the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya Empty
MessageSujet: "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya EmptyDim 3 Nov - 18:05

"What can you do to promote world peace? Go home and love your family."


    Affalée sur le canapé, elle profite enfin d’un instant de répit, d’une sieste qu’elle estime être bien méritée après cette journée marathon. Allié la vie de mère et d’étudiante, elle imaginait cela très difficile, conjugué à la vie de petite amie concubine, elle voit cela presque comme un parcours du combattant. Mais comme il s’agit de Meleya, rien n’est insurmontable, aucun obstacle ne peut être invaincu. Elle a tout connu la bulgare, de l’enlèvement et du viol quand elle était petite, à la séparation de sa famille pour vivre dans un couvent militaire, en passant par la mort de son mari et la mort de son premier bébé. Oui, la demoiselle a absolument tout vécu dans sa vie, et sait exactement comment vaincre les difficultés qui s’opposent à elle. Pourtant, aujourd’hui, elle l’admet volontiers, elle a du mal à tout faire. Le doyen Federiksen lui a donné jusqu’aux vacances scolaires de la Toussaint pour se remettre de l’accouchement et de tout ce qui a trainé autour de cet évènement, entre autre le fait d’avoir été prise en otage par Presley, la sœur d’Adriel et d’avoir perdu les eaux devant absolument tout le campus universitaire. Il n’avait pas d’autres choix devant lui cependant. La sécurité de la princesse de Bulgarie compromise, voilà bien une très mauvaise publicité pour celui qui se targue être le roi de son Université. Alors il l’avait autorisé à rester chez elle pour se reposer et s’occuper de son fils, Charlie, et bien sur, couper le cordon ombilical avec son fils au moment où elle retournerait en cours. Certes son statut de future dirigeante de Bulgarie l’a bien aidée, mais le bulletin scolaire de Meleya a fini par le convaincre. Après tout, elle n’est pas doyenne des alphas pour rien, Meleya a des notes excellentes, de l’avance dans ses cours avant même le début de l’année scolaire, bref, elle était tout à fait disposée à rattraper quelques semaines. Mais voilà, être maman n’est guère facile, et demande énormément de travail, tout comme beaucoup de force physique, et un sommeil à toute épreuve, ce que la demoiselle semble avoir du mal à avoir. Ses yeux sont fermés, Charlie dort depuis quelques minutes, et elle profite pleinement de cette sérénité méritée. Dans quelques minutes, Kenzo va rentrer du sport, tout transpirant et va vouloir l’embarquer dans la douche, comme très souvent lorsqu’il rentre en fin d’après midi. Son moment de pause sera fini, Charlie finira par se réveiller et sa journée sera définitivement terminée. Et voilà que son téléphone vibre, interrompant ainsi ce moment de quiétude avant l'heure. Gaulthier - toujours aussi perturbant pour la demoiselle - lui demande si leur rendez-vous de cet après midi tient toujours. Elle se taperait presque la tête contre le mur, tant elle s'agace d'avoir oublier ce moment. Toujours d'accord, je te rejoins au parc dans 45 min ! Message expedié, Meleya file se préparer pour retrouver son beau cousin, pour lui présenter son petit cousin. Elle  ne le connait pas depuis longtemps, mais elle a bien vite compris qu'elle pouvait lui faire confiance sans aucune peur, sans aucune frayeur. Elle a rapidement compris que Gaulthier était à l'opposé de son Gaulthier, de son défunt mari. Les deux sont loin de se ressembler, elle en a parfaitement conscience, et surtout, elle n'attend rien du jeune homme. Tout ce qu'elle espère, c'est offrir à ce petit bout qu'est son fils, une famille, sa famille, son sang, celui de son père biologique. Fin prête, elle va doucement réveiller son bébé, avant de le mettre dans son couffin, direction le parc. Le chemin ne dure pas très longtemps, suffisamment pour que le petit Charlie somnole un moment mais se réveille dès lors que le moteur se coupe. Pas de cri, pas de larmes, juste des petits gargouillis qui font sourire la jeune maman. Elle se rend compte qu'elle est totalement gaga de son enfant, qu'elle pourrait l'observer pendant des heures, sans jamais pouvoir s'en lasser. Le plaisir d'être une mère à ce qu'on lui a dit. S'installant sur un banc, la poussette à ses côtés, elle attend patiemment que Gaulthier le jeune allemand fasse son apparition.  Quelques minutes plus tard, pendant que Meleya nourrit Charlie, le désormais jeune alpha apparait à ses côtés. Un sourire se dessine sur les lèvres de la maman aloha, contente de rencontrer celui qui est son cousin par alliance. Techniquement, il ne devrait pas être son cousin, ou du moins plus l'être puisque le Levy-Carcenac n'est plus de ce monde, mais pour la jeune alpha, il restera toujours son mari, son époux, faisant d'elle à jamais une Levy-Carcenac, peut-être son côté religieux qui ressort un peu trop à certains moments. Mais après tout, c'est ce qui fait d'elle ce qu'elle est, une jeune femme à part, unique. « Gaulthier, je suis ravie de te voir ! » Prononcer ce prenom reste toujours aussi compliqué, aussi douloureux pour la jeune femme mais elle finira par s'y habituer, elle en est persuadée. « Je crois qu'il y a quelqu'un qui voudrait te rencontrer . » Déclare t'elle, un sourire immense aux lèvres. Elle attrape Charlie pour le hisser hors de sa poussette, et le pose alors délicatement dans les bras de son cousin, ou oncle plutôt, elle pense que c'est plus simple. « Charlie, voici Gaulthier, ton cousin tonton. Gaulthier, je te présente ton neveu-cousin, Charlie. Je t'épargne tous ses prénoms, il a une liste aussi longue qu'un bras.»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya Empty
MessageSujet: Re: "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya EmptyLun 4 Nov - 1:13

Je tenais tellement à le rencontrer ce petit bout... j'en avais fait des plans sur la comète toute la nuit et pourtant je n'arrivais toujours pas à imaginer si lui et moi aurions une quelconque ressemblance. Bien sûr que non, je n'avais même jamais vu de photo de moi étant bébé alors j'aurais certainement du mal à voir un quelconque air de famille perdu entre ses traits innocents. On dit que tous les bébés se ressemblent pourtant en chacun d'eux on retrouve quelque chose de leurs parents, une chose bien précise et même si je n'avais vu mon cousin qu'une seule fois, la vue de son fils allait surement me pousser à faire le rapprochement avec lui. Il ne me manquait pas, non après tout je ne le connaissais même pas, mais malgré tout, pour avoir manqué d'une famille toute ma vie, il restait important. Je me dirigeais vers le parc avec la boule au ventre, Meleya m'avait demandé si j'étais toujours d'attaque pour qu'on se voit, j'étais au bord de l'évanouissement lorsque je répondis difficilement à son texto. Oui j'avais du mal à affronter cette peur panique, la peur du rejet. Elle et ce petit étaient un peu ma seule famille ici, oui je les considérais comme ma famille, moi qui avait du mal à m'attacher je m'étais pris d'amitié profonde pour ce petit bout de femme qui toute seule avait vécu tant d'épreuve et s'apprêtait maintenant à apprendre la vie de mère. Je voulais être là pour elle, pour eux autant que possible.

Je les regardais de loin tandis que j’arrivais sur les lieux. Ils avaient l’air tellement heureux ensemble que cela me faisait de la peine de les déranger. Un sourire se dessina bien vite sur mon visage, je retrouvais la vie que j’aurais voulu avoir étant petit. Malheureusement n’ayant jamais connu ma mère je n’avais jamais pu vivre ces instants magiques de complicité et d’amour avec elle. Meleya semblait mettre un point d’honneur à fournir à son petit garçon toute l’attention qu’il méritait et je ne doutais pas que mes grands-parents en seraient surement ravis aussi. Ils m’avaient glissé au téléphone lors de notre dernière conversation qu’ils ne seraient pas contre une photo de leur arrière-petit-fils si j’avais l’occasion bien sûr. Ils n’osaient certainement pas entrer en contact avec Meleya après ce qui s’était passé avec Gaulthier. Il était tout de même mort après avoir fichu une belle pagaille dans la vie de l’alpha et maintenant c’était elle qui devait endosser toutes les responsabilités tout en se reconstruisant elle-même. Il est si petit… glissais-je en m’approchant de Meleya avec toujours ce même sourire gaga sur les lèvres. Elle prit le petit Charlie qu’elle s’empressa de me mettre dans les bras tout en me présentant à lui. Je ne savais pas quoi faire j’avais du mal à me faire à l’idée que cet enfant était mon cousin en quelque sorte même si je me voyais plutôt comme un espèce d’oncle pour lui. Il est magnifique, vous avez vraiment fait du beau boulot ! Ravi de te rencontrer Charlie, moi c’est tonton Gaulthier ! Je suis sensé être celui qui va tout t’apprendre sur la vie et sur les filles et j’en passe mais attendons déjà que j’y comprenne quelque chose moi-même hein. Dis-je en riant avec une voix un peu enfantine. Je vins m’asseoir près de Meleya, tout en tenant la main du bébé qui avait commencé à serrer mon pouce, j’avais les larmes aux yeux tant ce moment était pour moi un des plus beaux de ma vie. Puis soudain tout bascula lorsqu’il se mit à pleurer. Je ne savais pas quoi faire avec lui alors je le rendis bien vite à sa mère qui saurait le calmer certainement. J’ai… j’ai pas l’impression qu’il soit très fan de moi, même si au début il avait l’air de me sourire et d’être calme on dirait que je l’ai vexé le pauvre ! Je le regardais avec un sourire en coin puis il s’arrêta d’un coup pour me fixer avant de rire aux éclats, il avait certainement besoin d’être dans les bras de sa mère rien d’autre. Je soupirais de soulagement tout en riant avant d’enfin m’intéresser à Meleya, elle semblait tellement épanouie et heureuse que je doutais que quelque chose clochait encore dans sa vie. Bon alors dis-moi et toi, comment tu vas ? Pas trop dur d’être mère célibataire ? Enfin à moins que tu ais quelqu’un dans ta vie… Je veux dire… enfin ça ne me regarde pas… excuse moi je suis nerveux ! Je m’embrouillais dans ce que je disais parce que j’avais encore du mal à avoir une conversation normale avec une fille, un de mes gros soucis même si la fille en question était hors d’atteinte. Evidemment que je n’imaginais pas une seconde sortir ou draguer l’ex de mon cousin décédé, ça paraîtrait tellement bizarre et déplacé ! Malgré la nuit mémorable que j’avais passé avec Autumn, je n’avais pas le moyen de mettre le moindre souvenir sur ses dires puisqu’elle m’avait tout raconté le lendemain. Cette fille était un peu le diable sur talon aiguille, elle ne m’avait laissé aucune chance et bien sur elle n’espérait en aucun cas une relation avec moi, mais avoir couché avec elle me faisait me sentir coupable, non seulement parce que je ne me souvenais pas de ma première fois, mais en plus elle était elle aussi l’ex de mon cousin, son âme sœur à ce qu’il paraît… la belle affaire !
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya Empty
MessageSujet: Re: "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya EmptyJeu 21 Nov - 0:57

"What can you do to promote world peace? Go home and love your family."
    Un sourire se dessine sur ses lèvres, de ce visage angélique, qui lui est si commun. En même temps, quiconque aurait assisté à cette scène en toute connaissance de cause, aurait craqué devant le regard du petit bébé, si ébahi de voir ce grand monsieur le prendre dans ses bras. C'est une scène des plus adorables pour elle, pour cette maman depuis quelques semaines, qui se laisse des plus facilement attendrir dès lors que cela touche à son bébé. En même temps, la rencontre entre son bébé et son cousin est un moment qu'elle attendait avec impatience, surement parce que Gaulthier est l'un des seuls Levy-Carcenac à qui Meleya parle toujours, Gael étant indisponible depuis quelques temps et Cadence, well … elle est Cadence tout simplement. Il ne faut pas que Meleya s'attende à des nouvelles de la part de sa belle sœur, même pour ce qui est de rencontrer son neveu. Une simple carte de félicitation, voilà ce qu'il faut attendre de la demoiselle Levy-Carcenac, ancienne iota de Berkeley. Pour Meleya, faire face à un membre de la famille de son défunt mari intéressé par sa descendance est tout ce qui a de plus gratifiant, voir même satisfaisant. La doyenne alpha a grandi sans parents, sans famille, n'en connaissant même pas l'existence, ce qui l'a amené à se promettre que jamais, elle ne ferait la même chose à ses enfants. Certes, elle ne s'imaginait pas devenir maman si jeune, mais sa promesse tient toujours, et c'est pourquoi elle espère bien que Gaulthier sera présent, très présent dans sa vie et surtout celle de Charlie. « Il est jeune tu sais … il n'a que deux mois le petit bout.» Elle sourit face au regard ébahi de Gaulthier, étonné de voir qu'un si petit être puisse apporter autant. C'est alors qu'il se met à parler au bébé, comme s'ils étaient en pleine conversation, comme si la barrière de la langue ne les séparait pas. Cela la fait sourire, et elle les laisse tous les deux dans cette discussion, se sentant presque de trop. Elle n'a pas l'impression que ce soit un problème pour autant, elle est même plutôt contente de cette scène. Si elle n'avait pas ce besoin surréaliste d'être au côté de son enfant quasiment tout le temps, Meleya les aurait déjà laisser tous les deux depuis un moment. Sur son banc, elle se place en spectatrice, spectatrice attendrie, voir même émue. La dernière réplique de Gaulthier vaut à la bleue un grand éclat de rire. A voir le physique des plus avantageux du jeune homme, elle a du mal à s'imaginer qu'il pourrait avoir des difficultés avec la gente féminine. Et puis le drame, la fin d'une connexion intense entre les deux cousins, Charlie qui se met à pleurer. Un sourire pour rassurer Gaulthier, lui fait comprendre qu'il est loin d'être coupable dans cette crise de larmes. C'est juste un petit caprice de bout de chou, pour avoir vu un papillon voler sans pouvoir l'attraper, ou quelque chose dans ce genre. Maman peut-être, mais les bébés restent encore un mystère pour la jeune femme. Tous ceux qui se disent connaître les enfants, savoir de quels maux ils souffrent, à quel pleurs correspond à quel problème, non ceux là, Meleya ne les croit pas un instant, parce qu'un enfant, un bébé est unique. « Ne dis pas ça, c'est un bébé, ça pleure toujours ! Il t'adore, ça se voit dans ses yeux, dans son regard. » Ses yeux sont rieurs malgré les larmes qui perlent en leur coin, et le petit bout ne pleure déjà plus. « Tu vois, c'est de passage. Les larmes, ça va ça vient. Dès qu'ils ont de l'attention, ils vont mieux. Ce petit bout adore qu'on le couve, et avec Kenzo, je dois bien admettre qu'il est servi.» Parler de Kenzo est assez déroutant pour la jeune femme, qui ne sait pas comment aborder la chose avec l'alpha. Ca lui donne l'impression de trahir Gaulthier, son Gaulthier, son époux, celui à qui elle a promis fidélité jusqu'à la fin de sa vie. Bien sur, elle ne peut décemment pas s'y tenir comme elle veut, son Gaulthier ayant tout bonnement disparu. Bien qu'elle sache que c'est normal de refaire sa vie après un deuil, un veuvage, elle ne peut s'empêcher de culpabiliser face à ce bonheur qu'elle éprouve au côté du président delta. Et elle tombe dans le mille, Gaulthier lui demande gêné, si quelqu'un est entré dans sa vie, si elle est mère célibataire ou si au contraire elle est épaulée au quotidien. Elle ne devrait pas à se sentir mal, à baisser son regard face à cette question. « Je ne sais pas si tu le sais, la famille Levy-Carcenac ne l'a jamais su je crois, mais au moment de sa mort, nous étions séparés. On s'est rendus compte que se marier uniquement parce que nos pères en avaient décidé ainsi, c'était idiot… Il était amoureux d'Autumn, et moi, de Kenzo. On avait beaucoup de sentiments l'un pour l'autre, mais pas assez pour remplacer le veritable amour. » Elle fait une pause, laissant le temps à Gaulthier de supporter ce flot de nouvelles. « L'un comme l'autre étions d'accord pour se séparer. Et depuis, je suis avec Kenzo. Enfin, ce n'est pas aussi simple. On a mis beaucoup de temps à se mettre ensemble, mais maintenant, on ne peut plus se quitter. Il veut élever Charlie avec moi, sans pour autant oublier Gaulthier. » Les gens voient toujours cette nouvelle avec un mauvais œil, Kenzo étant le delta par excellence, et surtout l'imaginer en papa reste difficile.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya Empty
MessageSujet: Re: "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya EmptyJeu 21 Nov - 17:36

J'étais content de voir que le petit m'appréciait, c'était un peu la seule peur que j'avais en arrivant à ce rendez vous et elle venait de s'envoler en un instant en un sourire échangé avec le petit bout qui avait déja les yeux bleus de son père. Je reconnaissais bien là la marque des Levy-Carcenac dont je n'avais malheureusement pas hérité, la plupart de mes traits me venaient de mon père et je ne pouvais pas appeler ça une satisfaction sachant qu'il n'avait jamais été présent pour moi, toujours à me rabaisser et à me rappeler à quel point j'avais gâché sa vie en tuant ma mère à ma naissance. Une enfance somme nulle toute banale pour un enfant élevé selon le mode monoparental paternel qu'il m'avait été imposé. J'espérais que cela n'arriverait pas à Charlie, il avait besoin d'une figure masculine dans sa vie, quelqu'un qui ferait office de père et cela était sans dout ce que Meleya devait rechercher pour lui. Je pouvais très bien être un homme important dans sa vie, un cousin, un oncle mais ce n'était pas la même chose, je n'allais pas être là pour tous les moments importants de sa vie, c'était à sa mère et la personne avec qui elle partageait sa vie d'en avoir la joie. Malgré mon désir de vivre ces moments qui m'avaient été arraché lorsque j'étais moi même encore au berceau, je ne pouvais pas être égoïste et la coller toute la journée pour voir son premier mot, ses premiers pas et j'en passe. Lorsqu'elle m'apprit qu'elle avait un nouveau petit ami et que d'ailleurs elle le fréquentait déja lorsqu'elle était avec Gaulthier je restais interdit un instant. J'avais un peu de mal à imaginer que mon cousin ait pu accepter qu'un autre homme élève son enfant, ce n'était pas du tout son genre de ne pas se battre pour ce qu'il voulait ou croyait vouloir et pour le peu que je savais sur lui, c'était au moins un point sur lequel ma certitude la plus forte se tenait. Ah d'accord je vois... enfin si vous aviez cet arrangement tous les deux je pense que vous deviez en avoir parlé auparavant donc je ne vais pas te blâmer pour essayer d'être heureuse d'ailleurs je suis certains que si tu l'as choisi ce type doit être parfait comme copain mais aussi comme père de substitution pour Charlie. Fais tout de même attention à ce qu'il n'oublie pas son père... j'étais inquiet pour lui et en mémoire de mon cousin je me sentais presque obligé de préciser ce détail, il ne fallait pas qu'un jour le petit commence à appeler ce mec papa, ce serait certainement renier sa vraie famille et son sang et même si je ne portais qu'un intérêt modeste à la famille levy-carcenac pour leurs travers, j'avais tout de même des valeurs.

Puis je revins sur un point qu'elle avait évoqué un peu plus tôt Autumn... Autumn... pourquoi ce prénom me disait-il quelque chose, c'était étrange il résonnait dans ma tête comme une cloche de rappel à ce que j'avais fait de pire dans ma vie. Puis soudain tout me revint enfin, c'était elle, la fameuse blonde avec qui j'avais fait l'amour sans même m'en rappeler le lendemain tant j'étais saoul et drogué la veille... j'avais fait ma première fois avec une parfaite inconnue et je n'était même pas fichu de me rappeler du plaisir que ça avait pu me procurer, quel naze. Mais maintenant que j'apprenais qu'en plus de cela il s'agissait de la soulmate de mon cousin décédé, je me dégoutais presque d'avoir même posé les yeux sur elle, c'était complètement déplacé et j'avais juste envie de me jeter dans le lac qui nous faisait face pour ne plus en ressortir. Euh... excuse moi, je me sens pas très bien je crois que je vais m'asseoir... je pris ma tête dans mes mains avant de commencer à devoir retenir les larmes qui me montaient aux yeux. Puis mon regard vint à nouveau croiser celui de Meleya qui devait probablement se demandait ce qui pouvait bien m'arriver. Tu sais la Autumn en question eh bien je l'ai rencontré il y a peu, c'était la première fois que je sortais, évidemment je ne tiens pas l'alcool et j'ai vite été pris au jeu de la drogue et j'en passe et des meilleurs... finalement je me suis réveillé nu comme un ver à ses côtés et sans pouvoir me rappeler que j'avais fais... enfin tu vois avec elle. Et maintenant je me sens encore plus mal que jamais... Je soupirais en y repensant, c'était tout de même une soirée mémorable probablement la première fois que je m'amusais autant mais ce n'était pas une raison pour mettre à la poubelle toutes les valeurs que j'avais, je ne pouvais pas simplement coucher avec la fille qui avait fait battre le coeur de mon cousin pendant si longtemps. Ca ne voulait rien dire clairement, et je ne pense même pas qu'elle sache qui je suis mais bon... enfin je ne vais pas raconter ma vie tu dois avoir mieux à faire que d'écouter les problèmes d'un étudiant qui a le niveau social et l'expérience sexuelle d'un gamin de collège. Parle moi un peu de ce Kenzo, comment vous vous êtes rencontré ? Et d'ailleurs il pense quoi du fait que tu ais Charlie ça ne le dérange pas ? je lui fis un léger sourire essayant de dériver la conversation tout en voulant satisfaire ma curiosité à l'égard de celui qui allait faire partie intégrante de la vie de mon neveu.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya Empty
MessageSujet: Re: "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya Empty

Revenir en haut Aller en bas

"All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya
» FLASHBACK •• One happy family.
» wedding time. gaulthier, meleya, aurea.
» “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya
» "Principe de base : peu importe quand, peu importe qui, peu importe où, n’importe quel homme peut envouter n’importe quelle femme." Gaulthier & Meleya

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-