the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyMer 14 Mai - 1:08


They used to be in love...used to.
“He smiles at me, and I am suddenly seventeen again - the year I realize that love doesn't follow the rules, the year I understood that nothing is worth having so much as something unattainable” Jodi Picoult for Gaulthier and Meleya, Levy-Carcenac way

Charlie claque la porte de sa chambre avec force en maugréant contre sa mère qui « craint » et contre le monde qui cherchent à le fustiger et à se monter contre lui. Sa mère secoue sa tête en soupirant et en reposant le téléphone du jeune garçon sur la table. Du haut de ses quatorze ans, Charlie aime à montrer son caractère bien trempé et surtout, que c'est un rebelle, un incompris du monde et de ses parents. Mais à cet âge là, on ne s'amuse pas à sortir dans un bar avec les copains pour aller picoler. Voilà ce que sa mère lui avait expliqué et ce que Charlie n'avait pas compris. Son téléphone réquisitionné pour la journée avait été la punition imposée par sa mère. Le jeune garçon avait exigé d'avoir le soutien de son père, mais Meleya lui avait assuré que celui-ci aurait été du même avis qu'elle, et que pour lui prouver, elle lui demanderait un peu plus tard quand il passerait pour le récupérer. Cette discussion houleuse s'était terminée par un claquement de porte féroce et un rugissement de la part de Charlie, digne de sa tante Aurea. Peut importe la colère de son fils, Meleya sait qu'elle agit correctement et pour son bien. Elle appellerait bien son mari Kenzo pour lui en parler, mais comme d'habitude il est occupé à travailler, et semble ne pas pouvoir s'occuper des histoires de famille. Malgré tout, elle tente sa chance et lui passe un coup de téléphone. Plusieurs sonneries se font entendre avant de sonner dans le vide. Presque rageusement, elle repose son téléphone et soupire. Cela fait des mois que la situation entre eux deux est bancale, compliquée. Lorsque Kenzo est à la maison, ils ne parlent que peu, seulement pour parler de l'éducation de Charlie et le reste du temps où ils se voient, ils le passent au lit, peut-être le seul terrain d'entente où tout va bien encore. Après s'être posée des tonnes de fois la question, Meleya n'a jamais trouvé la réponse à leur problème. La seule réponse évidente pour elle a été le temps. Tout est la faute au temps, aux choses qui évoluent, qui s'améliorent et se détériorent. Finalement, ces dernières semaines, elle s'est sentie plus proche de Gaulthier, son ex mari que de Kenzo avec qui elle a pourtant partagé treize années de mariage, ce qui est loin d'être une mince affaire. Les quelques fois où elle a eu l'occasion de parler avec le Levy-Carcenac, Meleya a pu aller au bout des choses, se confier à lui alors qu'elle en était incapable avec le Clives-Barkha. Au bout du compte, elle a eu l'impression de retrouver son Gaulthier, celui qui malgré leur mariage arrangé, était capable de la faire craquer, de la faire sourire même dans les moments les plus étranges de leur vie commune. Elle n'avait pas vu ce Gaulthier là depuis des années, depuis certains galas qu'ils ont partagés ensemble, et durant lesquels leur vie semblait aller si bien, être si paisible. S'il n'y avait pas eu Autumn, la blonde enragée et Kenzo, le beau blond, nul doute que leur vie aurait continué ainsi, tel un long fleuve tranquille, sans encombre. Peut-être que les choses se seraient dégradées de toute manière, qu'ils n'auraient pas fini leur vie ensemble, peut-être que leur temps n'était pas venu, que leur moment ensemble n'était là que pour leur offrir la joie d'être parent d'un magnifique petit garçon, agaçant à ses heures perdues. Quelqu'un frappe à la porte et sort Meleya de sa torpeur psychologique. La jeune femme plus si jeune que cela maintenant s'y aventure et tombe sur son ex-mari. Fier comme un paon dans son beau costume, il resplendit comme jamais auparavant et cette simple image illumine le visage de la Bulgare d'un sourire. Décidément, le Levy-Carcenac a plus d'un tour dans son sac. L'invitant à entrer dans la maison, Meleya se décale pour le laisser passer et appelle Charlie pour qu'il descende dire bonjour à son père. « Autumn ne t'a pas accompagné aujourd'hui? » Elle aurait bien appelé la blonde la sorcière, mais une chose lui a été apprise il y a fort longtemps par sa mère, à savoir bien se tenir et garder ses mauvaises pensées pour elle, ce qu'elle tient à faire en toute circonstance. Sa haine pour la blonde n'a pas changé au fil des années, ce baiser lors d'un certain bal lui laisse toujours un goût amer sur ses lèvres, chose dont a parfaitement conscience Gaulthier, mais qui ne dit jamais rien à ce sujet, fort heureusement. Charlie accourt vers son père et semble lui demander du soutien du regard. Bras croisés sur la poitrine, Meleya sait parfaitement que le père se rangera de son côté, pour avoir la même vision des choses qu'elle. Quatorze ans est un âge bien trop jeune pour trainer dans les bars, spécialement quand on est un Levy-Carcenac, avec la prétention de pouvoir accéder au pouvoir en Bulgarie. C'est qu'il en oublierait presque que tous les regards sont braqués sur lui et plus seulement sur ceux de sa mère et de ses cousins. Mais après tout, il reste encore bien jeune, et il n'a pas encore conscience de toutes ces choses qui un jour ou l'autre lui tomberont sur la tête. « Papa, je peux sortir un peu avec mes copains? Avant de partir avec toi, tu vois pour trainer un peu avec eux… » Sans pitié ce gamin, toujours le mot pour se sortir de n'importe quelle situation. Finalement, ne serait-ce pas une bonne idée pour Charlie de s'éloigner de ses parents pendant quelques heures, pour les laisser parler tranquillement? Peut-être bien, peut-être qu'ils ont besoin de profiter d'un moment de répit pour mettre à plat leur histoire, les choses qu'ils ont vécu. D'une certaine manière, Meleya sait qu'elle agit comme toujours, de manière impulsive et irréfléchie et surtout de la manière la plus naïve qui soit. C'est comme ça pour elle, son esprit est assez tordu pour se faire les pires plans qui soient, s'imaginer que ses rêves les plus fous peuvent se réaliser. Il faut croire qu'en cet instant, son rêve le plus fou est de se voir aux côtés de Gaulthier, une fois, une seule fois, une petite dernière fois avant que son monde ne se chamboule.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyJeu 15 Mai - 23:46

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Tumblr_n3m4cmUaa61rr3ghvo4_250Autumn et moi revenions de vacances en italie, nous avions passé notre temps à flâner dans les rues de Florence, comme deux touristes que nous étions. Après 5 ans de mariage, nous fêtions cette date tous les ans en nous rendant dans des lieux différents au travers du monde. J'étais habitué à notre petite routine, je ne la changerais pour rien au monde mais je trouvais cela de plus en plus dur de revenir. S'il y avait bien une chose que j'aurais aimé pouvoir faire c'était m'installer loin des Etats-Unis, peut être revenir en France, revenir à mes origines. Mes parents étaient toujours ravis de me voir et pourtant je les détestais toujours autant de m'avoir fait subir toute cette pression. Aujourd'hui ils n'approuvaient que très moyennement le fait que j'ai quitté Meleya pour Autumn alors que nous avions un fils, leurs origines catholique les empêchaient d'être heureux pour moi et bien que j'avais aussi cette influence en moi, je n'en faisais pas tout un plat. Il fallait vivre avec son temps, nous n'étions plus à l'époque où les mariages arrangés étaient normaux et où les époux tentaient d'apprendre à s'aimer sans avoir la certitude que ces sentiments profonds verraient le jour. J'étais heureux avec mon amour d'enfance, elle m'avait tellement manqué toutes ces années et bien que nous ayons mis du temps à ranger nos carapaces respectives pour nous avouer enfin notre amour inconditionnel, cette histoire avait commencé comme elle était toujours supposée. Néanmoins, il était évident que j'aurai toujours des sentiments profonds pour Meleya qui est la mère de mon fils, on ne peut pas oublier ce genre de relation. Je ne me voyais d'ailleurs plus vivre sans Charlie, il avait désormais 14 ans et il avait presque l'âge de faire tout ce que je voudrais qu'il ne fasse jamais. S'il était comme son père - et il l’était- il ne tarderait pas à s'attirer les pires ennuis et je tenais à ralentir le processus le plus longtemps possible. Je savais que le caractère innocent et doux de sa mère compenserait mon caractère un peu fougueux et impulsif. Il n'avait pas hérité du gène du petit gosse de riche à qui tout est dû, évidemment il était au courant que nous étions une famille des plus aisées, entre ma fortune personnelle et celle de Meleya qui était tout de même d'une famille royale, il était à la fois prince et à la fois enfant. Un fardeau dur à porter même s'il commençait à se faire à ses nouvelles fonctions et à ses obligations en tant que personnalité du monde, il ne pouvait pas se permettre de fanfaronner ou même de sortir seul trop longtemps, sachant comme les pays d'Europe de l'est sont impossibles à cerner, nous pourrions nous retrouver avec un enlèvement contre une rançon sur les bras sans même nous en apercevoir.

Aujourd’hui était également le jour où je devais passer voir Charlie pour passer le week end avec lui, j’avais tellement hâte de le revoir, après cette semaine loin de lui j’avais l’impression que j’avais manqué pleins de choses. Je voyais d’un assez mauvais œil qu’il ait la présence d’un autre homme dans sa vie, je ne voulais pas être remplacé par une vulgaire copie qui ferait office de figure paternelle alors que je faisais tout pour faire partie de la vie de mon fils. Lorsque je frappais à la porte de la maison, j’avais un peu la boule au ventre, c’était toujours éprouvant de tomber sur Meleya et surtout sur son abruti de nouveau mari lorsqu’il était à la maison. Heureusement en général nous nous arrangions pour être seuls lorsque je devais passer prendre Charlie, il était inutile de faire revenir de vieilles rancœurs. Salut, non elle n’est pas venue avec moi elle est rentrée directement à la villa pour déballer nos affaires, nous revenons à peine de notre voyage à Florence. D’ailleurs, je t’ai ramené un petit souvenir, et pour Charlie aussi. Tiens voilà le tiens, c’est un service peint à la main, la céramique toscane tu sais, c’est à peu près tout ce qu’ils ont en dehors de la superbe architecture. Je riais légèrement avant de lui faire la bise immédiatement, ce n’était pas très orthodoxe autant de proximité aux USA mais en France après tout nous passions notre temps à nous embrasser, Meleya était bien au courant de cette tradition depuis le temps que nous nous fréquentions après tout. Et même si nous avions un passé cela ne voulait plus rien dire en dehors d’une marque polie d’affection.

Lorsque je vis enfin Charlie descendre à toute vitesse je le pris dans mes bras avant de lui ébouriffer les cheveux, j’étais vraiment ravi de le voir.  Hey Champion, j’espère que tu ne rends pas trop la vie de ta mère impossible, tu tiens ça de moi je pense. Tiens je t’ai ramené un cadeau de mon voyage. Je lui tendis un ballon de football dédicacé par toute l’équipe du Milan AC, après de nombreux voyages en Europe en compagnie de sa mère ou moi, il avait pris le goût de jouer au football comme nous l’entendions sur notre cher continent. Il avait l’air complètement excité par ce cadeau et vint me faire un câlin ce qui était peu commun entre nous, après tout il voulait jouer à l’homme alors être proche de ses parents ne faisaient pas parti du tableau. Lorsqu’il me demanda s’il pouvait aller jouer avec ses copains, je compris rapidement qu’il avait déjà eu droit à une réponse négative de sa mère. Je tournais la tête vers Meleya lui faisant des yeux de biche comme il aurait pu lui faire, après tout il avait les mêmes mimiques que moi, ce qui était troublant parfois. Aller maman, laisse-le un peu s’amuser, de toute façon j’ai un peu de temps devant moi et puis on aura l’occasion de discuter un peu autour d’un verre, j’ai aussi ramené du vin d’Italie. Je lui mis une petite tape derrière la tête le laissant s’en aller comme une flèche, ayant à peine le temps de le prévenir qu’il devait être là dans 2h et ne pas trop s’éloigner. Ah je te jure, chaque fois que je le vois j’ai l’impression qu’il a pris 10 cm c’est fou comme ils grandissent vite. Alors dis-moi, Kenzo n’est pas là en ce moment ? Tu ne te sens pas trop seule dans cette grande maison ? J’imagine que Charlie n’est pas le mieux placé pour te faire la conversation. Je riais légèrement tout en me dirigeant vers la cuisine afin d’ouvrir la bouteille de vin que j’avais apporté. Je faisais comme chez moi et bien évidemment elle allait être agacée mais après tout elle me connaît assez pour savoir que je m’en fiche.
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyJeu 22 Mai - 2:48


They used to be in love...used to.
“He smiles at me, and I am suddenly seventeen again - the year I realize that love doesn't follow the rules, the year I understood that nothing is worth having so much as something unattainable” Jodi Picoult for Gaulthier and Meleya, Levy-Carcenac way

Pauvre petite naive Meleya. Toujours la même, jeune femme, la même petite naive bulgare qui s'est imaginé une foule de choses à la sortie de son couvent. Tomber sur James a été la première de ses erreurs, du moins, le laisser la convaincre de monts et merveilles le fut. La suite n'a été qu'une multitude de petits accrocs dans son début de seconde chance. Rien d'étonnant à ce que sa naiveté lui ait joué des tours, au point que Meleya ait cru à une vie aux côtés du jeune britannique. Sa seconde erreur a été de croire que son amour pour Dawson serait plus fort que tout, plus fort que les tourments de la vie royale qui incombe à Meleya. Finalement, ce n'est pas la dynastie Ivanova qui a fait capoter leur relation mais bien Meleya qui a été sotte de croire que Dawson accepterait sans broncher les relations qui unissaient les Levy-Carcenac et les Ivanova. Sottise immense de la part de cette jeune femme qui se pensait si intelligente, ou du moins que les gens imaginaient si perspicace. Sa troisième erreur fut de croire que Gaulthier et elle pourraient s'aimer comme deux vraies âmes sœurs, sans l'épée de Damoclès au dessus de leur tête, celle de leur famille. Finalement, ce n'est même pas leurs familles mutuelles qui les a séparé mais bien eux seuls, eux-mêmes, le passé de Gaulthier d'un côté et la tentation pour Meleya de l'autre. Autumn, telle la tornade blonde qu'elle a toujours été avait décrété que sa place appartenait à Gaulthier, qu'elle voulait une autre chance auprès de celui qu'elle estimait être son âme sœur. En soit, elle avait tout à fait raison de vouloir se raccrocher à une histoire d'amour telle que la leur. Mais pas quand il est marié, pas quand sa vie est dédiée à une autre. Il faut croire que la Rowen-Glaswell ne voyait pas les choses de la même manière. Ce qu'elle pensait être sa dernière erreur, l'erreur finale de sa vie s'est avérée ne pas l'être. Se marier à Kenzo était en soit une bénédiction, un cadeau … du moins les premières années. Arrivé à la septième année, le cadeau a laissé place à une résolution, celle d'une vie sans soucis, sans difficulté mais loin d'être une vie heureuse comme l'a toujours rêvé. Pour Meleya, c'est la fin de ses rêves, de ses espérances, la fin des croyances qu'on lui a toujours inculqué, que ce soit au couvent en Angleterre, en Nouvelle Zelande, ou même au sein de sa famille en Bulgarie. A croire que tous ont cherché un moyen de l'atteindre, de lui faire payer sa survie des années plus tôt. Au final, sa vie n'a été qu'une succession d'erreurs, de mauvais choix, ou simplement de mésententes. S'en est triste de voir qu'une vie destinée à être si parfaite s'est révélée être si décevante. Heureusement pour la jeune femme, elle sait se contenter de peu, de l'amour de son fils, de son travail qui la comble, et de sa proximité retrouvée avec sa sœur et sa cousine, ses préférées, ses amours. Comme le dit un célèbre Disney et comme le rapporte Epicure, un célèbre philosophe, il en faut peu pour être heureux, et clairement, Meleya s'est parfaitement appropriée cet adage.
Le voir passer le pas de sa porte lui remue l'estomac, la trouble mais comme sa sœur lui a appris, elle cache cela à la perfection. Et voilà que gentil comme tout, Gaulthier lui offre un cadeau ramené de Toscane, choisi par ses soins et ceux de sa femme Autumn. « Oh merci, il est sublime. Je suis sur qu'il ira parfaitement pour le repas que je donne demain soir. » Ses mains s'activent pour ranger le dit service dans le placard prévu à cet effet, pour finalement se croiser. Des pas sourds se font entendre à l'étage et dans les escaliers. Charlie déboule et court sauter dans les bras de son père qu'il n'a pas vu depuis quelques jours. Cadeau offert à son fils, Gaulthier affiche une mine satisfaite en voyant le bonheur de son fils en découvrant son présent. Son père a toujours de bons goûts après tout. Et voilà que le fils ingrat recommence à quémander ce qu'il ne peut avoir. Ou plutôt, à détourner la conversation, à inventer une excuse pour sortir avec ses amis, sans pour autant mentionner la sortie au bar. Très bien, ainsi soit-il. Au moment où il aura passer le pas de la porte, Meleya avertira son père de ses véritables plans, et nul doute que cela ne risque pas de lui plaire. « Très bien, puisque vous êtes deux contre moi et que nous sommes en démocratie, ainsi soit-il. Va retrouver tes amis Charlie, mais à dix heures je te veux à la maison, que l'on soit clair.» Pas besoin de lui dire deux fois qu'il est déjà dehors, près à courir les terrains avec ses amis, ou mieux les bars plus précisément. « J'espère que tu es prêt à lui tenir la tête dans la cuvette, parce que tu viens de l'envoyer directement dans les bars, ce pourquoi je ne voulais pas qui sorte en premier lieu. » Avec cela, Meleya espère que Gaulthier sera prêt pour leur soirée de retrouvailles, elle risque par ailleurs d'être très intéressante. Tout en parlant, le Levy-Carcenac se dirige vers la cuisine, errant entre les placards avec habilité, cherchant des verres à vins pour accompagner la bouteille qu'il a ramené. « Il grandit. Il ne prends peut-être pas dix centimètres, mais crois moi son langage, son comportement, tout en lui évolue. Du petit garçon, il est passé au jeune adolescent un peu rebelle. » Elle s'arrête quelques instants, marquant une pause au moment où elle doit parler de son mari, de son absence ici. « Kenzo est absent, différents problèmes l'ont attiré ailleurs depuis quelques jours. Mais non, ne t'inquiètes pas, Entre le travail et ma fondation, je n'ai pas une minute à moi le temps où Charlie est à l'école.» Bonjour je noie le poisson. En soit, ce n'est pas un mensonge, c'est une simple vérité, qui manque justement d'un soupçon d'honnêteté, celui qui révélerait leur quelques problèmes conjugaux, du moins, les sous-entendus. « Et sinon, comment se passe le travail? J'imagine que cela doit te prendre énormément de temps, en particulier pour t'empêcher de rentrer en France assez régulièrement. Je sais à quel point tu aimes ton pays… D'ailleurs, j'ai pensé à toi il y a deux mois. Je suis allée dans ce château que tu m'avais fait visiter quelques semaines avant notre mariage. Il est toujours aussi magnifique d'ailleurs ! » Discrètement, subtilement, mentionner leur mariage, l'un de leur plus beaux moments ensemble lui permet de voir ce qu'il en pense, voir si cela réveille quelque chose chez lui, comme cela l'a fait pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyVen 30 Mai - 21:08

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Tumblr_n3q5pt2ifm1qms9yio1_500Meleya semblait ravie du cadeau que je venais de lui offrir, elle n'était que la réflexion de la fille qu'elle avait toujours été, aimable et polie au possible alors qu'en fait elle devrait bouillir de cette situation. Après tout j'étais le mari qui l'avait trompé pour une autre et l'avait laissé toute seule alors qu'elle était enceinte. Cette nouvelle avait faillit me faire changer d'avis car malgré tout ce que j'étais la loyauté et la famille restaient deux choses essentielles à mes yeux. Mais on ne pouvait pas tourner le dos à son âme soeur, j'étais loin d'être fleur bleue mais Autumn et moi nous cherchions depuis notre plus tendre enfance, et je préférais mettre un terme à ce petit jeu au plus vite avant de faire encore plus de mal à Meleya que j'aimais tendrement. Nous avions ce fils merveilleux en commun et ça ne l'échangerais pour rien au monde, d'ailleurs le voir aussi excité de sortir avec ses amis me fit beaucoup rire car moi aussi j'avais été dans ses baskets à une époque, et lorsque mes parents ne me laissaient rien faire je ne trouvais rien de mieux que de faire le mur pour faire des bêtises, voila pourquoi, sans être laxiste, je restais juste avec lui, lui laissant un peu de leste pour éviter qu'il ne reproduise mes erreurs. Je sais très bien ce qu'il s'apprête à faire ne t'inquiète pas, mais je sais aussi que même si nous lui avions interdit de sortir, il aurait trouvé un moyen de le faire. Je te promets que s'il a trop bu en rentrant je lui ferai un sermon et qu'il sera puni ce week end, j'aimerais parfois qu'il ait hérité de certaines de tes qualités et un peu moins de mes défauts je t'avouerais. Malgré tout je ne le changerais pour rien au monde Je me mis bien rapidement à l'aise, enlevant la veste de mon costume et la jetant négligemment sur le dos du canapé. J'avais un aperçu de la vie qu'elle et moi aurions pu avoir si Autumn n'avait pas existé, si personne n'avait existé en dehors de nous et notre fils. Je trouvais ça étrangement attirant, comme un rêve duquel on ne voudrait pas se réveiller. Bien évidemment j'étais plus que comblé par la vie que m'offrait la blonde qui l'illuminait tous les jours que Dieu fait. C'était différent, différent mais pas en mal, simplement différent.

Après avoir versé du vin dans nos deux verres je revins enfin vers elle pour trinquer tandis qu'elle répondait à ma question à propos de son cher Kenzo, je compris bien vite que quelque chose ne tournait pas rond, j'espérais simplement que cela s'arrangerait car bien que j'avais ce mec en horreur, je ne voulais pas que Charlie soit dérouté par le départ de celui qu'il considérait comme un deuxième père, même si cela me coûtait de l'avouer, c'était la vérité. Je vois bien que la situation n'est pas idéale pour toi, tu sais si quelque chose ne va pas avec lui tu peux m'en parler, je ne suis pas un monstre malgré tout ce qui s'est passé entre nous. Je baissais les yeux vers ma chemise après avoir trinqué remarquant que quelques éclaboussures avaient atterrie dessus alors que nous venions de trinquer, j'étais décidément pire que maladroit ces temps-ci. On dirait que les italiens et leur irrévérence m'ont déteint dessus, je ne fais que des bêtises du genre depuis mon retour. Je déboutonnais rapidement ma chemise laissant apparaître le bronzage parfait que je venais de prendre en Italie, je n'avais aucune idée derrière la tête jusqu'au moment où je réalisais le regard pesant de Meleya sur moi ou plutôt sur mon torse, ce qui me fit beaucoup sourire. Je vidais la moitié de mon verre avant de me perdre dans la nostalgie que les souvenirs qu'elle évoquait avaient fait resurgir en moi. J'avoue que la France me manque énormément d'ailleurs je pense qu'un jour je finirais mes jours là bas probablement, pour l'instant mon travail me retiens aux Etats Unis et puis il y a Charlie, je ne pense pas que je supporterais d'être trop loin de lui. Mais t'entendre évoquer tout cela me rappelle le bon vieux temps, c'est vrai... d'ailleurs pour tout te dire chaque fois que je passe devant ce château qui se trouve près de chez mes parents ça me fait penser à toi. Tout ce que nous avons vécu aura tout de même valu le coup malgré la tournure que ça a pris. Je lui fis un grand sourire avant de reprendre mes esprit et de nous reverser à tous les deux un grand verre de ce vin qui nous enivrait rapidement. Il fallait avouer que c'était un de ceux dont il ne fallait que quelques gorgées pour avoir l'esprit un peu flou. Toi qui t'inquiétais pour Charlie je crois que nous serons saoul bien avant lui, et je peux te dire que j'ai de la pratique dans ce domaine ! Je pris une nouvelle gorgée avant de me diriger vers le jardin où une piscine venait trôner au milieu de la cours. J'avais très envie de faire un plongeon mais je n'étais pas sur que cela nous mènerai sur un terrain très confortable. Cela dit je n'étais pas vraiment en état après deux grand verres pleins se répandant peu à peu dans mes veines et attaquant ma perception du bien et du mal de plus en plus. Sans même y réfléchir à deux fois, je défis mon pantalon pour me retrouver en boxer et plongea immédiatement, éclaboussant tout ce qui se trouvait autour. Remontant à la surface, je fis signe à Meleya de me rejoindre tout en fanfaronnant dans l'eau. Aller viens, depuis combien de temps tu n'as pas pu t'amuser comme ça, maman ! Je sais que tu en meurs d'envie ! Je riais tandis que je commençais à l'éclabousser pour la faire céder, elle n'allait sans doute pas résister longtemps, il fallait dire qu'en général lorsque je voulais quelque chose, mon charme naturel l'obtenait pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyMar 10 Juin - 3:58


They used to be in love...used to.
“He smiles at me, and I am suddenly seventeen again - the year I realize that love doesn't follow the rules, the year I understood that nothing is worth having so much as something unattainable” Jodi Picoult for Gaulthier and Meleya, Levy-Carcenac way

Si Gaulthier semble persuadé de savoir ce que son fils compte faire, il ne semble pas particulièrement effrayé de voir ce que Charlie va être capable de faire ou non. Très bien après tout, il faut bien qu’au moins l’un des deux ait une confiance aveugle en leur fils et que l’autre soit le bad cops, celui qui râle dès que l’occasion se présente. Avec eux, ce système a toujours fonctionné de la même manière. Gaulthier, c’est le gentil papa, celui qui emmène son fils jouer au foot après l’école, celui qui l’emmène manger une glace lorsqu’il a eu une bonne note. Alors que Meleya est la gentille maman qui l’embête avec ses devoirs, qui fait en sorte de le ramener dans le droit chemin quand il parle mal, quand il est impoli. Bad cops, good cops, ce petit jeu a toujours fonctionné pour eux deux, et leur a permis d’élever un magnifique adolescent, heureux et plein de bonnes volontés. Non, décidément, ils sont persuadés d’avoir fait le bon choix, peut importe leur séparation, peut importe le divorce et leur remariage mutuel, Gaulthier et Meleya ont toujours réussi à rester suffisamment proches pour pouvoir élever leur fils dans les meilleures conditions qui soient. Dans les premiers temps, les premières années, tout ce qui comptait était Charlie, ils ne se prenaient pas la tête, ni rien. Tout était simple, limpide, sans question à double tranchant. Jusqu’à il y a quelques mois, quand les choses ont commencé à se gâter entre Kenzo et Meleya. A partir de ce moment là, plus rien dans cette complicité parentale n’a eu le même sens. Un sourire échangé à l’écoute d’une remarque de leur fils, un regard attendri en voyant le jeune garçon courir durant son match de foot, autant de petites choses simples partagées ensemble qui ont donné un tout autre niveau à cette relation. Rien de tout ça n’a donné l’impression à Meleya de parler à son ex mari, bien au contraire. Parler à quelqu’un qui la comprends autant, sur tous les points, quelqu’un avec qui la complicité n’a pas de limites, c’est une chose que la bulgare n’a plus eu depuis longtemps avec l’ancien président des delta de Berkeley. Et finalement, c’est une chose qu’elle retrouve avec son ex-mari, comme si les années séparées ne comptaient pas, comme si l’Univers faisait tout pour les réunir à nouveau, comme si le destin avait décidé depuis leur naissance à les mettre ensemble, que ses fiançailles arrangées n’étaient pas une simple connerie. « J’espère bien que tu ne le changerais pour rien au monde. C’est la plus belle chose qui nous soit arrivée, un cadeau de Dieu venu nous bénir. »Et de surcroit, Charlie est la chose qui les a réuni, qui leur permet d’être à nouveau si proche, définitivement un cadeau de Dieu. Gaulthier leur sert un verre de ce fameux vin ramené d’Italie. Pendant ce temps, l’ancien epsilon s’enquiert de son mariage actuel et de son état. Encore une fois, il comprend tout sans que Meleya n’ait à développer vraiment e qu’elle ressent, ce qu’il s’est passé dans leur couple. « Je sais que je peux te parler, c’est d’ailleurs une des rares choses qui me réconfortent. Mais pour le moment, je n’ai aucune envie de m’étendre sur le sujet. Tu sais, c’est juste… compliqué, comme tout. » Elle aurait pu s’interrompre dans sa phrase au moment où Gaulthier renverse son verre sur sa chemise. A croire qu’il fait exprès, à croire que cela l’amuse de titiller son ex femme, de la perturber en enlevant sa chemise pour se retrouver torse nu. Se mordant la lèvre, elle se retient de dire quoi que ce soit face à cette nudité apparente, et se concentre sur la France, et sur les souvenirs qu’ils ont en commun de ce pays merveilleux. « Un jour, Charlie grandira, sera tellement vieux que cela n’aura plus la même importance pour lui de t’avoir à ses côtés tous les jours. Il sera bien trop occupé par son propre boulot, et ne voudra plus avoir ses satanés parents toujours sur son dos. Enfin, j’imagine bien … » Elle s’arrête quelques instants, se laissant bercer par ses souvenirs de la France, ceux qui l’ont conduit à penser que son mariage serait éternel. Une belle erreur, mais une erreur qui aura eu le mérite de leur offrir un magnifique bébé. « Bien sur que ça valait le coup. Des mois de bonheur sans une ombre au tableau. Pour rien au monde je ne voudrais changer ça. » Mais Gaulthier change de sujet, son verre de vin à la main, mentionnant le fait que finalement, ils seraient vraisemblablement bourrés avant que Gaulthier ne rentre chez lui. Hum, quel mauvais exemple ils font ces deux là. Sans qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit de plus, Gaulthier saute dans la piscine de la villa Ivanova tout en posant au préalable se verre de vin sur le rebord. Près à se souler ce soir ? Il faut croire. « Maman, j’ai l’impression d’être une mamie de soixante ans lorsque tu m’appelles comme ça. » qu’elle glousse, déjà bien enivrée par le vin. Et puis, sans répondre, à sa proposition, la bulgare fait passer sa robe par-dessus le reste pour laisser apparaître sa silhouette sculptée par le sport et le fait d’avoir donné la vie. « Monsieur Levy-Carcenac, je crois que vous essayez de me soûler, j’en ai bien peur ! » Elle ricane et se ressert un verre de vin avant de plonger une à une ses jambes dans l’eau tiède de la piscine. « Tu sais que je ne tiens pas l’alcool Gaulthier, je dirais que tu es sadique, que tu aimes cette idée ! » Pas besoin d’en rajouter plus, il a compris l’idée. Finalement, tout son corps entre dans l’eau et elle commence quelques mouvements de brasse pour rejoindre Gaulthier. Son corps tout entier se retrouve face à celui de son ex-mari, et se tord de tension face à lui. Des lustres qu’elle n’a pas fini en pareil apparat face à Gaulthier, bien avant que son corps ne soit modifié par une grossesse. Dans un sens, elle en serait presque stressée de se demander si Gaulthier la trouvera toujours aussi belle et attirante qu’auparavant. Elle s’avance un peu plus vers Gaulthier, son corps frôlant le sien, et attrape la bouteille de vin derrière lui pour le resservir à nouveau. Elle tend le verre à son ex mari, toujours proche de lui, frôlant sa nuque avec son souffle rauque. Let’s the game begin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptySam 14 Juin - 21:28

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Tumblr_n3pzoi67Jx1syi2sko3_250Dieu… il n’y avait pas une seule conversation possible avec mon ex-femme sans que le nom de sa personnalité préférée soit prononcé. Cela me faisait doucement rire en sachant ce que nous avions pu faire lorsque nous étions marié, c’était loin d’être catholique il fallait bien l’avouer. Ce temps me paraissait tellement loin, comme si c’était en fait une autre vie. Maintenant que j’étais avec Autumn tout était différent, nous avions toujours cette complicité qui nous unissait auparavant, mais il fallait bien avouer que l’amour le vrai, je l’avais uniquement trouvé grâce à la blonde qui avait su me prendre comme j’étais avec mes qualités et mes défauts, et Dieu sait que j’en ai. Charlie restait une de mes plus belle réussites pour ne pas dire la plus belle, le voir grandir même si je n’étais pas là tout le temps était la plus belle chose qu’il m’ait été donné dans la vie et évidemment, le fait que je sois séparé de sa mère ne changeait rien à cela, il savait très bien que Meleya et moi étions simplement destinés à être ensemble sur la base d’une poignée de main échangée entre ses grands-parents. On ne peut pas forcer l’amour, peut être que si Meleya et moi étions tombé amoureux d’une autre façon, nous aurions pu faire durer ce mariage et cette relation que nous avions, mais dès le départ c’était voué à l’échec. Nous pouvions prétendre tant que nous voulions que nous nous aimions tellement que nous resterions toute notre vie ensemble, il était clair que nous n’étions pas l’âme sœur de l’autre. Malgré tout, nous nous complétions assez bien, n’ayant pratiquement pas de points communs, l’un venait compenser les bon et les mauvais côtés de l’autre ce qui avait plutôt bien marché pendant un temps. Lorsqu’elle me dit que les choses étaient compliquées avec Kenzo, je ne pus retenir un petit rictus d’ironie, malgré le fait qu’elle était soit disant une femme heureuse et épanoui, il semblait y avoir des nuages au paradis, et non pas que je m’en réjouissais, mais au moins je savais que ce n’était pas ma foi branlante qui avait fait capoter mon premier mariage, mais bien le destin. Enchaînant sur le futur de Charlie, elle me rappela à quel point le temps passait à une vitesse incroyable, bientôt il entrerait au lycée, et ensuite viendrait la fac, Princeton, Harvard ? A des kilomètres de la maison probablement. Pourquoi pas la Sorbonne ? Tant d’universités connues qui nous éloigneraient peu à peu de lui. Je savais pertinemment qu’à la minute où il quitterait le cocon familial et par la même la Californie, moi aussi je partirais. Autumn et moi en avions parlé longuement et bien évidemment nous ne nous voyions pas terminer nos jours en Californie. Bien sûr cela resterait surement un endroit rêvé pour venir en vacances et se remémorer de vieux souvenirs mais une fois Charlie parti, plus rien ne me retiendrait ici, plus rien ne m’empêcherait de retrouver ma chère patrie qu’est la France et de couler des jours heureux avec celle qu’on appelait désormais madame Levy-Carcenac dans une villa du sud de la France. Je vois ce que tu veux dire, ta vie doit être tout sauf facile en ce moment entre Kenzo et Charlie, mais penser au futur et au jour où il n’aura plus besoin de nous me donne un sacré coup de vieux ! Dans quelques années nous ne serons plus amenés à nous revoir avant un bon moment tu sais, enfin en dehors des grands événements de la vie de Charlie comme sa remise de diplôme ou son mariage… Je n’appartiens pas aux Etats-Unis et il est évident qu’une fois qu’il aura pris son envol je prendrai le mien moi aussi. Je lui faisais comprendre subtilement qu’il ne fallait pas trop s’habituer et s’accoutumer à nos petites discussions impromptue tous les weekend, voire plus souvent car un jour tout cela serait terminé, nous n’avions plus beaucoup de temps et en prendre conscience me fit comme une boule au ventre que je ne pouvais expliquer que par la profonde affection que j’avais pour elle.

Ayant posé mon verre au bord de la piscine, j’avais plongé ni plus ni moins la tête la première dans l’eau. Meleya plus posée mais tout de même bien éméchée ne tarda pas à me rejoindre dans la piscine, se déshabillant et laissant apparaître son corps à moitié nu devant moi. J’étais peut être un homme marié mais je pouvais toujours regarder après tout. Elle avait toujours ce corps aussi parfait malgré le fait qu’elle ait eu un enfant ce qui était remarquable. Je l’observais pénétrer doucement dans l’eau tout en me calant contre le mur de la piscine. Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que j’ai une idée derrière la tête ? Et puis je ne t’ai pas forcé à boire tu l’as fait de ton plein gré je te rappelle. Lui dis-je sur un air de défi comme si je venais la rappeler à l’ordre, elle, la fille si bien sous tous rapport qui se laissait enivrer de la sorte. Tandis qu’elle me frôlait pour attraper la bouteille qui se trouvait derrière moi, un frisson me parcouru le corps malgré la chaleur de la piscine. Je sentais malheureusement que comme tout homme il y avait une partie de mon anatomie qui ne pouvait pas mentir, l’alcool aidant, c’était encore plus évident. Je pris le verre qu’elle me tendit, remerciant le ciel d’être dans l’eau à l’abri de son regard accusateur et entrepris de la couler comme il se devait en riant. C’est pas moi, j’ai rien fais, je le jure ! L’innocence dans ma voix sonnait tellement faux que personne n’aurait pu y croire sauf moi. Lorsqu’elle sorti la tête de l’eau elle trébucha tout à coup me tombant pratiquement dans les bras. Nos visages étaient maintenant proche l’un de l’autre, et son souffle me faisait un effet que je ne saurais décrire. Un instant plus tard, sans que je ne m’en aperçoive, mes lèvres étaient venues se coller sur les siennes. Passant mes bras autour d’elle elle se retrouva prisonnière de ceux-ci tandis que je la plaquais presque bestialement contre le mur où je me trouvais quelques instants plus tôt. La laissant enfin respirer je m’éloignais dans l’eau tout en grand un petit sourire sur les lèvres, j’avais définitivement envie d’elle, je ne me souciais même plus du contexte dans lequel nous étions, ni de mes principes. C’est bizarre mais je n’ai même pas envie de m’excuser pour ce que je viens de faire… Sortant de l’eau en m’appuyant sur les bords, j’attrapais une serviette sur un des transats pour venir m’essuyer le visage et le torse avant de retirer mon pantalon, pour me sécher également, tout cela bien sûr sous le regard de la jeune femme. Je jouais à un jeu dangereux, je le savais et pourtant il était trop tard pour m’arrêter. Lui faisant un dernier clin d’œil je rentrais dans la maison, retirant le dernier bout de tissu qui se trouvait sur moi, je l’envoyais valser dans la piscine avant de me retourner vers Meleya qui me voyait désormais dans la pénombre du salon ce qui donnait un effet d’autant plus sexy à la scène. Oups… ça te dérange pas de me le ramener ? dis-je simplement laissant son regard se balader sur mon anatomie un moment, histoire qu’elle se remette en tête à quel point nous nous éclations ensemble.
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyMar 17 Juin - 13:49


They used to be in love...used to.
“He smiles at me, and I am suddenly seventeen again - the year I realize that love doesn't follow the rules, the year I understood that nothing is worth having so much as something unattainable” Jodi Picoult for Gaulthier and Meleya, Levy-Carcenac way

C’est fou comme tout change en un instant, en un claquement de doigts. Un jour vous êtes marié, le lendemain divorcé, vous êtes sur un continent et quelques heures plus tard sur un autre. Quelle sensation étrange que de se dire que sa vie ne tient qu’à un fil, que tout peut basculer sans que l’on puisse prédire quoi que ce soit, sans que l’on puisse en contrôler le cours. Parfois les choses changent pour de bonnes raisons, pour vous laisser l’occasion de faire le point sur vous, sur ce qui vous est essentiel et important. D’une certaine manière, son divorce avec Gaulthier lui aura permis de se découvrir, d’apprendre à se connaître, de voir quel chemin elle pouvait prendre seule, en soit d’avoir une vie qu’elle aurait choisi du début à la fin, sans vivre sous la coupe de ce qu’avait décidé deux vieux messieurs autour d’un bon scotch et un cubain. Peut-être que les deux anciens époux sont destinés à se retrouver, à passer leur vie ensemble, ou au contraire, le destin les a séparé pour une bonne raison, pour le bien-être. Tant de choses sur le fil du rasoir, tellement d’interrogations que même ses prières sont incapables de répondre. Et finalement, Gaulthier répond presque en partie à ces questions, sur son avenir aux Etats-Unis, sur les moments où ils arrêteront de se voir, de se côtoyer toutes les semaines. Partir des Etats-Unis ? Cela semble logique pour le jeune homme qui ne rêve que de sa terre promise en France. « Nous nous verrons moins mais l’émotion sera toujours plus forte, plus puissante puisque ce sera pour de grands évènements. La France est ce qui te va le mieux, tout comme la Bulgarie est ce qui me sied le plus. Quand Charlie aura pris son envol, il sera temps pour moi de prendre le mien direction la présidence de la Bulgarie. » Même en se coupant de son mariage prévu depuis sa naissance, Meleya ne peut échapper à son destin et à ce que son père a prévu pour elle, la succession au pouvoir avec sa jumelle. Heureusement que sa seconde vie a été pour elle l’occasion de se préparer, d’apprendre toutes les ficelles de ce pouvoir, d’étudier auprès des meilleurs et de pouvoir dire avec fierté qu’elle sera prête à diriger son pays et sans chercher à faire de son mieux, elle fera le mieux dans tous les cas.

Son adolescence lui avait été d’une certaine manière volée, ôtée pour la remplacer par une vie pieuse que tous imaginait parfaite pour elle. Que nenni, les joies d’être frivole, de ne pas réfléchir aux conséquences, d’agir sous l’impulsion du moment sans quelque chose que Meleya n’a jamais eu la possibilité d’expérimenter, même lors de son mariage avec Gaulthier, bien trop sage pour imaginer tout cela ainsi. Et finalement, c’est à la trentaine passée que la jeune femme découvre cette liberté qu’elle n’a jamais connu. Se retrouver en simple sous vêtements face à un homme qui autre fois fut sien est quelque chose qu’en temps normal elle n’aurait jamais fait. Mais là, les effluves du vin aidant, toute inhibition est annihilée, et c’est sans honte aucune qu’elle plonge au côté de son ex meilleur ami, sans penser aux conséquences. « Tu as toujours une idée derrière la tête Gaulthier, surtout quand tu peux faire une bêtise. » Qu’elle rigole en sachant pertinemment que dans tous les cas, l’ancien epsilon de Berkeley ne la poussait à rien, se contentant simplement de la tenter. Jouant comme deux gamins de quinze ans, comme Charlie pourrait être entrain de le faire en ce moment même, Gaulthier coule la mère de son fils, s’amusant à lui envoyer de l’eau. « Tu as oublié à qui tu as à faire mon vieux » qu’elle ricane en grimpant sur le dos de Gaulthier cherchant à le couler à son tour, ce qu’elle peine à faire vu son poids plume. Sur terre, elle aurait maitrisé le français en un quart de seconde, grâce à ses années de pratique de sports de combats. Dans l’eau, c’est une toute autre affaire ou les arts martiaux n’ont plus leur place. Et c’est avec un tout autre jeu auquel se met à jouer avec Gaulthier. C’est qu’elle a été à bonne école avec Kenzo, président des deltas, de ces hommes dont la séduction était l’art suprême, infaillible. Proche, elle est bien trop proche de Gaulthier en cet instant précis, aucun espace vitale n’est conservé, au point que le français rompt cet espace en venant poser un baiser sur les lèvres de celle qui auparavant partageait sa vie. Pas de culpabilité pour le jeune homme et finalement pour la jeune femme non plus. Pourquoi se sentirait-elle coupable de s’amuser, de vivre, de respirer tout simplement. Ce devrait être un sentiment partagé en tout temps, vécu à n’importe quel instant. Alors non, c’est sans aucune culpabilité qu’elle rend son baiser à Gaulthier. Et elle non plus ne culpabilise pas, comme le fait remarquer son ex-mari. « Ne t’excuses donc pas alors, on sait tous les deux que ça n’aura aucun effet ! » Il la laisse pantoise et sort de l’eau, ôtant au passage les derniers vêtements superflus qu’il portait dans la piscine. Non Gaulthier n’a pas fait ça, il n’a pas osé apparaître dans le plus simple appareil face à elle, sans le moindre remord. Mais si, il a osé, il l’a fait et titille même la jeune femme en lui demandant de lui ramener son bien. Quelques coups de brasses l’emmènent droit vers l’objet en question, et dans la pénombre, Meleya agit de la même manière, et ôte le haut de ses sous-vêtements. Nulle surprise pour Gaulthier qui l’a déjà vu par le passé dans cette tenue. La bouteille de vin se trouve juste à ses côtés, et c’est dans cette tenue pleine de simplicité qu’elle apporte le verre à sa bouche, s’enivrant un peu plus, allant plus loin, toujours plus loin dans ce petit jeu. Et à son tour, elle sort de l’eau, et s’avance droit vers le jeune homme, son soutien gorge d’une main, le boxer de l’autre, et c’est d’une provocation surprenante qu’elle s’adresse au Levy-Carcenac. « Qu’est-ce que je dois faire de ce superflu à ton avis ? » La balle est dans ton camp Gaulthier, la Bulgare est prête à être cueillie par tes soins, tu n’as plus qu’à faire un geste vers elle. It’s up to you !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyLun 30 Juin - 17:21

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Tumblr_n7ial7U0bd1teig2po1_500J’avais un peu de mal à imaginer que mon petit mec allait un jour être à la tête d’un pays. Certes il avait déjà droit au titre de duc de par ma famille mais j’avais tout de même un peu peur de le voir avec autant de pouvoir. Le pouvoir change les gens mais permet aussi de se faire un paquet d’ennemis qui peuvent s’avérer être plus dangereux les uns que les autres. Si quelqu’un venait à s’en prendre à lui je crois que je remuerais ciel et terre jusqu’à ce que je puisse écraser les personnes en question une par une. Je ne pouvais simplement pas imaginer le perdre, il était toute ma vie maintenant, bien plus que l’amour d’une femme ou de ma famille, il était simplement la chair de ma chair et je ne pouvais m’empêcher de regretter de ne pas pouvoir passer chaque minute de mon temps avec lui. Je n’étais pas le genre de père qui préférait voir son gosse une fois par mois, simplement pour dire bonjour et repartir aussitôt dans un avion pour une contrée lointaine histoire de gagner quelques millions de plus. J’avais été ce mec la oui, quand je n’étais pas encore prêt à être un homme, un homme qui prend ses responsabilités. J’avais fait pas mal de conneries et d’ailleurs tout ce qui m’importait c’était moi, et personne d’autre même si j’avais toujours eu ce crush sur Autumn, mon amour pour elle passait toujours après mes propres désirs.

Aujourd’hui une fois de plus je ne pensais qu’à moi, j’étais comme retombé dans mes vieux travers, et cela ne semblait pas déranger l’ancienne Alpha qui se faisait un plaisir d’entrer dans mon jeu sans même me faire une belle leçon de morale dont elle avait le secret. Sa relation avec Kenzo devait être loin de bien marcher, elle n’en disait pas trop pour sans doute sauver les apparences, mais si elle était prête à faire l’amour avec son ex-mari, elle la petite fille très croyante et prude, quelque chose n’allait vraiment pas bien. Cependant le vin que j’avais bu m’empêchait de réfléchir clairement et tout ce que je voyais c’était cette complicité retrouvée entre nous, nous étions en phase à nouveau et j’étais pratiquement certains que nous ne pourrions pas nous arrêter avant d’avoir commis l’irréparable. Lorsqu’elle sortit enfin de la piscine, avec mon boxer dans une main et son soutien-gorge fraîchement défait dans l’autre, un sourire se dessina immédiatement sur mon visage. Je ne pensais pas que tu étais devenu aussi dépravée, apparemment toutes ces années de mariage t’ont pas mal réussi, je dois avouer que la nouvelle Meleya me plaît au plus haut point. Je la laissais venir vers moi, après tout il était trop tard pour faire marche arrière, tout ce que je voulais maintenant c’était oublier, me vider l’esprit complètement et simplement agir. Il n’était plus temps de réfléchir, de toute façon nous étions désormais à moitié nu tous les deux, il était évident que la fin de cette histoire n’avait de secret pour personne. Avançant ma main vers elle, je la pris par la taille lorsqu’elle fut à une distance raisonnable et la serra contre moi. Ma nudité ne cachait plus rien de mon excitation désormais et c’est sans plus attendre que je vins l’embrasser fougueusement, commençant par ses lèvres, ces lèvres qui me tentaient au plus haut point, elle était comme le fruit défendu pour moi. Le fait qu’elle ait ce nouveau mari, cette nouvelle vie, m’énervait au plus haut point. Oui bien sûr que j’étais amoureux fou de ma blonde, mais c’était simplement une question de territoire, Meleya était ma femme, Charlie est mon fils et voilà que ce mec débarque et me vole ma place, pas étonnant que je n’ai jamais pu le sentir. Me trouver avec elle, sachant que nous allions bientôt passer à l’acte ici dans ce salon, me donnait la satisfaction de savoir que chaque fois que j’entrerais dans cette maison j’aurai toujours ce petit sourire sur le visage, me rappelant que j’avais gagné cette bataille, et je n’avais même pas besoin qu’il le sache, je pouvais me contenter d’une victoire silencieuse, je n’étais pas regardant la dessus. Faisant rapidement basculer Meleya sur le canapé, il ne fallut pas longtemps avant que nous ne retrouvions complètement nus. Cette symbiose qu’il y avait autrefois entre nous était toujours présente, après tout, je ne me souvenais pas d’une mauvaise expérience avec la jeune femme, elle était pourtant si innocente mais si ouverte à la fois. Une fois de plus tout s’était passé merveilleusement bien, j’avais l’impression de planer, d’ailleurs cela me rappelait que j’avais encore un joint dans la poche de mon pantalon qui trainait depuis mon petit voyage en Italie, oui faire l’amour en étant défoncé était mieux que tout et Autumn et moi l’avions bien compris, nous étions après tous les personnes les plus perverses et sans cœur du monde, nous nous étions bien trouvé sérieusement. Attends, je suis sûr qu’on peut rendre cette soirée encore plus intéressante. Attrapant celui-ci que j’avais posé plus tôt sur le dos du canapé je ne tardais pas à trouver un briquet qui trainait pour encore ajouter un méfait à notre soirée, nous n’étions plus à ça prêt après tout. Tandis que je l’allumais, j’attendais un regard réprobateur de la jeune femme sans vraiment m’en soucier, après tout, elle venait sans doute de passer un des meilleurs moments de sa vie depuis un moment, elle serait surement encline à le faire durer encore un peu. Après avoir pris quelques taffes je lui tendis le fruit du pêché, j’espérais qu’elle était tout de même assez détendue pour au moins faire l’effort d’essayer. D’ailleurs je n’avais même pas la certitude qu’elle en avait déjà eu un entre les mains ce qui me faisait doucement rire intérieurement. Alors, je suis certains que tu en as envie, tu sais il n y a rien de mieux après ce qu’on vient de faire pour s’éclaircir les idées. Et puis de toute façon au point ou on en est niveau péché je pense qu’on peut faire une croix sur le paradis, enfin je parle surtout pour toi, moi ça fait longtemps que j’ai un lit king size à mon nom sous les feux de l’enfer. Dis-je en riant bêtement, laissant ma tête partir en arrière et me concentrant sur le plafond. Il semblait tellement bizarre, tournant et retournant dans tous les sens, je fermais les yeux essayant de retrouver mes esprits et de ne pas trop planer après tout, il fallait au moins que je réussisse à garder un minimum de bon sens si je voulais avoir l’air d’un père et non d’un gamin de 15 ans. Il suffisait d’en parler, car il ne fallut pas longtemps pour que j’entende la porte d’entrée s’ouvrir, j’étais légèrement trop défoncé pour pouvoir comprendre qu’il s’agissait en fait de Charlie qui devait rentrer de sa sortie avec ses amis. Pourtant rien que l’image de moi et Meleya complètement nu l’un contre l’autre, un joint à la main et une bouteille de vin vide sur le comptoir me réveilla instantanément. Meleya, je crois qu’on a un problème…
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya EmptyJeu 17 Juil - 15:10


They used to be in love...used to.
“He smiles at me, and I am suddenly seventeen again - the year I realize that love doesn't follow the rules, the year I understood that nothing is worth having so much as something unattainable” Jodi Picoult for Gaulthier and Meleya, Levy-Carcenac way

Elle rigole à gorge déployée face aux blagues de son ex-mari, sans aucune honte, sans complexe. C’est fou comme les choses changent en quelques années, comme les gens évoluent. Il y a quelques années, l’entente entre eux deux était loin d’être au si beau fixe, et la complicité n’était pas de mise. La faute peut-être à leur jeunesse, le manque d’expérience, et le manque d’amour entre eux lié à leurs fiançailles forcées. Peut-être toutes ces choses-là, se dit Meleya. Toujours est-il qu’aujourd’hui, les choses ont évolués entre eux et la complicité est bien plus grande qu’auparavant et bien plus voyante. La prise de confiance en soi chez Meleya y est peut-être pour quelque chose. Fut quelques années, elle n’aurait jamais eu l’aplomb de se déshabiller comme elle l’a fait devant Gaulthier. Mais l’assurance qu’elle a pris avec les années se montrent aujourd’hui et elle en est fière, surtout fière de le montrer à Gaulthier, de pouvoir lui faire voir à quel point elle a changé. Sa petite fierté personnelle, une petite victoire sur elle-même. « Epouses un delta et tu verras, tu te dévergonderas très rapidement. » qu’elle rigole avec un petit sourire en coin avant d’effacer les quelques dizaines de pas les séparant l’un de l’autre. Oublié la certaine appréhension à l’idée de se montrer dévêtue devant Gaulthier et bonjour la décomplexité totale. Et ce qui devait arriver, arriva. Deux bouches qui se rencontrent, des mains qui s’entrelacent, deux corps qui s’emmêlent pour ne faire qu’un, le destin frappe encore pour que Gaulthier & Meleya s’unissent à nouveau, comme quinze auparavant, comme lorsque leur jeunesse faisait d’eux des novices ne savant pas trop faire fonctionner les choses. Les choses dérapent entre eux sur le canapé conjugal et Meleya ne pense pas un seul instant à Kenzo qui pourrait pourtant mal le prendre. Mais après tout, n’a-t-il pas vécu une histoire avec Presley il y a de cela quelques années sans qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit ? Alors pour une fois que c’était elle qui goûtait au fruit défendu, rien ne l’en empêcherait. Leur petite affaire terminée, Gaulthier se redresse vers elle laissant malgré tout reposer sa tête sur son torse transpirant. Il lui propose quelque chose que sur l’instant, Meleya ne comprend pas. Attrapant quelque chose dans les poches de son pantalon qui traine par terre, il en ressort alors ce qui s’apparente à une cigarette mais qui aux dires de  Gaulthier n’en est pas une. Ce dernier lui propose d’en profiter, de s’amuser quelques instants, sans penser aux conséquences, aux conséquences pire que celles déjà existantes. En soit, c’est une chance qui même si elle ne le cautionne pas, ne perturbe pas pour autant Meleya. C’est une chose qu’elle aurait très bien pu essayer, juste pour découvrir les joies et les plaisirs des pêchés. Seulement Gaulthier ne le sait surement pas, Aurea, sa sœur jumelle, sa moitié a fait une overdose quelques années auparavant, demandant à Meleya de ne jamais toucher à ce genre de choses. De fait, en raison de sa promesse, Meleya ne peut accepter la proposition de Gaulthier, et surtout, doit lui en expliquer les raisons. «  Je n’ai pas envie de détruire l’ambiance mais je ne peux pas Gaulthier. Non pas que ma place au paradis m’inquiète puisque  je sais qu’elle m’attend, qu’importe mes pêchés. Mais j’ai fait une promesse à Aurea il y a dix ans, celle de ne jamais toucher à la drogue, cette foutue drogue qui l’a envoyé à l’hôpital et qui a failli la tuer. » Mais la bonne humeur légendaire de la jeune femme ne s’efface pas même en évoquant ces temps sombres, cette époque où la vie était nettement moins belle, et où le soutien de Kenzo lui avait été plus que nécessaire. En y repensant bien, c’était  à la suite de cet évènement qu’il l’avait quitté pour Presley. Il l’avait soutenu le temps qu’elle en est besoin, qu’elle aide Aurea à se remettre sur pied, et puis il était parti, envisageant une vie plus libre, plus libertine aux côtés de Presley, envisageant même un mariage avec elle. Cette histoire avait duré deux ans, deux longues années durant lesquelles Meleya s’était morfondue, avait déprimé de la situation. C’est au moment où elle avait repris du poil de la bête, avait entamé une relation qu’il était revenu dans sa vie, tout penaud, après s’être rendu compte qu’elle était la seule et unique, la femme de sa vie, son âme sœur. Mais il s’agit du passé, d’un passé bien lointain qui pourrait se rapprocher dangereusement malheureusement. Meleya rattrape la chemise que portait Gaulthier pour la revêtir, dévoilant uniquement ses longues jambes légèrement hâlées par le soleil de Californie. Dos à la porte, dans ses pensées, elle n’entend rien, ni la porte qui s’ouvre, ni le souffle d’une respiration qui s’entend. Il lui faut entendre les paroles de Gaulthier pour comprendre le petit souci qui s’oppose à eux. Son sang ne fait qu’un tour dans sa tête. Charlie. Son fils, Leur fils est dans leur dos, et vraisemblablement très surpris de voir ses parents ensemble dans le canapé, alors que depuis toujours ils sont séparés. A vrai dire, il ne les a jamais connu en couple puisqu’ils se sont séparés bien avant sa naissance, et a été habitué plutôt à voir sa mère avec Kenzo et son père avec Autumn la blonde incendiaire pouf. Se retournant lentement vers son fils, Meleya ne sait pas quoi dire, ni même quoi faire. Elle a le réflexe de taper sur la main de Gaulthier pour faire tomber le joint sur le canapé et le laisser échapper au regard de Charlie. Une connerie c’est déjà bien suffisant à expliquer, une deuxième c’est carrément trop compliqué. « Charlie qu’est-ce que… Tu n’es plus avec tes copains ? » C’est tout ce qu’elle trouve à dire alors qu’elle aurait pu dire un millier d’autre chose. Mais les mots lui manquent, la peur la saisit.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty
MessageSujet: Re: “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya “I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya Empty

Revenir en haut Aller en bas

“I was in love, and the feeling was even more wonderful than I ever imagined it could be.” Gaulthier & Meleya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya
» wedding time. gaulthier, meleya, aurea.
» Love is an uncontrollable feeling {Alyana}
» "All happy families are alike; each unhappy family is unhappy in its own way." Gaulthier - Meleya
» you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-