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"Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal."

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« LEXINGTON CLUB

09/2012. »
Satana & Eileen



3H04

La soirée battait son plein au Lexington Club. Des filles dansaient sur les podiums dans des robes microscopiques tandis que la gente masculine se rinçait clairement l'oeil. Les bouteilles d'alcool défilaient à une cadence hallucinante si bien qu'il était impossible de les compter. La totalité des gens ici avaient de l'alcool dans le sang, et ça se sentait, l'alcool leurs faisaient faire toutes les folies, des choses qu'ils n'auraient jamais osés s'ils n'étaient pas sous influence. De parfaits inconnus s'embrassaient à pleine bouche à moitié allongé sur les épais fauteuils du club, les gens se touchaient dans une tension sexuelle des plus palpables, d'autres mettaient un terme à leur soirée précipitamment une conquête à leurs bras. Aventure d'un soir, histoire sans lendemain, tout ici tournait autour du sexe, ce n'était pas Vegas mais ce club valait vraiment le détour. Le Lexington, abrégé le Lex pour les habitués était devenu très rapidement l'un des clubs les plus branchés de San Francisco. La jeunesse dorée de la ville y avait établie ses quartiers, dernière musique à la mode, décoration ultra moderne, le mélange parfait pour attirer du monde. De plus les employés du Lexington n'étaient pas trop regardants sur les cartes d'identités, ils servaient des mineurs en échange de quelques billets discrètement donnés, et ça c'était vraiment un très bon plan. Autant Eileen avait ses entrées partout à Vegas, ce n'était pas le cas ici, à San Francisco, ici les trois quarts des gens ne savaient pas qui elle était et d'ou elle venait, seule chose qu'ils ne pouvaient ignorer : cette fille était drôlement riche, une putain de friqué, et sans doute la personne de la boite qui possédait le compte en banque le plus fourni. L'argent attire l'argent, il se voit, se sent, et Eileen aimait profiter de l'argent de son paternel, le dépenser, le jeter par les fenêtres, peu importait au fond en soirée elle ne faisait pas attention à ce genre de détails et s'autorisait les pires folies. Payer une tournée générale à toute la boite à coup de mathusalem de champagne par exemple, elle l'avait déjà fait pas plus tard que la semaine dernière, en souvenir la note à cinq chiffres inscrite en bas du ticket de caisse. Elle s'offrait aussi parfois des attentions ou des services particuliers, rien n'était trop beau pour elle, et elle avait très tôt compris que l'argent ouvrait toutes les portes, et qu'il lui permettrait toutes les libertés.

Debout sur l'un des plus hauts podiums de la boite, Eileen dansait lascivement, elle jetait des regards mutins aux personnes du sexe opposés qui l'avaient accompagnés ce soir, de vagues connaissances pour la plupart. Elle était arrivée dans le club depuis un bon moment déjà est elle était un peu ivre, les cocktails à la tequila et le champagne ayant faits leurs effets. Elle se laissait bercer par la musique les yeux demi clos, balançant ses cheveux avec une once de sauvagerie, elle était terriblement sexy ce soir. Sa robe noire moulante et ultra courte lui faisait un corps de déesse, ses jambes étaient mises en avant par de vertigineux escarpins d'un créateur italien qu'elle avait payé une fortune. Les néons et autres lumières jouaient sur son corps produisant un effet, d'ombre et de lumière des plus mystérieux. Clairement on ne voyait qu'elle, elle savait se faire voir, se mettre en avant, les éclats des diamants de son collier scintillaient à s'en bruler les yeux. Au bout de sa main droite elle tenait une bouteille de champagne presque vide qu'elle buvait sans verre. Le champagne était toujours meilleur à même la bouteille, personne ne s'amuserait à la contredire. Ce soir, elle se sentait vraiment en pleine forme, la soirée qu'elle était entrain de vivre était des plus excellentes, et elle se demandait combien de temps ce bonheur allait encore durer.

La musique s’arrêta quelques secondes avant de passer à une autre chanson, et elle sentait qu'elle avait bien besoin de se poser quelques instants, pourquoi pas fumer une petite cigarette. Elle dansait depuis déjà pas mal de temps et dans le fond elle avait terriblement envie d'une clope. Elle ignorait quelle heure il pouvait être et elle s'en moquait, tout ce qu'elle savait c'était que la nuit était loin d’être finie. Elle envoya la bouteille de champagne à l'un de ses amis qui l'a rattrapa au vol avant de la finir d'une traite et de la replacer sur la table ou elle rejoignit toutes les autres déjà la depuis le début de soirée. Descendant du podium en déhanchant son corps, elle se pencha vers son sac à main et attrapa une cigarette. Le Lexington possédait une petite cour extérieure spécialement faite pour les fumeurs, c'était bien plus convivial et respirable qu'un espace fumeur embrumé constamment. Certes elle aurait pu fumer à sa table mais elle avait besoin de prendre l'air de se vider la tête quelques instants avant de retourner conquérir la nuit. Sur le chemin qui menait à la fameuse cour elle se fit arrêter par des types qui ne se génèrent pas pour la mater, la complimenter sur son petit show, lui proposé de finir la soirée en leurs compagnies. Elle les ignora avec un sourire des plus espiègles et se retrouva rapidement dehors. La nuit était claire, dans le ciel des dizaines d'étoiles brillait, une légère brise soufflait mais suffisait nettement à refroidir la température. Eileen était habituée aux températures très chaudes de Las Vegas située en plein désert de Mojaves, si il y avait bien une chose qu'elle ne supporterait jamais à San Francisco en dehors du brouillard c'était bien ses températures glaciales. Plaçant sa cigarette entre ses lèvres avec délicatesse elle se rendit compte qu'elle n'avait pas emporté de briquet avec elle. Par chance deux types entrèrent juste après elle, sans prêter une quelconque attention à leurs visage elle s'approcha, déterminée, une démarche sexy.

Hé, t'aurais du feu ?

Elle leva alors les yeux vers le visage de son interlocuteur et tomba de haut. Bordel, elle connaissait ce type, ce crétin, un certain Satana. L'un des rares capables de détrôner Jorden sur le podium de la connerie. Ce type était tout sauf fréquentable, sa réputation était des plus houleuses et controversé, tout le monde savait qu'il trainait dans des affaires louches, et qu'il était très loin d’être un enfant de cœur. En dehors de ça Satana avait une haine infinie envers les Epsilons, et les gosses de riches en général. Il ne supportait pas leurs manières, le pouvoir factice qu'ils avaient grâce à leur fric, et il les mettaient tous dans le même sac, la pourriture de ce monde. Pourris jusqu'à la moelle par l'argent de papa et maman et les privilèges, imbu d'eux mêmes, égocentriques en un mot insupportable. Plusieures fois elle avait eue à faire à lui, et les rares échanges qu'ils avaient eus ne s'étaient pas vraiment bien passés. Insultes, phrases savamment placées, tous les coups étaient permis, même les menaces les plus folles. En se rendant compte de qui il s'agissait Eileen ré-adopta sa voix de garce finie, jouant à la petite bourgeoise de base pour pousser Satana à bout.

Ho non pas toi, jusqu'ici je passais une excellente soirée, mais j'ignore pourquoi j'ai un mauvais pressentiment.

Voyant qu'il ne se décidait pas à lui passer le feu qu'il tenait en main, elle l'attrapa dans la main du beau brun et alluma sa cigarette avant de recracher sa fumée vers la nuit étoilée. Néanmoins, s'il y avait une chose qu'elle était contrainte d'admette c'était que Satana était vraiment canon, brun, regard ténébreux, allure de bad boy, le parfait cliché du bourreau des cœurs. Mais que ce soit son cœur ou son corps à elle il ne les auraient pas.

« Quand une fille vous dit que vous ne coucherez pas avec elle, sans que vous n’ayiez rien demandé, avant même d’avoir tenté quoi que ce soit, vous êtes sûr que vous coucherez avec elle. »
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sataleen ♤


Le Lex’. Un zoo immense, bourré de gamins friqués et désillusionnés. Un repère pour tous les fils de, et surtout pour tous les fils de putes. Des foutus clébards, voilà ce qu’ils étaient et le Lex’ était leur foutu chenil. C’était ce con de Cameron qui m’y avait trainé la première fois, il m’avait promit une soirée démente, un buffet froid d’Epsilon à volonté, des pétasses en chaleur et du whisky comme nous n’en n’avions jamais bu. Il n’avait pas menti. La nuit s’était bien évidement terminé en bagarre, mais personne n’y prêtait vraiment attention ici. Les coups de poings étaient aussi communs que les traces de coke au bord des narines, un véritable terrain de jeu. Un véritable terrain de chasse. Je me souviens d’une hystérique de bourge, pas de son prénom, mais peu importe. Elle était bouillante, une braise à elle toute seule. Elle m’avait chauffé pendant un quart d’heure en époussetant ses jolies petites fesses bombées contre ma braguette et puis j’avais finis par lui ordonner de me suivre aux toilettes. Bien évidemment, elle m’avait suivit. Ces putes d’Epsilon sont les gonzesses les plus faciles de Berkeley. Open bar, sept jours sur sept, vingt-cinq heures sur vingt-quatre. Des vraies catins. Elles avaient sûrement toutes perdus leur virginité en échange d’une paire de Louboutin à l’âge de treize ans, c’était inévitable. Je les maudissais pour ce qu’elles étaient, encore plus pour ce qu’elles n’étaient pas. Mes proies favorites, je me réjouissais de les sauter dans les lieux les plus insalubres, assez défoncé pour toucher leurs corps lavés au savon à 200$ sans vomir et plus encore : de les abandonner, là, comme les insignifiantes marionnettes qu’elles étaient, au tournent d’une rue, sous un arrêt de bus ou dans les chiottes du Lex’. Toutes des putes. Et celles qui ne l’étaient pas ? Des futures putes.

Je n’avais ni assez bu ni assez fumé pour supporter leurs têtes d’abrutis sans faire une pause. Le patio pour les fumeurs était mon coin de répit, mon issu de secours parmi tous ces faux cils et ces faux nichons. Je poussai la porte et une brise d’air me fit frissonner. De l’air, j’en avais bien besoin. Je sortis mon paquet de Marlboro Light, encore humide des tumultueuses retrouvailles sous l’orage avec cette conne de Pi. Le Gamma qui m’avait accompagné m’en réclama une et je feignis de ne pas l’entendre. Pauvre con. Je l’avais emmené dans l’unique but de boire quelques verres gratuits, il était aussi inutile que tous ces cons d’Epsilon. Oui, ce soir, je détestais le monde entier et je vous emmerde. Hé, t'aurais du feu ? Et ta sœur, connasse ? Je regardai d’abord les formes de cette blondasse parfaitement moulés dans une microscopique robe noire. Question d’habitude, je commençais toujours par analyser mon repas. Et puis mon regard rebondit sur son visage. C’était cette conne d’Eileen. Eileen Rosenbach. Bourge parmi les bourges, une gamine pourrie gâtée qui dormait dans des draps en soie et qui bouffait du homard au petit déj’. Ho non pas toi, jusqu'ici je passais une excellente soirée, mais j'ignore pourquoi j'ai un mauvais pressentiment. Elle aussi sembla m’avoir reconnu. Surprise chérie. C’est étonnant. Je pensais avoir déjà croisé toutes les putes de la soirée, visiblement il m’en manquait une. lui avais-je répondu en arborant un sourire en coin sournois. Il n’y avait pas plus de guerre entre Eileen et moi qu’il n’y en avait entre les insectes et les Hommes, c’était perdu d’avance. Je pouvais l’écraser, là, comme ça, à n’importe quel moment. Je ressortis mon briquet de ma poche avant de le lui tendre. Je l’ai acheté au supermarché d’en face. Tu vas survivre si tu le touches où tu veux que je fasse ajouter des diamants ? Ultime provocation. J’haussai un sourcil dans un air de défi avant de tirer sur ma cigarette et de recracher la fumée dans ses prunelles azurs. Je sentis mon esclave de Gamma commencer à trépigner d’impatience en s’humidifiant les lèvres, ce con voulait se la faire. J’étais certain qu’il n’avait pas encore remarqué la couleur presque inhumaine de ses yeux, trop absorbé par ses courbes félines. Je ne manquai pas d’y faire glisser mon regard, à mon tour. Pourquoi m’en priver ? Même les catins peuvent être bandantes, mais je préférerais encore me faire arracher les ongles un par un dans une abominable souffrance plutôt que de mélanger mon corps au sien ; impure et vénéneux. Dis moi Sexy Rosenbach, combien d’MST tu comptes chopper ce soir ? pris-je la peine d’ajouter en chuchotant au creux de sa nuque. Les dés étaient lancés, première manche. Que le meilleur gagne. Que le perdant … crève.
B-NET


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MessageSujet: Re: "Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal." "Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal." EmptyJeu 27 Sep - 22:35

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09/2012. »
Satana & Eileen



Dehors dans le patio réservé aux fumeurs l’ambiance était bien plus calme. La nuit était froide et brillante, des couples s’éloignaient de la fête pour s’embrasser à pleine bouche, des types bourrés fumer clope sur clope tout en buvant une énième gorgée de whisky. La jeunesse avait bien changée, tout ce qui importait désormais c’était la fête et le sexe, et tout ce que ça comprenait. Le Lexington était l’un de ses hauts lieux de San Francisco ou les filles et les fils de … se réunissaient pour boire, danser, et repartir avec une proie. L’endroit suintait le fric de tous les cotés, il suffisait de regarder le parking devant la boite ou la carte des bouteilles pour comprendre qu’ici on ne rentrait pas grâce à sa belle gueule mais plus à son compte en banque bien garni. Depuis quelques temps déjà, le Lex’ était le repère officiel des Epsilons, accueillis comme des rois, ils dépensaient des sommes colossales mais au moins ils ne se mélangeaient pas au petit peuple. Eileen avait trop dansé ce soir, trop bu aussi. Elle avait bougée son corps sur la piste pendant des heures, prenant des poses lascives, secouant ses longues mèches blondes dans les airs, laissant les néons multicolores jouer avec ses courbes sensuelles. Oui, tous les regards, s’étaient posés sur elle à un moment ou à un autre, elle n’était pas le genre de fille à passer inaperçue. Elle dégageait quelque chose qui était hypnotique, on comprenait qu’elle était très riche mais pas seulement, dans ses yeux azurs on pouvait voir une once de mystère terriblement attirant. Sa démarche était féline, ses jambes interminables, et elle aimait en jouer. Se faire remarquer, ne faisait pas de mal de temps en temps ; elle se moquait de ceux qui ici oseraient la juger sur ça. Quoi qu’il en soit, elle n’était pas dehors par hasard, son corps réclamait sa dose de nicotine et ceci n’était pas négociable.

Faisant claquer ses talons vertigineux jusqu’au patio, elle fut surprise par la température glaciale de la nuit. Ce fut au moment ou elle constate qu’elle n’avait pas de feu qu’elle décida de demander au premier venu. Peut être aurait t’elle du regarder plus attentivement ce type avant de lui adresser la parole. Satana, un pur gamma, le genre de mec des plus infréquentables qui soit, limite voir sa tête ici lui avait fait passer son envie de fumer, elle était presque prête à lui céder sa Porsche si cela signifiait ne plus le voir, et surtout ne plus l’entendre. Ce type avait un sacré don du ciel lorsqu’il s’agissait de parler sans réfléchir, il se fichait de blesser qui que se soit, d’être insultant, grossier ou malpoli, les bonnes manières il en ignorait tout. Il était la mauvaise reproduction de Jorden, en version pauvre. Elle leva les yeux au ciel, exaspéré par temps de stupidité renfermée dans une seule et même personne, et tira frénétiquement sur sa cigarette, écoutant à moitié l’amas de connerie qu’il pouvait sortir à la seconde.

- C’est étonnant. Je pensais avoir déjà croisé toutes les putes de la soirée, visiblement il m’en manquait une.
- Je suis vraiment obligé de répondre à ça ? Sérieusement je crois que pour le coup j’ajouterais juste que je n’échange pas mes services en échange d’argent. Crois moi j’en ai bienassez !

Un sourire se dessina sur ses lèvres, et elle passa délicatement une main dans ses longues mèches blondes. Satana ne pouvait pas le nier, il était en face d’une fille vraiment jolie, voir même une vraie créature ce soir. D’ailleurs son ami semblait de cet avis, il n’avait pas quitté Eileen des yeux, observant avec détail ses courbes parfaites, s’attardant sur son décolleté et ses jambes fuselées. Tendant son briquet à la jeune femme il ne pus s’empêcher de faire une énième réflexion sur son compte en banque bien fourni. Elle se demandait vraiment ce qu’il avait contre les Epsilons, après tout, elle ignorait même comment ils étaient venus à se haïr, mais elle savait que ça venait de lui, il avait du commencer la chercher. Il n’aimait pas les riches, soit, mais étais ce une raison pour tous les mettre dans le même sac ? Au tac au tac elle répondit au beau brun.

- Mon zippo en diamant est dans mon sac à main, alors en attendant je vais me contenter de ton briquet de supermarché.

Ceci était vrai mais il n’était pas censé le savoir, Eileen aimait les diamants, les bijoux, les chaussures, les fringues, elle était dépensière et matérialiste c’était un fait et elle ne pouvait le nier, néanmoins Satana se pensait il vraiment mieux que tout ça ? Lui qui traitait les filles comme des moins que rien, était défoncé, bourré, ou entrain de décuver les trois quart du temps. Détestait il les Epsilons pour mettre un peu plus de piments dans sa vie ? Alors qu’elle évaluait les différentes possibilités, Satana lui recracha sa fumée au visage, elle resta impassible, retirant la fumée d’un geste délicat de la main. Puis elle s’approcha dangereusement de Satana suite à son énième provocation. Elle sentait son parfum masculin lui parvenir, mélangé au tabac froid et à l’alcool, Satana n’était pas un gentil garçon, elle le savait, malgré tout elle ne le craignait pas. Eileen aimait jouer avec le feu, quitte à se brûler.

- Si j’avais l’intention de m’en chopper un maximum, je commencerais par toi. Mais n’y compte pas trop, je ne couche pas avec les types dans ton genre. Je les préfères plus riches, moins cons, et avec un humour moins douteux que le tien.

Tirant une énième latte sur sa cigarette elle s’éloigna un peu de Satana, puis le fixant, elle lui lança sur un air de défi, plantant ses pupilles azur dans son regard sombre et mystérieux.

- Tu ne tiendrais pas une semaine dans mon monde.


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sataleen ♤


L’ambiance du Lex’ n’était pas faite pour plaire aux Gamma, mais plutôt pour les divertir. Le Lex’ était notre cirque, nous en étions les spectateurs et les Epsilon leurs clowns. Un régal pour les yeux. Une satisfaction pour l’âme. Il y a longtemps que j’avais fait mon choix entre le bien et le mal, entre le blanc et le noir. Je crois que ça remonte à l’époque où j’ai choisi de fumer des spliffs dans le hall de mon bâtiment plutôt que de faire mes devoirs. J’étais pris dans la spirale, pour me faire du bien je me faisais du mal, ma venue au club en était l’exemple même. Moi, je n’avais pas le temps de faire la guerre, seulement de la déclarer. Il y a un proverbe qui dit que les meilleurs partent les premiers, tant mieux, moi je préfère vivre longtemps.

Je suis vraiment obligé de répondre à ça ? Sérieusement je crois que pour le coup j’ajouterais juste que je n’échange pas mes services en échange d’argent. Crois moi j’en ai bien assez ! Pauvre conne. Je t’oblige à rien, mais te tirer de mon champ de vision me paraît être une assez bonne alternative. Le nom d’Eileen n’était plus à faire à Berkeley, elle était aussi populaire pour son héritage que pour son corps de déesse diabolique. Sûre d’elle et consciente de ses atouts, elle ne se cachait pas et ne cachait rien … tout court. Une nouvelle fois je laissais mes yeux se perdent sur la naissance de ses cuisses, voyager sur son décolleté et s’égarer dans des fictions douteuses. Elle m’offrit un foutu sourire digne d’une grande pub pour un dentifrice. C’est plutôt facile quand on a une bouche à 1000$. Mon zippo en diamant est dans mon sac à main, alors en attendant je vais me contenter de ton briquet de supermarché. La coudre ne lui aurait pas coûté plus cher, dommage. Parfois, je m’étais posé la question, je m’étais demandé ce qui pouvait bien se cacher derrière ces airs suffisants, ce sourire hautin et ce regard arrogant et à chaque fois j’en arrivais à la même conclusion : quedal. Les Epsilon n’étaient que de vulgaires coquilles vides. Pour rien au monde je n’aurais échangé ma pauvre vie de blédard camé aux drogues dures, mon bâtiment M, mon hall poussiéreux et tagué par des gosses en mal de vivre contre sa misérable et ennuyeuse petite vie parfaite. Moi, je vivais. Pour de vrai. A cent à l’heure peut-être, avec des risques probablement, mais je vivais. Je crèverais sans doute entre une prison et une maison close, mais moi, j’aurais des choses à raconter. Nous, nous n’avions pas de but mais nous arrivions à tout. Alors, je gardais volontiers mes cafards et lui laissais ses chéquiers. Elle s’approcha de moi dans un pas assuré, dangereuse. Si j’avais l’intention de m’en chopper un maximum, je commencerais par toi. Mais n’y compte pas trop, je ne couche pas avec les types dans ton genre. Je les préfères plus riches, moins cons, et avec un humour moins douteux que le tien. Un sourire amusé se glissa aux commissures de mes lèvres spontanément, je pencha légèrement la tête et la détailla de haut en bas, de bas en haut, de bas en … bas. Il faut avoir un humour assez incertain pour se retrouver dans un lit avec toi Eileen chérie. Je lui adressa un clin d’œil entendu en me mordant ironiquement la lèvre inférieure. Si j’accordais ne serait-ce qu’un peu de temps à cette sombre idiote, c’était pour ça ; pour sa répartie sans égal, pour son esprit. Elle était presque différente des autres. Elle brisa notre proximité et recula d’un pas avant de planter ses yeux clairs dans les miens. Rendez-vous entre l’ange et le diable, entre l’ombre et la lumière. Tu ne tiendrais pas une semaine dans mon monde. Sa voix était sereine, presque glaciale. Eileen Rosenbach bitch venait de me défier. Grossière erreur. D’un revers de main je fis reculer mon acolyte dont la braguette menaçait d’éclater. Je m’approchais d’elle, les traits figés sans sourciller, les yeux toujours encrés dans les siens. Maman était sans doute trop occupée à se faire sauter par son comptable pour t’apprendre qu’on ne pactise pas avec le diable. lui murmurèrent mes lèvres aux creux de sa nuque parfumée. Doucement je déposai mes doigts sur la cambrure de ses reins pour me pencher au dessus de son épaule. Ultime provocation. Si tu arrives à survivre sept petits jours dans le mien, tu me reposeras la question. Deal. Les dés étaient lancés.

B-NET
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09/2012. »
Satana & Eileen



PART - I

« J'suis prête à vendre mon âme au diable, à prendre un ticket pour l’enfer. »


Eileen avait bien compris pourquoi les gammas continuaient de fréquenter le Lex. Ce n’était certainement pas pour la musique ou les cocktails, mais pour la clientèle. Des gosses de riches, des filles à papa en quête de coups d’un soir et d’un peu de frisson. Ils voyaient le Lex comme un grand terrain de jeu, dans lequel ils étaient tout permis. Ils se moquaient des manières des filles de, avaient envie de vomir à chaque fois qu’une nouvelle personne franchissait la porte. Clairement ils détestaient ce qu’il avaient sous les yeux et ne se gênaient pas pour le faire savoir. Ils arrivaient à pourrir l’ambiance en quelques minutes, à trouver des défauts à tout le monde, cet étalage de fric était pour eux le summum de la connerie. On dit souvent des riches qu’ils connaissent le prix de tout mais la valeur de rien, eux, ils en étaient convaincus, et faire descendre les epsilons de leur piédestal était une chose qui leur apportait une grande satisfaction personnelle. Les faire descendre plus bas que terre, leur montrer qu’au fond ils ne sont rien, et que malgré tout leur fric eux aussi ne sont pas infaillibles. Eileen ne comprenait pas pourquoi ils gaspillaient tant de temps à leur pourrir la vie, mais elle ne comptait pas se laisser faire aussi facilement, après tout, elle était maligne, un peu sournoise, et n’avait pas peur de se brûler les ailes.

Par ailleurs, la réputation de la demoiselle n’était plus à faire depuis longtemps. A Berkeley elle était connue comme le loup blanc, à la fois pour son compte en banque des plus astronomique, mais également pour ses courbes parfaites et ses yeux électriques. Son tableau de chasse était sans fin, elle aimait le sexe et ne s’en cachait pas. Son existence était jalousé par bon nombre de personnes, rien que Vegas était un rêve pour la plupart des gens, ajoutez à l’équation 23 milliards de dollars et un corps de déesse à l’allure féline. Tirant sur sa cigarette face à Satana, elle lui exposait son fric en plein visage, elle représentait tout ce qu’il détestait le plus au monde. Les diamants de son collier scintillaient grâce à la lumière de la lune, ses yeux tentaient de l’hypnotiser, elle avait tout ce qu’il n’avait jamais eu, jamais connu. Tout s’achète, et elle en était la preuve vivante. S’approchant de lui, elle articula d’un ton dédaigneux.

« Tu veux combien pour enfin te taire ? Chacune des phrases que tu prononces me donne envie de te torturer, mais je suppose que c’est réciproque »

Elle se demandait souvent les Gammas et plus particulièrement Satana agissait ainsi avec les Epsilons, que cachait t’il derrière cette haine, ses grands airs, ses répliques tranchantes ? De la jalousie ? Elle en doutait fortement, il était juste stupide, malsain, il faisait ça par plaisir, et elle ignorait pourquoi elle perdait son temps avec un mec comme lui. Dans le fond, elle était certaine que s’il était né avec une petite cuillère en or dans la bouche il n’aurait pas était mieux que tout les Epsilons qu’il déteste tant. Lui aussi aurait dépensé des sommes colossales en voitures de luxe et en soirées à la con elle le savait, elle voulait lui prouver, pour qu’enfin il cesse de la juger sur son argent. Pour qu’il la voit autrement qu’un chéquier sur pattes, sans rien derrière, une coquille vide, que dalle. Il ignorait tout d’elle, il n’avait jamais cherché à la connaître, et il était peut être temps que ces préjugés stupide laissent place à la vérité. Elle ne prit pas la peine de relever ses énièmes répliques, levant les yeux aux ciel, elle n’avait même plus envie de regarder Satan dans les yeux, c’était un dialogue de sourd, et le seul moyen d’en venir à bout, c’était ça. Ce défi stupide qu’elle venait de lui lancer sans trop s’en rendre compte, un pari dangereux, un pacte avec le diable.

« Si tu arrives à survivre sept petits jours dans le mien, tu me reposeras la question. »

Provocation ultime, mais marché conclu, Eileen était joueuse, c’était une battante une gagnante. Et ce type n’avait aucunes chances. Une petite semaine de rien du tout, elle était parfaitement capable de vivre dans un appart moisi sans argent pendant ce laps de temps, mais lui, combien de temps lui faudrait il avant de laisser prendre au jeu de l’argent des privilèges ? Les montres en diamants, les maisons aux quatre coins du monde, les soirées fabuleuses de Vegas, les voitures de sport, deux jours avant qu’il ne craque elle le savait, elle en était sure elle allait gagner.

« Marché conclu, tu m’enverras ton adresse, toi qui as le numéro de toutes les salopes de l’université tu as forcement le mien ».

Elle lui fit un second sourire des plus carnassier, afin de faire semblant de ne pas avoir entendu le passage ou il avait cité sa mère. Sa mère était un point sensible, un sujet dont elle ne voulait pas parler et encore moins avec lui. Sa mère n’avait jamais était présente pour elle, elle était en vacances 10 mois dans l’année et n’entretenait pas des rapports particulièrement bons avec elle. Oui sa mère trompait son père dès qu’elle le pouvait, elle l’avait déjà surprise, et n’avait pas envie de s’en souvenir. Son attitude changea quelques secondes, elle venait de se trahir elle-même et elle savait que Satana n’avait pas raté ça. Elle lui fit alors face, plantant son regard dans le sien, et passa ses ongles le long de sa joue, dangereux, très dangereux, elle sentait son corps qui était parcouru de frissons. Elle était à la fois énervé et impatiente que le jeu commence. Quelques minutes avant c’était lui qui avait passé ses mains sur ses reins, à présent elle reprenait le dessus. Se rapprochant encore plus de lui par provocation, elle laissa tomber sa cigarette à ses pieds, avant de l’écraser violemment. Puis avant de s’en aller elle murmura, d’une voix suave, et provocante.

« Survivre dans ton monde sera facile, mais je suis impatiente de voir comment tu vas te débrouiller dans le mien. Quand tu perdras je t’offrirais mon zippo en guise de lot de consolation ».


PART II

Le lendemain – 18 h 00 – Appartement de Satana


« 1 semaine. 7 jours. 168 heures. 10 080 minutes. »

C’était exactement le temps qu’Eileen était censé passer chez Satana, dans la peau d’une personne « normale » et avec un compte en banque limité, 10 080 longues et atroces minutes. Mais elle ne baissait pas les bras, elle avait bien l’intention de gagner, et de prouver à Satana qu’elle était autre chose qu’une coquille vide, qu’une pauvre conne dans un corps de salope. Referma la porte de son dressing, elle boucla ses deux petites valises monogrammés Louis Vuitton. Elle avait seulement prit le minimum vital pour tenir une semaine, produit de beauté, crème, parfums, quelques paires de chaussures, et un sacré paquet de fringues. Pour le reste elle s’adapterais, elle n’avait pas peur. Ses deux valises sous le bras elle descendit les marches en marbre jusqu’au garage ou elle et Jorden entreposait leurs voitures. Elle devait se rendre chez Satana, et elle refusait de laisser sa Porsche dans son quartier mal famé, elle allait prendre dans la mesure du possible une auto plus discrète. Pas de chances, dans ce garage il n’y avait que du luxe, La Bugatti et la Lamborghini de Jorden, Sa précieuse Porsche, et la Maserati que son père lui avait offert au printemps, et ça continuait comme ça, elle devait se rendre à l’évidence que la voiture la plus « discrète » et passe partout de son garage était une Porsche Cayenne noire, vitres fumées à 100 000 dollars. Soit, qu’il en soit ainsi. Allumant son GPS elle entra l’adresse que Satana lui avait envoyée. Elle connaissait le quartier dans lequel il créchait, ce n’était ni le plus chic ni le mieux fréquenter, bien au contraire. Il y avait pas mal d’immeubles la bas, et c’était le repaire idéal pour tous les petits voyous de la ville.

Après une demie heure de route, à lutter contre les embouteillages, elle arriva à destination. Il y avait plusieurs immeubles, entouré de verdure plutôt mal entretenue, des bandes de jeunes traînaient sur des bancs en écoutant de la mauvaise musique et regardaient la Porsche défiler devant leurs yeux en hurlant des insultes. Elle faisait tache ici, elle n’était pas dans son élément et elle n’était pas non plus en sécurité, néanmoins elle s’était attendue à pire, bien pire. Elle gara son véhicule au pied de l’immeuble de Satana et prit une longue inspiration. Il était exactement 18 heures et le jeu pouvait commencer. Descendant du 4X4, elle fit claquer ses talons aiguilles jusqu’ à son coffre ou elle récupéra ses affaires. Refermant le tout elle se dirigea vers le hall de l’immeuble, il habitait au troisième. La propreté du hall laissait clairement à désirer, c’était poussiéreux, il y avait des vieux mégots sur le sol et des canettes de bières qui avaient servies de cendriers. Ou était elle tombé ? Se dirigeant vers l’ascenseur elle soupira en constatant que ce dernier était en panne et qu’elle allait devoir tout se taper à la force de ses jambes.

Tirant ses valises tant bien que mal, elle arriva devant la porte de Satana au bout d’un bon quart d’heure. A bout de souffle, elle ne sentait plus ses bras, elle regrettait déjà d’avoir amené autant d’affaires. Peu importe, elle n’allait pas se dégonfler après tant d’efforts, elle passa une main dans sa longue crinière blonde et tapa vivement contre la porte en bois, tout en articurlant.

« 666, Je suis bien chez le diable en personne ? »



« Quand une fille vous dit que vous ne coucherez pas avec elle, sans que vous n’ayiez rien demandé, avant même d’avoir tenté quoi que ce soit, vous êtes sûr que vous coucherez avec elle. »
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sataleen ♤



PART I
J'avais toujours aimé les défis, les pactes diaboliques et autres accords machiavéliques et visiblement, elle aussi. Je n'avais peut-être pas perdu au change ce soir. Certes, je passais à côté des deux pétasses chaudes comme la braise qui m'avaient laissé entrevoir les sombres délices d'une nuit en trio, mais j'avais gagné l'arrogance de la Rosenbach. Au revoir les Louboutin, la Cayenne et le traiteur. Bienvenue dans mon monde, bitch. Marché conclu, tu m'enverras ton adresse toi qui as le numéro de toutes les salopes de l'université tu as forcément le mien. Subtile attaque. La partie ne faisait que commencer. Mon sourire amusé répondit au sien avant que son visage ne se décompose à l'énonciation de Mrs Rosenbach Bitch. Un point faible ? Seulement un de plus. Une faille à creuser pour mieux l'attirer face contre terre, pour mieux la manipuler et faire de cette idiote une énième marionnette. Il n'y avait pas plus de concurrence entre Eileen et moi qu'il n'y en avait entre un fauve et une antilope. Elle allait perdre, lamentablement. Elle tenta vainement de dissimuler sa déplorable erreur en laissant courir ses ongles le long de ma cicatrice. Dans la seconde qui suivi, mes doigts encerclèrent fermement son poignet et mon regard menaça le sien. Le combat des diables. Elle haussa un sourcil et de sa main libre, laissa glisser sa cigarette à peine entamée à pieds. Foutue bourge. Elle desserra notre combative étreinte et tourna les talons en marmonnant : Survivre dans ton monde sera facile, mais je suis impatiente de voir comment tu vas te débrouiller dans le mien. Quand tu perdras, je t'offrirais mon zippo en guise de lot de consolation. Naïve petite Eileen. Lorsqu'on n'a rien, on n'a rien à perdre. Le plus dangereux des adversaires est celui qui ne tient pas plus sa propre vie qu'à la vôtre. A table.



PART II
Dix-huit heures. Les yeux encore à demi clos, je me réveillais d'une longue léthargie. J'avais finalement réussi à me taper Isabella, Maria ou Izya, peu importe, j'étais trop occupé à déboutonner ma braguette quand elle m'a offert son idiot de prénom. J'avais ouvert les yeux et l'avait découverte allongée contre moi, un morceau de drap pour seule pudeur. Salope. Je ne me souvenais plus de nos ébats, je ne voulais pas m'en souvenir. De toute évidence, elle, si. Elle me regardait avec ses yeux de biche admirative, laissant courir ses doigts sur mon visage, sur ma cicatrice. D'un revers de main, elle se retrouva en dehors de mon pieu. Ne refais plus jamais ça. Rapidement, un sourire mutin vint effacer sa surprise. On a des secrets Mister De Luca ? Une de plus. Une autre que je martyrisais et qui en redemandait. Toutes des putain de masochistes. On n'a pas un chez-soi Miss j'ensaisrienetjem'encontrefous ? Cette fois, elle sembla comprendre qu'elle n'était plus la bienvenue. Elle se redressa à contre cœur et enfila sa robe trop petite elle. Tu as mon numéro ? Me demanda-t-elle en commençant à sortir un post-it froissé de son sac à main. Ce sera pas utilie. Toc. Toc. Toc. Dieu existe. 666, je suis bien chez le diable en personne ? Ou peut-être pas finalement, mais cette conne ferait office d'un excellent alibi. Je m’empressai de me lever à mon tour, vêtu d'un simple boxer et entraîna, avec moi, ma nouvelle conquête jusqu'à la porte d'entrée et l'ouvrit à la volée. Oh, salut bébé. Je suis content de te voir ! Articulais-je en me retenant de gerber sur le tapis. Je lui attrapa la main et l'attira vers moi en y mettant toute la crédibilité dont j'étais capable. Son délicieux parfum se fraya un chemin jusqu'à mes narines cokées et cela suffit à me réveiller pour de bon. Ma pétasse ne sembla néanmoins pas convaincue, ma réputation n'était plus à faire à Berkeley : je ne mettrais en couple pour rien au monde et pire encore, je détestais les Epsilon. Je pris donc mon courage à deux griffes et encercla la taille exquise d'Eileen pour cette fois, la coller tout contre moi. Mon regard croisa le sien, étonné et amusé et je dus une nouvelle fois faire preuve d'un indémontable sang-froid pour ne pas lui cracher à la gueule. Je glissa une main sous sa robe, frôlant sa cuisse en espérant que cela suffirait à dégoûter mon invité. Bingo, elle claqua la porte en marmonnant des insultes à notre égard. Encore une qui chialerait sur mon répondeur ce soir. Encore une qui chialerait sur mon répondeur ce soir. Je me pressai de briser notre étreinte et de lui arracher des mains les clefs de sa Porshe. Je la laissa sur le pas de la porte et m'appuya sur le bar devant le café bien chaud que Pupute avait prit soin de me préparer. Ça, tu oublies. Murmurais-je en haussant un sourcil avant de les laisser glisser dans mon boxer. Je trempa mes lèvres dans mon café sans la quitter des yeux. Bienvenue dans ton nouveau royaume, Cendrillon. Je lui adressa un clin d’œil entendu. Eileen Rosenbach, mon nouveau jouet préféré.
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MessageSujet: Re: "Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal." "Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal." EmptySam 3 Nov - 17:12

« LEXINGTON CLUB

09/2012. »
Satana & Eileen



« Il faut répondre au diable dans la langue du diable. »



Eileen se demandait ce qu’il lui avait prit lorsqu’elle avait acceptée de faire ce pari stupide avec Satana. Jeu dangereux, un pacte avec le diable. Le problème n’était pas tellement de vivre comme une personne normale pendant une semaine, ça elle en était tout à fait capable. Non, le vrai problème était de vivre une semaine complète avec Satana, en immersion totale en enfer accompagné du diable. Elle savait que ce type ne lui ferait aucun cadeau, qu’il était prêt à tout pour la mettre plus bas que terre, pour faire de ces sept petits jours un véritable enfer à l’Epsilon, lui mener la vie dure. En acceptant ce pari, elle avait acceptée d’être son nouveau jouet, son souffre douleur, tout ça pour quoi ? Lui prouver à lui qu’elle était humaine malgré ses milliards, alors que lui-même était la plus belle preuve de cruauté sur cette planète ? C’était risible, au fond elle savait qu’elle n’avait nullement besoin de se justifier auprès de Satana, si elle faisait tout ceci c’était pour se tester elle-même, voir qu’elles étaient ses limites, voir jusqu’ou l’amour du jeu et de la victoire pouvait l’amener, et aussi parce qu’en ce moment elle s’ennuyait fermement, quel meilleur moyen que Satana pour pimenter son existence ? Ce type était fou, complètement déjanté, unique. Et au fond, elle devait admettre que c’étaient des choses qui lui plaisaient chez lui, contrairement aux autres hommes, il ne lui mangeait pas dans la main, il ne lui baisait pas les pieds sous prétexte que son compte en banque contenait onze chiffres. Peut être avait elle un coté maso, peu importait, elle savait qu’avec lui elle n’était pas obligé de jouer un rôle car s’était en restant elle-même qu’il la détestait davantage. Elle aimait cette haine entre eux, cette tension palpable, ce mélange de désir sexuel et cette envie d’assassiner l’autre parce qu’il représentait tout ce que l’on détestait. Elle aurait pu faire partie du tableau de chasse du Gamma, être l’un de ses nombreux coups d’un soir, mais ça aurait été trop simple, et Eileen aimait les complications et le jeu plus que tout au monde.

Arrivant chez lui elle était déterminée, elle refusait de se laisser avoir par ce type, elle allait lui montrer qu’elle n’était pas qu’une foutue princesse sans âme vivant dans un monde parallèle. Ses valises en mains, elle toqua vivement contre sa porte. Elle détestait déjà cet immeuble qui renfermait une drôle d’odeur, et elle savait que le pire était encore à venir, elle détestait cette partie de la ville remplis de clones de Satana, types peu fréquentables, consommateurs de drogue, gens embrigadés dans la misère et dont certain n’essayaient même plus de s’en sortir. Clairement elle faisait tache et elle le savait, avec sa grosse voiture, ses talons aiguilles d’un créateur italien, ses diamants autour de son poignet et son brushing de bourgeoise des beaux quartiers. Elle connaissait sa réputation et savait quelle image elle renvoyait. Elle représentait tout ce que Satana et ses semblables haïssaient, elle aurait pu abandonner la partie maintenant l’effet aurait été le même sauf que … Elle voulait le voir dans un monde de luxe, de paillettes, d’argent à gogo et elle avait justement un plan parfait en tête. Elle allait lui sortir le grand jeu, de manière qu’il ne puisse pas résister bien longtemps à la tentation, elle allait le lâcher en plein milieu de Vegas avec un million de dollar, et elle savait qu’il allait flamber, devenir ce gosse bourgeois imbu de lui-même qui peut tout avoir et sur lequel il se faisait habituellement un plaisir de vomir. Tout était déjà presque prévu, une semaine dans la ville du péché, elle allait tout lui donner d’un claquement de doigt, lui faire découvrir une vie à l’opposé de la sienne, et elle savait qu’il allait aimer cette vie, car il ne pouvait en être autrement.

Lorsqu’il lui ouvrit la porte, ce fut une brune qui en sortie, à moitié habillée, les cheveux encore emmêlés, brushing post-sexe. Elle voulue applaudir faire un commentaire désobligeant mais elle n’eut rien eu le temps de faire ou de dire que Satana prononça cette phrase qui lui brûlait la gorge, il aurait préféré se faire écraser par une bagnole plutôt que dire ces mots et elle le savait, si bien qu’elle n’avait qu’une envie lui rire au visage, mais elle se retenait, entrant dans son jeu. Elle était douée dans l’art de la manipulation, du paraître, c’était peut être pour ça, qu’elle était si douée au poker. «Oh, salut bébé. Je suis content de te voir ! ». Sans dire le moindre de mot, elle se contenta de lui offrir l’un de ses plus beaux sourires, les yeux pétillants d’un amour qui n’existerait jamais. Elle le laissa passer ses mains autour de sa taille fine, elle jouait son rôle à 300 pour cent. Elle sentait son corps tout contre le sien, son souffle chaud, son odeur. Il était le parfait cliché du mec coureur de jupon qui avait passé la journée à baiser une inconnue en mêlant l’alcool à la coke, au fond il lui faisait de la peine en cet instant, obligé de se frotter à sa pire ennemie pour se débarrasser de son plan cul trop envahissant. Il insista, passant une main sous la robe d’Eileen, elle imaginait le nombre incalculable d’effort que ceci devait lui demander et ça l’amusait. Sa technique avait beau être pitoyable elle n’en restait pas moins efficace, la demoiselle quitta les lieux sans un mot, à moitié convaincue par la scène. Une fois la porte claqué, il se justifia par un simple « Ça, tu oublies. » et marcha d’un pas nonchalant jusqu’à la machine à café. Eileen posa ses valises dans l’entrée et se passa une main dans les cheveux, encore surprise de la scène qui venait de se dérouler. Elle n’était pas restée complètement insensible aux gestes de Satana, elle n’aimait pas qu’il l’utilise comme un objet, comme un alibi, et elle comptait bien lui faire comprendre le fond de ses pensées. S’avançant vers lui d’une allure qui se voulait sexy, ses yeux azurs devenaient presque hypnotiques. « Bienvenue dans ton nouveau royaume, Cendrillon ».

« Tu voulais dire, bienvenue en enfer pauvre conne ? Je me trompe ? »

Un sourire accroché à la commissure de ses lèvres elle posa ses mains sur les épaules musclées de Satana. Elle laissa ses lèvres parcourir son cou, mêlant son parfum de bourgeoise à lui, attrapant délicatement la main de Satana elle la posa sur ses longs cheveux blonds. Se collant tout contre lui, elle pouvait sentir son corps parfait, musclé juste comme il le fallait, un corps de tombeur, de diable. Dégageant sa seconde main de son épaule elle la fit descendre délicatement le long de son torse jusqu’à son boxer. Le regardant sur un air de défi, elle descendit sa main encore plus bas, après tout il y avait ses clés de voiture dans son boxer. Si il les avaient mises la, c'était bien pour qu'elle vienne les récupérer non? Mais aurait t'il pensé que Rosenbach aurait osé, jamais. Frôlant du revers de la main ses parties intimes elle récupéra son bien. Puis elle se dégagea de son étreinte le poussant plus ou moins violement en arrière, avant d’ajouter ces quelques mots d’une voix des plus hautaines.

« Tu as vraiment cru que je pourrais te servir d’alibi ? Pauvre con, fais ce que tu veux avec les autres mais ton petit jeu ne marchera pas avec moi … »

Lui arrachant sa tasse de café des mains elle la porta à ses lèvres et regarda l’appartement de Satana. Magnifique endroit, elle sentait qu’elle allait s’y sentir bien, ironie. C’était minuscule, la cuisine, le salon et l’entrée étaient dans la même pièce, et les deux autres portes restantes devaient être sa chambre et la salle de bain. L’appartement était clairement sale, elle ignorait à quelle fréquence il faisait le ménage mais elle ne voulait pas le savoir. Buvant son café, elle parcouru l’endroit, elle devait faire exactement deux pas pour passer de la cuisine au salon. Le salon parlons en, une télé, un canapé qui tombait en lambeau et qui semblait aussi confortable qu’une planche de bois. Elle marcha jusqu'à son sac à main qu’elle ouvrit afin d’en sortir son portefeuille, qui contenait sa carte de crédit. Et elle tendit l’objet à Satana avant d’ajouter.

« Pas de tricheries, tiens, sinon je suis censée dormir ou dans ce bordel ? »




« Quand une fille vous dit que vous ne coucherez pas avec elle, sans que vous n’ayiez rien demandé, avant même d’avoir tenté quoi que ce soit, vous êtes sûr que vous coucherez avec elle. »
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sataleen ♤


Sept jours, 168 heures, 10080 minutes et 604800 secondes ; c'était le temps qui lui était donné, qui nous était offert. Juste assez pour qu'elle me supplie de la laisser repartir dans son palais d'argent, immensément vide. Une vaste étendue d'artifices et de faux-semblants, froide et désespérément triste. Comme toi, Eileen. Tu n'es rien. Rien du tout. Personne ne sort indemne d'un pacte avec le diable, personne, même pas toi. Qu'on entre dans l'arène, le combat est sur le point de commencer.
Ma piaule était un foutu taudis, minuscule et angoissant pour ceux qui n'y étaient pas habitués. Des sachets d'herbe traînaient sur le bar, des seringues dormaient au-dessus du frigo, un string abandonné sur le dossier du canapé en guise de trophée. Je n'étais pas le gendre idéal, mais son opposé. La plupart des pseudo « bad boys » me faisait doucement rire. Pathétiques et pitoyables créatures. Ils jouaient un rôle, le mauvais, persuadés d'être respectables en intimidant le reste du monde. Je n'en faisais pas parti, ni maintenant ni jamais, ne vous méprenez pas. Rien à foutre d'un éventuel pouvoir de séduction, d'une réputation légendaire ou d'un répertoire débordant de numéros que l'on appellerait jamais. Rien à foutre du monde, de ses limites et de ses règles, de la société corrompue, de la reconnaissance, des valeurs et autres principes remplis de niaiserie de l'amour et de la famille. On crèvera seul. Rien à foutre, de tout. C'était peut-être ça finalement ce qui faisait de moi l'être diabolique que j'étais : je n'attendais rien et je ne croyais en rien. Pas d'espoir, pas d'humanité. Je m'étais construit une carapace si solide qu'il m'était -même pour moi- devenu impossible de me souvenir de ce qu'il y avait avant. J'étais mort depuis longtemps, voilà tout.

Eileen balaya ma piaule de ses pupilles acérées, à mille lieux de la vie qu'elle avait toujours connu. Je revisitais mon appartement avec elle, mon regard s'attarda sur un grand drapeau italien, un peu déchiré sur les coins, agrafé sur un pan de mur entre une affiche de Fight Club et une autre du Parrain. Ces ornements étaient les seuls souvenirs de ma vie d'avant, les seuls avant l'arrivée de cette conne de Dell'Anna. Tu voulais dire, bienvenue en enfer pauvre conne ? Je me trompe ? Pas vraiment, non. Un sourire mutin vint border le coin de ses lèvres, je laissa volontairement sa question en suspend et me contenta de rehausser un sourcil en plantant mon regard dans le sien ; elle connaissait déjà ma réponse, il m'était donc inutile de gaspiller pour précieux venin. Dans une démarche féline et assurée, elle s'approcha près de moi, trop près de moi. Elle posa ses mains sur mes épaules nues, elle guida ma main sur ses cheveux d'or et laissa courir ses lèvres sur ma nuque. Je me retenais de lui arracher les cheveux. Arrogante et inconsciente petite conne. Elle colla ses formes sulfureuses contre moi, abusant de ses indéniables atouts, feignant l'attirance comme si on ne se dégoûtait pas l'un et l'autre. Une de ses mains eu la prétention de glisser le long de mon torse, insolente et redoutable et plongea doucement dans mon boxer pour en faire brillamment ressortir les clés de sa Porshe. Tu as vraiment cru que je pourrais te servir d'alibi ? Pauvre con, fais ce que tu veux avec les autres mais ton petit jeu ne marchera pas avec moi ,,, Articula-t-elle sur un ton avisé avant de s’emparer de ma tasse de café et d'y tremper ses lèvres à son tour. Un rire ironique sortit d'entre mes lèvres salies par les excès et d'un revers de main lui reprit ses précieuses clés. Tu oublies aussi la caisse Rosenbitch. Quand on est pauvres, on prend le métro, Je la fit reculer d'un pas pour pouvoir m'avancer jusqu'à la fenêtre qui donnait sur le parking de l'immeuble. Cette idiote y avait garé sa Porshe. Je me mordillais la lèvre inférieure avant de lui murmurer : Elle se fera pas voler. Ici, tout le monde s'en tape du fric. Ils vont la désosser puis la brûler. Je lui donne même pas deux heures. Je me retourna vers elle avec un sourire diablement malsain. A toi non plus ... Je m'approcha d'elle sans ciller et me pencha au dessus de son épaule en respirant son parfum délicieux. Bébé, Et un coup de plus, s'en devenait presque jouissif. Je ne perds jamais sombre conne, jamais.

Eileen, bonne joueuse, me tendit sa carte de crédit que je m’empressai de saisir. Pas de tricherie, tiens, sinon je suis censée dormir où dans ce bordel ? On en arrivait à mon moment préféré, la découverte de son pieu. Il me suffit d'un pas pour l'atteindre ; le clic-clac maudit et miteux expatrié depuis Scampia. C'était vrai, j'aurais pu m'offrir un lit king size avec le fric que je gagnais grâce au deal, mais sur celui-ci que je dormais étant gosse, c'est derrière lui que je me cachais quand la Madre retournait l'appartement pour y retrouver ne serait-ce qu'un gramme de came. J'aimais ce putain de clic-clac. Je lui montra la bête et lui sourit. Tu m'excuseras, les draps en soie que j'ai commandé sont pas encore arrivés. En attendant, fait gaffe aux tâches … et aux mythes. C'était un réel plaisir de la guider en enfer, dans mon enfer. Je lui tendis l'emballage d'un paquet de cookies périmés que j'avais gardé pour l’occasion. Ta boîte à souvenirs, chérie. Ici tu me fous tout ton fric, tes diamants et autres bijoux de Louis XIV. Voilà comment ça se passe : aucun contact avec tes copines du haut peuple, pas de chéquier, pas de carte bancaire, pas de liquide. Pas de mec chez moi, mais tu peux y ramener toutes les pouffiasses que tu trouveras. Ah, et garde ça sur toi. finissais-je en lui lançant nonchalamment un sachet de coke. C'est le deal, babe. L’immersion totale. Je m'étira en baillant sans discrétion, j'étais épuisé par mon orgie de la veille. 18H, c'était trop matinal pour moi, je n'avais pas fini ma nuit. Moi, je vais me recoucher. Toi, tu fais ce que tu veux. Ah, un conseil, quand tu n'en pourras plus et que tu décideras de repartir dans ton monde : sois discrète avec les talons de tes Gucci en descendant les escaliers, le type de l'appartement d'en dessous sort de taule. Il a buté une livreuse de pizza. Bonne nuit. Et je disparu dans un nuage de Marlobor Light.


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09/2012. »
Satana & Eileen



« Et alors il s’est passé quelque chose, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté. »



L’enfer, chacun en a une conception différente, une idée plus ou moins claire. Jamais Eileen n’aurait imaginée que l’enfer puisse ressembler à un homme musclé comme un dieu au regard froid, à l’allure si unique, l’enfer était beau, et il en était donc d’autant plus dangereux. En y repesant elle se demandait comment elle avait fait pour tomber si bas, hier elle parcourait les 500 mètres carrés de sa baraque de rêve payée entièrement par papa, et aujourd’hui elle se retrouvait ici. Ici, un appartement moisi en état de décomposition dans l’un des quartiers les plus mal famés de toute la ville. Non, elle ne s’y sentait pas bien, non jamais elle ne pourrait s’habituer à un tel endroit, c’était à des années lumières de son monde, de sa vie. Elle n’avait pas imaginé en acceptant ce pari stupide que cette cohabitation lui demanderait tant d’efforts, mais elle refusait de le laisser gagner, il ne lui restait qu’une semaine à souffrir avant d’avoir à son tour les cartes en mains. Le fait d’imaginer sa future victoire, d’imaginer Satana dans son monde, des dollars à la place des yeux qu’elle trouvait la force nécessaire pour supporter ce décor apocalyptique et les réflexions incessantes de ce type qui avait à priori pour but de la foutre à terre, de lui faire mordre la poussière, de lui prouver que les Epsilons n’étaient que des grosses merde et que sans argent ils n’étaient plus rien. Elle devait de se battre, de l’affronter, et elle était remontée à bloc, il n’allait pas lui faire de cadeau, et bien tant mieux, elle non plus ne lui en ferait aucun. Eileen en gamine pourrie gâtée arrivait toujours à ses fins et ce peu importe les méthodes employées, elle pouvait si elle le voulait devenir la personne la plus désagréable de cette terre, la plus détestable et capricieuse. Elle était née pour ça, pour manipuler, tricher et gagner. Satana était un adversaire de taille, mais ce n’était pas pour autant que la partie était jouée d’avance.

Pourquoi ce type se donnait il tant de mal à être un parfait connard ? Pourquoi maudissait il autant les gosses de riches ? Pour le moment elle n’en savait rien, mais elle savait que c’était sans doute la que ce trouvait sa faiblesse et elle comptait en savoir plus afin que tout ceci se retourne contre lui. Tous les moyens étaient bons pour gagner, même les plus malhonnêtes. Eileen n’avait pas besoin de fric pour le faire parler, mais de subtilité, de le pousser à bout, et qui d’autre l’agaçait autant ? Personne. L’appartement avait une déco très personnelle et très douteuse, à l’image de son propriétaire. Un drapeau italien au mur, ses origines, des posters de films qu’elle avait déjà vu une paire de fois. Et lorsqu’on regardait le tout un peu plus en détails, on découvrait des bouteilles d’alcool, des seringues, des restes de joints, de clopes, clairement cet endroit craignait. Par chance pour lui, elle avait bien compris qu’aucun flic de la ville n’osait mettre les pieds ici. Chez les gens riches l’envers du décor n’est pas tellement mieux, mais tout est masqué sous le rideau des apparences, du paraître, et voir tout ceci lui exploser en plein visage lui donnait presque la nausée. Elle n’aurait jamais du accepter ce pari, mais elle savait qu’il était trop tard pour reculer, d’autant qu’une Rosenbach n’abandonne jamais. Elle ne le quittait pas du regard, dans ses yeux sombres comme les ténèbres elle avait peur de se perdre, elle avait peur au fond qu’il fasse d’elle une personne différente, qu’il la change, elle ignorait jusqu’où il était capable d’aller. Satana avait il seulement des limites ? Sans rien laisser paraître elle s’avança vers lui, collant son corps contre le sien, pour récupérer ses clés, tentation, haine, désir. Elle savait qu’elle ne sortirait pas indemne de cette expérience, mais elle ne regrettait pas, Eileen était bornée, téméraire, et les jeux dangereux ne l’effrayaient pas. S’emparant de son café, elle y trempa ses lèvres tout en le défiant d’un simple regard, elle le fusillait presque, ses yeux azurs étaient vides, elle n’avait qu’une envie, le gifler. Mais ce serait trop facile, et bien trop inutile. Attrapant son poignet il récupéra les précieuses clés d’Eileen, le cheval au blason doré était désormais entre les mains du diable. Elle resta de marbre lorsqu’il prononça le mot métro, elle ne l’avait jamais pris de sa vie, mais ça ne devait pas être bien difficile à prendre ou à supporter, elle haussa les sourcils et se retourna, marchant vers le salon. Satana le visage tourné vers la fenêtre imaginait déjà quel destin funeste allait attendre le 4x4 luxueux garé dehors. D’un ton dédaigneux elle ajouta.

- Qu’il la désosse, la brûle, je m’en contre fou je m’en rachèterais une la semaine prochaine. Tu sais quand on a tellement de fric qu’on ne sait plus quoi en faire les choses matérielles n’ont plus vraiment d’importance. Je crois que tu n’as aucune idée de combien ma famille possède et d’ailleurs tu t’en fiches n’est ce pas … ?

Deux heures. Elle allait devoir tenir une semaine et les deux prochaines heures ne l’effrayaient pas, elle se fichait de cette bagnole, elle en avait des dizaines d’autres dans son garage. Elle se moquait du métro, de cet appartement minuscule et dégueulasse, tout ce qui l’importait c’était de devoir supporter cet enfoiré de Satana, et ça elle ne savait pas si elle allait en être capable. « Bébé ». Elle haussa les sourcils le sentant arriver derrière elle, elle se contrôlait autant qu’elle le pouvait pour rester la plus impassible possible. Puis il pointa du doigt l’espèce de vieux sofa, son nouveau lit de princesse catin donc. L’objet en question était digne d’une pièce de musée, troué, taché, des taches dont d’ailleurs elle ne voulait pas connaître la provenance, il y avait aussi sûrement des bestioles la dedans. Elle le toisa du regard avant de comprendre que ce n’était pas une blague, dormir la dessus était vraiment au dessus de ses forces, ravalant sa salive elle resta immobile, un air de dégoût sur le visage. S’approchant de son nouveau lit, il lui tendit une vieille boite de cookie vide, ou demeuré dans le fond quelques miettes. « A boîte à souvenirs, chérie. Ici tu me fous tout ton fric, tes diamants et autres bijoux de Louis XIV. Voilà comment ça se passe : aucun contact avec tes copines du haut peuple, pas de chéquier, pas de carte bancaire, pas de liquide. Pas de mec chez moi, mais tu peux y ramener toutes les pouffiasses que tu trouveras. Ah, et garde ça sur toi. ». Elle attrapa la boite et jeta la coke sur le canapé. Le défiant elle retira doucement, ses trois bagues serties de diamants, ses boucles d’oreilles, son collier, marchant jusqu’à son sac à main elle l’ouvrit devant lui et en déversa le contenu sur la table de son salon.

- Ta foutue boite ne fera jamais l’affaire …trop petite.

Elle continua de remplir sa fameuse boite avec le double des clés de son autre Porsche, les clés de ses coffres fort et de ses suites à Vegas, quelques jetons de poker, son téléphone Vertu en or et diamant offert par son père, son stylo en or blanc … Ouvrant son porte feuille, elle balança dans la boite un peu plus de 5 000 dollars somme qu’elle avait toujours sur elle puis son chéquier, la boucle était bouclée. La boite menaçait d’exploser, elle se contenta de lui offrir l’un de ses plus beaux sourires avant de se laisser tomber sur le canapé, dépouillé, ruiné et attrapa le sachet de cocaïne. La cocaïne, il lui arrivait d’en prendre durant les folles nuits passées à Vegas, son père avait d’ailleurs découvert qu’elle sniffait à l’occasion et elle lui avait promis d’arrêter ses conneries, elle ne voulait pas devenir une junkie, elle refusait de devenir accro à cette merde comme l’était Satana.

- Je suis censée en faire quoi ? Je peux me faire une ligne ? Tu me laisses récupérer un billet et ma carte ? dit elle d’un ton des plus désagréables.


« Moi, je vais me recoucher. Toi, tu fais ce que tu veux. Ah, un conseil, quand tu n'en pourras plus et que tu décideras de repartir dans ton monde : sois discrète avec les talons de tes Gucci en descendant les escaliers, le type de l'appartement d'en dessous sort de taule. Il a buté une livreuse de pizza. Bonne nuit. »

Il disparu. Eileen se retrouvait seule face à elle-même dans cet appart moisi, le voisin du dessous n’était à priori pas plus fréquentable que Satana. Elle posa la cocaïne sur la table regardant la poudre blanche avec une certaine envie, peut être que finalement c’était la solution à ses problèmes, puis elle se ravisa. Satana était parti finir sa nuit et elle avait le champ libre. Curieuse Eileen, elle regarda les étagères de Satana ouvrant chacun des tiroirs qui se trouvaient dans son champ de vision, rien de bien intéressant. Elle commençait presque à s’ennuyer, elle parcourut la cuisine ouvrant le frigo. Bière, bouffe périmé … Elle se demandait ce qu’il pouvait bien manger ? Et referma aussitôt l’appareil. Elle attrapa une cigarette qui se trouvait sur le bar et la porta à ses lèvres, par la fenêtre elle voyait déjà des jeunes qui s’approchaient de sa voiture. Il avait donc raison, mais elle, allait t’elle tenir deux heures ?

Elle décida de profiter de ce laps de temps pendant lequel Satana allait dormir pour aller prendre une douche, remettre ses idées en place, se laisser moisir sous le jet d’eau brûlante, s’imaginer ailleurs. Elle chercha des yeux la porte de la salle de bain, avant de comprendre que la fameuse porte devait se trouver dans la chambre de l’autre crétin. Ni une, ni deux elle ouvrit la porte sans la moindre gène, il était allongé sur son lit. Un lit king size, qui avait carrément plus confortable que le canapé, il ne dormait pas encore et il semblait exaspéré de voir la blonde dans sa chambre. Elle se justifia par ses quelques mots.

- Ne t’imagines pas que tu me manques déjà, mais j'ai envie de toi

Laissant tomber ses escarpins Gucci au pied de son lit, elle monta sur le matelas et s’avança vers lui d'une allure féline. Passant une jambe de part et d'autre de son corps elle plaça ses mains sur ses épaules afin de l'immobiliser contre le matelas. Elle parcourue sa joue du bout de ses lèvres avant de s'attarder dans son cou ou elle lui mordit tendrement la peau. Se redressant en propulsant ses longs cheveux en arrière, elle retira sa robe, se retrouvant en sous vêtement devant lui, son corps était parfait, ses courbes tentantes. Elle allait le faire succomber, elle voulait qu'il y croit. un sourire presque malsain aux lèvres, elle avait des armes qu'il n'avait jamais soupçonné, elle pouvait avoir n'importe quel homme il n'en ferait pas l'exception, même si tout ça n'était qu'un jeu, qu'une mascarade. Le défiant, elle lui murmura au creux de l'oreille.

- Embrasse moi ...

Le pouvoir venait de changer de main, elle n'avait pas l'attention de perdre, vraiment pas.





« Quand une fille vous dit que vous ne coucherez pas avec elle, sans que vous n’ayiez rien demandé, avant même d’avoir tenté quoi que ce soit, vous êtes sûr que vous coucherez avec elle. »
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