the great escape
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babbling, bumbling band of baboons. (pv)

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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: babbling, bumbling band of baboons. (pv) babbling, bumbling band of baboons. (pv) EmptyLun 5 Mai - 16:25

“.Holding her hand was like holding a butterfly. Or a heartbeat.
Like holding something complete, and completely alive.”

feat. wren rosenbach & davy lancaster

Le Zuni Café. Un endroit où, elle en était sûre, elle ne pourrait croiser que peu de visages familier, surtout à l'heure qu'indiquait son téléphone. 18h43. Qui voudrait d'un café à cette heure-ci ? Quoi qu'elle était bien là, vêtue d'un pantalon marine assorti à une marinière blanche et bleu, celle-ci partiellement dissimulé sous un trench coat couleur chocolat, une paire de converses rouges vintage au bout des pieds. Alors pourquoi pas quelqu'un d'autre. La surprise fut de taille lorsqu'elle réalisa, d'un simple coup d’œil extérieur, que le café était bondé. Et pas simplement bondé de San Franciscain, puisque le Zuni Café était réputé pour être un endroit branché où étudiants en tout genre ( précision de toutes confréries ) de l'Université de Berkeley se réunissaient après les classes. Merde, songea-t-elle, résolue à camoufler ses traits poupins sous son épaisse chevelure blonde. So british, Davy Lancaster et sa moue dépitée décidèrent de braver la foule dans l'unique but d'acheter un milk shake. Un milk shake parfumé à la fraise, parfaitement, parce qu'elle a une tête à boire des trucs à la fraise Davy, n'est-ce pas. Davy n'était plus habituée à écumer les rues de San Francisco, ce même si finalement, elle s'en était allée il y a de ça moins de quoi... 4 mois ? 5 tout au plus ? Pourtant, la vague impression d'être une étrangère et aussi perdue qu'elle ne l'avait été la première fois qu'elle avait emprunté Central SF par la troisième rue, était bien là. Accoudée au comptoir et bien résolue à payer sa boisson rapidement, puis à filer vers un but bien précis ( et pour une fois louable, bien joué ), Davy s'apprêta à faire valser nerveusement la petite bague en argent qui ornait auparavant son annulaire avec le reste des ses doigts fins, lorsque une odeur familière, au-dessus des effluves de café, vint lui rappeler que le hasard sait si bien faire les choses. Fronçant les sourcils, c'est d'une œillade circonspect qu'elle accosta nul autre que Wren Rosenbach et son mètre quatre-vingt-huit qui, évidemment, ne passèrent pas inaperçu, même dans cette foule. Fuuuuuuuu[...]uuuck, pensa-t-elle en silence, prête à... à quoi ? Déguerpir. Bah oui, forcément. Aisément même. Se tirer, c'est ce qu'elle faisait encore de mieux, cette chère Davy. Et comme si cela ne suffisait pas, il l'avait vu, lui aussi. Elle et son mètre soixante-quinze. Je fais quoi ? Je l'embrasse ? Je lui serre la main ? Putain, c'est une malédiction. Et ce questionnement idiot tourna dans son esprit tandis qu'elle le voyait s'approcher et qu'aucune réponse n'osait s'avancer plus que l'autre, et qu'il avançait encore plus dans sa direction et...Pourquoi a-t-il de si grande jambe celui-ci ? Acheva-t-elle de se questionner, tête en l'air.  Assez agile pour se faufiler entre les tables, les chaises, et les élèves, Wren Rosenbach se matérialisa devant elle avant qu'elle n'eut le temps de se rendre compte. « .Tiens justement, c'est toi que je voulais venir voir. » déclara-t-elle le plus simplement du monde. Quelle menteuse. Bien sûr, elle voulait le voir. Mais sa vaillance n'avait d'égal que ses talents de comédienne... donc au ras des pâquerettes. Non c'est pas vrai, elle s'apprêtait pas à venir le voir. Du moins pas dans l'immédiat. Pas comme ça, à l'arrache dans un café. La rumeur disait qu'elle était de retour depuis seulement ce matin et qu'évidemment, elle n'avait daignée prévenir personne de ce come-back, tout comme elle n'avait rien dit lors de son échappée belle. La vérité, elle, voulait qu'elle soit là depuis trois jours, enfermée dans une chambre d'hôtel luxueuse, à penser tous les scénarios possibles et imaginables qui la conduirait vers … qui sait. Wren ? Logique. Sam ? Ah, le choix du cœur, à n'en pas douter. Et son indécision l'avait conduite à … rien. Elle n'avait à présent aucun plan, n'avait plus aucun choix si ce n'est celui de laisser sa relation entre les mains de la fatalité.   « .Tiens, je t'offre un café. Ça vaut pas un Starbucks, mais bon, on va pas chipoter. Un café c'est un café. » balance-t-elle l’effrontée qui a travaillée toute une année durant au Starbucks situé à deux rues d'ici. Non, un café n'est pas un café. Pas lorsqu'il est question de Starbucks. Mais là encore, elle se mettait à digresser dans le seul but de se soustraire à une conversation qu'elle n'a pas forcément envie d'affronter. Pas tout de suite. Pas comme ça. Pas prête. Ne sachant pas s'il lui en voulait, ou non, Davy décréta en son fort intérieur ( et en bonne chochotte ) qu'il était plus sage de ne pas le regarder dans les yeux. Jouant avec les fils de son pantalon dépareillé, elle marmonna quelques phrases magistralement incompréhensible avant de finalement réussir à aligner quelque chose un minimum compréhensible. « .Écoute, je suis désolée d'être partie si longtemps et d'avoir donné si peu de nouvelles. Je ne te demande pas de comprendre, juste … . » d'oublier ? Come on, Davy. C'est la vie, pas l'une de ces histoires / utopies dans laquelle tu te réfugies pour éviter les tourments. De faire l'impasse ? Pourquoi pas. S'il en a la force. Enfin, c'est pas comme s'ils étaient mariés ou quoi que ce soit, dieu merci. Juste en couple depuis 8 mois, avec 5 par correspondance et 1 passé à faire la gueule à cause des olympiades ( et de son attachement trop manifeste pour un certain président oméga ). Elle a tout faux, Davy, et elle ne sait même pas à quel point. Mais ça ne l'empêche pas de mettre les deux pieds dans le plat et avec panache, s'il vous plaît. Pas bonjour, ni rien du tout. Pas un baiser, un bisou, ou même une accolade. Rien. C'est pas qu'elle en oublie la politesse, c'est juste que vu l'état de leur relation, elle n'arrive pas à déterminer  par qu'elle bout le prendre, Wren. Sans mauvais jeu de mots. Arquant un sourire fébrile, elle arrive finalement à lui faire front et dégage d'un geste gracieux les mèches blondes qui, jusqu'alors, dissimulaient savamment ses traits enfantins, et ce regard azuré.  « .Je sais pas, fait ce que tu peux pour ... » Beuh. Rien. Le vide, le manque de mot, au revoir le vocabulaire riche de la petite alpha à l’intellect foisonnant, trou noir. Elle lui donnait les cartes, lui passait la balle. Comme s'il était seul à pouvoir décider de leur avenir, si celui-ci existait encore. Elle se demanda alors de quoi avait été fait son quotidien à lui, durant le laps de temps où elle s'en était allée par pure égoïsme. Ce qu'il avait bien pu penser, croire, s'imaginer, ou bien même faire, lorsqu'elle avait le dos tourné, trop occupé à se lamenter au fond de son Angleterre natale. Mais … sa maman lui manquait, tout comme elle manquait à sa maman qui, après le départ de ses filles, s'étaient retrouvées esseulées et dépressive, dans sa grande maison d'Oxford. N'est-ce donc pas la meilleure raison de rentrer à la maison ? Passer un peu de temps avec sa mère ? Elle n'avait aucun regret, si ce n'est de n'avoir pas donné plus de nouvelle. Toutefois même si elle se cachait derrière sa mère pour justifier son absence, Davy n'en restait pas moins lucide. Fuir une situation amoureuse compliquée avait été sa motivation première et désormais, elle devait rendre des comptes ( et est si peu douée pour ça, comme chacun sait ). « .Ça va, ok ? Enfin nous je veux dire. Ça va quoi. Hein ?. » questionna-t-elle finalement, après un bref silence contemplatif. A son timbre, il ne fut pas difficile à comprendre, pour qui que ce soit, qu'elle hésitait. Et sur ces interrogations bien bancales, elle discerna, dans l'abysse de ses pensées les plus profondes, le visage de Sam apparaître clairement, lui indiquant que non, ça ne va pas dans son couple. Seulement, pas forcément pour les raisons qu'elle pense. Hey. C'est ça le truc avec Davy Lancaster. Tellement elle est habituée à être fautive en toutes circonstances, elle se dit que si ça déraille, c'est elle.« .Hein ?. » qu'elle répète, histoire d'insister d'une toute petite voix, affichant une mine toute aussi petite.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: babbling, bumbling band of baboons. (pv) babbling, bumbling band of baboons. (pv) EmptyDim 11 Mai - 23:34

"You can love someone so much...But you can never love people as much as you can miss them."
5 000 :plop::plop:

Il est près de dix huit heures, et Wren se rend compte qu’il risque d’être en retard pour rejoindre Harper, d’autant qu’il doit passer au zuni coffee pour récupérer leur boisson.  Il jette un regard en coin à Maisy, allongée sur son lit avec ses cours entassés devant elle. Cela fait plusieurs semaines que Wren passe ses journées libres avec elle. Quelques mois auparavant, il avait décidé de prendre ses distances avec elle, de sorte de ne pas vexer Davy, sa petite amie. A leur début, Wren s’était juré de tout faire pour que leur relation marche, de mettre toutes les chances de leur côté, y compris si cela incluait de couper tous contacts avec Maisy, la tentation par excellence. Mais Voilà, les choses ont bien évolué depuis ce début prometteur. D’une relation idyllique où Wren et Davy s’éclataient aux olympiades, les deux jeunes gens se sont retrouvés embarqués dans une relation sans fond et surtout, sans contact. Depuis près de quatre mois elle lui avait fait faux bond après une petite engueulade sans nom post olympiade. Il s’était d’abord inquiété de ne la voir ni répondre aux appels, ni prendre contact, et puis finalement, il s’était habitué à cette distance, à ce silence et ce creux dans son cœur.  De ce fait, il avait renoué avec Maisy, s’excusant de l’avoir laissé de côté, et avait commencé à le côtoyer plus régulièrement qu’auparavant. Pour autant, il n’en avait pas oublié Davy, il n’y parvenait pas. Elle restait dans un coin de son esprit, comme une ombre au dessus de lui, une ombre qu’il n’a pas été capable d’effacer du tableau. Alors même en se rapprochant de Maisy, il n’a jamais sauté le pas, n’a jamais succombé à la tentation. Sa fidélité n’a pas de bornes, et semble même un peu trop excessive au vue du peu de reconnaissance que lui concède Davy.   Idiot qu’il est, il embrasse innocemment Maisy sur le front avant de quitter sa chambre de la confrérie béta pour prendre la direction du zuni coffee, à deux kilomètres de là. En bon sportif qu’il est, Wren marche d’un pas vif et rapide pour s’y rendre, de la musique à fond dans les oreilles. C’est le sourire aux lèvres qu’il pousse la porte du café, bien content d’être arrivé et de voir qu’il sera à l’heure à son rendez vous avec sa meilleure amie. Du moins, c’est l’idée qu’il en a jusqu’à ce que son regard en croise un autre, un qu’il était persuadé ne pas revoir de ci –tôt, Davy Lancaster, aka Jones, aka sa fameuse petite amie dont il n’a plus aucune nouvelle depuis bien longtemps. Son sang se glace tout comme son expression qui se fige littéralement. A en juger par celle affichée par l’anglaise, elle non plus ne s’attendait pas à tomber sur lui. Quel couple sympathique font-ils ces deux là. Et les premiers mots qui s’échappent de la bouche de Davy agacent immédiatement Wren. Passés la surprise et le soulagement de voir que Davy va bien, la colère monte à la surface et s’annonce comme le sentiment prépondérant de la rencontre. Après avoir passé des mois à s’inquiéter pour la jeune femme, voilà qu’il tombe sur elle de la manière la plus fortuite possible et sans le moindre plaisir. « Tu t’es développée un don de voyance alors pour savoir que j’allais venir ici. » Son ton est cassant, un ton auquel Davy n’est pas habituée, spécialement de la part de Wren qui le réserve d’ordinaire à ses cousins Rosenbach. Il n’arrive pas à se montrer heureux de la voir, satisfait de retrouver cette bouille si enfantine qu’il aime tant. Et pourtant, il lui en faut beaucoup au Rosenbach pour se montrer insatisfait d’une chose qu’il attendait tant. Mais il faut croire que sa Jones préférée est parvenue à atteindre ce qu’il ne pensait pas possible, le décevoir. Et pourtant, ce n’est pas faute pour la jeune femme d’essayer de se racheter en lui proposant de lui offrir un café, bien que ce ne soit pas un Starbucks. Se contentant d’acquiescer, Wren ne prononce pas un mot, surement pour attendre un signe, un mot d’excuse de la part de la jeune femme. C’est assez étrange de voir l’état dans lequel se trouve le iota, si fermé et agacé, lui qui d’habitude respire la joie de vivre et le bonheur. Finalement Davy qui avait l'habitude de le rendre si heureux, arrive en cette journée à faire ressortir le pire chez Wren, et a lui faire penser les pires horreurs qui soient. La jeune alpha se lance alors dans ce qui ressemble à des excuses, et surtout, tente de faire passer un message à Wren sur les actes qu'elle a fait. Un rictus mauvais se dessine sur les lèvres du jeune homme. Il n'est pas sur d'avoir bien entendu ses paroles, ou surtout de les avoir bien comprises. Est-elle vraiment sérieuse? Il faut croire que oui et pourtant, venant de la part de Davy, ce n'est pas si étonnant que cela. La jeune femme a toujours été une adepte des pieds dans le plat et des réflexions pour le moins surprenante. Aujourd'hui, elle atteint le summum de la connerie. S'attend-elle à ce qu'il oublie tout d'un revers de la main, comme ça? Il dirait bien que c'est mal le connaître, mais non justement, ce serait le connaître sur le bout des doigts. C'est bien malheureusement dans ses habitudes de pardonner facilement, en particulier dès que Davy débarque avec son sourire éclatant à la colgate. Et ça, la Lancaster le sait parfaitement bien. « Ce que je veux pour? Pour quoi exactement Davy? Pour passer l'éponge, effacer l'ardoise ? » qu'il lâche hargneusement. C'est peut-être la première fois de cette conversation qu'il est si honnête et cela semble ne pas faire plaisir à Davy, qui n'hésite pas à lui demander si tout va bien entre eux. C'est le pompon sur la Garonne pour lui, qui ne comprends pas comment la jeune femme puisse envisager que les choses soient un tant soit peu normal. « On est bien? Est-ce qu'on est bien? Tu poses vraiment la question Davy ou est-ce que j'ai mal entendu? » Ses doigts se posent violemment sur ses temps, qu'il masse comme pour faire passer un mauvais mal de tête. Il prend une grande inspiration pour se calmer, en voyant que les nerfs commencent à lâcher progressivement. Non, ce n'est pas le moment de craquer big boy, pas le droit de montrer à Davy tout le mal qu'elle lui a fait. Ce serait revenir à dire qu'elle a gagné, et Wren ne perd jamais, non jamais. « Je crois qu'il est temps que l'on parle Davy. Tu as je pense des explications à me donner, comme j'ai des choses à te dire. » Cette phrase n'indique jamais rien de bon. C'est bien connu, le il faut qu'on parle est révélateur de rupture ou même pire, infidélité. Dans leur cas, Wren n'a jamais commis l'irréparable, bien trop juste, bien trop respectueux de sa petite amie. Mais en est-il de même pour elle? C'est une bien amusante question.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: babbling, bumbling band of baboons. (pv) babbling, bumbling band of baboons. (pv) EmptyDim 18 Mai - 22:45

Tiens. C'est presque si elle se laisserait pas prendre de court par son petit ton sec, qu'elle qualifierait même d'un peu ingrat au passage. Pourtant Wren n'a rien d'ingrat d'habitude et il est plus connu pour son éternelle bonne humeur plutôt que pour ce ton presque sévère avec lequel il l'accoste à son tour. Elle qui débarquait avec … l'ombre de son sourire le plus beau, faute de mieux, se retrouve à apprécier ce soudain élan de fougue d'un air définitivement bête. Qu'il puisse lui en vouloir, certes. Mais… Pas de mais. Elle pouvait ( et se devait ) de comprendre son animosité. En revanche, elle peinait à accepter son animosité. Parce que si Davy était dotée d'une gentillesse sans borne, elle était aussi douée d'une très (parfois trop) bonne répartie et quelques réflexions désobligeantes ne manquèrent pas de traverser son esprit rusé. « .Bah… ouais, faut croire, si t'appelles être douée de voyance : être logique. T'aimes le café, tu vas à l'Université. Logique que tu viennes ici. Logique... » Ou prévisible, manqua-t-elle d'ajouter avant de prendre conscience qu'elle irait bien trop loin et n'était pas en position de faire quelconque commentaire – qui ne serait pas bien accueilli. C'est ça le truc avec Wren. Il était d'un prévisible qui en serait presque devenu ennuyeux, là où Davy demeurait, comme chacun savait maintenant, un exemple de spontanéité. Versatile, volage, inconstante, incontrôlable, et tant d'autres adjectifs. Libre étant le plus juste, de toute évidence. Davy  l'électron libre, qui suit son cœur et ignore sa conscience, si tant est qu'elle en possède une. Davy qui n'a aucune raison, aucune barrière. Davy l'impulsive. Qui plus est, elle avait la douloureuse impression de s'adresser à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Parce que d'habitude, Wren c'est le genre toujours sympa. Toujours arrangeant. Qui même si quelque chose ne lui convient pas, préférera donner la priorité aux autres. Forcée de constater qu'elle n'avait plus le droit à ce genre de traitement, Davy réalisa alors l'ampleur de ses méfaits et se mordit la lèvre. C'est vrai, elle était partie. C'est vrai, elle n'avait rien à lui dire, aucune excuse valable, seulement son égoïsme et ses malheureux sentiments pour Sam. Sentiments désormais trop envahissants pour être dissimulés, et si elle n'avait même pas fait l'effort de les cacher lors des olympiades, elle se rendit compte combien elle aurait du, rien que pour Wren et même pour Elmas. Finalement, c'est elle l'ingrate et elle s'en rend bien compte, trop tard. C'est comme ça avec Davy, jamais réfléchir, toujours foncer et ce même si c'est dans le mur. Puis se retourner et se '' merde '' et pleurer lamentablement. Mauvais choix, une fois de plus, chère Lancaster. Aussi, elle réalisa l'ampleur de toute cette histoire et à quoi sa relation avec Wren était réduite : rien. Par sa faute. En être consciente, c'est une chose, l'accepter une autre. La mine basse et contrire, Davy se contenta de rester un moment silencieuse, les poings fermés et d'encaisser le ton bien trop hargneux de Wren, pour finalement réagir elle-même au quart de tour. « .Mais je sais pas moi. J'en sais rien, ok ? Je disais ça… je sais pas. Pas le peine de faire le tendu comme ça, sérieux. » qu'elle se met à grogner, sur la défensive. Ne rien savoir, c'est aussi une solution. Quoi de plus énervant qu'une petite amie qui ne sait que dire, qui ne connaît rien de la situation, qui dit les choses comme elles viennent sans réfléchir ni rien. Davy, c'est plus une malédiction qu'autre chose au final et si ça l'effleurait pas trois secondes par le passé (ou du moins si, mais pas récemment. En même temps quand on s'exile, faut pas s'attendre à plus), désormais elle se rend bien compte de la plaie qu'elle peut-être.« .Excuse, je voulais pas dire ça. » marmonne-t-elle de mauvaise grâce,  ce même si bien consciente qu'elle fait tout de travers, comme d'habitude, et qu'elle n'a aucune raison de l'apostropher de cette façon. Elle réagit toujours mal à ce genre de ton ingrat, et a pour seul réflexe de calquer son timbre sur celui de son interlocuteur, quitte à paraître parfaitement idiote. Et le pire, c'est qu'elle commençait déjà à perdre ses moyens. Déjà que des choses censées ne sortaient que trop rarement de sa bouche, alors dans cet état de nervosité, épiphanie de paroles malheureuses à venir.  « .Euh… non, t'as pas mal entendu, non... » qu'elle ose d'une petite voix, l'énervante petite créature. De quoi en rajouter une couche, au cas où ça ne suffisait pas. Le pire c'est qu'il commence à littérallement péter un plomb, et du coup, par pure empathie, Davy aussi. « .Mais j'ai rien à dire moi, à part que je suis désolée, ok ? Ça sert à rien de déblatérer 107 ans sur combien je suis naze à chier comme petite copine, je crois que j'ai compris. J'ai pas d'excuse, je suis partie parce que j'en avais marre des olympiades, des gens, des reproches de tous le monde parce que '' boy, davy, tu sors avec une perfection'' genre je suis pas à la hauteur de Wren legendreidéal Rosenbach. Bah merde, hein. Ouais, je suis partie et j'ai pas donné de nouvelles au début parce que je voulais me couper de toute cette merde. J'avais envie de voir ma maman, ça va ? J'ai pas le droit ? Et je voulais revenir, mais après Aidan s'est barré, du coup j'étais dégoûtée et puis à force de pas revenir, et de pas donner donner de nouvelles, je me suis dis que plus personne voudrait en avoir, ou me voir. Cercle infernal quoi. » Wouw. Tambouille de mots. Pensant avoir été un minimum cohérente et un maximum sincère, Davy se laissa aller à un soupir désespéré, avant de renchérir. « .Voilà. Je sais, c'est pas ce que tu voulais entendre. T'aurais préféré un truc plus sérieux, du genre '' ma grand-mère est morte '' ou '' ma mère est malade, fallait que je lui file un rein '', mais non. J'ai pas mieux que cette vérité là. » Davy, on ne peut pas lire en elle comme dans un livre ouvert. On ne peut pas prédire, ni pronostiquer sur Davy. On peut seulement lui faire confiance concernant la vérité, qu'elle s'applique à toujours donner, ce même si elle peut blesser et si parfois, elle parle de manière trop franche ( et trop souvent brouillonne ). C'est bien le seul truc sur lequel on peut lui faire confiance, d'ailleurs.  « .Je sais que c'est tout de ma faute, je suis désolée, tu sais même pas combien. Je pourrais te le répéter mille fois, je sais que ça changera rien pour toi, mais bon... » mais bon… je suis pleine de bonnes intentions...mais bon… le point positif, c'est qu'elle n'a pas été infidèle…
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MessageSujet: Re: babbling, bumbling band of baboons. (pv) babbling, bumbling band of baboons. (pv) EmptyLun 26 Mai - 15:44

De manière inévitable, ces deux là sont en proie à une terrible engueulade, certainement la plus grosse qu'ils ont eu ensemble, certainement la plus importante aussi. Il est rare pour Wren de s'énerver autant de mettre tant de rage et de haine dans ses mots, juste dans le but de blesser, de faire subir ce qu'on lui a fait subi. En temps normal, la première des réactions du iota est de pardonner, de relativiser sur les choses qui lui arrivent. Ce n'est d'ailleurs pas sans raison que l'on lui attribue la réputation d'être un bisounours, un homme dont la rancune ne lui est pas familière, excepté avec son père. Régulièrement, Eileen lui a fait ce reproche, d'être un peu trop gentil avec ceux qui le blessent, de passer l'éponge si facilement. Aujourd'hui, celle-ci doit voir les choses bien différemment et doit surtout regretter avec ferveur  de lui avoir un jour donner ce conseil. Après tout, depuis que Shelley a fait son apparition et sa sortie officielle en tant que sa sœur légitime, Wren n'a plus adressé un seul mot à sa cousine, vexé et en colère qu'elle ait pu lui cacher un tel pan de sa vie. Et c'est en pensant à tout cela que Wren se dit que la venue de Shelley dans sa vie est peut-être cet élément perturbateur, ce petit hic qui fait de lui une personne à des années lumières de ce qu'il a toujours été. Pour autant, Davy aujourd'hui, arrive à faire ce dont personne n'avait jamais été capable auparavant, le rendre odieux et imbuvable, détestable en somme, à la limite d'un monstre. Il se déteste ainsi, ne se supporte pas mais c'est quelque chose qu'il ne contrôle pas, et les paroles de la jeune Lancaster sont loin d'aider à arranger les choses. « Si tu le dis. » Qu'il se contente de répondre, légèrement évasif. Pourquoi lui répondre davantage? Après tout, se disputer sur un sujet aussi futile n'avancera rien, certainement pas sur les explications que Wren espère soudainement entendre. Les paroles qui suivent l'emmerde profondément, à tel point qu'il se rend compte qu'il ne devrait pas être étonné de tout cela, du comportement de Davy. Il l'a toujours connu ainsi, si impulsive, si irréfléchie, et c'est d'ailleurs ce qui a toujours fait son charme, du moins, c'est ce qu'il a toujours pensé. « Pas la peine d'être si tendu? pas la PEINE D'ETRE SI TENDU » il se stoppe un instant, reprend son souffle espérant être capable de parler plus calmement. « Je ne sais pas comment tu arrives à parler ainsi, comment tu peux être capable de me dire ça, alors que la seule raison pour laquelle je suis si tendue comme tu le dis, c'est par ta faute, par tout le malheur que tu m'as causé ces derniers mois.» Ca y est, c'est dit. Le morceau est lâché, et finalement, ça le soulage un peu, du moins, ça l'aide à reprendre son calme, pour l'instant… Et que Davy s'excuse pour s'être emporté le calme un moment… Toujours ce côté impulsif. Mais voilà, la jeune femme en ouvrant la bouche, ose dire des mots qu'il peine à entendre tellement sorti de sa bouche cela lui semble saugrenu. Etre bien, être en bon terme. S'imagine-t-elle qu'après trois mois d'absence sans un mot, sans une nouvelle, leur relation en est resté au même stade? Et après tout, cette relation, qu'était-elle il y a trois mois? L'idylle des premiers jours était loin d'être présente, le bonheur et l'alchimie aussi sonnaient aux abonnés absents. La raison de tout cela avait un nom, toujours le même, celui de Sam, soit disant l'un de ses plus proches amis. Davy ne pourrait nier qu'elle avait fui à un moment où Wren avait besoin d'explication, besoin d'un éclaircissement  pour pouvoir envisager leur relation avec sérénité. Il faut croire que cette vision des choses n'était pas partagée par eux deux. « J'aurais vraiment voulu avoir mal entendu, ça m'aurait empêché de penser que tu te fous ouvertement de ma gueule.» Son café tremble dans sa main tant sa colère est grande, tant sa rage le fait vibrer, mais c'est avec un calme olympien qu'il parvient à l'inviter à prendre une chaise dans un coin de ce café. A cette heure là, peu de gens sont présents, et Wren bénit ce peu d'affluence. Au moins, si les choses tournent au scandale entre eux, le iota est assuré de voir peu de gens assister au spectacle. Et il faut croire qu'il a bel et bien prévu les choses au vue du ton qu'emploie Davy et surtout le niveau de décibel dont elle fait preuve. Il rit jaune lorsque Davy déblatère son petit discours sur son besoin de prendre le large, des olympiades, de lui et de sa soit disant perfection. Dieu que cela semble à des années lumières de la réalité, les olympiades et tous les problèmes qu'elles ont engendrés. Et pourtant, à chaque fois que le nom de Davy sonne, le doux rappel des olympiades n'est jamais loin. Et voilà que ses excuses apparaissent comme une spirale infernale dans la vie de Davy Jones Lancaster. Pour un peu, il aurait presque la petite larmichette au coin de l'œil. « Tu vois, t'avais peut-être besoin d'espace parce que sois disant je suis trop parfait, le genre idéal comme l'on m'a dépeint. Mais tu vois, tout ce que je voulais moi, c'est t'avoir à mes côtés. Parce que la perfection comme tu le dis, n'était pas si parfaite que cela. J'avais besoin de toi pour me soutenir. J'ai appris que j'avais une sœur et que mes cousines, Eileen entre autre le savaient depuis des lustres. Tu imagines ce que ça fait de se sentir trahi de tous les côtés? J'avais besoin de toi Davy, de ton soutien, de ton aide… Mais tu n'étais pas là. » Il s'arrête quelques instants, prends une profonde respiration parce qu'avouer à Davy à quel point son bonheur et surtout son bien-être dépendaient d'elle, cela lui coûte. Et puis les mots sortent sans qu'il réfléchisse, sans qu'il ne pense aux conséquences, à ce que cela pourra avoir comme incidence dans sa relation avec Davy. Mais après tout, cette relation n'est-elle pas déjà vouée à l'échec? « Alors tu vois, j'ai été obligé d'aller chercher ce réconfort ailleurs. Pas auprès de ma cousine, ni même auprès de Harper. Je suis allé le chercher chez quelqu'un d'autre, auprès d'une autre fille, et grand bien me fasse, cela m'a permis de supporter toutes ces merdes. » Il n'ose pas annoncer la couleur, dévoiler clairement ce qu'il a fait, ou du moins ce qu'il prétend avoir fait. « Tu vois Davy, t'es partie parce que tu pensais ne pas être assez bien pour le parfait petit gendre idéal Rosenbach. Mais finalement, c'est ton départ qui a causé une imperfection. Et t'as tord, je suis pas si parfait que ça en réalité n'est-ce pas? » Rien de ce qui sort de la bouche de Wren ne sonne vrai, tout semble artificiel et monté de toutes pièces tant cela est à des années lumières de ce que le Rosenbach est en temps normal. Mais ne dit-on pas qu'un homme au cœur brisé est à mille lieux de la réalité?
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MessageSujet: Re: babbling, bumbling band of baboons. (pv) babbling, bumbling band of baboons. (pv) EmptyMar 3 Juin - 12:39

"- You know what ? You and I should stay friends.
- Really ?
- NO ! Go fuck yourself !
."
... JAMIE, friends with benefits ...

Bien sûr que je le dis, you pretentious douchebag, songea-t-elle de toute son insolence. Si le temps avait appris à Davy Lancaster qu'il fallait savoir ravaler quelques paroles malheureuses en cas de tort, en revanche se canaliser ne semblait pas encore au programme. Douée de paroles, et surtout d'une intelligence pointue au point de parfois la desservir, comme ce fut le cas à présent. Détaillant un Wren submergé par une crise de nerf qui, elle n'eut aucun mal à s'en douter, s'avérait plus douloureuse que prévu, Davy se demanda un instant comment ils avaient pu en arriver à ce point-là. Les olympiades ? Indiscutablement une monumentale erreur. Cela dit, ça devait arriver. Pas vrai ? Trop émotionnée à chaque fois qu'elle avait l'occasion de croiser Sam, manifestement, le piège devait tôt ou tard se refermer. Si au moins Sam ne s'était pas lui aussi pris au jeu, elle aurait essayé de dissimuler ses sentiments derrière quelques faux sourires et de contrer le bonheur qu'il connaissait avec Elmas, en étant elle aussi heureuse avec Wren. Ils auraient pu être vraiment heureux, Wren et Davy. Wren, c'est le choix idéal pour elle, celui qu'elle aurait du et devrait toujours choisir. Mais c'est bien connu, Davy ne connaît aussi raison. Elle se laissait depuis toujours guider par son cœur, quitte à faire des conneries. Et elle les enchaînait, à tel point qu'elle arriva à faire hurler Wren, qui pourtant arrivait à toujours tout pardonner, garder un contrôle qu'il lui était arrivée de lui envier. Mais là rien, il s'égosillait sur elle, comme un père sur une gamine. « .Arrête de gueuler comme ça, putain !. » finit-elle par s'impatienter. Parce qu'à jouer au jeu de celui qui gueulera le plus fort, y a fort à parier pour qu'il ne tienne pas bien longtemps la distance. « .J'ai encore rien dis. J'ai. Encore. Rien. Dis, putain, mais le drama king en puissance ici. Arrête ton sketch, j'ai tué personne que je sache. T'as raison tous les malheurs du monde c'est de ma faute, elle est facile celle-là. Tu vas me sortir que tu t'es taillé les veines aussi pendant qu'on y est ? . » s'égosilla-t-elle, calquant son timbre sur celui d'un Wren hors de lui. Les malheurs qu'elle lui avait causé au cours des derniers mois ? Bitch please, j'étais pas là, qu'elle se dit qu'elle aurait du répondre. Davy, ou comment perdre les pédales de la façon de la plus injustifiée qui soit. Etait-ce vraiment surprenant de la part d'une fille qui détestait se faire réprimander ? « .Oui bah oui, je m'excuse copieusement, mais je me fous de ta gueule, allons-y. Wren est la victime, Wren peut dire ce qu'il veut, Wren a gagné le droit d'avoir raison jusqu'à la fin de sa vie. » grogna-t-elle, croisant les bras autour de sa poitrine, optant pour un air renfrogné alors qu'elle prenait à présent place sur la chaise en face de Wren. Quelle idée de s'asseoir. Ils étaient bien debout, et puis au moins elle pourrait s'en aller à l'accusation de trop. Puis finalement, elle décida de fixer ses chaussures, ce qui d'ordinaire l'aider à canaliser son énergie et à être donc plus attentive. Absorbée tant par sa paire de pompes que par les mots de Wren, elle réalisa alors qu'elle a peut-être manqué plus de choses qu'elle ne le pensait. Combien elle avait merdé et continuait à s'enfoncer dans sa situation avec panache, et que le monde avait continué à tourner durant son absence… et pas forcément dans le bon sens. « .Je ne savais pas. » se contenta-t-elle de répondre d'une petite voix, la mine basse, offrant ainsi une réponse toute aussi médiocre que son comportement. Bien sûr qu'elle ne savait pas. Volage, mais pas sans cœur. S'il s'était confié à elle, même au téléphone, ou même en lui disant qu'il avait besoin d'elle et qu'elle devait impérativement rentrer à San Francisco, elle l'aurait fait sans hésitation. Davy, toujours là quand on a vraiment besoin d'elle, et ce malgré son besoin constant de liberté. Davy au cœur trop grand, mais à la conscience frivole. Elle ne le blessait pas exprès, c'est toujours comme ça avec elle. Elle fait jamais exprès de faire les choses mal et débarque avec son innocence, sa petite tête et ses bonnes excuses. Sauf qu'elle a conscience qu'ici, maintenant, ça ne suffira pas. « .Je n'étais pas là, mais tu n'as jamais essayé de téléphoner. Je serais revenue si tu me l'avais demandé. » lui intima-t-elle d'un ton des plus doux et compréhensif, le couvant d'un regard attristé. Triste d'apprendre que sa famille lui mentait, comme elle pouvait le comprendre. Et surtout triste de ne pas avoir été là, comme il le lui reprochait. Tout dans ce dont il pouvait la blâmer était légitime et même Davy, qui ne supportait pas d'être accablée, avoua volontiers avoir été la petite amie la plus épouvantable possible. Toutefois la suite sembla la tirer brusquement hors de cet instant douceur et compréhension. Elle se concentra sur chacun de ses mots et fut parcouru d'un frisson désagréable lorsqu'elle crut comprendre que ...Non. Ses traits se chargèrent d'une suspicion qu'elle espéra fausse et tout en levant la main dans le but de le faire taire, Davy haussa le ton d'un cran. « .Wow wow wow. Reviens en arrière là, mon pote. Obligé d'aller chercher du réconfort ailleurs ? Tu peux préciser ?. » Dernière question qui n'en est pas exactement une, plutôt un ordre, une exigence qui n'est pas soumise à négociation. Pourtant tout était clair, il était allé chercher du réconfort auprès d'une autre, qui n'était pas sa cousine, ni sa sœur, ni … une fille. Ne voulant pas y croire, elle préféra lui faire affirmer un scénario qu'elle espérait faux. C'est dans ta tête Davy, tu as mal compris, s'intima-t-elle en silence, la respiration haletante. Wren était trop… Wren. Trop loyal, trop gentil, trop tout. Davy lui avait confié combien elle avait peur de l'engagement et de ce que cela impliquait. Surtout après la cruelle désillusion qu'avait été sa première relation. Il le savait. « .Tu as fait quoi avec qui ?. » lui souffla-t-elle d'une petite voix déjà éreintée par cette discussion, faisant ainsi mine de tendre l'oreille et craignant déjà une réponse qu'elle ne voulait pas entendre. « .Précise, Wren. Viens pas faire ton super boy avec tes détours de mes couilles. » wow, autoritaire et toujours distinguée par-dessus le marché. Elle venait de partir d'un coup. Du silence à l'esclandre, la violente lunatique. Incapable de contrôler ses émotions et soumise de façon évidente à une pression sans bornes, Davy, qui n'a déjà rien de très élégant de base, se mettait à présent à y aller de toute sa grossièreté. Elle le scruta d'un regard mauvais, et tapa du poing sur la table, avec une telle force qu'elle-même sursauta. Rapidement, elle se mit à trembler, tant et si bien que son gobelet jusqu'alors confortablement installé dans le creux de sa main menaça d'exploser. « .Dépêche toi avant que je ne te montre ce que c'est que de vraiment péter un plomb. » maugréa-t-elle entre ses dents, prête à lui sauter dessus et à l'étrangler de toutes ses forces, le dépecer et faire de ses dents un collier du plus bel effet. Il savait combien elle pouvait être émotive et virulente lorsqu'elle le voulait – et lorsqu'elle ne le voulait pas non plus. Tremblante comme une feuille asséchée en plein automne, Davy fixa sur lui un regard noir, emprunt d'une exécration qu'elle n'arriva pas à refouler. Il savait. Il savait combien elle pouvait avoir souffert d'infidélité au cours de sa vie et qu'elle ne pouvait plus encaisser ce genre de chose sans en ressortir avec des séquelles. Son père avait trompé sa mère et l'avait quittée pour une plus jeune. Son premier amour s'était moqué d'elle et l'avait dupée durant des mois en couchant avec toutes les filles de sa classe, pire, de son université. Et maintenant lui ? L'hypothèse qu'il puisse être aussi con l'incita à se mordre les lèvres jusqu'à saigner, en plein suspense.


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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: babbling, bumbling band of baboons. (pv) babbling, bumbling band of baboons. (pv) EmptyJeu 26 Juin - 20:25

Il n’arrive pas à se calmer. Il a beau tout faire pour canaliser son énergie, canaliser sa colère, ça n’a aucun effet. Davy a le don de le rendre fou et ça avait toujours été le cas. Déjà lorsqu’ils étaient pleinement un couple, certaines réflexions et attitudes de la jeune alpha avait le don de l’agacer et de lui donner envie de s’arracher la tête. Ah, l’effet Davy Lancaster. Testé et approuvé par Wren Rosenbach. Mais à côté de ça, il ne peut pas s’empêcher de penser aux bons moments passés avec elle, aux instants paisibles et heureux qu’ils ont eu ensembles. Ils gardent au moins en mémoire les bons souvenirs, il vaut mieux qu’il conserve ceux là plutôt que les échecs liés aux olympiades. Et surtout, il vaut mieux qu’il les garde en mémoire en ce moment présent pour éviter d’arracher la tête de Davy et des conneries qu’elle balance dès que sa bouche s’ouvre. « Drama King, ça va t’en a d’autres des conneries comme ça ? » Et voilà que madame Lancaster s’emballe, s’accusant de tous ses maux, et se foutant ouvertement de lui. « Et c’est qui la Drama Queen qui s’énerve là ? » Qu’il finit par lui répondre en hurlant presque plus fort qu’elle. Heureusement qu’à cette heure ci l’affluence n’est pas à son comble, sinon, autant dire qu’ils auraient fait les choux gras de la presse de Berkeley encore une fois. Les dernières éditions du Berkeley Chronicle se sont fait un malin plaisir d’afficher en gros plan la séparation prétendue du petit couple prodige de Berkeley. Autant dire que Wren a eu le droit à tous les regards compatissants et moqueurs que l’on puise recevoir dans une telle situation. Alors pas très étonnant qu’il en veuille tellement à Davy qui a le culot de lui demander s’ils sont toujours en bons termes. C’est donc tout naturellement qu’il lui balance tout ce qu’il a sur le cœur, tout ce qu’elle a manqué et tout ce pour quoi il lui en veut tant. Peut-être qu’avec ces révélations, Davy comprendra à quel point ça a été dur pour son prétendu petit ami, pourquoi Wren a la rancune si tenace. Et vu le retour de Davy, celle-ci se montre presque penaude face à tout ça. Au moins, Davy a le mérite de reconnaître la complexité de la situation. Mais voilà qu’elle en rajoute une couche en lui reprochant presque de ne pas avoir appelé pour la faire revenir. Si elle croit que c’est une situation simple … « Je t’ai appelé une fois. J’ai entendu le son de ta voix et je n’ai pas réussi à dire un mot, je ne savais pas quoi dire. » Il se souvient parfaitement de ce moment. C’était le jour de sa rencontre avec Shelley, le jour où sa demi-sœur s’était présentée à lui, annonçant leur lien et la vie qu’elle avait eu avec leur père, rendant Wren ivre de rage et de jalousie. Ce jour là, tout ce qu’il désirait, c’était entendre le son de sa voix, de se sentir rassuré, d’entendre dire que tout irait bien, que tout se passerait bien. Et lorsqu’il avait composé le numéro – en inconnu, froussard-, Wren n’avait pas été capable de décrocher un mot, avait juste laissé Davy s’agacer au téléphone et l’insulter d’entendre juste une respiration. Ca lui avait fait un bien fou d’entendre la voix de la jeune anglaise, même si c’était pour se faire insulter. Ca l’avait apaisé le temps de quelques instants, le temps d’oublier ses idées de meurtre sur sa sœur et sur sa cousine, surtout sur sa cousine à vrai dire. Comme quoi, Davy avait un certain effet sur lui. Elle va surement lui reprocher de ne pas avoir parlé, de n’avoir rien dit, la laissant s’égosiller pour rien. Il voit venir cette réflexion à des kilomètres à la ronde. Mais tant pis, il est honnête avec elle, et c’est tout ce qui compte. Enfin. L’honnêteté est un concept que Wren semble ne plus si bien maîtrisé, ou alors sa vision de cette qualité semble quelque peu erroné. Pourquoi dire la vérité quand on peut inventer un mensonge gros comme le monde, un mensonge que personne ne pourrait réellement gober ? C’est le choix que le iota a choisi puisqu’il amorce son mensonge en sous entendant qu’il a fourré son nez – enfin pas que son nez mais c’est plus poli – ailleurs. Pourquoi a-t-il agi aussi connement ? Il se le demande encore. Pour quelqu’un qui cherche à fuir une quelconque ressemblance avec son connard de père, c’est bien raté pour le coup. La bombe est lâchée et le visage de Davy s’est transformé – comme après un perle de lait -. Adieu le visage enfantin et penaud des instants auparavant, bonjour la mine déroutée et agressive. Wren se doute bien que sa nouvelle ne va pas passer comme une lettre à la poste, sans conséquence. Et en même temps, annoncer cette nouvelle avait bien ce but, celui de chercher une réaction de la part de Davy, non pas pour la blesser, mais pour trouver une excuse pour se séparer d’elle, pour qu’elle le largue. Froussard, voir lâche, Wren n’aurait pas le courage de le faire parce qu’il aime bien trop Davy pour cela. Mais c’est justement parce qu’il l’aime bien trop qu’il veut la voir partir et la voir vraiment heureuse. Et même si ça lui arrache la bouche de dire cela, il sait que c’est avec Sam qu’elle sera la plus heureuse. « Je pense que je n’ai pas besoin de te faire un résumé de ce qu’il s’est passé. Tu as très bien compris ce que je voulais dire. Mais puisque tu sembles vouloir l’entendre de ma bouche, je suis allé voir ailleurs voilà. » C’est dit sans détour, sans retour possible, sans excuse non plus. Tout est désormais clair entre eux, ou presque, puisque Davy exige un nom. Nom que Wren n’a malheureusement pas, puisque fidélité il n’y a pas eu. Et dire qu’il a trompé Davy avec une inconnue serait au-delà du mensonge, et une connerie que même dans ces conditions, Davy ne goberait pas. Alors il évoque le premier visage qui se dessine dans sa tête, celui d’une béta aussi douce que piquante, aussi élégante que marrante, celui de Maisy. Après tout, si Wren avait été le connard qu’il prétend être, son infidélité aurait été avec elle, parce que pour lui, Maisy est synonyme de tentation ultime. « C’est une béta, le temps d’une nuit un peu trop arrosée. Ce fameux soir où je t’ai appelé d’ailleurs… » Il se contente de lâcher cette information, sans en dire plus, sans dévoiler de nom, d’indice sur l’identité de la personne. C’est moche de faire mariner l’alpha comme ça, c’est un coup à se faire taper sur les doigts par son papou alpha Aidan qui le déteste, mais comme aux dernières nouvelles il n’est plus à Berkeley… Les risques sont bien minimes. « J’ai pas d’excuses à te donner Davy. T’étais pas là, j’étais seul, avec l’impression d’être célibataire depuis plusieurs semaines. J’ai toujours cette impression d’ailleurs, même si je pense qu’à l’heure actuelle, ce n’est plus une impression c’est une certitude. Enfin voilà, je suis désolé, je sais que ça te fait souffrir, et loin de moi de vouloir agir comme un connard avec toi, mais je préfère être honnête avec toi, ça nous évitera bien des déconvenues. » Les dés sont jetés, les prémices de la séparation amorcés, Wren s’apprête même à tendre la joue pour recevoir la baffe monumentale qu’il va très certainement recevoir de la part de Davy. Faute avouée, à demi pardonnée il paraît, mais lorsqu’il s’agit d’un mensonge, l’adage prend-t-il encore tout son sens ?
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