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« Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett

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MessageSujet: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptyDim 17 Fév - 23:45



« Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. »


Le Starbucks Coffee. San Francisco ne serait certainement pas la même ville sans son Starbucks. Amoureux du café depuis bien longtemps, Garett s’était fait la promesse d’y revenir souvent depuis son arrivée à Berkeley. Il avait fait de nombreuses choses depuis son arrivée en Amérique. Il avait participé à des soirées branchées et très arrosées, il avait rencontré beaucoup de nouvelles personnes, il avait accumulé quelques conquêtes sans lendemain et il s’était déjà forgé des amitiés. Il avait visité certains lieux historiques et réputés, il avait tenté de plonger en plein cœur de la culture américaine en plein cœur d’une ville américaine unique : San Francisco. Jusqu’à maintenant, le jeune anglais était bien plus que satisfait de son voyage. Il n’aurait pas pu demander mieux, c’était bien au-delà de toutes ses espérances. Il savait qu’il vivrait une expérience unique, des moments incroyables et que ce serait une aventure inoubliable. Déjà attaché profondément à la ville, c’était son côté aventurier qui avait prit le dessus depuis ses premiers pas sur le sol américain. Et en cette matinée fraîche de février, le jeune homme se glissa dans les rues de la ville en direction du Starbucks Coffee, lieu de prédilection pour le jeune homme. Lorsqu’il pénétra dans le café, plusieurs autres personnes y étaient déjà, dispersées aux quatre coins de la pièce. Il n’était évidemment pas le seul à adorer cet endroit. Il se plaça à la suite de la petite file devant la caisse. La jeune fille qui se trouvait de l’autre côté de la caisse semblait débordée et lorsque vint son tour, il s’assura que personne n’était derrière lui et il se mit à discuter avec cette dernière. Il venait souvent à la même heure et aux mêmes jours de la semaine, il connaissait donc la petite caissière qui courait partout. Un sourire, quelques paroles échangées, il lui offrit un dernier sourire avant de faire demi-tour et de se diriger vers une table libre près d’une grande baie vitrée. Il prit quelques délicieuses gorgées de son café et sortit son ordinateur portable de son sac en bandoulière. Vêtu d’un pantalon rouge vin, d’une chemise blanche ouverte sur un t-shirt représentant le drapeau anglais, il retira son manteau noir et le posa sur la chaise. Il alluma son ordinateur et se connecta sur son réseau social préféré : facebook. La meilleure façon d’avoir des nouvelles de ses amis anglais, mais aussi de ses amis américains et de d’autres se situant dans des pays qu’il avait visité autrefois. Un sourire aux lèvres, le café dans une main, il navigua sur internet quelques temps, avant de se perdre dans ses pensées et d’en oublier où il était.

Ces dernier temps, il n’avait pas passé une seule soirée dans le confort de son lit. Le Fitzgerald avait passé toutes ses soirées en boîte, à boire toute la nuit et il avait finit toutes les nuits dans le lit d’une jeune femme séduisante. Autant dire qu’il ne s’était pas ennuyé ! Mais ce n’était pas uniquement les jeunes femmes avec qui il avait échangé des nuits torrides qui retenaient son attention. Non, loin de là. Dans les dernières soirées où il s’était glissé, il avait rencontré de nombreuses personnes et à plusieurs reprises. Des gens qui, sans le vouloir, étaient devenus des amis de beuverie. Il savait qu’il avait un certain talent pour rencontrer les gens, il était très ouvert et sociable, il avait un charme indéniable, pas juste physique, mais aussi côté personnalité. Et pourtant, il était toujours aussi surpris de voir qu’il pouvait se lier aussi rapidement avec certaines personnes, surtout qu’il détestait s’attacher. Par peur, par allergie à l’amour, il ne le savait pas vraiment. Au fil du temps, et surtout depuis Rory, il s’était bâti un bouclier, une armure de fer, pour se protéger de ses propres sentiments, de ses propres émotions. Et pourtant, il s’était rapidement attaché à certaines personnes récemment, autant des hommes que des femmes. Agréablement surpris, Garett sortit brusquement de ses pensées lorsque son regard tomba sur le visage du nouveau client arrivé dans le café. Ce dernier ne l’avait pas remarqué, mais Garett l’avait bel et bien reconnu. Maël. Un de ces jeunes hommes qu’il avait rencontré récemment en soirée et avec qui il s’était bien amusé. Ils avaient bus, ils avaient dansés et ils s’étaient fait de petits concours stupides et machos de celui qui trouverait une conquête le premier. Des activités d’hommes, en somme. Garett l’observa se commander un café et lorsque Maël se retourna, à la recherche d’une table, il lui envoya la main, un sourire aux lèvres. Il agita sa main quelques secondes et ce fut suffisant pour que son regard croise celui de l’autre jeune homme. Il hocha doucement la tête et l’invita d’un signe à le rejoindre. C’était la première fois qu’ils se rencontraient de jour et loin d’une boîte ou d’une soirée arrosée. Peut-être auraient-ils l’occasion de discuter un peu plus sérieusement. Après tout, Garett ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il avait bien envie d’apprendre à le connaître. Ils avaient de nombreux points communs et cela avait immédiatement accroché entre eux. Curieux, c’était tout à fait son genre de tenter de créer une amitié avec lui, après tout… il s’était promis de profiter de toutes les occasions qui se présenteraient à lui dans sa vie. Et c’était indéniablement une excellente occasion qui se présentait là !
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MessageSujet: Re: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptyMer 20 Fév - 18:31

En général, lorsque je venais au Starbuck, je ne voulais croiser personne, ou plutôt, j'évitais tout le monde. Je choisissais mes horaires pour être sûr que mes amis susceptibles de s'y trouver n'y soient pas. Bref, je fuyais la population parce que dans ces moments, je n'étais pas fréquentable. Et ma grande aurait beau me dire qu'il fallait aller de l'avant, oublier tout mon chagrin et ma colère pour laisser vivre en paix le souvenir de Cameron, j'avais encore besoin de ces moments violents de tristesse et de rage. J'avais besoin de ressentir ces émotions en moi pour me prouver que je n'oubliais pas mon jumeau. Ne me demander pas pourquoi j'avais choisi l'un des lieux les plus fréquentés de San Francisco pour noyer mon chagrin régulièrement, je ne le savais pas moi même. Il aurait été plus logique de rester dans ma chambre ou de partir loin... Mais si j'étais vraiment tout seul, je savais ce qu'il se passait : je buvais encore et toujours, parfois jusqu'à l'inconscience. Heureusement, ces moments étaient plutôt rare et j'avais depuis bien longtemps oublié mes envies suicidaires, mais je voulais être triste et en colère.
Alors ce matin, quand j'entrais dans le Starbuck, je pensais n'y trouver personne de ma connaissance, il y avait eu une soirée démentielle la veille et ils étaient tous encore en train de décuver. Quand à moi, j'avais passé la nuit dans une fabuleuse chambre d'hôtel, en charmante compagnie, même si depuis que j'avais couché avec Ayane toutes les femmes que je fréquentais me semblaient un peu fades... Oui, quand on a obtenu l'excellence, il est toujours plus difficile de revenir à la qualité inférieur... Mais je ne voulais pas penser à Ayane, je voulais être occupé par mes pensées violente, consommer des litres de café et être seul.
Avant de pousser la porte, je m'étais observé dans le reflet de la vitre, je paraissais serein à l'extérieur, rien ne pouvait indiquer la violence des sentiments qui m'habitaient. Qui aurait pu penser cela alors que j'étais l'image même de l'étudiant calme vêtu d'un jean et d'une chemise tout ce qu'il y avait de plus banal ?
Je commandais un cappuccino que j'agrémentais de sucre et de vanille, comme à mon habitude. Je ne me forçais même pas à sourire à la charmante caissière, elle devait commencer à me connaitre, ces derniers temps j'étais venu plus souvent, toujours le matin, et je restais des heures le regard vitreux assis à une table, passant commande sur commande...
Je me tournais vers la salle pour voir si ma table favorite était libre, cette table était la plus reculée de la salle et ainsi je pouvais rester sans trop être vu tout en pouvant observer les autres...
Mais avant que j'ai pu voir cette table, un jeune homme attira mon regard. Il cherchait apparemment à attirer mon regard. Je le reconnu immédiatement, c'était Garett, il faisait parti de l'échange avec Oxford, je l'avais croisé à plusieurs soirées ces temps-ci et nous avions plus où moins sympathisé. Il m'invitait à rejoindre sa table. Il avait vu que je l'avais remarqué, je pouvais difficilement jouer à l'aveugle sans lui manquer de respect et j'étais toujours très respectueux.
J'armais donc mon visage d'un sourire qui, je l'espérais, paraitrait vrai avant de m'approcher de sa table. Adieu ma matinée dépression. Lorsque j'arrivais, je lui fis un vrai sourire, je venais de penser à Bony qui bénirait sans doute l'anglais pour m'avoir empêché de me morfondre des heures durant...
"Salut. Ca va ?" Oui, je sais, ce n'était pas la meilleures des entrées en matière et j'étais capable de faire beaucoup mieux dans mes bons jours. Je pris place en face de lui. Finalement, j'étais plutôt content qu'il m'ai interpellé, en le croisant en soirée, je m'étais dit qu'il devait être vraiment gentil et que ce serait génial de pouvoir le connaitre autrement que comme un pote de beuverie. Même si cette relation ne me déranger pas, on s'amusait comme des fous. "Alors, tu t'amuses bien ici ? L'Angleterre ne te manque pas trop ? Et ton correspondant, il s'occupe bien de toi ?" Je savourais la première gorgée de mon café en attendant sa réponse, oui, j'avais été peut-être un peu rapide sur les questions, mais j'aimais bien connaitre les personnes avec qui je parlais.
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MessageSujet: Re: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptySam 23 Fév - 20:10



« Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. »


Le Starbucks était le lieu de prédilection pour Garett. Il aimait venir se reposer, boire un bon café, lire le journal ou aller sur son ordinateur portable. Il aimait l’ambiance de ce lieu. Une ambiance tranquille, douce, où personne ne semblait soucieux et tous semblaient profiter du moment. Il venait toujours le matin. Il ne savait pas à quoi ressemblait l’ambiance ici à d’autres heures de la journée. Quand il y avait trop de gens, ce devait être bruyant et dérangeant. Le soir, ce devait être relaxant, mais endormant. Le matin, c’était parfait. Et puis, le café du Starbucks était le meilleur en ville et le meilleur qu’il avait goûté depuis longtemps. Dieu sait qu’il avait gouté différentes sortes de café dans ses nombreux voyages de par sa carrière musicale, mais celui du Starbucks était dans la top list. Amateur de café, c’était une drogue comme une autre il préférait être accroc à celle-ci qu’à la cigarette ou à la toute autre drogue, surtout de par sa tumeur au poumon. Il ne pouvait et ne voulait plus fumer. Mais la drogue qui se consommait aussi était tentante, mais il s’en éloignait. Celle-ci l’avait conduit dans une mauvaise période, quelques mois auparavant et il était enfin sortit de cette période sombre de sa vie. Il n’avait plus envie de se replonger dans de tels sentiments destructeurs. Son comportement légèrement autodestructeur n’avait jamais disparu, c’était les séquelles, les traces éternelles que la drogue avait faîtes sur son cerveau. Mais au moins, aujourd’hui, il n’avait plus envie de mettre fin à sa vie, de fuir et de se cacher dans un autre pays pour fuir ses problèmes et le monde entier. Non, aujourd’hui, il voulait vivre. Il voulait découvrir le monde, les gens, les cultures. Il voulait profiter de chaque moment, de chaque occasion, comme il se l’était promis, alors qu’il n’était encore qu’un gamin inconscient de ce qui l’attendait dans la vie, devant lui. De tous les problèmes qui surviendraient, de toutes les souffrances qui tenteraient de le détruire. Mais il avait aussi été inconscient de tous les bonheurs et expériences incroyables que la vie pouvait offrir. Il avait encore tant à découvrir et Garett savait qu’il n’aurait jamais assez d’une vie pour tout découvrir et tout explorer. Il rêvait de tout voir, de tout comprendre. Un rêve de gamin. Curieux et passionné, il était toujours intense dans tout ce qu’il entreprenait. C’était comme cela qu’il voulait vivre. Il ne voulait pas être passionné d’une seule chose, il voulait être passionné de la vie. Et il réussissait très bien à l’être jusqu’à présent. Il n’abandonnait jamais et il n’entreprenait jamais rien sans passion, sans détermination. Il était un fonceur et un aventurier, rien ne lui faisait plus peur… mis à part les sentiments destructeurs qui l’avaient fait tant souffrir auparavant. Ceux-ci étaient sa seule crainte dans la vie. La crainte de souffrir à nouveau, la crainte de s’engager, la peur de ses propres sentiments…

La veille, il avait fêté une bonne partie de la soirée et de la nuit. Il avait rencontré des gens qu’il connaissait déjà et d’autres inconnus. Des jeunes femmes et des jeunes hommes. Des gens sympathiques et fêtards, qui rêvaient de s’amuser toute une vie, tout comme lui. Il avait d’ailleurs rencontré à nouveau Maël. Ce n’était pas la première fois qu’ils se rencontraient en soirée et ils avaient commencés à sympathiser. Il espérait le croiser à nouveau très bientôt, parce qu’il avait bien envie d’en apprendre plus sur ce jeune homme. Il s’était promis de profiter de toutes les occasions et cette occasion-ci de rencontrer quelqu’un qui pourrait bien devenir important… il ne pouvait pas la laisser passer. Après avoir passé une partie de la soirée avec Maël, il avait ramené une jolie jeune femme jusqu’à chez elle et il avait passé le reste de la nuit dans son lit. Une nuit folle, passionnée et exténuante. Et pourtant, à l’aube, il s’était éclipsé doucement et s’était glissé jusqu'à chez lui avant de venir au Starbucks. Et par un heureux hasard, Maël pénétra lui aussi dans le Starbucks, quelques minutes après l’arrivée du jeune anglais. Il l’observa quelques instants, alors qu’il commandait et lorsqu’il se retourna, le jeune homme lui fit signe de venir le rejoindre. Ce dernier s’approcha doucement, son café dans une main. Il le salua de façon un peu banale et le Fitzgerald ne put s’empêcher de sourire. « Je vais bien, merci, et toi ? La nuit n’a pas été trop dure ? » Garett lui fit un clin d’œil espiègle, sachant très bien que Maël aussi devait être partit en bonne compagnie dans le lit d’une jeune femme quelconque avec laquelle il avait dansé sur la piste de danse, la veille. Puis, Maël glissa sur le sujet de son expérience en Amérique et de son correspondant. À la pensée de Rory, Garett eut l’intention de se braquer, mais il prit une grande respiration intérieure et il fit en sorte que rien ne transparaisse dans son visage. « Ah ouais, c’est clair que je m’amuse ! Les américains savent bien faire la fête, presque autant que les anglais ! Oui, ma correspondante est bien, je n’ai pas à me plaindre. » C’était la vérité, il n’avait pas à se plaindre avec Rory. Après tout, c’était rassurant de croiser quelqu’un que l’on connaissait déjà de l’Angleterre. Mais il ne s’aventura pas plus loin sur le sujet. C’était un sujet délicat pour le Fitzgerald. Après tout, il avait été fou amoureux d’elle seulement quelques années auparavant et la recroiser ici était tout un choc. Il n’arrivait toujours pas à décrire ce qu’il ressentait à présent pour elle, c’était trop compliqué… comme toujours. C'est pourquoi Garett glissa sur un autre sujet, dans une tentative de se dégager de ce sujet. « Et toi de ton côté, cet envahissement des anglais ne te dérange pas trop ? T'en as rencontré des sympathiques parmi notre groupe ? »
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MessageSujet: Re: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptyMar 26 Fév - 16:50

Le Starbucks, lieu par excellence pour voir sans être vu. Du moins, je le pensais jusqu'à ce que Garett m'interpelle. C'était d'ailleurs la première fois que je voyais quelqu'un de ma connaissance ici. La plupart d'entre eux commandaient un café et partaient. Sauf que l'anglais était bel et bien assis et qu'il fallait que je le rejoigne. Il venait de m'empêcher de passer une journée déprimante à penser à Cameron et pourtant j'avais du mal à ne pas lui en vouloir. J'aimais assez bien ce qui me restait de mon ancien comportement auto destructeur. Bien sûr, en l'état actuel, les psychologues vous diraient que ce n'est pas de l'auto destruction, mais c'était la séquelle de mon envie de mourir qui m'avais quitté depuis peu. Peu de personnes avait su, mais pendant des mois, les limitations de vitesses n'avaient été pour moi que des panneaux stupides sur des routes, ce qui était stupide, mon jumeau était mort dans un accident de la route et j'avais tout fait pour reproduire ce qu'il s'était passé. De même, j'avais frôlé le coma éthylique bien souvent. Dans mes moments de lucidité je me demandais comment j'avais fait pour survivre à tout ça. Je ne le savais toujours pas, mais désormais j'étais heureux de vivre, et je voulais profiter de ma vie. Ce qui avait fait que j'étais passé, intérieurement, de suicidaire à coureur de jupon. Et oui, je ne comptais plus le nombre de fille que j'avais emmené dans une chambre d'hôtel pour y faire des choses pas catholiques. Ce qui s'était passé hier soir, après la soirée où j'avais vu Garett. L'anglais était parti plus tôt que moi et j'avais vu qu'il n'était pas parti seul. Il avait sans doute conclu cette fête par une danse à l'horizontal, comme moi. Et pourtant, depuis qu'Ayane et moi avions passé une soirée follement passionnée, je ne parvenais plus à me contenter des filles que je rencontrais en boite ou en soirée. La japonaise était vraiment une magicienne et elle avait un véritable talent pour allumer la bête qui vivait en moi. "Tout va bien pour moi. La nuit n'a pas été dure, elle a juste été un peu courte." Je fis un sourire complice à Garett, il avait du vivre la même que moi. Je n'avais pas beaucoup dormi, quelques heures, et encore, mais je n'avais aucun mal à vivre sans trop dormir. La jeune femme avec qui j'avais passé la nuit était une petite brune aux yeux chocolats qui m'avaient fait craqués alors que j'étais encore sobre. J'avais passé une bonne partie de la soirée à danser avec elle et à flirter. Bien sûr, j'avais vu dans ses yeux la lueur de l'espoir que je souhaite la revoir après la nuit de passion que nous avions passé, mais ce ne sera pas le cas, comme toutes les autres. Parfois, quand je comprenais ce que les filles ressentaient, je me sentais vraiment coupable de leur faire ressentir cette espérance pour qu'elle déchante ensuite. Mais je n'y pouvais rien, j'avais une peur bleu de l'engagement, et je n'avais pas encore rencontrer celle qui me ferait vibrer au point de vouloir surmonter ma peur. Enfin, si je l'avais peut-être rencontré, mais je ne voulais pas penser à ça, après tout, nous étions tombés d'accord pour dire que ce ne serait qu'un jeu, un truc du style on adore coucher ensemble et on va le faire et le refaire. Le premier qui tombe amoureux aura perdu. Et je ne perdrais pas. Je me mentais à moi même : ce genre de relation nous envoyait droit dans le mur mais il était trop tard pour penser aux conséquences. Et puis rien ne s'était encore passé.
"Les américains sont plus forts que les anglais pour faire la fête mon cher Garett. Je le te prouverais un jour." Je lui fis un sourire, cette rivalité entre deux pays de même langue me faisait bien rire, mais autant se battre. Amicalement bien sûr, je ne voulais pas déclencher de bagarre avec Garett, surtout qu'il semblait être quelqu'un de bien avec qui je pourrais m'entendre. D'un autre coté, j'étais fort pour m'entendre avec tout le monde. Je savourais mon café, ce qui me rappela une question que je m'étais posé une fois, au hasard : pouvait-on mourir d'une overdose de café ? Je n'avais jamais eu la réponse. Mais on s'en fichait au final, on pouvait mourir de tellement de chose alors ça ou autre chose... "Non, les anglais apportent un peu de diversité dans l'université. On a de nouvelles proies féminines. Et puis, c'est une bonne raison pour faire encore plus la fête que d'habitude, ce qui n'est pas pour me déplaire loin de là. Et vous êtes tous sympas. Enfin de ceux que j'ai rencontrés."
Je trouvais ça étrange que nous nous soyons rencontrés dans un café un lendemain matin de soirée alors que tous les autres étaient en train de comater chez eux... "Alors, une raison spécifique pour venir ici aussi tôt ?" Je me dis que s'il me parlait de quelque chose de personnel et qu'il me retournait la question je serais peut-être sincère avec lui, peut-être lui dirais-je que j'avais un jumeau avant. Ou peut-être pas, j'étais fort pour masquer la vérité...
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MessageSujet: Re: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptySam 2 Mar - 22:10



« Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. »


Certes, il était un amoureux de la solitude. Ses moments en tête à tête avec lui-même étaient très importants. Mais il n’en était pas moins un jeune homme extrêmement ouvert et bien sociable. Surtout en soirée, certes, mais il pouvait l’être aussi à l’université ou dans les lieux publiques, lorsqu’il croisait des amis. Après tout, il n’était pas un monstre. Pourtant, en cette matinée légèrement fraîche, tout était indiqué pour qu’il soit grognon et associable. La nuit avait été courte, la soirée dure, arrosée et intense. Pourtant, lorsqu’il repéra Maël, il ne put s’empêcher de l’appeler pour qu’il le rejoigne. Après tout, il ne pouvait laisser cette occasion filer. Il s’était promis de toujours profiter de toutes les occasions qui passeraient et celle-ci en était une. Ils s’entendaient bien depuis leur première rencontre, mais ils ne s’étaient jamais vus en dehors d’une soirée. À présent, le moment parfait se présentait, il ne pouvait pas laisser passer cette chance. Maël semblait être un jeune homme bien, quelqu’un avec qui il pourrait facilement développer une amitié durable, même si son séjour ici ne serait pas éternel, officiellement. Parce que rien ne l’empêcher de tout plaquer de retour en Angleterre, pour revenir ici par la suite. Il avait trouvé en San Francisco une deuxième maison. Il ne sentait bien ici, pour la première fois depuis longtemps. Il ne s’était pas sentit ainsi depuis sa tendre enfance en Angleterre. Après sa victoire à The X-Factor, Londres n’était plus jamais apparue comme sa maison. Il avait trop voyagé, il était trop connu à Londres, il n’y était jamais tranquille, sa vie privée n’existait plus. Pourtant, il avait besoin de ses moments de solitudes, ce que les groupies et journalistes ne lui donnaient jamais. Alors il avait fuit, ici, en Amérique. L’échange avec Berkeley avait été une occasion en or de s’échapper de ce monde fou dans lequel il ne pouvait presque plus tenir debout. Et à présent, ici, il sentait enfin cette sensation d’être chez soi. Sensation ô combien agréable après tant d’années.

Ses pensées se redirigèrent vers Maël. Lui aussi avait eu une nuit assez courte d’après ce qu’il sous-entendait et ce qu’il avait vu. Il était partit avant lui, mais il n’avait manqué de voir la jeune femme avec laquelle il dansait et discutait depuis le début de la soirée. C’était certainement avec celle-ci qu’il avait terminé la nuit. Et à présent, il était ici, dans le même Starbucks que lui. Ils s’échangèrent un sourire complice lorsqu’ils glissèrent brièvement sur le sujet de leur nuit respective. Oui, ils pourraient vraiment bien s’entendre s’ils prenaient le temps de discuter ensemble. Et le voir ici lui confirmait un nouveau point commun : lui non plus n’était pas du genre à rester avec ses conquêtes suite à une nuit passionnée. Il était encore trop tôt, il était clair qu’il s’était échappé tel un voleur, tout comme le Fitzgerald l’avait fait. Il n’avait aucune attache, il n’aimait pas revoir ses conquêtes sans lendemain, surtout celles qui avaient trop d’espoir en lui pour qu’il reste, celles qui s’attachaient trop rapidement. Il aimait être volage, sans engagement, sans attaches. Il aimait sa liberté. Ce que beaucoup de femmes ne pouvaient pas comprendre, bien malheureusement. Mais au moins, ces femmes savaient faire la fête, bien qu’elles soient américaines. Et il aimait taquiner les américains depuis son arrivée sur le fait que les anglais étaient des meilleurs fêtards qu’eux. Maël n’y échappa pas et il se fit un plaisir de lui répondre par une promesse. La promesse de lui prouver un jour que les américains savaient mieux faire la fête que les anglais. C’était un beau défi qu’il se lançait à lui-même. Garett haussa brièvement les sourcils, amusé par la remarque du jeune homme. « C’est bien de rêver mon cher Maël, mais je serais tenté de croire que c’est impossible. » Le jeune anglais lui offrit un clin d’œil amusé. Il aimait plaisanter avec le jeune homme. Il était d’agréable compagnie, simple et c’est tout ce qu’il recherchait chez les personnes qui l’entouraient. Ça, et le fait que toute personne de son entourage devait être capable de lui apprendre quelque chose. Il est peu plaisant de se lier d’amitié avec une personne qui ne pouvait rien vous apporter. De toute manière, c’était humain et cela se faisait naturellement. Recherchez bien dans vos amis, y a-t-il une seule personne qui ne peut rien vous apprendre ? Non. Parce que personne ne se lie facilement d’amitié avec quelqu’un incapable de lui apporter quelque chose. C’est la nature égoïste de l’être humain. Lorsque Garett amena le sujet de l’arrivée des anglais sur la table, il fut surprit par la réponse du jeune homme. De nouvelles proies féminines, c’était bien ce qu’il avait dit ? Et bien le jeune homme espérait que Maël s’était bien amusé avec les anglaises. Après tout, elles savaient faire la fête mieux que personne. « Oui, c’est certain que c’est intéressant d’avoir de nouvelles proies. Surtout des anglaises. Elles sont excellentes pour faire la fête, autant en soirée que dans un lit. » Clin d’œil complice. Et puis, Maël s’avança sur un terrain commun. Quelle raison pouvait l’amener ici aussi tôt ? Il se posait d’ailleurs la même question envers le Grey. Et pourtant, c’était lui qui avait posé la question en premier. Il se devait donc de répondre. « J’apprécie parfois un moment de solitude à cette heure, avec un bon café. Surtout quand la nuit a été aussi courte. Je te renvoie la question, mon cher, qu’est-ce qui peut bien t’amener ici à cette heure ? » Il ne lui avait pas dit toute la vérité. Parce qu’en fait, ce n’était pas sa courte nuit qui l’amenait ici, mais plutôt la fuite de ses propres pensées, la fuite de tout. Un moment de solitude pour simplement se reposer et ne penser à rien.
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MessageSujet: Re: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptyMar 5 Mar - 21:11

Même si la présences des anglais ne me dérangeait pas, mieux, j'avais mis un peu de nouveauté dans mes relations, je regrettais le voyage avec Bony à New York. Toutes ces soirées, toutes ces nuits de folie. La tranquillité avant que le doyen nous tombent sur la tête pour nous affirmer qu'il allait falloir que nous soyons des étudiants modèles pour impressionner ceux d'Oxford. Cela me faisait doucement rire, son seul but était bien d'en mettre plein la vue au doyen anglais. Une histoire de rivalité dans leur jeunesse si j'avais les bonnes informations... Pour ma part, je ne faisais le beau devant personne et encore moins un anglais qui semblait être quelqu'un de gentil et adorable. Avec Garett, je ne souhaitais qu'une seule chose, faire sa connaissance, découvrir qui il était. Et il semblait qu'il veuille la même chose de moi, alors pourquoi ne pas en profiter ?
J'étais sûr que si Cameron avait été encore vivant j'aurais sans doute détaillé avec précision l'anglais et j'aurais cherché ses origines sociales avant de lui adresser la parole. Mais justement, j'avais changé depuis la mort de Cam' et comme je n'étais plus le même, mes réactions non plus. Sans doute que mon jumeau m'aurait pris pour un fou. Je faisais tout le contraire de ce que nous faisions ensemble. Bien sûr, j'avais encore des moments où je me comportais comme un vrai fils à papa qui claquait de l'argent sans regarder à la dépense. Souvent en soirée je restais sur mes valeurs de bourgeois : le champagne au lieu des cocktails que buvait la majorité des étudiants. Et je pouvais être parfois assez imbuvable avec mes manières, mais cela ne m'empêchait pas d'avoir bon fond au final. Et même si certaines personnes passaient à coté de ce que j'étais réellement, cela ne me posait pas de soucis. Mais quand quelqu'un comme Garett semblait vouloir faire ma connaissance et approfondir nos rapports, je ne disais pas non. Les amis, c'est comme la famille, c'est un cadeau précieux qui peut disparaitre à tout instant. Alors il fallait profiter de tous les moments possible pour ne pas avoir de regret ensuite. Ne pas avoir de regret... C'était un peu osé de dire ça, surtout de ma part alors que j'avais vécu pendant une année entière dans le regret. Regret de ne pas avoir fait ou dis ça, de ne pas avoir pensé à ça, d'avoir agis de cette manière...
Mais je ne voulais plus regretter quoi que ce soit, alors quand Garett m'avait offert le moyen de mieux le connaitre, j'avais sauté sur l'occasion, même si cela m'empêcherait de passer une matinée à me morfondre. Et nous avions commencé à parler de tout et de rien, de la rivalité anglo-américaine. "Rien n'est impossible à celui qui croit Garett. Et puis, tu crois quoi ? On ne vous révèle pas tous nos secrets dès le début." Nous plaisantions comme de vieilles connaissances. Mais j'aimais assez ce genre de conversations légères. Et puis, le sujet dériva, par ma faute, sur les anglaises. Qui au passage étaient de vraies bombes au lit. Ce qui m'avait quelque peu étonné puisque les anglais étaient réputés pour être peu ouverts et j'avais bêtement pensé qu'aucune fille de ce pays ne pourrait agir aussi librement que le faisaient les américaines. Mais ce préjugé était un faux et je l'avais découvert pour mon plus grand plaisir. "Je ne peux que te donner raison sur ce point. Les anglaises sont purement fantastiques !"
Et puis, je lui demandais ce qu'il faisait dans un café si tôt alors qu'il avait passé une courte nuit. Bien sûr, il pourrait également me retourner la question... Il répondis assez vaguement, mais je connaissais suffisamment l'espèce humaine pour savoir qu'il ne me disait pas tout. Quand à moi, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance et lui dire ce que j'avais réellement sur le coeur. Mais si aucun de nous se confiait le premier notre relation allait rester très superficielle. Je choisis de rester vague dans ma réponse également. "Disons que j'aime bien passer un moment seul avec mes pensées et que le Starbucks à toujours été un lieu de prédilection pour moi." Bien sûr, ce n'était pas entièrement vrai. Enfin, quand je disais que je voulais passer un moment seul avec mes pensées, cela correspondait plutôt à rester seul avec ma dépression... Mais Garett n'avait pas vraiment besoin de le savoir et je n'avais pas envie de le faire fuir avec mes idées noires.
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MessageSujet: Re: « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett EmptyMar 26 Mar - 23:33

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