the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyMar 15 Oct - 18:26

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ?

Je venais de recevoir un message, en plein cours. Comme quoi, je commençais à prendre les mauvaises habitudes des blancs, à fixer mon portable toutes les trente secondes, même si ce n’était que pour guetter l’heure. Pour autant, j’étais un étudiant très assidu. Peu participatif, mais très à l’écoute de mon enseignement. Jetant un énième coup d’œil sur le sms que venait de m’envoyer Caitlin, un vague sourire étira mes lèvres. Je ne sais précisément expliquer ce que je ressens pour cette femme, mais elle m’attire comme personne ne m’avait attiré avant elle. Du moins, depuis que j’habite cette ville. Serait-ce ses boucles d’or, son sourire ingénue ou sa manière si particulière de faire comprendre ce qu’elle désire qui m’avait d’abord plu chez elle, ou le fait qu’elle me rappelait étrangement mon premier amour ? Océane. Je ne l’avais jamais oublié malgré les traces qu’avait laissées le temps sur mon corps d’enfant. Devenu adulte, les marques demeuraient, plus effilées à certains endroits, pour que je me souvienne de toujours me méfier de mes sentiments. Je suis métis, et je n’ai pas le droit d’aimer un blanc. C’est mon éducation, c’est ce que j’avais appris par expérience. Aimer est synonyme de souffrance. Aimer un blanc est le corolaire de la mort. Pourquoi alors me laisserais-je tenter par une ‘relation’ avec cette femme ? Cette jolie poupée blonde ? Parce que tout s’était fait naturellement entre nous. Sans dire que j’avais provoqué le destin, je m’étais attaché à cette femme depuis notre première rencontre, au hasard d’un café. J’avais renversé son sac de courses, et dans mon empressement à vouloir me rattraper, je m’étais arrêté sur ses longues jambes soulignées par des collants couleur crème, par son déhanché assuré, et le charisme qu’elle dégageait. Nous n’avons jamais été particulièrement proches jusqu’ici. Les désirs ne restent parfois que de simples fantasmes. Bien que désireux de la faire mienne de toutes les façons possibles et inimaginables, ce qui ne m’était jamais arrivé jusque-là, je ne m’étais jamais autorisé à la toucher autrement que dans un cadre bien déterminé, en respectant la stricte limite de la simple amitié entre un homme et une femme. Quoiqu'il nous est arrivé de sourire plus que d'habitude en la compagnie l'un de l'autre, de nous effleurer en marchant. Je me souviens aussi de cette fois où ses lèvres se sont délicatement posées au creux de mon cou. Sur le moment, je n'ai pas su réagir à temps. Elle était déjà loin lorsque je passai ma main à l'endroit de son baiser, et que des rougeurs apparurent sur mes joues. Une autre fois, nous étions assis au parc, et je me souviens avoir glissé un bras autour de ses épaules. Elle non plus n'a pas réagi à ce moment. Je ne sais quoi en penser. M'apprécie t-elle suffisamment pour que l'amitié devienne autre chose, ou est-ce que je me fais simplement des idées ?

Le cours, qui jusque-là me passionnait, ne m’intéresse plus autant désormais. Je veux la retrouver. Elle m’a donné rendez-vous à la sortie. Trépignant d’impatience, je suis pour une fois le premier à me lever et à pousser les portes lorsque le professeur pose le mot de la fin. Appuyée contre le mur du couloir, je l’observe sans sourire. Ce n’est pas faute d’essayer, mais cette femme là m’intimide. Elle est toujours si bien apprêtée, si sûre d’elle. La femme fatale face à l’animal farouche non domestiqué. « Bonjour. » Elle me savait peu loquace. Je ne l’avais jamais été, pas plus avec elle qu’avec un autre. Le contact avec les blancs me rend muet par crainte de mal faire, mais aussi parce que je préfère largement les étudier plutôt que de participer. Pour elle, je faisais néanmoins l’effort de paraître moins taciturne. Qui sait, peut-être me remarquerait-elle un jour ?



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyJeu 17 Oct - 22:44

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Tumblr_muou3zEJFk1qafzofo1_500
Aro qui fait la plus longue phrase de sa journée :out:

La vie devenait étrange parfois. Tantôt colorée et pleine de douceur, elle sombrait, sans prévenir dans des abysses glaciales. D’un coup, elle vous plongeait la tête dans l’eau croupie sans vous laissez prendre la moindre bouffée d’oxygène. C’était en pleine noyade, en plein brouillard ou au détour d’un café qu’Aro lui avait sorti la tête à l’air libre. Il avait suffit d’une bousculade pour la tirer de ses idées mornes et la pousser dans une vie qui n’était pas la sienne. Il avait suffit d’un regard pour changer et devenir le souvenir dont il avait besoin. Finalement, elle trouvait un soutien dans son silence et une sécurité nouvelle dans sa carrure et sa présence.

Maintenant que le travail se terminait, Cailin ne prenait aucune heure supplémentaire de ses heures supplémentaires. La perspective de mourir sous peu changeait bien des habitudes. Aussi, elle se surprit à enfiler sa veste pourpre pour rejoindre le couloir, enserrer d’une griffe carmine un portable emprisonné dans son jean pour effleurer l’ombre d’un message. Aro pour destinataire.

La patience, une qualité que Cailin pouvait compter dans son panier d’osier où dormaient encore nombre d’autres talents et traits de caractère. Patience donc. Le regard cerclé d’un fin trait noir se posa sur la masse d’étudiants présent à la fin des cours. Aro ne fut pas difficile à observer. Il dépassait d’une bonne tête l’ensemble du troupeau de femelle qui le précédait. Laconique, il se plaça non loin pour la plus simple entrée en matière. Un sourire lui répondit aussitôt. Il était étrange d’avoir une conversation avec lui, certaines devaient se régaler de pouvoir parler pour dix dans un monde où plus personne ne prenaient le temps d’écouter réellement.

« Bonjour. Tout va bien ? As-tu fini ta journée de cours ? » Demanda Cailin pour s’assurer qu’elle ne lui imposait rien d’encombrant dans son emploi du temps.

Ce garçon était trop serviable, trop gentil et trop trop. Impossible de bien cerner ce trait de caractère, mais Cailin ne souhaitait pas le pousser dans une direction qu’il ne souhaiterait pas prendre. Son habitude de materner ne s’enfuyait jamais réellement. Attentionnée, elle essayait de faire au mieux. A présent réunis, elle souhaitait s’évadait hors de la faculté, loin des murs stricts des cours et de la foule parfois pesante. Du calme. Avec son état de santé de plus en plus fragile, Cailin ressentait le besoin presque incontrôlable de s’isoler, et pas uniquement pour cacher ses vilains cernes que le maquillage ne prenait plus la peine de camoufler. Non, juste par mollesse et instant de faiblesse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyVen 18 Oct - 20:40

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ?

D’ordinaire, je suis de ceux à qui la mode, les belles fringues, les couleurs assorties et toutes ces superficialités, qui ne se sentent pas concernés. Je sais m’habiller en associant couleur, taille et matière, mais sans réelle volonté de ma part. C’est ‘inné’ a-t-on coutume de dire dans de tels cas. Et quoique la mode n’ait jamais été l’un de mes principaux centres de préoccupations, je dois reconnaitre qu’elle me faisait un effet fou, depuis que j’avais fait la connaissance de Caitlin Watson. Sans doute les jupes serrées qui dessinaient parfaitement ses formes longilignes avaient coûté un prix monstrueux. Certains pensent que ceux qui portent des vêtements toujours impeccables, à la fois élégants, stylés et chers, sont des personnes qui ne valent pas la peine d’être connues, ni même côtoyées. La superficialité. Peut-être que ce n’est qu’une question de consensus, finalement. Les ‘beaux’ parlent avec les ‘beaux’, et les moches restent entre eux. Quoique toute beauté est relative selon l’individu qui la met en cause. Pourquoi suis-je aussi porté à la philosophie aujourd’hui ? Je n’en ai aucune idée. Le déhanché de miss Watson sans doute, qui me donne le vertige. « J'ai fini. » Toujours aussi loquace. Ne m’en veuillez pas, je n’ai pas grandi dans un monde de paroles, ni de livres ou de savoirs. J’ai grandi, point. « Où va-t-on ? » finis-je néanmoins par lui demander de ma voix grave, alors que nous marchions depuis plusieurs minutes déjà, au travers de l’un des nombreux couloirs de la faculté. Nous nous dirigions vers la sortie. Et elle m’avait demandé si mes cours étaient terminés. Il n’était pas difficile d’en déduire qu’elle souhaitait poursuivre cette conversation autre part qu’entre ces lieux. Oui, mais où ? Une belle poupée blanche qui traîne avec un grand métis à l’air farouche … Mieux valait qu’on ne nous voie pas dans les beaux quartiers. « Et…toi ? Comment s’est déroulée ta journée, si ce n'est pas indiscret ? » Oups, pardon. J’avais oublié que la coutume blanche veut que lorsqu’on vous pose une question, il vous faut la reposer à votre interlocuteur. De la politesse, parait-il. Même si au fond, ce qu’il ou elle a fait de sa journée, vous vous en fichiez comme d’une guigne. Ce n’est pas mon cas. Je m’intéresse sincèrement et profondément à cette femme, bien que ne sachant encore pourquoi mes sentiments à son égard sont aussi forts alors que nous ne nous connaissons qu’à peine.


CODE TOXIC GLAM



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyMar 22 Oct - 10:56



Après avoir guidé Aro jusqu’au parc le plus proche, Cailin prit le parti de s’assoir sur l’un des bancs. Un allé dans le parc lui fournissait déjà une dose non habituelle de nature pour ne pas avoir à s’assoir dans l’herbe ou contre un mur. La petite après midi se déroula si paisiblement que Cailin proposa un nouveau rendez vous à Aro. Il devait passer chez elle, deux jours plus tard.

*~¤¤~*

En deux jours, la vie peut prendre un chemin totalement différent. En deux jours, tant d’évènements vous ont surpris que vous ne reconnaissez plus votre propre vie, votre entourage, votre reflet dans le miroir. Etalée au sol, Cailin gardait difficilement les yeux ouverts. Un corps étranger au sien avait remplacé sa plastique pourtant parfaite. Aujourd’hui, c’était un tout autre voile blanc que celui de la mariée dont elle rêvait quelques semaines plus tôt, qui menaçait de la recouvrir. Le sac mortuaire peut être… La bouche s’ouvrait en quête d’oxygène, réflexe immuable. Que ca s’arrête. Pitié que ca s’arrête. N’importe quoi, n’importe qui… mais pas les enfants, pas ses petits. Faites que ça s’arrête malgré tout. Le sol de la cuisine se noyait lentement d’une flaque rougeâtre. Rien d’alarmant encore, rien si ce n’était la plaie à son front qui dégoulinait lentement le long de sa tempe et baignait petit à petite sa chevelure dorée. Couchée sur le dos, Cailin cherchait la force de libérer ses poumons de l’encombrement qu’imposait ce goût métallique : le sang. Elle ne savait plus comment elle avait réussi à appeler des secours. Elle ne savait plus comment elle avait réussi à se trainer jusqu’à la cuisine, l’entrée de cette petite maison pourtant bien paisible, loin de l’acharnement avec lequel son bienaimé l’avait frappée. Les marques rouges sur son ventre démontraient toute la rage mise dans l’acte. La chemise avait succombé aux coups, les talons se dispersaient plusieurs mètres plus loin, imbibés de sang, visiblement, Watson s’était défendue et avec brio. Malheureusement, elle avait été la moins forte. On sonnait quatre heure trente à l’horloge du salon, les sons lointains du carillon l’agaçaient déjà, lorsqu’elle patientait seule. Aujourd’hui, ils s’accompagnaient de notes funèbres. Le temps s’échappe, jusqu’à quel point ? Est-ce qu’il allait revenir l’achever ? Est-ce qu’elle tiendrait jusqu’aux secours ? Tant de questions, tant de trouble…

Le regard perdu, Cailin perdait petit à petit la tête, le manque d’oxygène n’avait rien d’étranger à la situation. Le plafond s’accompagnait de lumières étranges, dansantes autant que le décor prenait des apparences étrangères. Aussi, lorsque l’ombre d’Aro se pencha sur elle, Cailin ne vit que la faucheuse. La terreur agrandit son regard alors qu’elle essayait de l’agripper, d’abord pour se défendre, se débattre et tenter de l’éloigner, puis, lorsqu’elle le reconnu, pour le maintenir proche d’elle. Elle avait si peur toute seule, qu’il ne parte pas, qu’il ne la laisse pas.

« P…pas les enf…enfants. » Souffla Cailin presque suppliante.

Elle ne savait pas où ils étaient, mais à l’instant, elle craignait le pire. Est-ce qu’un père pouvait tuer ses propres petits ? Est-ce qu’il leur ferait du mal ? Est-ce qu’ils rentreraient chez leur mère plutôt qu’ici, une fois l’heure de l’école terminée ?

Mais les questions furent interrompu par un pas brusque et une voix tranchante qui poussa Cailin à s’accrocher plus fermement à Aro. Ils étaient loin, les gyrophares et les sirènes et pourtant, la police était bien là, autant qu’une assistance médicale, qui elle, patientait sagement que la police sécurise les lieux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyMer 23 Oct - 22:29

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ?


Deux jours plus tard, et je pensai encore et toujours à Caitlin. Je sais que ce n’est pas une fille pour moi. Ce n’est même plus une ‘fille’ d’ailleurs. Elle est trop… parfaite. Trop belle. Trop blonde. Trop blanche. Mais je n’y peux rien. Elle me fascine tellement que je me sens possédé. C’est sans doute pour ça que je passai souvent devant chez elle, à guetter ses allées et venues. D’autres m’auraient pris pour un voyeur. Surtout que le quartier dans lequel résidait madame était des plus chics. Un grand métis comme moi ne passe forcément pas inaperçu mais qu’importe. Je voulais, j’avais besoin de la voir. Rien qu’une fois dans la journée. Savoir qu’elle faisait la cuisine, ou qu’elle allait s’endormir me faisait sourire, sans que je ne parvienne à comprendre pourquoi. Ce soir-là n’échappait pas à la règle. J’étais de nouveau devant chez elle, à la chercher du regard. Pas un bruit. Ni dans la rue adjacente, ni dans la maison. Ce que je trouve étrange parce que j’avais remarqué depuis un moment ses petites habitudes. Pas de lumière non plus dans le salon. Je fronce les sourcils. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, pourtant, j’ai ce pressentiment étrange qu’un malheur est arrivé. Mettons ma paranoïa sur le compte de mes origines africaines. Tant pis, au risque de passer pour un harceleur, je me décide à aller frapper à la porte. Une fois. Deux fois. Tiens, elle s’ouvre d’elle-même. Bizarre. Je ne pense pas que Caitlin soit le genre de femme à laisser sa porte ouverte, pas la nuit. Pas quand on est mère de famille. Je sais que ce n’est pas bien. La voix de la raison n’arrête pas de me hurler de ne pas entrer, de fiche le camp. Que si un policier passe par là, on me prendra forcément pour un cambrioleur. Tout le monde devait se connaître ici. Un voisin qui m’aurait aperçu saurait forcément que je n’habite pas ici. Même pas besoin d’un voisin d’ailleurs. Regardez-moi. Je ne suis pas le genre d’individus qui peut se payer une telle propriété. Tant pis, j’entre. Je préfère passer pou un voleur en sachant que tout va bien, que pour un fuyard et apprendre demain dans les journaux que la maison Watson a été victime d’un cambriolage. « CAITLIN !! » Ce n’était pas…un cambriolage. C’était bien pire. Je me souviens encore de ses boucles blondes, tâchées de sang. De son regard figé duquel les larmes coulaient encore. De sa bouche entrouverte et de son rouge à lèvres éparpillé. Je me souviens qu’il lui manquait une chaussure. Des traces de griffes sur son avant-bras, du sang qui maculait le tapis. En fait, je me souvenais de tout. Très vite, j’ai composé le numéro de l’hôpital. Je n’ai pas pensé un seul instant aux gyrophares, aux sirènes de police qui sont arrivées au même moment. Mes doigts avaient continué de serrer ceux de Caitlin, même lorsqu’ils m’ont embarqué. Je n’ai pas pleuré, j’étais trop choqué pour ça. Je ne parlais pas non plus. Incapable d’articuler un seul mot cohérent. Comment un être humain peut-il faire preuve d’autant de violence pour en briser un autre ? Et pourquoi elle ? Une mère de famille. Et les enfants, où sont-ils ? Je n’avais pas su répondre lorsqu’elle me les avait mandé, tout à l’heure. Je vois le brancard qui l’emmène, je n’ai le temps de voir que l’ambulance qui s’éloigne au bout de la rue, et moi de l’autre. « Berny, gare-toi sur le côté. Faut que je cause à ce noir en privé. Vais lui apprendre à frapper une femme, et une femme blanche en plus ! » Je savais déjà que je n’arriverais pas au commissariat entier. C’est comme ça aux Etats-Unis. Les lobbies font la loi. Les noirs ont bon dos lorsqu’il y a un blanc impliqué. « Putin de m** Josh, arrête, tu vas le tuer !! » J’ai un goût de sang dans la bouche. Ce qui est drôle, c’est que malgré les coups, je ne sens rien. J’ai mal, mais toutes mes pensées sont pour Caitlin. J’espère qu’elle s’en sortira. Et qu’on saura qui a fait ça. « JOSH STOPP !! » Mes paupières se ferment malgré moi. Je vois le ciel s’assombrir. Il se met même à pleuvoir. « Ouch, il est lourd ce c** ! » Je pèse près de 100kg, normal. Ils ont du mal à me hisser sur le siège arrière mais ils y parviennent pourtant au bout de dix minutes. Lorsque je fais mon entrée dans le commissariat, tout le monde me regarde. Ils n’ont jamais vu de métis ? J’entends un homme, apparemment leur chef, interpeller les deux policiers qui m’ont ramené. Il semble furieux lorsqu’il tend la main sur mon visage, mes épaules, ou ma façon de marcher. « Curtis, emmenez ce garçon se faire soigner à l’infirmerie. Vous deux, dans mon bureau !! » L’homme qui m’a frappé me fixe avec insistance. A croire que c’est de ma faute si j’ai la lèvre supérieure fendue, un cocard à l’œil et des ecchymoses un peu partout.


CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptySam 26 Oct - 12:51







Lucy s’était mise à errer dans la ville. Non pas qu’elle était à la recherche de Nick, mais elle voulait visiter. Elle faisait cela seule, Nick travaillait, elle non, enfin pas encore, espérons-le. Elle allait devoir commencer à poster des candidatures pour des écoles primaires de San Francisco et certainement des alentours aussi. Peut-être qu’il lui faudrait une voiture si elle devait enseigner dans une ville non loin de SF. Pour sûr elle ne conduirait pas le bolide de Nick. Trop de puissance, trop dangereux, selon elle. Et puis elle allait devoir apprendre à conduire à droit, oh l’horreur. Enfin elle n’en était encore pas là. Forcément Nick n’était pas très rassuré de la savoir arpenter les rues seules, alors bien sûr elle ne se promenait pas la nuit, de toutes manière sur le soir Nick rentrait à l’appartement alors elle n’avait aucune raison de traîner seule dehors. Mais il lui avait aussi donné une liste de coin à éviter. Et puis au final c’était plutôt une bonne chose qu’ils ne se promènent pas ensemble, parce que Nick n’avait pas que des amis et donc il pourrait venir à l’idée de certains de s’en prendre à sa compagne. Restait qu’il serait plus rassuré de la savoir se promener avec quelqu’un d’autre, quelqu’un de confiance, mais Lucy n’était là que depuis peu de temps et elle n’avait pas vraiment fait de rencontre, mise à part Noah. Alors elle n’avait pas d’amie chez qui aller bruncher ou autre. Elle aurait aussi pu rester à l’appartement, elle avait de quoi faire, elle avait toujours de quoi faire, écouter la radio, lire des livres… Mais aussi férue de littérature qu’elle était elle pouvait en avoir marre des fois et décider de se changer les idées. Elle s’était retrouvée dans une petite rue d’apparence tranquille quand le car scolaire apparu. C’était la première fois depuis trois ans qu’elle voyait d’aussi prêt des enfants, et par extension l’univers scolaire. Inévitablement cela la replongea dans son passé d’institutrice et l’angoissa un peu pour son avenir. Retrouverait-elle un poste ? Toutefois, comme son attention s’était fixé sur la rue, plutôt que de regarder dans le vide, perdue dans ses pensées, elle remarqua une ambulance devant une habitation. Une autre voiture était garée mais elle avait remis son moteur en marche et s’éloignait déjà, si bien qu’elle eu juste le temps de voir qu’il s’agissait d’une voiture de police. En toute bonne humaine qu’elle était, Lucy ne pu s’empêcher de se rapprocher pour voir de quoi il retournait. Elle eu juste le temps d’apercevoir la silhouette d’une jeune femme un peu à la Marilyn Monroe, qu’elle entendit le bus scolaire freiner et déjà les cris des enfants en sortant retentir. Lucy se retourna et pu ainsi apercevoir qu’un duo de jeunes enfants semblaient venir droit dans la direction de l’habitation en question. « Oh God ! » Il n’y avait aucun doute, ils venaient vraiment à cet endroit là. Lucy se retourna et marcha à leur rencontre pour les intercepter. Elle se mit à leur hauteur. « Hey ! Vous habitez ici ? » Ils firent oui de la tête mais comme elle voulait être sûre elle insista en la montrant du doigt. « Dans cette maison ? » Le plus grand assura que oui et commença à demander où était sa mère, faisant probablement référence à la volupteuse blonde que Lucy avait entraperçu. « Restez avec moi, votre maman est malade, il faut laisser les médecins s’occuper d’elle, ensuite vous pourrez la voir. » Concrètement elle n’avait aucune idée de la situation, mais son instinct lui commandait d’éloigner les enfants de ce spectacle.
love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyDim 3 Nov - 22:49


Cailin ne savait plus. Pourtant à l’arrivée du célèbre bus jaune, la blonde s’agita. Les petits, seule pensée logique à cet instant.  Ses petits. Ils ne pouvaient voir une telle chose. Plus tard, elle remercierait cette femme qu’elle avait pourtant déjà croisée à de nombreuses reprises. Lucy, la femme de Nick Clark, l’homme qui l’avait tant aidé, l’homme qui l’avait déjà sauvé auparavant. Lucy ne semblait pas reconnaître la blonde et au final, personne n’y serait réellement parvenu.

Malheureusement pour elle, Simon se plaça aussitôt devant sa petite sœur à l’arrivée d’une inconnue dans un périmètre trop proche. Il ne parlait pas aux inconnues précisa-t-il, c’était Cailin qui l’avait dit ! Lea, de son côté, se tordait le cou avec une forme de curiosité mêlée à l’inquiétude. Elle, elle voulait savoir si la graine de  papa avait rendu Cailin malade en poussant dans son ventre. Fort heureusement, la mère des deux bambins acheva le supplice de Lucy en arrachant ses petits des griffes de cette intruse. La mère caressa les cheveux de ses rejetons sans oublier de cracher quelques ragots sur Cailin, une assistante universitaire qui passait, d’après cette femme, plus de temps à étudier qu’à s’occuper de son jardin. La littérature, c’était bien beau mais regardez donc, braves gens, où ça l’avait mené. Sans plus un mot et sans un remerciement, elle quitta les lieux, fière d’avoir pu cracher son venin sur le vautour qui lui avait volé son époux.

Ce fut au petit matin que Cailin ouvrit les yeux, une pièce trop blanche pour rester neutre. Une douleur trop absente pour ne pas intriguer. Le réflexe premier fut de s’assurer de son état. Visiblement, elle était vivante. On, une femme aussi large que grosse, la rassura sur ses petits. Elle prit le temps de lui faire quelques examens, maintenant tant bien que mal Cailin en place. La jeune femme avait d’autres chats à fouetter que de savoir si sa blessure à la tête avait été opérée, si elle se souvenait… de quoi se souvenait elle d’ailleurs ? A cette question, Cailin resta pantoise. Mince… Elle se rappelait parfaitement de la douleur, des coups, de l’ombre au dessus d’elle, son sauveur… Aro. Aro lui avait sauvé la mise. La suite fut bien trop confuse dans son esprit.  La police, les questions, les accusations concernant Aro, les questions, encore, sur son fiancé disparu… A l’acculer ainsi, Cailin ne comprenait plus rien. La migraine revenait et elle priait presque le ciel pour qu’un médecin ose préciser qu’elle avait besoin de calme. Ce fanfaron de policier aussi blond que stupide ne cessait de se pavaner, étalant l’arrestation d’Aro comme un miracle, un acte d’héroïsme. Il fanfaronnait et Cailin ne cessait de se mélanger. Les idées obscurcies par une dose d’anti-douleur assez importante pour lui donner l’impression d’avoir fait peau neuve n’arrangeaient rien à ses facultés de réflexion. Pitié, que quelqu’un arrête le massacre.

« Alors vous dîtes l’avoir vu se pencher au dessus de vous.  Que faisait-il chez vous ? Vous l’avez fait entrer ? Vous l’aviez invité ? Pourquoi a-t-il cherché à entrer dans votre maison alors qu’aucun appel à l’aide n’a été entendu ?  » Trancha le policier déformant les propos de Cailin avec une facilité déconcertante.

«»

Quelle était la question déjà ? Cailin passa une main sur le pansement sous ses cheveux. Une partie avait d’ailleurs été optée.  

« On avait rendez vous… On devait se voir et j’étais en retard. »

« C’était votre amant ? Il aurait pu en vouloir à votre fiancé ? Il vous forcait peut être à faire des choses. Vous pouvez tout nous dire vous savez. » Reprit il avec un air condescendant et une empathie presque réelle.
Si Cailin ne le sentait pas jubiler jusqu’au tréfonds de son âme, et ce malgré la dose de médicament absorbé, elle se serait permis de lui rappeler que si, effectivement, elle pouvait tout lui dire, elle lui aurait volontiers botté le cul et demandé de sortir. Seulement, actuellement, l’inquiétude, l’incompréhension et la fatigue entrainaient un désarroi intense. Aro, son fiancé, ses enfants… Avait-elle mis tout le monde en danger ? Est-ce que c’était de sa faute tout ça, à elle et sa curiosité maladive ?

« Faut que je sorte d’ici. Faut que je démêle tout ca ! » S’écria Cailin en rejetant les draps de son lit et ignorant l’idée même que son postérieur puisse être à nu sous une tenue d’hôpital des plus dénudé.
Cailin n’avait rien de pudique à l’heure actuelle. La police accusait Aro et son fiancé avait disparu. Si elle comptait sur le zèle de la police pour arriver à une conclusion… Aro finirait derrière les barreaux.

[HRP: j'ai avancé pour qu'Aro puisse sortir tranquillement ^^ ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyLun 4 Nov - 22:57

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ?

Evidemment, les deux policiers s’étaient fait enguirlander par le commissaire. Comme quoi, même chez les blancs, il existe des gens biens qui ne se focalisent pas uniquement sur la couleur de la peau. Heureusement que j’étais solide. Le type avait eu beau frapper, je ne m’en sortais qu’avec quelques bleus sur le corps, et un cocard à l’œil. Mais ce n’était pas ses coups de pieds qui m’avaient le plus blessé. C’était le principe selon lequel, un noir ne devait toujours pas à notre époque être aux côté d’une blanche. Parce que quoiqu’il arrive, c’est toujours de la faute du noir au final. Je pensais que les mentalités avaient évolué depuis le moyen-âge. Je m’étais même souvent dit que j’étais stupide à croire qu’il existait encore des conflits ethniques et raciaux. J’avais tort. C’était eux, les imbéciles.

Tout au long de l’interrogatoire qui suivit, et après que leur chef se soit personnellement excusé, sans doute de peur que je fasse un scandale à rapporter à la presse, je n’avais pas dit un mot. Un sourd muet aurait sans doute été plus expressif. Les épaules voûtées, les yeux baissés, je pensais encore et toujours à la santé de Caitlin. S’en était-elle sortie ? Qui lui avait fait ça ? Et où étaient les enfants ? J’espère qu’ils n’ont pas assisté à ce massacre. « Vous avez compris, Aro ? » Il devait me prendre pour un idiot, lui aussi. A l’observer comme un merlan observe une moule. « Ne quittez pas la ville. » Et pour aller où, de toutes façons ? Je n’ai que mon tuteur ici, et il ne sera sûrement ravi d’apprendre que j’ai passé une partie de la nuit au commissariat. Enfin, au moins j’étais libre, c’est le principal.

Je décidais, malgré mon inquiétude, de ne pas me rendre immédiatement à l’hôpital. Un noir suspecté d’avoir voulu tué une femme blanche qui revient pour finir son sale travail. Voilà ce qu’on risquait de lire à la Une, demain matin. Je ne rentrerai pas non plus, j’avais besoin d’air, d’espace, de ma solitude. Il n’y a qu’elle qui me comprend et sait me protéger efficacement.

Je ne sais plus combien de temps, ni combien de kilomètres j’ai déjà parcouru, mais le soleil vient de lever. Vous avez déjà contemplé le lever du jour ? Il n’y a pas de plus spectacle sur Terre. Assis sur le trottoir qui jouxte la route nationale, je ferme les yeux, appréciant le contact des premiers rayons sur ma barbe naissante, humant le parfum de la bise marine qui s’est frayé un chemin jusque ces bois. Je suis bien à l’écart du centre-ville, dans une forêt, apparemment. Pas un bruit. Pas d’homme. Je me sens libre de vivre.



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin EmptyMar 5 Nov - 22:59



And I saw what it was.



Nick était resté toute la matinée à l’université, laissant Lucy seule à l’appartement sachant qu’elle trouverait de quoi s’occuper. Il fallait dire que ces derniers temps, la brunette cherchait mille et une façons de s’occuper pour éviter l’ennui. Elle avait besoin de travailler, Nick le voyait bien. Il s’était proposé de l’aider à trouver un poste mais elle n’avait pas cherché à approfondir la discussion à ce sujet. Il ne voulait pas heurter la brunette et s’était alors dit que mieux valait encore garder le silence là-dessus. Quand elle voudrait réellement en discuter, alors elle le ferait, Nick ne le savait que trop bien.

Il était rentré chez lui après avoir réglé quelques détails administratifs. C’est là qu’il avait trouvé Lucy assise sur le canapé, soucieuse. Anxieuse même. « Hey, est-ce que tout va bien ? » Lui demanda-t-il alors en venant à ses côtés, s’asseyant sur le canapé et posant une main se volant rassurante dans son dos. Il semblait évident que quelque chose ne tournait pas rond, mais que pouvait-il bien se passer au juste ? « Lucy, qu’est-ce qui se passe ? » C’est à ce moment-là qu’elle lui expliqua qu’elle avait été témoin d’un évènement étrange dans un quartier de la ville. Là où elle avait vaguement cru reconnaitre la jeune Caitlin. Elle lui expliqua ce qu’elle savait avant de voir Nick changer de couleur.

Bien que les deux personnages aient parfois eu bien du mal à s’entendre, il en était relativement autrement maintenant. En particulier depuis que Nick avait discuté avec Caitlin de sa décision quant à arrêter ses enquêtes dites « foireuses » pour la plupart. Voilà alors pourquoi le criminologue avait bondi du canapé, heureusement qu’il n’avait pas eu le temps de retirer sa veste en cuir. Il attrapa ses clefs de voiture et – sans un mot – quitta l’appartement. Il devait impérativement voir Caitlin pour comprendre ce qu’il s’était passé.

Il ne fallut à Nick qu’un petit quart d’heure avant d’arriver en trombes devant chez Caitlin. La connaissant, elle avait déjà quitté l’hôpital. Pour sûr. Elle aimait cet endroit autant que lui – autant que n’importe qui finalement. Il entra dans la maison sans même frapper. « CAITLIN ! »



made by pandora.





[S'il y a le moindre problème, la moindre incohérence avec mon post, dîtes-le moi, je modifierai.]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty
MessageSujet: Re: Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin Empty

Revenir en haut Aller en bas

Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» « Parfois, le temps arrange les choses...»
» Le hasard fait parfois bien les choses [Tamara]
» Le Hasard fait parfois bien les choses [Maxence]
» Le hasard peut parfois bien faire les choses .. { Mariaenne &nd Lawrence }
» Never forget || Maëlle & Caitlin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-