Les apparences sont parfois bien trompeuses...mais ne vous y fiez pas! (HOT)

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Les apparences sont parfois bien trompeuses...mais ne vous y fiez pas!

Cela faisait un bon moment déjà que cette soirée des révélations avait eu lieu. Un chamboulement total en plus des derniers évènements passés entre James et moi. J’étais dans un sale état émotionnellement. Mais je prenais sur moi face à cette intrus du nom de Kitty. Une brève histoire entre mon cher et tendre et elle à une époque qui avait fait naitre un petit garçon, devenu adolescent désormais. Puis les paroles d’Aengus qui ne cessèrent de raisonner en ma tête. Je me mise à soupirer en y repensant, là, debout devant mon miroir pour me rendre à une soirée mondaine où les dons seront reversés pour une cause particulière, la lutte contre le cancer et tenter de faire avancer la recherche ! Je n’étais pas vraiment ravie de me rendre en pareil lieu, sachant mon humeur à la baisse avec tous mes soucis personnels. Mais il le fallait en tant que petite-amie officielle de James O’Malley qui aurait du retard –le fait d’être un richissime homme d’affaires avaient des atouts mais également des inconvénients et ce soir il serait en retard.- Ne souhaitant pas me retrouver totalement seule, je fis donc appel à Maël -qui d’autre d’ailleurs ?- pour me rejoindre au Palace Hôtel.
J’enfilais une tenue des plus exquises et classes -par-dessus mes sous-vêtements de dentelle - une robe à bustier de couleur bleutée sombre et satinée. Évasive quelques peu en partant de la taille ou elle était entaillée au niveau du genou. Rien de provoquant mais idéal en la circonstance. La coiffure relevée en un chignon sophistiqué un léger, maquillage faisant ressortir le bleu de mes yeux ainsi qu’une légère retouche de gloss rose sur les lèvres. J’étais fin prête pour l’occasion enfilant une paire d’escarpins couleur argentée et prenant le sac à main assortie à mes chaussures. Prenant ma capeline, je fus conduite à l'Ouest de la ville par le chauffeur personnel de James.
Debout devant l’établissement où les gens arrivaient en masse, se saluant avec politesse les uns, les autres, j’en fis tout autant de la tête avant de m’avancer cherchant Maël du regard. Venir avec lui aurait été des plus déconvenant et puis la presse ne devait certainement pas à bien loin…
Inspirant profondément j’allais vivre pour la toute première fois, une entrée dans la fosse aux lions non accompagnée, espérant m’en sortir et être à la hauteur. Sachant quoi dire si l’on me demandait ou se trouvait mon cher et tendre. Voyant mon ami au loin, je me dirigeais vers sa personne, tout sourire d’un pas sur et rassuré avant de le saluer dans les convenances, sans paraitre trop familière…
« Bonsoir, tu vas bien ? Si tu savais à quel point je suis heureuse de te savoir à mes côtés. »
Je vis un homme plus âgé que moi, crocheté par son épouse- pensais-je-, un signe de la tête en sa direction en guise de salutation. La plupart savait qui j’étais à l’inverse je n’en savais strictement rien.
« J’ai l’impression d’être parfois un phénomène de foire et James qui n’est pas encore là…, mais je me console avec le fait que je suis là pour une bonne cause »
Je restais près de mon ami de confiance, rassurée prenant une coupe de champagne proposée par l’un des serveurs de la soirée, trinquant avec Maël, déçue tout de même de ne pas être avec James…Cette situation me faisait atrocement souffrir…

CODE TOXIC GLAM

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Je n'avais pas eu l'occasion d'enfiler un joli costume et une belle chemise depuis un petit moment. C'était d'ailleurs des vêtements que j'avais peu d'occasion pour les porter à San Francisco, je ne fréquentais plus les mêmes milieux que lorsque j'étais au Texas avec mon géniteur.
Et même si vous ne me verrez jamais l'admettre, j'adore l'ambiance des soirées mondaines. Alors quand Maëlle m'avait demandé de l'accompagner à cette fameuse soirée, je n'avais absolument pas l'intention de dire non. D'ailleurs, je ne disais jamais non à Maëlle. J'étais toujours partant pour faire un truc avec elle. On s'amusait toujours.
Mais je devais dire que cette invitation m'avait quelque peu étonné puisqu'elle avait un petit ami officiel, je e demandais pourquoi vouloir venir avec moi. Mais pour ce que j'en savais leur relation n'était pas vraiment au beau fixe. Mais ma meilleure amie ne me parlait pas vraiment de ce qui se passait entre eux, elle l'évoquait vaguement. Et je pensais que c'était le mieux pour nous deux : James et moi n'étions pas vraiment en très très bon termes. D'ailleurs, je ne pouvais m'empêcher de penser que la première fois que je l'avais rencontré c'était à l'occasion d'une soirée où j'avais été le cavalier de Maëlle et où j'avais un peu abusé. Tout ça pour dire que si James ne m'appréciait pas des masses c'était probablement ma faute. Mais quand il s'agissait de Maëlle c'était tellement facile de le rendre jaloux. Et comme j'aimais bien m'amuser, je profitais de chaque occasion, quand il était présent, de courtiser Maëlle comme si je voulais plus qu'une simple amitié. J'espérais toutefois que depuis notre dernière rencontre il avait fini par comprendre que Maëlle et moi c'était pour toujours, mais qu'il n'avait rien à craindre de moi. Oui, c'était sûr qu'il le savait, après tout, il était intelligent, non ? Enfin, même s'il le savait, il ne m'aimait pas. Mais ce n'était pas important, du moment qu'il ne faisait pas de mal à mon amie.
Mais je laissais tomber mes pensées alors que j'entrais dans un magasin de vêtements de luxe. Oui, la soirée avait lieu quelques heures plus tard mais je n'avais pas de chemise et il m'en fallait à tout prix une. Et même si je m'y prenais avec un peu de retard par rapport à ce que j'avais prévu, je trouvais mon bonheur. Je sortis du magasin quelques dizaines de minutes après, en ayant une sublime chemise en soie grise ainsi que le numéro de la vendeuse dans un sac. Il ne me restait plus qu'à rentrer sur le campus.
Comme j'avais encore du temps, j'en profitais pour aller courir une petite heure avant de commencer à me préparer. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas été en contact avec des personnes aussi voire plus riche que moi et en général, cela m'allait très bien de faire parti des gens normaux et pas de ceux qui pouvaient en quelques minutes organiser un concert privé avec le groupe le plus célèbre de la planète. Mais ce monde me manquait parfois. Et cette soirée allait m'offrir de quoi rire pendant quelques semaines. J'adorais, dans ce genre d’événements, écouter les femmes parler entre elles. Ce n'était pas croyable à quel point elles pouvaient être langues de vipère. C'était aussi ce qui m'inquiétait avec le statut de James, Maëlle n'avait pas l'habitude de ce genre de femme. Mais je ne pouvais pas la protéger de tout, et peut-être que les gens de la haute société avaient fini par changer après tout et qu'ils étaient devenus les personnes les plus gentilles du monde. Mais il ne fallait pas être naïf.
Je pris ma voiture pour me rendre au lieu de la soirée. Je ne pouvais pas attendre Maëlle à l'extérieur pour entrer avec elle -à cause de la presse- et j'espérais qu'elle n'était pas déjà arrivée quand je franchis l'entrée. Elle n'était pas encore là, je l'attendis donc dans un coin en restant seul. À une époque, j'assistais à ces événements en compagnie de mon frère. Nous n'étions que des gamins qui passaient leur temps à admirer les femmes dans leur tenues et à dire des bêtises toute la soirée. On y assistait pour que mon père puisse montrer à tous les participants à quel point sa petite famille était unie. Depuis la mort de Cameron, j'avais toujours fuis ces événements et quand je n'avais pas le choix, je me trouvais une ravissante cavalière. Mais pas ce soir, ce soir j'avais Maëlle et ça allait être une soirée géniale ! Quand je la vis franchir l'entrée, je restais scotché. Elle était ravissante dans cette robe.
Je m'approchais d'elle. « Bonsoir ! Oui, je vais bien, et toi ? Je suis toujours heureux de pouvoir te rendre service, surtout quand il s'agit de pouvoir bien s'habiller et de boire du champagne toute la soirée » lui dis-je en souriant.
« James arrivera bientôt tu verras. » En tout cas, j'espérais pour lui, parce que sinon, je me ferais un plaisir de lui rappeler à quel point Maëlle savait s'amuser sans lui. Ou peut-être pas, l'absence de son chéri semblait blesser la texane. « Tu es sublime ce soir Maëlle. » affirmais-je en saisissant une coupe de champagne. « Comment cela se fait que James ne puisse pas venir dès le début de cette soirée ? Ça va pas paraître bizarre à toutes ces personnes, qui semblent te connaître comme étant la compagne de James, que ce soit moi ton cavalier ? »

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Les apparences sont parfois bien trompeuses ... mais ne vous y fiez pas !

Maëlle ft. Maël ft. James

Cela faisait maintenant plus d’une semaine que Maëlle et moi… n’étions pas en très bons termes. Pas d’appels, ou alors peut-être l’un ou l’autre d’entre nous y avons songé mais n’avons jamais osé décrocher. Elle me reproche de ne pas lui avoir parlé de Sacha. Un fils de dix sept ans que je ne connaissais que depuis quelques mois. Ais-je mal agi de vouloir protéger un secret de famille, le temps d’y voir plus clair ? J’ai tendance à le croire, oui. Mais la jeune femme ne l’entend pas de cette oreille et m’ignore véritablement. Soit. Au bout du compte, je me suis dit que j’avais peut-être agi avec trop d’empressement. Mais allons bon, j’aurai bien voulu vous y voir … Il y avait déjà Kitty qui avait débarqué alors que nous étions en froid depuis toujours, Kirby qui apparemment d’après ce que j’ai compris, la harcèle nuit et jour, ma fille Louna, qui me boude depuis qu’elle a appris qu’elle avait un grand frère, et Aengus qui…fidèle à son habitude, est dans la Lune. Bref, j’ai passé une semaine assez difficile, je l’avoue. Et pour rattraper le coup, j’ai fini par lui envoyer des roses blanches, pour me faire pardonner. Puis des rouges, en gage de mon amour. Je suis même passé devant chez elle, mais n’ai pas osé frapper à sa porte. Bref, j’ai fait un bout de chemin, et j’aurai grandement espéré qu’elle en fit de même. J’avais fait parvenir un carton d’invitation à un gala de charité auquel j’avais été convié. Je ne pensais pas, au départ, m’y rendre, jugeant futile ces rassemblements de riches héritiers alors que j’avais des problèmes plus urgents à régler, mais je me suis dit que cette soirée serait peut-être l’occasion de pouvoir discuter plus calmement. Après tout, c’est souvent au terme de soirées comme celles-ci que nous nous sommes réconciliés. Cependant, ne sachant pas l’heure exacte à laquelle j’allais débaucher, il fut convenu que je la rejoindrais sur place. Je pensais la trouver seule, ou entourée d’amies. Imaginez ma surprise, peu à peu muée en profonde colère lorsque je vis qui était à son bras ce soir-là. « Maël. » articulai-je en grinçant des dents. « Vous dîtes ? » Certes, j’avais moi aussi une splendide créature à mon bras. Mais ce n’était que de l’artifice, comme toujours lorsqu’il s’agit de duper les médias qui m’attendaient à l’entrée. Un superbe mannequin hongrois du nom de Grisélidis. Blonde, élégante, haut perchée sur ses talons aiguilles, une robe qui dévoilait une poitrine d’ivoire que bien des hommes auraient acclamé et que je ne voyais même pas. Toute mon attention se portait à l’instant sur le couple qui conversait en riant un peu plus au Sud. Très bien, puisque c’est comme ça que tu vois les choses, ma chère, nous serons deux. Mon bras autour de la taille de ma compagne de la soirée, je mimai un faux sourire parfaitement en accord avec ce que l’on attend des gens de ma carrure, avant d’entamer la soirée comme il se doit. Que la fête commence…

@destiny.

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Les apparences sont parfois bien trompeuses...mais ne vous y fiez pas!

Le sourire était de retour sur mes fines lèvres quand j’avais aperçu mon ami, le serrant fortement contre moi sans tout de même faire à soulever quelques ragots. Un groupe de femmes nous regardait, - Maël étant un beau jeune homme et un très bon parti – ou plutôt le regardait lui, des envieuses probablement que cela me flattait au plus haut point étant en excellente compagnie !« Ça te manque n’est-ce pas, toutes ces soirées auxquelles tu te rendais avec ton père... »Ce n’était nullement une question mais plutôt une affirmation.
« Je n’en sais rien on verra bien »Espérant que James ferait son apparition avant qu’on ne vienne me poser toute un tas de questions à savoir où il se trouvait en cet instant, tout en regardant brièvement vers ses grandes portes qui recevaient toute la mondanité de la ville et de ses alentours. Soupirant intérieurement, j’affichais toujours un sourire pour cacher les apparences –celles d’être triste et meurtrie à la fois- que Maël me complimenta.
« Oh merci Maël…Je te retourne le compliment. »Tout en sentant mes joues rosir . gênée, car ne m’étant jamais considérée aussi belle que toutes ces femmes ici présentes ce soir. Prenant l’une des coupes qu’il me tendit je rétorquais face à l’interrogation du jeune Texan.« Probablement un imprévu dû à sa lourde charge de travail, enfin je suppose… je pensais qu’il me rejoindrait ici à l’heure indiquée, j’ai dû me tromper…»Tout en buvant une première gorgée après avoir trinqué tous les deux.
Concernant James, tout ce dont je savais était qu’il m’avait envoyé cette invitation pour minimiser nos soucis , face à toute cette situation qui nous avait éloignée. Tenir les apparences face aux autres de ce monde, nous aurait peut-être aidées à nous réconcilier. Le châtelain m’avait expliqué qu’il ne fallait jamais se montrer tel que l’on était en affichant ses états d’âme mais agir en la circonstance, qui ce soir, devait être de se montrer sous son meilleur jour et en toute élégance. Pourquoi m’avoir faite venir si ce n’était que pour me mettre dans un embarras certain avec son absence ? Je me hâtais de l’appeler afin de le joindre…Mais n’en fit rien pour l’instant. Etait-il vexé de mon cours séjour loin de lui, d’avoir passé mes nuits à l’hôpital toute cette semaine passée ? Retournée à la Confrérie aurait été trop suspicieux…Mais j’avais eu besoin de souffler et lui aussi après toute cette agitation…Il avait appris l’existence d’un fils caché de dix-sept ans, Sasha…
J’étais heureuse et attristée de nouveau. Maël toujours présent pour moi et James qui ne donnait aucun signe de vie, excepté ses quelques appels sans réponse de ma part et vice versa. Je n ‘avais pas prévenu mon cher et tendre où j’avais logé et pour cause je souhaitais respirer et prendre du recul. Le laissant ainsi gérer les choses, seul…Mais autant ne pas se laisser abattre et faire bonne figure qu’un léger coup de coude à mon ami vint à entamer une toute autre discussion, plus gaie.« Tu es dans ton élément n’est ce pas ? Avec tous ces jolis minois qui ne cessent de te déshabiller du regard ? Pauvres femmes qu’elles sont, espérant avoir un infime geste de ta part. Lance-leur ton plus beau sourire charmeur. »Je riais bêtement mais avec élégance de mes bêtises d’être si enviée -ce qui me mettait sur un pied d'estale momentanément - les yeux posés sur mon meilleur ami…

CODE TOXIC GLAM

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Oui, elle avait tout à fait raison, ces sorties me manquaient. Mon père avait toujours des tas d'invitations à ce genre d'événement et il m'en faisait profiter. Mais ce n'était pas pour lui que je faisais tous ces efforts. Quand il y avait Cameron, on y allait tous les deux et on s'amusait comme des fous. Et après sa mort, quand je me rendais dans ce genre de fête, c'était à cause de toutes ces filles qui venaient ensemble et qui voulait partager quelques minutes de mon temps. J'appréciais toujours ces moments mais, pour une fois, j'étais contente de ne pas être tout seul, d'avoir Maëlle comme cavalière pour un moment au moins. Bien sûr, je la laisserais finir la soirée avec James. J'avais déjà repéré tout un groupe de filles seules, je pourrais finir la nuit avec l'une d'elles, une fois que le petit ami de la texane serait là. « Tu as raison. Maintenant que je suis ici, je me rends compte que je suis dans mon élément quand je suis à une soirée mondaine. Il faudrait peut-être que je songe à fréquenter quelqu'un qui puisse m'ouvrir les portes de tous les événements de ce type » lui répondis-je, à moitié sérieux.
Je savais que je n'avais qu'un coup de téléphone à passer à mon père pour qu'il trouve un contact sur place qui pourrait se charger de me trouver une cavalière et les invitations à tout ça. Mais je n'étais peut-être pas encore prêt pour replonger complètement dans ma vie d'avant. Il faudrait réfléchir à la question.
Je tiquais quand Maëlle m'appris qu'elle ne savait pas quand James allait arriver. Je ne posais pas toutes les questions qui me traversaient la tête et pourtant elles étaient nombreuses. Après tout, ils vivaient ensemble normalement, non ? Mais je savais que Maëlle me parlerait si elle en avait besoin. Et j'espérais qu'il ne s'était pas produit quelque chose de trop grave entre eux.
Je lui souris quand elle me retourna mon compliment.
Et elle me révéla qu'elle ne savait pas vraiment quand James avait prévu de venir. Encore une fois je ne dis rien et pourtant j'avais l'impression qu'elle n'avait pas vu son chéri depuis un petit moment. J'avais encore plus de questions, mais ce n'était certainement pas le lieu pour les poser. Mais s'il lui avait donné une invitation c'était qu'il comptait venir. Du moins, c'était comme ça que je voyais les choses. Et j'espérais pour lui qu'il allait se pointer. Pas que je ne souhaitais pas passer la soirée avec ma meilleure amie, simplement, ce n'était pas supposé être moi le cavalier de Maëlle. C'était son rôle à lui. En plus, ce n'était pas comme si on était à une soirée de la fac où ça aurait paru bizarre de voir un prof avec une élève. Ici, il pouvait jouer à l'amoureux transi avec la texane.
Et voilà Maëlle qui m'encourageait à draguer les autres filles. « Tu te souviens notre dernière sortie où j'ai été ton cavalier ? Rien n'a changé encore aujourd'hui, si je suis avec toi à cette soirée, je ne vais pas aller voir les autres filles. Je le ferais quand James sera à tes cotés. » Elle était ma cavalière et j'avais été élevé avec des manières. On ne drague pas les autres filles quand on a déjà une demoiselle à notre bras.
Bon, lors de notre dernière sortie, je m'étais retrouvé à embrasser Aengus ou plutôt, la gamma s'était jeté sur moi. Je n'avais donc pas vraiment respecté l'adage. Mais ce soir j'allais le faire tant que Maëlle serait sans James.
J'étais face à la porte d'entrée quand je le repérais. Je restais figé un instant. Et je réfléchis quelques secondes avant de chuchoter presque pour moi même : « dis moi que c'est une blague ! » James était en compagnie d'un splendide mannequin, exactement comme au dernier bal où j'avais dû être le cavalier de Maëlle... Il n'allait pas jouer à ça alors qu'il savait que cela blesserait sans doute sa petite amie ? Si nous n'avions pas été à une soirée mondaine je serais allé le voir pour le traiter de triple idiot. Il avait une femme en or qui vivait sous son toit et il trouvait le moyen de s'amener à ce genre de sortie avec une autre... Dites moi que je rêve...
J'avais sans doute dû manquer une étape dans leur relation. Un truc que Maëlle avait peut-être omis de me dire... « Qu'est ce qui se passe exactement entre toi et James en ce moment ? » demandais-je à la texane tout en fusillant du regard et James et sa cavalière.

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Le claquement régulier de ses talons aiguilles hypnotisait les malheurs passants. Seuls les plus fortunés cueillirent un regard de la blonde pimpante alors que d’autre se contentait du parfum doucereux qu’elle pouvait dégager. Le sourire ne fut accordé qu’à une seule et unique personne : le maître des lieux. Difficile de l’approcher néanmoins. Les échanges lointains et discrets demeuraient d’actualité. Ce genre d’individu ne fricotait pas avec une simple journaliste. Avouons que les courbes de la dite journaliste ouvraient bien des portes. Le savant mélange de tissu pailleté et des volants cascadaient sur hanches pour créer l’harmonie parfaite, celle qui sublimait ses longues jambes fuselées et rehaussait sa taille. Le regard s’égarait ça et là sans savoir où réellement se perdre. Tout homme oubliait rapidement qu’un visage se trouvait là haut. Elle, en revanche, ne perdait jamais de vu un visage.
Perchée sur ses hauts talons Miss Watson cherchait à calmer les ardeurs d’un avocat particulièrement entrepreneur. Le début de la soirée annonçait une soirée ennuyeuse à souhait. Depuis son agression, Cailin avait choisi l’isolement. Aujourd’hui, elle sonnait son grand retour dans le monde des requins. Etrangement, la silhouette de James lui paru être un salut inespéré, plus encore quand l’avocat accueilli James avec un sourire chaleureux. Impossible de ne pas connaître Maître Huston, l’un des plus célèbres avocats de la ville et plus encore. Il avait à son compte un cabinet d’avocat, un portefeuille de clients richissimes et pire encore une influence importante auprès des instances politiques. Il semblait même destiné à devenir le nouveau poulain de son parti.

« Monsieur O’Malley, je vois que vous êtes en charmante compagnie. » Annonça l’homme en tirant doucement une coupe d’un plateau doré. Galant, l’homme salua la compagne de James comme tout homme se le devait à une autre époque. Watson se senti soudainement exclu de la conversation, son interlocuteur s’étant tourné de moitié pour parler à James plutôt qu’à elle. Après tout, elle, elle n’était que du menu frottin. Un menu frottin à traiter avec respect pour éviter de finir à la une d’un journal.

« J’avoue être un peu surprise de vous voir en si charmante compagnie, Monsieur, mais j’admet qu’en tant que grande adepte de la mode, je ne peux que comprend votre choix, plus judicieux que le précédent. J’ai été subjuguée par votre dernier défilé ! » Un sourire enthousiaste et sincère s’adressa au mannequin au nom si lourd de sens pour ceux qui connaissent la France et ses œuvres. « Presque autant que je me suis régalée de notre dernier entretien, Monsieur O’Malley. Je m’impatiente déjà de réitérer nos conversation autour d’un verre. »

Pour mieux se faire comprendre, la blonde attrapa deux flûtes de champagne sur le plateau du serveur que l’avocat avait appelé plus tôt. L’une d’elle fut destinée à James, l’autre à elle-même pour ignorer sans impolitesse, ou presque, la compagne de James. Première condition pour satisfaire Cailin : le verre.

« Serais-je indiscret si je vous demandais comment vous avez rencontré Miss Watson, Monsieur ? »

Il y avait la rencontre officielle, celle que Cailin avait servi à Maëlle, au restaurent, ou celle officieuse, que James semblait avoir oublié faute de moyen pour se souvenir. Cailin avait bien changé. De la couleur de ses cheveux, à son poids, de son nom à son style, Sixtine avait disparu pour laisser place à Cailin. Pourtant, Cailin serait revenue soutenir James, au moindre signe de sa part, comme elle avait pu le faire au décès de Cheryl. Durant des semaines, elle était venue l’aider dans son nouveau rôle. S’occuper d’un nouveau né et d’un enterrement n’avait rien d’aisé, elle avait fait son possible à l’époque, quittant la France pour le rejoindre.

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Les apparences sont parfois bien trompeuses ... mais ne vous y fiez pas !

Maëlle ft. Maël ft. James

« Non, ce n’est rien. Un mauvais souvenir. » murmurai-je à ma compagne de la soirée avec un sourire. Et qu’elle n’ose même pas me dire qu’elle l’avait trouvé ici par hasard ! Quand je pense que j’ai fait l’effort de l’inviter alors qu’elle refuse de m’adresser la parole depuis plusieurs jours dans l’espoir d’arranger les choses, et ce … ce gamin est à son bras à peine j’ai le dos tourné. Je veux bien admettre que j’ai commis pas mal d’erreurs dans ma vie, et plus encore depuis que Maëlle est à mes côtés. Mais j’estime apprendre de mes erreurs pour ne plus les réitérer. Je ne veux au fond que son bonheur, même si je n’en donne pas toujours l’impression. Et mademoiselle, pendant ce temps, passe ses soirées en compagnie d’un homme qui a toujours eu pour elle une affection que je qualifierais moi de « coupable ». Oui, je suis jaloux, et c’est bien normal. Je n’ai jamais cru à l’amitié entre un homme et une femme, jamais. S’ils sont amis, c’est qu’ils ont eu une aventure auparavant qui s’est soldée par un échec, soit qu’ils sont sur le point de devenir l’un pour l’autre, plus que de simples amis. Et je parle par expérience. Même ma pire ennemie, soit Kitty, la sœur de Cheryl, était passée entre mes draps alors que nous nous détestions aujourd’hui et que nous étions par le passé, des « amis ». Tiens à ce propos, j’espère ne pas la croiser non plus ce soir. Non pas que je lui en veux toujours de m’avoir caché l’existence de mon fils, mais j’avais suffisamment à faire avec ma « petite-amie » pour ne pas avoir à gérer mon ex.

Pendant que nous traversons le grand hall, assailli par des personnalités plus riches et connues les unes que les autres, je salue plusieurs visages familiers, parmi lesquels un magnat du pétrole, d’autres hommes d’affaires comme moi, des rivaux pour beaucoup, et même la princesse d’un lointain Emirat qui, je dois l’avouer, est tout à fait ravissante dans son ensemble arabe aux paillettes d’or et rosé. « Ce Cher O’Malley !! » Plait-il ? Criez plus fort, je crois que la Suisse ne vous a pas entendu. « Maître, c’est un plaisir rare que de vous voir dans ce genre d’endroits. » énonçai-je en allant à sa rencontre, ma jeune beauté Hongroise toujours à mon bras. « Toujours le mot pour rire. J’apprécie les soirées mondaines, détrompez-vous. Surtout pour les ravissantes occasions qui s’y présentent. D’ailleurs, Monsieur O’Malley, je vois que vous êtes en charmante compagnie. » Je souris, amusé malgré moi par la vision de l’avocat cherchant à apprivoiser la belle avec une coupe de champagne. Charmant. « Miss Grisélidis Meszros, permettez-vous de vous présenter maître Ernest Deauclaire. » Les présentations étant faites, je les laisse tous deux s’enquérir l’un de l’autre en reportant toute mon attention sur la propre compagnie de l’avocat. « Vous félicitez mon choix, monsieur, mais le vôtre est tout aussi ravissant, je dois dire. » La journaliste était, je dois dire, méconnaissable dans cette robe. Une rose au milieu de ronces n’aurait pas été plus admirable. « Oh, merci merci madomoiselle. C’est vrai que j’ai été très bien d’après les jornalistes, mais j’aurai préféré plus de poblicités pour me faire connaître, surtout dans un aussi petit pay’s’ que le Hongrie. » se plaignit la mannequin, que je n’écoutais de mon côté, que d’une oreille. Son accent et le fait qu’elle avait du mal à prononcer correctement certains mots, faisaient tout son charme. Même si pour ma part, elle aurait pu être invisible que je n’en aurai fait aucune différence. « Hum ? » Concentre-toi, James. Fais un effort. « Avec grand plaisir, miss Watson. »[/b][/color] Oublie Maëlle, au moins pour ce soir. Tu vois bien qu’elle a quelqu’un d’autre en tête. « Serais-je indiscret si je vous demandais comment vous avez rencontré Miss Watson, Monsieur ? » « Et bien… figurez-vous que la demoiselle m’a harcelé jusqu’à chez moi pour que je lui donne une interview, n’est-ce pas incroyable ? » Les rires fusent. J’ai gagné mon pari. Celui de faire qu’on m’oublie pendant quelques minutes, le temps que je remercie Caitlin pour la coupe qu’elle m’avait offerte, et de chercher à repérer de nouveau Maëlle parmi la foule. « Deauclaire, permettez que nous échangions nos partenaires, le temps d’une brève conversation ? » Grisélidis semblant elle aussi tout à fait d’accord, sûrement que ma compagnie laissait à désirer ce soir et je m’en excuse, j’entraînais aussitôt Caitlin loin du nouveau couple, pour plus de tranquillité. « Etes-vous déçue, miss Watson, d'avoir été ainsi séparée de votre compagnon ? Auquel cas, je vous raccompagnerai volontiers. » …même si j’ai présentement une autre idée en tête. « Je suis curieux de savoir de quelle manière vous avez connu maître Deauclaire, miss. Etes-vous en affaire avec lui ou n’est-ce là encore, que pour les besoins de la profession ? »

@destiny.

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Les apparences sont parfois bien trompeuses...mais ne vous y fiez pas!

Maël se sentait réellement à son aise dans de pareilles soirées. Il était fait pour ça, pour côtoyer les grands de ce monde tout e portant magnifiquement le costume. Je devais paraitre modeste à ses côtés, ayant opté pour une tenue des plus simplistes, une robe à bustier, laissant percevoir mes épaules dénudées ainsi qu’une esquisse de mes jambes, par la fente du vêtement. N’étant pas très grande de surcroit, je me sentais d’autant plus infime que le reste des convives présent ce soir. Mais je cachais les apparences et me montrait sous mon plus beau jour à l’expression radieuse.
J’aurais bien suggérer à Maël pour lui donner un petit coup de pouce à savoir fréquenter plus souvent ce genre d’évènement par le biais de James, mais je n’en dis rien. Notre couple n’était pas au beau fixe…Je lui adressais un sourire des plus larges tout en buvant de ce succulent champagne. Je m’habituais peu à peu à cette boisson, qui par le passé n’avait jamais été ma tasse de thé et pourtant. C’est comme tout on s’y fait. Ressassant cette dernière soirée où j’avais été sa cavalière, je ne pus que pouffer de rire, même si ce fut à ce moment que l’identité de mon agresseur me fut révéler. Mais j’vais grandi, j’étais passé à autre chose, cela avait davantage forgé mon caractère de Texane.
« Oui si toutefois il daigne se montrer, sinon tu devras me supporter toute cette soirée, mon pauvre… »Une touche d’humour, sachant parfaitement qu’il m’adorait et c’était réciproque d’ailleurs. Replongeant mes fines lèvres dans cette boisson bulleuse hors de prix, en appréciant toutes ces saveurs jusqu’au moment où Maël prit une drôle d’expression tout en m’interrogeant de façon des plus directes. « Pardon ? »Étonnée et surprise j’inspirais profondément « Je te promets d tout te dire mais pas ici ce n’est ni le lieu, ni le moment et.. »Je ne pus m’empêcher de regarder vers cette même direction, là ou Maël posait les yeux, quand je sentis tel un coup de poignard me transpercer le cœur, resserrant ma coupe de champagne et ayant cette drôle de sensation qui me parcourait le corps. Était-ce possible qu’il se soit amené avec une autre femme à son bras ? Tout basculait à cet instant précis. Je devais reprendre mes esprit et me contenir, mais mon cœur meurtri battait à tout rompre entre tristesse et colère. Fronçant légèrement les sourcils, je m’excusais auprès de Maël.
« Tu veux bien m’excuser un instant je …j'ai besoin de me rafraichir. »J’allais donc aux toilettes pour dames, d’un pas assuré avant de m’enfermer dans cet espace réservé aux dames, voulant hurler mais tenant de rassembler mes esprits ; il avait été désemparé, perdu ces derniers temps avec toute cette histoire de paternité, encore une chose omise à mon encontre, ce qui avait eu le don de m’agacer au final. Cette semaine passée loin l’un de l’autre et après ? Était-ce là sa façon de me punir ? Oh cette idée me rendait folle de rage! Prenant une profonde inspiration me regardant dans le grand miroir ornant la pièce au-dessus des lavabos. Je revins dans la grande salle tout sourire. Cacher les apparences, pensais-je, cacher les apparences et paraitre sous son meilleur jour, ces mots me trottèrent dans la tête. Revenant auprès de Maël, je fis signe à un serveur, plateau en main pour une seconde coupe de champagne. Tout en passant une main dans le dos de mon cavalier.
« J’espère ne pas avoir été trop longue ? Même si mon retour soit le plus grand regret de ses demoiselles… »Tout en désignant d’un bref regard ce groupe de femmes, jeunes et moins jeunes, belle de toute part et habillées telle de véritables princesses. Je ne pus me retenir d’un rire, tenant de fuir cette image de mon esprit, James et cette femme, un mannequin supposais-je. Il m’avait parlé de ces compagnes de soirées, pour se montrer simplement aux yeux d’une presse trop envahissante. Puis je me devais de retenir Maël, le connaissant par cœur et espérant qu’il n’y aurait aucun dégât ce soir comme cela avait pu être le cas lors de la dernière soirée où je m’étais laissée envahir par la colère.« Nous sommes ici pour la bonne cause, contenance est le mot d’ordre, n’est-ce pas ? »Arborant un sourire éclatant, je trinquais avec Maël sur ses derniers mots. Je comptais la jouer soft pur ne pas être le sujet de conversation dans la presse une nouvelle fois... Même si cela me fit penser à comment réagiront les médias en voyant James en cette charmante compagnie qu’était…Cailin. Dieu était-ce possible ?! Mon sang ne fit qu’un tour dans mes veines. Intérieurement j’étais en pleine ébullition mais je me cachais derrière une façade des plus angéliques. Étonnant n’est-ce pas ? J’attendais simplement que James vienne à moi avec cette vipère de journaliste, sans toutefois me tourner vers eux, jouant désormais la carte de l’indifférence, faire comme si je ne les avais pas remarquer…La pièce était grande et pourtant je savais qu’on se croiserait au détour d’un des buffet entreposés…je jetais un regard des plus doux à Maël, même si je savais qu’il pouvait y lire une ponde appréhension. Il était le seul à réellement me connaitre, anticipant mes moindres faits et gestes, pour s’être connus depuis le jardin d’enfant…

CODE TOXIC GLAM

Invité

Même si je me plaisais à ces soirées, je finis par me rendre compte que je ne voulais pas intégrer ce milieu à San Francisco. Pas que ces événements ne me déplaisent, loin de là. J'étais même complètement dans mon élément. J'adorais voir toutes ces personnes bien habillées, qui souhaitaient se montrer avec les plus grands de ce pays. Et puis, le fait que j'attirais à moi toutes les filles seules qui avaient à peu près mon âge n'était pas non plus pour me déplaire.
Mais fréquenter ce milieu, qui était plus ou moins le mien, même si je préférais l'oublier quand j'étais dans la vie de tout les jours, me conduirais nécessairement à croiser James beaucoup trop souvent. Et tant que celui ci n'aurait pas compris ce qui se passait entre Maëlle et moi, je préférais éviter. Je n'avais pas envie de subir toutes ses crises de jalousie. Ce type avait un problème en ce qui concernait ma relation avec sa petite amie. Pourtant je n'avais rien fait pour ça.
Bon certes, je l'avais un peu chercher le soir où je l'avais rencontré pour la première fois. Mais c'était une simple réaction pour protéger Maëlle. Trop protecteur, moi ? Non pas du tout... Je n'aimais simplement pas voir ma meilleure amie dans un état de détresse. Et tout milliardaire qu'il était, s'il blessait la texane, James n'échapperait pas à ma colère.
Déjà ce fameux soir où j'avais rejoins Maëlle dans sa forteresse j'avais eu envie de m'énerver contre lui. Et à la place, j'avais cherché à donner des conseils à mon amie pour essayer d'améliorer les choses avec lui. Je me moquais bien qu'il ne m'apprécie pas, du moment qu'il ne blessait pas Maëlle.
« Il a intérêt à se montrer après t'avoir obligée à consacrer une soirée à cet événements alors que tu devais avoir bien d'autres choses à faire. » Je savais que ses études n'étaient pas de tout repos. D'ailleurs, comme elle me l'avait dit la dernière fois qu'on s'était vu, elle ne faisait qu'aller en cours, à l'hôpital, avant de rentrer chez eux. En plus, il l'invitait ici alors que Maëlle n'était pas vraiment dans son élément et qu'elle ne connaissait pas beaucoup de personne. J'imaginais assez bien sa situation inconfortable si elle était venue seule.
Et quand j'aperçue James, je ne pu m'empêcher de m'énerver au fond de moi. Maëlle ne compris pas tout de suite de quoi je parlais. Mais quand elle vit le milliardaire elle s’éclipsa. Je restais seul un moment. La rage intérieure qui me dévorait après ce que j'avais vu menaçait de me faire provoquer une scène devant toutes ces personnes. Il fallait que je me ressaisisse avant que la texane ne revienne. Et il ne fallait surtout pas que je me précipite sur cet idiot pour lui envoyer une gifle.
Est-ce qu'il lui arrivait de réfléchir parfois ? Qu'aurait-il fait, si Maëlle était venue seule. Je fus content qu'elle m'ait demandé de l'accompagner. Je préférais ne pas imaginer si elle était venue seule et qu'elle s'était retrouvée face à James et sa cavalière. Ce type semblait prêt à saborder son bonheur avec Maëlle. Combien de temps espérait-il qu'elle reste avec lui s'il continuait ses apparitions au bras de mannequins ?
Je finis par dévier mon regard de James pour essayer d'arrêter de m'énerver contre lui. J'espérais que Maëlle allait bien.
J'attrapais une autre coupe de champagne au moment où un serveur passait devant moi. J'eus le temps d'apercevoir un groupe de demoiselles qui devait se demander si ma cavalière allait revenir où si elles pouvaient s'approcher. Je leur souris. Mais au vu de l'apparition de James, je doutais de finir la soirée avec quelqu'un d'autre que Maëlle. Et cela m'allait très bien. Je n'allais pas être d'une compagnie très joyeuse pour quelqu'un d'autre que ma meilleur amie.
Avant qu'elle ne revienne, j'eus le temps de m'interroger sur ce qu'elle avait dit avant de voir James. Qu'est ce qu'elle avait dire et qui ne pouvait l'être ici ? Je savais que cette question allait me trotter en tête longtemps avant que j'ai la réponse. Maëlle n'en parlerait pas avant de l'avoir décider, quoi que cela puisse être. Et je ne voulais pas la forcer à me dire ce qu'elle avait sur le cœur. Pour le moment, je voulais simplement lui rendre sa soirée aussi agréable que possible. Et tant pis si ce cher James était dévoré par la jalousie, c'était son problème.
Enfin, Maëlle fini par revenir vers moi. À ses paroles, je me demandais si elle pensait que j'allais provoquer un esclandre avec James. Elle me connaissait sans doute suffisamment pour savoir que je bouillais littéralement de rage. « Ne t'inquiète pas Maëlle, on va faire bonne figure à cette soirée. Et peut-être même qu'on s'amusera un peu »
Je savais qu'elle avait peur du moment où nous finirions par tomber sur James. Je déposais un baiser sur sa tempe pour la rassurer. « Tout va bien se passer, c'est promis ». Bien entendu mon geste n'avait rien à voir avec ce que James penserait. Il était purement amical, comme la relation que j'entretenais avec la jeune femme.

» Les apparences sont parfois trompeuses.
» Grandir pour avancer c'est bien, mais parfois il faut savoir faire les bons choix.
» Les apparences ne sont pas toujours trompeuses
» Parfois, la vie vous joue des tours qui vous fait dire : "Waouh, le monde est petit !" [Sloan]
» Les WW sont de retour... mais qui sont ils?

Les apparences sont parfois bien trompeuses...mais ne vous y fiez pas! (HOT)

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