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Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan

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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyDim 23 Fév - 15:54

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 Tumblr_ma5s0nAzLZ1rw5yn2o1_r1_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 Tumblr_mnqhjcD2mt1qgx2ojo4_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 Tumblr_mit4ef28rW1qbmp7lo3_250

« Et c'est pour ça que tu m'as évité pendant tout ce temps ? T'aurais pas pu me le dire avant que je l'envoie à l'hosto ? » À l'autre bout du téléphone, Marc, qui venait tout juste de m'annoncer que Joe Shark nous convoquait, Benedikt et moi, dans son bureau d'ici une heure. De plus, l'ancien assistant venait de m'avouer sous la pression que le Gamma contre lequel je m'étais battu deux jours plus tôt, l'avait menacé avant de s'en prendre à moi. « Mais il m'a fait peur... » Bah tiens, tu m'étonnes. « Merde, Marc, si j'me fais virer, tu vas régresser au poste d'assistant, t'as pensé à ça ? Alors t'as intérêt à dire tout ce que... c'est quoi son nom déjà ? » « Shark... Benedikt. » Rien que le fait d'associer ce nom à ce prénom, me fait sortir hors de mes gongs. « Au pire, on s'en fiche. Bouge-toi le cul pour dire à Shark ce qui c'est passé entre lui et toi, ou c'est moi qui te bouge le cul. Et pas de la manière dont tu penses ! » Sur ce, je raccroche au nez du rédacteur et file vers ma confrérie en bousculant quelques étudiants sur mon chemin. Il faut bien que je m'assure d'être présentable, malgré ce nez toujours gonflé et un tantinet violacé. Heureusement, rien de cassé.


Allez savoir comment j'ai fait pour atterrir aussi rapidement à Shark Publications, trente minutes avant l'heure prévue. La peur, sans aucun doute, j'ai remis double dose de déodorant pour être sur de mon coup et j'ai appelé Marc lorsque je suis arrivé devant le bâtiment. L'ancien assistant peut-être mon sauveur dans cette situation où la colère d'un père dont on a cogné le fils éclatera. Il m'attend d'ailleurs, accoudé à ce qui est aujourd'hui mon bureau. « Surtout, tu n'oublies pas ce que je t'ai dit lors de notre petite réunion de la dernière fois. Joe va te poser des questions qui demandent des réponses honnêtes, alors surtout, ne le lâche pas du regard. » « Et si je lui envoyais... » « Noooooon ! » Bah quoi ? J'ai encore rien dit. « Pas de mannequins ou que sais-je, c'est pas le moment, Rayan. » « Fait chier. » Les coudes posés sur mon bureau et ma tête enfouie dans mes mains, ce n'est qu'à cet instant précis, que je me rends compte de l'énorme erreur que j'ai faite en venant à passer à tabac ce Benedikt. En parlant du loup, le voilà qui se pointe quelques minutes plus tard, faisant se stopper Marc dans ses blagues douteuses. Ce dernier s'éclipse même au pas de course alors que je me tourne vers le Gamma qui commence déjà à chercher les embrouilles. Je n'y réponds même pas, je me contente de pousser un fin soupir et d'arborer une mine des plus détachés. « T'as pas fini de brasser de l'air pour rien ? J'ai mes oreilles qui saignent avec tes conneries. » Comme si t'allais vraiment pouvoir me faire regretter tout ça ? Parle à mon cul, ma tête est malade. Et la nouvelle intervention de Marc me fait presque sursauter. Il a ses jours où il est pire que la petite souris elle-même. Comment ça, la petite souris n'existe pas ?! Mais si, quand j'étais petit elle prenait mes dents et elle mettait une petite pièce à la place ! « J'préfère encore être une dame qu'une fillette chouineuse. », grognais-je avant de finalement passer le premier dans l'antre de Satan. Cette fois, ce n'est plus fruit du hasard, il fait toujours chaud au cœur de ce bureau, à croire que les flammes de l'enfer y sont bel et bien présentes, mais qu'elles sont invisibles aux yeux de tout être humain. Tout le long du trajet menant de la porte jusqu'au bureau, qui d'ailleurs m'a paru durer une éternité, j'ai gardé les yeux rivés au sol, mais suite à la question de celui qui sera, sans aucun doute, très bientôt mon ancien patron, et face également au silence d'or de son fils, je ne peux que redresser la tête pour croiser le regard de Shark. « Votre fils a eu la bonne idée de s'en prendre à Marc, propos de ce dernier à l'appui, suite au poste que vous m'avez accordé. Et prit de ce qui semblait être une crise de jalousie, il n'a pas hésité à venir me voir en tenant des propos plus qu'inappropriés. J'avoue m'être un peu emporté et lui avoir collé une droite le premier, mais il l'a mérité. » Ouais, c'est pas trop un argument de taille, mais faisons comme si. Je me mords la langue, autant que possible à dire vrai, sans lâcher l'éditeur du regard. Honnête, jusqu'au bout des ongles, j'en dis assez sans en dire trop alors qu'une boule s'est formée au creux de mon estomac.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyMer 26 Fév - 9:10



Confortablement adossé dans mon fauteuil, j'ai conscience de mettre la pression aux deux jeunes hommes, et il serait hypocrite de ma part de ne pas y trouver une petite part de plaisir sadique. On ne se refait pas, encore moins à mon âge. J'avais entendu vaguement quelques échanges entre les deux petits coqs de basse-cour, la tension est on ne peut plus palpable, comme cette sensation étrange qu'on a en voyant deux personnes qui ne peuvent pas se voir en peinture sans même se connaître. Je pose en premier mon regard azur sur Benedikt. Son attitude me déplaît au-delà du raisonnable. Je le considère déjà très largement en faute, et en plus il s'entête à ne pas faire preuve de bonne volonté… Ca commence à faire beaucoup, jeune homme. Quand Rayan prend la parole, je décide de détacher mon attention de mon aîné pour écouter le grand blond. Abîmes bleutés, mes yeux sondent jusqu'à la moindre petite émotion dans le cœur et l'esprit de mon actuel assistant afin d'y déceler la moindre défaillance, le moindre mensonge. Au-delà des patrons exigeants, on ne la fait pas à un agent du MI6 avec plus de vingt ans d'expérience. En revanche, je ne dis rien et reste aussi expressif qu'un rocher sur lequel les rouleaux de l'océan s'acharneraient en vain. Imperturbable. Ce n'est qu'une fois qu'il a terminé que je bifurque à nouveau sur Benedikt. Rien. Il regarde ailleurs. Deuxième chance grillée, fils, tu ferais bien de te méfier. Je fixe Rayan une fois de plus en hochant la tête. "J'apprécie l'honnêteté que vous avez à l'égard de votre attitude et des gestes qui ont conduit à l'emballement des évènements." Ca, c'est un bon point. "Marc vous a bien formé, de toute évidence." Je suis certain que sans la solide expérience de mon précédent assistant, Rayan aurait eu une attitude qui lui aurait vallu d'être chassé à coups de pieds dans le derrière. Et par un agent de sécurité, je ne souffrirai pas d'abîmer le cuir de mes chaussures dans ces basses besognes. "Ceci étant dit, je ne tolère pas que qui que ce soit lève la main sur un membre de ma famille. Je peux même vous garantir que ceux qui ont commis cette erreur ne serons pas en mesure de témoigner du châtiment récolté pour avoir ne serait-ce que bousculé un Shark." Mon ton est glacial, menaçant et pourtant très calme. J'ai toujours trouvé que la zen attitude était plus impressionnante que la colère presque incontrôlable, même s'il m'est parfois arrivé d'y avoir recours. Sans le faire exprès, bien souvent. "A compter de ce jour, vous allez devoir faire bien attention à ce que vous faites et à qui vous avez affaire, Monsieur Clives. Si j'apprends que vous avez de nouveau eu recours à la moindre petite forme de violence, physique ou morale, sur ma famille, vous faire virer de ce poste sera le cadet de vos soucis en comparaison de ce que je vous ferai endurer. J'espère m'être montré suffisamment clair." Maintenant, sans transition, je fixe à nouveau Benedikt. Je n'exigerai pas de Rayan qu'il présente des excuses car, à mes yeux, il reste une victime du comportement intolérable de Benedikt. C'est d'ailleurs l'une des seules raisons pour lesquelles il n'est actuellement pas enfoncé la tête la première dans une poubelle au beau milieu d'une ruelle sombre. "Benedikt, tu ferais mieux de t'exprimer, et maintenant. Ma patience a déjà atteint un seuil critique, il serait bon que tu ne joues pas plus longtemps avec les limites. Et regarde-moi quand je te parle !" Cette fois, j'hausse le ton au point de faire sursauter Marc qui est resté près de la porte à ma demande. Tu veux me faire croire que tu es un homme et un fils responsable, Beni ? Agis comme tel, pour commencer.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyMer 26 Fév - 14:42


Entre toi et moi, y'a comme un chaînon manquant !
Rayan ft. Benedikt ft. Kenzo|Joe



« Après le nez, les oreilles ? Et ben, t’as pas besoin de grand-chose pour avoir tes règles toi ? Remarque, vu ta façon de t'habiller, ça pourrait expliquer des tas de choses... » soupirai-je en toute ironie. Oui, je l’emmerde. Je l’emmerde parce qu’il m’a emmerdé le premier à vouloir bosser pour Shark. Et d’ailleurs tant que ce m’as-tu-vu travaillera pour mon père, on ne pourra jamais s’entendre et je continuerai à lui chier dans les baskets. Ce que mon père en pense ? Parlons-en, justement. Oser parler de lui comme pouvant être un futur Shark. Je ne suis pas prêt et je ne lui pardonnerai sans doute jamais cet affront. Un grognement plus tard et après avoir lutté contre l’envie de le faire trébucher en levant mon pied au moment où il aurait traversé le bureau de Shark – ce qui m’aurait valu de nouveaux ennuis et je n’avais pas besoin de ça – je suis Rayan à l’intérieur tandis que la porte du bureau se referme sur nous. Et Marc, qui ne peut évidemment pas s’empêcher d’écouter aux portes. Crise de jalousie ? Va te faire voirr !! hurlai-je intérieurement. Je ne suis pas JALOUX. Enfin si, mais si Kenzo n’avait pas choisi ce moment pour faire une apparition surprise, personne ne l’aurait jamais su. Et je serais mort, par la même occasion mais ça, c’est hors sujet pour l’instant. Ce qu’il faut retenir en revanche, c’est que je ne supporte pas que ce gamin qui a sans doute, vu son style vestimentaire et ses manières, toujours tout eu dans la vie, s’arroge le droit de juger mon caractère et mon comportement. Fayot, va !

Premières paroles prononcées par Joe Shark. Je me retiens de le regarder en face et prend sur moi pour ne pas me jeter sur Rayan. Il apprécie son « honnêteté ». P’tit con, va. Les bras croisés sur mon torse, les épaules redressées et la tête haute, je n’ai absolument pas l’attitude d’un repentant, c’est le moins qu’on puisse dire. Je leur en veux terriblement, à tous les deux. Plus particulièrement à mon père qui se comporte envers Rayan comme il ne le devrait faire qu’envers Connor et moi. Encore une fois, je garde pour moi mes vociférations, histoire d’éviter de l’énerver encore plus, et pour ne pas me substituer à son autorité sous les yeux du Delta. Mine de rien, je respecte trop mon père pour lui faire ce coup-là. Pourtant, j’avais tellement envie de lui crier que je savais pertinemment me défendre et que je n’avais pas besoin de lui pour ce faire que mes lèvres tremblaient de rage sous l’obligation que je leur avais imposée de demeurer closes.  

Je sens maintenant son regard sur moi. Il me fixe, patient et furieux. Benedikt. Il m’a appelé « Benedikt » au lieu de … Soit ça signifie qu’il est vraiment fâché, soit qu’il l’a fait exprès pour me faire réagir. Dans les deux cas, ça a eut l’effet estompé puisque je l’ai aussitôt renvoyé un regard noir en retour. « C’est vrai j’ai menacé Marc pour qu’il me dise tout ce qu’il savait sur… » Je jette un bref coup d’œil dégoûté sur le Delta à mes côtés et poursuis. « Ensuite, je suis allé dans sa chambre pour lui demander de démissionner, ce qu’il a refusé de faire. Du coup, je me suis fâché, et c’est moi qui l’ai provoqué le premier. On s’est battus, et son frère … » Je m’interromps deux secondes, le temps de regarder Rayan à nouveau. « …qui devait apprendre à se mêler de sa vie au lieu de celles des autres…, est arrivé et nous a séparés. Fin de l’histoire, je peux partir maintenant ? » grognai-je avec insolence.
 
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyLun 3 Mar - 10:44

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 Tumblr_ma5s0nAzLZ1rw5yn2o1_r1_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 Tumblr_mnqhjcD2mt1qgx2ojo4_250 Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 Tumblr_mit4ef28rW1qbmp7lo3_250

« J'y peux quelque chose si tu ne portes que des fringues de croque-morts ? » Je me demande pourquoi je me suis donné la peine de répondre à ces paroles si puériles. Sans doute, ma fierté, qui vient d'en prendre un coup. Quoi que sans doute... c'est même une certitude. Voilà pourquoi je cache ma bisexualité à tous les êtres qui m'entourent, ma famille comme les étrangers, parce qu'il existe des personnes comme ce Benedikt qui tenteront toujours de vous rabaisser plus bas que sous terre et dont les paroles finiront par réveiller mon côté sombre. Et ce qu'il a vu, cette fameuse soirée où je lui ai un tantinet réglé son compte, ce n'est rien comparé à ce que je peux vraiment faire lorsque l'on me pousse dans mes derniers retranchements. Il m'est toujours difficile de m'adresser à Joe Shark en le regardant droit dans les yeux, comme s'il pouvait être capable de me fusiller d'un simple clignement d'yeux, alors imaginez un peu à cet instant, alors que je suis l'homme qui a envoyé son fils à l'hôpital. Son regard me scrute, encore et encore, impassible, comme cela est toujours le cas. J'ai appris à m'y faire à ce regard, même s'il me fait bien souvent peur et surtout maintenant, alors que je sais qu'une épée de Damoclès se trouve juste au-dessus de ma tête. Apprécier mon honnêteté, c'est une chose. Accepter le fait que j'ai tabassé son fils ainé, s'en est une autre. Ça y est, je vais mourir. Il l'a dit, ou tout du moins, il l'a sous-entendu, et voilà la raison pour laquelle j'avale difficilement ma salive, mes heures sont comptées, voir même mes minutes. Je peux au moins appeler Kenzo une dernière fois avant de succomber ? Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus si je dois continuer à soutenir son regard ou si je dois baisser le mien à ses pieds, et donc, je me contente de fixer son regard azur en respirant profondément. « Oui, monsieur. », murmurais-je au final, baissant au passage mes yeux pour ne fixer plus que les chaussures de mon patron. Je sursaute presque lorsque cependant, il hausse le ton envers Benedikt et cela me rapporte une certaine dose de réconfort. Au moins, je ne serais pas le seul à me faire secouer pour mes gestes et mes paroles fortement déplacés, et bien que, fort heureux de ne pas le voir se ranger aux côtés de son fils, je ne saute pas de joie pour autant. Le cœur galopant dans ma poitrine, je relève la tête lorsque le Gamma prend enfin la parole, non sans fixer un point invisible se trouvant sur le mur du fond. « J'ai pas d'ordres à recevoir d'un type dans ton genre. », grommelais-je entre mes dents. Pas sûr que l'un des deux Shark ait entendu cette réplique et c'est peut-être tant mieux. « Laisse mon frère en dehors de ça, mais estime-toi heureux qu'il soit intervenu, sinon tu serais toujours à l'hôpital à l'heure qu'il est. » Et voilà un grognement de plus. Si père Shark refuse que je touche ou m'en prenne verbalement à son fils, il est évident que je réagirais à chaque fois que Benedikt s'en prendra à mon jumeau. Après tout, je suis venu dans cette ville pour le trouver et je ne laisserais personne marcher sur ses plates-bandes.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyVen 14 Mar - 10:37



Rayan a la présence d'esprit de ne pas discuter ce que je viens d'annoncer, j'apprécie d'autant plus ce comportement. Attention, je n'attends pas de mes proches employés qu'ils se montrent sans cesse soumis et peureux : le grand blond a brillé par sa ténacité depuis qu'il est à ce poste, il serait donc dommage qu'une sordide histoire comme celle qui l'a opposé à mon fils vienne entacher son travail. Parlant de celui-ci, j'ai besoin d'hausser le ton pour me faire entendre de lui et le forcer à parler. J'ai horreur de ça, et il le sait. Depuis la mort de sa mère biologique et celle de Sophie, je fais pourtant mon possible afin d'être un père agréable. Cependant, une limite a été franchie et je lis dans ce regard noir qu'il m'adresse que si c'était à refaire, il n'hésiterait pas. Il est honnête dans ses propos, c'est certain, mais sa façon de présenter les choses me déplaît au plus haut point. "Rayan a au moins le mérite de reconnaître que son frère n'a pas été aussi inutile que ton orgueil veut bien le croire." soufflai-je sur un ton mécontent à Beni, en rebondissant sur la remarque sifflée par mon assistant. Cependant, cette insolence commence vraiment à me taper sur le système. Noah et Logan me pousseraient à dialoguer mais je reste sourd à ces petites voix dans ma tête. Je me lève du fauteuil, l'air grave et la mâchoire serrée, en boutonnant ma veste de costume. "Rayan, vous pouvez sortir et reprendre votre travail à votre bureau. Et veillez à fermer la porte en sortant, j'ai deux mots à dire à ce jeune homme." Puisqu'il veut jouer au dur, on va jouer. Mais je te préviens, fils : c'est toi qui a lancé les hostilités. J'attends que Rayan s'exécute pour prendre une profonde inspiration et poser mes mains à plat sur le bureau une fois la porte refermée, toisant le Gamma avec un air mauvais. "Je ne sais pas si tu m'as déjà déçu à ce point." Au moins, c'est dit, les bases sont posées. "J'aimerai savoir ce qui se passe dans ta tête pour que tu oses venir t'immiscer dans MES affaires. J'ai toujours répété que personne n'a le droit de décider à ma place, à la maison ou bien dans mon entreprise... Et toi, qu'as-tu fait ? Menacer Marc, débarquer dans la chambre de ce garçon pour le contraindre à démissionner, te battre avec lui... Mais bon sang, pour qui est-ce que tu te prends ?!" J'ai rugi au point de me douter d'avoir été entendu jusqu'au Golden Gate Bridge. La veine sur ma tempe droite pulse presque à vue d'œil, c'est mauvais signe de mettre Shark senior en colère. Je contourne le bureau sans lâcher mon fils des yeux. "Tu te prends pour le DRH et je devrais peut-être t'applaudir, c'est ça l'idée ? Écoute-moi bien : je t'ai toujours laissé le choix, comme à Connor. Tu veux poursuivre des études et un travail dans le domaine de la chimie ? Tant que tu réussis, grand bien t'en fasse, je te soutiendrai. Mais comme tu n'as aucune position ni ambition dans ma société, tu n'as pas ton mot à dire concernant mes choix. Tu ne connais rien à ce milieu et, à en juger par ton comportement, ce n'est pas près de changer !" J'avance sur lui, à la manière d'un fauve dominant cherchant à remettre en place un jeune lionceau qui se pavane un peu trop. "Tu as franchi une limite, j'espère pour toi que tu le réalises. Maintenant, j'aimerai savoir pourquoi tu l'as fait. Et attention à ce que tu vas répondre." menaçai-je, la tête légèrement penchée. Je croise mes bras sur mon torse, patient et énervé à la fois. Le flegme britannique a même du mal à se frayer un chemin sur mon visage, c'est pour dire. "Tu veux me prouver que tu es un homme, un fils, un frère... et même un père responsable pourtant tu agis encore comme un enfant. Alors vas-y, prouve-moi que tu peux encore te rattraper." Cette fois, j'appuie là où ça fait mal. Et encore, je pense être resté soft. En Écosse, j'étais parvenu à le pousser dans ses retranchements les plus extrêmes pour lui faire prendre conscience des motifs de son comportement, lui mettre sous le nez qu'il manque encore de maturité. Dois-je à nouveau réitérer l'expérience où arrivera-t-il seul, cette fois, à aligner des mots sur une explication sincère ?

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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyLun 17 Mar - 0:02


Entre toi et moi, y'a comme un chaînon manquant !
Rayan ft. Benedikt ft. Kenzo|Joe



Des fringues de croque-mort. Le noir, c’est avoir la classe attitude, blondinette. Mais par souci de ne pas empirer la situation alors que la porte du bureau Shark venait d’être ouverte, je m’étais retenu dans ma réflexion, me contentant de le suivre en le détaillant par derrière de la tête aux pieds à la manière d’une bombe insecticide qui, si elle avait des yeux, contemplerait le cafard qu’elle s’apprêterait à exterminer. Mépris et dégoût conjugués. « C’est ça, fais le malin. Tu sais ce qu’ils font les types dans mon genre à des types dans TON genre ? » grognai-je en me retournant brusquement, les poings serrés. Si j’avais toujours pu me contrôler jusqu’ici, Rayan me sortait littéralement par les oreilles désormais. « C’est ça, oui. L’espoir fait vivre, олух. » - traduction russe : imbécile - Mon orgueil ? Lâchant le Delta du regard, je me concentre soudainement sur les premières paroles de mon père qui s’entiche à le défendre et pour le coup, à me faire passer pour un imbécile devant lui. Deux raisons qui me font froncer les sourcils plus encore et à entrer dans une colère noire que je parviens de peu à maîtriser. Une fois le Delta parti, la leçon commence. Joe n’y va pas de main morte. C’est un défaut que peu de gens savent apprécier et qui, pour le coup, m’horripile. Si j’avais toujours été attaché à ce qu’il soit honnête envers moi, je ne peux en revanche pas discuter le fait que mon cœur venait de se briser devant les mots qu’il employait pour me fustiger. Déçu. La déception est à mes yeux plus difficile à accepter que la colère. Peut-être parce qu’elle renvoyait à une réalité que l’on aurait aimé croire ou voir de ses propres yeux et qui au final n’est rien de plus que celle espéré ou interprété comme telle. Ephémère et illusoire. « Je ne me suis jamais immiscé dans TES affaires. » commençai-je dans un grognement quasi incompréhensible. Ou en tous cas, ce n’était pas le but recherché. Si mon plan avait fonctionné correctement tu n’aurais rien su de tout ça, papa. Mais il avait fallu que je me plante et voilà le résultat. Je n’avais pas l’intention de faire du mal à Marc, tu me connais. Il aurait eu plus vite fait de me tuer avec son excentricité que moi à le torturer pendant des heures. Et je me bats avec qui je veux, d’abord. J’ai aucun compte à te rendre là-dessus. Tu crois que je faisais quoi avant de te connaître ? Que j’ai toujours été l’homme en costume que t’as sous les yeux aujourd’hui, c’est ça que tu veux entendre ? Pourquoi je peux plus être cet homme là ? Pour te faire plaisir, papa ? Parce qu’après tu serais moins déçu ? Tacha elle, elle m’accepte comme je suis. Mais toi, toi t’as jamais pu, t’as jamais voulu ! hurlai-je intérieurement sans desserrer les poings. Il avance, et si je n’avais pas reculé parce que mon orgueil m’imposait de faire front, j’étais néanmoins incapable de le regarder droit dans les yeux, préférant la teinte plus neutre et réconfortante du tapis de sol. Au bout du compte, je relève les yeux. Empreint d’une rage folle, d’un esprit torturé et d’une envie morbide à penser qu’achever Rayan arrangerait toute cette histoire. « Je suis désolé de jamais être comme tu aurais souhaité que je sois, papa. Je suis désolé que tu sois déçu que je sois pas aussi doué que toi pour la littérature ou les langues. Je suis désolé de pas avoir les mêmes ambitions dans la vie ... de n’être qu’ "une erreur de parcours" !! » m’exclamai-je tout d’un coup en m’éloignant de lui comme si sa seule présence suffisait à me mettre au supplice. « C’est quoi qui te dérange au juste ? Que je sois pas comme lui, c’est ça ? T’aurai aimé qu’il soit ton fils, avoue ! Parce qu’il sait se fringuer, comme toi c’est ça ? Parce qu’il a les mêmes gouts que toi pour le français ? Parce qu’il aime sauter tout ce qui bouge ? Parce qu’il t’obéit au doigt et à l’œil ? C’est ça, hein !!? T’as même dit à Marc qu’il avait un potentiel rare ou une connerie du même genre ! » Si ma voix avait jusque-là vrillé, mon timbre se casse dans les derniers virages. Faible et déçu à son tour. « …le prochain Joe Shark. C’est ce que tu lui as dit. » Je reviens vers lui, et m’arrête à deux centimètres de son visage, mon regard braqué dans le sien. « Alors même si je l’avais voulu ce job, je l’aurai jamais eu. Parce que t’as trouvé le fils idéal, pas vrai ? T’as même pas eu besoin de m’en parler que tu pensais déjà que je ferais jamais le poids ! » murmurai-je entre mes dents.    
 
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptySam 29 Mar - 11:58



"Si, c'est exactement ce que tu as fait en t'en prenant à Rayan, mon assistant." Il a exigé de lui qu'il démissionne… si ça, ce n'est pas s'immiscer dans mes affaires, alors je veux savoir ce que c'est. Les bras croisés devant Beni, j'attends qu'il s'explique car j'aimerai comprendre ce qui a pu lui passer par la tête pour qu'il en vienne à de telles extrémités. Avec toute la bonne volonté du monde, je ne parviens pas à relier les points pour former la solution à cette énigme. Il n'a jamais eu le moindre grief après Marc, à ma connaissance, alors pourquoi s'attaquer à son remplaçant ? Sévère mais attentif, j'écoute ses paroles au mot près, essayant de déchiffrer son regard. J'ai la sordide impression de retrouver la même folie qui a trôné dans le regard de sa mère, une rage inexplicable qu'on pourrait aussi surprendre dans les yeux d'un animal blessé et mis au pied du mur. A mesure qu'il s'éloigne, je fronce les sourcils en l'entendant s'accabler de soi-disant défauts dont j'aurai pu lui tenir rigueur. "Pardon ?" Une erreur de parcours ? Certes, il m'est arrivé d'y penser. En réalité, ce n'est arrivé qu'une seule fois : le jour où il a passé la porte de ce bureau pour la première fois afin de se proclamer comme mon fils biologique et réclamer son dû en argent sonnant et trébuchant. Mais ce fut la seule fois… et ça remonte à pratiquement deux ans. Ses paroles s'enchaînent, assassines et féroces. Je penche légèrement la tête sur le côté. Ce n'est pas parce que je "saute sur tout ce qui bouge" que j'accepte de mon fils qu'il le formule à voix haute en me parlant. Attention, petit. Ca fait un. Le prochain Joe Shark… "Ah, j'y suis…" murmurai-je pour moi-même, entre mes dents serrées. Marc et sa manie d'écouter aux portes. Il va se recevoir un savon juste après, histoire d'éviter de faire des jaloux. En bonne commère de compétition, je me félicite de lui avoir accordé sa place dans ce magazine de mode : c'est un milieu qui lui convient à merveille. La soudaine proximité avec Beni ne me fait pas bouger d'un pouce, je soutiens même son regard sans cligner des yeux une seule fois. "C'est probablement la chose la plus idiote et infondée que tu aies jamais prononcée de toute ta vie." soufflai-je sur un ton très calme mais non moins ferme. Britannique jusqu'au bout des doigts. Toujours droit comme un i devant lui, mon visage se détend légèrement. "Le prochain "Joe Shark" dans le monde de l'édition, c'est comme ça que je l'entendais ! Mais où diable as-tu pu aller t'imaginer que je te remplacerai par qui que ce soit, enfin ?" Cette fois-ci, c'est à mon tour d'être blessé. Je tourne les talons et je marche jusqu'à la baie vitrée. J'ai forcément mal dû faire quelque chose à un moment donné pour qu'il aille s'imaginer tout ça. S'il se sent offensé, je me sens également coupable d'avoir pu donner l'impression qu'il ne valait pas assez pour être mon fils. Je fais tout mon possible pour être un père acceptable, à plus forte raison depuis la mort de Sophie ainsi que le drame qui a emparé Natacha, et voilà que je me ramasse une réflexion aussi acide que celle-ci en pleine figure. Je passe une main sur ma bouche en soupirant, puis je me retourne pour faire face à Benedikt. Qu'est-ce que je peux lui dire pour effacer cette information erronée de son esprit ? Je marche jusqu'à lui, silencieux. Un peu déboussolé, à vrai dire. Tant pis pour la pudeur britannique, il y a plus important à sauver que mon image de requin. Je pose mes mains à plat sur ses épaules pour le fixer droit dans les yeux avec honnêteté. "Beni, je refuse que tu te compares à qui que ce soit pour savoir si cette personne ou une autre ferait un meilleur fils que toi. Il n'y a pas de fils idéal comme de père idéal, ça vaut pour moi également, et tu le sais. Alors oui, c'est vrai, j'ai des affinités avec Rayan car il me rappelle moi à mes débuts quand j'étais encore étudiant, lorsque je voulais percer dans le monde de la littérature. J'ai accepté d'être professeur pour donner leur chance à des jeunes comme lui, qui ont le potentiel pour réussir et qui ont besoin d'être guidés comme j'ai pu l'être à leur âge." J'avance sur lui, mon visage à nouveau très proche du sien. "Mais jamais je ne te remplacerai, ça n'a rien de comparable. Je me moque que tu n'aimes pas la littérature, que tu t'habilles différemment ou je ne sais quoi encore : tu es mon fils, Beni. J'ai été prêt à donner ma vie pour toi en Écosse, je serai prêt à le refaire si jamais ça doit se reproduire. Je ne suis peut-être pas le père le plus expansif, mais je ne veux pas que tu doutes de l'amour que je te porte, tu m'entends ?" soufflai-je pour qu'il soit le seul à pouvoir l'entendre, comme une sincère confession murmurée au creux de l'oreille de l'intéressé. "Je ne connais rien à la chimie, pourtant on arrive à s'entendre, non ?" Un petit trait d'humour pour essayer de détendre l'atmosphère. J'essaie de poser ma main sur ses cheveux car, même s'il n'aime pas ça, c'est une des rares marques d'affection que je peux offrir sans me sentir ridicule ou trop mal à l'aise. "Tu n'es pas une erreur de parcours. Toi, Connor et Camille êtes les trois plus belles surprises qui me soient jamais arrivées. Et je... je suis désolé si je ne te donne pas plus souvent cette impression que je ne le devrai." terminai-je sur un ton plus timide, le regard sur le côté. Mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptySam 26 Avr - 0:48

Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant


Rayan. Rien que son nom me filait des boutons. Détournant les yeux en faisant mine d’admirer l’un des tableaux accroché au mur, les bras croisés sur mon torse, je refusais obstinément de poursuivre cette conversation malgré les reproches de mon paternel. Son premier soupir, signant comme une opinion déjà fondée et un avis d’objecteur de conscience à mon oreille me fait grogner à nouveau. « Non, c’est pas ça. T’y es as du tout ! » Comment ça il n’avait encore rien dit ? Pas la peine, je sais déjà ce qu’il va dire et ce qu’il pense savoir des causes de mon comportement. Et je le répète, CE N’EST PAS POUR CA !! Je l’écoute, sans vraiment entendre, campant toujours sur mes positions. Lorsqu’il s’éloigne, je me demande enfin si je ne m’étais pas trompé, finalement. Ravalant ma fierté sous un masque d’indifférence, je pose une main sur son bureau, l’observant comme un enfant observerait son père après que celui-ci ait découvert la bêtise qu’il avait commis et s’apprêtait à prendre décision pour sa punition, et me raidit presque instantanément lorsqu’il revint vers moi et posa ses mains sur mes épaules. Je ne suis pas un enfant, papa, t’as oublié ? Faisant silence malgré la colère qui grondait toujours en moins mais semblait s’amenuiser à mesure du temps qui passe, je le fixe sans ciller moi aussi, l’écoutant sans mot dire pendant cinq bonnes minutes m’expliquer les raisons de son choix pour Rayan et me remonter indirectement le moral. Bien que je venais de comprendre que le Bêta ne remplacerait jamais l’amour que mon père me portait, je n’y pouvais rien, la jalousie revenait en force dès lors que Joe m’annonçait qu’ils se ressemblaient l’un l’autre. C’était peut-être ça le problème, au final. Le fait qu’il trouvait des ressemblances chez un inconnu, blond de surcroît, alors que j’avais dû me battre pour lui ressembler.

« …Je ne suis peut-être pas le père le plus expansif, mais je ne veux pas que tu doutes de l'amour que je te porte, tu m'entends ? » Hochant la tête, aussi timide et honteux qu’on peut l’être dans de telles circonstances, je souris devant sa tentative à faire un brin d’humour scientifique et mime un grognement lorsque sa main ébouriffe ma tignasse brune. « C’est pas ça. » A mon tour de culpabiliser de le voir douter de lui. En tous cas, douter de ses capacités à être un bon père. « Je sais que…au fond, je sais que tu nous aimes. » commençai-je en m’assurant de mettre une bonne distance entre sa main et mes cheveux. « Mais j’aimerai que tu nous aimes que nous. » Sur le coup, je conçois que je puisse me montrer égoïste, puéril et que sais-je encore, mais je n’y peux rien. Le fait d’avoir grandi sans père fait de moi l’être le plus possessif qui soit à son sujet. J’avais déjà eu du mal à accepter d’avoir un frère et ensuite une sœur, sans ne l’avoir jamais avoué à mon père ceci dit, ce n’était pas pour accepter qu’il reporte son affection, même si elle n’était que professionnelle, sur un autre rejeton illégitime. « Désolé, en fait je me rends compte que c’est pas toi le problème, c’est…moi. » soupirai-je en allant m’asseoir sur le siège face à son bureau. « Je te promets d’essayer de ...ne pas l'égorger à chaque fois qu'on se croisera dans les couloirs de l'école. » dis-je avec la plus grande sincérité du monde en levant ma main droite devant moi. Il vaudrait peut-être mieux que je change d'école, tant qu'à faire. Heureusement que l'année se termine d'ici quelques mois.


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MessageSujet: Re: Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan Entre toi et moi, y'a comme un chainon manquant | Rayan - Page 3 EmptyMar 3 Juin - 13:42

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