LINA&ZAYN | Before I leaved, there was a time you were everything for me, I need this feeling now |

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Flashback on
J'étais dans une chambre d'hotel et venait de rentrer d'une soirée mouvementée. Une soirée qui avait débutée par de grands jets de flashs. Des flashs d'appareils photos qui n'avaient de cesse d'exécuter une danse inlassable devant mon visage et ma posture imposante. Debout sur le tapis rouge, encore une fois, je posais depuis des journalistes, des paparazzis et toutes sortes d'autres personnes que je ne connaissais pas le moins du monde mais qui bien sûr, me connaissait. Quand je fixais les objectifs avec une moue des plus confiante, je me disais qu'en réalité, tout ça n'était qu'un jeu. Qu'un semblant de vie, qu'une passade et qu'une image. Car autant faire le maximum lorsqu'on était encore dans le rêve. Alors je me comportais comme la parfaite petite starlette qui avait enfin réussit à toucher les étoiles et à montrer au monde que la célébrité était accessible. Les gens croyaient me voir rester longtemps sur les affiches et pourtant je savais déjà qu'un jour j'allais changé d'avis et faire autre chose. J'étais comme ça, tant que je n'avais de but précis dans la vie, je dérivais et faisais tout pour pouvoir connaître ce but, quitte à entrer dans le monde de la célébrité. Tant que je pouvais, pourquoi pas ? Mais ce n'était pas mon rêve loin de là. Mais étant très bonne actrice, je faisais semblant devant les caméras. Cela ne me déplaisait pas pour autant. Toute cette attention était très agréable et je retrouvais ce qui me manquait à Berkeley. Ce trop-plein d'attention qu'on avait toujours eu à mon égars, même les personnes dont j'ignorais le prénom. J'avais été très populaire d'antan et voila où cela m'avais mené. Je n'avais peut-être finalement pas besoin de m'acharner dans les études puisqu'à chaque fois que je les quittais, c'était pour réussir dans le mannequinat et maintenant dans le cinéma. Quoi rêver de plus ? Mais ce soir allait bientôt clôturer tout ça. Pendant que je souriais à tout va aux journalistes, une tragédie était en train d'arriver à Berkeley. Une tragédie qui allait me toucher personnellement et psychologiquement et qui sûrement, allait finalement tracer mon avenir. J'entra dans la chambre d'hotel vers cinq heures du matin et pris un verre. Une mauvaise habitude que j'avais prise dans ce monde. J'avais toujours aimé faire la fête mais si ce n'était que ça ! J'avais découvert une passion qui permettait de poser mes envies et mes idées, ce que je voyais de plus que les autres et qu'ils n'arrivaient à dicerner, la peinture. Un hobbie qui pourtant ne marchait que lorsque j'étais souvent en overdose de drogue. Sans cela, je n'arrivais à rien et mes toiles restaient immaculés de blanc sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Je soupira. Peut-être qu'un jour, l'inspiration remplacerait les pilules. Ou peut-être que j'avais déjà tout ce qu'il fallait mais que je faisais un blocage... C'est ce que n'arrêtait pas de répéter mon prof. A penser à cet homme marié, j'en frémis et tourna enfin mon regard vers le téléphone lorsqu'il sonna. Je décrocha rapidement, qui pouvait m'appeler au levé du jour ? Et je n'en fus que plus surprise encore lorsque je découvris qui était derrière le combiné. "Lina ? Je sais pas vraiment quelle heure il est ni si tu as vu les infos mais il faut que je te parle vraiment ..." Mes sourcils se froncèrent. Mon coeur battait à la voix du jeune homme qui ravivait de merveilleux moments de mes années passées à Berkeley et pourtant son intonation montrait que ce n'était vraiment pas le sujet. "Il est arrivé un drame. Une fusillade à Berkeley, je suis à l'hôpital et je préfère que tu l'apprenne par moi plutôt que par un des médecins ou pire par la télé. Lina, c'est tes cousines elles ..."
Flashback off

Je me souviendrais toujours de ce moment où il m'avait annoncé la nouvelle. La nouvelle la plus désopilante de toute. Je n'avais plus de famille. Il ne restait plus que les hermès-cador, la famille qu'avait reconstitué ma mère après m'avoir abandonné plus petite. Pas vraiment une famille donc, un échappatoire ou je ne savais quoi mais pas une famille. Juste un cauchemar. J'avais perdu tout ceux qui m'était cher. Ma mère, mon père il y a un ans, les parents de mes cousines lorsque nous étions plus jeunes et maintenant elles. A croire que le sort s'acharnait. Mais n'étant pas le genre de personnes à m'effondrer sur moi-même, à me laisser mourir, à vivre comme si je ne le faisais pas vraiment, j'avais repris ma vie en main et avait décidé de repartir à Berkeley, pour de bon cette fois-ci. J'allais enfin reprendre tout du début, finir mes études et tracer ma vie sans faire de pauses. Mais d'abord, il fallait aller le voir. Je le voulais et pourtant j'avais peur. J'arrivai sans le voir à sa porte devant les gammas. Une porte que je connaissais si bien pour l'avoir passé une bonne centaine de fois. Des souvenirs remontaient. De beaux souvenirs, de bons moments et je savais qu'à l'époque, nous avions été si proches que je n'avais pas trouvé ça étrange qu'il me prévienne de suite. Notre histoire était liée, nous avions passés du temps ensemble et pour moi ça avait réellement compté. Je toqua enfin et il m'ouvrit. Il n'avait pas changé et bien que cela faisait un an que nous nous étions pas vus, je pouvais ressentir les mêmes frissons qu'il me procurait avant lorsque nous nous croisions. J'eus un sourire mais j'avouais que la situation restait difficile. Je m'approcha alors et le pris dans mes bras. Merci de m'avoir appelé ... Je me recula un peu et caressa sa joue d'une main. Sa fait du bien de te revoir ... Il me connaissait assez pour savoir que j'avais toujours été très tactile avec les gens qui m'étais proche. Un nouveau sourire puis j’entrai sans qu'il m'y invite, nous nous connaissions tellement que j'avais l'impression de retourner chez moi. Sauf que nos chemins avaient dû sûrement prendre des routes différentes depuis. Qu'importe, il m'avait manqué et j'étais reconnaissante pour ce qu'il avait fait pour moi.

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Une tragédie venait de se produire à Berkeley, Zayn avait assisté au massacre et avait même été la victime d'un des tireurs. Il avait eut le soutient d'une personne chère à ses yeux: Ebony. Il se disait qu'heureusement qu'elle avait été là sinon il ne pouvait dire s'il serait encore là aujourd'hui. Le fait de penser qu'il aurait pu y rester, qu'il aurait pu rester inerte sur le sol d'un des couloirs de l'université lui foutait les boules, oui il avait changé depuis New York, il avait envie de vivre, de profiter de la vie pleinement. Mais voila la chance qu'il avait eut, certaines personnes ne l'avaient pas eu, aucune personne proche de lui grâce au ciel mais par contre deux personne avaient péri cette nuit-là, deux personnes chères pour quelqu'un qu'il connaissait bien, qu'il n'avait plus revu depuis un moment. Elle serait certainement effondrée à la nouvelle mais il savait que c'était à lui de lui apprendre, il n'avait aucune envie qu'elle l'apprenne par un inconnu ou bien par les informations. Cette personne c'était Lina et il allait lui apprendre que la seule famille qui lui restait, ses deux cousines, étaient mortes. Il n'était pas très doué pour ce genre de nouvelles, personne n'était préparer à dire à une personne qu'elle était seule à présent, ça serait certainement une des choses les plus difficile qu'il aurait à faire. Il allait mettre de côté le fait qu'il soit un peu vexé contre la jeune femme, il allait oublier tout ça car il y avait plus important et qu'il tenait à cette fille. Dés qu'il eut l'occasion de pouvoir passer un coup de fil à l'hôpital, il appela Lina espérant l'avoir, sachant qu'elle était pas mal prise avec sa nouvelle carrière. Peut être qu'il aurait préféré qu'elle ne décroche pas.. Mais voila, il entendit sa voix au bout du fil, cela lui fit bizarre d'ailleurs et plaisir en même temps puisque ça faisait longtemps qu'il ne l'avait plus entendu, mais il ne pouvait clairement pas profiter de ce moment. Il prit un ton grave, ayant déjà la voix grave de base, elle pouvait ainsi se dire qu'il n'était pas là pour prendre de ses nouvelles. Il fut clair mais en même temps essaya de ne pas être trop brutal, il fit de son mieux, n'essayant même pas de trouver les mots pour la réconforter puisqu'il savait que c'était chose impossible. Cet appel le remua quelques peu, et lui fit repenser aux nombreux bons moments qu'il avait passé avec Lina à Berkeley, même si à l'époque il ne voulait pas se l'avouer, cette fille avait compté pour lui et elle gardait une place dans sa vie.
Zayn n'en pouvait déjà plus de ses béquilles alors que ça ne faisait pas longtemps qu'il les avait. Nikki devait supporter ses humeurs mais heureusement qu'elle était là, elle le divertissait en lui racontant les derniers potins à la con qui trainaient. Maintenant le jeune gamma n'était plus célibataire, on va dire que cette tragédie lui avait donner de la force pour se dévoiler auprès de la jeune femme, il avait été surpris et en même temps soulagé de voir que ses sentiments étaient partagés. Les gammas accueillaient donc un nouveau couple, et cette fois il essayerait de pas faire le con surtout qu'il y tenait à cette jolie brune. Cela faisait une heure que Nikki l'avait quitté pour gagner un cours, le laissant à son triste sort dans sa chambre, il s'emmerdait comme un rat mort à vrai dire et donc avait trouvé la seule occupation amusante du coin: faire chier Ebony en remplissant son portable de textos à caractère pornographique. Oui, c'était tout lui ça. Mais il savait bien qu'Ebony adorait ça! C'est alors qu'il fut surpris par des coups contre la porte, ah peut être que c'était Nikki? Quoi que non elle ne frapperait pas. Ebony? Non, elle elle enfoncerait la porte. Qui alors? Il se leva alors non sans mal, laissant ses béquilles au sol et sautillant sur son pied gauche jusqu'à la porte. Il portait un jogging noir accompagné d'un débardeur marcel gris, bref il était à la cool. Lorsqu'il ouvrit la porte, il eut un bug, il ne s'y était pas du tout attendu. Il avait Lina en chair et en os en face de lui. Il la fixa du regard quelques secondes avant qu'elle ne s'approche de lui pour le prendre dans ses bras, il la serra contre lui, il était assez perturbé de la voir là, il voulait lui montrer son soutien et que même s'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps, il était quand même là pour elle. C'est normal. Lui fit-il doucement avant de se séparer doucement d'elle. Je te retourne la remarque, je ne m'y attendais pas. Lui répliqua t-il alors qu'il ferma la porte derrière elle, il ne fit même pas gaffe à son aisance, c'était naturel, enfin elle avait toujours été dans cette chambre comme chez elle, ça ne changerais pas. Il ne sautilla pas pour aller jusqu'au lit, c'est bon la honte quoi, il essaya donc de ne pas trop boiter lorsqu'il s'appuyait sur sa jambe droite mais ce n'était pas évident, et douloureux. Il se posa alors avec soulagement sur son lit, regardant alors Lina qui venait de s'installer à côté de lui. Tu sais, je suis vraiment désolé pour toi. Lui fit-il en la regardant dans les yeux, révélant une sincérité de fer. Tu es revenue depuis longtemps? Lui demanda t-il en ne la lâchant pas du regard, finissant alors par prendre une de ses mains, et lui accordant un petit sourire, ne pouvant s'empêcher d'être tout de même heureux de la voir là, aujourd'hui, elle lui avait manqué..

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Zayn faisait partie de ces personnes qui avaient marqué ma vie. Une des rares personnes qui avait réussi à rester à mes côtés. Effectivement, tout le monde le savait, j'étais une vraie croqueuse d'hommes. Le genre de femme qui n'arrivait pas à se satisfaire avec un homme à ses côtés, qui allait à droite et à gauche, qui prenait un malin plaisir à les voir tous essayer d'avoir mes avantages. Néanmoins je n'arrivais jamais à vivre quelque chose de sérieux. Peut-être que je n'y arriverais jamais, c'était pathologique, dès que j'avais l'impression qu'il pouvait y avoir plus, soit quelque chose dans ma vie m'empêchais de ne pas reculer ou c'était la personne qui venait à partir. Alors je pouvais dire que Zayn était la seule personne qui avait réussit à retenir mon attention. C'était le seul amour que j'avais eu. La seule personne qui était resté avec moi pendant des mois, qui avait voulu vivre plus à mes côtés, qui était toujours resté malgré cette réputation de mangeuse d'hommes. Il avait été différent de tous les autres et quand je le regardais, je ne pouvais m'empêcher de sourire. C'était peut-être bien le seul qui connaissait vraiment ce que j'étais. J'étais le genre de personne à ne pas me confier. J'avais horreur de ça. Je laissais les gens me parler, je les laissait me raconter leur vie dans les moindres détails et ne pouvait m'empêcher de donner des conseils. Des conseils bons mais que je n'avais jamais vraiment réussit à appliquer pour moi-même. De plus, j'avais cette facheuse tendance à observer les gens et en quelque minutes comprendre ce qu'ils cachaient, leurs secrets, leurs défauts, leur manière de cacher ce qu'ils voulaient vraiment et désiraient le plus au monde. Et souvent ça effrayait. Qu'une personne puisse lire ainsi, en vous comme dans un livre ouvert. Au début j'avais eu du mal à m'ouvrir à Zayn malgré que celui-ci avait bien compris que j'en savais beaucoup plus à son sujet qu'il essayait de montrer. Et un jour exaspéré par ma retenue m'avait abattu cartes sur table. De par mon attachement pour lui, j'avait enfin réussit à lui parler, de moi, de tout, de rien ... Quelque chose que je n'avais jamais fait appart peut-être avec ma famille malgré que j'avais toujours eu cette pointe de mystère qui faisait que malgré qu'on pouvait me connaître parfaitement, on aurait toujours l'impression que je cachais certaines choses. Voila pourquoi Zayn semblait si important pour moi. Il était le seul qui me connaissait moi, qui connaissait mon parcours, ma vie, mes envies, mes rêves et mes incertitudes. Et c'était peut-être le plus fou. Lina Nickson n'avait de peur et d'incertitude. Mais pour lui, ça ne servait à rien de le cacher, je savais parfaitement que sa ne servirait à rien !

Je vins enfin m'assoir à ses côtés avec un sourire. La nouvelle avait été désopilante certe mais malheureusement pour moi ou peut-être pas ... Je ne m'arrêtais pas sur les drames qui se perdait à travers les lignes de ma vie. Je continuais à avancer. Douloureusement mais en continuant malgré tout. Mais depuis mon retour, j'avais l'impression que quelque chose clochait. que j'avais tellement fait ça que maintenant quelque chose me retenait, que je devais m'arrêter, faire mon deuil de ces drames sinon j'allais étouffer. Mais je n'avais pas envie, je n'en avais aucune envie; Je voulais faire comme je l'avais toujours fait. Avancer et passer outre. Mais me voiler la face ne servait à rien. Rien que pour peindre je n'arrivais plus sans prendre quelques pilules qui m'abandonnais. J'étais vide d'inspiration et j'étais sûre que quelque part, cela venait de ce qui était arrivé. Ne t'inquiètes pas, après tout, ça m'a ouvert les yeux et c'est pour ça que je suis revenue. Sa doit faire un mois. Mais j'ai eu du mal à retourner ici, beaucoup trop de souvenir ... Mais ce n'était pas que ça bien sûr. C'était bien compliqué de faire une pause dans le monde de la célébrité pour reprendre des études. J'avais cru que ce serait facile mais malheureusement j'avais du mal à faire avec les photographes qui se prenaient autour de chez moi. Mais ne parlons plus de moi. Je te remercierais jamais assez de m'avoir appelé. Mais et toi alors ? Comment tu vas ? J'ai cru comprendre que tu avais été bléssé ... Mon visage semblait inquiet à son sujet. Sa main dans la mienne je n'étais nullement choquée par ce geste. Nous étions si proches avant que bien qu'une année nous avait séparé, pour moi rien n'avait changé ...

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Zayn était à la fois surpris et touché de voir Lina sur le pas de sa porte. Il ne pouvait dédaigner le fait que de la revoir lui faisait quelque chose. Il avait été beaucoup attaché à cette fille il y a quelque temps, et même s'ils avaient un peu rompu le contact depuis quelques mois à cause de la fierté du jeune homme mais surtout du départ de la belle brune, il se rendait compte, et ce depuis l'appel qu'il lui avait passé, qu'il tenait toujours beaucoup à cette fille. Ils avaient été ensemble un temps, mais vraiment ensemble, aucun des deux n'étaient allés voir ailleurs durant cette période, chacun avait sût suffire à l'autre, chose qui était étonnante les connaissant. Zayn n'aurait pas crus qu'il puisse s'attacher aussi rapidement à une fille mais pourtant Lina avait eu ce don sur le jeune gamma. Certes ça n'avait pas été de tout repos entre eux mais c'est ce qui l'aimait, c'est ce qui maintenait la flamme, comme on dit. Il avait aimé son caractère, sa façon d'agir par moment l'avait sorti de ses gonds plusieurs fois mais ils étaient toujours parvenu à revenir l'un vers l'autre, comme s'ils ne pouvaient se passer de l'autre durant cette période. Le fait qu'elle parte de Berkeley pour lancer sa carrière l'avait touché, il était pourtant resté fier mais n'avait pu cacher à quel point il était vexé vis-à-vis d'elle. C'était rare lorsqu'il tenait sincèrement à des personnes et donc lorsque l'une d'entre elles s'en allait, c'était toujours douloureux et donc Zayn n'avait pu s'empêcher de lui reprocher cela en évitant tous les coups de fils que la jeune femme avait pour lui. Dés qu'il voyait le prénom de Lina s'affichait sur son portable, il la dirigeait directement sur sa messagerie. Elle était partie, okay, donc elle était aussi partie de sa vie. C'était peut être un peu restreint de penser comme cela mais le jeune gamma était quelqu'un de plutôt égoïste sur ce côté là depuis qu'il avait perdu sa meilleure amie. C'était parfois difficile pour son entourage de le voir réagir ainsi mais il était comme cela et il avait beaucoup de mal à changer. Mais bon voila, là c'était différent, elle était là, en face de lui, c'était comme si elle n'était jamais partie, comme si il ne l'avait jamais évité.. Les deux jeunes se retrouvaient assis l'un à côté de l'autre sur le lit de ce dernier, il n'y avait aucune gêne entre eux ou peut être juste l'ambiance un peu pesante qu'avait laissé la mort de ses cousines derrière elles, ce qui était donc normal. Il vint alors lui dire qu'il était désolé pour elle, ce qui était sincère, mais il ne s'y attarderait pas plus car il n'était pas de ceux qui arrivaient à parler des heures sur des morts, c'était une ambiance qu'il n'aimait pas et avec son franc parler il pourrait faire une bourde, n'étant pas dés plus fin dans son genre. Il esquissa un petit hochement de tête à ses paroles, comprenant que ça n'avait pas dût être facile pour elle. Il lui fit alors comprendre par le regard que son appel avait été normal, il aurait aimé qu'elle fasse de même pour lui. Il vit alors l'inquiétude sur son visage en ce qui le concernait. Oh t'inquiète pas, rien de bien grave. Une balle dans la cuisse, c'est juste la convalescence qui est longue et chiante.. Je peux plus cavaler derrière les minettes! Quoi que j'pense pas que Nikki serait très contente.. Fit-il en se lâchant un léger rire pour lui-même car lui seul pourrait comprendre le sujet, elle découvrirait surement par déduction qu'il avait une copine. Sinon ça va toujours bien, bientôt les vacances, sinon niveau confréries, les Deltas sont toujours autant des tapettes, les Bêtas toujours aussi grosses poufs de service, tu me diras, ça sert parfois.. Les Alphas -il fit une petite grimace rien qu'à y penser-, les seuls qui sont fun dans le lot sont les hippies qui sont pas mal de le deal d'herbes et conneries dans le genre! Enfin bon tout ça pour dire que ça n'a pas changé depuis ton départ, toujours les mêmes plouks! Déclara t-il en esquissant alors un grand sourire fouteur de gueule avant d'esquisser un petit rire tout en hochant de la tête. Relevant alors son regard vers la belle brune, il lui demanda. Bon et alors toi la célébrité? C'est cool? Lui fit-il en faisant un peu semblant de s'y intéresser car il n'était pas dans tout ce kiffe célébrité péteuse et tout le tralala..

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Je le regarda longuement. je savais à quelle point la fusillade avait pu être une terrible épreuve pour chaque personne de Berkeley car forcément, la plupart des morts étaient aimé de nombre d'étudiants qui aujourd'hui se retrouvaient sans leur sourire et leur joie vivre au fur et à mesure des jours. c'était mon cas pour mes cousines mais pas seulement. Il y avait eu beaucoup trop de morts pour que je m'attarde sur les autres alors que deux personnes de ma famille avaient été touchés; Néanmoins, lorsque je repensais aux personnes que j'avais connu, que j'avais aimé et cotoyé et qui étaient décédés, je ressentais un vif pincement au coeur. Effectivement, on pouvait dire que depuis mes tous débuts à Berkeley j'avais changé nombre de fois de confrérie montrant bien ainsi que je me mêlais à tous mais d'un côté que je ne savais pas encore ce que je voulais pour moi comparé aux autres étudiants qui semblaient parfaitement sûrs de leurs choix quels qu'ils soient. J'avais débuté chez les Iotas mais finalement, j'avais un esprit bien trop indépendant et sauvage pour me réformer à faire des entraînements, suivre les règles et les ordres. J'étais alors partie chez les Omégas, confrérie qui avait disparu maintenant. Cela me fendait le coeur car j'avais été longtemps présidente et de savoir que ses membres avaient du s'aparpiller était assez triste. Nous n'étions pas qu'une bande de fétards en rute mais plutôt des adolescents qui aimions rire et prendre plaisir aux joies de la vie. On ne se prenait pas la tête, vivait presque tous au jour le jour et ce dès notre arrivée chez les Omégas. Il n'y avait pas de prise de tête, pas de soucis qui pouvaient entraver nos esprit et c'était ça qui nous différenciait de beaucoup. Que ce soit les epsilons ou iotas, il y avait quelque chose en eux qui montrait bien qu'ils se sentaient supérieurs et conscients qu'ils étaient arrogants. Et puis je pensais aux gammas qui souvent avaient eu nombre de problèmes dans la vie. Ce n'était pas un problème du tout car sinon je ne serais pas ami avec Zayn. Néanmoins, chez les Omégas j'étais dans une bulle. Hors des ennuis que j'aurais pu avoir, hors de tout, sans prise ... J'eus un sourire envers mon ex petit ami. Alors comme ça il avait une copine ? Sa devait arriver forcément ! Et puis, il le méritait parfaitement. Il m'avait rendu si heureuse pendant longtemps que cela ne m'étonnait pas qu'une autre fille que moi ait craqué ! Surtout que c'était l'un des seuls qui avaient réussi à sortir avec moi car forcément j'avais toujours été interdite sur ce sujet. Il avait su tout faire pour enlever mes inibitions et je l'en remerciais encore aujourd'hui de m'avoir montré que finalement, il y avait des hommes qui m'attendaient. Il en avait fait partie, maintenant je comprenais qu'il ait trouvé quelqu'un d'autre et j'étais très heureuse pour lui. Néanmoins j'avouais que comme toutes les femmes, je ne pouvais m'empêcher de me demander comment c'était par rapport à nous. Des idées de femme forcément mais que je ne pouvais empêcher de venir s'enfouir au fin fond de ma tête. J'eus de nouveau un sourire vers lui en regardant sa jambe touchée puis continua. Au moins je sais où appuyer si tu deviens insupportable ! D'ailleurs si tu me parles pas tout de suite de cette fameuse Nikki, je crois que je sais ce que je peux faire pour te faire parler ... Une sadique ? Mas nan du tout, Zayn me connaissait assez bien pour savoir que j'aimais tout savoir; Oui j'étais curieuse mais la plupart du temps et même avec tout le monde, je ne posais jamais de questions et attendait que les gens viennent de par eux-même, me parler de leurs problèmes. Mais en ce qui concernait le gamma, je savais que c'était peine perdu pour qu'il s'élance sur certains sujets. De plus, il était l'un des rares dont j'étais curieuse de tout savoir sur lui donc forcément, là, j'étais belle et bien obligé de forcer pour qu'il me délivre quelques détails sur cette nouvelle vie amoureuse. Il me fit ensuite un détails des changements. Les sampis n'étaient pas là à mon départ et je trouvais ça stupide d'avoir supprimer les omégas pour eux mais après tout finalement, j'étais presque sûr qu'ils étaient très similaires. Pour moi, seul le nom changeait ! Hey, fais gaffe à ce que tu dis, je te rappelle que j'étais présidente des bêtas pendant un temps ! Il le savait mais je savais aussi que cela l'amusait de me taquiner sur le sujet; Après tout, j'étais une croqueuse d'hommes ... Vint le sujet de la célébrité. Je ne pouvais l'éviter de toute manière mais je ne savais quoi en dire ... Et bien, c'est sympa. Sa occupe mais tu sais parfaitement que ce n'est pas ce que je veux faire vraiment. Du moins c'est ce que je pense. On va dire que c'est une activité extra-scolaire le temps de trouver vraiment ce qui me passionne ! Il me connaissait assez pour savoir que j'étais la fille la plus indécise qu'il n'est jamais vu !

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