax. Le jeune homme avait pris grand soin de bafouer tout ce qui avait un rapport de près ou de loin avec son passé, et Sadie en faisait partie, bien qu’il en gardait un bon souvenir. Au fond de lui, il l’aimait toujours et regrettait fortement son attitude envers elle. Il n’aurait pas du adopté un tel comportement et il est évident qu’il ne pensait pas devoir l’affronter un jour. En quittant Dublin, la ville dans son enfance et de ses souvenirs, il pensait tout mettre derrière lui, sans jamais avoir besoin de questionner ses actes. Cela ne voulait pas dire qu’il n’y pensait jamais, bien au contraire, mais simplement qu’il n’aurait pas à réellement assumer la façon dont il avait agit. « Oui, tu as raison » admit-il. Que pouvait-il bien faire d’autre, à vrai dire ? Sadie avait raison, ils auraient pu en discuter ; c’est d’ailleurs ce que toute personne d’autant de bon sens et d’une certaine maturité aurait fait ! Discuter. Ce n’est pourtant pas bien compliqué, non ? Il faut croire que oui. Quoi qu’il en était, en partant ainsi, il avait ruiné sa relation avec celle qui était jusqu’alors sa meilleure amie, sa sœur de cœur et l’amour de sa vie. Et oui, bien qu’il ne l’ait jamais dit à personne - pas même son meilleur ami, c’est bel et bien comme cela qu’il la voyait à l’époque. Et aujourd’hui encore, pour tout dire. « Cela dit, les choses sont faites. On ne peut pas revenir en arrière, malgré le fait que j’en mourrais d’envie. Tu m’as manqué, chaque jour un peu plus. Pas une journée n’est passée sans que je pense à toi. Certes, ça ne va rien changer à la façon dont les choses se sont déroulées, mais puisque j’ai la chance de me retrouver face à toi aujourd’hui, il fallait que je te le dise. J’ignore ce qui t’amène là, mais peut-être que tu seras à nouveau loin de moi demain, il faut donc que je déballe ce que j’ai sur le coeur depuis presque cinq ans maintenant... » dit-il d’une traite, presque sans reprendre son souffle. Il passa sa main dans ses cheveux, mettant ensuite ses mains devant ses yeux, comme s’il était torturé de l’intérieur. Il les retira puis plongea à nouveau son regard dans celui de la demoiselle. « Je t’aimais, tu sais » ajouta-t-il, la voix presque tremblante. Et je t’aime encore, avait-il envie de dire. Il ne pouvait pas lui faire ça : l’avoir salement abandonnée, puis lui dire aujourd’hui à qu’elle point elle lui manque et à quel point il souffre de son absence depuis ces cinq années. C’était de sa faute, c’était lui qui était parti : il n’avait aucunement le droit de se plaindre. La demoiselle semblait totalement dépassée par les événements. Son regard fuyait celui de Jax : elle semblait s’être trouvée une toute nouvelle passion pour les fleurs et le parc qui l’environnaient. « Sadie, regarde moi, s’il te plaît » chuchota-t-il, refusant de laisser ses émotions prendre le dessus. Pendant une dizaine de secondes qui lui parurent une éternité, Whitaker continuer à ne pas le regarder. Il allait en tirer la conclusion qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec lui, que les choses avaient changés. Peut-être qu’elle était là pour lui dire qu’elle avait tourner la page, qu’elle aussi avait juste eu besoin de dire ce qu’elle avait sur le cœur, de dire ce qu’elle n’avait jamais pu lui dire cinq ans auparavant. Peut-être qu’elle était là pour lui dire qu’elle s’était éprise d’un charmant jeune homme, qui lui la méritait, et qu’elle était heureuse. Et sur le point de se marier, peut-être. Tandis qu’il était sur le point de mettre un terme à leur conversation, espérant tirer Sadie de la torture qu’était son silence, la demoiselle ouvrit enfin la bouche. Les mots qui en sortirent étaient ceux que le gamma avait envie d’entendre. D’abord ému, le sourire de Jax retomba net lorsqu’il vit une larme couler sur sa joue. Sadie souffrait depuis toutes ces années, et c’était à cause de lui. Uniquement. Il n’avait qu’à s’en mordre les doigts. Il s’approcha d’elle autant qu’il le pouvait, puis essuya ses larmes d’un revers de main. Il posa doucement ses doigts sur sa joue. « Je suis désolé », s’excusa-t-il une nouvelle fois. Il avait envie de la serra contre elle et de l’embrasser, de faire comme si rien ne les avait jamais séparé, mais il avait l’impression de ne pas en avoir le droit. Il attendait d’elle qu’elle fasse le premier pas. Après tout, c’était elle qui était venu le trouver - il avait désormais compris que sa présence ici n’était pas uniquement le fuit du hasard - ce qui voulait dire qu’elle était là pour une raison et qu’elle attendait quelque chose de leur petite rencontre. C’était donc à elle de décider de la façon dont les choses se termineraient aujourd’hui.

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Jax & Sadie ♥
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Ce serait mentir que de dire que les mots de Jax n’eurent aucun effet sur moi. C’était dommage d’avoir cette conversation cinq ans plus tard mais comme le dit si bien le dicton ‘mieux vaut tard que jamais’. Savoir que le manque de l’autre était réciproque me mit le baume au cœur, ainsi je lui avais manqué. J’avais envie de lui dire à mon tour que pas une journée ne s’était passée sans que son absence hante mes pensées, sans qu’il me manque. Je pensais constamment à lui, s’en était presque effrayant. Il était comme une obsession pour moi, je l’aimais. Je l’aimais au point de ne pas pouvoir tourner la page et ce après cinq années loin de l’un de l’autre. Notre histoire n’était pas comme simple amourette, c’était bien plus que cela. Lorsqu’il était parti, je n’avais pas seulement perdu mon petit ami, j’avais également perdu mon meilleur ami. Je m’étais souvent demandé ce qu'il aurait advenu s'il n'était pas parti, notre couple aurait-il tenu? La réponse me semblait évidente à la lueur de cette rencontre ; oui, nous étions faits l’un pour l’autre ou du moins, je l’avais toujours pensé. Je pris un grand souffle avant d'ouvrir la bouche, je ne savais pas vraiment quoi dire mais une chose était sûre, je devais laisser parler mon coeur. Et c'est ce que je fis, à mes risques et puérils. « Pas une journée ne s’est passée sans que je pense à toi. J’ai essayé de toutes mes forces de t’oublier, je te jure mais à chaque fois, quelque chose me fait penser à toi. » Réalisant après seulement quelques instants la portée de mes paroles, je continuai sur ma lancée de toute manière, je ne pouvais plus revenir en arrière. «Tout me ramène toujours à toi Jax. » C’était la stricte vérité, nous étions liés. Peut-être étaient-ce le nombre d’années passées côtes à côtes, je le connaissais trop bien et il avait presque toujours fait partie de ma vie. Lorsqu’il me chuchota de le regarder, il me fallut quelques secondes pour réagir ; j’essayais de bloquer les larmes, de ne pas paraître ridicule. De toute manière, cela ne servait à rien de prétendre que cette conversation ne m’affectait pas alors mon regard retourna sur le jeune homme. Lorsque sa main se posa sur ma joue, je faillis écarter celle-ci. Cette sensation me semblait si familière pourtant cela faisait bien longtemps qu’un tel geste s’était produit. Il était si proche de moi, je pouvais à présent sentir son parfum. Cette odeur familière, cette proximité, tout cela me rappelait le bon vieux temps, ce temps où nous étions l'un avec l'autre. Cette époque, à présent, semblait si loin et elle l'était. Alors que Jax était planté là, juste devant moi, avec sa main sur ma joue, je n'avais qu'une seule et unique envie ; poser mes lèvres contre les siennes. Cependant je ne voulais pas céder si facilement, ça aurait été bien trop facile. Non, à la place, ma main vint se poser doucement contre la sienne et mes yeux se posèrent sur les siens. Ses excuses étaient bel et bien sincères. Ne sachant pas quoi répondre, je me mis à caresser doucement sa main de mes doigts. Un léger silence s'installa à nouveau, aucun de nous deux ne sortit un seul mot mais cela ne semblait pas nous gêner. Finalement, après quelques secondes, je pris mon courage à deux mains et céda à mon envie. Ma main se retira et vint se déposer autour du cou de Jax avant d'être rejointe par ma deuxième main. Cela faisait tellement de bien d'être à nouveau réunis et de pouvoir le serrer ainsi dans mes bras. C'était comme si ces cinq dernières années n'avaient jamais existé. Ma tête se posa sur son cou et mes yeux se fermèrent quelques seconds, je savourai ce câlin. Ce câlin dont je rêvais depuis bien trop d'année. Je n'avais aucune envie de me détacher de Jax mais il le fallait bien. De toute manière, vu le déroulement de ces retrouvailles, j'étais certaine que ce n'était pas la dernière fois que nous nous croiserions ou du moins, je l'espérais.

 
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