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come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah)

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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyVen 31 Jan - 23:31


L'amour, on le désire ou on le renie.
Le vent se réveillait, à l’instant où ce bruit sourd retentissait. Sur le terrain de football, les iotas laissaient entendre leurs joies. L’équipe qui représentait l’université de Berkeley venait de remporter sa première victoire de l’année. Les supporters les acclamaient. Les cheerleaders les soutenaient. Tout le monde y croyait. Cette année était celle de toutes les réussites, ils se l’étaient promis. On le souhaitait tous. A chaque 31 décembre, on l’espérait. On le sentait arriver ce sentiment qui nous envahissait et une fraction de seconde, on voulait y croire plus que jamais. Cette nouvelle page vierge allait être meilleure que le passé et moins bien que le futur. Aislynn l’avait voulu pendant de longues années, où les espoirs nourrissaient son quotidien. Où l’amour était encore une terre inconnue. Où les amitiés étaient toutes sincères et indestructibles. On l’imagine au minimum une fois dans sa vie.. Ce monde où tout est facile, où tout nous sourit. Ces moments où nos rêves prennent formes. La jeune femme ne pouvait pas le nier. A chaque fois qu’elle avait eu l’opportunité de faire un vœu, de souhaiter un avenir meilleur, elle l’avait fait. Cependant, cela faisait trois années, qu’elle avait abandonné ce côté optimiste. Elle avait décidé de masquer ses illusions. Terre à terre, ça ne pouvait que payer. C’était tout ce qu’il lui restait. C’était la seule façon de ne pas être déçue de ses proches, de ses émotions. C’était ce qu’elle croyait bon, jusqu’à rencontrer un certain oméga. Ce même Zachariah qui se tenait debout, dans la foule de supporters. Que faisait-il là ? Il ne lui avait jamais précisé qu’il appréciait assister au rencontre sportive et surtout de l’équipe qu’elle supportait depuis son arrivée à l’université. Est-ce que Aislynn avait la moindre chance pour être l’origine de sa venue ? Si seulement, ça pouvait être vrai. Si seulement, elle pouvait y croire encore. Détournant donc l’attention, se détachant du jeune homme, Aislynn continuait de féliciter son équipe, de chauffer le public quelques minutes supplémentaires. Laissant ainsi le temps aux joueurs de rentrer dans les vestiaires, acclamés par les spectateurs. Suivant leurs pas, la jeune femme finit également par disparaitre. Une douche, une nouvelle tenue et la co capitaine des cheerleaders pourrait fêter cette victoire. Elle essayait de ne pas y songer. Néanmoins, le visage de Zachariah n’arrivait pas à disparaitre de sa mémoire. Il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis la fin des olympiades. Il n’avait pas été là pour connaitre le verdict. Elle ne l’avait plus croisé. Plus aucun signe de vie. Est-ce qu’il pensait avoir autant d’importance dans sa vie pour pouvoir y entrer et y sortir, comme bon lui semblait.. Aislynn ne l’imaginait pas. Car, elle ne lui laisserait pas ce luxe de se jouer d’elle. La jeune femme avait appris de ses erreurs. Même s’il était le premier à la bouleverser de cette manière, à la tourmenter comme jamais. Cependant, il ne serait pas le prochain à la blesser. Il en était fini de ces hommes qui pouvaient l’abandonner, qui pouvait la remplacer et croire qu’elle serait toujours là pour les rassurer. La jeune femme ne savait pas de quelle manière, elle y ferait face. Mais, une chose était certaine, elle en avait l’intime conviction, elle tiendrait le coup. Et tant pis, s’ils perdent le peu qu’ils pensaient avoir trouvé. Ce n’était pas de sa faute, elle ne pensait pas lui avoir fermé la porte. Elle ne pensait pas avoir fait de faux pas. Sans compter peut-être toutes ces fois, où elle se renferme sur elle-même. Il ne suffit peut-être pas d’une action. Une attitude pourrait suffire pour remettre tout en question et cela pouvait être l’explication de Zachariah. Elle était bien réservée. Parfois, on pouvait la trouver froide et distante. Alors, peut-être que le jeune homme en avait plus qu’assez de ces jeux d’enfants, de cette histoire avec laquelle il ne savait pas sur quel pied danser. Chacun avait ses raisons d’agir de cette façon. Chacun connaissait ses sentiments. Sauf, qu’aucun n’avait le courage d’être sincère. Amitié ou amour. Amour ou amitié. Il aurait fallu d’une discussion pour tout déterminer. Un échange que la jeune femme ne pouvait pas encore concevoir, parce qu’elle ne tiendrait pas le coup. Elle le savait pertinemment. Quand, il faut parler avec ses sentiments, elle est chamboulée. Elle perd tous ses moyens. Au risque de laisser sa folie prendre possession de son être ou sa raison refouler ses émotions. C’était toujours à double tranchant. C’était le calme avant la tempête.. Alors, espérons que le doyen des omégas soit déjà loin. Elle essayait de ne pas y penser. Elle ne voulait pas que son prénom soit synonyme d’absence. Après tout, Zachariah ne lui avait rien promis. Il n’y avait rien d’officiel entre eux. Donc, il pouvait disparaitre comme il le souhaitait, sans devoir lui expliquer les raisons. Aislynn devait s’y faire. Elle devait penser avec sa raison. Pendant que son cœur essayait de lui crier d’avancer, de tout lui avouer. Regardant une dernière fois son visage dans la glace, la jeune femme remettait en place ses cheveux. Elle ôtait l’élastique qui les avait retenus jusqu’ici liés. Elle tombait dans son regard et y voyant un reflet qui n’était pas le sien. Dans les prunelles de la jeune femme se trouvait cet homme. Celui qui s’était tenu debout dans la foule, sourire en coin et regard perçant. Le seul qui pouvait l’intéresser dans cette université. Secouant légèrement la tête, Aislynn réalisait qu’elle était la dernière dans le vestiaire. Sortant sans plus attendre de celui-ci, elle tombait directement sur un footballeur. « Tu viens fêter cette première et magnifique victoire ? » l’interrogeait-il tout en marchant à ses côtés. La jeune femme lui souriait et réfléchissait. Est-ce que c’était ce qu’elle voulait ? Compliqué à juger, quand Zachariah avait fait apparition dans le public. Quand celui qu’elle attendait, s’était montré après plusieurs semaines de silence. « Oui.. Oui, je pense qu’on vous doit bien ça ! » finit-elle par répondre. Après tout, elle n’allait pas s’arrêter de vivre, s’arrêter de respirer. Peu importe si Zachariah pouvait contrôler les battements de son cœur et même parfois à distance. Peu importe s’il ne restait qu’une soirée avant de disparaitre à nouveau. Aislynn n’allait pas attendre que monsieur se décide de sortir de l’ombre. Elle n’allait pas le supplier pour quelques explications. Elle n’allait pas le laisser voir cette fragilité qu’elle pouvait masquer. Derrière ce regard de glace, derrière cette façade qu’elle affichait. Celle qu’elle avait, quelques rares fois, mise de côté pour laisser comprendre à ce dernier qu’elle ne pouvait que l’apprécier. Continuant donc de discuter avec le sportif, Aislynn sentait à nouveau un regard l’observé.  Comme cette silhouette qui devenait de plus en plus précise à chaque pas qu’elle effectuait. « Si tu veux, on peut y aller ensemble. J’ai ma voiture sur le parking. » proposait le sportif toujours présent à ses côtés. A ce moment précis, où elle reconnaissait cette lueur dans la pénombre, où aucun mot ne pouvait sortir. Zachariah était toujours là. Il l’avait attendu. Elle pouvait le comprendre dans son regard et surtout avec cet air contrarié qu’il prenait quand il aperçut qu’elle était aussi accompagnée.  Par où pouvait-il commencer ? Allait-il l’accoster ? Aislynn n’en avait aucune idée. Mais au fond d’elle, l’envie l’envahissait. Elle voulait qu’il le confirme, qu’il le dise à voix haute. Elle voulait tout savoir, qu’importe si ça la concernait ou non. La jeune femme voulait avoir cette discussion. Celle qui pourrait s’en doute déterminer la suite de leur relation.. Allait-il en avoir le cran ? Était-il venu pour ça ? Elle n’attendait qu’un souffle, qu’une parole. Une raison pour rester et l’écouter.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyMer 12 Fév - 13:15

Assis dans les gradins, Zachariah assiste au premier match de la saison avec une impassibilité extrême. S'exalter devant des mecs et un ballon, très peu pour lui. S'il est dans ce stade, c'est parce qu'il a accepté de se rendre à cette réunion sportive avec certains de ces camarades omegas. Voilà la version officielle qu'il dit à tous ceux qui veulent bien l'entendre. La version officieuse est qu'ainsi, il peut voir Aislynn et la découvrir dans son univers. Chose qu'il n'a jamais faite auparavant parce qu'il n'y voyait pas d'intérêt. Maintenant c'est différent. Tout est différent depuis cette fameuse nuit à la plage et les olympiades qui ont suivi. Le jeune homme aimerait bien dire que tout est différent dans le sens positif. Malheureusement, ce n'est pas la réalité de leur situation. A présent, ils ne se côtoient pratiquement plus. A croire qu'ils sont redevenus les étrangers qu'ils étaient au tout début de leur relation. Il reconnaît avoir sa part de faute là dedans. Il n'a pas cherché à donner des nouvelles ou à aller voir la jolie blonde depuis noël et la fin de leurs épreuves collectives. Peut-être parce qu'il a fait pas mal de conneries durant les quatre missions données par Scott et qu'il a un peu peur maintenant de la réaction de la iota. Elle n'a jamais était aussi délurée que lui alors forcément ses bêtises d'ado attardé doivent l'irriter plus qu'autre chose. Tandis qu'il réfléchit, un vacarme assourdissant retentit. Ce bruit lui fait relever la tête et il voit que les gradins qui abritent les étudiants de son université sont en ébullition. Tout le monde est debout, crie et agite les bras. Zachariah finit par se lever à son tour pour partager l'euphorie. Un regard vers le score lui apprend que l'équipe de Berkeley a gagné. C'est sa sœur qui va être heureuse de ses joueurs. Ses prunelles fouillent l'amas de cheerleaders qui s'agitent en contrebas et il arrive facilement à trouver celle qu'il cherche. Sa masse blonde bouge au gré de ses mouvements et un sourire radieux s'est répandu sur son visage. Une vague risette attendrie étire les lèvres de l'omega et ses yeux rencontrent finalement ceux d'Aislynn. Brève intercale durant laquelle, plus rien ni personne n'existe dans son monde à part la jeune femme. Elle est la première à se détourner pour retourner à ses activités : quelques pas de danse de joie avec ses amies iota, quelques saluts et sourires au public et elle disparaît totalement de son champ de vision pour rejoindre les vestiaires. C'est à ce moment qu'un murmure grandit dans la foule : une fête en l'honneur des vainqueur se prépare et a lieu d'ici peu. Ses compagnons jaune sont déjà sur le qui vive, parés pour une soirée ( une nuit ) de folie à fêter comme il se doit cette première réussite. Zachariah parvient à avoir l'adresse de cette future orgie et il s'extrait de la masse compacte que forme les étudiants pour s'en aller vers la sortie des vestiaires. De cette manière, il ne pourra pas louper Aislynn quand elle sortira. Et une fois qu'il se retrouvera devant elle … Advienne que pourra. Il est bien conscient que le fait d'être resté muet durant des semaines ne joue pas en sa faveur. Il sait qu'il va devoir ramer durement s'il veut pouvoir se ré-approprier sa confiance. Sur le chemin, il croisa des étudiants qui poussaient des exclamations, qui se prenaient dans les bras et certains congratulaient les sportifs d'une tape viril dans le dos. Les mains dans les poches, Zachariah ne participait pas à cette effervescence. Tout d'abord parce qu'il n'était pas un amateur de foot ( de sport plus généralement ) et ensuite parce que ses iris étaient focalisées sur un « couple » un peu plus loin. Il allongea sa foulée pour les rejoindre le plus rapidement possible. Voilà que l'un de ces footeux à la noix faisait les yeux doux à Aislynn. Et le pire est qu'elle semblait plutôt réceptive. La mine sombre et les sourcils froncés, il parvint vaguement à entendre des bribes de leur conversation et c'est avec un naturel désarmant qu'il s'interposa entre les deux. En se plaçant à côté de la jeune femme bien évidemment et en posant une main protectrice au creux de ses reins. Que l'autre comprenne bien qu'il est indésirable. Et si jamais le geste ne suffisait pas, une parole de sa part allait calmer l'autre garçon. « Elle y va déjà accompagnée et nous n'avons pas besoin de ta voiture. » Autrement dit : hors de ma vue sale insecte sur patte. Sa stature imposante, son ton sans appel et son visage impassible laissèrent le sportif perplexe. Zachariah était avant tout un La Tour Dubois et qui plus est, frère de la doyenne de la confrérie rouge. Se le mettre à dos pourrait s'avérer être un inconvénient majeur pour la suite de la saison si jamais Constance venait à l'apprendre. Du moins, c'était le raisonnement de la plupart des étudiants de l'université. La réalité était toute autre puisque le frère et la sœur ne se fréquentaient pas réellement mais ça peu importe. L'adversaire de Zachariah se dandina d'un pas sur l'autre pendant dix bonnes secondes tandis que l'omega avait ses deux jambes bien ancrées au sol. Finalement le sportif adressa un sourire déçu à la jolie blonde avant de tourner le dos et de déguerpir en de grandes enjambées. Pour un peu, il aurait pu courir au petit trot. Une fois qu'il fut seul avec Aislynn, Zachariah sut que les choses sérieuses commençaient. Au lieu de s'excuser platement comme n'importe quel être humain sensé sur cette terre, il opta pour la bataille de front. Comme d'habitude avec lui. « Il te draguait ! » s'exclama le jeune homme sur un ton volontairement outré. Il se retint de justesse d'ajouter « et toi tu ne faisais rien pour l'arrêter » parce que ce serait vraiment mal venu de la part d'une personne qui a joué au mort durant des semaines. Montrer qu'il est mécontent oui, mais jusqu'à un certain point. Il relâcha son emprise pour se décaler légèrement et faire face à la iota. Il mourait d'envie de la prendre dans ses bras, cependant, il ne savait plus très bien où est-ce qu'ils en étaient tous les deux. C'était le flou le plus total quand il s'agissait de mettre un mot sur leur duo. Peut-être qu'à force, Aislynn en avait eu marre et qu'elle était partie voir ailleurs. Après tout, ils ne s'étaient jamais rien promis. Elle en avait parfaitement le droit. Soudain, Zachariah n'était plus sûr d'avoir agi de la bonne façon. « Est-ce qu'il te plaît ? Tu voulais aller à la soirée avec lui ? » Le son de sa voix était moins mordant. Son orgueil blessé et sa jalousie non avouée le rendait plus humain. Plus fragile. Si jamais, elle lui répondait par l'affirmative, il n'aurait plus qu'à rentrer chez lui et panser le fracas de son cœur brisé.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyDim 23 Fév - 15:44


Il faut se ressembler un peu pour se comprendre,
mais il faut être un peu différent pour s'aimer
Combien de temps, allaient-ils jouer à ce jeu ? Combien de temps, tiendraient-ils sans s’en lasser ? Aislynn n’arrivait pas à le savoir. Elle n’arrivait pas à obtenir les réponses, parce que sa raison ne tenait plus tête à ses sentiments. Cette dernière avait disparue. Face à Zachariah, elle n’existait plus et elle en prenait conscience. A cet instant, où il était sorti de nul part, où il s’était placé à ses côtés. Son cœur avait commencé à battre de manière particulière. Comme s’il venait de trouver son autre moitié. Celle qui pouvait comprendre la signification de chaque battement. La jeune femme n’avait plus aucun contrôle sur cet organe. Elle n’arrivait plus à tenir le cap et pourtant, elle allait faire le nécessaire pour y parvenir. Elle ne devait pas, elle ne pouvait pas flancher. Pas aussi facilement. Ce n’était pas comme si elle l’avait attendu dans cette robe qu’elle avait achetée pour l’occasion, pour célébrer la fin des olympiades. Non, ce n’était pas comme si elle avait regardé son téléphone toutes les cinq minutes, espérant voir son nom s’afficher sur l’écran. Juste un signe de sa part. La jeune femme n’attendait pas d’engagement. Il est clair qu’elle n’attendait plus rien de lui. Donc forcément, elle ne comprenait pas son attitude. Il l’avait attendu et il pensait que ça pourrait effacer l’addition. Il pensait qu’elle lui sauterait au cou, que ça lui ferait plaisir et ainsi dessinerait sur son doux visage, un sourire. Zachariah était un grand optimiste mais, il lui en faudrait plus pour affronter la colère d’une femme, pour se tenir droit sans reculer. Pour rester là et la supporter. Accepter tout ce qu’elle pourrait lui reprocher. Toutes ces petites choses qui à la fois l’avaient attirée et repoussée. Il semblait prêt à les écouter ou il était loin de les imaginer. Aislynn ne savait pas réellement et pour le coup, elle ne le comprenait pas. En réalité, elle n’avait jamais réussi à le cerner. Sentant cette main venir couvrir ses reins. Sentant cette approche et ce ton qu’il utilisait pour répondre à sa place. Comme si elle avait besoin de lui pour se décider, besoin de lui pour obtenir l’autorisation de s’amuser, d’en profiter. « Et comme d’habitude, je suis la dernière au courant. C’est sympathique et à la fois du déjà-vu. » ajoutait-elle en se retournant vers le doyen des omégas. Simplement parce qu’elle était la dernière à savoir que Zachariah ne serait pas là pour clôturer les olympiades. Après l’avoir attendu. Après avoir scruté l’horizon à la recherche de cette démarche, de cette carrure. Comme elle avait été également la dernière au courant de son grand retour pour la saint-valentin. Il s’était lancé sur le devant de la scène naturellement et amusée de la situation. Comme si tout n’était qu’un jeu. Comme s’il pouvait passer à autre chose sans même se retourner ou lui expliquer. Peut-être que le jeune homme ne trouvait pas utile de discuter, de dire quoi que ce soit quand il jugeait qu’il n’y avait rien. Aislynn ne pouvait pas être dans sa tête. Elle ne pouvait pas entendre ses pensées. Cependant, son regard n’avançait rien de bon. Il était sombre. Il était contrarié. Elle n’avait aucune idée de ce qui pourrait le mettre dans cet état. C’était peut-être ce sportif, cet homme à qui elle souriait également. Était-il jaloux ? En tout cas, elle n’était pas d’humeur à le laisser gagner, à prendre le dessus comme ces dernières semaines. Aislynn n’arrivait pas à accepter son absence, ce sentiment d’abandon qu’il avait fait naitre. Alors, si le iota avait décidé de les laisser, de ne pas s’interposer face à un La Tour Dubois. La jeune femme n’allait pas le suivre. Elle n’allait pas le laisser gagner. S’il voulait s’avancer dans une bataille, s’il cherchait à savoir qui tiendrait tête le plus longtemps possible.. Zachariah allait être servi. Il allait peut-être même regretté de l’avoir attendu. « Quoi, je ne mérite pas un peu d’attention.. C’est ce que tu insinues ?! » l’interrogeait-elle à son tour. Avec ce ton qu’il avait emprunté pour lancer les festivités. La jeune femme ne souriait plus. D’un coup, son visage s’était éteint. Il s’était changé pour ne pas flancher, pour qu’aucun de ses traits ne la trahissent. Ce n’était pas ce qu’il fallait, pas à ce moment précis, où elle décidait de mettre carte sur table. Où il décidait à nouveau de s’éloigner, de la lâcher. Leurs prunelles ne se quittaient plus. Aucune fierté n’était rangée. Ils étaient sur le front. Aislynn et Zachariah se retrouvaient au centre de ce terrain. Personne à l’horizon pour les écouter. Personne à leurs côtés, pour les surprendre. Aislynn en prenait conscience, en réalisant que leurs voix étaient les seuls bruits qui faisaient disparaitre le silence. Il était le seul homme qui pouvait remettre tout en question. A l’énerver, l’agacer et puis la seconde d’après, à la raisonner, à l’inviter à s’expliquer. C’était sa plus grande faiblesse. Son regard la rendait vulnérable et elle le savait. Quand, il s’est mis à la questionner, à réellement savoir ce qu’elle voulait. Pour cette principale raison, elle s’en détournait. Aislynn ne voulait pas être faible et elle ne l’avait plus été depuis longtemps. Mais, surtout de cette manière. Face à Zachariah, elle avait envie de baisser les armes. Elle désirait encore goûter à ses lèvres, s’égarer sur son corps. Peut-être même qu’ils pourraient se lancer dans cette spirale folle. Dans ces tourments qui nous rendent plus que jamais vivant. Sauf qu’avant d’y songer, d’en rêver, ils devaient discuter. Ils devaient avoir une explication. Dégager ce nuage qui troublait leurs vues. « Non. Pas du tout.  affirmait-elle en secouant la tête. Mais, dis-moi, au juste ce que je devrai faire. Est-ce que je dois attendre dans mon coin ? Attendre un peu de toi ! »  Il ne fallait que cette réalité pour relancer la jeune femme. Les mots sortaient sans qu’elle puisse les retenir. Elle se livrait comme jamais. Aislynn cherchait une direction. Au mieux, elle imaginait le jeune homme au bout du chemin. Dans le pire des cas, elle devrait se résoudre et le laisser derrière. Cependant, elle devait savoir. Savoir le jeu auquel, il voulait jouer. Savoir ce qu’il attendait d’elle. « Tu étais où ?! Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Un message, c’était trop dur à rédiger. Bordel, Zachariah. Est-ce tu ne comprends pas ? » avouait-elle énervée et puis discrètement. La dernière question était tout juste audible. Elle ne savait même pas s’il l’avait entendu. S’il pouvait la comprendre. Décrypter le réel sens. Découvrir les sentiments naissants. Aislynn ne voulait pas savoir si c’était réciproque. Elle n’avait pas besoin d’en savoir plus sur ce sujet-là. Tout ce que cherchait la jeune femme, c’était une raison de rester. Juste un détail qui pourrait la retenir réellement à lui. Une explication qui pourrait toujours la tenir accrocher au jeune homme. Un espoir. Une lueur de bonheur. Aislynn ne demandait rien. Elle ne voulait pas d’engagement, pas de promesse, pas de conte de fée. Tout ce qu’elle souhaitait obtenir, c’était une direction. Allaient-ils encore marcher ensemble ? Où devait-elle y renoncer ? « Dis-moi les règles du jeu. Dis-moi pourquoi, ce soir, tu es là ? C’est tout ce que j’ai besoin de savoir. Finalement. » l’interrogeait-elle très calmement. Ni plus, ni moins. Faisant désormais un pas vers lui. Relevant le visage pour retrouver son regard. Dans cette pénombre qui laissait apercevoir le meilleur de Zachariah. Son côté certainement le plus intriguant, le plus mystérieux.  
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyMar 6 Mai - 23:26


Voir un match de foot c'est nul. Voir des dizaines de personnes s'ambiancer comme des fous et hurler à vous déchirer le tympans c'est doublement nul. Le summum survient quand vous voyez l'un de ses sportifs, footeux au sourire éclatant roucouler comme un jeune premier devant Aislynn. Là c'est triplement nul. Et Zachariah, dans toute sa bonté secourut la belle en s'interposant dans la conversation. Impertinent comme il l'était, il ne prit même pas un air gêné pour tenter de faire bonne figure. Non, à d'autres. Il agissait tel un homme de cro-magnon sauf qu'il parlait au lieu de pousser des cris infâmes sortis d'on ne sait où. Sinon, la ressemblance était frappante et le message clair : Pas touche à Aislynn si tu veux garder toutes tes dents dans ta bouche. Il comprit rapidement que sa venue n'était pas forcément la plus souhaitée au monde dès lors que ses yeux se posèrent sur le visage de la présidente iota. Oups, pas contente. « Je voulais te faire une surprise. » Réplique-t-il avec une bonhomie qu'il est bien loin de ressentir. Le troisième personnage se sentant délaissé ne reste pas. Les voilà tous les deux. Pour le pire du pire. Zachariah sent que les minutes qui vont suivre ne seront pas une partie de plaisir. Au contraire, il va devoir ramer sévère s'il veut qu'un joli sourire orne le visage de la belle. En temps normal, il aurait tout fait pour. Sauf qu'il a aperçu cette même aislynn en train de flirter ou tout du moins en train de se laisser draguer par une sorte d'énergumène qui ne ressemble à rien. Et son égo en prend un coup. Alors pour les efforts, on va revoir la copie à la baisse. « Non, je n'ai jamais dit ça. Ne déforme pas mes propos s'il te plaît. » Bien sûr qu'elle mérite toutes les attentions du monde, il était le premier à le dire. Toutefois, pas par un sportif de pacotille qui court après un ballon les trois quart de son temps. Heureusement qu'il n'y avait plus de spectateurs dans le stade ou près de ce dernier sinon ils auraient le droit à une scène de ménage en direct. Dans l'ensemble, le doyen omega aimait bien se montrer aux yeux de tous … Dans des conditions favorables. Ce qui n'était pas le cas comme il pouvait le constater. Les mains dans les poches, il entendait toutes les remontrances de la jeune femme. Certaines étaient fondées … A vrai, elles l'étaient toutes mais il ne se sentait pas de l'admettre. Un soupir de soulagement lui échappa quand elle lui apprit qu'elle n'avait pas eu l'intention d'aller avec l'autre débile au bal. Dieu merci ! « Je … J'ai dû partir pour diverses raisons. » La seule et unique raison valable qui l'avait poussé à partir était Aislynn et les sentiments qu'il commençait à éprouver pour elle. Perdu dans ce marasme, son meilleur ami, Adriel était parti avec lui en Europe. Faire le vide et oublier ses soucis le temps de quelques semaines. « Oh, parce que l'on avait convenu que c'était à moi d'envoyer un sms ou d'appeler ? Tu aurais pu prendre de mes nouvelles si tu t'étais inquiétée ! » C'est vrai quoi. On dit toujours que c'est à l'homme de faire le premier pas, de donner des nouvelles en premier et d'en prendre. Il doit soulever des montagnes tandis que la femme attend, elle, bien sagement dans son coin. Non, désolé ça ne marche pas ainsi dans le monde réel. « Quel jeu ? Il n'y a pas de jeu qui tienne. » Répond Zachariah en fronçant les sourcils. S'il avait voulu jouer et s'amuser, notamment aux dépens de la jeune femme, il l'aurait fait depuis bien longtemps. Et le fait de devoir « se battre » ne serait-ce que potentiellement face à un homme qu'il considérait comme un adversaire était là encore tout sauf un jeu. Si elle pensait qu'il se délectait de cette situation, elle était bien loin du compte. A côté de la plaque et à mille lieux de la vérité. Le pire est qu'Aislynn abordait ce sujet de conversation avec une tranquillité déconcertante. Pas de cris, ni de reproche. Elle était d'un calme olympien comparé à un Zachariah qui bouillonnait littéralement. Cette fois-ci, c'est elle qui menait la barque et qui avait un avantage considérable sur lui. Contrarié d'être celui en position de faiblesse, le doyen des omega croisa les bras contre son torse tout en écoutant la iota déblatérer sa question et le blabla qui l'entourait. Il eut presque envie de reculer d'un pas quand elle s'avança mais sa fierté l'en empêcha. Dignité avec tout, c'est ce qui compte le plus pour ne pas perdre la face. « Je te l'ai dit : pour t'emmener à la fête qui célèbre votre victoire. » Déclare le La Tour Dubois, couronné de devoir s'exploiter à présent. Parce que maintenant, il lui fallait une raison valable pour avoir le droit d'être en sa compagnie?Avant, il débarquait, l'emmenait à la plage en pleine nuit et elle ne le questionnait pas plus que cela. A croire que les temps ont bien changé et que ces quelques semaines sans nouvelles l'un de l'autre ont fait reprendre les esprits à Aislynn qui repart dans sa quête aux réponses. Réponse qu'il n'a pas forcément ou qu'il refuse d'avoir pour l'instant de peur de s'avouer des vérités qui chambouleraient sa vie. Et elle n'a pas le droit de chambouler sa vie. Oh que non. Pas tant que lui ne l'autorisera. Ses pensées s'entrechoquent pêle-mêle et il finit par hausser le ton. Quitte à sentir une dispute pointer le bout de son nez, autant la provoquer pour quelque chose. « Et puis quoi ? J'ai besoin de t'envoyer une invitation pour te voir ? Je dois prendre rendez-vous pour que tu me notes dans un coin de ton agenda de cheerleader surchargée ? » Allez acte un ; scène un : les reproches après un silence trop long de part et d'autre. Il est bien évidemment fautif mais il ne s'en rend pas réellement compte car pour le moment, seuls ses nerfs en pelote parviennent à guider ses paroles. Qui sont toutes sauf bien intelligentes. Zachariah ou le garçon ayant l'art de parler sans réfléchir. Ou bien de réfléchir longtemps après avoir parlé. Il finit par approcher d'un pas également et son corps se retrouve partiellement en contact avec celui de la jeune femme. Il ne fuit plus, il est même prêt pour le combat qui s'annonce intensif. « La prochaine fois, j'attendrai mon tour comme les autres prétendants. » Il le scande et de mauvaise foi en plus. Avant de vouloir jeter sa tête contre le premier mur qui croisera son chemin. Il vient à demi-mots d'avouer que lui aussi est un prétendant non ? Décidément, il faut vraiment qu'il arrête de parler sans songer à ses dires. Il se sent stupide de paraître jaloux. Encore plus pour une fille qui ne semble pas en avoir quelque chose à faire. Il a envie de tourner les talons pour repartir bien vite dans sa confrérie ou trouver quelques compagnons jaunes qui seraient contents de se mettre une bonne cuite ce soir. Mais non. Au lieu de choisir la solution de facilité, il reste planter comme un piquet devant Aislynn. En attendant que la tempête éclate. Parce qu'il est clair qu'elle ne va pas le laisser cracher toutes ces absurdités en lui donnant sa bénédiction une risette au coin des lèvres. Ce serait trop beau. La connaissant un minimum, elle va monter au créneau et vouloir lui arracher les deux yeux de la tête de ses propres mains. Venir voir un match de foot est définitivement une idée à rayer.
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyMer 14 Mai - 9:01


"Faire de nos bleus un ciel, de nos pansements des ailes.
Il voulait faire une surprise. Non, mais est-ce que Zachariah y avait réfléchi avant de s'avancer ? On fait des surprise pour les anniversaires, pour certaines occasions. On ne prétend pas surprendre quelqu'un, après l'avoir laissé de longues semaines dans le silence. L'absence, le vide qu'il avait laissé à ses côtés, Aislynn n'arrivait pas à l'expliquer. Elle n'arrivait surtout pas à le comprendre. Elle aurait voulu que cette action ne l'atteigne pas. Elle n'aurait pas voulu être touchée par leur relation et par ce moment de blanc qui demeurait depuis trop longtemps.. Aislynn ne l'avait dit à personne. Elle n'en avait pas parlé. Elle n'avait pas prononcé son prénom. Tout simplement, parce que c'était plus facile. Oublier quelqu'un, c'est également y penser sans cesse. Elle le savait et forcément, elle n'arrivait pas à tourner la page sur le doyen des omégas. Il était bien plus qu'une rencontre, qu'une connaissance, qu'un ami. Il était quelque chose de tout à fait particulier. Il représentait tout et rien à la fois. Il pouvait l'animer comme la déstabiliser. Il pouvait tout contrôler sans pour autant la toucher. Un regard suffisait. Comme à cet instant précis, où ses pieds étaient encrés au sol. Elle n'arrivait pas à s'en aller. La jeune femme n'arrivait pas à le laisser, même si une partie d'elle, clamait que c'était tout ce qu'il méritait. Se serait lui rendre l'appareil. Se serait agir comme il le faisait depuis quelques temps. S'approcher pour mieux s'éloigner. S'attacher pour mieux reculer. Il n'y avait aucune logique dans leurs échanges, aucune logique dans leurs comportements. Incompréhensibles. Amoureux secrètement.. Ils l'étaient. Seulement, ils n'arrivaient pas à s'y faire. Car, les émotions ne sont pas toutes comprises, toutes acceptées. Parce qu'à partir du moment où on aime de cette façon, on accepte également de souffrir qu'importe le prix, qu'importe l'entaille qu'on peut porter dans le coeur. Tant que l'être aimé est toujours là. Juste devant elle et tellement énervé. Aislynn le sentait. Si les yeux du jeunes hommes étaient des revolvers, ça ferait longtemps que le iota serait à terre. Peut-être même qu'il aurait touché la demoiselle, également, dans un éclat de colère. Il faut toujours s'attendre à tout. Comme à ses reproches qu'il partageait. Jusqu'ici, elle avait essayé de tenir le coup, de ne pas hurler. Elle ne voulait pas se montrer davantage fragile. Zachariah en avait déjà vu assez. Il avait eu des moments tellement magiques avec la jeune femme, qu'elle avait encore du mal à accepter ces tensions. Des reproches qui s'étaient amplifiés dans leurs silences, dans leurs conneries. « J'étais inquiète ! » finit-elle par prononcer fermement mais, toujours de manière très calme. Aislynn était tenue par sa raison, à ce moment précis. Elle prenait sur elle, parce qu'elle savait simplement que ça n'arrangerait rien. Elle se souvenait de cette dispute qui avait éclaté après leur saut, après cette folie où elle l'avait poussé à se mouiller. Elle ne voulait pas que ça se reproduise. Pour la première fois, elle prenait conscience de la perte, de ce qu'elle risquait de laisser en agissant comme lui. Elle ne voulait pas être à l'origine de leur «  séparation » amicale, ou peu importe la manière dont il la qualifiait. Aislynn ne voulait pas le perdre. Il lui avait déjà tellement manqué.. Il l'avait tellement marqué avec ce baiser, avec les olympiades, avec sa personnalité. Autant ils se ressemblaient, autant ils étaient différents.. «  Et tu n'aurais pas pu me surprendre plus tôt ?! Est-ce que tu connais la notion du doute ? Parce qu'elle m'a contaminé, chaque jour où ton silence se faisait remarquer. » déclarait-elle presque un brin ironique, C'était tout ce qu'il lui restait pour tenir le coup, pour faire face à cette attirance qu'elle ne contrôlait plus. Aislynn savait qu'elle avait commis des erreurs et encore ce soir, elle avait effectué des faux pas. Etre avec ce garçon, sourire au nez de Zachariah, l'ignorer une fraction de seconde. Elle l'avait presque poussé à être ainsi. Néanmoins, elle ne le forçait pas à réagir avec cette ampleur. Si la jeune femme pouvait se contrôler, il pouvait essayer d'en faire autant. Enfin, elle aurait certainement agis avec autant de haine, si elle l'avait vu au bras d'une autre. Parce qu'on a tous peur d'être remplacé, d'être remplaçable. On craint ce moment où notre chance passe et qu'une autre personne s'en empare. Elle le réalisait juste maintenant, quand il confirmait l'origine de sa venue. Une fraction de seconde, uniquement. Car, la colère revenait au galop. Son regard s'assombrissait. Il n'arrivait pas à tenir sa réserve. Il lui reprochait maintenant d'avoir un agenda trop complet. C'est peut-être ce qui lui arrangeait, ce qui était plus facile pour lui d'accepter. Et à la fin de ce reproche, elle comprit que ça allait partir dans tous les sens. Zachariah s'apprêtait à vider son sac. Et elle serait la seule à supporter ce poids, à entendre ce qui ne lui plaisait pas. Il ne comptait que lui confier ce côté là des choses, des conséquences, parce que c'était trop dur d'expliquer ce qui était bon, ce qui pouvait développer ses sentiments. « Tu veux que je te donne aussi un ticket. Tu me prends pour qui, sérieusement ? commençait-elle également à hausser le ton. C'est donc ce qu'il voulait, ce qu'il avait cherché jusqu'ici. La pousser. Voir jusque où elle pourrait tenir avant de tomber. Zachariah allait donc être servi. Tu crois que je suis comme toutes les autres ! Que je goutte à tous ces hommes. Que je suis une traînée. C'est l'image que tu as de moi ? C'est ça.. En tout cas, ça fait plaisir de voir l'estime que tu m'accordes. Je comprends tout d'un coup. » Tout devenait plus clair. C'est ce qu'elle voulait lui faire croire. Alors qu'ils s'étaient rapprochés. Aislynn était tellement proche de lui qu'elle pouvait également sentir la chaleur de son souffle. Et dans cette mise au point, elle n'avait écouté que le mauvais. Même si Zachariah voulait prétendre à la place de prétendant, elle ne l'avait pas compris de cette façon. Elle ne l'avait pas entendu de cette manière. Aveugle et sourde par la moindre gentillesse de sa part. Tout ce que la jeune femme avait retenu, c'était le mauvais, c'était également ces doutes qu'ils pouvaient ressentir réciproquement. Plongeant donc ses prunelles dans les siennes, Aislynn prenait une pause dans cette bataille sans merci. Elle avait essayé d'être posée mais, elle s'était malgré tout emporté. En revenant finalement, toujours à la même conclusion, le même sensation, elle l'aimait. Son coeur lui faisait partager cette réalité. Elle tenait à lui plus qu'elle n'aurait voulu. Et si elle aurait souhaité encore se présever, protéger le peu qu'il lui restait, qui n'était pas atteint par cet homme, elle aurait dû s'enfuir. Maintenant. Elle aurait dû partir. Sauf, que ça lui était impossible. « Ça ne fonctionnera jamais de cette manière.. C'est ce qu'il faut comprendre. Jamais, on arrivera à s'ouvrir complètement pour l'autre. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque.  » avouait-elle à contre coeur. Toujours fermement, Aislynn se confiait. Elle gardait ce regard et cette distance assez froide. Personne n'aurait voulu s'en approcher, quand elle se retrouvait dans cet état. Même s'ils étaient l'un près de l'autre. Même s'ils se regardaient.. Ils étaient à des distances de leurs sentiments, de cette évidence.. Ils ne se comprenaient plus. Peut-être qu'ils étaient arrivés au bout. Peut-être qu'ils avaient usé leurs chances. Est-ce qu'ils devaient s'y résoudre ? Est-ce qu'ils devaient se laisser pour éviter de se blesser davantage ? Il n'y avait personne autour d'eux et pourtant, on aurait pu sentir leur confrontation, à des kilomètres..
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyDim 18 Mai - 23:06

Perdu dans son monologue, Zachariah ne prêtait qu'une attention superflue à Aislynn. Cette dernière lui avait bien fait comprendre qu'il n'était pas vraiment le bienvenue pour être son compagnon à la soirée qui s'annonçait titanesque suite à la victoire des iota. Un sourire n'aurait pas été de trop selon le jeune homme mais c'était sans compter sur le sale caractère de la blonde qui s'évertuait à lui reprocher mille et une choses. Il avait des torts, certes. Mais pas autant qu'elle semblait le croire. Il la laissa parler. Autant qu'elle le souhaitait. Avant de prendre à son tour la parole pour lui clouer le bec. D'accord, il n'avait pas jugé bon de donner de ses nouvelles en temps et en heure. Ce n'était pas faute d'avoir voulu le faire, c'était le manque de courage qui s'était immiscé en lui. Il aurait bien voulu entreprendre une telle démarche mais il avait toujours cette frayeur au coin de sa tête de l'avoir au téléphone et qu'elle lui dise qu'elle avait tourné la page. Comme on le dit si bien quand nous sommes jeunes « loin des yeux, loin du cœur ». Et c'est pour éviter cette cruelle désillusion qu'il avait joué au mort durant de ( trop ) nombreuses semaines. A voir l'expression faciale d'Aislynn, il était clair qu'il en payerait les conséquences. Pour éviter d'avoir tout sur le dos, le doyen omega retourna la situation à son avantage. Elle lui en voulait pour s'être absenté aussi longtemps. Lui, il lui voulait pour avoir été aussi passive. Ils étaient à armes égales pour se défendre et Zachariah comptait bien combattre aussi longtemps que son caractère le lui permettrait. Les trois mots qui s'échappèrent de la bouche de la jeune, le laissèrent un court moment silencieux. Puis, il se reprit bien vite et un éclat de rire ressembla étrangement à un ricanement désinvolte répondit à la tirade de la blonde. Une chose est sûre : ils n'ont pas la même notion du mot inquiétude. « Inquiète vraiment ? » Répondit-il sur un ton empreint de sarcasme. Il nageait en pleine science-fiction. « Si tu l'avais réellement été, tu aurais essayé de m'appeler. Tu ne serais pas restée dans ton coin en attendant une intervention du saint-esprit pour que je revienne. » Il tentait au maximum d'ironiser sur la situation actuelle mais en réalité, Zachariah se trouvait beaucoup plus touché qu'il ne l'admettait. Touché et blessé qu'elle n'ait rien fait pour savoir ce qu'il lui arrivait pour partir aussi vite. Les remontrances, c'est bien joli. Cependant, lorsque l'on est pas blanc comme neige, on évite d'en faire. Sinon la réplique en est d'autant plus violente. Comme elle peut le constater. Les pieds toujours ancré dans le sol, Zachariah se faisait violence pour ne pas bouger. Il avait une furieuse envie de faire les cent pas pour se dégourdir les jambes, pour éviter de croiser le regard de la jeune femme et pour calmer ses nerfs en prime. Tiens et un verre d'alcool n'aurait pas été de refus pour couronner le tout comme il le fallait. Depuis un an, sa relation avec Aislynn n'était étiolée que de haut et de bas. Il constatait avec amertume que les bas prenaient rapidement le dessus sur le reste. A vrai dire, ces derniers mois, il n'y avait pas eu une seule note positive. Et à en témoigner par cette conversation toute aussi houleuse que les précédentes, ce n'est pas aujourd'hui qu'un happy end serait de mise. « Plus tôt ou plus tard, tu es tout de même agacée de me revoir. » C'est ainsi que l'omega voyait les choses. Elle était irritée de se retrouver face à lui et ce peu importe le temps qui s'était écoulé. Les semaines n'avaient fait qu'accumuler et augmenter sa rancœur vis à vis de lui. « Et tu doutais de quoi au juste ? Que je ne revienne pas ? Que je t'oublie ? » Avec une perfidie ironique, il la poussait dans ses derniers retranchements. Il la forçait à avouer un peu, beaucoup des sentiments qu'elle aurait pu ressentir à son égard. Pour une fois, ce n'était pas pour flatter son égo. C'était pour le rassurer et aussi pour le convaincre qu'il ne l'avait pas totalement perdu malgré le silence radio qui s'était installé entre eux. Le souci majeur est qu'au lieu de se sentir mieux, il se retrouvait accablé par ses retrouvailles avec la présidente des rouges. Ce qui lui déplaisait fortement. Il ne s'appelle La Tour Dubois pour rien. Son sang s'échauffait au fur et à mesure que le volume des paroles montait. Les mots finirent par dépasser ses pensées. Il les regrettèrent immédiatement mais par esprit de vengeance, refusa de les enlever. Les pupilles de la jolie blonde se dilatèrent et Zachariah sut alors que la guerre était déclarée. Avec le drapeau noir des pirates flottant au dessus d'eux : Pas de quartier. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Zachariah fut le premier à dégainer. Les deux pieds dans le plat. Comme il le savait, Aislynn s'engouffra dans la brèche et suivit. Ce qui le fit hausser des épaules et soupirer. Comme s'il se fichait de son opinion. Alors qu'au fond, c'était tout le contraire. « Si c'est avoir un ticket qui me fait attendre des lustres, je ne suis pas intéressé. Merci bien. » Un monstre. La manière dont il agissait était celle d'un homme sans cœur. Ce qu'il n'était pas. Cependant, le souvenir de ce sportif accroché aux basques de la iota était encore un peu trop vivace dans son esprit pour qu'il l'efface de sa mémoire. Il n'était pas stupide. L'omega savait pertinemment que la rouge n'était pas le genre de filles faciles qui dit amen dès qu'un mec au sourire ravageur l'accoste. Aislynn se respectait bien trop pour agir de la sorte. Dans un élan de spontanéité et de gentillesse qui le caractérisait assez bien finalement, Zachariah tenta d'apaiser le cœur meurtri de la jeune femme. « Arrête, ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu sais bien que je ne te considère pas comme une traînée. » Ses sourcils se froncèrent et il pencha sa tête sur le côté. « Qu'est-ce que tu comprends ? » Pour lui, en revanche, le flou était sans précédent. Venait-elle d'avoir une illumination soudaine ? Une révélation qui viendra tout changer entre eux dans le futur ? Plus ou moins anxieux, le jeune homme mit ses mains dans ses poches. Avant de les sortir. Pour les re-rentrer. Et les ressortir deux secondes plus tard. Aislynn gardait sa bouche clause, comme si elle réfléchissait à sa future tirade. Pendant ce temps, Zachariah se posait un nombre incalculable de questions et prenait son mal en patience. Dieu, comme il détestait le silence qui les entourait ! Et c'est le plus froidement du monde qu'elle lui annonça que rien ne fonctionnerait entre eux. Une douche glaciale pour le La Tour Dubois qui ne s'attendait pas à être congédié de la sorte. En termes moins distingués, il interprétait ses paroles de la manière suivante : tu es bien gentil mais un peu con. Vu que ça ne marche pas, merci pour le dérangement, ciao ciao, bye bye Zachariah. Ses paupières recouvrirent ses iris et il compta jusqu'à dix pour ne pas exploser. La fin du monologue de la jeune femme comme quoi elle avait une envie folle de s'ouvrir à lui sans y arriver, lui était passé au dessus de la tête. A des milliards de kilomètres. Seuls, les premiers mots s'imprimaient dans son cerveau. « En gros tu me dis d'aller me faire foutre ? Tu as perdu assez de temps avec moi, suivant c'est ça ? » Demanda-t-il en laissant déborder sa colère. Une douleur sans nom se reflétait au travers de son regard mais il se garda bien d'ancrer ses prunelles dans celles de la iota. Elle le chassait de sa vie et lui en pauvre spectateur ne se battait pas pour y rester. Le moral en berne et le cœur relativement amoché, il cracha. « Oublions cette fête. Oublions nous si c'est ce que tu souhaites. » Quant à lui, il irait panser ses plaies loin d'elle.
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyMar 27 Mai - 22:54


I’ll be the one, if you want me to .. Say something.
Le vent se levait, comme leur colère. Zachariah et Aislynn, de nouveau confrontés. Est-ce que c'était la dernière bataille, avant la fin ? Est-ce qu'ils avaient fini par se perdre dans leurs tourments ? Elle le pensait. Elle ne pouvait pas contenir cette crainte, celle qui formait un noeud au fond de son ventre, qui fissurait un coin de son coeur. Parce qu'elle l'aimait. Contre toute attente, ses sentiments se déchaînaient à l'intérieur de son être. Ils menaient également un affrontement avec la raison et les principes de la jeune femme. Il y avait la passion qui la poussait à s'avancer, à tout oublier et à l'embrasser. Ce feu ardent. L'accélération des battements. La confirmation. Toutes les émotions qu'elle avait vu renaitre de leurs cendres, dans cet océan. Le souvenir d'une nuit étoilé, d'un moment partagé et du tout premier baiser. Ca avait été un tout pour la jeune femme. Une nouvelle page qui apparaissait et qui lui laissait le choix d'écrire pour elle, pour lui, pour eux. Et depuis cette soirée, il y avait eu quelques lignes, la complicité des olympiades et les sentiments qui ne s'avouent pas. Puis il y avait quelques ratures, sur certains mots, sur une importance qu'elle croyait avoir décroché à son égard. Aislynn avait cru faire la différence mais, cela n'avait duré qu'une fraction de seconde. Et c'est face à sa raison qu'elle le réalisait davantage, face à ces cris. Ceux qui les opposaient à nouveau. Comme s'ils en avaient besoin pour se protéger, pour éviter de trop s'engager. Car, la jeune femme le savait, quand on décidait d'aimer quelqu'un, on prenait le risque de le perdre également. C'était une dure réalité.. Cependant, elle était inévitable. Alors, même si c'était dans dix ans, trois mois, deux semaines ou une journée, elle savait qu'il finira par filer. Peut-être même que se serait elle, qui partirait la première, qui lui tournerait le dos. Et rien que cette idée, cette réalité la dérangeait. Aislynn avait déjà vécu tout ça. Elle avait déjà renoncé à l'amour. Elle avait cessé d'y croire. Elle ne s'était plus attachée. Alors, pourquoi cette fois-ci, tout serait différent ? Qu'est-ce que Zachariah avait de plus pour changer cette fin qui semblait plus qu'inévitable ? La jeune femme pouvait aussi être un problème dans une équation amoureuse. Elle doutait beaucoup trop. Elle ne se sentait pas toujours à la hauteur. Elle avait peur. Elle était jalouse, voir très possessive. D'ailleurs, c'est ce qui avait réveillé le doyen des omégas. Un rapprochement, mélangé à quelques reproches, et il avait explosé. Entre haine et ironie, Zachariah s'amusait, tout en se préservant.. Ou du moins, en essayant.  « Je ne crois pas en dieu. » répondait-elle agacée par cette boule qu'ils se lançaient et surtout qui allait finir par exploser. Puis, à quoi s'attendait-il.. Que la jeune femme se mette à crier son prénom dans les couloirs de l'université. Il devait le savoir, ce n'était pas son genre. S'exposer aux yeux du monde. C'était déjà très compliqué avec lui, et pourtant ils se fréquentaient depuis plus d'un an. A croire qu'avec eux, également, les trois années ne devaient pas se faire désirer. L'amour dure trois ans. Ils se pourraient que certains n'y arrivent pas et que ce sentiment se transforme radicalement en haine. On dit souvent qu'ils ne sont qu'à un pas, l'un de l'autre. Une parole. Un regard. Des yeux que la demoiselle évitait pour le moment. Aislynn n'arrivait pas à le regarder quand il était comme ça. Elle aurait pu partir, fuir mais, ça lui aurait trop fait plaisir. Zachariah se serait senti grand et fort. Il aurait eu le dernier mot. Détail qu'elle ne voulait pas lui accorder, au passage. Donc, lorsqu'il se mit à rire, elle attrapait à nouveau cette boule de nerf et comme un ballon en plastique, il explosait entre ses mains. Un vent fort la bousculait et les mots s'emportaient.  « Tu n'es pas intéressé !? Tant mieux ! Va t'en Zachariah. Il n'y a rien de bon pour toi, ici. Parce que je confirme, oui, j'ai eu peur. J'ai tourné dans la ville, à la recherche de ton ombre. Je croyais que tu étais parti et que tu ne reviendrais pas. Je pensais que tu m'avais oublié. Affirmatif ! Et il parait que tu es doué pour ça, pour ne pas t'accrocher ! » déclarait-elle en haussant le ton, en criant presque à l'aide. Zachariah avait même réussi à lui arracher une minuscule larme, qu'elle balayait rapidement d'un revers de la main. La colère. L'incompréhension. La jeune femme devenait plus faible, tirailler entre toutes ses émotions. Avec ses envies de partir, de rester. De l'aimer, de le détester. Elle n'y arrivait pas et elle allait vider son sac. Il était l'heure du règlement de compte, le jeune homme n'allait pas être déçu. « Alors, peut-être que je n'ai aucune preuve pour te démontrer ce que je t'avance. Mais, moi, au moins, je te l'avoue. J'espère donc que tu as bien écouté, au de là des mots ! Enfin, faudrait encore savoir si tu en es capable. » finissait-elle sur ces quelques notes de dépit. Des mots qui n'annonçaient rien de bon, finalement. Elle n'arrivait pas à comprendre, de quelle manière, il devenait un monstre puis un samaritain. La tête penchée et l'étonnement, il la regardait. Les prunelles de la jeune femme brillaient dans la pénombre de la nuit. Couverte d'un voile dont elle ne voulait pas partager. Elle ne voulait pas craquer, pas devant lui. Et même s'il était tout ce qu'elle aimait. Le bon comme le mauvais. Elle allait tenir. Elle se le devait. Dans cet échange de regard qui répondait à ses derniers propos. Qu'est-ce qu'elle comprenait ? Aislynn ne comprenait plus rien et il allait pouvoir le ressentir en l'observant, en découvrant les émotions qui prenaient possession des traits de son visage. Le silence. Le calme. C'est ce qui venait ensuite troubler leur conversation, leurs échanges. Aislynn semblait abattue à l'intérieur et c'était uniquement à l'intérieur. Car, elle se mit à avouer ce qui la détruisait davantage. L'évidence qu'ils n'arrivaient pas à comprendre, à accepter. Ils ne pourraient pas y arriver, pas comme ça, pas de cette manière. Et ce soir, personne ne voudrait changer, personne ne semblait prêt à baisser les armes, pour oser, pour s'aimer. Donner sans rien regarder. S'abandonner sans songer aux risques engendrés. Aislynn le regardait réellement pour la première fois, depuis longtemps. Il était l'image de ses merveilleux souvenirs, du couple princiers qu'ils avaient formés et du duo tourmenté qu'ils avaient assumé. Sauf, que l'être humain arrive parfois à un moment de sa vie, où l'espoir le fuit. « Au suivant.. C'est tout ce que tu as à dire ? déclarait-elle, à nouveau désemparée et surtout blessée. C'est bien.. » Elle se résiliait. La jeune femme acquiesçait, perdue et déçue. Maintenant, il pouvait le constater, avec cet air blasé qu'elle lui présentait. Plongée dans ses prunelles, la jeune femme essayait de faire passer un message, bien plus grand que tous les mots qu'elle lui avait avoué, ce soir. Elle espérait qu'il ait un déclic et qu'il pense à nouveau, à tout ce qui lui avait dit. Mais, cette fois, elle aurait voulu qu'il écoute également les quelques révélations qu'elle lui avait lancé, dans cet excès de colère, dans cette nouvelle et peut-être dernière guerre.. « D'accord, c'est donc comme ça qu'on va y renoncer.. Tu n'as rien d'autre à ajouter ? C'est le moment, je pense. Tu as vider ton sac ? Car, je ne voudrais pas être un fardeau pour toi. Va s'y soulage toi et oublions nous, comme tu l'as si facilement évoqué. » Des paroles qu'elle avait prononcé plus calmement. Quand l'un était énervé, l'autre se calmait. C'était comme le jour et la nuit ou le feu et la glace. Aislynn ne lâchait pas Zachariah des yeux. Elle ne s'en détachait pas, comme si c'était la dernière fois. Elle attendait juste un signe, juste une révélation. La jeune femme voulait croire que cette colère était le fruit d'un amour trop grand pour être avoué et non d'un ego trop important pour encaisser. Amour ou fierté. Ensemble ou séparé. Qu'allait-il confirmé ? Qu'était-il prêt à sacrifier ?
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyVen 30 Mai - 23:55

Plus d'un an. Voilà plus de douze mois consécutifs qu'ils essayaient par tous les moyens de se trouver. Sans succès notable. Oh, au début, c'était bien marrant de se chamailler, de se chercher entre deux verres dans un bar gay de la ville. C'était drôle de vouloir relever des défis plus fous les uns que les autres et de se mettre dans un baiser, une nuit étoilée dans l'eau du Pacifique. Le problème est que le divertissement avait duré assez longtemps pour devenir lassant. Parce que des sentiments s'étaient mêlés à tout ce défi. Des sentiments que Zachariah ne contrôlaient pas et qu'il tentait de cacher pour ne pas se faire piétiner. Aujourd'hui, il est pris au piège. En avouant, il se met à nu et risque l'humiliation la plus totale. Aislynn ne l'a pas accueillie à bras ouverts et ne semble pas prête à le faire. En se taisant, il prend le risque de la perdre … Dilemme cornélien qui aiguise sa colère à chaque fois qu'elle lui remet tous ses torts en tête. Et sa réponse banale, des plus déplaisantes, ne manque pas de le faire bondir au plafond. Elle se moque délibérément de lui à ce stade non ? « C'est tout ce que tu trouves à dire ? Je ne crois pas en dieu. » Excédé, son pied frappe le sol avec acharnement. Il a envie de s'arracher les cheveux et de lui crier dessus. Lui faire comprendre en la secouant qu'il tient à elle et que malgré son caractère de chien, il ne peut s'empêcher de s'accrocher désespérément à elle. Qu'elle est devenue son seul point de repère dans ce monde et que si jamais elle l'abandonne, il n'aura plus qu'à retourner en Russie parce qu'ici rien de bon ne l'attend. Les traits de son visage se crispent au fur et à mesure que la jeune femme parle. Ça fait mal. Terriblement. Des coups de poignards successifs qui le déchirent de l'intérieur. Cependant, pour ne pas montrer que ces mots l'affectent plus qu'il ne le voudrait, il reste de marbre. Il ne bouge plus d'un pouce, encaissant chaque syllabe comme un homme invincible. Entre toute cette douleur, il parvient à saisir qu'elle n'est pas restée les bras en attendant qu'il revienne. Néanmoins, ce constat n'a pas l'effet d'un baume apaisant pour lui. « Pourquoi ne serais-je pas revenu alors que tu es ici ? Réfléchis un peu ! Tu es là, je ne vois pas comment je pourrai être ailleurs ! » Au lieu de partir comme elle le lui a si bien suggéré, il réduit à trois fois rien la distance qui les sépare. Lui aussi vient de se dévoiler. Un peu du moins. L'action qui se passe par la suite est si rapide que Zachariah croit l'avoir rêvé. Une larme s'écoulant lentement le long de la joue d'Aislynn avant qu'elle ne l'enlève avec détermination. L'omega a beau être proche de la fureur, son cœur se serre à la vue de cette jeune femme triste. « Non, ne pleure pas, s'il te plaît ... » Quémande Zachariah avec un peu plus de chaleur dans la voix. Voilà. Ses ardeurs néfastes se sont apaisés et il se sent mieux. Il a pu dire tout ce qu'il avait en lui et pendant un laps de temps très court, il pense que les tensions sont terminées. Qu'ils vont pouvoir repartir sur de bonnes bases. Solides de préférence. Et à long terme parce qu'il est usant de se bagarrer. C'est sans compter sur la future tirade de la iota qui remet le feu aux poudres. Rien ne sera donc jamais fini. « Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Qu'est-ce que tu veux de moi ? Dis-le, parce que je suis perdu vois-tu ! » Il venait d'exploser. D'habitude les coups de sang de Zachariah ne duraient pas éternellement. Il avait cette facilité à se calmer aussi vite qu'il parvenait à s'arrêter. Cependant, pas cette fois. Aislynn le poussait dans ses derniers retranchements et malheureusement pour elle, il n'était pas d'humeur à maîtriser sa colère. Le jeune homme n'en pouvait plus. Mentalement surtout. Il sentait qu'il la perdait à chaque parole prononcée. Tous les mots qui sortaient de sa bouche se retournaient contre lui. Et il avait beau se battre pour lui faire comprendre qu'il tenait à elle, il n'y parvenait pas. Comme si le destin s'amusait à les tester pour voir jusqu'où ils pourraient tenir avant de rompre définitivement le minuscule lien qui les unissait encore. La cheerleader n'était qu'à quelques centimètres de lui à peine et pourtant, Zachariah avait l'impression que des kilomètres de routes sinueuses les séparaient. Impression qui se confirma quand ses prunelles n'arrivèrent plus à déchiffrer le visage de la iota. Peut-être qu'un simple « tu me manques » aurait suffi à tout arranger. Seulement, il n'était plus capable de dire ces trois mots à cause du gouffre qui les séparait. « Non ce n'est pas bien non. Ça te passe ou dessus de la tête ou quoi ? » La jeune femme avait un air blasé sur le visage qui faisait froid dans le dos de Zachariah. A croire qu'il était le seul à se sentir concerné par leur pseudo relation qui battait de l'aile depuis le début. Il réduit la distance qui le séparait d'Aislynn et ses mains vinrent encadrer le visage de sa vis à vis. Ses doigts s'engouffrèrent dans les mèches blondes de la sportive. Il profita de cette seconde durant laquelle le temps s'était arrêté pour s'imprégner de la douceur de peau contre la rugosité des paumes de ses mains. Ses paupières recouvrirent ses prunelles et il inspira profondément avant de prendre la parole. « Tu n'as jamais été un fardeau pour moi. Tu penses que c'est le cas mais tu as tout faux. » Dit-il en caressant doucement ses pommettes. Seulement la réalité le rattrape aussi vite qu'elle l'avait quitté. A contrecœur, Zachariah relâche la pression qu'il avait sur la jeune femme et s'éloigne tout doucement. Le moment tant redouté est arrivé. Il ne peut plus reculer. « Je ne m'attendais pas à un retour en fanfare certes. Toutefois, je pensais que tu serais heureuse de me revoir. » Apparemment, il s'était trompé sur toute la ligne parce que niveau bonheur, il avait déjà vu mieux par le passé. Ses pupilles s'ancrent dans celles de la iota. Il la dévisage dans le but d'apercevoir un once d'émotion chez elle. Un petit quelque chose qui le ferait espérer et croire que tout est encore possible. Qu'avec quelques efforts supplémentaires, un happy end leur tend les bras. Zachariah cherche juste à savoir si elle tient à tant soit peu à lui et si son avenir se construira avec elle ou bien s'il fera son bout de chemin tout seul. « Je ne suis pas prévisible, j'agis toujours de façon désordonné et tu détestes ça. » Il affirme plus qu'il ne questionne. Il le sait parce qu'elle le lui a dit plus d'une fois par le passé. Ou si elle ne disait rien, elle le démontrait à la perfection. Son comportement de gamin attardé ( parfois ) la faisait soupirer de dépit. « Je ne suis pas aussi bien que tu ne le pensais. Désolé de te décevoir. » Il recule de plusieurs pas encore. S'éloigner d'Aislynn est l'une des actions les plus difficiles qu'il ait eu à effectuer. « Nos chemins peuvent se séparer dès maintenant. Toi dans ta confrérie, moi dans la mienne et on ne se parle plus. » Il lui offre en quelque sorte la liberté dont elle rêve peut-être. Celle qui lui permettrait d'être accompagnée d'autres garçons que lui. Des garçons qui pourraient lui correspondre un peu plus. Zachariah vient de museler tous les sentiments qu'il éprouve pour la jeune femme car il pense que c'est le mieux pour elle.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) come back and tell me why i'm feeling like i've missed you all this time (zachariah) EmptyJeu 5 Juin - 19:21

La réflexion de trop. Il en était fini pour eux. Fini de jouer, de se blesser. Il fallait s'y résoudre et c'était une réalité qu'elle n'arrivait pas à accepter. Aislynn ne savait plus de quelle manière ils en étaient arrivés là. Comment avaient-ils fait pour user toutes leurs chances d'être ensemble ? Enfin, est-ce que Zachariah avait partagé ses sentiments ou est-ce qu'il avait joué ? Elle n'en savait rien. Elle n'avait jamais osé lui demander. De peur de perdre le peu qu'ils avaient. Cependant, il se pourrait que cette fois-ci, tout soit fini. Ami. Connaissance. Peu importe la manière dont ils se considéraient.. Aislynn devait y renoncer, même si elle l'aimait. Oui, elle avait un faible pour lui. Depuis la première fois, depuis cette soirée iota et oméga. Elle le savait et elle avait essayé de le gérer, de lui cacher. Sauf que certains regards ne trompaient pas. Leur proximité s'était faite remarquer au bal de fin d'année, lorsqu'ils avaient été élus, lorsqu'elle s'était réfugier dans ses bras pour danser. Il y avait des images comme celle-ci qui lui revenaient en tête. Il y en avait beaucoup. Il y avait ce pari fou qu'elle avait rempli. Cette veste qu'il avait posé sur ses épaules pour la préserver. Même si Aislynn pouvait être fière du corps qu'elle avait dévoilé. Il y avait cette dispute après le saut de la falaise. Les reproches qu'ils se hurlaient. Il y avait surtout cette nuit étoilée sur la plage et ce baiser. Ses peurs qu'il avait géré. Car, ce soir-là, en plus d'avoir repoussé sa peur d'aimer, il avait repoussé sa peur de l’immensité. Zachariah rassemblait de nombreux souvenirs. Ils avaient vécu pas mal de moments et celui-ci ne faisait que s'ajouter à la liste, des mauvais. Ceux qu'elle préférait oublier. Si seulement, elle avait eu un peu de cran. Si seulement, elle prenait plus de risque. A chaque fois, Aislynn le pensait mais n'y arrivait pas. Elle aurait voulu lui confier ses émotions, ses ressentis. Elle aurait voulu être des plus sincère et des plus franche. Cependant, elle n'y arrivait pas. Elle détournait toujours ses réponses. Elle n'osait pas dire les mots, tels qu'elle les ressentait. Elle avait surtout peur de le faire fuir, si elle osait. Si la jeune femme lui déclarait toute son importance, elle craignait de le voir prendre la fuite. Zachariah était doué pour prendre ses jambes à son cou quand une situation tournait au vinaigre. Il l'avait déjà laissé après une dispute. Il avait déjà tourné les talons et choisi de s'en éloigner. Sauf qu'à force d'agir avec des sous-entendus, ils en arrivaient à la même éventualité, à la même conséquence.. A se déchirer. « Parce que tu ne m'as jamais dit, ce que je représentais pour toi, Zachariah ! Tu crois que je suis devin ! ajoutait-elle, énervée et réalisant qu'il s'était rapproché. Un jour, on est comme les deux doigts de la main. On se comprend sans même devoir parler et puis, on se retrouve confronté. Comme maintenant, dans la colère, on s'hurle dessus comme deux attardés. » finit-elle d'exprimer, réalisant le peu d'espace qu'il y avait encore entre eux. C'est vrai que pour le coup, elle avait l'air d'une possédé, à lui crier dessus comme un enfant de deux ans. Alors que dans leur situation commune, ils étaient tous les deux fautifs. Ils avaient tous les deux mal agit. Zachariah arrivait désormais à contrôler sa colère, elle le remarquait. C'était toujours comme ça. Quand elle avait crié, il arrivait toujours à se calmer. Comme s'il était arrivé à ses fins, à son objectif premier ; la faire sortir de ses gonds. Seulement, à chaque fois qu'elle en prenait conscience, il était trop tard et ses nerfs finissaient également par lâcher. Cette larme s'éclipsait de ses prunelles pour caresser sa joue, sur son passage. Une fraction de seconde qu'elle pensait avoir éliminée, quand le jeune homme lui faisait remarquer. Aislynn en avait assez donné. Dans cette relation, ils avaient fait des concessions. Ils avaient joué gros. Pour finalement arriver à cette fatalité. A cette distance qu'ils ne pouvaient plus contrôler. Car, même si elle était face à lui, à quelques centimètres, à peine.. Aislynn avait l'impression d'être à des kilomètres de Zachariah. Elle avait le sentiment de n'avoir rien compris, d'avoir mal interprété leurs réactions, leur relation. Alors, quand il lui demande de ne pas pleurer, elle le regardait anéantie. C'était tout ce qu'il avait à dire. Est-ce qu'il avait au moins réalisé, qu'il était la source de cette peine ? Qu'elle ne pleurait pas pour le plaisir.  « Non mais, t'es sérieux ! Tu veux que je te dise quoi faire ? Tu veux que je marque sur mon front, embrasse-moi, quand j'en ai envie. Tu veux que je te guide, alors que tu es le seul à savoir ce que tu veux ! Enfin, je pensais que tu le savais.. J’espérais pour toi. » déclarait-elle une dernière fois sèchement. Elle était fatiguée par tout ça, par cette guerre qu'ils menaient. Et puis, à quoi bon ? Il n'y avait aucun aboutissement. Aucun changement. Aucun n'avait envie de passer au-dessus de leur fierté, pas aujourd'hui, pas après tout ce qu'ils venaient de s'avouer. Beaucoup trop de rancœurs, de peurs. Il fallait que ça s'arrête. Il fallait y mettre un terme. Un point final qu'elle sentait arriver comme un boulet de canon. Son coeur se nouait face à cette simple pensée et surtout quand il se retrouvait à ses côtés. Il était plus proche que jamais. Elle aurait pu s'en éloigner directement. Elle aurait pu partir pour éviter le reste. Néanmoins, elle décidait de ne pas bouger. Enfin ses pieds étaient comme ancrés dans le sol, sans la moindre explication. Si ce n'est que les sentiments par lesquels, elle était tourmentée.. Ceux que Zachariah avait réveillés. Après donc ce vent de saturation, le calme revenait sur les pointes des pieds. Le calme avant la tempête, avant qu'ils y renoncent.  « Je l'étais. En vérité, ça fait des semaines que j'essayais de m'imaginer ce moment. » avouait-elle, après avoir senti sa main caresser ses pommettes.  La jeune femme aurait voulu qui lui répète tout ceci. Elle lui aurait bien demandé de recommencer pour prendre conscience qu'elle n'était en aucun cas, un poids. Elle ne pouvait simplement pas. Elle savait que ça n'arrangerait rien, surtout avec ce qu'ils venaient de se balancer en pleine figure. Aislynn ne pouvait pas oublier d'un revers de la main, tout ceci, même si ça aurait été plus facile. Même si elle aurait tout donné pour oublier, pour lui attraper la main et s'enfuir. Se détachant de lui, elle décidait de s'y préparer. Elle évitait de le regarder. Elle évitait surtout de craquer à nouveau. Elle ne voulait pas et surtout, elle aurait tout le temps qu'elle voudrait, après. Surtout en écoutant, ses dernières déclarations. Celles qui préparaient leurs esprits, comme s'ils essayaient de se convaincre qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Il était désordonnée et elle aimait l'ordre. Ils avaient, en effet, beaucoup de différence et jusqu'ici ça n'avait jamais posé problème. Pas autant que cette goutte qui faisait déborder le vase. Aislynn ne rajoutait rien, quand il s'excusait. Simplement, parce que la jeune femme ne savait pas quoi dire. Elle ne voulait pas qu'il s'excuse d'être ce qu'il était. Elle l'appréciait de cette façon, même si lui arrivait également de te détester pour ces mêmes raisons. Zachariah avait, d'ailleurs, retrouvé sa rare douceur pour lui annoncer. Juste avant de la bousculer avec les derniers mots. Des paroles qui piétinait ses sentiments. Il ne voulait plus lui parler. Chacun de son côté. Voilà où était la fin de leur chemin.. De ce croisement qui avait pu remettre tout en question. Maintenant, ils allaient regardé dans leur propre direction. Seul. Et ce n'était pas la pire chose, car elle l'avait déjà été. La pire était sans aucun doute d'être sans lui. « Je ne suis pas déçue. Je veux que tu le saches. Et ne t'excuse pas d'être, toi. » ajoutait-elle briser par les mots qu'elle s’apprêtait à prononcer. Aislynn lui attrapait la main, parce qu'elle n'arrivait plus à le regarder. Peut-être qu'ils avaient besoin de temps. Peut-être qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Alors, même si la chaleur de sa peau la rassurait, elle savait que ce n'était que passager.. « Je te souhaite beaucoup de bonnes choses. Vraiment et de tout mon coeur. Tu mérites le bonheur ! Tu mérites tellement. » Tellement, qu'elle n'était pas certaine d'être à la hauteur. Elle ne l'avait jamais été. Serrant sa main comme pour le retenir, Aislynn s'arrêtait de parler. Sa gorge se nouait et elle n'arrivait plus à rien prononcer de correct. Fermant les yeux quelques secondes pour s'en détacher, à nouveau. Perdant ce dernier contact qui les avait tenu soudé une poignée de seconde. Tombant une dernière fois dans ses prunelles. Sentant son parfum l'entourer. Se remémorant tout ce qu'elle avait vécu à ses côtés..  Dans une foulée d'émotions, elle se décidait à s'avancer. Puis, de reculer. Renonçant à ce bonheur qui était pourtant, à sa portée et qu'il n'attendait qu'une chose. Etre partagé.
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