Je ne suis pas une bombe latine, ni une bombe platine, DJ !
J. Annaëlle Miller
Cette semaine était assez mouvementée pour en effet je venais d’entré chez les Gammas alias les rebelles. C’est là que j’avais connu Aengus et que nous étions devenus copines des 400 coups et ça, ça me plaisait. Je ne voulais pas spécialement entrer dans une confrérie au départ mais finalement après mûre réflexion j’avais trouvé ma place chez eux , ils avaient leur vieux démons tout comme moi et nous on savait s’amuser et certainement plus que les autres. La semaine aussi était plutôt bonne j’étais sortie avec deux-trois garçons, et puis j’ai revu Annaëlle. Contrairement à ce que je pensais elle avait toujours son visage si bien travaillé ses cheveux à tomber une vraie déesse. N'importe qui voudrait être sa copine. En prévisualisant mon arrivée à Berkeley je me rendais comptes que je n'avais pas fais dans la demi-mesure. Je n'avais agît que pour moi et mes envies. Les seules personnes auxquelles je tenais réellement était tellement différente de moi. Par exemple Astor elle était atteinte de Mucoviscidose et ne pouvait pas faire tout ce que je pouvais faire.Elle a cette gentillesse inouïe que je n'ai jamais vu ailleurs. Ou encore Livia ma colocataire qui n'avait jamais eu de rapport et qui était studieuse. Pourquoi ces gens là pouvaient-ils m'aimer? Je ne sais pas peut-être cette certaine liberté que j'ai à agir.
Annaëlle et moi nous nous sommes connues à l’école primaire et tout de suite j’avais vite accrochée avec cette brune aux yeux bleus. Petites nous étions très amies on s’entendait à merveilles nous faisions nos premières conneries ensembles, les premiers fou rires, mais jamais de disputes. C’était une amie parfaite. Elle était comme une deuxième sœur pour moi, ma jumelle au féminin. Car à l’époque j’étais le petit garçon manqué qui préférait collectionner les insectes et les cailloux que les perles et les fleurs. Mais malgré tout ça Annaëlle m’avait adopté et moi aussi. Puis la jeune femme avait déménagé, c’est vrai que j’avais le cœur brisé qu’elle me laisse seule ici en France. Comme on dit certaines amitiés sont irremplaçables car en effet elle et moi nous avions toujours gardé contact et on se voyait assez régulièrement pour se mettre à jour.
La voir à Berkeley contrairement aux fantômes de mon passé me faisait du bien, j’avais retrouvé mon acolyte.
Après des retrouvailles autour d’un café nous avions décidé de faire la fête ce soir pour fêter cette heureuse coïncidence. Pour cette soirée j’avais misé fort sur ma tenue, une robe sexy des talons hauts, un maquillage idéal.
Annaëlle m’avait toujours connue garçon manqué et aventureuse mais pas du tout féminine. Car depuis mes 18 ans nous nous étions plus revues. Ce soir je voulais lui montrer que j’avais changé et je ne voulais pas qu’elle est honte de sortir avec moi. Je suis quelqu’un qui est assez sûre de soi, mais j’admirais toujours la belle créature qu’était Annaëlle.
Il était 22 h car je marchais dans la rue de l’Usine c’était un endroit reconnu pour des soirées exceptionnelles la musique à fond, l’alcool à flots. Je voulais que cette soirée soit inoubliable et surtout j’avais envie de danser et quoi de mieux que de le faire avec une super copine ? Il faisait un froid de canard en cette soirée et je proposais donc par sms à Annaëlle de me rejoindre au bar directement.
Assise au bar, je nous commandais déjà deux shots de vodka purs, la musique était forte, électrique. Je n’attendit pas très longtemps car je vu Annaëlle s’avançait vers moi elle était sublime, une beauté rare. Je pense que c’est dû au mélange de ses origines. Je lui sourit peut-être de façon un peu trop enjouée mais je m’en fichais j’étais hyper heureuse et excitée de la voir.
Annaëlle ! Te voilà , tiens prends ça !Je lui tendais le shot tout en la regardant. Cette soirée je vous le dit, ni elle ni moi on ne pourra l’oublier.