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Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis !

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MessageSujet: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyMer 10 Aoû - 20:16

SUIS-MOI JE TE FUIS, FUIS-MOI JE TE SUIS
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
.

AMÉTHYSTE
Ici Biscotte molle ! Appelle Chausson épicé au Q.G ! 15 minutes, top chrono ! Je répète, Chausson épicé attendu au Q.G !

Un sourire se dessina sur le visage d'Adriel. Il remit son portable dans sa poche et se tourna sur son lit. Il ne savait plus trop où il en était. Améthyste le bouleversait, elle avait complètement changé la donne. Lui qui la voyait juste comme son ticket d'entrée dans le carré VIP, s'était finalement avoir. Ce petit bout de femme s'était révélée être adorable, attachante, drôle et une des seules avec qui il pouvait partir des délires de malades. Cela faisait deux semaines qu'il filtrait ses appels et ne venait plus au Q.G quand elle lui demandait de le rejoindre. Il fallait qu'il prenne ses distances. Ce qu'il ressentait pour elle était si nouveau et si bizarre. Il ne voulait pas de ça. Hors de question... Non mais franchement, pour qui elle se prend ? Il se servait d'elle et qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle devenait en un tour de main super amie avec lui et pour couronner le tout, elle commençait à lui plaire de plus en plus. Adriel soupira et se leva, il ne pouvait pas la laisser sans nouvelles, il ne pouvait pas lui faire ça. En plus de se servir d'elle, il l'oubliait du jour au lendemain ? Okay, il était et restera toujours une ordure. Mais là, il s'agit de son bébé sucré, de sa petite fraise gelée, de son canard au miel ! Il enfila à la hâte un vieux polo gris complètement délavé et troué à certains endroits et passa son jean complètement bousillé. Rooh, c'est bon ! Il allait pas faire un défilé de mode, m*rde ! Faut vraiment être taré pour penser qu'aux fringue... Il ébouriffa ses cheveux, puis sortit de la chambre universitaire. Il dévala les escaliers et traversa le campus.

Il marchait lentement en pensant à ce qu'ils allaient bien pouvoir se dire. Améthyste était loin d'être stupide et elle connaissait trop bien Adriel pour voir qu'il y avait quelque chose. Le jeune homme appréhendait mais en même temps, cela faisait deux semaines qu'il n'avait pas vu sa perle, et il ne lui avouerait jamais, mais elle lui avait terriblement manqué. Plus personne avec qui faire les malades mentaux, plus personnes à câliner... Un vide ! Ah là là, s'il avait su que cette bombasse le conduirait à sa perte, il ne l'aurait jamais approchée de si prêt. A vrai dire, Adriel fréquentait beaucoup de belles jeunes femmes et pourtant il était complètement indifférent. Mais Améthyste avait quelque chose que toutes les autres réunies n'avaient pas. Elle était sensible, à l'écoute et il avait l'impression qu'elle était vraiment la seule à le comprendre. Comme si elle savait pourquoi il était ici, pourquoi il était à Berkeley et pas ailleurs. Parfois, il pensait même qu'elle s'était rendu compte que son côté arrogant et provocateur n'était qu'une facette et que dans le fond il était très sensible. Il espérait se faire des illusions car si c'était le cas, c'était bien la fin. Personne n'avait jamais compris Adriel, et il y avait intérêt à ce que cela reste ainsi, tss!

Il arriva sur la pelouse, plus loin l'amphithéâtre en plein air. Leur Q.G ! Endroit calme, paisible et désert. Endroit où ils aimaient se retrouver tous les deux pour parler et rire. Ah, ils en avaient passé des moments ici. Il avança d'un pas plus rapide. Il avait assez traîné, il avait besoin de savoir ce qu'il se passait réellement entre Améthyste et lui. Il passa sous les arcades puis monta les marches. Elle était déjà là. Eblouissante, comme à son habitude. Allez, à peine arrivé, elle l'allumait. Le pire c'est qu'elle ne faisait rien pour l'attirer. Elle, justement devait vivre sa petite vie tranquille de petite fêtarde, elle au moins n'avait pas toutes ces pensées bizarres dans la tête. Elle n'avait pas tout le temps son visage dans son esprit. Il baissa les yeux pour ne plus le voir. Elle l'avait sûrement attiré ici parce qu'elle savait qu'elle effet elle lui faisait et voulait encore plus se jouer de lui, pff ! Et bien, elle pouvait se brosser, il ne lui faciliterait pas la tâche, car il ne la regarderait pas une seule fois. Et puis, ce ne serait toujours pas aujourd'hui qu'il changerait son caractère de m*rde.

Elle était allongée sur le côté pour pouvoir voir l'amphi, donc l'arrivée du jeune homme. Adriel s'allongea sur la marche juste au-dessus d'elle, prenant bien soin de ne pas la regarder, il s'allongea sur le dos pour voir le ciel et mit ses deux mains derrière sa tête.

Allez vas-y accouche, c'est quoi ton problème de me harceler depuis deux semaines ?

Ca se fait pas ? Et alors, il s'appelait Adriel. Il était une ordure, un point c'est tout. Elle ne l'avait bien évidemment pas harcelé, mais il fallait qu'il la provoque, qu'il la dégoûte de lui et qu'elle cesse définitivement de lui parler. Cela lui arrachait le coeur, mais c'était la seule solution pour qu'elle arrête de chambouler sa vie. Adriel s'en voulait d'avoir était si brusque dans ses paroles, mais en même temps, c'était sa personnalité, il ne pouvait pas s'empêcher d'être comme ça. Il passait son temps à lancer des remarques acerbes aux gens, à les provoquer, à les pousser à bout. Mais aujourd'hui, il avait mal d'être comme ça avec sa choue. Il avait beau essayer de se convaincre que ce qu'il voulait c'était la dégoûter. La plus petite partie de lui espérait qu'elle allait s'accrocher, et ne pas l'oublier.

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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyJeu 11 Aoû - 0:13







    Améthyste s'était réveillé tard, son colocataire était sorti, elle put donc courir nue dans l'appartement pour aller vers la douche. Alors que l'eau ruisselait sur sa peau ses pensées étaient lointaines, enfin pas vraiment, elles se trouvaient pas loin chez un beau brun. Elle était décidée à le voir aujourd'hui, si il lui posait encore un lapin elle irait le traîner par les cheveux, non mais, on ne fait pas poiroter une fille ! Après s’être séché le corps et les cheveux elle tenta de l’appeler mais laissa finalement un message sur le répondeur;


    - " Ici Biscotte molle ! Appelle Chausson épicé au Q.G ! 15 minutes, top chrono ! Je répète, Chausson épicé attendu au Q.G ! " -


    Une fois le message enregistré May reposa son téléphone et se mit face au miroir pour se maquiller légèrement les yeux d'un trait de noir sur la paupière et un peu de mascara. Pendant ce temps elle pensait à Adriel, ce charmant garçon qui avait bien vite élu domicile dans le coeur de l'anglaise. Avec lui elle pouvait être elle même sans être jugée, après tout il était aussi taré qu'elle. Mais depuis un moment celui dont elle était si proche mettait des distances entre eux deux, comme si il voulait s'éloigner d'elle, il ne répondait pas à ses appels, ne venait pas aux rendez-vous, ne donnait pas de nouvelles.. Et ça préoccupait beaucoup Améthyste qui ne comprenait pas pourquoi il faisait cela, mais elle était bien décidée à le savoir quitte à lui courir un peu âpres, ce qui n'était vraiment pas de ses habitudes. Un coup de gloss plus tard et elle était déjà dans sa voiture en direction de l’amphithéâtre en plein air, c'était leur QG, ils se retrouvaient souvent ici jusqu'à tard le soir, pour discuter et s'amuser comme ils savaient si bien le faire. Mais depuis des semaines May s'y retrouvait seule, pensant à lui et au vide qu'il lui laissait en disparaissant ainsi. Leur amitié était si forte que beaucoup de gens pensaient qu'ils étaient couple, ce qui amusait les deux amis même si au fond la jeune femme ressentait une certaine attirance pour celui qu'elle appelle "chausson épicé" "caramel mou" ou bien d'autres encore.


    Une fois arrivée à destination, elle gare sa voiture sur le parking et entre avant de se coucher sur la pelouse. La légère brise soulevait légèrement sa robe dévoilant encore un peu ses fines cuisses déjà pas très couvertes et faisait tournoyer ses mèches blondes encadrant son visage. La jeune femme avait l'air d'une brochette de viande posée dans une araine attendant que les fauves soient lâchés. Mais elle, elle n'attendait qu'une seule personne, qui se faisait désirer.
    En parlant du loup, elle vit Adriel arriver, descendre les marches de ce pas nonchalant qui le caractérisait si bien et venir se coucher en face d'elle, sans lui accorder ne serait-ce qu'un semblant de regard. Les paroles qu'il prononça étaient plus froides que jamais, mais ne se démontant pas aussi facilement, May se lève brusquement et dit - " C'est ce que tu trouves à me dire ? " - Ni une ni deux, elle avait déjà sauté sur le jeune homme, s'asseyant à califourchon sur lui elle se mit à le chatouiller et le mordiller en riant. - " Tu pensais t'en tirer comme ça hein ? " - Elle continua un moment avant de poser sa tète au creux du cou de son ami tout en se calmant, respirant lentement son odeur avant de se redresser sans se lever pour autant. May prit le menton d'Adriel et le dirigea en sa direction, plongeant ses yeux verts dans les siens, elle passe un doigts dans un des trous du polo pour caresser la peau mate du jeune homme avant de prendre une nouvelle fois la parole; - " T'es malade ? Ça va pas toi de me manquer comme ça ? Tu mériterais que je t'arrache les poils des jambes un à un. " - Elle approche son visage du sien et continue d'un air sadique - " Tu peux plus te débarrasser de moi chouchou, c'est trop tard, je resterais toujours ta fraise gelée. T'auras beau te sauver en Alaska je te collerais au cul, tu m'entends ? " -


    Améthyste prend les deux mains d'Adriel et bascule en arrière pour atterrir sur la pelouse et lui sur elle, elle lui lance un sourire et passe sa main dans ses cheveux bruns. Elle ne voulait pas lui demander clairement pourquoi il prenait autant ses distances avec elle, mais elle savait que uniquement en la regardant dans les yeux il comprendrait ce qu'elle voulait lui dire. Il n'était pas obligé de s'expliquer mais elle espérait qu'il le ferait quand même. May posa sa main sur les fesses de son ami en lâchant un - " Hmm, tu sais que t'es bonne toi ?" - et un clin d'oeil coquin qui cassa tout de suite l’atmosphère étrangement sérieuse qui venait de s'installer, mais elle n'en attendait pas moins sa réponse. La jeune file était un peu perdue dans cette relation mais ne préférait pas essayer de mettre seule un nom sur ça, elle aimait ce qu'ils vivaient ensemble et pour rien au monde elle y aurait renoncer. C'est SON beau-gosse, et personne ne pourrait le lui enlever !

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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyJeu 11 Aoû - 9:15

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Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
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Adriel regardait le ciel essayant tant bien que mal de ne pas la regarder. Comme toujours, elle devait être resplendissante, mais il savait que s'il la voyait aujourd'hui, c'en serait fini. Comment résister à son visage angélique et en même temps si démoniaque ! Il le faisait fondre, il n'avait envie que de le caresser et le couvrir de baisers. Ah ! Si elle savait cela, elle prendrait probablement ses jambes à son cou. Le jeune homme fixait le ciel essayant de ne plus penser à la personne qui se trouvait à ses côtés. Mais ce n'était sans compter sur Améthyste, qui elle, en avait décidé autrement. Elle brisa ce court silence et se mit à califourchon sur Adriel. Oh ! Pas mal le coup de la déstabilisation, qu'elle était maléfique ! Le jeune homme continuait de l'ignorer, mais quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne sente ses cuisses entourant sa taillee, ses mains baladeuses et ce souffle si plaisant qui lui hérissait tous les poils de son corps.

Oh, p*tain ! C'est même pas une tonne que tu fais, meuf ! Réagis, sinon ton gros c*l ne va plus passer les portes.

Pas très sympa ? Et alors ! C'était Adriel, elle le connaissait, elle savait très bien qu'il était sans cesse dans la provocation. Et puis elle s'en remettrait ! Bon, okay, Adriel ne pensait pas ce qu'il venait de dire, bien au contraire, il trouvait plutôt plaisant l'idée qu'Améthyste soit sur lui. Oh que oui, il aimait la sentir aussi près d'elle. C'est alors que la jeune femme posa sa tête dans le creux de son cou, Adriel fut parcouru de frisson en sentant son souffle. Il aurait voulu qu'elle reste comme cela à tout jamais. Elle se redressa et attrapa le menton du jeune homme pour plonger ses splendides yeux dans ses yeux. Pourquoi était-elle si cruelle avec lui ? Et voilà, ils se fixaient à présent. Elle devait être bien contente de son coup, tss ! Elle le faisait souffrir le martyr et le torturer de la sorte. Elle passa un de ses doigts dans son polo avant de lui lancer une nouvelle petite réplique enjouée. Adriel arqua un sourcil, passa une de ses mains sur les cuisses de la jeune femme et décida de continuer à lui lancer des pics.

Ouais, ben commence déjà par épiler les tiennes, puis on verra.

Han là là ! Qu'il était méchant aujourd'hui ! Adriel avait horriblement mal au coeur de lui dire des choses aussi horribles. Malheureusement, il ne voyait que cette solution pour la faire partir, et faire qu'elle l'oublie. Il n'avait pourtant pas envie de ça, mais c'était encore plus dur de résister à ses petites mains baladeuses, son rire et ses petites blagues. Le jeune homme aurait bien eu envie de rire avec elle, mais c'était totalement impossible, il fallait qu'il reste de marbre. Elle le laisserait enfin tranquille. Il était alors lancé et on ne pouvait plus l'arrêter, il savait bien qu'il était odieux avec elle.

Rassure-toi, tout le quartier t'entend avec ta voix de poissonnière.

Allez, encore une autre remarque et la jeune femme n'avait vraiment pas l'air de vouloir partir, il remarquait une sorte de plaisir dans ses yeux quand il lui disait des choses comme cela. Leur visage se trouvaient maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre, ils se fixaient sans dire un mot. Adriel la regardait, elle était si craquante, il avait une soudaine envie de la plaquer sauvagement sur le sol et de l'embrasser comme jamais il n'avait embrassé une femme. Et beh... Il touchait bien le fond, pfff!Il avait toutes les filles qu'il voulait et celle qu'il voulait vraiment était trop précieuse pour qu'il puisse lui faire ça. Améthyste s'empara des mains du jeune homme et se laissa basculer pour qu'il se retrouve au-dessus d'elle. Oh là là, elle lui faisait complètement perdre la tête. Elle lui souriait tout en passant ses mains dans ses cheveux bruns. Elle n'avait pas l'air de se rendre compte de l'effet qu'elle lui faisait, elle le rendait dingue, chaque seconde un peu plus. Ils se fixaient sans rien dire quand elle lui donna une grande tape sur les fesses avant de partir dans un de leur délires préférés. Adriel qui se contenait depuis le début ne put se retenir de lâcher un petit rire. Il posa une main sur sa cuisse et la remonta doucement jusque sous sa petite robe. Il se pencha sur elle et lui fit des baisers sauvagement partout sur son visage.

Haaaan ! Oui, bébé ! Encore ! Encore ! Encore ! Fais-moi viiibreeeer !!!!

Les deux jeunes gens se mirent à rire de plus belle. Ah ce qu'il aimait leur complicité, ils étaient très complices et très tactiles, très souvent, les gens croyaient qu'ils étaient en couple. Cela les faisait beaucoup rire. Mais riaient-ils parce qu'ils savaient qu'ils trouvaient cette idée grotesque ou alors riaient-ils, parce que dans le fond, ils savaient qu'il y avait plus qu'une amitié entre eux. Améthyste s'arrêta de rire et replongea son regard calmement dans le sien. Adriel vit aussitôt un mélange de tristesse et d'incompréhension dans ses beaux yeux verts. Que pouvait-il lui dire ? Qu'il s'était servi d'elle et que finalement s'était rendu compte qu'elle était bien plus que son ticket d'entrée dans les carrés VIP ? Lui dire qu'il pensait à elle sans cesse ? Lui dire, que là, tout de suite, il n'avait envie que d'une chose, l'embrasser ? Quel beau froussard il était pfff! Rooh, mais non ! Il avait peur de gâcher leur relation, c'est tout ! Quoi ? Adriel, penser aux répercussions de ses actes ? Jamais de la vie ! Bon.... Okay, pour la première fois, il avait peur des conséquences de ce possible baiser entre eux qui pourrait anéantir leur amitié à tout jamais.

Je tiens à toi...

Mouais pouvait mieux faire, franchement... Oui, ben il avait dit ça, c'était trop tard de toute façon, pff ! Oui, ce n'était pas terrible, de toute façon, il ne pouvait rien ajouter, il avait la gorge nouée car, oui, il avait peur de la réaction d'Améthyste. Il ne voulait pas la brusquer. Et puis il était sûr qu'elle comprendrait l'intensité de ses mots, elle le connaissait trop bien pour passer à côté d'une perche aussi importante. C'était bien la première fois qu'Adriel disait des choses comme cela. Lui qui ne se confiait jamais à personne car il était quelqu'un de si secret, rien que de dire ces mots, qui en apparence n'avaient l'air de ne rien vouloir dire, il voyait bien qu'il se livrait peu à peu à elle. C'était mauvais signe... Enfin pour lui, de se livrer ainsi à l'ennemie.

Adriel enleva sa main de sous sa robe et la posa sur son ventre. Il posa ses lèvres sur le bout de son nez et le mordilla. Que devait-il faire ? Mon Dieu, heureusement qu'elle ne pouvait pas lire dans ses pensées. Dans ces cas-là, il n'aurait plus qu'à se pendre. Le jeune homme descendit prudemment ses lèvres juste au-dessus de celles d'Améthyste, il ferma les yeux et s'arrêta brusquement. Non, il ne pouvait pas lui faire cela. Il n'avait pas le droit de gâcher leur amitié. Leurs lèvres se trouvaient à quelques millimètres, si Améthyste faisait un petit mouvement, elles se toucheraient. Seulement, en avait-elle aussi envie que lui ? Pas sûr... Le beau brun préférait lui laisser le choix de soit rester amis, soit détruire à tout jamais leur amitié. Il resta donc au-dessus d'elle, sans bouger attendant sa réaction. Quelque serait son choix, il l'accepterait....
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyJeu 11 Aoû - 18:55






    Les remarques méchantes d'Ariel envers May, concernant son poids ou son épilation ne l’atteignaient pas le moins du monde, elle le connaissait assez bien pour savoir que c'était sa manière d’être et qu'au fond il n'en pensait pas un mot. Et puis la jeune femme était assez sure d'elle pour que ces remarques ne la touchent pas, si l'étudiant les avaiy dit à une adolescente complexée peut-être qu'elle se serait suicidé ou aurait au moins éclaté en sanglots mais l'anglaise connaissait l'effet que son physique avait sur les hommes et n'en doutai pas. Adriel avait ce don d'éviter les discussion sérieuses en les tournant en dérision mais son amie n'était pas dupe, si elle restait avec lui c'était parce qu'elle savait que ce garçon avait un bon fond, il avait beau le cacher elle arrivait à le voir et c'est ce qui la séduisait encore plus que son physique attrayant ou son humour hilarant. En parlant du physique de chausson épicé, aaah il était tout simplement irrésistible ! Son corps fin mais musclé, ses cheveux bruns tombants sur ses yeux sombres et son sourire, ne lui parlez pas de son sourire ! Les hommes séduisants ne manquaient pas en Californie, ni ailleurs. Mais celui qui par sa simple présence arrivait à faire frissonner Améthyste, ou rien que le fait de le sentir contre elle causait une bataille intérieure pour résister à l'envie de lui sauter dessus sur le champ, c'était Adriel, et uniquement lui.


    Le garçon se mit à simuler un orgasme tout en mitraillant de baisers le visage de May qui riait de bon coeur, même si la main masculine sous sa robe lui faisait un tout autre effet. Soudain une phrase vint aux oreilles de la jeune femme et lui fit plus d'effet encore, elle plongea ses yeux dans ceux du garçon qui devait sentir sa respiration s’accélérer et sa poitrine se soulever contre son torse, elle ne savait pas quoi faire ni comment réagir. Cette phrase en apparence si banale avait créé un raz-de-marée dans le coeur et les pensées d'Améthyste, elle savait que venant d'Ariel, ces quelques mots signifiaient beaucoup. Si elle lui disait en permanence qu'il lui manquait, qu'elle l'aimait beaucoup, lui en l’occurrence ne s'exprimait jamais en mots, elle savait qu'il l'appréciait mais elle ne l'avait jamais entendu le dire.
    Ces lèvres tant convoitées se trouvaient à quelques millimètres des siennes tel un fruit défendu qui l'appelait à croquer dedans. Améthyste en avait tellement envie, mais ce n'était pas aussi simple, il fallait penser aux répercutions et à leur amitié. Les cartes étaient entre ses mains, d'un coté une passion dangereuse qui mène tout droit vers l'inconnu et de l'autre cette complicité ambiguë à laquelle elle était habituée. La vérité est que l'anglaise avait affreusement peur de s'attacher aux gens, elle se laissait rarement approcher d'aussi prés, mais Adriel avait fait tomber ses barrières et elle était entrain de se livrer à lui comme elle ne le faisait jamais avec quiconque. Il y a plusieurs années de cela, quand May perdit sa mère elle se fit la promesse de ne jamais plus aimer quelqu'un aussi fort, et depuis dés qu'une relation devenait sérieuse ou une personne trop proche elle faisait vite de prendre ses jambes à son cou et disparaître.


    Son cerveau lui disait de partir, maintenant tout de suite, mais son corps ne répondait plus. Les lèvres de May s’approchèrent lentement de celles d'Adriel, elle sentait sa respiration sur son visage, et regarda les magnifiques traits du garçons avant de fermer les yeux à son tour et dévier la trajectoire de sa bouche. May caressa finalement le cou du jeune homme avec ses lèvres tout en gardant sa main dans les cheveux de celui-ci avant d'entourer sa taille d'une de ses jambes. Elle n'avait envie que d'une chose maintenant, c'était lui, ses baisers, ses caresses, son corps, lui tout simplement. Mais sa raison la retenait, lui criait de ne pas l'embrasser, de ne pas franchir cette ligne de peur de perdre tout ce qu'ils avaient. Pourquoi lui avait-il laissé le choix à elle ? Comme ça si ça foire ce serait sa faute et pas celle du beau brun, heh merci !


    - " T'as intérêt à vraiment tenir à moi, parce que je risque pas d'oublier ce que tu viens de dire. " - Lui dit-elle doucement au creux de l'oreille.


    Le comportement étrange d'Adriel s'expliquait maintenant, il devenait si distant parce qu'il sentait qu'il avait des sentiments pour la jeune femme. Elle connaissait bien ce comportement, elle l'adoptait souvent quand quelqu'un s'approchait d'elle plus qu'il ne le fallait, et si il n'avait pas réagi comme cela elle l'aurait surement fait à sa place. May laissa son visage enfoui dans le cou de sa patate douce tout en le serrant contre elle avec son autre main. Elle se sentait si bien ainsi dans ses bras, en sécurité et à l’abri de tout le reste. Améthyste se bascula sur le coté se défaisant de l'étreinte de son chouchou, restant couchée sur le coté à lui caresser le visage tout en gardant une distance d'à peine quelques centimètres entre leurs bouches alors que l'une de ses jambes nues était toujours collée à celle du garçon. La jeune femme plongea sa main dans son petit sac noir qu'elle avait laissé posé sur le gazon et en sortir une cigarette vogue avant de l'allumer et de la porter à ses lèvres - " Tu veux une cigarette de p*tes à la menthe ? " - Adriel appelait toujours ces cigarettes comme ça parce qu'elles ressemblaient aux cigarettes que les femmes fumaient jadis, longues fines et trop light et parfumées à la menthe à son gout, lui préférait quand ça sentait beaucoup plus le tabac. - " J'ai vraiment envie de t'embrasser ! Non en fait j'ai envie de toi, carrément. En général j'hésite jamais pour ce genre de choses parce que je sais qu'il n'y aura pas de suite à la relation, mais avec toi c'est différent, je veux pas que ça s’arrête. Tu me perturbes en fait ! Et t'auras beau te montrer plus méchant que Cruella, t'arriveras pas à me faire fuir. " - Dit-elle en rejetant un fin nuage de fumée parfumée tout en le regardant intensément. - " Sérieux, qu'est-ce qu'on doit faire ? " -


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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyLun 15 Aoû - 21:47

SUIS-MOI JE TE FUIS, FUIS-MOI JE TE SUIS
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
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Adriel fermait les yeux, attendant le moment fatidique où il sentirait ses lèvres contre les siennes... Ou quand il la sentirait s'éloigner de lui en déviant se trajectoire. Et si cette situation de non-dit créait un véritable gouffre entre eux ? Non le jeune ukrainien n'avait pas envie de cela. Il ne voulait plus lui mentir, ni lui cacher la nature de ses sentiments. Il avait soudain trop peur qu'elle lui file entre les mains et qu'il ne puisse plus jamais l'approcher d'aussi près. Ces situations devenaient si vite invivables. Jamais il ne se remettrait de la perte d'Améthyste, elle représentait trop à ses yeux pour la laisser partir... Ce qu'Adriel redoutait se produisit, il la sentait s'approcher dangereusement de lui quand brusquement elle déposa ses lèvres dans son cou. Elle passait toujours frénétiquement sa main dans sa chevelure brune. Le jeune homme rouvrit les yeux pour la contempler encore. Elle avait préféré sauver leur amitié. Comment avait-elle réussi à faire un choix ? Où avait-elle trouvé la force... Elle l'étonnerait toujours. Elle entoura doucement sa taille d'une de ses jambes, ce qui déclencha de nouveaux frissons dans tout le corps d'Adriel. Il sentait qu'elle hésitait et qu'elle avait peur de l'inconnue... Comment lui en vouloir ? En même temps, lui non plus n'avait jamais connu de tels sentiments... Pourtant, des filles, ce n'était certainement pas ce qui lui avait manqué. Quand il était plus jeune, sa mère l'emmenait en Israël pendant les vacances scolaires, dans sa famille. Là-bas, toutes les filles étaient à ses pieds. Les israéliennes étaient réputées dans le monde entier pour leur beauté, teint mâte, yeux verts, ou incroyablement bleus, taille de guêpe. Ah, qu'il les trouvait belles, et pourtant, le jeune homme ne leur avait jamais trouvé plus d'intérêt que l'amusement. Il ne fallait pas croire qu'il avait peur de l'engagement ou autre conneries du genre, tsss... Juste, qu'il avait d'autres préoccupations, et qu'il n'avait jamais éprouvé de sentiments pour personne. Non, il n'avait pas non plus coeur de pierre, roooh..... C'est fini de s'imaginer des trucs complètement débiles !? Adriel a toujours aimé s'amuser et puis c'est tout, mais cela ne l'empêche pas d'être pourvu d'un coeur !

Améthyse lui murmura des mots au creux de l'oreille. Des mots qui voulaient dire tellement de choses, qui pouvaient être interprétés de tellement de façons différentes. Le jeune homme posa alors son visage sur sa poitrine. Il se mordillait légèrement les lèvres ne sachant plus comment se comporter avec elle. Jamais il n'avait été dans pareille situation car c'était bien la première fois qu'il ressentait des sentiments pour quelqu'un. Fallait-il qu'il se livre à elle, qu'il se confie à quelqu'un pour la première fois de sa vie ? Adriel était extrêmement secret, elle le savait très bien... Elle saurait alors ce qu'il ressentait pour elle... Mais était-ce une bonne idée, finalement ? Après tout, si elle avait choisi de détourner leur baiser, ce n'était pas pour rien. C'est qu'elle préférait leur amitié à une possible relation plus qu'amicale. Bien sûr qu'il ne lui en voulait pas, car lui-même ne voulait pas gâcher leur amitié. Il était perdu, il ne savait que dire, ni que faire... Il ne savait pas ce qu'il voulait... Avait-il vraiment envie de lui dire la nature de ses sentiments pour elle ? Pourquoi cela serait-il à lui de lui avouer, d'abord ? Parce que oui, il le savait qu'il lui faisait de l'effet. Comment ne pouvait-il pas sentir son corps frémir dès qu'il passait ses mains sur son corps ou son coeur battre la chamade quand il lui souriait. Adriel releva la tête pour la regarder. Il aurait pu rester des heures à la contempler avec ses jolis boucles blondes, ses yeux verts et son sourire. Elle était loin de ressembler aux israéliennes et aux ukrainiennes qu'il fréquentait il y a encore quelques mois. Lui qui était persuadé de finir en couple avec un de ces spécimens, craquait pour une petite anglaise. Oh oui, elle était la seule à faire battre son coeur comme il battait.

Si tu savais à quel point, bébé ! Et ça, ne l'oublis jamais...

Il lui fit un petit clin d'oeil avant de lui lancer un petit sourire. Bon ben voilà, il continuait à jouer sur cette pente glissante... Le pire, c'est que ces mots venaient de sortir tous seuls. Il s'empara d'une de ses boucles blondes et l'enroula nerveusement autour de son doigt. Il ne se confiait jamais à personne, et dire des choses ainsi à Améthyste le mettait mal à l'aise. Il relâcha sa boucle avant de poser ses lèvres dans son cou, il ne pouvait plus se passer de son odeur, de son corps, d'elle... Améthyste relâcha alors leur étreinte et roula, pour se retrouver face à lui sur le côté, sa jambe restant encore au niveau de sa taille. Elle attrapa dans son petit sac noir, son paquet de cigarette. Il leva les yeux au ciel, encore ses cigarettes pourries.... Elle lui en proposa une alors qu'elle savait très bien qu'il les détestait, tss. L'ambiance étrangement ambigu avait disparu comme si elle appartenait au passé. Ce baiser évité faisait parti du passé, à présent ils redevenaient des complices, qui savaient très bien qu'il y avait plus entre eux. C'était comme ça, quand quelque chose leur posait problème, ils s'arrangeaient pour les faire faire très vite parti du passé. Comme si les choses allaient aller beaucoup mieux. Avec les choses peu importantes, elles étaient même très vite oubliées, mais ce qu'il venait de se passer allait forcément les rattraper, et peut-être plus vite qu'ils ne le pensaient.

Améthyste alluma sa cigarette de m*rde, et c'est à ce moment-là que ce baiser évité les rattrapa. Elle le regarda intensément et se confia à lui, sur ce qu'elle ressentait. Adriel baissa les yeux. Ah, il la reconnaissait bien, dans le fond. Toujours la première à mettre les pieds dans le plat. Elle jouait donc la carte de la franchise. Le jeune homme se demandait s'il devait continuer sur cette lancée ou alors se braquer en lui lançant de nouvelles remarques désagréables. Elle ne méritait bien évidemment pas cela... Il soupira et se tourna sur le côté pour mieux la voir. Il prit une grande inspiration, tant pis, il se jetait à l'eau. Elle avait été honnête, il lui devait bien cela. Il voyait bien qu'elle était complètement perdue, il s'empara de sa main qui tenait sa cigarette à la menthe et plongea ses yeux dans les siens.

Ouvre bien tes oreilles, vieilles branche, parce que ce sera la seule fois que je vais te le dire.
Il marqua une pause, pour être sûr qu'il avait bien toute son attention, une fois qu'elle le regardait fixement, il s'humecta les lèvres et se lança comme elle, elle venait de le faire. Je n'ai JAMAIS ressenti de sentiments pour personne, et je pensais bien ne jamais connaître cela ou même reconnaître cette sensation... Et pourtant je peux te l'affirmer... Je suis amoureux de toi.

Manquait plus que ça... Juste franc aurait suffi, on ne demandait pas non plus une déclaration d'amour, tsss. Trop tard, c'était fait, et puis finalement, Adriel se rendait compte que cela l'avait soulagé de lui avouer la nature de se sentiments. Après tout, ils étaient amis, et une amitié était basée sur la confiance, et la sincérité. Il lui devait bien cela. Le jeune ukrainien senti la main de la jeune femme se crisper. Il la lâcha et continua à la fixer. Maintenant, elle ne pouvait plus se défiler. Il ne voulait pas qu'elle le fuit, il voulait juste savoir la vérité. Savoir ce qu'elle ressentait réellement. Elle pouvait bien lui dire ce qu'elle voulait, après tout, elle en ferait ce qu'elle veut, après tout... Toute cette conversation devenait trop intense pour lui, lui qui avait toujours eu horreur des conversations de se genre, trouvait toujours un moyen de se défiler. Il soupira et se remit sur la corps d'Améthyste, il attrapa sa cigarette pourrie et l'écrasa dans l'herbe.

Arrête avec ces p*tains de trucs de m*rde qui shlinguent sa mère, bordel.

Adriel contournait soudain la conversation. Il lui avait lancé un petit sourire malicieux. Il savait qu'elle avait horreur de ne jamais terminer une cigarette. En faisant cela, elle s'énerverait sûrement et oublierait cette conversation. Et oui, le jeune homme appréhendait, il avait peur de s'être trop dévoilé et qu'Améthyste ne fasse rien de ce qu'il venait de lui dire. Améthyste lui demanda ce qu'il devait faire. Elle avait l'air aussi perdue que lui, il approcha son visage du sien, en posant à nouveau sa main sur le haut de sa cuisse. Il se mit alors murmurer.

Arrête de me rendre complètement fou. Dis-moi ce que tu ressens, ma petite biscotte molle...

Le jeune homme était prêt à tout entendre, enfin.... Il se préparait à probablement entendre qu'elle ne voudrait jamais rien de plus que de l'amitié entre eux. Qu'elle avait seulement une envie physique de lui et rien d'autre. Il serait prêt à tout entendre. De sa bouche, tout serait merveilleux. Maintenant elle connaissait ses sentiments, à nouveau il lui laissait le dilemme de soit mettre les cartes sur table ou alors de se défiler à nouveau, comme elle venait de le faire.
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyMer 17 Aoû - 2:37






    Ces lèvres sur le cou de May la faisaient frémir, Adriel savait à quel point cette partie du corps était sensible chez l'anglaise comme chez beaucoup d'autres femmes, mais le fait que ce soit SES lèvres à lui faisait naitre en elle une toute nouvelle sensation, beaucoup plus fortes que celles que lui faisaient ressentir les autre hommes, et dieu sait qu'elle en avait essayé beaucoup. Ne pouvant plus tenir, c'est là qu'elle roula sur le coté et se défit de l'étreinte de son "ami", un mot qui ne lui allait plus très bien maintenant, parce qu'il représentait beaucoup plus que ça aux yeux de l'étudiante, tellement plus.
    Bientôt elle sentit la main du garçon s'emparer de la sienne et sa voix chaude demander son attention, les mots qu'elle entendit ensuite la déstabilisèrent complètement, elle ne s'attendait pas à autant venant d'Adriel, elle le pensait capable d'un "ouais, je t'aime bien patate" mais une déclaration comme celle la, dépourvue de sarcasmes (ou presque) non elle ne s'y attendait vraiment pas. Le cœur d'Améthyste commençait à se serrer, la peur l’inondait totalement, c'était surement ridicule, mais cette incapacité qu'avait la jeune femme d'avouer ses sentiments, ou même il y a quelques temps, d'en ressentir, venait de loin. Elle s'était toujours mis dans la tète que plus elle aimait une personne et plus elle avait de chances de la perdre, et donc de souffrir. La blonde ne s'était jamais confié au jeune homme concernant ce sujet là, ni même le décès de sa mère ou tout ce qui avait pu la faire souffrir dans le passé, elle lui avait raconté beaucoup de choses oui, mais en mettant de coté les plus importantes, celles qui fâchent.


    Adriel la sortir de ses pensées en se remettant sur elle et écrasant sa cigarette au sol, ce qui avait le don de mettre May hors d'elle. Elle le poussa légèrement et le frappa tout doucement en faisant semblant d'utiliser toute sa force ce qui était loin d’être le cas - " NON, pas ça ! Chiotte... Et t'es bien le seul à trouver que la menthe ça pue, pfft. " - La main cruelle du garçon se positionna de nouveau sur la cuisse de l'anglaise et il lui murmura de lui dire ce qu'elle voulait de lui, bonne question, elle n'était elle-même pas sure d'en connaitre la réponse. Les sentiments étaient là, c'était certain, mais serait-elle prête à affronter sa peur et à le laisser entrer dans sa vie plus profondément qu'il n'y était déjà ? Lui dire qu'elle l'aimait, qu'elle voulait être avec lui et prendre le risque de tout foutre en l'air ? Aucun son ne sortir de sa gorge pendant qu'elle gardait ses yeux plongés dans ceux du jeune homme, un peu pourrait tout changer, les libérer ou les éloigner.


    - " C’est toi qui me rend folle ! Je sais que je fais toujours la fille qui a beaucoup d’expérience, j'en ai dans beaucoup de domaines, mais pas en amour. Je ne me suis jamais attaché à quelqu'un, je fuis toujours avant de ressentir quoi que ce soit, avec toi je n'ai pas fait ça, et maintenant je l'ai bien profondément dans le c*l parce que je t'aime. Et si t'as pas entendu c’est dommage parce que je ne le répéterais pas. " -


    Améthyste ou comment bien noyer le poisson ! Elle roula pour se retrouver sur Adriel une nouvelle fois, lui saisit les bras, les immobilisa et chuchota - " T’as pas intérêt à bouger ! " - Cette fois ci elle approchait son visage de celui d'Adriel, bien décidée à ne pas dévier sa trajectoire. Après tout ils avaient tous les deux avoué leurs sentiments, les choses avaient changé c'était trop tard, alors pourquoi se priver de ce dont ils avaient autant envi l'un que l'autre. L'étudiante avait le regard plongé dans celui du jeune homme, elle laissa sa bouche en suspend à quelques millimètres de celle qu'elle désirait, une lueur joueuse dans l'œil. Enfin, après quelques secondes qui furent aussi longues qu’une éternité les lèvres de May frôlèrent celles d’Adriel puis jouèrent avec, en venant les chercher puis s’éloignant de nouveau avant de les unir à elles dans un baiser intense. La jeune fille avait lâché les bras de celui qu’elle aimait pour pouvoir caresser son torse à travers le polo, du bout des ongles. Le baiser devenait plus passionné et leurs langues dansaient l’une avec l’autre comme dans un ballet fiévreux et la main de May passa sous le tissu du polo pour pouvoir explorer cette peau satinée plus librement.
    Les lèvres de l’anglaise quittèrent finalement celles d’Adriel pour déposer de doux baisers humides sur le cou de celui-ci, elle aimait tant son odeur, la douceur de sa peau pressée entre ses lèvres qu’elle en oubliait tout le reste. C’était comme si plus rien autour n’existait ! L’embrasser lui était tellement différent, c’était beaucoup mieux que ce qu’elle avait connu. Pas parce que Adriel embrassait mieux que les autres garçons que May avait connu, non ! Mais seulement parce que lui, contrairement aux autres, elle l’aimait. Et ça faisait toute la différence.

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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyMer 17 Aoû - 12:35

SUIS-MOI JE TE FUIS, FUIS-MOI JE TE SUIS
Améthyste M. Froze & Adriel Gotan-Zalachenko
.


Après lui avoir avouer ses sentiments pour elle, il se sentit incroyablement mal à l'aise. Jamais il n'avait dit des choses pareilles et jamais il n'avait ressenti de telles choses. Lui qui était plutôt vulgaire et provocateur dans ses propos s'étonna lui-même de dire ces mots. Des mots simples et sincères sur un ton plus que serieux. La jeune femme serra sa main encore plus sur le coup. Et oui, ce n'était pas tout les jours que le jeune ukrainien était aussi doux. Adriel qui avait tendance à fuir ce genre de conversation, ne faillit pas à ses habitudes une fois encore. Il grimpa à nouveau sur la belle anglaise et lui écrasa sa cigarette, sachant pertinemment que cela allait l'énerver. Elle oublierait peut-être leur conversation des plus gênante. En effet, quelques secondes après elle se mettait déjà à répliquer.

Vas-y, destresses meuf ! Elles shlinguent c'est tout. Si tu oses contester encore une fois, je te viole right now !

Et toc ! Ne pas s'étonner, Adriel avait toujours été si agressif dans ses paroles. Le jeune homme lui lança un petit sourire coquin. Ils jouaient un jeu dangereux et en avaient pleinement conscience. Adriel se mît à nouveau au-dessus d'elle, il la defiait du regard de lui avouer ses véritables sentiments. Ah ! Qu'il était fou d'elle. Tout chez elle l'attirait. Il passait frénétiquement sa main jusqu'en haut de sa cuisse tout en la fixant. Il sentait les frissons qu'il lui procurait en la touchant ainsi. Il avait une si grande envie que les choses soient plus simples. Qu'ils ne soient pas d'aussi excellents amis et qu'ils n'aient pas à faire un choix entre cette amitié ou cet amour grandissant chaque jour un peu plus. C'était tellement injuste. Pourquoi elle ? Il y avait des millions de filles ici et il choisissait la belle blonde, sa boucle d'or ! Lui, qui passait son temps à se jouer des jeunes femmes qu'il rencontrait, il avait voulu jouer cette fois-ci aussi, et il avait perdu. Mais perdu jusqu'à quel point ? Il avait aussi tellement à y gagner si cet amour était réciproque. C'est à ce moment-là qu'Améthyste se lança. Ce qu'elle lui avoua fut CARREMENT à la hauteur de ses espérances. Ils s'aimaient et à présent les choses étaient bien claires entre eux. Son coeur battait à tout rompre et sa respiration était plus haletante. Dans le fond, il s'en doutait mais entendre prononcer ces mots de la bouche d'Améthyste était juste un soulagement. Un sourire se dessina su les lèvres d'Adriel, il approcha son visage de la jeune femme. Cela voulait-il dire qu'ils pouvaient à présent s'embrasser ? Ne sachant comment s'y prendre, il posa ses lèvres dans son cou, et mordilla doucement sa peau parfumée. 

Une fois ça suffit amplement, bébé.

Adriel lui avait murmuré ces mots au creux de l'oreille et relevait à présent la tête. Il la fixait toujours avec envie. Cette envie insatiable de l'embrasser, de l'embrasser sauvagement, de toucher son corps, de se coller contre elle. Il la voulait toute entière, rien qu'à lui et pour l'éternité. Améthyste s'empara de sa main et roula pour se retrouver au-dessus et lui plaquer les mains au sol. Elle lui asséna l'ordre de ne pas bouger dans un chuchottement. Adriel comprit aussitôt ce qu'elle allait faire. Il avait soudain le trac, peur que ce baiser ne soit pas aussi bien qu'il l'avait imaginé des millions de fois dans sa tête. Le jeune homme, en grand provocateur qu'il était ne pût s'empêcher de lâcher une nouvelle petite remarque sarcastique à la jeune femme.

Ou sinon quoi ? Tu vas me casser la g*eule ...?

Adriel la défia à nouveau du regard. La jeune femme ne se laissa pas pour autant déstabiliser par sa remarque. Elle approcha son visage du sien et à quelques millimètres de ses lèvres s'arrêta. Brusquement leurs lèvres se collèrent. Aussitôt, Améthyste reculait son beau visage. C'est là qu'elle approcha à nouveau ses lèvres et que ce vrai baiser se produisit. Un moment inoubliable pour le jeune homme et encore mieux que tout ce qu'il avait imaginé. Améthyste relâcha ses mains pour les passer en-dessous de son polo. Adriel jouait avec la langue de l'anglaise tout en passant ses mains sur la poitrine de la jeune femme et en descendant doucement vers le bas de son dos. Les deux jeunes gens ne pouvaient plus s'arrêter. Ce désir était présent depuis si longtemps entre eux qu'ils n'avaient plus envie d'arrêter. Pensaient-ils d'ailleurs à s'arrêter ? Probablement que non... Adriel se tourna sur le côté pour faire basculer Améthyste en-dessous de son corps. Il s'empara d'une de ses cuisses et la tint serrée contre sa taille. Combien de temps étaient-ils restés à s'embrasser ? Qu'est-ce que cela pouvait bien faire... Leur langue s'arrêta soudain de danser avec l'autre et les deux jeunes gens rouvrirent doucement les yeux. Un sourire se dessina sur leur visage. Ce baiser, ce tout premier avait été le plus intense et le plus passionné de toute leur vie. Peut-être parce que celui-ci représentait l'amour qui les démangeait depuis plusieurs semaines. Le jeune homme regardait la jeune femme. Il avait soudain peur d'aller trop loin avec elle. Peut-etre valait-il mieux s'arrêter à ce baiser passionné... Il se retrouvait brusquement en plein doute, ils avaient définitivement anéanti leur amitié mais n'était-ce pas trop rapide d'aller plus loin qu'un baiser. Il avait tellement peur d'aller trop vite pour elle, de la faire souffrir si tout cela ne marchait pas. Adriel se mordilla alors les lèvres et s'empara d'une des mains de la jeune femme. Il la serrait nerveusement ne sachant que faire. Améthyste fuyait toujours les relations sérieuses, il avait peur qu'elle s'en aille et qu'elle l'abandonne en proie à ses sentiments... Il préférait lui laisser le choix de ce qui allait ensuite se passer entre eux deux... 
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyMer 17 Aoû - 20:42






    Ce baiser fit perdre la notion du temps aux deux jeunes gens, ils ne savaient pas combien de temps leurs langues s'étaient entremêlées, et puis au fond ils s'en foutaient complètement. Améthyste aimait cette proximité qu'il y avait entre son corps et celui d'Adriel, l'envie qu'elle ressentait pour celui-ci grandissait seconde après seconde. La jambe de l'anglaise maintenait l'étreinte qu'elle exerçait au niveau de la taille du jeune homme quand ils rouvrirent les yeux, un tendre sourire aux lèvres. Elle voulait aller plus loin, elle voulait être sienne physiquement autant qu'elle l'était sentimentalement, mais ce serait surement une erreur d'aller aussi vite. May avait couché avec un homme la veille et ne voulait pas que ça se passe comme ça, faire l'amour avec un inconnu puis peu après avec l'homme qu'elle aimait, il en était hors de question !
    En parlant de coucher avec des inconnus, la jeune femme qui n'a jamais été sérieusement en couple ne savait pas trop comment se comporter, ni si elle serait à la hauteur. Elle qui a le don de tout foutre en l'air devait redoubler de vigilance pour ne pas faire de mal à son chouchou. C'était une toute autre sensation, à la fois la joie de l'avoir mais aussi la peur de ne pas assurer. Et elle ? l'anglaise n'avait jamais ressenti de jalousie et n'avait jamais été possessive mais l'amour allait-il changer tout ça ? C'est à ce moment là que la belle remarqua à quel point elle était ignorante et à quel point ça avait l'air compliqué, mais il ne fallait pas qu'elle fuie, non pas cette fois.


    - " Tu m'écrases les seins .. Déjà qu'ils sont pas bien gros, allez zuu descends ! Tu m'as pris pour un matelas ou quoi là ? " -


    Améthyste le pousse sur le coté et jette un oeil par dessous son décolleté, pour voir si tout allait bien. - " C'est bon, ça va aller mes chéris, le méchant ne vous fera plus aucun mal ! Sinon vous pourrez vous venger sur ses bijoux de famille. " - Parler à ses seins ? Quoi de plus normal ... Alors qu’elle était en conversation avec sa poitrine, une sonnerie retenti du fond de son sac, elle y plongea la main pour récupérer son téléphone et elle put entendre le mémo « C’est ton père au téléphone, réponds immédiatement tu m’entends ? DECROCHE CE PUTAIN DE TELEPHONE TOUT DE SUITE ! » Sonnerie qui la fait sourire à chaque fois. – « Tu vas avoir l’honneur, ou non pas l’honneur du tout justement. D’écouter mon père gueuler à travers le téléphone, on dirait qu'il pense que plus je suis loin plus il doit parler fort.. » - Elle décrocha et prit automatiquement un accent anglais beaucoup plus prononcé que celui qu’elle a en permanence. - « Salut ! C’est Julia qui parle ? Passe lui le [..] Ah, elle s’appelle comment celle la ? [..] Tu la payes combien ? [..] Ouais ! C’est bon j’ai emménagé chez Nolann et oui on s’entend bien, je suis désolée de te décevoir ! Bon pa’ je vais te laisser, je suis dehors là [..] Je m’en fou il a qu’à cuisiner tout seul, on n’est pas mariés. Et fais la bise à ta jeunette en chaleur à coté.. J’ai dis la bise pas.. Et puis merde t’es dégueulasse ! » - Elle raccroche et soupire, le comportement de son père l’exaspérait au plus haut point même si au fond elle savait que tout comme elle il souffrait de l’absence d’Ariel. Et s’il passait autant de temps dans les bras d’autres femmes c’était uniquement pour penser à autre chose.


    May repose son téléphone dans son sac et s’excuse de la scène à laquelle Adriel venait d’assister, elle finit par sourire en le regardant, elle ne voulait plus le quitter, pourtant il faudrait bien qu'elle rentre. C'était au tour de la jeune femme de faire la cuisine, son colocataire l'attendait surement. En parlant de colocation, l'anglaise avait dit à son ami qu'elle en cherchait une, mais suite à sa disparition elle n'avait pas eu l'occasion de lui annoncer que son père lui en avait trouvé, avec un certain Nolann qu'elle trouvait fort sympathique pour l'instant. - " Hey ça te dis de passer chez moi un soir ? Tu verras un peu où je vais crécher et on pourra se voir un film ou un truc dans le genre, ok ? " - Et s'envoyer en l'air toute la nuit, Hmm.. Non elle n'a pas dit ça hein, mais elle n'en pensait pas moins.
    Améthyste écarte le bras d'Adriel pour s'entourer avec et se mettre contre lui en reposant sa tète sur l'épaule de celui-ci. - " Tu me fais pas de câlins, alors je m'en fais toute seule, qu'est-ce que tu veux.. " - Elle fit semblant de bouder en faisant sortir sa lèvre inférieure et en fronçant les sourcils comme une petite fille qui venait de faire tomber son corné de crème glacée. Elle se mit à caresser la jambe de son chéri avec la sienne sachant parfaitement qu'elle devrait déjà être en route, mais elle avait du mal à le quitter. C'était sur que May raterait son plat ce soir, elle ne pourrait surement pas se concentrer, la journée avait été trop riche en émotion pour qu'elle puisse arrêter d'y penser.


    - "Il serait temps que je parte, c'est mon tour de faire la cuisine et j'ai pas envie de me mettre Nolann à dos tout de suite. Tu veux que je te raccompagnes ? La voiture est pas loin. " -


    Améthyste prit son sac puis la main de son chausson épicé et l'obligea à se lever le traînant vers les escaliers puis la sortie. Mais arrivée de l'autre coté elle dit - " J'ai oublié un truc " - et tire Adriel par le col avant de l'embrasser une nouvelle fois. - "Voila.. Ah et tu filtres pas mes appels cette fois, je compte te revoir bientôt !" -



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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis ! EmptyVen 19 Aoû - 22:36

Fin du topic&Corbeille
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