the great escape
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Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan

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MessageSujet: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyMar 28 Jan - 11:56


Entre toi et moi, y'a comme un chaînon manquant !
Rayan ft. Benedikt



« Alors, c’est qui ce blanc bec ? » Je lui avais donné rendez-vous à l’autre bout de la ville, comme pour faire dans les films. Pour être tranquille pendant qu’avait lieu l’interrogatoire. Sauf que Marc était plus borné que je l’aurai cru au départ. « M’oblige pas à te le répéter. Je veux savoir comment ils se sont rencontrés ! » grognai-je à nouveau, serrant les deux pans de sa chemise rose fushia – si tu veux passer inaperçu avec ce mec, t’as intérêt de refaire toute sa garde robe avant ! – en me collant contre son corps tremblant. « Marc, je me fiche totalement de ce que mon père dira, mais je te jure que je colle un pain si tu continues à te la fermer ! » résumai-je en faisant mine de chronométrer avec ma montre. Trois…deux…un… « D’accord, d’accord, on se calme chéri. Hey bien, Joe ne m’avait pas parlé de ton côté agressif ! Tu as pensé aux algues vertes ? Il parait que si tu poses des algues vertes sur ton visage deux fois par jour … » « Maarrrcc... » « Ok, ok, euh… de quoi on parlait déjà ? » Je vais le tuer. Je vais le tuer avant qu’il ne me rende complètement barje. « De Clives. Rayan, Clives. Pourquoi mon père l’a embauché ? » Je n’avais jamais éprouvé autant d’aversion pour quelqu’un, encore moins de la famille de Noah que je portais en haute estime. Mais lui, ce Bêta ! Je ne pouvais tout simplement pas l’encadrer. La faute à sa confrérie et au fait qu’il prenait tout le monde de haut. Kenzo aussi le fait, mais ce n’est pas la même chose. Kenzo est … un peu naïf, il ne pense pas forcément à mal quand il cause. Ce bleu-là aime faire souffrir, voilà toute la différence. Et cette façon qu’il a de me regarder quand je traverse le couloir ! Un de ces quatre, je me suis juré de lui donner un bon coup de poing en pleine poire pour lui apprendre le respect. Et puis d’où il sort d’ailleurs ? Je l’avais jamais vu jusque-là ! « ...et si tu m'écoutes même pas, c'est pas la peine ! Tu me demandes des renseignements et quand je parle, tu te mets à rêvasser ! Bien les hommes de réagir comme ça. Vous n’avez aucune sensibilité, aucun cœur. » Godness ! « Je t’écoute, Marc. » Sérieusement, comment on peut devenir aussi gay que ça ? C’est pas possible ! « Je disais donc, avant que tu ne m’interrompes de tes rêveries, que Joe ne l’a pas embauché. Il est venu de lui-même. Il cherchait un lieu de stage. » Il aurait pas pu aller ailleurs ! Les buildings, c’est pas c’qui manque à San Francisco ! « Et pourquoi mon père a accepté ? Sa plante verte est morte ou quoi ? » Parce qu’à mes yeux, Rayan ne pouvait travailler qu’en tant que figuration, forcément. « Détrompe-toi, Ben. Joe est en réalité très satisfait de son travail. Il a même été promu au niveau supérieur. » Quoi ? « Mais ça fait même pas un mois qu’il est làà ! » hurlai-je en serrant les poings. « Il fait du bon travail. » La ferme. « Attends, je veux que tu me répètes au mot près, ce qu’il lui a dit. » « NON ! Non, je ne te dirai plus rien, c’est fini ? J’en ai déjà beaucoup trop dit. AAHHH ! » Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? La police ? Y’a quelqu’un qui nous observe, c’est ça ? « J’ai une tâche sur ma chaussure, oh my god ! Je suis sûr que ça ne part même pas au lavage ! » Du calme, Beni. Du calme. « TU VAS ME DIRE TOUT DE SUITE CE QU’IL A DIT SI TU VEUX PAS FINIR EN STEAK TARTARE C’EST CLAIR !!! » Ok, j’avoue que j’ai craqué. Mais devant Marc, tout le monde craquerait. Si ce n’est pas de colère ou d’épuisement, c’est de folie. « Très bien, relax trésor. Tu devrais prendre des vacances tu sais. Aux Bahamas par exemple. Ca te détendrait, je t’assure. » Vous croyez que si je me mets à genoux et que je pleure, le dialogue avancera plus vite ? « Donc, il a dit, trèèès exactement qu’il avait été très impressionné, qu’il était peut-être un « élu », qu’il avait un potentiel « rare »…blablabla, ah, et qu’il se pourrait qu’un jour, Rayan devienne un futur Joe Shark. » Que ? Qu…quoi ? « Tu... tu en es sûr ? » Tout à coup, je deviens blême, les forces me manquent, et j’ai envie de vomir. Un futur Joe Shark. Il a comparé ce …ce gamin blond habillé comme une poupée Barbie à…lui ? « Evidemment, tout ce que je viens de dire est top secret. Personne ne doit l’apprendre, et surtout pas le grand Shark lui-même. » murmura Marc en tremblant comme une feuille à l’idée que Joe apprenne qu’il espionne depuis des années derrière la porte de son bureau. Comme s’il ne le savait pas déjà, tiens. Je ne réponds pas. Je m’éloigne, les mains dans les poches de mon jean, les yeux rouges et la langue pâteuse. « Et ne me remercie pas surtout ! » entendis-je derrière moi avant que la voiture ne s’éloigne. Rayan. Tout est de la faute de ce petit prétentieux. S’il n’avait pas été là, jamais mon père n’aurait fait le rapprochement entre eux. Et puis quoi, c’est moi son fils ! Moi et Connor ! Sale petite fouine ! Tu vas voir, tu vas me le payer cher ! Je te jure que plus jamais je te laisserai approcher de la famille Shark, plus JAMAIS !

Deux jours plus tard, vêtu d’un complet noir, visiblement de mauvaise humeur, je me rends à la confrérie des Bêta pour régler son compte à ce freluquet. Le premier qui se met sur son chemin, je l’envoie direct au paradis des Icônes gays, vous êtes prévenus ! Je passe le premier couloir, le second, je cherche à droite et à gauche, jusqu’à ce que le nom de Clives apparaisse dans mon champ de vision, sur le sommet de la porte de sa chambre. Je ne cogne pas, je défonce pour prévenir que je suis entré. « Entre toi et moi, y’a comme un chaînon manquant, alors je vais rectifier le tir tout de suite. » Pas de bonjour, ni de présentations. Soit il me connaît, soit pas, de toutes façons je ne suis pas là pour ça. « Je veux que tu restes loin de Joe Shark et de son entreprise, Barbie, c’est clair ? »grognai-je en refermant brutalement la porte dans mon dos.

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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyJeu 30 Jan - 13:21

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_ma5s0nAzLZ1rw5yn2o1_r1_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_mit4ef28rW1qbmp7lo3_250

À neuf heures pétante, ce matin-là, j'ai fait irruption dans le bureau de Joe Shark afin de lui apporter son petit-déjeuner. Bon, d'accord, l'animation n'est peut-être pas la même qu'au moment où Marc était encore son assistant, mais je tiens à faire mes preuves et non pas une énorme bourde qui me fera virer. Alors les vannes en tout genre, je les garde précieusement pour un avenir proche. Après quoi, je me suis rapidement installé à mon bureau afin d'épier les journaux. Une routine à laquelle je commence petit à petit à m'habituer grâce aux précieux conseils de l'ancien assistant devenu aujourd'hui rédacteur de mode. Quelques minutes plus tard, après m'être bien assuré qu'aucun journal ne venait à descendre Shark en flèche et son bureau débarrassé du plateau que je lui ai déposé un peu plus tôt, je retourne à l'université afin d'y suivre mes cours. Comme convenu, je serais à nouveau présent à la société lorsque l'heure du déjeuner sonnera. Pour le moment, je tiens à retourner dans ma chambre de confrérie et me changer. Oui, même fraichement habillé, le Rayan Clives se doit de changer de tenue au moins quatre fois par jour. Bon, je mets quoi avec ce pantalon marron ? Telle est la question existentielle du jour. En farfouillant dans mon armoire aussi bombée que ne le serrait celle de toute fille qui se respecte sur ce campus, mes doigts agrippent une chemise rayée de couleur bleu foncé. Le beau gosse que je ferais, en plus de ma veste en cuir noire. Sourire conquis sur les lèvres, je retire le pull à col roulé que je portais jusqu'à présent, lorsque soudainement, la porte s'ouvre à la volée, me provoquant presque une crise cardiaque. « J'espère que t'as compris l'erreur que tu viens de commettre. La politesse, tu connais ?! Faut croire que non, vu ta gueule, tu dois être le dernier homme de Cro-Magnon encore vivant. » Qu'est celle d'avoir osé défoncer la porte de la chambre du bras droit de la confrérie Beta-Delta. Encore torse nu, je me tourne vers l'impertinent qui vient tout juste d'entrer dans la pièce et qui a signé son arrêt de mort. C'est qui ce clown ? Trop moche pour être un Delta, et je dois dire que je connais le moindre d'entre eux. Puis Valentina n'aurait tout de même pas accepté à ce qu'un névrosé dans ce genre accepte de rejoindre nos rangs. Quoi qu'elle parait un peu maso sur les bords, la doyenne de confrérie, mais peu importe. Il me raconte quoi, l'imbécile qui n'a pas encore passé sa crise d'adolescence ? Mes sourcils se froncent instinctivement et mes pupilles grondent de rage. De une, je ne suis pas une Barbie, de deux, personne ne me dit ce que j'ai à faire, et de trois, personne, et je dis bien PERSONNE, n'exige quoi que se soit vis-à-vis de mon statut dans l'entreprise de Shark hormis l'éditeur lui-même. « Pardon ? Tu crois que tu peux te pointer ici et me donner des ordres comme bon te semble ? Mets-toi une fois à genoux, et je me daignerais à t'accorder un maximum de dix secondes. J'ai pas de temps à perdre avec les gamins dans ton genre, retourne dans ton bac à sable, la cours des grands, c'est pas pour toi. » Ne vient pas parler d'un sujet que tu ne connais pas, petit, tu risques de t'y perdre et de t'en mordre les doigts. J'enfile finalement ma chemise bleue et me rends compte que ce gringalet n'a toujours pas déguerpi de mon antre. Je me daigne donc à hausser à nouveau le ton, sans pour autant lui accorder le moindre regard. Mon reflet dans le miroir en vaut cent fois plus la peine. « Et t'es qui pour te mêler de mes affaires ou de celles de Shark ? » Sans aucun doute un rejeté de la vie. Vu son allure et sa tenue aussi sombre que la nuit, il n'y a plus de doute sur ce sujet.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyVen 31 Jan - 19:49


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Rayan ft. Benedikt



« Et toi, la réincarnation de Jack McFarland ! » répliquai-je, vexé qu’il puisse me comparer à l’homme de Cro-Magnon. Jack McFarland, ou le stéréotype du gay hystérique qui est tellement fier de son corps qu'il passe ses journées à s'admirer lui-même. Oui, ça m'arrive de regarder la série Will&Grace lorsque j'ai besoin de me détendre. Quoiqu'il en soit, je ne portais pas du Yves St-Laurent et un parfum qui devait coûter la peau des fesses, mais j’avais pas mal appris depuis ces derniers mois. J’en veux pour preuve que je ne portais plus de baggy ou de débardeurs qui laissaient entrevoir mes nombreux tatouages, ou de bijoux clinquants. Dorénavant, j’étais vêtu la plupart du temps d’un ensemble costume veste et pantalon assortis, généralement de couleur noir, ou bleu marine à l’occasion. Une chemise d’une couleur différente mais tout aussi sombre qui allait de paire avec ma ceinture de pantalon, et mes chaussures, ce jour-là, de couleur marron. Bref, il n’y avait que mes cheveux qui avaient repoussé depuis et que je n’avais pas encore eu le temps d’amener chez le coiffeur, qui étaient amarrés en une queue de cheval, qui pouvaient lui laisser croire que je descendais de Cro-Magnon. Même ma montre et mon parfum valaient leur pesant d’or. Bon, pas comme lui, c’est sûr, mais comparé à ce que je portais en arrivant dans ce pays, il y avait une sacrée différence que les riches nés avec une cuillère dans la bouche comme ce Clives, ne pourraient jamais comprendre. « Faut croire que oui, puisque je suis là. » Ta gueule, blanche caille, tu me tapes déjà suffisamment sur les nerfs alors évitons d’envenimer encore plus la situation. « A genoux ? » Un sourire cynique étire mes joues, alors je me retiens de lui éclater son dentier. « Tu veux que je me mette à genoux, moi ? » Première erreur, gueule d’ange : un Shark ne s’agenouille pas devant les portes manteaux de ton espèce. « Le jour où je m'agenouillerai devant toi, ce sera parce que j’aurai eu une crampe. » grommelai-je, cynique au possible. Bon, je veux bien avouer qu’il est plutôt bien foutu, pour une plaie que j’entendais faire disparaître. Si je n’avais pas été en couple, fidèle et amoureux, j’en aurai bien fait mon quatre-heures, du Clives. Dommage qu’il soit aussi agaçant. « T’occupes. Les questions, c’est moi qui les pose. Pourquoi tu as voulu bosser pour lui ? Tu voulais te suicider plus vite ? Il consiste en quoi ton job exactement ? Tu crois que Shark va t’offrir une médaille juste parce que tu lui lèches des bask’ à longueur de journée, blondinette ? »

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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyVen 7 Fév - 17:39

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_ma5s0nAzLZ1rw5yn2o1_r1_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_mit4ef28rW1qbmp7lo3_250

Jack quoi ? Oui, si tu le dis, garçon, peut-être bien. Je ne sais absolument pas qui est ce Jack Machinchose, étant venu tout droit d'Israël, n'ayant jamais quitté le pays et n'étant arrivé que depuis peu aux Etats-Unis, je ne pouvais guère connaitre toutes ces références auxquelles parfois les étudiants faisaient allusion. Combien de fois m'a-t-on déjà regardé de travers à cause de ça ? Beaucoup trop à mon goût. Et n'oublions pas que je suis loin d'être un profond débile. La preuve en est mon intérêt sans fin pour la littérature en tout genre, mes notes frôlant presque la perfection et Joe Shark qui venait de me placer à un poste que je n'aurais jamais envisagé. La belle gueule accompagnée d'un cerveau, ça fait toujours fureur. Quant aux vêtements luxueux, ma foi, ce ne sont là que du superficiel afin de me donner une meilleure image aux yeux des autres. Je n'ai jamais grandi dans le luxe, je méprise même les gosses de riches pour péter plus haut que leur cul parce qu'ils ont des millions en banque. Pour ma part, je n'ai que trois fois rien. L'argent va et vient, et lorsque je me dois de m'acheter quelque chose, c'est direction le club de strip-tease afin de me faire un paquet de billets. C'est comme ça que ma vie est à présent rythmée, un job minable pour éviter tout regard de pitié. Avoir été adopté dés la naissance, élevé par une mère aux moyens financiers restreints, je suis devenu un homme bien trop tôt et je me suis formé ce caractère de crevard imbuvable. « Mais quelle coïncidence, ce jour est arrivé ! » Tu verras, mon p'tit, dans quelques secondes tu te retrouveras par terre, à prier le ciel pour que je t'épargne la vie. Fronçant grossièrement les sourcils, je serre les poings, tourné à présent vers mon reflet dans le miroir. Ma lèvre inférieure tremble un peu plus à chaque nouvelle parole que cet imbécile de première se daigne à prononcer, jusqu'au coup de grâce. Aux derniers dires de l'étudiant, je me tourne brusquement vers celui-ci, avançant vers lui tel le lion se jetant sur sa proie, et lui administrant finalement, un somptueux crochet du droit en pleine mâchoire, le faisant ainsi s'écraser au sol. Ce côté violent, j'ai toujours réussi à le contrôler, mais ce type m'insupporte, à causer de choses qu'il ne connait pas, et surtout, qui ne le regardent pas. Le regard sombre et le visage exprimant une simple petite partie de la colère qui bouillonnait à cet instant en moi, je fixais intensément cet énergumène. « Je ne lèche les bask' de personne, surtout pas celles de Shark, tu m'as compris, le minable ? Ma place dans son entreprise, je l'ai mérité, alors maintenant, tu vas gentiment te tirer d'ici avant que je ne t'assomme pour de bon. », grognais-je entre mes dents. « Et en rampant, merci, ça m'évitera de passer le balai. » Avec ta coiffure à gerber, ça peut faire plumeau, à la limite, et ça m'évitera de me salir les mains en passant au travers du ménage de cette chambre. « Puis si t'as un quelconque problème avec Shark, je me ferais le plaisir de lui adresser un petit mot à ton sujet. Si tu veux mon avis, il n'aura aucune hésitation quant à te régler ton compte. » Sauf que le Benedikt, c'est pas n'importe qui aux yeux de Shark, mais ça... Le Rayan n'en a aucune idée.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyDim 9 Fév - 0:20


Entre toi et moi, y'a comme un chaînon manquant !
Rayan ft. Benedikt



Ohhh, c’est vraiment dommage que je doive l’abîmer quand même. J’aime pas les barbies en général mais je dois avouer qu’il est tellement mignon celui-là… Tant pis, il l’aura bien cherché après tout. « Sans blague. J’aimerais bien voir ça, tiens. » grognai-je en croisant les bras sur mon torse. Touche-moi, et ta main ne touchera plus jamais autre chose, blanche caille. Sauf que je n’avais pas prévu sa réaction, je dois bien l’avouer. Mes réflexes sont d’ailleurs un peu rouillés vu que je me retrouve rapidement au tapis, la lèvre fendue, un goût métallique qui remonte dans ma gorge, et sûrement un magnifique cocard qui m’attend pour demain matin, devant mon miroir. Très bien, si tu le prends comme ça… Minable. Ce…clown m’a traité MOI de minable. C’est ça vas-y, continue. Plus tu parles, plus j’ai les nerfs qui lâchent. Et vu que j’ai refermé la porte derrière moi, il n’y aura personne pour te secourir lorsque j’aurais mes mains autour de ton cou. Je lèche une goutte de sang qui s’échappe de ma bouche entrouverte avant d’esquisser un petit sourire mesquin. « Vu que tu m’as agressé physiquement le premier, ce sera de la légitime défense si je réplique. Alors… » A mon tour de lui décrocher un pain en pleine face, non sans ajouter un coup de genoux dans les côtes au passage. « …merci, j’attendais que tu le fasses pour avoir une bonne raison de te faire ta fête depuis j’suis entré. » ajoutai-je en me préparant déjà au prochain coup. Je ne fais même plus attention à ses paroles, vides de sens. Ma colère est telle que j’ai envie de lui exploser la tête contre le mur de sa chambre, histoire de re-décorer. « On va voir si la barbie sait bouger aussi bien qu’elle le prétend ! » ricanai-je en retirant ma veste. Pardon du peu, mais je n’ai pas envie de l’abîmer. Je ne suis pas comme MONSIEUR JE-ME-LA-PETE, MOI ! Je n’ai qu’une toute petite armoire avec très peu de fringues alors j’y tiens et je fais attention à ce qu’elles ne soient jamais en contact avec des salissures quelconques. « D'jà fatigué ? C’est que le premier round pourtant ! » Oui, je te provoque, mais c’est pour mieux voir ce que t’as dans le ventre. Tu prétends pouvoir travailler pour mon père, et bien figure-toi que Joe ne veut pas de raté. Et c’est ce que tu es, gamin. Un raté, et je vais te le prouver. A toi, et à lui. Pour qu’il te vire, et pour que je reprenne ma place. Evidemment que non, je n’ai jamais envisagé d’obtenir un poste à son entreprise, mais jamais je laisserai un blondin se frayer un chemin entre mon père et moi. Celui-là, ce … Rayan, va finir par nous séparer, je le sais. Suffit que je me rappelle des mots de Marc : que mon père était fier de lui, qu’il pourrait être un futur Shark. Il n’y a pas de FUTUR SHARK. Je suis SHARK. Moi, et ma famille. Personne d’autres n’y entre, et surtout pas un blanc bec débarqué de nul part qui se croit tout permis.  

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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyDim 9 Fév - 16:41

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_ma5s0nAzLZ1rw5yn2o1_r1_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_mit4ef28rW1qbmp7lo3_250

Très bien, jeune insolent, tu vas voir ce que tu vas voir. Cela n'a pas duré bien longtemps pour que j'envoie ce joyeux luron au tapis avant d'esquisser un sourire lorsque je m'aperçois que des traces de sang perlent le bord de ses lèvres. Parfait... pour un début, le reste des réjouissances risquent de ne pas trop lui plaire, sauf que sans prévenir, c'est à mon tour de subir un coup, en plein sur le nez, par contre, suivi d'un coup dans les côtes, me faisant me plier en deux alors que je recule au passage, me rattrapant au mur qui se trouvait juste derrière moi. Heureusement qu'il est là, celui-là. Je porte une main à mon nez et me rends compte que du sang s'en échappe. Grossière erreur, petit, tu viens de signer ton arrêt de mort. Le voyant qui retire sa veste alors que je finis par me redresser tout en reniflant difficilement, je l'écoute, sans réagir. Pas pour le moment. Gringalet, si tu savais seulement ce que la barbie a vécu, tu fermerais un tant soit peu ton clapet. Certes, je ne connais pas son parcours, mais pour ma part, les atrocités que j'ai connues à l'armée ne font pas de moi l'une de ces poupées contrairement à ce que les apparences annoncent. « Et ça sera sans aucun doute le dernier pour toi. », grognais-je enfin. Je n'ai pas hésité une seconde de plus pour me jeter sur cet intrus aux paroles aussi déplaisantes que sa personnalité, me ruant sur lui avec le même entrain qu'un taureau qui charge. Mes doigts agrippent les pans de sa chemise alors que finalement, je le plaque au sol, me retrouvant au-dessus de lui et en l'assaillant d'un nouveau coup de poing. « Tu vas voir, c'que la barbie sait faire. Réjouis-toi, mon visage sera la dernière chose que tu verras. C'est pas donné à tout le monde. » Mes deux mains se posent alors sur sa nuque, mes doigts encerclant sa gorge et se serrèrent autour de cette partie de son corps. Tuer un homme, un acte abominable en soi que j'avais accompli à de nombreuses reprises. Bien évidemment, cela n'avait jamais été de mon plein gré, mais dés lors que vous êtes engagés dans l'armée, vous n'avez plus d'autre choix que d'écouter votre supérieur, et si ce dernier vous dit de tirer au nom de votre patrie, vous le faites sans la moindre hésitation, sans penser ne serrait-ce qu'une seule seconde que le type que vous avez abattu avait une famille. J'ai le sang de près d'une centaine d'hommes sur mes mains, et un de plus ou de moins, ne changera pas la donne. Pourtant, mon but avec Benedikt n'était pas de mettre un terme à sa misérable existence, mais plutôt de lui faire comprendre qu'il s'est frotté à la mauvaise personne, et que contrairement à ce qu'il peut croire, je ne suis pas un raté. Le regard empli de haine, j'ai fini par lâcher prise sur sa gorge, où mes doigts avaient pressé à des endroits stratégiques pour lui couper plus rapidement le souffle, lui administrant un coup de pied dans la hanche comme l'on taperait dans un ballon de football. Je comprends mieux pourquoi ma mère a refusé à ce que je continue à jouer au football, en Israël, tout comme mon ancien entraîneur. « N'oublie pas de respirer, ça pourra t'être utile, fillette. », ricanais-je en regardant cette loque, allongé sur le sol de ma chambre de ma confrérie. « Alors maintenant, le minable, tu vas me dire qui tu es et surtout pourquoi tu t'intéresses à des affaires qui ne te regardent pas, ou tu passeras de nouveau un mauvais quart d'heure. » Compris ?
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyDim 9 Fév - 22:48


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Rayan ft. Benedikt



Nous avons tous un vécu plus ou moins pesant. Si pour Rayan, c’était l’armée qui l’avait forgé, moi, c’était la rue. Des années de disette à chercher à manger, à voler, à courir, à fuir, à se battre pour le peu qu’on possède. Ceci dit, je surestime mes forces, en effet. La rue n’est rien lorsqu’on a reçu un solide entraînement au combat. Et comme par hasard, je n’ai jamais été très doué pour le corps à corps. En revanche, je suis imbattable – à une exception près peut-être – lorsqu’il s’agit de manier le sabre, ou les armes à feu. Dommage pour moi, aucune arme n’était autorisée au sein de cet établissement et je sais de toutes façons que mon père aurait mal vécu le fait que je m’attaque à son nouveau petit protégé. Tiens, rien que d’imaginer qu’il puisse avoir un quelconque attachement pour ce gnome me rend plus mauvais que je ne l’ai jamais été. Sale petit fouineur ! Finalement, j’ai beau lutté, je reconnais que ses réflexes dépassent largement les miens, si bien que je me retrouve bien vite au tapis, lui au dessus de moi. S’il m’avait frappé, j’aurai sans doute pu répliquer en lui décochant un nouveau crochet. Mais non, il avait fallu qu’il me tienne par la corde sensible. La gorge. Ou la respiration, plus précisément. Il ne savait pas que j’étais malade. Cet infernal problème rénal, associé à un cœur défaillant. Et lui qui m’étranglait en coupant ma respiration et donnait ensuite un grand coup dans mes hanches. Bravo gamin, bien visé. Je tousse plusieurs fois, je suis tout rouge et je transpire. Sur le coup, j’essaie pourtant de me relever en cachant ma douleur sous un masque de colère. Pourtant, dieu sait que j’avais du mal à me remettre debout sans me crisper sous la douleur. « Appelle-moi encore fillette et la prochaine fois, ce sera pas dans une chambre que je te laisserai, mais dans une tombe ! » renchéris-je malgré mon mal. L’orgueil de la famille Shark, associé au fait que je venais d’être battu à plates coutures par Barbie en personne. La porte s’ouvrit à la volée au moment précis où ses questions commençaient à devenir gênantes. Heureusement, parce que je n’avais pas l’intention de lui dire qui j’étais, surtout pas. « Mais qu’est-ce que vous foutez là-dedans, merde ?! » Tiens, encore une barbie. Rousse, cette fois. Il en pousse partout cette année, on dirait. « Toi, t’es qui ?! » Je t’en pose des questions à toi ! Regard noir en direction de Rayan, histoire de lui faire comprendre que je n’allais pas en rester là. « Dégage tout de suite ou je raconte à la doyenne ce qui s’est passé ! » Cafteur en plus d’être une barbie. Mon bras se tend, et ma main suit le mouvement, et enfin mon index, qui vise Rayan pendant que je m’éloigne. « J’en ai pas fini avec toi, blondinet. » grognai-je en disparaissant à l’angle du couloir.

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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyVen 14 Fév - 17:38

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_ma5s0nAzLZ1rw5yn2o1_r1_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Tumblr_mit4ef28rW1qbmp7lo3_250

Qu'espérait donc ce gringalet ? Que je le laisserais se moquer ouvertement de ma poire ou encore me dicter ce que je dois faire ou ne pas faire ? Hors de question. Je refuse les ordres des autres, bien que je me plie petit à petit à ceux de Shark, en grinçant les dents, certes, mais je sais que ce dernier ne m'aide qu'à progresser dans un milieu que je rêve de côtoyer depuis que je suis tout petit. C'est pour dire, pas même mon jumeau n'a l'emprise que l'éditeur à sur moi. Un rire s'échappe d'entre mes lèvres, bien évidemment. Comme si ses menaces étaient actuellement en train de m'atteindre. Absolument pas. Des paroles dans le vent, ni plus, ni moins. Si je l'ai mis au tapis, une fois, je le ferai bien une seconde fois et une troisième s'il le faut pour faire comprendre à ce moins-que-rien qu'il ferait mieux de s'en prendre à quelqu'un d'autre. Je n'ai pas le temps de répliquer que la porte de la chambre s'ouvre sur un confrère Delta alors qu'un sourire Colgate s'est figé sur mon visage. Non pas qu'on vient de me sauver la vie, mais plutôt celle de ce Gamma qui d'ailleurs, ne tarde pas pour s'enfuir de la chambre, non sans une nouvelle menace à mon encontre. « La preuve que si, tu t'en vas déjà. T'abandonnes ? Ou t'enverras tes potes les Gamma la prochaine fois parce que t'es pas assez costaud pour te mesurer à moi ? » J'ai presque hurlé pour qu'il m'entende, mais il doit déjà être loin. « Tu veux que je m'en occupe ? », m'interroge alors le Delta en arquant un sourcil. « Non. Celui-là, je m'en charge personnellement. » Sur ce, je suis la trace de l'énergumène en question au pas de course, venant finalement à l'apercevoir avant qu'il ne s'engage dans les escaliers. « Tu veux régler ça dehors ? Y'a pas de souci. Si déjà t'as commencé à jouer, autant terminer la partie. », lui lançais-je alors qu'il fut à nouveau dans mon champ de vision. La provocation comme dernier remède. Il me doit des comptes, et je les aurais. Pas ce soir, ni demain. Maintenant. Right now. « De toute manière, t'es pas prêt à t'en aller tant que j'saurais pas qui t'es. Dans tous les cas, je finirais par le savoir et tu finiras par regretter. » D'être venu ici et d'avoir souillé mon corps de rêve capable de faire tomber les filles comme des mouches sur mon passage. On ne touche pas au nez d'un Clives, grossière erreur d'un homme aux besoins primitifs. La tête du Gamma ne me revenait absolument pas. J'avais dû le croiser à quelques reprises dans les couloirs de l'université, mais avais toujours dû le snober au vu de son allure trop agressif à mon goût. Mais quand on y regarde de plus prêt, quand on fait entrave de ses traits coléreux, il dégage un certain je-ne-sais-quoi qui pourrait très bien faire de lui, le prochain homme à se glisser dans mon lit.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan EmptyLun 17 Fév - 12:24


Entre toi et moi, y'a comme un chaînon manquant !
Rayan ft. Benedikt



Saleté de maladie à la c**. Depuis que j’ai quitté la Russie, je suis incapable de faire des mouvements trop brusques, de me battre ou de participer à des sports que d’autres jugent « extrêmes ». Et en plus de me manquer horriblement, ça me rend faible aux yeux de certains. Et je ne veux pas passer pour un faible.

Traversant le couloir au pas de course, je me réfugie dans la cour de l’université, à cette heure-ci déserte. Je tourne dans la ruelle qui amène à la rue parallèle. Vous savez, l’une de ces petites rues dans laquelle personne n’aimerait se retrouver seul une fois la nuit tombée. Au bout du compte, la respiration altérée, je m’appuie contre un mur pour reprendre mon souffle et peser un peu plus fort mon poing contre mes reins. Abruti de Delta. A mes yeux, ce n’est pas qu’il sache se battre. Il a de la force, et ça c’est différent. Moi, je sais me battre mais je n’ai pas sa force physique. Voilà pourquoi je me suis rétamé. Et pourquoi mes reins me font un mal de chien et que je grimace depuis dix minutes. Il a dû casser quelque chose, forcément. Quelle idée aussi j’ai eu d’aller le provoquer sans savoir à qui j’avais affaire ! Imbécile que je suis. Manquerait plus que Joe apprend ce qui s’est passé, et je sens que ça va barder pour mon matricule. « Fous le camp, Barbie. » grognai-je lorsque Rayan réapparut devant moi. Mais quel boulet celui-là ! « C’est toi qui risques de le regretter. » Attends que je me remette et on verra qui a le dessus sur l’autre !

Apparemment décidé à camper sur ses positions, le Delta est toujours immobile devant moi. Mon orgueil plus que la douleur de mes hanches me pousse à demeurer stoïque devant cette tignasse blonde. Non, je ne fuirai pas devant toi. La douleur, j’en ferai mon affaire mais je te ferai plier devant moi, un jour ou l’autre. D’ailleurs, ça tombe bien qu’on soit sorti du cadre de l’université. Désormais, rien ne m’empêche de te mettre une correction sans que toute ta confrérie ne rapplique. Encore faut-il que j’arrive à tenir debout sans presser mon bassin pendant plus de dix secondes d’affilée.

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