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Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles...

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MessageSujet: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyLun 28 Juil - 17:12

« Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles...»
Anastasia & Lawrence



La joie des fausses cartes d’identité qu’est ce que je ne donnerai pas pour pouvoir avoir 21 ans, mais ce n’est pas encore mon anniversaire encore quelque mois et j’arrêterais de payer ce pakistanais qui m’arnaque comme pas deux. Ce soir c’est Casino, j’aime bien jouer, puis depuis que j’ai l’héritage de mes parents adoptifs je ne sais plus quoi faire de tout cet argent. Alors autant jouer. Mais je reste quelqu’un de raisonnable je ne joue pas des sommes monstrueuses, je ne voulais pas être comme des types à Las Vegas qui perdaient tout en espace de quelques minutes, leur maison, leur femme, leur voiture. Non pas pour moi. Habillée de façon élégante ce soir là, les cheveux lâchées car les chignons toute la soirée non merci je m’avance au casino de San Francisco. Une fois ma carte tendue le vigile m’adresse un sourire et me laisse entrer. J’embrasse d’un regard la salle luxueuse dans laquelle je me trouvais, de la tapisserie au sol, des lustres ahurissant pendaient sur nos têtes. Toutes les femmes portaient de magnifique robe, je me croyais dans un bal de l’ancien temps limite tant tout le monde était beau et bien fringué. Un peu comme toutes les soirées mondaines dans lesquelles j’avais participé. Puis une table plus qu’un autre m’attira l’œil. La table de blackjack. Je n’avais jamais de chance dans la vie mais à croire qu’aux jeux on me laisser une grâce. Comme on dit on ne peut pas être heureux en amour comme en argent. Du coup je pense que mon sort était tout tracé, j’allais avoir du fric jusqu’à en vomir par le nez et je finirais toute seule. A jamais qui sait. Une fois installée, un homme s’installa à la chaise de libre à côté de moi. Nous étions trois à la table, lui adressant un simple sourire en guise de bonjour la partie pouvait réellement commencer. Le croupier commençait à distribuer des cartes, nous avions tous les deux un dix, je demandais une autre carte pour avoir 21 et lui aussi, et nous tombions sur un valet pour moi et une reine pour lui.  Une petite danse de la victoire et je continuais de jouer. Nous laminions le pauvre asiatique à côté de nous qui maugréait quelque chose qu’on ne comprenait pas. On ne se parlait pas mais on était bien heureux de gagner, puis les coupes de champagne fusèrent comme la foule qui était autour de nous. Nous avions à nous deux gagné plus de 100 000 dollars chacun, éliminer tous les autres concurrent qui allaient sur la troisième chaise. J’étais surdouée certes mais je n’étais pas du genre à forcer le destin. A compter des cartes ou m’allier avec quelqu’un. Mais à force de gagner l’homme à coté de moi on se tapait dans les mains comme des enfants, poussant des petits cris de victoires. Mais très vite deux hommes en costumes brillants nous prenaient par le bras. N’ayant pas le physique de Hulk il me faisait tomber de ma chaise rapidement. Remuant les bras je leur disais en hurlant légèrement:

Mais ça ne va pas non, ils vous arrivent quoi !

Mais rien n’y faisait il m’empoignait avec fermeté mettant une de leur main sur ma bouche pour éviter que tout le monde porte attention à ma personne. Cherchant du regard l’homme qui était avec moi il était dans la même situation que moi. Dans les filets de la sécurité ou de la mafia je n’en sais rien. On nous emmenait dans une pièce remplie de caméra, et l’un un des homme me posa dans une chaise en m’attachant les bras. Ce n’était pas du tout la sécurité, ça devait être une mafia souterraine qui ne voulait pas qu’on gagne de l’argent ça ne pouvait être que ça. Ils n’allaient pas me torturé car j’étais mineure. Je soupirais énervée, quel bande d’imbéciles je m’en fichais de risquer ma vie . Je voulais mon argent et me barrer. Les poignées attachés et mon acolyte du soir aussi. Il commençait à taper l’homme en question d’une bonne poigne j’hurlais :


Mais vous êtes de grand malade. Sortez moi d’ici immédiatement..


Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’un autre homme me donner une droite aussi violente. La lèvre en sang je lui cracher dessus. Il allait continuer à me taper mais leur bosse je pense retenait sa main en s’avançant vers moi, en me disant proche de mes lèvres en tenant mon menton

« Toi la petite salope, tu fermes ta gueule, vous allez rendre notre fric maintenant où toi la brune on se ferra une joie de te violer et l’autre grand aux cheveux bouclés on aurait bien besoin de tes reins.  Vous avez trente minutes pour réfléchir. »

Les hommes sortaient de la pièce et nous laissait vachement amochés mon camarade et moi je balbutiais.

Quel bande de connard, enchantée moi c’est Anastasia appelle moi Ana.

Lui disais-je dans un sourire sentant les gouttes de sang tombaient sur mes cuisses. Essayant de me lever avec ma chaise comme dans les films impossible. Alors je plantais mes yeux bleus dans les siens :

Bon écoute moi je te propose deux solutions : J’ai pas mal d’argent sur moi je pourrais leur filer comme ça on est tranquille mais je pense que comme moi t’as pas envie de leur donner un centime de ta poche ou on se fait la malle. Mais je te préviens, dans tous les cas ils m’attraperont je ne cours pas assez vite. Donc faut qu’on fasse un plan à la MAC GAYVER on a trente minutes. Tu te sens près ? C’est quoi ton nom déjà ?

J’étais pas bien stressée. Cela me faisait mal ça me faisait repenser quand mon beau père me violait à l’époque de la même façon il me tabassait pour que je me taise et me laisse faire pour mieux prendre possession de mon corps. Mais ce soir je n’avais pas peur de tuer les hommes qui nous avaient pris en otage. Je tremblais des jambes de nerfs.

Quelle soirée, pourtant on avait bien commencer.

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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyLun 28 Juil - 20:34


 
Lawrence & Anastasia



Lawrence ne sortait pas souvent. Il savait qu'il devait prendre du temps pour lui mais c'était aussi compliqué quand on avait une fille de quatre ans et qu'on avait un mal fou à la confier à d'autres personnes. Heureusement, et après plusieurs mois de recherches et d'entretiens, Lawrence avait fini par trouver la perle rare, une jeune femme qu'Emily appréciait beaucoup et que lui appréciait également, professionnellement parlant. Là, ce n'était même pas elle qui avait la garde de sa petite pour la soirée et une bonne partie de la nuit. En effet, sa sœur était venue en vacances chez lui et l'avait presque poussé à la laisser seule avec sa nièce. Au moins, Lawrence savait qu'il pouvait faire confiance à son aînée et il savait bien que sa princesse avait aussi besoin d'une présence féminine de temps à autre. Même si le besoin se ferait surtout ressentir un peu plus tard, c'était important pour elle d'avoir des moments avec une personne de la gente féminine, car ce n'était pas pareil.

Ce soir là, l'informaticien avait décidé de passer sa soirée au casino. C'était quelque chose qui lui plaisait en général et il n'était pas du genre à dépenser des sommes faramineuses. Il n'en avait pas les moyens. Il aimait aussi beaucoup l'endroit puisqu'il fallait se présenter dans une tenue de soirée et c'était des vêtements qu'il trouvait élégant, surtout sur sa propre personne. Une fois à l'intérieur, Lawrence se dirigea de suite vers la table du Black Jack, parce que c'était tout ce qui l'intéressait. Au moins, le jeu était intéressant et mêlait à la fois la chance et une bonne maîtrise de soi.

D'autres le rejoignirent et notamment une jeune femme qui devait juste avoir l'âge pour jouer, ou pas bien plus. C'était rare de voir des personnes aussi jeunes parce qu'ils n'étaient pas réputés pour être les plus riches. Lawrence esquissa un petit sourire en guise de salut, la politesse en somme. Il ne s'attarda pas plus longtemps sur cette joueuse.

La partie battait son plein et Lawrence avait la main heureuse. Lui même s'en revenait pas de gagner autant d'argent ! Une vraie fortune pour une personne de la classe moyenne comme lui. Dans l'élan du jeu, il s'étonna même à partager sa joie avec sa voisine, chose qu'il faisait rarement en public et encore moins envers une femme. Mais l'exaltation fut de courte durée puisqu'on les extirpa tous les deux de leurs jeux. Surpris, Lawrence eut le réflexe de rétorquer et se prit un coup de poing sur sa joue gauche. Il n'avait sans doute pas la mâchoire de cassée, mais sentait bien la douleur et aurait surement la marque du coup pendant quelques temps. Après cela, les deux furent emmenés dans une petite pièce isolée, avec des caméras. Les mains liées comme des voleurs, on leur cracha presque dessus. Au contraire de sa jeune comparse, Lawrence ne dit rien et préféra attendre que les gorilles sortent de la pièce. Il était surtout concentré sur sa propre douleur et n'avait pas envie de réfléchir pour le moment.

« Lawrence. » Il répondit brièvement, constatant que parler lui faisait quand même mal. Tentant de se masser légèrement la joue avec ses mains liées, l'informaticien grogna de douleur, sans trop d'exagération. « Ca sert à rien. » Il prenait le temps entre chaque bout de phrase, pour éviter de trop souffrir. « Si y'a des caméra c'est qu'il y a des micros. Ils nous laissent pas ici pour qu'on réfléchisse, mais pour qu'on avoue et qu'ils puissent en avoir la preuve. »

Il n'en était pas sûr, mais selon lui, c'était plus que logique. Après, les personnes qui avaient ordonné cette arrestation se trompaient sur toute la route. Lawrence ne connaissait même pas Anastasia.

« Faut surtout réfléchir à comment faire pour leur prouver qu'on a juste eu une putain de chance de merde. »

 
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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyMar 29 Juil - 11:26

« Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles...»
Anastasia & Lawrence



C’était peut-être mes études qui me donnait des étoiles dans les yeux de vivre comme si chaque jour était le dernier comme si que rien n’était important. J’étais encore jeune je le savais et je n’avais pas de compte à rendre. J’avais perdu ma famille biologique depuis mes 8 ans puis toute ma famille adoptive il y a de ça quelques jours. Je n’étais pas dans un état très glorieux alors je me mettais des idées dans la tête je m’imaginais un peu comme dans un film pour me sentir moins seule je me racontais des histoires pour ne pas voir la difficulté de ce monde. Me retrouver là enfermé avec un homme ne me plaisait pas. Je voulais détendre l’atmosphère sachant très bien ce qu’il allait m’arriver. Car ce n’était pas la sécurité, habitant à Moscou jusqu’à mes seize ans j’en ai connu des types de la même graine. Ce regard qui vous brûlait qui vous manipuler en quelque sorte. Ce regard qui vous déshabiller. Si l’homme à côté de moi pensait qu’on avait affaire à la sécurité il avait tort. Mon père biologique étant dans la mafia étant emprisonné de nombreux hommes passaient chez moi pour rendre des comptes à ma mère. Bref. Puis m’étant faîte violée pendant plus de quatre ans je savais quand c’était le cas. Ou peut-être de la parano. Mais dans tous les cas maintenant je savais comment me défendre. Si mon beau-père m’aurait touché aujourd’hui, il n’en serait pas sortit vivant mais ça il ne le saura jamais vu que je l’avais déjà tué. Oui Lawrence et moi n’avions aucun points communs aux premiers abords. J’avais un passé lourd, un passé difficile à porter, un passé qui était censé montrer aux gens que dans la vie rien n’est grave que quoiqu’il arrive on s’en sortait. J’écoutais mon interlocuteur je lui lâchais un :

Enchantée.


Je ne l’étais pas, j’aurai voulu être coincé avec quelqu’un qui n’avait peur de rien et vite sortir de là mais là on devait faire équipe. Je voyais que ses lèvres avaient du mal à sortir facilement les mots de sa bouche. Après la poigne qu’on lui avait mit de façon totalement injustifiée. J’avais l’habitude de sortir des cordes ou de tout ce que vous voulez qui emprisonne les poignets liés. Je me défaisais de la corde tout en laissant mon acolyte du soir faire le méfiant. Laissant mes mains apaiser mes poignets je le
regardais avant de m’avancer vers lui.

Me regarde pas comme ça j’ai juste l’habitude. On ne part pas ok, mais au moins laisse moi te libérer les mains sinon à force de gigoter tu vas mettre tes mains en sang et ça te fera plus mal de t’en dégager tout seul.

Il me tendait ses mains sûrement à contre cœur et quelques secondes à la tâche je desserrais les liens qui emprisonnaient ses poignets. Laissant mes lèvres tremblaient littéralement de peur. J’avais peur, peur de tout, peur de l’amour, de l’amitié, peur des hommes. Surtout que celui que j’avais en face de moi n’avait pas mon âge. Je respirais fort tout à coup, une fois ses mains libérés j’écartais ma chaise à l’autre bout de la pièce commençant à suffoquer. Complètement apeuré. J’avais une grande gueule pour cacher cette fragilité. Commençant à remuer mes jambes, je tripotais mes poignets. Le regardant essayant de voir dans ses yeux un quelconque réconfort. J’expirais alors un résumé de ma vie :

Vu qu’on est filmé alors autant tout te dire tant qu’on y est.

La voix tremblante, je commençais :

Je ne peux pas connaître l’homme à côté de moi tout simplement car ça fait quatre ans que j’habite à San Francisco. Je suis née à Moscou, dans un quartier dégueulasse ma mère était une alcoolique et droguée, mon père en prison. L’homme à côté de moi est trop jeune pour être mon père et n’est pas une femme puis mes parents sont morts donc vous pouvez éliminez cette partie.


Ne regardant pas l’homme à mes côtés je continuais si mon histoire allait émouvoir et nous faire sortir de là alors autant nous sauver tous les deux. Je raclais ma gorge, en continuant mon récit.

Avant que ma mère meurt, on vivait avec mon beau-père. Lui-même mort vous avez les rapports de police qui justifie que c’était de l’auto-défense. Donc encore une fois ça ne peut pas être l’homme assit à mes côtés. Enfin j’ai été dans un orphelinat jusqu’à mes seize ans du coup élevé par des bonnes sœurs.

Ne le regardant pas mes jambes continuaient de trembler. Parler de tout ça ne me faisait pas de bien, mais il le fallait c’était un interrogatoire d’une certaine façon. Si je ne pouvais pas prouver que je ne le connaissais pas jamais en s’en sortirai. Je ne voulais pas croupir pour des dollars. Reprenant ma salive je continuais :

Il y a plus d’une semaine ma famille adoptive est décédée dans un accident de voiture. Il n’est pas un membre de famille, ni un ami de la famille. Il n’est pas non plus l’employé de l’entreprise que mon père m’a cédé.

Contenant mes larmes en me pinçant les lèvres je me tournais vers Lawrence dans un demi-sourire :

A toi donnes ta version qu’on en finisse.

Sèche et froide j’avais perdue toute la bonne humeur de l’heure d’avant. Tout avait disparu. Le cœur battant je regardais le plafond. Je voulais rentrer dans ma maison vide et dormir, dormir pour oublier. Je fermais légèrement les yeux. Je ne voulais pas suscité de la pitié mais ce soir on avait pas le choix. Toute façon je ne reverrais plus jamais Lawrence alors à quoi bon me prendre la tête. Puis finalement je n’aurait peut-être pas perdu ma soirée en empochant le pactole. Passant ma langue sur mes lèvres je soupirais. Allez balance la sauce Lawrence qu’on se barre d’ici. La tête contre la chaise en me balançant je le fixer avec insistance.

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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyMar 29 Juil - 21:12


Lawrence & Anastasia



Lawrence avait du mal à comprendre ce qu'il était en train de lui arriver. Ce n'était pas la première fois qu'il venait dans ce casino mais en tout cas, ça allait être la dernière ! Il n'y pensait pas vraiment, mais peut être qu'il allait avoir du mal à sortir de cette pièce en un seul morceau. Si c'était réellement la mafia qui les avait fait venir là, ils allaient avoir un mal de chien à s'en sortir indemne. Mais comme Lawrence était loin de ce milieu en général, il ne se posait même pas la question pour le moment.

Effectivement, il fut étonné de voir que la jeune femme su enlever ses liens aussi facilement. C'était peut être quelque chose que l'on apprenait maintenant au lycée pour arriver à se défendre contre les terroristes ? Non, c'était bien trop poussé tout de même ! Peut être que son père était un soldat ou un homme en bleu et que de ce fait, il lui avait enseigné des techniques pour se défendre et pour se défaire de situations comme celle-là. C'était plaisant que d'avoir les mains libres ! Lawrence se massa légèrement les deux poignets, chacun leur tour. C'était aussi plus facile de réfléchir parce qu'il n'avait pas à penser au fait qu'il ne pouvait pas bouger librement son corps. Et la jeune femme était de plus en plus surprenante ! Ce n'était pas une mauvaise idée de justifier le fait qu'ils se soient tromper en parlant de leurs vies mais Lawrence resta perplexe quant au discours d'Anastasia... Elle ne pouvait pas dire vrai ! Elle devait exagérer certains points car c'était réellement une vie difficile qu'elle venait de dépeindre.

« Euh ouais. Ouais. » Lawrence était un peu déboussolé et ne savait pas trop comment réagir maintenant. Est-ce qu'il devait faire comme elle et y aller à fond dans un rôle ? Non, parce qu'il n'était pas forcément le meilleur acteur. Il préféra répondre sincèrement et parler de sa vie brièvement, parce qu'il n'était pas du genre à s'étaler. Il était plus pragmatique, pas axés sur les sentiments. « Moi c'est Lawrence Morisson. J'suppose que vous avez des dossiers sur vos clients, alors vous avez juste à aller y jeter un coup d’œil pour voir que c'est pas la première fois que je viens, que je mise pas des masses parce que je roule pas sur l'or et surtout que je perds de l'argent quand je viens ici la plupart du temps. »

Il hésita quelques instants, avant de soupirer et de sortir son portefeuille qui se trouvait dans le revers de sa veste de costume. Lawrence n'aimait pas vraiment ce qu'il allait faire, mais il n'en avait peut être pas le choix s'il voulait lui aussi parler de lui un peu plus personnellement.

« J'ai une gamine, elle a quatre ans. Je suis seul à l'élever et en tant que père, j'pense que la dernière chose que je ferai, ça serait de tricher dans un casino et risquer son bonheur. » Il montra ensuite la photo de sa petite Emily de quatre ans et la rangea vite dans son portefeuille par la suite.

Lawrence se tourna ensuite vers Anastasia.

« Ca va aller ? T'as pas l'air super bien. »

Il devait y avoir du vrai dans ce qu'elle venait de raconter, mais Lawrence avait du mal à imaginer que tout ce qu'elle venait de dire puisse s'être passé.

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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyVen 1 Aoû - 13:47

« Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles...»
Anastasia & Lawrence



Si seulement une partie de ce que je venais de dire était fausse. Si seulement ma vie n'était pas ce qu'elle était, qu'est ce que je serrais aujourd'hui ? Une fille normale qui n'a pas peur des hommes ? Qui n'a pas peur des relations humaines qui n'a pas peur de s'attacher aux gens ? Qui n'a pas peur de dire je t'aime à quelqu'un. Qui pouvait vivre simplement et normalement. Non peut-être pas au fond on a tous une nature, une nature qui nous définit c'est notre ADN. Alors peut-être que non je serais celle que je suis, froide avec les gens. Méfiante pour un sous, faisant du mal aux autres en leur sortant des propos les plus indigestes. Je faisais chier mon monde pour pas qu'on me fasse chier en clair. Être deux fois orpheline c'était pas facile en vingt ans fallait avoir une putain de chance. On dit que la foudre ne tombe pas deux fois au même endroit..quel stupide adage la foudre était tombé je ne sais combien de fois sur mon existence. Pour me faire comprendre quoi ? A quoi je servais ? Je n'en savais rien. En tout cas ce soir encore une fois fallait faire face au destin. Je gagnais de l'argent sans avoir abuser pour une fois et on m'enfermer comme une délinquante avec un homme qui lui aussi n'avait rien fait que de tester la chance et le hasard. Après avoir balancé ma vie pour avoir la paix je regardais et écouter Lawrence. Je ne savais pas ce qu'il était et ce que j'écoutais me faisait un pincement au cœur. Je savais ce que c'était d'avoir qu'un seul parent, bon j'imaginais bien que Lawrence n'était ni alcoolique ni drogué mais même il est difficile de vivre sans une figure maternelle ou paternelle. Je regardais la photo qui tendait au caméra. Sa fille avait l'air adorable, je sentais qu'il n'était pas du genre à faire dans le pathos. Tout comme moi mais ce soir on avait pas le choix. Je raclais ma gorge à ses paroles, j'étais comme ça je prenais la peine des gens comme si c'était la mienne. Quand il se retourna vers moi je sentis un peu de réconfort. Ce n'était pas un homme méchant, alors mes jambes arrêtaient de trembler. Je ne voyais pas de mal en lui et surtout avec sa fille je ne pensais pas qu'il était du genre à abuser d'une jeune femme ou à la juger il avait d'autres préoccupations.

Je suis désolée, je ne suis pas à l'aise avec les hommes en général..c'est pas contre toi hein. T'as pas l'air méchant mais j'ai eu des mauvaises expériences on va dire.. Puis je n'aime pas balancer ma vie comme ça, ce  n'est pas mon genre j'aime pas ça. Mais bon que veux-tu on nous prend pour des tricheurs alors qu'on a rien fait..


Je le regardais puis au moment où je pense qu'il allait me répondre les hommes venaient nous voir pour nous libérer finalement après de plates excuses et les jetons balancer. Je regardais Lawrence et on se levaient. Je les regardais un peu trop mal. Il fallait vraiment faire tout ça pour prouver son innocence ? Je soupirais puis en sortant vite de casino je proposais à Lawrence :

Tu as le temps pour un verre ? Faut quand même fêter notre pactole , notre emprisonnement ?

Puis je réalisais qu'il devait sûrement avoir envie de rentrer pour voir sa fille, je le regardais avec une douceur qui m'était rare. Je voulais peut-être en savoir plus sur sa vie, comprendre pourquoi Emily n'avait plus sa maman, je ne sais pas ce que je voulais enfaite. Il faisait froid dehors, je me frottais les bras avant de lui dire un  peu gênée :

Enfin je ne veux pas te déranger, c'est juste que je ne me vois pas rentré si tôt je voulais passer une bonne soirée à la base et je pense qu'on peut essayer de rattraper ça..


Lui avais-je dis en me posant contre le mur attendant une quelconque réponse. Après tout il pouvait refusé ça ne me gênerai pas nous nous connaissions depuis quoi 2h30 ?




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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyDim 3 Aoû - 23:15


Lawrence & Anastasia


C'était incroyable comme les choses pouvaient s'enchainer à une vitesse folle dans les casinos. Un monde dans notre monde actuel, en somme. Et c'était loin de ressembler à la vie de tous les jours ! Tout y était faux, surfait et l'argent y régnait en maître. Alors évidemment, quand on touchait un peu trop au fameux sésame, les esprits s'échauffaient rapidement.

Lawrence fut étonnée que la jeune femme puisse se confier à lui comme ça et il était loin d'être la meilleure personne pour la conseiller par la suite ou encore pour être une oreille attentive. Les problèmes des autres, ça n'était pas vraiment son truc. Et si elle avait peur des hommes, c'était tant mieux, parce qu'après tout, lui n'aimait pas trop que les femmes l'approchent, il se sentait toujours comme agressé et opprimé. Il n'en avait pas peur, mais il n'aimait pas la présence des femmes. Des idées de macho lui venaient en tête et il pensait qu'il fallait mieux être un homme, parce qu'être une femme voulait dire qu'on ne pouvait pas être une personne intéressante... A quelques exceptions près, évidemment.

L'informaticien ne se laissa pas approcher par les hommes qui l'avaient enfermés précédemment. Il repoussa même le bras de l'un d'entre eux qui cherchait à l'accompagner vers la sortie. Ils eurent rapidement des excuses du directeur en personne, mais Lawrence leva les yeux au ciel, c'était facile d'agir de la sorte après avoir fait craindre le pire aux deux joueurs ! Une fois que l'argent fut récupéré et le trentenaire ne réalisait pas encore qu'il avait une telle somme de disponible sur son compte, les deux sortirent du Casino. La première réaction de l'homme fut de souffler un bon coup en étirant les muscles de son dos. La situation précédente l'avait pas mal stressé, il fallait bien le reconnaître et il sentait qu'il avait été tendu à cet endroit là. C'était toujours comme cela de toute manière. Il n'écouta pas réellement les propos de la jeune femme, un peu perdu dans ses pensées, s'imaginant même ce qu'il serait advenu de sa fille si tout ceci c'était mal fini. Après tout, on retrouvait parfois des corps dans les forêts aux alentours et la police peinait beaucoup à résoudre certains crimes. Enfin, c'était sans doute stupide d'y penser maintenant, mais Lawrence se disait qu'il ne reviendrait plus jamais de sa vie dans ce casino, ou bien dans un autre.

« Ah ? Euuh ? Pardon tu disais ? »

Comme il avait écouté à moitié, il mit quelques secondes, l'air dubitatif, à repenser aux propos de l'autre joueuse pour arriver à construire des phrases à peu près correctes et avec du sens dans sa tête. Lui non plus n'avait pas trop envie de rentrer, parce qu'il était toujours dans un espèce d'état second, comme ailleurs. Il n'arriverait pas à dormir en plus de cela.

« Un verre, pourquoi pas... Histoire de débriefer tout ça... Putain c'est dingue quand même ! »

Il commençait simplement à réaliser, passant ses mains dans ses cheveux les yeux grands ouverts. Lawrence prit de nouveau une grande respiration, comme pour se prouver qu'il était bien vivant. Et il l'était. Nerveusement, il se mit à sourire, avant de rire, même si on sentait qu'il y avait surtout beaucoup de gêne et que la pression était en train de redescendre.


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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyLun 11 Aoû - 14:35

« Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles...»
Anastasia & Lawrence



Je ne savais pas ce qui était plus étrange fêter le pactole ou fêter notre sortie de ce truc complètement loufoque. Je n'étais déjà pas très à l'aise d'être dans un casino sans ma majorité mais encore plus quand je me faisais arrêter comme une délinquante alors que j'avais juste joué comme une bonne joueuse. Passer sous les confidences d'hommes véreux n'était pas mon truc. Après ce calvaire nous étions sortis avec le pactole en main. Je ne savais même pas en quoi faire au final? Est-ce que je le méritais cet argent ou je ne le méritais pas ? Bref, j'étais un peu sonnée de cet événement qui m'avait rappelé mon passé en quelques sorte. Tout ce que j'avais dit était vrai et pas que j'avais peur de tous les hommes mais il était vrai que je ne leur faisait pas une confiance aveugle. Dehors il y avait une légère brise de vent qui me refroidissait mais qui me réveillait à la fois. Je regardais Lawrence qui s'étirait, il était vrai que cet instant long qu'on avait passé n'était pas des plus agréables c'était même difficile de rester assis là les bras ballant se demandant ce qui allait vous arriver? L'homme à mes côtes semblait encore sous le choc, je le regardais avec douceur voyant qu'il était toujours ailleurs je le laissais reprendre son esprit. Finalement il accepta de prendre un verre nous marchions côte à côte sans pour autant être proche je lui disais d'un rire un peu jaune :


Je ne sais pas ce qui est le plus étonnant la chance qu'on a eu ou alors le fait qu'on se soit fait enfermer ?


Je haussais les épaules quelques mètres de marche après nous avions convenu d'entrer dans un bar qui semblait pas trop glauque. Nous entrons la musique n'était pas trop forte de quoi nous permettre de discuter, nous nous installions dans les canapés je respirais un grand coup. Tout en posant bien convenablement mon dos contre le cuir du fauteuil. Je m'étirais aussi avant de tourner mon regard vers Lawrence :

Tu sais tout à l'heure j'ai rien inventé..et je vois que toi aussi tu n'es pas du genre à raconter ta vie comme ça..

Lui avais-je dis un peu gênée. Avant de commander un verre de vin je voulais quelque chose de léger je ne voulais pas me mettre une mine. Je voulais juste décompresser un petit peu penser à autre chose qu'à ma famille décédée. Je soupirais un peu avant de terminer ma gorgée. Puis je lui disais sans maladresse mais plus avec délicatesse:


Elle est belle ta fille, Emily .


Je ne savais pas pourquoi elle n'avait pas de mère et je ne pouvais pas le lui dire comme ça que j'étais curieuse et que j'avais besoin de combler cette curiosité sûrement mal placée..




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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyVen 15 Aoû - 12:32


Lawrence & Anastasia


Au moins, ils étaient libres et pouvaient maintenant se détendre, même si c'était encore compliqué dans l'esprit de Lawrence. L'homme suivit Anastasia sans trop se poser de questions, les mains dans les poches et toujours un peu ailleurs, jusqu'à qu'il s’assoie dans le bar que venait de choisir la jeune femme. Lawrence en regarda brièvement la décoration pour se dire qu'il était dans un bar banal, à la fois pas trop dégueulasse, mais pas trop chic. Il n'aimait pas les deux extrémités et encore moins les bars gays où on avait l'impression de se trouver sur le plateau de tournage de Queers as folk ou de My Little Pony. L'informaticien détestait les clichés et encore plus sur sa sexualité. Il était un peu aux antipodes du gay qui se comportait comme une putain de femelle ultra chiante, avec un sac à main et des remarques de pétasse. D'ailleurs, il avait en horreur ce genre de personne. S'il aimait les hommes, c'était pour être avec des hommes justement et pas avec une espèce de substitut de femelle.

« Rien inventé ? » Lawrence restait tout de même très septique vis à vis de cette information, parce que pour lui, ça faisait bien trop pour une vie si courte. Lui aussi avait connu des épreuves dans sa propre existence, mais c'était à des années lumières que ce qu'avait raconté la jeune femmes aux hommes du casino, à travers la caméra qui les observait. « J'ai surtout pensé que c'était le résumé du dernier roman pour ados que t'avais pu lire. Et que c'était pas si con que ça, puisque ça a fonctionné. »


Lawrence n'était pas du genre à garder pour lui ce qu'il avait à dire. Il ne voyait pas l'intérêt de toute façon et là, il fallait bien qu'il indique à Anastasia qu'il avait un mal fou à la croire. Elle pouvait se vexer qu'il s'en ficherait bien de toute manière, il n'avait pas de compte à lui rendre et n'allait pas s'effacer parce qu'il fallait la croire. C'était aussi dans son caractère d'être franc et direct.

De son côté, Lawrence commanda un Wisky sans glaçons. C'était un de ses alcools favori. Quand le verre arriva, il huma l'odeur du breuvage avant d'en boire un peu, puis de reposer son verre sur la table. Il esquissa un faible sourire en constatant que l'autre joueuse avait bien retenu le prénom de sa fille. Ce qui n'était pas forcément une bonne chose pour lui, puisqu'il était assez frileux quand il s'agissait de parler de la petite princesse à des inconnus. Il ne voulait pas qu'elle soit mêlée à ses galères, ce qui pouvait aussi se comprendre.

« C'est parce qu'elle a tout pris de son père. » Il ne fut pas très enjoué en répondant cela, c'était surtout pour terminer la conversation sur sa fille. Lawrence reprit ensuite son verre pour le terminer. « Et tu comptes faire quoi avec tout cet argent ? De mon côté, ça me dépasse totalement. »


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MessageSujet: Re: Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... Tout  ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles... EmptyJeu 21 Aoû - 20:35

« Tout ce que j’sais, c’est que je cours pas plus vite que les balles...»
Anastasia & Lawrence



 Aller dans ce bar me faisait me plus grand bien après ce début de soirée pourri, ainsi que ce début de moi tout aussi chiant fallait bien me distraire un peu et bien que j'avais gagner une coquette somme d'argent rien n'arrivait à m'euphoriser à croire que j'étais devenue juste un petit corps errant dans les rues de San Francisco. C'était peut-être pour ça qu'une fois assit je lui avait dit tout aussi lascivement que mon histoire n'était pas fausse. Lawrence semblait septique mais après tout je ne lui en voulait pas qui pourrait croire une chose pareille. Puis tant mieux, comme ça je ne suscite pas de pitié j'avais horreur de ça. Il arrivait tout de même à me faire éclater de rire quand il me disait que c'était un roman pour ados. J'eus même du mal à m'arrêter. Ce rire était trop enfoui depuis des mois, des années, je n'étais pas une fille rigolote, on me catégorisait directement dans la case fille à problèmes. Je reprenais un peu mon sérieux tout en levant un sourcil en lui disant dans une voix amusée :

Toi, ça se voit que tu ne lis pas les nouveaux romans d'ados, de nos jours c'est plus baisodrome qu'autre chose !

Au moment où j'avais sortit ma connerie le serveur arriva et s’empourprer, ça devait être son premier soir. Le verre de vin entre mes mains je regardais le liquide violâtre tournicoter au fil de mes mouvements, complétement subjuguée par la couleur. Elle ressemblait un peu à du sang finalement quand on regardait bien. C'était que je commençais à devenir macabre avec tout ce qui m'arrivait fallait pas m'en vouloir. Finalement je portais le verre à mes lèvres en le savourant doucement, puis je lui parlais de sa fille, je savais que c'était déplacé mais je voulais juste savoir si je pouvais entrer dans ce terrai glissant, et vu la réponse du paternel valait mieux que je me taise je souriais cependant à cette remarque je disais pour le taquiner car j'étais une professionnelle de la taquinerie :

Non mais regardez-le quel macho !

Puis on parlait finalement du pactole, je levais les yeux aux ciels comme s'ils cherchaient une réponse dans mon cerveau, puis finalement mon regard se perdait vers un splendide piano au bar. Je ne l'avais pas remarqué, ce qui me faisait rappeler que je devais m'en racheter un après ma crise de folie.

Hum, je dois me racheter un piano...puis un télescope plus puissant car en ce moment j'ai du mal à bien voir.

Puis je terminais mon verre avant de tourner mon regard vers lui avec un sourire :

C'est quoi ta musique préférée ?

Je voulais lui montrer mes talents, et avoir aussi un avis objectif aussi. Car mes proches m'avaient toujours soutenus mais quand on aime quelqu'un on est pas vraiment objectif pas vrai ?

Je peux tous faire au piano, tu as des passions toi ?


Je relâchais complètement la pression et ça me faisait du bien. Pour une fois je me méfier pas car je savais que l'homme à côté de moi ne me voulait pas de mal.


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