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Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya

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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya EmptyMer 17 Juil - 2:52


AND WHO ARE YOU ALREADY?
Ce saut dans l'inconnu s'accompagne d'un sentiment de vertige à la fois agréable et inquiétant. Agréable parce que nous avons la conviction d'être à notre place. Inquiétant parce que nous ignorons tout de ce qui nous attend. Heureusement.



    Assise à son bureau depuis plus de deux heures, Meleya se masse le crâne, sentant la migraine venir. Elle a lu, relu, re-relu tous ces dossiers, mais à ses yeux, bien d'entre eux n'ont rien d'un alpha. La rush week est entrain de prendre une tournure plus qu'atroce, plus que difficile. Avec ce qu'il s'est passé au bal, les lambdas se précipitent pour choisir une confrérie et se sentir entouré. Malheureusement, certains choisissent la mauvaise confrérie, entre autre les alphas. Lorsqu'elle lit les nombreux dossiers qui s'entassent sur son bureau, Meleya se sent dépassée, voir même agacée par la connerie des gens. Elle n'a jamais montré une quelconque discrimination envers qui que ce soit, mais il faut bien l'avouer elle ne comprends pas comment les gens avec une moyenne inférieure à 70 puissent demander l'intégration aux alphas. Et encore, Meleya se sent particulièrement généreuse d'accepter quelqu'un avec un 70/100. Elle a même l'impression d'abaisser le niveau des alphas, de devenir trop gentille. Mais malheureusement, elle est comme ça la doyenne des alphas, un peu trop gentille, à la limite de la naïveté. Elle ne peut pas s'en empêcher c'est bien le problème. Pourtant, elle devrait apprendre de ses erreurs, et des erreurs, elle en a pourtant fait un paquet. Tomber enceinte à la veille de devenir veuve? Grosse erreur, et elle en a parfaitement conscience. Pourtant, est-ce qu'elle pouvait savoir qu'elle allait être veuve? Pouvait-elle savoir que son mari, son Gaulthier, malgré leur séparation allait mourir? Non, bien sur que non elle ne pouvait pas le savoir. Et puis, tomber enceinte de son mari en soit, ce n'est pas quelque chose de mauvais, au contraire c'est plutôt une bonne nouvelle. Mais les choses ont toujours été compliqué entre elle et son mari. Alors ses erreurs finalement, elle a du mal à comprendre comment les éviter à nouveau. Elle regarde à nouveau la pile de dossiers qui se trouve sur son bureau, et dépitée, elle se dit qu'elle en a déjà fait pas mal pour la journée, et qu'elle devrait apporter ceux qu'elle a sélectionné. Alors elle prends le tout, les fourre dans son sac trop lourd pour elle, ferme son bureau à clé et repart dans sa voiture. Elle n'a pas long chemin à faire pourtant, mais son gros ventre et le petit poids qui grossit dedans la pèse énormément.  Et puis, le docteur a été très clair, pas d'efforts physiques, pas de grosses dépenses alors elle préfère prendre la voiture. Le trajet ne prends pas longtemps et elle arrive bien vite au bâtiment administratif où se trouve le secrétariat. Son sac lui pèse lorsqu'elle ferme la voiture mais qu'importe, elle a déjà vu bien pire dans son pensionnat. Elle pousse les portes du secrétariat et ne voit qu'un jeune homme dans la pièce, qu'elle ne connait pas. Elle lui glisse un sourire avant de s'avancer vers la secrétaire, un peu aigri. « Meleya Levy-Carcenac, doyenne des alphas. » Cela lui fait toujours bizarre de porter le nom de Gaulthier, d'être une Levy-Carcenac alors qu'il n'est plus de ce monde. Mais avec sa grossesse, elle ne se voyait pas reprendre son nom de jeune fille, d'autant qu'elle a toujours été fière de porter ce nom français, et cela lui donne l'impression de continuer à appartenir à cette famille, à Gaël, à Gaulthier. « J'apporte les dossiers déjà sélectionnés pour intégrer les alphas l'an prochain. Je n'ai pas fini de faire le tri mais je préfère vous amener ce déjà choisi. » Elle sourit à la secrétaire mais celle-ci semble particulièrement aigrie, agressive, et agaçante. « Je vous rappelle que la date butoir est dans trois semaines.  Les epsilons ont déjà ramenés tout leur dossier eux. » Meleya sert les dents et s'empêche de relever la phrase que vient de sortir la secrétaire. Bien sur que les epsilons ont déjà tout remplis. L'élite n'a pas besoin de lire les dossiers des candidatures, elle se contente de relever le nom de famille du candidat et voilà où s'arrête la lecture. Alors c'est bien évident que les epsilons ont déjà fini leur choix. « Tout sera amené en temps et en heure ne vous inquiétez pas. Jusqu'à présent, j'ai toujours tout amené comme il le fallait, et cette fois ne dérogera pas à la règle. Et puis, la rush week ne se termine que dans deux semaines, alors je risque dans tous les cas de recevoir d'autres candidatures. » Elle se défends comme elle le peut, mais aux yeux de la bonne femme, elle aura tord, quoi qu'il arrive, c'est une certitude. Elle lui adresse un petit sourire et se retourne vers la sortie. Pourtant, quelque chose attire son regard. Le jeune homme qui était lui aussi dans le secréterait la dévisage avec insistance. Elle ne comprends pas ce qu'il lui veut mais ne cherche pas non plus. Elle a déjà suffisamment d'ennuis, et surtout, l'école a déjà eu assez de détraqué. Alors elle  passe les portes du secrétariat, et sort à l'air libre. Elle s'arrête pourtant un instant, et pose une main sur son gros ventre, en proie à de petites contractions. Le médecin l'a prévenu que ce genre de choses pouvait arriver. Elle ne s'attendait juste pas à ce que cela arrive ci-tôt. Et pour couronner le tout, le jeune homme est toujours à ses côtés, à la dévisager, ce qui commence lourdement à agacer la doyenne des alphas. Elle n'a pas pour habitude d'être agressive ou impulsive, mais là, s'en est trop. « Je peux faire quelque chose pour toi peut-être? » Depuis que Gaulthier est mort et que sa grossesse a fait le tour du campus, Meleya est observée comme un monstre, comme un animal de foire, que l'on doit disséquer sous tous les angles. Jusqu'à présent, elle s'était toujours tut, pensant que cela passerait. Et cela a fini par arriver après le bal. Pourquoi s'intéresser à la pauvre veuve enceinte quand on peut jacasser à propos de la mort d'un omicron? Evidemment, s'en est bien plus intéressant. Mais bien sur, certains resistent encore et toujours à la dévisager, à la pointer du doigt et à la critiquer ouvertement.
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MessageSujet: Re: Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya EmptyVen 19 Juil - 0:53

J’étais décidément bel et bien perdu dans cette nouvelle vie que je menais du mieux que je pouvais. Un jeune allemand venant d’une famille plus que modeste se retrouvait traîné en Angleterre dans un monde plein de richesses avant d’atterrir à Berkeley, une des facultés les plus reconnues des Etats-Unis. J’avais parfois encore un peu de mal à réaliser ce qu’il m’arrivait mais je savais intérieurement que tout le travail que j’avais fourni pour en arriver là n’était finalement pas vain. Malgré tout j’avais du mal à me faire des amis, je ne pouvais plus faire partie de l’équipe de foot à cause de cette fichue blessure et j’étais désormais simplement un intello de plus dans cette ville qui en comptait certainement déjà pas mal, ce qui voulait dire en clair que je n’avais pas de moyen pour me démarquer. J’allais devoir la jouer fine si je voulais enfin faire de ma vie quelque chose de plus qu’un grand champ de ruine et je ne me doutais pas que c’était ce jour-là qu’un passé que je n’avais alors entendu que sous forme de murmure allait me rattraper. Mes grands-parents parlaient beaucoup d’un mec de la famille qui avait apparemment la folie des grandeurs et qui avait réussi à mettre une fille enceinte pour partir ensuite avec une autre, le coup classique. Le plus drôle était que nous avions le même prénom lui et moi, à croire que la vie aime jouer des farces plus que de raison car nous étions pratiquement deux opposés, je n’allais certainement pas devenir père de sitôt en étant encore puceau malgré mon âge. Enfin je plaignais sincèrement la pauvre fille qui s’était faîte engrossée en croyant aux belles promesses d’un mec qui n’en avait clairement rien à foutre d’elle, surtout que j’allais être oncle et j’espérais secrètement connaître ce bonheur, le bonheur d’avoir une famille qui ne soit pas complètement dérangé. Quoi de mieux qu’un enfant pour ça.

Je laissais mes pensées vagabonder tandis que je marchais dans la cour du campus sous un soleil de plomb, chose à laquelle j’avais clairement du mal à m’habituer vu que le temps anglais et celui-là n’avait rien de commun. J’avais en tête d’aller confirmer ma liste de cours pour l’an prochain ainsi que celle des cours que j’allais suivre pour l’été afin de ne pas avoir de retard par rapport aux autres. Ce qui était le plus drôle dans tout cela c’était que la secrétaire souvent ne comprenait pas un mot de ce que je disais. Cela était surement du à mon accent british bien prononcé tout cela sur un lit de mots allemands qui parfois me revenaient en tête, m’obligeant à jouer les contorsionnistes pour ne pas perdre le cap de cet accent si posh qu’on m’avait inculqué. Je me plaisais à jouer les lords anglais, tout le monde pouvait croire que j’étais riche, mystérieux et que je cachais surement quelque chose alors que je n’étais qu’un mec normal qui cherchais toujours à s’intégrer et qui galérait à trouver les salles de classe alors qu’il était là depuis déjà 1 mois. Bonjour madame, je viens pour vous rapporter la liste des cours que j’ai choisis. Un instant s’il vous plait répondit-elle agacée. Je lui fis un léger sourire avant de regarder autour de moi, une jeune femme apparemment enceinte jusqu’aux dents étaient là déjà occupée à prendre la tête de la vieille femme acariâtre. Je l’écoutais d’une oreille distraite et quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle prononça son prénom et surtout son nom de famille. C’était donc elle… la femme de mon cousin décédé était là devant moi portant mon petit neveu en elle. Je fus pris d’une incroyable envie de lui parler, de mieux la connaître alors que ce n’était pas du tout dans mon tempérament, en plus il semblait qu’elle était la présidente des alphas, la confrérie que je voulais rejoindre dans un avenir proche, j’allais donc passer pas mal de temps en sa présence. Evidemment elle ne tarda pas à remarquer que je la regardais d’un peu trop près, elle devait sûrement penser que je désapprouvais le fait qu’elle était dans cette condition ou autre, mais dans le fond je m’en fichais, j’étais simplement obnubilé par le fait que j’étais en face d’une partie de ma famille. Euh… désolé, je ne voulais pas t’importuner c’est juste que j’ai cru entendre que ton nom de famille était Levy-Carcenac et à vrai dire, je sais que mon cousin Gaulthier était ici auparavant, donc j’ai juste fais le rapprochement. Je fis un sourire gêné à la jeune fille qui semblait médusée devant ce que je lui disais. Je lui tendis la main malgré tout afin de me présenter, c’était la moindre des choses après ce que je venais de lui annoncer. Désolé je ne t’ai même pas dit qui j’étais, je suis Gaulthier Engelmann, je sais le prénom est surprenant mais c’était celui de notre grand-père c’est apparemment une tradition que les garçons premiers nés le porte. Je lui souriais tout en lorgnant sur son ventre, elle semblait être proche de l’accouchement, je ne comprenais pas qu’elle ne soit pas en train de se reposer ou même déjà à l’hôpital, je commençais à m’inquiéter pour cette fille alors que je ne la connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Elle semblait tellement innocente que je me laissais prendre au jeu bien assez vite, je savais que ce n’était pas le genre de fille à m’envoyer balader alors qu’elle venait de me rencontrer, même si j’étais de la famille du mec qui lui avait brisé le cœur tout en lui mettant un gosse dans le ventre. J’attendais sa réaction avec impatience mais tout ce que j’espérais c’était qu’elle me laisserait au moins une chance de connaître le petit garçon ou la petite fille à naître, je me sentais tout ému, j’étais comme sur un nuage.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya EmptyMar 23 Juil - 4:38


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Ce saut dans l'inconnu s'accompagne d'un sentiment de vertige à la fois agréable et inquiétant. Agréable parce que nous avons la conviction d'être à notre place. Inquiétant parce que nous ignorons tout de ce qui nous attend. Heureusement.

11 111 messages pour mon Floboy, parce que ma Meleya, elle a quand même été construite avec toi, et que nos liens ont toujours été parfait :mimi: :plop:

    Elle secoue ses cheveux et ramène une mèche rebelle derrière son oreille. Signe anodin pour le commun des mortels, signe évident pour elle d'un agacement certain. Elle n'en peut plus de cette fatigue intenable de ces derniers temps, de la difficulté qu'elle a à marcher, à supporter son gros ventre et le regard des autres. Pourtant, c'est une Ivanova et une Levy-Carcenac, elle a un rang à tenir, alors elle se tait et prends sur elle. Et puis, de toute façon, se plaindre n'est pas dans ses habitudes. Elle a été élevé à la dure, parmi les nonnes et les militaires, dans un camp certes unique en son genre, mais qui a fait ses preuves. Posant une main protectrice sur son gros ventre, elle attends patiemment que la secrétaire daigne accuser réception des dossiers qu'elle vient de déposer pour qu'elle puisse repartir. Mais celle-ci ne semble pas de cette oreille, et entends bien emmerder la doyenne alpha jusqu'au bout, allant même jusqu'à comparer ses bleus aux mauves, ce qui agace fortement Meleya. Mais avec toute la retenue et la grâce qui la caractérisent, elle pince ses lèvres, retient la réplique acerbe qui lui brûle la bouche et se contente de répondre poliment. Meleya en somme. Elle finit par ressortir du batiment, mais toujours passablement agacée. C'est surement pour cela que lorsqu'elle croise le regard du jeune homme qui la suit depuis le bâtiment, elle s'énerve ouvertement, et n'arrive plus à se contenir. Plus du Aurea en somme. Elle agresse presque le jeune homme qui se tient devant elle, mais cela ne risque pas de durer bien longtemps. Il finit par ouvrir la bouche et lui explique son comportement, ce qui a pour effet de laisser la doyenne alpha pantoise. Il connait Gaulthier. Il connait son mari. Elle n'a guère de doute sachant qu'il connait son prénom et nom de famille. Certes, la mort du français avait fait les gros titres puisqu'il faisait partie des grandes fortunes de France, mais retenir son nom est quelque chose de surprenant. Alors elle a un doute. Elle ne sait pas comment lui parler, comment parler de Gaulthier, alors que dans sa tête, sa mort est encore fraiche, son deuil inachevé. Elle n'en parle d'ailleurs pas la jeune femme. Les seules fois où elle le mentionne, c'est lorsqu'elle parle à Gaël, le frère de son mari, son meilleur ami par la même occasion. Elle refuse d'en parler à sa sœur ou même à ses deux meilleures amies. Elle n'en voit pas l'utilité, chose complètement idiote mais que les gens acceptent malgré tout, parce qu'une Meleya en colère en ce moment, c'est une horreur. Une véritable bombe à retardement, combinée aux hormones de grossesse. « Gaulthier était - est pardon -  mon mari. Et j'ai décidé de garder le nom de Levy-Carcenac à son décès. Je n'avais aucune idée qu'il avait un cousin allemand, étant donné que tu n'étais pas aux funérailles. » Elle lâche cela avec un ton accusateur. En même temps, elle le sait, la moitié, voir les trois quarts des gens présents aux funérailles de son mari ne l'aimaient pas, et s'y étaient rendus simplement parce que cela faisait bien, et que Gaulthier était un Levy-Carcenac. Cela avait étonné Meleya au départ de voir tous ces visages inconnus faussement tristes qui se voulaient compatissant. Et puis elle s'était souvenue de deux choses, la première étant que sa mère lui avait rappelé l'importance du pouvoir, l'importance de l'argent et l'attrait que la mort pouvait avoir. La seconde chose était que Gaulthier était pour la plupart des gens un con, insupportable et arrogant, ce qui expliquait pourquoi rares étaient ceux qui l'appréciaient. Autre surprise, le fameux cousin se présenta, et annonça son prénom. Gaulthier. Son cœur s'ébranla, vacilla à l'entente de ce prénom. Elle n'avait jamais rencontré quelqu'un d'autre s'appelant ainsi, et elle espérait que cela n'arrive jamais, ou du moins pas de ci-tôt. Meleya ne se voit pas prononcer ce mot pour appeler quelqu'un d'autre, pour s'adresser à un autre que son mari. C'est inconcevable, impossible et pourtant.. De surcroit, il a fallu que cela tombe sur un cousin de son Gaulthier, chose qu'elle comprends encore moins. Elle se dit même que la vie n'a pas finie de lui jouer des tours, de lui apporter des surprises et pourtant, elle en a déjà vu des vertes et des pas mures la doyenne alpha. Elle entends même le jeune homme lui dire que le prénom Gaulthier est une tradition chez les premiers nés. Cela l'agace encore un peu plus, et rends la situation encore plus délicate à ses yeux. « Enchanté. Et bien sache que je brise la tradition puisque mon enfant, si c'est un garçon, ne s'appellera pas Gaulthier. Au mieux, ce sera son deuxième prénom, mais certainement pas le premier. » Elle le sait que son ton a été agressif, et elle s'en veut presque aussitôt qu'elle a parlé. Mais elle n'a pas le courage de s'excuser non. C'est trop difficile pour elle. Et pour une fois, elle a envie de faire son Aurea, de faire sa pourrie gâtée parce qu'elle pense que la vie l'a sacrément bien fait chier, et qu'elle peut se permettre d'être un peu hors d'elle pour une fois. Elle finit par se raviser et se calme, sachant qu'une montée de stress sera loin d'être bénéfique pour le bébé et elle. « Tu le connaissais bien Gaulthier? J'imagine que je l'aurai su, mais après tout, mon mari était plein de secrets, sa mort en étant le parfait exemple. » Et quel exemple! Gaulthier lui avait toujours caché son problème cardiaque, ce défaut  au cœur, ce même défaut qui lui avait coûté la vie. Ce qu'elle lui en a voulu les premiers jours Meleya... Le maudissant de lui avoir caché cela, de ne pas s'être soigné. Mais après tout, en l'épousant, elle savait qu'elle allait faire face à un océan de secrets, et les causes de sa mort en faisaient parties. Elle regarde le Gaulthier et s'avère intriguée par le jeune homme. Elle aimerait bien en savoir plus à son sujet puisqu'après tout, une part de son mari vit en lui, comme une part vit en elle. Mais discuter de cela devant le secrétariat, c'est un peu étrange. « Un café pour parler de tout ça, ça te dit? »
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MessageSujet: Re: Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya EmptyDim 28 Juil - 21:32

Je savais que beaucoup de monde en voulait à mon cousin, il était connu pour être un salaud notoire et ne semblait pas avoir de remord d'après les bruits qui courraient mais je savais au fond de moi que c'était un type bien qui n'arrivait simplement pas à faire les choses correctement. Mes grands-parents avaient voulu que je sois en contact avec lui afin de me renseigner sur Berkeley et à l'époque nous avions échangé quelques mails, je n'étais certainement pas le confident qu'il espérait mais sachant qu'il ne me verrait sans doute jamais et qu'il aurait fini ses études avant que je ne les commence, il s'était un peu laissé aller lorsque je l'avais questionné sur notre famille. C'était étrange car au final je ne l'avais jamais vu et je me sentais tout de même proche de l'enfant à naître qui poussait doucement dans le ventre de Meleya. Je lui fis un léger sourire lorsqu'elle me fit remarquer que je n'étais pas présent aux funérailles de celui-ci, j'avais une explication toute simple à cette omission. Tu sais, je ne le connaissais pas vraiment nous avons juste échangé quelques mails lorsque nos grands-parents m'ont poussé à venir faire mes études ici mais c'était il y a longtemps maintenant je rentrais à peine au lycée. Je me suis dis que ce serait déplacé d'aller à son enterrement et de pleurer une personne que je n'avais jamais vu même s'il était mon cousin. J'acquiescais à sa proposition de prendre un café, la secrétaire nous regardait d'un oeil torve en nous voyant papoter devant son bureau alors qu'elle avait du travail. Je lui fis un sourire aimable avant de laisser le passage à Meleya qui passa la première. L'avantage des facultés aux Etats-Unis était qu'il y avait toujours des stands de café ambulant se baladant sur le campus à longueur de journées. Une fois sortis des bureaux je m'avançais vers le premier venu afin de passer ma commande et sorti un billet de 10 dollars afin de payer également celle de Meleya. C'est la moindre des choses. lui dis-je en souriant. Je pris mon gobelet et en but une gorgée avant de reprendre mes réponses à l'interrogatoire que me servait la jeune femme. Tu sais je n'ai pas choisi cette tradition à vrai dire c'est ma mère qui a voulu la suivre bien qu'elle ait été reniée par sa famille pour avoir suivi mon père en Allemagne... mais comme elle est morte à ma naissance je ne l'ai malheureusement pas connue. J'affichais une mine triste bien que mon deuil était fait depuis très longtemps maintenant. Seul mon père ne cessait de me rappeler, dans ses périodes où l'alcool devenait une priorité, à quel point je lui avais gâché la vie en venant au monde car je lui avais arraché l'amour de sa vie. Je trouverais cela assez étrange d'avoir le même nom que mon petit neveu, ça ne me rajeunis pas. Dis-je en riant un peu avant de venir me poser sur un banc qui se trouvait non loin de là. Nous étions à l'ombre tout en profitant de la chaleur environnante, le soleil en pleine face n'était pas le traitement idéal pour une femme enceinte surtout à ce stade de la grossesse. Je me montrais prévenant et curieux à la fois, je la considérais déjà comme quelqu'un que j'appréciais, ce qui était rare pour moi qui me méfiais de tout le monde. Je suis vraiment désolé de ce qui t’ai arrivé, ça doit être dur de se dire qu’on va élever un enfant toute seule, je te trouve très courageuse, si tu as besoin de quoi que ce soit surtout n’hésite pas, enfin sauf d’argent je parviens à peine à joindre les deux bouts. Ajoutais-je l’air désolé, je ne me doutais pas qu’elle était déjà issue d’une famille très aisée et que mon cousin lui avait laissé en plus de ça une bonne partie de sa fortune personnelle. Quant à moi je me refusais à profiter de l’argent familiale, la seule chose pour laquelle j’avais fait une concession était l’université depuis la perte tragique de ma bourse sportive, pour le reste je me débrouillais avec l’argent que je gagnais en tant que détective privé. Je regardais les gens passer devant nous et qui scrutaient Meleya du coin de l’œil comme si sa condition était une honte, tout le monde devait être au courant de son histoire et ils en profitaient pour raconter des ragots évidemment, la nature humaine était ainsi faîtes. Ne fais pas attention à eux, ils sont complètement stupides et essaient de mettre un peu de piment dans leur vie en se moquant des autres tant la leur est insipide. J’avais l’habitude de ce genre de personnes car j’étais moi aussi victime de leurs regards dans mon ancien lycée. J’arrivais tout droit d’Allemagne et personne ne me connaissait à l’époque tandis qu’eux se connaissaient tous pour avoir baigné dans un univers privilégié depuis la naissance. Je me fis bientôt bombarder de questions et lorsqu’on comprit que j’étais sans le sou et que j’avais vécu comme un être humain normal la plus grande partie de ma vie je fus rejeté immédiatement. Seules quelques personnes qui étaient là grâce à une bourse et qui me comprenaient faisaient parties de mon cercle d’amis. On me prêta uniquement attention lorsqu’ils firent des recherches sur ma famille et qu’ils découvrirent qui étaient mes grands-parents. J’étais flatté de ne plus être traité comme l’intello de service et me fis embarquer dans leurs histoires bien vite, délaissant mes vrais amis. Chose que je regrettai bien vite pour revenir à mon ancien moi, celui qui ne payait pas de mine, qui avait de bonnes notes et qui vivait très bien sans une Lamborghini à conduire. Voilà pourquoi j’avais refusé l’argent que voulaient me donner ma famille, je savais que si je voulais réussir à mon tour, il fallait que je travaille et il était hors de question que je choisisse la facilité en sachant que j’étais intelligent, même plus que la moyenne. D’ailleurs la confrérie dans laquelle Meleya se trouvait m’interpella rapidement. Au fait, tu es chez les alphas d’après ce que j’ai entendu ? C’est la confrérie que je compte intégrer, j’ai toujours eu un parcours scolaire excellent et à ce qu’on dit je suis plus intelligent qu’il n’y paraît alors on risque de se voir souvent, enfin si je suis accepté, j’imagine que ça dépend du président de la maison ou je ne sais quoi… désolé je ne suis pas encore bien familiarisé avec vos coutumes, d’ailleurs mon accent anglo-allemand doit en témoigner. Je pris une autre gorgée de mon café en rougissant un peu, je me trouvais bête de raconter ma vie à la jeune fille qui devait sans doute n’avoir qu’une envie, partir loin de moi qui lui rappelait trop de mauvais souvenirs.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya EmptyDim 8 Sep - 16:08


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Ce saut dans l'inconnu s'accompagne d'un sentiment de vertige à la fois agréable et inquiétant. Agréable parce que nous avons la conviction d'être à notre place. Inquiétant parce que nous ignorons tout de ce qui nous attend. Heureusement.

    Elle parait quelque peu agressive, à la limite du reproche, mais au fond, elle s'en fout. Dans l'histoire, c'est elle qui souffre, qui doit faire face à la perte de son mari, du père de son futur enfant. Alors elle a tous les droits d'être en colère et de le faire comprendre, que ça plaise ou non. En toute honnêteté, elle sait qu'elle abuse, qu'elle dépasse les bornes parce qu'elle adopte un comportement qui ne lui est pas propre. Mais elle préfère maudire le monde entier, tout ce qui s'approche d'elle, plutôt que de remettre la faute sur le grand Créateur. Pour elle, ce serait un péché de commettre cet affront mais tant pis, cela l'agace et c'est tout. C'est pourquoi elle écoute patiemment ce nouveau cousin de son défunt mari lui expliquer pourquoi il n'était pas aux funérailles. Et son explication lui semble tout à fait honnête, d'autant que c'est une belle preuve de respect de ne pas s'être montré, au risque de passer pour un profiteur. « Je comprends tout à fait cette façon de penser. C'est très honorable à toi. » Elle lui propose alors de prendre un café en sa compagnie histoire d'en apprendre plus au sujet de ce cousin caché. Elle se dit qu'au fond, si ça peut lui permettre de se raccrocher un peu de Gaulthier, son Gaulthier, elle doit en profiter un maximum. Elle a bien conscience que ce Gaulthier n'est pas le sien, et ne le sera jamais mais elle a l'impression de retrouver un peu du sien et ça lui mets du baume au cœur. Très gentleman, le jeune homme offre le café à la grosse dinde enceinte et c'est avec un sourire qu'elle le remercie de ce cadeau. Portant son café à ses lèvres, elle écoute le jeune homme lui parler de cette tradition de prénom, tout en lui rappelant que son enfant ne portera jamais le prénom de Gaulthier s'il est un garçon. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas ce prénom mais donner à un enfant le nom de son défunt père sonne plutôt lugubre, de surcroit, pour Meleya ce serait avoir l'impression d'avoir son mari devant elle tous les jours. « Je comprends tout à fait. Si c'était une Levy-Carcenac, c'est normal qu'elle ait choisi de garder ce prénom. Pour ma part, je suis une Levy-Carcenac uniquement par alliance, et même si cette tradition est importante, je n'ai pas envie de conserver ce choix. Je sais exactement comment je vais l'appeler si c'est un garçon. » Cet échange finalement lui fait plus de bien qu'elle ne le pensait, peut-être parce qu'il lui permet de penser à son Gaulthier sans être triste. Et savoir que le jeune homme est prêt à l'aider si elle a besoin, cela la touche de la part d'un parfait inconnu. De nos jours, il est rare de voir des gens si généreux. « C'est très gentil à toi, honnêtement. Mais dans tous les cas, cet enfant aura besoin de rencontrer son grand cousin tu sais, donc tu seras amené à le voir. Et pour l'argent, ne te fais pas de soucis, c'est quelque chose pour laquelle je n'aurai très certainement jamais à m'inquiéter, merci Gaulthier et merci la famille Ivanova. » Et surtout, merci à elle d'être si peu matérialiste et de ne dépenser que peu d'argent. C'est bien connu, Meleya est le genre de personnes qui ne connait pas les joies du shopping, ni même des commandes sur internet ou ce genre de choses. En réalité, c'est le genre de filles qui n'achète que ce dont elle a besoin, et surtout une flopée de livres pour son plaisir personnel. Mais au fond, elle est flattée qu'il lui propose son aide, ce n'est pas tout le monde qui est capable de ce genre de choses, et ça l'a touche énormément. Et puis maintenant, il fait parti de sa famille même si elle ne sait pas beaucoup de choses venant de lui. Peut-être qu'en réalité, c'est un total menteur, un profiteur, elle n'en sait rien la doyenne alpha, mais sa naïveté et sa confiance dans le monde fait qu'elle y croit dur comme fer, et pense qu'il va désormais faire parti de sa famille. Ce dernier d'ailleurs mentionne son autre famille, celle des Alphas, sa confrérie à l'Université, qu'il souhaite intégrer. Cela la fait sourire parce que son destin est alors entre ses mains vu qu'elle doit choisir les futurs étudiants de la confrérie. Et comme il le dit si bien, il n'est pas encore très bien accoutumé à ce système mais Meleya lui expliquera comment tout fonctionne à n'en pas douter. Cela lui ferait grandement plaisir que le jeune homme intègre les alphas. Elle grossirait certes les rangs de sa confrérie mais de surcroit, il pourrait s'épanouir au sein de la confrérie qu'elle juge la meilleure à Berkeley, et elle pourra lui montrer le chemin à suivre à l'Université. « On peut dire que tu es tombé à la bonne porte Gaulthier. C'est en effet une personne comme un président qui gère les candidatures. Si tu veux, chaque confrérie est gérée par une trinité avec à sa tête un doyen, puis un président, et enfin un bras droit. Et chez les alphas, la doyenne c'est moi. Donc ton acceptation dans la confrérie dépends totalement de moi comme tu dois t'en douter. Mais vu ce que tu me dis depuis le début de notre conversation, il n'y a pas de doutes que tu ferais un excellent alpha. Je regarderais ton dossier ce soir en passant au bureau et je verrai ce que je peux faire. En ce moment, c'est un peu le rush, nous avons une foule de demandes alors je vais essayer de te faire passer en priorité mais je ne te promets rien. En tout cas, je suis contente que tu envisages plus les alphas que les epsilons, c'est flatteur pour ma confrérie. » Elle est contente de voir que l'argent ne l'a pas pourri jusqu'à la moelle comme certaines personnes appartenant aux epsilons, et même à d'autres confréries. Continuant à boire son café, elle pose alors une main sur son ventre, sentant le petit pois l'assener de coups de pieds. « Ouh, il semble en forme aujourd'hui. Tu veux sentir? » Elle sait que cette sensation intrigue toujours les gens et maintenant que Gaulthier est un membre de sa famille, il n'y a aucune raison pour qu'elle ne lui fasse pas partager ce plaisir.


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